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Idem
« Vous avez été exclu pour la raison suivante :
Aucune raison n’est spécifiée.
Date à laquelle l’exclusion sera levée : Jamais »Et pas de Mike à l’horizon. Il doit être en vacances.
Il y a eu de nombreuses tentatives, mais à ce jour on ne l’a pas retrouvé, ce trésor.
M’est avis que vu le degré de moralité qui règnait à l’époque, certains n’auraient pas hésité à faire disparaître le trésor et couler le bateau. S’il y avait un trésor: le financement de la présence au Laos n’était pas sans intérêts, et il avait bien fallu promettre un retour sur investissement. De là à ce qu’il ait fallu prétendre avoir un trésor et faire disparaître les traces…
Enfin, je m’égare.
Oui, il a coulé sur le Mékong, mais au Laos.
Il y a un très bel article là-dessus, sur ANAI ou sur Souvenir des Français de Chine, je ne sais plus.
Oups, je me plante, 1858, c’est bien l’année du débarquement de Tourane (Đà Nẵng).
Et, oui, Robin, on s’écarte un peu, mais c’est une bonne chose: ça ouvre une voie très large à l’exploration de la géographie de mon coin et des coups de pied que l’histoire lui donne.
Juste en passant, une carte de l’expédition de 1858, dix ans avant le débarquement de Tourane.
Old map by BUREAU – Cochinchine Française Expedition de 1858.
On y remarque que si la géographie des fleuves est un peu fantaisiste, leur topologie, elle, est très précise dans la limite d’une navigation seulement sur les grands fleuves: On y voit Cù Lao Mây, l’embouchure de Măng Thít côté Cổ Chiên (amont de Cong Hoa sur la carte), même Cù Lao Ông Hổ, près de Long Xuyên, et Cù Lao Giêng, qui allait devenir le centre de la chrétienté dans la région, sont notées… L’ile qui isole Cao Lãnh (« Caï Thia ») de la grande rivière est bien là, c’est incroyable quand on pense qu’ils étaient au sextant, c’est-à-dire que les longitudes en prenaient pour leur grade faute de bonnes montres.
Une erreur sur Cần Giờ (« can jiu »), qui n’est pas sur cette berge mais en face (d’où la couleur noire de ses plages), et puis…
Un moment de prédestination: sur la carte, Cần Thơ s’appelle Bassac.
Ça doit être encore une approximation, le Bassac étant plutôt le fleuve issu du Mékong à Phnom Penh que le lieu de Cần Thơ (ou est-ce que ça a changé?), mais j’avoue avoir eu un pincement en trouvant ça. Il faut aussi dire que Bassac est encore le nom d’un bourg et d’une province juste au Nord de Paksé, au Laos.
Il semble encore qu’il y ait un passage entre Cổ Chiên et le fleuve Mỹ Tho, ce qui est aujourd’hui le canal de Chợ Lách, dont on sait qu’il est ancien, mais qui ne ressemble pas à ça –il aurait décidément été tracé d’un trait plutôt que de deux berges pas parallèles.
Les deux Vàm Cò (Vàm Cò Đông et Vàm Cò Tây) s’appellent « Vai Co » sur la carte.
On remarque enfin que le Cambodge descend très bas, ce qui était une acception commune à l’époque. :pleasantry:
Alors là, chapeau!
Je viens d’y faire un tour rapide faute de temps, mais j’ai déjà trouvé une mine d’or.
Plus au prochain numéro. Quelle trouvaille, Robin, tu m’épates encore!
Pas plus tard que le week-end dernier, je suis allé faire des relevés de circuits à vélo sur Cù Lao Mây et sur Măng Thít, et je vois sur l’atlas le canal de Mang Thit (sur 43-49, l’avant-dernière planche) que le trajet que nous avons tiré sur Măng Thít était en fait un bras mort, déjà très marqué sur la carte d’époque!
Superbe! Merci!
Il va donc falloir que tu y ailles les prendre toi-même?
Sais-tu où c’est sur une carte? Avec des coordonnées GPS (latitude et longitude), tu dois pouvoir trouver des photos sur Google.
Édit: il y a probablement plus d »un accent sur le nom de ce village, et typiquement dans cette région, un accent grave sur « Hà ». Cherche sur un site vite, souvent, Internet est capable de chercher hors notions d’accents.
Il y a recours à l’ambassade et au tribunal vietnamien, à condition bien sur qu’il y ait un contrat de travail. C’est non seulement légal mais en plus très utile d’avoir signé un contrat.
Il faut dire que le contexte encourage beaucoup de gens à travailler sur un contrat oral, cas auquel on n’a que peu de recours, et sans permis de travail. La procédure pour obtenir un permis de travail n’est pas simple, beaucoup d’entreprises rechignent à l’obtenir, et présentent le tableau à un employé potentiel sous un angle administrophobe.
Il faut dire aussi que de très nombreux étrangers sont un peu perdus face à l’inconnu et que trouver un sourire et une main tendue suffit à beaucoup pour se sentir réconforté.
Il y a pire, on a connu des boîtes qui, après avoir viré un gusse, gardaient son passeport contre rançon. Ça s’est passé il y a trois ans, de visu (et non, je ne citerai pas), et on m’a parlé d’un autre cas récemment.
Tel est le pouvoir de quelqu’un d’installé face à un gusse qui patauge.
Moi aussi
Et c’est marrant de revenir par ici en même temps que quelqeus anciens (je pense à Sơn Lâm, qui est repassé juste il y a quelques jours)
à bientôt
NC
OK, je fais.
Robin, on a beaucoup de choses sur les engagements du Bassac dans la convention pour services postaux de 1914: le Bassac était alors affecté au transport de personnes et de marchandises entre le Sud de l’île de Khône et Phnom Penh.
En fait, il y a même les prix de passage par mille, pour les différents types de passagers: première, deuxième, troisième classe, passagers hébergés ou passagers de pont, avec les règles d’accès aux repas, les prix et menus négociés avec l’administration, et les contrainte de nature et qualité de service que l’administration imposait aux bateaux des Messageries.
En fait, apparemment, les frères Roque du Vaucluse n’ont pas été les fondateurs des Messageries Fluviales, mais d’un concurrent débouté en 1881. Dures étaient les affaires à l’époque. (et toujours, d’ailleurs!)
Après lecture de la superbe convention (un beau morceau, merci encore), j’ai déjà étoffé mon texte sur le vapeur Bassac de précieux détails. Avec référence à la convention, bien sur.
Je me pencherai dès demain sur les autres voies de recherche que vous ouvrez.
NC
Génial, vous répondez vite!
Robin, Génial, le contrat de renouvellement des droits postaux pour 10 ans (quelle mine d’or! dommage que je ne sois pas assis dessus).
Pondichéry, je l’avais vu aussi, et elle est excellente, pleine de détails croustillants. Ça devait être la période précédent le contrat de renouvellement des droits postaux que tu cites au-dessus –celui-là, il est totalement génial. Il y a beaucoup de détails sur les routes de navigation. Et les termes du contrat portent des précisions qui laissent supposer les loopholes et les négociations à la dure que les Messageries ont dû imposer à l’administration dans les premiers temps.
Je vais intégrer quelque chose là-dessus dans ma page. Sur!
Quant aux registres de la banques Rotschild, il faudrait les creuser plus avant –c’est surtout la période du XIXème siècle qui m’intéresse, la période du far-west et de l’aventure.
NCA, Pierre, merci. C’est cette image-là que j’ai mise (avec l’accord d’ANAI) sur mon site.
La pêche est super bonne pour un premier tour de piste.
7 septembre 2010 à 11h15 en réponse à : Offre d’emploi, directeur opérationnel dans les croisières #99217Moi aussi.
Warren, merci de votre message, mais en fait je clôture le fil: nous aisons de la promotion en interne.
Croisons-nous quand-même quand vous passerez à Cần Thơ.
Je coche, je décoche, je reste exclu.
Ça fait plaisir de retrouver quelques bonnes frimousses du bon vieux temps.
Mike, saurais-tu m’aider?
6 septembre 2010 à 2h14 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122895J’y ai trouvé trace d’un vapeur nommé Bassac, qui aurait aussi (surtout?) navigué au Cambodge, entre Phnom Penh et Khône, à la fin du XIXème siècle.
Quelqu’un parmi vous aurait-il des sources d’info sur le Bassac ou sur l’affréteur: les Messageries Fluviales de Cochinchine?
Pour ma part, j’ai collecté pas mal d’infos, que j’ai remises en forme (incomplète: mon point de vue est biaisé) sur la page des Messageries de mon site.
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