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robin des bois wrote:Mais cool .. cool .. surtout si nous sommes dans le grand monde de la Francophonie!!!
Je crois que puisqu’il s’agissait de francophonie, Robin voulait plutôt dire « coule… coule… »! :je_sors:
Bienvenue parmi nous, Hướng Dương Việt Nam! :icon40:
C’est la maison de retraite de mon ami Thierry.
Le projet est superbe, et le patron un type très bien, efficace et très humain. Il a montré dans des circonstances très dures qu’il n’était pas un lâcheur.
Chapeau Thierry.
et Merci à Bảo Nhân de mntionner ce bon projet, qui sera ouvert très prochainement.
pou wrote:moi aussi je pars bientot, meme tres tres bientot ce dimanche exactement!!Venez à Cần Thơ, il n’y a pas besoin de SIM, on est tous à portée de voix :lol!: et de :kimouss:.
Le Tuổi Trẻ du 18 (mon tabloid à moi) a passé un article à propos de carnages en Chine, avec à l’appui une photo d’une Chinoise devenue aveugle après s’être fait relever les pommettes.
Les méchants (qu’ils se dénoncent! :je_sors:) diraient d’ailleurs que ca lui évitera de voir le carnage esthétique –il faut dire qu’elle devait venir de loin.Dans les cliniques privées, on ne vous présente pas les produits avec lesquels on vous refait. Quand certains produits sont réputés dangereux, l’effet essentiel est d’en faire baisser le prix, et donc de les rendre plus attractifs: ce n’est pas la clinique qui porte le risque. Et dans les hopitaux d’état, la tentation est forte de substituer le mauvais au bon et de revendre le bon qui a été payé sur les deniers du citoyen. :no:
À partir d’aujourd’hui:
– je ne ferme plus mes bagages ni à clé ni sans
– je mets des fausses lanières fragiles sur les valises
– j’en oublie systématiquement une sur la bande jusqu’à ce qu’on l’en ait enlevé
– Je n’étiquète plus mes bagages, ou alors avec la mention « PERDU »Hello Freddy
Je suis très frustré de ne pas pouvoir voir tes images (Mike). Pourrais-tu simplement me donner une URL ou aller les chercher, j’ai hâte de participer à ce sujet.
Et ne t’inquiète pas de mes blagues sur « salut Fred », c’est seulement une contrepèterie.
Léon wrote:Salut Freddy:bigsmile:
Il y a des salutations classiques,
Bonjour Freddy :friends:
Hello Freddy :kimouss:
Chào Freddy :friends:et il y en a de plus versatilesl!
Salut Fred :lol!:
Salut Freddy :MdrDevil:Des compétitions, je ne sais pas, mais c’est sur qu’il y a des cyclistes à Hà Nội –pardon
des VTTistes, et ca ne devrait pas prendre trop de temps pour sortir de la ville. Sau bien sur si l' »urban sprawl »…
Moi A+
Fatche! je n’ai pas encore de sang de Lạc Long Quân, (pourtant j’ai pasé plus d’un tiers de ma vie au Vietnam et plus d’un quart marié à une Vietnamienne, et mes enfants sont 100% « lai Việt » (
))
Ma femme est B+
Je souhaite par acquit de conscience mentionner que le mot qui a été censuré était « pourris ». Afin que personne ne se fasse d’idées fausses sur la teneur de « **** ».
19 avril 2006 à 15h03 en réponse à : [Le Monde du 18/04] Les mutations sociales bousculent le régime de Hanoï #19581Le Vietnam « bien plus excitant que tout autre pays » de l’Asie du Sud-Est –ou de l’ASEAN– avec un taux de croissance record de 8 et quelques pour cent l’année dernière. Qui parle? Merril Lynch. Les amis de vos amis, qui placent votre argent et voient là des opportunités de s’enrichir.
En 94, on disait la même chose et les journaux, en Février, on même porté des images de businessmen américains sautant en parachute d’un B52 pour apporter leurs dollars à l’économie vietnamienne. Cette faute de gout s’imprimait à la levée de l’embargo.
Croissance, quand tu nous tiens!
En 97, patatras, tout s’écroule. Le Vietnam passe à peu près au-travers de la grande crise de confiance asiatique, et c’est là qu’il prend l’ascendant sur les Thailande et autres Indonésie. Alors, oui, quand ils s’y collent, à la gestion, nos amis Vietnamiens savent le faire aussi bien que les autres, et voilà le Vietnam parti en flèche.
Venez y vivre et y travailler.
Mais y placer de l’argent au-travers d’un broker? Merci. Pas moi. Ca ce fait de toutes les manières dans votre dos, puisque les économies que vous pouvez avoir dans un fonds de pension sont bien sur gérées par des Merril Lynch et consorts. Et eux, 8%, ca les fait rêver.
L’entrée annoncée du Vietnam à l’OMC est sans doute pour quelque chose dans toute cette excitation. Qu’est-ce que le Vietnam a à y gagner? Pas clair. De l’argent investi, en tout cas des contrats? On parlait en 97 du Vietnam « économie de projes ». N’oublions pas que l’investissement qui apporte de la richesse (et je ne parle que de finance) est celui qui est bénéficiaire, voire seulement effectivement réalisé, or on est loin des chiffres annoncés sur la base des contrats. Un tiers? Un quart?
Non, le Vietnam a surtout à y perdre dans sa cohésion sociale, jusqu’ici tellement inébranlable qu’on oublie même qu’elle est un enjeu: avec l’OMC, la pression concurrentielle des autres pays va se faire sentir bien plus fort, et les inégalités vont flamber. Le Vietnam vend aujourd’hui surtout une main’ouvre pas chère.
Mais tout le monde ne rêve que de croissance, et de toujours plus. Đồng Tháp annoncait fièrement récemment un plan de croissance durable –c’est déjà n’importe quoi– à 14,5% par an –déjà du délire fiévreux– en agriculture!
Abrutis. (Mike, censure-moi, s’il te plait)Le Xème congrès a fort à faire. Je leur souhaite de tout coeur bien du courage et les idées claires. Et de ne pas renoncer aux intérêts de la population pour le mirage d’un forte croissance.
J’ai habité 5 ans dans le Nord et en bonne partie à Hà Nội, que j’adorais.
Quand j’y suis arrivé, il n’y avait que des vélos et peu de mobylettes, et puis de voitures que quelques Volga russes et des Watt, et puis ca a été un peu plus encombré, pour en arriver à aujourd’hui, qui s’arrête dans un embouteillage quasi-permanent.
J’en suis parti à l’autmone 97. Les rues étaient belles, le soleil d’Octobre et la fraicheur baignaient le petit lac, et je prenais tous mes petits déjeuners à un café sur la berge, pendant trop de temps, avant de rejoindre le boulot. Je roulais sur une Jawa 65, une belle mécanique souple que j’appelais Grand-mère. On circulait le soir au calme pour prendre un peu de frais avec le vent de la course –comme tout le monde.
J’étais trop triste de quitter Hà Nội, qui se faisait belle pour accueillir en Novembre le sommet international de la francophobnie.Mais c’était pour arriver à Cần Thơ, que j’aimais aussi beaucoup. Autant j’avais travaillé à Saigon, d’un hôtel, sans jamais m’y sentir chez moi –je rejoins Rosco: pas de haine, mais pas d’amour– autant Cần Thơ, que je connaissais d’assez longue date, me paraissait un bon point de chute. Tout de suite dans le travail, et pendant 2 ans j’ai très peu profité de la ville. Mais une fois le projet en place et sur des rails, j’ai pris plus de temps pour connaitre l’endroit. Les gens y sont accueillants, surs qu’ils sont de toujours manger demain (pas étonnant avec le delta autour), et ils négocient peu: pas ou peu d’arnaques, il y a des **** comme partout, mais auxquels on peut tourner le dos et ils ne vous rattrappent pas. Pour le reste une ville de bonne humeur.
J’y ai des amis, des vrais, et parmi toutes les tranches de la société, d’un colonel déchu de la 9ème armée à un chef d’entreprise d’état humain, à un moine franciscain de passage une fois par mois, au plus sympa des mécaniciens au monde, et j’y ai trouvé le gout à monter des équipes qui tiennent ensemble parce que leurs membres tiennent les uns aux autres. Je n’avais jamais pu trouver avant au Vietnam de vraie amitié au sens ou je la cherchais, avec connivence. Ici, ca marche.Mes villes honnies, hors Nha Trang dont le mirage a couté la vie à mon ami Nicolas, sont sans doute Vũng Tàu, monde corrompu par la manne pétrolière, foyer, brasier de drogue et de prostitution –mais ca, c’est difficile d’y échapper où que ce soit– mais aussi un pôle d’inégalités notoire; et bien sur Việt Trì, ou, pardon Anh Minh, je ne suis passé qu’une fois, mais ou l’ambiance de putréfaction sociale m’a pris à la gorge. Immenses avenues soviétiques bordées de HLM en décrépitude, des gens qui vivent évidemment mal une société sans avenir (c’était en 96)…
Un ami proche qui vient d’une de ces villes moyennes du Nord, à 30 ans, est –tenez vous bien– le seul survivant du groupe d’élèves de sa classe de 5ème: tous sont morts d’overdose, de Sida ou dans la violence. Tous. Il boit une bière avc moi l’autre soir, en regardant ailleurs, et il me dit qu’il a conscience que c’est injuste. Pourquoi lui? Il a su partir faire ses 3 ans d’armée quand ca a commencé à déraper, puis venir au Sud. C’est sur, les Tuyên Quang, les Bắc Giang, les Cẩm Phả, ce n’étaient pas des villes d’avenir.
Oui, on peut détester une ville.
19 avril 2006 à 1h40 en réponse à : Infos et préparation de la rencontre du 27 avril sur Paris #19557Le :girlbad:!
Le :girlbad:!
Le :girlbad:!
(désolé, ca console, je viens d’en prendre!)Je tends le dos, Ô sublime modérateur
À propos d’ImagShack, je comprends que Mike ne veuille pas taxer sos hébergement, mais sachez quand-même qu’Imagshack, apparemment, publie sous un codage non standard, ce qui rend les photos inaccessibles à une partie des membres.
Ca, ce n’est pas grave.Dont moi.
Ca, ca l’est! 😥 -
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