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INDOCHINE 1858-1964 : la colonisation oubliée

Discussions générales sur le Vietnam Le Vietnam, son passé, son histoire INDOCHINE 1858-1964 : la colonisation oubliée

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    • #12430
      thuong19
      Participant

        pour ceux et celles que ça interresse,je recommande le Hors série du nouvel observateur sorti en avril 2024, et actuellement disponible sur leur site au prix se 8,90€ . Doan Bui journaliste au nouvel obs et ecrivaine (le silence de mon père) a rassemblé des temoignages serieux et couvrant divers thèmes pour nourrir notre réflexion le lien : https://boutique.nouvelobs.com/site/obsb/hors-series__obsb.19992.35548__/fr/boutique/produit.html

      • #143503

        leur titre c’est 1858 MILLE HUIT CENT 58 à 1954
        JE ME MÉFIE DE CEUX Là ! MDR

        IL FAUT SAVOIR QU’ avant 1950 TOUT LE MONDE TROUVAIT QUE LA COLONISATION C’EST BIEN

        même le secrétaire général du Parti communiste français Maurice Torez qui était d’accord avec d’Argenlieu pour tirer sur Ho Chi Minh « l’homme des Américains »

        C’est vrai. L’oncle Ho a été sauveé du paludisme par les médicaments envoyés par l’ancêtre de la CIA

      • #159644

        https://www.entreprises-coloniales.fr/inde-indochine/Chrono_Indochine_1945-1954.pdf

        21 février 1946 : Maurice Thorez reçoit l’amiral d’Argenlieu : « Naturellement je souhaite
        que tout se règle au mieux avec les Viêtnamiens, mais enfin, nos couleurs avant tout !
        S’il faut cogner, cognez dur ! » (voir Robrieux, HIPCF, II-185-6 et témoignage de Jean-
        Pierre Vernant in Verdès-Leroux, Au service du parti, p. 37).

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        1946
        Nguyen Binh, arrivé en novembre 1945 en Cochinchine, prend le pas sur Tran Van
        Giau (Devillers, HVN, p. 247).
        6 janvier 1946 : le Viet-Minh organise des élections générales (Devillers, PSH, p. 120).
        Interview Ho à P-M Dessinges (Devillers, HVN, p. 204).
        16 et 21 janvier : Max André, chef de cabinet de Bidault et ancien directeur de la
        Banque franco-chinoise, rencontre Ho Chi Minh à Hanoï. Constat de divergence.
        20 janvier : démission du général de Gaulle de la présidence du conseil.
        24 janvier : Tchang, qui a besoin de troupes contre Mao, donne l’autorisation à la
        colonne Alessandri devenue Groupement Quilichini d’aller relever les troupes chinoises
        au Laos (Devillers, PSH, p. 126).
        29 janvier : gouvernement Félix Gouin : Marius Moutet, SFIO, avocat d’affaire, déjà
        ministre des Colonies de Léon Blum (juin 1936-fin 1937 et mars 1938), remplace
        Soustelle à la FOM.
        Départ des Britanniques qui, avec l’autorisation des Américains, laissent 800 jeeps et
        camions aux Français (Sheeham, IP, p. 193).
        1er février : d’Argenlieu : « Nous souhaitons que, sans long atermoiement, les
        Annamites se puissent administrer et gouverner eux-mêmes », mais ils ont encore
        besoin pour un temps du concours et de l’expérience de la France (Devillers, PSH, pp.
        126-7).
        2 février : le groupement Quilichini (environ 4.000 hommes) entre au Tonkin mais se
        voit aussitôt bloquer la route du Laos par le Viêt-Minh et la 93e division chinoise qui
        attend la récolte d’opium en mai-juin.
        Ho visite les blessés français à l’hôpital Lanessan de Hanoï (Devillers, PSH, p. 129).
        3 février : Pierre Thomas : « Restriction de crédits. À l’entrée d’un village, il nous
        faudra tirer des coups de feu pour faire déguerpir la population. Il ne restera plus qu’à
        se servir ».
        4 février : Giap à Hué : « Le Président a l’adhésion complète des compatriotes, mais
        si demain il négociait sur d’autres bases que l’indépendance, il serait immédiatement
        renversé » (Devillers, PSH, p. 130 n).
        Installation du Conseil consultatif de Cochinchine transformé en juillet en Conseil de
        Cochinchine :
        http://www.entreprises-coloniales.fr/inde-indochine/Conseil_de_Cochinchine_1946-1949.pdf
        8 février : rencontre Salan-Hô : l’Oncle se plaint que la France ne propose rien de
        substantiel et montre son émotion à la nouvelle du prochain débarquement français à
        Haïphong (Devillers, PSH, pp. 130-1).
        14 février : d’Argenlieu s’envole pour Paris en laissant l’intérim à Leclerc.
        19 février : grande manifestation du VNQDD à Hanoï en faveur du rétablissement de
        Bao Dai.
        21 février : Maurice Thorez reçoit l’amiral d’Argenlieu : « Naturellement je souhaite
        que tout se règle au mieux avec les Viêtnamiens, mais enfin, nos couleurs avant tout !
        S’il faut cogner, cognez dur ! » (voir Robrieux, HIPCF, II-185-6 et témoignage de Jean-
        Pierre Vernant in Verdès-Leroux, Au service du parti, p. 37).
        25 février : rencontre Ho-Sainteny : annonce officielle de l’ouverture de négociations.
        En cas d’échec, le CEFEO aurait conquis Haïphong et Hanoï par la force comme le
        rappellera Leclerc à Léon Blum (L&I, p. 379).
        27 février : Giap déclare dans Paris-Saïgon : nous ne transigerons pas sur
        indépendance et alliance. « Si la France est assez myope pour déclencher un conflit,
        sachez que nous lutterons jusqu’à la mort. » (Doyon, SB, p. 106 n).
        Saccage de Justice, l’hebdomadaire de la fédération SFIO de Cochinchine qui avait
        soutenu un manifeste réclamant des négociations avec le comité du Nam Bo et
        dénoncé certaines méthodes du CEFEO (Ruscio, CFGI., pp. 316-7).
        28 février : traité franco-chinois. La France abandonne ses concessions en Chine,
        vend la section chinoise du Chemin de fer du Yunnan, améliore le statut des Chinois
        d’Indochine et crée une zone franche à Haïphong. La Chine évacue ses troupes avant le
        31 mars (Devillers, HVN, p. 219).
        2 mars : Hanoï : gouvernement d’union et de résistance élargi au VNQDD (ou
        Kuomintang viêtnamien).
        6 mars : accord Sainteny avec Ho et le VNQDD Vu Hong Khanh. La République du
        Vietnam est un État libre avec son gouvernement, son parlement, son armée et ses
        finances dans le cadre de la Fédération indochinoise et de l’Union française. L’union des
        trois ky sera réglée par référendum. Accord annexe : les troupes chinoises seront
        relevées par 10.000 Viêtnamiens fournis par Hanoï et 15.000 Français métropolitains.
        Ces derniers évacueront chaque année par cinquième (Devillers, PSH, p. 148-150).
        À cette date, la reconquête de la Cochinchine a coûté 630 tués ou disparus et 1 037
        blessés (Elgey, RI, p. 153).

      • #159645

        @tonton thuong19 J’ai des doute sur le truc que tu présentes. Rien que le ton du titre, ça sent les Socialistes qui veulent se dédouaner de leurs guerres coloniales ; une sorte de ré écriture de l’histoire.

        [url]https://www.entreprises-coloniales.f…_1945-1954.pdf[/url]

        Quelqu’un a fait cette très bonne compilation de la chronologie de la guerre de recolonisation de la 4eme République française.

        Dans cet outil, il y a des faits et des dates très importantes pour comprendre. Par exemple

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        1946

        16 et 21 janvier : Max André, chef de cabinet de Bidault et ancien directeur de la
        Banque franco-chinoise, rencontre Ho Chi Minh à Hanoï. Constat de divergence.

        20 janvier : démission du général de Gaulle de la présidence du conseil.

        VOILA ! LES FRANCAIS, QUI « sont des veaux », « remercient » la général de Gaulle
        (« Merci mon général pour la Libération. tu peux aller te reposer. Maintenant c’est nous qui gouvernent »)
        Donc FIN DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE et
        début de la 4eme République (dominée par les Socialistes) et SES GUERRES COLONIALEs

        24 janvier : Tchang, qui a besoin de troupes contre Mao, donne l’autorisation à la
        colonne Alessandri devenue Groupement Quilichini d’aller relever les troupes chinoises
        au Laos (Devillers, PSH, p. 126).
        29 janvier : gouvernement Félix Gouin : Marius Moutet, SFIO, avocat d’affaire, déjà
        ministre des Colonies de Léon Blum (juin 1936-fin 1937 et mars 1938), remplace
        Soustelle à la FOM.
        Départ des Britanniques qui, avec l’autorisation des Américains, laissent 800 jeeps et
        camions aux Français (Sheeham, IP, p. 193).

        Le socialiste Marius Moutet, SFIO, A NEGOTIé LA RECOLONISATION

        1er février : d’Argenlieu : « Nous souhaitons que, sans long atermoiement, les
        Annamites se puissent administrer et gouverner eux-mêmes », mais ils ont encore
        besoin pour un temps du concours et de l’expérience de la France (Devillers, PSH, pp.
        126-7).

        MAINTENANT, LES GENS DE GAUCHE DISENT QUE L’amiral d’Argenlieu est le MECHANT

        Les socialistes n’écoutent pas le général Giap

        4 février : Giap à Hué : « Le Président a l’adhésion complète des compatriotes, mais
        si demain il négociait sur d’autres bases que l’indépendance, il serait immédiatement
        renversé » (Devillers, PSH, p. 130 n).
        Installation du Conseil consultatif de Cochinchine transformé en juillet en Conseil de
        Cochinchine :
        [url]http://www.entreprises-coloniales.fr…_1946-1949.pdf[/url]
        8 février : rencontre Salan-Hô : l’Oncle se plaint que la France ne propose rien de
        substantiel et montre son émotion à la nouvelle du prochain débarquement français à
        Haïphong (Devillers, PSH, pp. 130-1).
        14 février : d’Argenlieu s’envole pour Paris en laissant l’intérim à Leclerc.

        21 février : Maurice Thorez reçoit l’amiral d’Argenlieu : « Naturellement je souhaite
        que tout se règle au mieux avec les Viêtnamiens, mais enfin, nos couleurs avant tout !
        S’il faut cogner, cognez dur ! » (voir Robrieux, HIPCF, II-185-6 et témoignage de Jean-
        Pierre Vernant in Verdès-Leroux, Au service du parti, p. 37).

        25 février : rencontre Ho-Sainteny : annonce officielle de l’ouverture de négociations.
        En cas d’échec, le CEFEO aurait conquis Haïphong et Hanoï par la force comme le
        rappellera Leclerc à Léon Blum (L&I, p. 379).
        27 février : Giap déclare dans Paris-Saïgon : nous ne transigerons pas sur
        indépendance et alliance. « Si la France est assez myope pour déclencher un conflit,
        sachez que nous lutterons jusqu’à la mort. » (Doyon, SB, p. 106 n).

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