Nem Chua

re/vietnamiens victorieux:

« La princesse réserve son cœur au vaincu »

Côté hôtels, pas besoin de MP. Ça dépend de ton budget.

Du Tây Hồ, qui a quelques chambres avec vue sur la fameuse statue de l’oncle Hồ, à ~$20 (44? Hai Bà Trưng), au Ninh Kiều, au bout du quai, qui doit être plutôt dans les $35 à vue de nez, au Kim Thơ, un ran au-dessus, au Victoria, franchement plus luxe, à $130 la chambre.

Évite le Golf et le Ninh Kiều 2, à ne pas confondre avec le NK2 (Nhà Khách số 2), qui ne vaut pas grand-chose mais ne coûte pas grand-chose.

Mon choix se porterait sur le Tây Hồ.

Ça et mưa phùn, qui doit être un phénomène proche.

C’est vrai qu’en cette saison, si les fenêtres ne sont pas jointées, on a intérêt à laisser une petite lampe de 40W allumée dans les armoires pour limiter la pourriture.

Phong Điền est proche de Cần Thơ, c’est un petit marché de détail, il faut y être tôt,masi l’ambiance est bien meilleure qu’à Cái Răng.

Pour le trouver, il faut bien penser aller jusqu’à l’embranchement de rivières, c’est sur la branche de gauche. Comme il y a des bateaux à l’arrivée à Phong Điền, on peut se croire arrivé avant d’y être.

Quant à Phụng Hiệp, qu’on appelle aussi Ngã Bảy parce que c’est à un très gros carrefour, c’est très brut et très sympa, mais un arché essentiellement de gros. C’est à environ 35km de Cần Thơ, dans la province de Hậu Giang (anciennement Cần Thơ, et plus anciennement encore… Hậu Giang).

Bonne visite et passe me voir.

NC

À ces deux marchés, il faut se rendre tôt.

Ami Châu Hồng

D’abord un mot d’avertissement, les juristes diraient un disclaimer, Mike peut sacquer ce message à la volée, c’est une pub éhontée.

Tu as dû réinstaller ton PC après une panne physique? Une carte mère hésitante? Un disque atterri?

Sinon, si c’est à cause de Windows, maintenant que tu vas avoir besoin d’un peu lpus de sécurité sur ton ordi, c’est peut-être le moment de passer à Linux, via une de ses distributions: Abgech te parlerait de Suse, je te propose Ubuntu, qui a ma préférence.

Non seulement ces distributions sont gratuites, mais en plus elles sont open source, ce qui te garantit une bien meilleure réactivité des mises à jour de sécurité.

Au bureau, je passais ma vie à réparer des ennuis d’informatique (une dizaine de machines en réseau et beaucoup, beaucoup d’e-mails). Depuis Linux, il y a quoi? 4 ans? Plus de souçi à part le pépin matériel occasionnel. Je passe ma vie à faire des choses plus intéressantes.

Voilà, c’était mon quart-d’heure pub.

Mais suis mon conseil, au moins pour essayer. Si tu t’y appliques, tu y trouveras vite goût: c’est plus sur que Windows et pas plus compliqué, et les compatibilités ne posent problème que si tu joues beaucoup.

Cas auquel, même sous Windows, tu devrais avoir deux machines distinctes.

Tout-à-fait en accord avec Abgech et Dôngphong quant à phép vua thua lệ làng, de plus le droit vietnamien, un peu comme le droit allemand, cherche à répondre par le texte (et non par la jurisprudence) à tous les cas de figure. C’est une position qui se défend, et ce d’autant plus qu’effectivement le pouvoir local est élevé et appliqué, historiquement, pas toujours en connaissance de la loi. Mais ça veut dire aussi qu’on est souvent amené à jongler avec l’interprétation locale de la loi nationale, voire à devoir convaincre les fonctionnaires du sens de la loi.

On en parlait dans ces pages, par exemple il a fallu convaincre le département du plan et de l’investissement (émanation provinciale du ministère du même nom) que quand la loi dit que le directeur d’un projet doit être résident au Vietnam, ça ne veut pas dire qu’il a une carte de résident, mais bien qu’il y réside (et non pas à l’étranger). Sinon, comment investir, si pour avoir une carte de résident il fallait (à l’époque) prouver qu’on avait investi?

On est donc surtout devant une situation souvent floue, voire molle (et je n’ai pas dit folle), où il faut convaincre l’administration. D’où le besoin d’un juriste –mais typiquement la capacité d’un juriste à convaincre est liée à trois aspects: la connaissance de la loi, la connaissance de l’application de cette loi dans la province, et l’intelligence de qui on doit convaincre et de sa situation. Il ne s’agit donc souvent pas simplement de « voir son avocat », même si pour l’achat d’un bien immobilier, la compétence existe au Vietnam, mais de trouver un juriste approprié.

Ici, au Vietnam, il y en a d’absolument excellents, et qui ont le savoir et le pouvoir de convaincre le cas échéant, par exemple dans les phòng luật sư nhân dân (les bureaux de juristes du peuple). J’ai eu l’occasion de travailler avec eux en tant qu’employeur il y a 7-8 ans, employeur de leurs services, pas de leurs personnes, et je peux dire une chose: c’est en général un vrai service social intelligent et respectueux, et qui s’assure que l’esprit de la loi est respecté. Ils interviennent sur du droit civil pour ceux qui n’ont justement pas les moyens de se payer un avocat, une sorte de service social auquel les membres du barreau de certaines provinces sont tenus de participer (et le plus souvent gratuitement) pour maintenir leur réputation.

Je ne suis pas en train de recommander à tous de passer par eux, mais je veux simplement dire que des cabinets d’avocats aux juristes vietnamiens à l’explication de la procédure qu’on peut demander simplement au notaire public (phòng công chứng) qui est un passage absolument obligé pour l’achat d’un bien, plusieurs chemins mènent à Rome.

Voilà.

J’espèer que je n’ai pas laissé entendre que l’avis d’un pote expat’ valait mieux que celui de l’avocat cardinal, en tout cas pas en principe.

Par ailleurs, Dôngphong, la loi sur les investissements étrangers est maintenant unifiée avec la loi sur les investissements tout court, et on est sensé traiter l’investisseur étranger idem. D’expérience (mais je ne vis pas dans l’enfer de Saigon –l’enfer, c’est les autres, disait Sartre, tous les autres, au milieu desquels on est un inconnu), d’expérience donc, ça peut se passer très bien et en tout bon respect.

À tel point que quand la loi a changé, c’est le service de l’investissement qui est venu m’informer de mes nouveaux droits.