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Nem Chua

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15 sujets de 3,016 à 3,030 (sur un total de 3,394)
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  • en réponse à : Hải Thượng Lãn Ông #20293
    Nem Chua
    Participant

      Merci Mike

      Toujours cool, quand il est là, Mike.

      en réponse à : Faire de simples phrases #20292
      Nem Chua
      Participant

        Loan parle couramment, et c’est pour ca que c’est dur, Loan: toutes les habitudes sont là, et il faut faire abstraction de ce que tu connais pour le retrouver « par la face Nord », avec l’écrit et tout.

        Tu verras que comme tu as une culture francaise complète, tu vas avoir du mal avec pas mal de consonnes, qu’on prononce différemment en vietnamien.

        le « ng », bien sur, mais aussi le « c » et le « p » à la fin des mots, et d’autres: le « d » qui devient « yédé » au Sud, ou « zédé » au Nord… et plein de choses amusantes au centre.

        C’est une super exploration de la langue, tu vas voir.

        en réponse à : retour du Vietnam par Le Thi #20262
        Nem Chua
        Participant

          Aaah les blattes!

          C’est des sortes de cafards bruns, parfois gros comme le pouce (et j’ai des pouces de taillle). Ils ne sont le vecteur d’aucune maladie que je sache, mais ils peuvent inconforter quand on ne les connait pas:

          Ils volent, et comme ils sont très bêtes (mais alors, très: bien plus qu’une fourmi, par exemple), ils volent toujours plus ou moins vers vous.

          Ils ont des griffes aux pattes –comme tous les insectes– mais celles-ci aigues, ce qui fait que s’ils vous grimpent dessus, ca chatouille terriblement.

          Ils aiment le noir, et sortent surtout la soir ou la nuit, donc on les croise surtout quand on a les yeux embués de sommeil, par exemple en prenant un verre d’eau dans la pénombre.

          Ils éclatent sèchement quand on leur marche dessus, mais on peut se retrouver le pied tout englué de tripes de cafard.

          Pour les écarter: le balai, ou, pour les fixer, la colle à bêtes (on choppe aussi des rats). Évitez la bombe insecticide (à réserver aux recoins inaccessibles): c’est une pollution tellement dangereuse!

          Et, évitez de les écraser, ou alors allez passer à l’alcool ou au savon les traces qu’ils laissent. Les cafards sont dit-on nécrophores, et du cadavre de la mère naissent dna sla journée plein de petits, qui sont noirs et luisants, pour faire la relève.

          Je crois que les cafards, tout anodins qu’ils soient, ont été inventés par Hitchcock, et tout le monde sera d’accord que les cafards méritent une gifle et une bonne!
          :bigsmile:

          et demain: les rats

          en réponse à : [Cinéma] Les filles du botaniste #20260
          Nem Chua
          Participant

            Tout est beau mais on s’ennuie?

            C’est un film de Trấn Anh Hùng?

            :je_sors:

            en réponse à : Hải Thượng Lãn Ông #20259
            Nem Chua
            Participant

              Oui, Minh, je crois volontiers que je me suis trompé.

              Mike, saurais-tu changer le titre de ce thread?

              C’est vrai qu’il y avait pas mal de Tiệm Thuốc Bắc et de marchands de racines dans cette rue. Pour haut, vers la berge (eh oui, la rue était en dévers), il y avait aussi deux-trois restaus chinois, et des coiffeurs olé-olé.

              Mais ce qui marquait, c’était surtout la mécanique d’occasion. Acheter des chaines avec une chemise blanche était une gageur, et il fallait voir la sueur des Chinois après l’ouverture, une fois qu’ils avaient, eux aussi, empilé leur fer.
              :bigsmile:

              en réponse à : Faire de simples phrases #20258
              Nem Chua
              Participant

                J’ai à peu près tout dit, Loan.

                Après, c’est la bibli, le travail, les répé etc…

                Plus tu rencontreras de Vietnamiens pour parler, et plus tu auras d’occasions de progresser –si tu n’oublies pas de demander comment les choses s’écrivent et de les répéter.

                Quand je commencais, je faisais des lignes de mots, comme un élève de primaire et je les annonnais:

                Guèu – Ou – Ô – Cèu — Guôc — sắc — Guốc, et puis guốc, guốc, guốc… (les sabots) devant le lavabo de ma chambre d’étudiant. Une fois mon voisin, M. Eddaoudi, est venu toquer pour demander si j’avais besoin d’aide. (il devait croire que je m’étranglais)

                en réponse à : Hải Thượng Lãn Ông #20247
                Nem Chua
                Participant

                  Ah le charme de ces vieilles ruelles étroites, où dès qu’on lève les yeux, on voit dans la vapeur des casserolles, entre quelques animaux de compagnie, des linges qui sèchent et mouillent leur corde.
                  Pour l’oeil du touriste, c’est très attrayant, mais pour les Chinois qui y habitent, leurs gites sont des boyaux, et il faut bien le reconnaitre: leur trou était invivable.
                  :bigsmile:

                  en réponse à : Questions de droit de copie #20246
                  Nem Chua
                  Participant
                    Bao Nhân wrote:
                    Ce témoignage de la renaissance et de la solidarite souffre actuellement de dégradation et d’indifférence, donc, je pense que ça mérite d’une urgente opération de sauvetage.

                    D’accord.

                    Évidemment, quand il y a urgence, les grands moyens sont je suppose appropriés.

                    Nem Ze Chua

                    en réponse à : Hải Thượng Lãn Ông #20241
                    Nem Chua
                    Participant

                      Aaaaah Chợ Mới,

                      c’est un autre paradis, Chợ Mới.
                      Mais il faut le mériter.

                      Je parle bien sur du district péninsulaire de An Giang, dans le delta.
                      C’est loin. C’est beau.
                      Rizières à perte de vue, diguettes, touffes de bambous recélant des villages de paillotes en bois sur pilotis. Le plus joli monastère chrétien du Sud, avec Frère Antoine et ses malades, dans la plus grande tradition du moine médecin.

                      Découvrez le vrai Chợ Mới.

                      Mais, s’il vous plait, n’y mettez pas de béton.

                      en réponse à : Faire de simples phrases #20239
                      Nem Chua
                      Participant

                        Toutes les voies sont bonnes à prendre pour apprendre.

                        Mon seul conseil, c’est d’éviter LE piège, et d’être toujours très rigoureux sur les tons. Si tu acceptes d’apprendre un mot sans en maitriser le ton (et pire, si ton entourage l’accepte), tu es perdu. Donc il faut écrire et répéter, répéter et écrire.

                        en réponse à : Vivre à HCMV #20224
                        Nem Chua
                        Participant

                          J’ai visité en long, en large et en travers le quartier moderne de Phú Mỹ Hưng, au Sud de Saigon, qui se construit à une vitesse record et est en passe de devenir la banlieue résidentielle chic de Saigon.

                          C’est ma femme… dirait Colombo C’est ma femme qui m’y a entrainé pour aller voir une amie à elle qui y habite quand elle est à Saigon. Et d’amie en frère en copains du frère, on s’est retrouvés à toute une bande très accueillante et sympa, d’un importateur de matériaux de construction à une banquière à un chirurgien cérébral (wow, je ne savais pas que ca se faisait par ici!) à essayer de nous convaincre de nous installer là.

                          Ils s’y sont bien pris, en nous montrant un quartier très propre et moderne, de beaux appartements, des restaus chics et sympa, et à force de cette amitié simple et généreuse que nos amis vietnamiens savent prodiguer. Et Sơn de dire qu’au début c’était Untel le premier, et qu’il l’a fait venir par là, et de fil en aiguille, ils se retrouvent tous plus ou moins ensemble, prêts à bringuer dès que le ciel est bleu, dans cette nouvelle ville toute belle et polyglotte, ou on trouve autant d’étrangers que de Vietnamiens, et pourquoi n’y viendriez-vous pas vous installer vous aussi?

                          Mais habiter là, ne serait-ce pas un peu quitter le Vietnam?

                          Ou serait-ce au contraire entrer de plain pied dans le monde rêvé de nos amis d’ici?

                          Est-ce trop aseptisé? Ces parkings bien rangés, ces murs singapouriens, ces enfants propres et bien coiffés qui, eux, rentrent quand il pleut?

                          Dilemme.

                          en réponse à : Agenda culturel sur HCMV #20222
                          Nem Chua
                          Participant

                            Ouais, moi c’est pareil.

                            ton départ, ca m’a cassé les pieds.

                            Comme quoi la tête dure, ca ne sert à rien quand les pieds sont en danger.

                            Alors, quand-même, revenons à nos moutons vietnamiens: j’ai testé pour vous les services de radiologie d’un peu partout à Cần Thơ, de l’hôpital général à l’officine privée, et voici mon impression: les médecins de l’hôpital général sont bons, voire très bons. Ils manquent de moyens, c’est clair, et donc ils peuvent être amenés à prendre des décisiosn différentes de celles qu’on jugerait optimales chez nous.

                            Ca, en soi, si c’était explicite, ca ne serait pas grand-chose –ca ne l’est pas, je pense pour ne pas compliquer les choses avec les patients les plus simples, et ce côté « je sais et tu ne sauras pas », vecteur de pouvoir, est certainement aussi vecteur de frousse et de méfiance. Mais bon. une fois rencontré l’orthopédiste en chef, le gusse est visiblement très bon et tout se passe très bien.

                            Par contre, hors cet orthopédiste, il y a un truc qui m’a pas mal gêné: on arrive avec une jambe en vrac et les dents serrées, et a posteriori, je vois bien qu’ils ont fait tout ce qu’il faut. Mais sur le moment, quand on aurait besoin d’écoute et attention, besoin d’être rassuré, ils ont fait leur job d’un air léger et plaisant, en s’amusant de plaisanteries faciles et l’air de ne pas y prêter attention. Ca, croyez-moi, c’est assez stressant.

                            Et pour tout dire, ca doit se retourner à leur charge quand il y a une victime ou une erreur, ce qui peut arriver quand on manque de moyens, ou, comme certains quand-même, de compétences (hé, on m’a traité pour une « belle entorse », et c’est au bout de trois semaines, au moment ou on ouvrait le plâtre en rigolant, qu’on m’a trouvé une double fracture tibia-péroné articulaire, pas le genre de choses qu’on aimerait laisser trainer).

                            On rencontre souvent cette attitude détachée, ou le professionnel, sur de lui, survole d’un air léger ce qui inquiète le profane. En général, j’ai du mal à leur en vouloir, éduqués qu’ils ont été à une école ou le bon élève est celui qui sait, et non pas celui qui pose les questions. Mais dans ce cas –comme dans d’autres, par exemple les questions de sécurité sur un terminal gazier– il faut avouer que ca n’est pas facilement acceptable. Si jamais il arrivait quelque chose? Il y a des morts par inattention dans les plus grandes maternités, au Vietnam. Comment ne pas rebondir ne serait-ce qu’un peu vers l’infirmier rigolard ou le chirurgien facétieux?

                            Je pense que c’est là une vraie limite du système d’éducation et de la bonhommie consensuelle qui fait qu’on n’en veut pas à quelqu’un qui en met d’autres en danger. On serre les dents sur la route quand le chauffeur lance son bus de 50 places à contre-sens, plein gaz et pleins phares sous la pluie face à un traffic dense et rapide.

                            Pas de reproches, pas de remarques, et s’il y en a, elles sont prises avec décontraction par le chauffeur qui, lui, fait ca toute sa vie et laissez donc faire le professionnel ma p’tite dame! Il n’est que rarement mis en face de ses responsabilités, et le jugement de son prochain, difficile de dire s’il ne s’en moque pas. Et si jamais, si jamais… alors il ne reste plus grand-monde pour le lui faire, ce reproche (et ils sont entre les mains du chirurgien facétieux).

                            Mais ou serait-elle, cette responsabilité, quand un professionnel peut être pris en faute grave et sauver la face devant tout le monde en disant que c’est pourtant bien comme ca qu’on fait tous les jours! Quand lors d’un accident de train parce que la voie est vétuste et aucune procédure est en place, le seul qui comparaisse en défense à l’audience et le… chauffeur?

                            C’est là qu’elle est, la vraie corruption du système. Dans cette acceptation permanente de l’échec personnel, caché sous une belle couche de peinture. Accepterai-je d’avoir tord quand, décideur, mes actes et mes choix, voire mon profit personnel, auront mené à un accident? Je plante le fusible. Je sacrifie le pion.

                            Et du coup, si je suis mis en cause, tout s’explique par là encore, c’est tellement courant: je suis le pion sacrifié pour couvrir un grand, et auprès des amis, je me justifie, attire leur compassion. C’est pourtant comme ca qu’on fait tous les jours. Comment démêler le pourquoi du comment? Comment surtout éviter que ca ne se reproduise?

                            En tout cas, voici mes recommandations: arrangez-vous pour ne pas avoir besoin d’y aller, à l’hôpital.

                            en réponse à : Bienvenue à Gus #20218
                            Nem Chua
                            Participant

                              Ma chère Loan,
                              j’étais encore tout nouveau, il faut croire, et encore timide. 😳

                              Et puis je n’avais pas eu la chance de te croiser en chair et en os, toi. :love:

                              C’est fou l’effet de croiser quelqu’un en chair et en os!

                              Nem Chua
                              Participant

                                Très belles photos, Chico.

                                Et ca fait plaisir de voir Bảo Nhân en plus grand que sur sa photo du forum.

                                en réponse à : mariage vietkieu au vietnam #20211
                                Nem Chua
                                Participant

                                  Mon cher Bảo Nhân,

                                  Dans les pays riches aussi.

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