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HAN VIET

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15 sujets de 346 à 360 (sur un total de 610)
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  • en réponse à : 20 Juin 1894, Yersin découvrit la bacille de la peste. #151492

    _ YERSIN a été un grand savant . Comme R. Koch ou d’autres , il a bien mérité de l’humanité et est un monument pour l’histoire de la médecine et de la science . Mais pour les VN , il n’y a pas raison particulière de le vénérer , il n’est qu’un point de détail de l’histoire du VN ; il faut aussi le dire , il a été un supplétif de l’oppression coloniale , peut-être à l’insu de son propre gré ( comme on dit des cyclistes dopés ) .
    _ les VN ont laissé son nom sur les rues et gardé son autel ; ils n’ont pas la vengeance mesquine , ils laissent la liberté à qui le veut de rendre hommage à l’homme de science mais que les nostalgiques s’approprient subrepticement cet hommage pour attribuer des mérites à la colonisation , c’est à dénoncer .
    _ quant à A. Machin , il faut espérer que sa statue soit placée à un endroit où il y a encore des bombes B52 inexplosées .

    en réponse à : 20 Juin 1894, Yersin découvrit la bacille de la peste. #151493

    @robin des bois 150007 wrote:

    Vachemente intéressant comme chemin de réflexion …
    on dirait les « neuf dragons « entrain de se mordre la queue !!!

    Si je peux vous aider , connaissez vous SVP des noms japonais (personnages célèbres, évènements ou autres) de rues en Chine, en Mandchourie , ou dans le reste de l’Asie, y compris en Asie du Sud-Est ?

    Si je ne me trompe , vous apportez de l’eau à mon moulin ; en effet , il faut être limité pour croire qu’un peuple peut avoir de la reconnaissance envers un envahisseur . Dans le cas VN , en lisant http://www.revuemedecinetropicale.co…l_-_pirame.pdf
    ANAI – Site Officiel de l’Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine et du Souvenir Indochinois ; on voit sans ambiguité que les médecins se préoccupent surtout des troupes coloniales .Extrait Durant les premières années de la conquête coloniale du VN , les médecins vont se révéler des collaborateurs précieux pour le commandement en secondant efficacement sa politique d’expansion .
    [h=3]CITONS Saïd Boualam[/h]L’oeuvre de la France fut imposée d’abord par le soldat puis rendue possible par le colon, l’ingénieur, le MEDECIN , l’ouvrier, le prêtre , ….

    • Mon pays la France (1963), Saïd Boualam, éd. Pocket, 1973, p. 53
      A la question ,connaissez vous SVP des noms japonais (personnages célèbres, évènements ou autres) de rues en Chine, en Mandchourie , ou dans le reste de l’Asie, y compris en Asie du Sud-Est ? la réponse : je n’ai pas vu en Alsace Lorraine aucune rue portant le nom de Bismarck , malgré qu’il ait octroyé généreusement à la région la Sécurité sociale , le concordat , les chemins de fer , etc …. Je n’ai vu non plus nulle part en France le nom de R. Koch , un grand savant et bienfaiteur de l’humanité , ni Bach , Beethoven ?
      Comme l’a fait ressortir un autre forumeur , les découvertes de Yersin , les hopitaux ou autres réalisations socio médicales , les VN auraient pu les faire comme les Japonais eux mêmes . Il faudrait que les nostalgiques arrêtent leur autisme érotomaniaque , selon lequel les colonisés leur sont quand même reconnaissants sur certains apports ou réalisations . Je n’ai trouvé aucun Alsacien Lorrain reconnaissant envers Bismarck .
    en réponse à : 20 Juin 1894, Yersin découvrit la bacille de la peste. #151502

    @lirelou 149986 wrote:

    on doit ajouter le nom de la rue « Calmette » qui se trouve toujours a Saigon, pas trop loin de le marche Binh Thanh. Aussi, le nom de l’Hopital « Grall » fut restauré en 1995. Les rues Calmette, Pasteur, et Yersin ont toujours restées avec leur noms

    Matière à réflexion :_ est ce que vous vouliez sous entendre que les VN gardent de la reconnaissance envers certains aspects de la colonisation ? http://www.revuemedecinetropicale.com/278-281_-_Soll_-_pirame.pdf
    ANAI – Site Officiel de l’Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine et du Souvenir Indochinois
    _ est ce que un pays non colonisé comme le Japon a donné de lui même le nom de ces savants à des rues ?
    _ sinon , peut-on conclure que ces noms ont quand même été imposés et que les VN les ont gardé parce qu’ils n’avaient pas un esprit de vengeance mesquine ?

    en réponse à : Instruments de cette vidéo #151505

    Enigme : pourquoi đàn bầu VN n’est pas enceinte ? ( tai sao đàn bầu VN không co’ bầu ? )

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151696

    @dannyboy 149724 wrote:

    Est-on sûr que “la lutte des résistants VN” les a permis d’échapper à « la misère profonde d’une grande majorité , prostitution étendue , en particulier infantile , pornographie , tranvestisme , transexualisme , etc… » ?

    Le VN aujourd’hui espère arriver un jour à un PIB per capita égal à celui des pays comme Philippine, Thaïlande ou Brésil. Et seulement ensuite (donc probablement dans un siècle ou deux) viser un PIB d’un pays comme la France.

    _ au VN , il y a certainement de la prostitution , y compris infantile mais semble t-il , elle n’est pas organisée par les gouvernants
    _ au point de vue sanitaire et social , il parait que le VN a des indicateurs parmi les meilleurs du monde ( ainsi que Cuba )
    _ si on n’est pas satisfait de l’état socio économique actuel du VN , considérons la situation à la fin du 19è siècle , d’après Ng thê’ Anh :
    Misère et oppression coloniale
    Après l’échec des mouvements de résistance armée Cân vuong et autres , les colonialistes se sentent pousser des ailes dans l’exploitation du peuple VN
    Le régime fiscal mis en place progressivement dans la dernière décennie du XIXe siècle s’alourdit rapidement. L’Administration coloniale visant surtout le double objectif de réduire la dépendance budgétaire de l’ Indochine vis-à-vis de la métropole et de s’ assurer, en vue d’ entreprendre l’exploitation du pays, les moyens financiers nécessaires à l’ aménagement de l’ infrastructure économique ; c’est-à-dire , les VN allaient avoir le bonheur et l’honneur de payer pour entretenir leurs oppresseurs .
    De nouvelles contributions vinrent s’ ajouter aux divers impôts et redevances, déjà fort nombreux, levés précédemment par la cour de Huế, mais augmentés désormais dans des proportions considérables et mis en recouvrement systématiquement : ainsi, les taxes de marché, de bacs; le rachat obligatoire des journées de corvée, décidé en 1889 pour le Tonkin et étendu en 1897 à l’ Annam, impôt des prestations perçu comme des «centièmes additionnels» qui était en définitive une augmentation déguisée de l’impôt personnel ; les taxes frappant la consommation du sel et de l’alcool, dont la vente et la production étaient, par une série de transformations inaugurées dès 1893 puis complétées et poursuivies les années suivantes, érigées en monopole légal, soumis au contrôle étroit de l’ administration des régies. Par suite, les recettes du fisc s’ accrurent très vite : de 1897 à 1903, le rendement de l’ impôt personnel passa en Annam de 71.158 à 825.000 piastres, celui de l’impôt foncier de 584.000 à 1.355.000 piastres. L’alcool, qui fournissait 1.416.000 piastres en 1896, en donna 3.250.000 au budget général de l’Indochine en 1901. Les taxes sur le sel avaient donné 44.000 piastres en 1896 ; avec l’ établissement du monopole, cette denrée procura au Trésor 1.400.000 piastres en 1901, soit une progression de 3000% en cinq ans. Cependant, pour faire face à des besoins toujours croissants, on allait demander à la fiscalité, surtout aux régies, un rendement plus grand encore Il n’y avait aucune commune mesure entre ce prélèvement fiscal excessif, dont le poids était encore aggravé par des méthodes de perception fréquemment arbitraires, et l’ effort pécuniaire que la monarchie exigeait auparavant de ses sujets. Dès avant l’ achèvement du XIXe siècle, des administrateurs avaient déjà signalé que la population, surtout en Annam, n’était plus en état de supporter la surcharge d’ impôts ; ils n’ avaient pas manqué non plus de souligner que, étouffés par une fiscalité oppressive, certains secteurs de l’ économie traditionnelle s’ étaient irrémédiablement détériorés. Les causes de l’épuisement du cabotage maritime et fluvial, par exemple, devaient être recherchées dans les droits de navigation imposés sur les barques de mer, selon le résident supérieur en Annam, Brière, qui écrivait en 1894 : Nos droits sont hors de toute proportion avec ceux perçus par l’administration indigène : une jonque pour laquelle son propriétaire payait 30 à 40 ligatures au Trésor annamite, est taxée aujourd’hui par la Douane à plus de 40 piastres de redevance annuelle . Tout le commerce des provinces du sud se faisant avec la Cochinchine, les propriétaires de jonques doivent en outre payer à l’administra*tion de cette colonie un second droit de navigation… Les bénéfices que peuvent réaliser armateurs et patrons de jonques sont fort restreints et le plus clair en est absorbé par les taxes douanières… Si la batellerie diminue de jour en jour, ce n’est pas devant le faible mouvement de la navigation à vapeur à Tourane et à Quinhon, mais parce qu’elle succombe sous le poids des charges trop lourdes que nous lui imposons. Si l’on considère qu’en Annam toutes les transactions se font par mer, en cabotage, qu’une grande partie de la population n’a pas d’autre moyen d’existence que ce commerce et ces transports, on peut se faire une idée de la perturbation jetée dans la vie commerciale de ce peuple par les nouvelles taxes sur les barques .
    De même, les sauniers et distillateurs villageois d’ alcool périclitèrent avec l’ instauration des régies d’État. Presque tous les villages côtiers possédaient de petites salines; ils pratiquaient en même temps la pêche et tiraient un double profit de l’industrie de la saumure et du commerce du sel. Mais l’ administration des régies concentra la production en quelques salines; elle organisa d’autre part, suivant les régions, la vente directe ou la vente par intermédiaires. Ce régime provoqua la ruine non seulement de nombre de petits sauniers, mais aussi des pêcheurs qui ne pouvaient plus acheter à bas prix le sel nécessaire à la conserva*tion de leurs produits . Quant à la fabrication de l’ alcool de riz, des villages entiers vivaient de cette industrie, qui avait comme corollaire l’ élevage en grand des porcs engraissés avec les résidus de la distillerie. Or, l’ Administration concéda le monopole de la fabrication et de la vente à un petit nombre de sociétés françaises. L’ industrie indigène de la distillerie, qui faisait vivre dans chaque province plusieurs milliers de familles et qui enrichissait tant de villages, fut supprimée, alors que des mesures de répression très sévères furent prises contre la distillation clandestine. Surtout, l’ aggravation du régime fiscal déclencha un processus économique complexe qui devait amener dans les campagnes une crise d’ une ampleur et d’ une gravité exceptionnelles. Astreints désormais à s’ acquitter en espèces de toutes les taxations , les paysans, qui dans certaines régions étaient encore pour l’ essentiel au stade de l’ économie de subsistance, étaient bien malgré eux insérés dans une économie de marché dont ils allaient subir toutes les fluctuations. Ne disposant pas de réserve d’ argent, force leur était de vendre leurs récoltes dès la moisson, au moment le plus défavorable, afin de faire face aux échéances fiscales. D’ autre part, ils étaient obligés d’ acheter les piastres indochinoises destinées aux collecteurs d’ impôts avec les sapèques qu’ ils utilisaient dans les transactions quotidiennes. Or, malgré sa dévaluation sur le marché monétaire international – son taux officiel baissa de quatre francs en 1890 à deux francs en 1904 –, la piastre restait chère sur le marché intérieur, à cause de la rareté de l’ argent. Les paysans ne pouvaient donc pas échapper aux effets conjugués de la conjoncture et de la spéculation. Leur situation n’en devint que plus précaire, comme ils demeuraient exposés aux conséquences désastreuses des irrégularités clima*tiques, qui rendaient leur production extrêmement incertaine. Les mauvaises années, ils devaient recourir aux usuriers à chaque terme de perception fiscale. L’ endettement rural s’ accélérant avec le développement des rapports capitalistes, la paupérisation était la tendance générale. Elle avait pour résultat la dépossession de la petite paysannerie, la première à pâtir de l’ extension de la concentration foncière et de l’ appropriation des terres par les colons, appropriation favorisée par la législation coloniale . Le nombre de paysans sans terre ne cessa d’ augmenter ; leur misère ne faisait qu’ empirer car, en plus du poids des impôts, ils devaient encore supporter la lourdeur de la rente foncière qui, sous l’ action des besoins en numéraire, devint plus chère et fut perçue de plus en plus sous forme monétaire.
    La crise agraire se manifestait donc par une aggravation de la condition matérielle de la majorité de la paysannerie, tandis que l’ économie villageoise traditionnelle se dégradait par les effets de l’ usure, de la concentration des terres, du prélèvement fiscal, de la rupture de la complémentarité existant entre l’ agriculture et l’artisanat et de la pénétration d’ une économie capitaliste. Cette crise se traduisit en 1896 par une disette au Tonkin et plus particulièrement en 1897-1898 par une terrible famine qui éprouvait durement les provinces de l’ Annam central, le Quảng-Nam, le Thừa-Thiên et surtout le Quang-Trị et le Quảng-Bình. Rien que pour le Quảng-Bình, 11.345 personnes mortes de faim furent dénombrées entre les derniers jours de 1897 et le mois d’ avril 1898 . Les dommages causés par les mauvaises conditions climatiques des premières années du XXe siècle, avec les typhons, les inondations et les sécheresses dévastant le Tonkin et l’ Annam entre 1902 et 1906, contribuèrent aussi à l’ accélération du processus de la paupérisation de la paysannerie. Après 1900, la situation était indéniablement critique dans tout le pays et même désespérée dans certaines régions. Symptôme de la crise agraire, la consommation annuelle de riz par tête tomba de 262 kg en 1900 à 226 en 1913.
    Le 6 février 1908, sous prétexte que les travaux d’utilité publique ne devaient pas souffrir de retard, le résident de la province de Quảng-Nam décida de ne plus autoriser le rachat des journées de corvée qui leur étaient allouées. Le 11 mars 1908, la population du Quảng-Nam se réunit au chef-lieu de la province pour manifester pour la réduction des impôts. Les autres provinces de l’ Annam ne tardèrent pas à suivre l’ exemple du Quảng-Nam. L’ extension rapide et générale de démonstra*tions rassemblant partout des manifestants en grand nombre prouvait que l’ascendant moral de l’élite lettrée parmi les population était demeuré considé*rable. Dès son déclenchement, ce mouvement de protestation contre les impôts surprit autant par son intensité que par sa spontanéité. Ce fut, suivant Jean Ajalbert, «l’ émeute le plus savamment organisée — comme une répétition, une manoeuvre d’ essai où l’ Annam récapitulait ses énergies, recensait ses forces de révolte»
    Qui a encore la nostalgie des côtés positifs de la colonisation au point de vue socio économique , ainsi qu’au point de vue culturel et LINGUISTIQUE qui fait le sujet de ce post ?

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151695

    @dannyboy 149721 wrote:

    On ne sait pas si ces “perturbateurs” méritaient ces expulsions et ces massacres. On ne sait pas non plus s’ils méritent d’avoir une statue de 43 tonnes en marbre. .

    _ pourrait-on considérer ces perturbateurs comme une cinquième colonne ?
    _ et apparemment , cette colonne était active depuis 300 ans
    Voir extraits Histoire des PHILIPPINES Wikipedia
    PERIODE ESPAGNOLE
    Colonisé depuis 1565 , à défaut de disposer d’or et d’épices, le pays a été considéré comme une tête de pont pour l’évangélisation de la Chine , du Japon et du Vietnam . Si l’objectif d’expansion religieuse a échoué ( sauf au Vietnam ) suite aux réactions négatives des empires chinois et japonais envers la présence chrétienne, l’Église a été rapidement investie aux Philippines par les monarques espagnols de pouvoirs étendus ( justice, ordre public, collecte des impôts). C’est ce que les historiens philippins évoquent par le vocable de friocracy – le règne des frères (au sens des ordres religieux). En théorie , jusqu’au début du xixe siècle, l’autorité officielle dans l’archipel a été exercée depuis le lointain Mexique, où résidait le vice-roi chargé des Philippines. Éloignement de Mexico, éloignement de Madrid : l’influence de l’Église n’en a été que plus forte, avec un certain nombre de conséquences encore visibles aujourd’hui : conversions forcées , exactions de l’Inquisition ; une économie dite de plantation dominée par l’importance de la propriété immobilière : lorsque les ordres se sont séparés de leurs biens après l’indépendance de 1898, ils les ont vendus à quelques grandes familles blanches ou métisses toujours puissantes , les « compradores «( ou acheteurs «) qui n’ont aucune conscience nationale et servent de contremaitres aux puissances étrangères pour exploiter leurs soi-disant compatriotes . Le professeur Agoncillo, auteur d’une History of the Filipino people parle à ce sujet d’un phénomène d’ amalgamation of l’église et de l’état colonial . La mainmise des pouvoirs religieux est finement décrite et analysée dans les romans de José Rizal (1861–1896).
    À la fin du xixe siècle s’est développé un mouvement de libération .
    Période américaine
    Les États-Unis encouragent le mouvement indépendantiste et interviennent militairement aux Philippines et attaquent les Espagnols sous un faux prétexte , l’explosion du Maine , le false flag de l’époque comme l’incident du golfe du Tonkin. Le 10 décembre 1898, le traité de Paris met fin au conflit. L’Espagne cependant n’accorde pas l’indépendance aux Philippines mais les vend aux États-Unis pour 20 millions de dollars. La colonisation dès lors se poursuit sous le joug d’un nouveau maître. C’est pourquoi, dès le 4 février 1899, une nouvelle guerre oppose les indépendantistes philippins aux États-Unis pendant 3 ans . Plus d’un million et demi de Philippins perdent la vie dans cette guerre sans pitié, où indépendantistes , Américains et bandits commettent de nombreux massacres . Les indépendantistes sont écrasés comme à Cuba et à Haïti .
    Commence alors une période intensive de déshispanisation au profit d’une anglicisation de la culture. Les Philippins des classes dirigeantes deviennent des « bananes » hybrides , portant des noms espagnols avec parfois des prénoms anglais , coupés du peuple originel dont le quôc ngu s’appelle tagalog , et l’exploitant pour le compte des USA .
    Comme les peuple hybrides qui ont été colonisés par les Américains , les Philippins partagent avec les Thailandais et les Brésiliens des phénomènes de société communs : misère profonde d’une grande majorité , prostitution étendue , en particulier infantile , pornographie , tranvestisme , transexualisme , etc… Grâce à la lutte des résistants VN , nous avions échappé à ces marques de progrès et à ces modernisations

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151719

    @dannyboy 149681 wrote:

    L’argent vient de la poche de l’ancien Premier ministre Vo Van Kiet. Alors plusieurs questions :
    Comment Vo Van Kiet a-t-il pu payer une telle statue avec son salaire de Premier Ministre retraité ?
    VVK était probablement un des politiciens les plus cultivés au VN. Comment est-ce possible qu’il n’ait pas pris la peine de se renseigner sur AdR avant de prendre une telle décision?La pensée unique qui donne une fausse image des missionnaires a la peau très dure non seulement au VN mais aussi parmi les VietKieu.

    _Quand est ce que VVK a été 1er ministre ? est ce pendant la période 79-89 pendant laquelle les dirigeants ont mis en oeuvre une politique d’élimination des mots chinois hors du vietnamien . Cette politique a t-elle été officiellement abrogée plus tard quand on s’est rendu compte de son ridicule ou juste laissée tombée doucement dans l’oubli ?
    _ ça prouve que comme le dit le commentateur de la thèse de Cao huy Thuân  » Christianité et colonisation  » : [ l’histoire de l’évangélisation ( et de la conquête ) du VN est resté l’apanage des ecclésiastiques ]; il n’a a pas que l’histoire de l’évangélisation , il y a aussi toute l’histoire du VN qui a été appropriée et annexée par ces ecclésiastiques qui nous ont fourni ( ou gavé = gà en VN ) toutes sortes de salades : de fausses notions historiques , de faux souvenirs induits , de fausses notions culturelles ( quôc ngu magique , VN et chine différents culturellement , etc … ) ; beaucoup de monde dissertait entre soi sur ces canards , même les hauts dirigeants communistes VN . Les colonialistes ont réussi un rapt formidable , inédit ( ? ) dans l’histoire du monde ; ils nous ont greffé un autre cerveau .

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151736

    Ce n’est pas aux VN que les jésuites ont rendu service ( bien loin de là , hélas ) mais aux Français en important le système des examens impériaux . Lire « Examens impériaux Examens impériaux – Wikipédia :
    Ce système d’examens mandarinaux survit en France, où le système de recrutement par concours administratif dans la fonction publique, les grandes écoles ou à l’agrégation est inspiré des examens impériaux, ayant été ramené de Chine par les Jésuites, qui l’avaient adopté dans leurs écoles avant d’être repris et généralisé par Napoléon afin de créer une nouvelle élite destinée à remplacer celle de l’Ancien Régime.
    D’autres extraits :
    Théoriquement toute personne adulte masculine en réussissant l’examen pouvait devenir un fonctionnaire de haut rang, sans tenir compte de ses richesses ou de son statut social En réalité, à partir du moment où le processus des études destinées aux examens commença à prendre beaucoup de temps et à coûter cher ( professeurs privés ), la plupart des candidats venaient de la classe des propriétaires terriens assez riches. Mais il y a quand même beaucoup d’exemples dans l’Histoire de Chine où des individus sont passés d’un statut social modeste à la prééminence politique grâce aux examens. Les concours mandarinaux ont toujours été, depuis leur apparition le meilleur moyen d’ascension sociale pour les enfants issus de familles ordinaires qui voulaient accéder aux sphères dirigeantes (et, pour cela, ils furent vantés par bien des visiteurs européens). En étudiant les classiques confucéens et en participant aux concours successifs organisés de manière unifiée par l’administration, ceux-ci pouvaient même espérer surpasser largement les personnes héritières de hautes fonctions du simple fait de leur naissance. C’est ce qui explique la stabilité quasi immuable des examens, qui avait en effet pour fondement le principe de l’égalité des chances. Tout au long de l’histoire du concours, les différentes modifications ont toujours visé à renforcer son caractère équitable. Malgré ses défauts, il demeure pour beaucoup de Chinois un symbole d’équité.
    Le système des examens servit aussi à maintenir une unité culturelle et un consensus sur les valeurs de base. Même si seulement une petite partie (de l’ordre de 5%) de ceux qui tentaient les examens les réussissaient et recevaient des titres, l’étude, le propre endoctrinement, et l’espoir d’un éventuel succès aux prochains examens servait à maintenir l’intérêt de ceux qui les passaient. Ceux qui échouaient – la plupart des candidats – , bien que n’ayant pas l’avantage des postes d’état, servaient, en tant que fervents croyants en l’orthodoxie confucianiste, comme professeurs, protecteurs de l’art, et gérant de projets locaux comme les travaux d’irrigation, les écoles, ou les fondations caritatives.
    On peut dire que le résultat général du système des examens et de ses études associées a été une uniformisation culturelle des desseins et des valeurs nationales plus que régionales. Ce sentiment d’identité nationale est encore à la base du nationalisme qui a été si important dans la politique de la Chine aux xxe et xxie siècles.

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151807

    @Dông Phong 149574 wrote:

    Peut-être que monsieur HAN VIET n’a pas bien lu mon post précédent, alors je me permets de le remettre ci-après, en y ajoutant ensuite une référence explicative :En 1907, des nationalistes vietnamiens encore vénérés aujourd’hui, parmi lesquels Phan Bội Châu, Phan Chu Trinh, Lương Văn Can et quelques autres, créèrent l’école gratuite Đông Kinh Nghĩa Thục dont l’un des objectifs était :

    « Au niveau de la culture et de l’éducation : le programme d’action de l’école regroupe l’opposition à la pensée féodale pourrie, pour réaliser la réforme de la culture et de la société. Avant tout s’opposer à l’instruction ancienne et au confucianisme rétrograde. S’opposer à l’écriture Hán et au système des concours [mandarinaux]. Porter haut le Quốc ngữ et apprendre des nouvelles connaissances sont fortement promus. » (Về văn hoá giáo dục: chương trình hoạt động của nhà trường tập trung chống tư tưởng phong kiến thối nát, thực hiện cuộc cải cách tư tưởng văn hoá, xã hội. Trước hết là chống cựu học và hủ nho. Chống chữ Hán và khoa cử. Việc đề cao chữ Quốc ngữ và học những kiến thức mới được đẩy mạnh. ).
    Source : http://www.luongvancan.org/class/bllchs/bantin12/DKNThuc.html .Les pensées et les actions de Phan Bội Châu, Phan Chu Trinh, Lương Văn Can, des révolutionnaires anticolonialistes, resteront profondément marquées dans l’esprit des Vietnamiens (des rues de pratiquement toutes les villes du VN portent leurs noms). Mais celles de cet inénarrable monsieur HAN VIET ? Dông Phong

    _ je décèle de la colère , du dépit dans votre réponse ; je vous félicite de vous être retenu , de ne pas vous être laissé aller à des débordements . Vous avez apporté des arguments , des références ; je vais essayer d’y répondre . Vous citez la promotion du QN dans les buts de l’école Dông kinh mais dans votre défense irraisonnée de la transcription Tây la viêt , vous oubliez que leur but primordial c’est l’acquisition de l’indépendance nationale et non la promotion du QN .Peut-être , à ce moment , le QN avait été imposé au peuple VN ; refuser le QN , ce serait se couper du peuple ; les résistants se sont adapté à la situation . Mais de nos jours le but atteint quel serait l’utilité de conserver le QN ? on n’en voit aucun argument valable à part des assertions assénées ( han! han! ) avec la foi du bûcheron comme paroles d’évangile
    Je laisse maintenant la parole à Charlie Nguyễn qui a été cité au tout début de ce topic par Bao Nhân
    Trong thập niên 1930, các nhà cách mạng yêu nước Phan Chu Trinh và Phan Bội Châu đã cổ súy việc học chữ quốc ngữ để mở mang dân trí và phổ biến tư tưởng cách mạng nhằm đánh đuổi thực dân Pháp. Đòn “gây ông đập lưng ông” là một chiến thuật lâu đời trong truyền thống chiến đấu bảo vệ tổ quốc của nhân dân ta.Để cụ thể hóa thái độ của chúng ta đối với bọn giáo sĩ đã sáng tạo ra chữ quốc ngữ, chúng ta hãy hình dung một tên cướp đột nhập vào nhà chúng ta với một con dao. Khi bị cảnh sát rượt đuổi, tên cướp đã vứt bỏ lại con dao tang vật. Hành động đúng nhất là chúng ta hãy sử dụng con dao tang vật vào những việc hữu ích, như cắt rau, thái thịt, v.v… Chạy theo tên cướp để cám ơn nó đã để lại con dao rõ ràng là một hành vi ngu xuẩn. Hô hào mọi người phải cám ơn bọn giáo sĩ đã sáng tạo ra chữ quốc ngữ cũng là một hành vi ngu xuẩn tương tự.
    J’espère que la discussion si elle continue sera toujours policée et qu’on s’abstiendra de noms d’oiseaux , ou autres grossièretés , qui montrerait qu’on est à court d’arguments et qu’on montrerait sa bassesse et son niveau ABJECT .

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151783

    @Dông Phong 149545 wrote:


    Quelle que soit l’écriture, elle n’est que le véhicule « conventionnel » d’une langue qui, elle, est fondamentalement éternelle (avec cependant des évolutions et des apports nouveaux : une langue est « vivante »).

    Les Vietnamiens sont des gens pratiques : après le hán et le nôm empruntés aux Chinois, ils ont adopté le quốc ngữ plus facile à apprendre. Bien que cette dernière transcription (imparfaite, il est vrai, concernant les homophones) fût imposée par l’administration coloniale française, sa diffusion au début du XXè siècle était aussi promue par des nationalistes et des intellectuels vietnamiens (cf. ceux de la Đông Kinh nghĩa thục et du Tự lực văn đoàn) pour que le peuple puisse s’ouvrir au monde moderne.

    Les espoirs de ces derniers ont été amplement réalisés : 90% des Vietnamiens sont maintenant alphabétisés, alors que, autrefois, seule une poignée de « lettrés » maîtrisait le hán et le nôm pour dominer la masse illettrée.

    _ Une langue parlée est peut-être vivante ; la langue parlée fait aussi partie de la culture . Mais l’écriture Han fait partie des fondements de la culture et de l’identité VN , ça s’appelle culture formelle ou văn hiến 文獻 =sách vở văn chương của một đời nào hay của một người hiền nào còn lại để cho người xem mà biết được chuyện cũ.= oeuvres de littérature et / ou d’histoire permettant de connaitre le passé
    _ le Latno viêt serait facile à apprendre , ça fait partie de l’argumentaire fallacieux ( ou salade ) , imposé sans preuve comme argument massue par les thuriféraires du quôc ngu
    _ l’argument que le QN est un instrument de modernisation est de la même veine ; on en a déjà fait justice sur FV ,en citant l’exemple du Japon
    _ 90% aussi des Japonais sont alphabétisés , est ce du au quôc ngu ? l’alphabétisation dépend de la volonté politique des gouvernements plus que d’un outil ou d’un autre .
    _ les lettrés VN dominaient peut-être le peuple mais ils n’ont pas de leçon à recevoir des membres d’une secte dont l’élite utilisait le latin entre eux , qui persécutaient Galilée et Copernic , qui refusent la théorie de la sélection naturelle , qui interdisent l’avortement et qui disaient : les nobles font la guerre , les prêtres prient et étudient la parole de Dieu , les paysans cultivent la terre ; chacun son rôle
    et les vaches …
    _ pour ceux qui ne connaissent pas l’histoire et la culture Han , les lettrés Han ont inventé un système qui n’avait pas encore existé nulle part , la sélection par le mérite qui permettait à un paysan de devenir premier ministre . Ce système a suscité l’admiration et le respect de grands intellectuels européens dont Voltaire et Montesquieu et a été imité par Napoléon qui a créé Polytechnique .
    [PS :au moment où Gia Long a unifié le VN et adopté le système politique chinois manchu , la Chine était le pays le plus puissant de l’ Asie;les Européens dont Napoléon étaient dans l’admiration et l’imitation des Chinois ]

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151667

    Comme disait un commentateur politique américain, Willam Lind , une fois qu’on a déraciné culturellement un peuple , on peut lui faire avaler toutes les salades qu’on veut :
    _le quốc ngữ serait un progrès par rapport aux caractères Han , il est facile à apprendre , la phonétique serait évidente . Alors que dans la réalité , les sons prononcés font l’objet de conventions comme pour d’autres langues : à un néophyte VN ou étranger , comment lui expliquer que tr et se prononcent identiquement , que d = z ,etc.. : sinon que c’est comme cela , c’est convenu comme cela ; en chinois ,哥 se prononce par convention ka ou 工ou 公 se prononcent « ông » ; le quốc ngữ latino viêt n’a rien de magique
    _ les VN ont une culture différente des chinois , ce qui fait qu’on a même essayé de supprimer les mots chinois du Vietnamien , au moment de la guerre VN Chine 79-89 , alors que 60% des mots VN dérivent du Han .
    _ le quốc ngữ veut dire « écriture nationale « avec sous – entendu une connotation antichinoise , patriotique VN . Le chinois a eu diverses transcriptions latines du mandarin : Hanyu pinyin (汉语拼音) ,Tongyong pinyin (通用拼音) , Gwoyeu Romatzyh (国语罗马字) , Latinxua Sinwenz ,Lessing-Othmer ,Mandarin Phonetic Symbols II, Pinyin postal , Romanisation de l’EFEO, Romanisation Yale , Romanisation Wade-Giles dont l’un s’appelle Gwoyeu Romatzyh ou Quốc ngữ la mã tự , le quốc ngữ chinois a-t-il une connotation anti chinoise ? ( avant le pin yin [bính âm 拼音 đánh vần ], le plus usité était le Wade Giles ; il y a aussi la version EFEO , pour ceux que certains intéressent ).
    Il semble que ces bobards restent assez répandus dans la société VN quand on veut rendre hommage au croisé religieux et culturel AdR comme bienfaiteur de la culture VN .

    en réponse à : Alexandre de Rhôdes và Chữ Quốc Ngữ #151177

    @dannyboy 149288 wrote:

    Ces critiques sont à la fois insultants et absolument pas nécessaires pour convertir les Annamites. C’était une grosse erreur stratégique due, je pense, à l’esprit des croisades.
    On dirait qu’il n’a pas besoin d’amis notre copain AdR.

    Ce livre est intitulé « Catéchisme divisé en huit jours », on pourrait l’appeler aussi « Comment former un extrémiste religieux en 8 jours ». Tellement c’est violent envers les autres religions. Les viets de l’époque n’ont probablement jamais vu de textes aussi insultants, ce qui explique les massacres des missionnaires. Et les viets d’aujourd’hui veulent porter l’auteur de ces textes sur un piédestal. On voit que la société a bien évolué.

    _ ces remarques sur le  » cathéchisme en huit jours  » et les croisades sont absolument pertinentes et percutantes . Il faut se rappeler que les
    croisades ont duré plus de cent ans et qu’elles ont été aussi cruelles et meurtrières que les invasions mongoles en Asie
    _ que des VN adressent hommage au VN à AdR en le considérant comme bienfaiteur de la culture VN et que les autorités VN laissent faire est renversant et montre que la décolonisation des esprits reste à faire , au point de vue historique et culturel . Alors qu’AdR fut un combattant culturel zélé mettant en oeuvre toutes ses connaissances pour éradiquer notre culture et écriture . Il a été le membre le plus connu d’une Légion Etrangère , d’un Corps expéditionnaire appelé les Missions Etrangères de Paris , précurseur du Komintern ou de la CIA , voué à la subversion et à la domination mondiale . Le chef de ces croisés est moins connu , Mgr Puginier ; il est plus mentionné dans la thèse célèbre de Cao Huy Thuân : Christianisme et colonialisme au Vietnam (1857-1914) L’auteur condamne les missionnaires européens pour avoir entre autres crimes introduit le fanatisme religieux au VN , terre de tolérance religieuse et avoir fait des catholiques VN des étrangers dans leur pays , des traitres à leur patrie , des ennemis de leur compatriotes ; des complices actifs et des fourriers du colonialisme
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    en réponse à : L’école chinoise des futurs champions olympiques ! #151142

    @DédéHeo 149213 wrote:

    En Chine, « salon de l’auto » se dit « nichons show »
    Beijing SHOTS » Chen Zihan: Sexy Chinese Princess

    Vos contributions déjantées sont agréables à voir , ça nous change de nos commentaires trop sérieux , pompeux .
    Même si certains VN sont embarassés , le VN est fier de vous .Hi hi !!!

    en réponse à : Littérature vietnamienne dans toutes ses diversités #151028

    @dannyboy 149045 wrote:

    En effet, je sentais que la traduction de « công lục » en « ouvrage vert » n’est pas juste (en chinois littéraire, l’adjectif ne peut se trouver après le nom, quelqu’un peut il confirmer?) mais je n’arrive pas à trouver ce que ce groupe de mot pourrait signifier.

    Serait il possible que le dernier mot du premier vers soit 祿 = lộc (dans le sens de « lộc vua ») c’est-à-dire « récompense ». Alors dans ce cas, on voit mieux le sens de la phrase, non ?

    _ je crois qu’en chinois littéraire , la frontière entre substantif et verbe et/ou entre substantif et adjectif n’est pas toujours nette
    _ thiên công lục est peut-être lié à une référence historique , littéraire ou géographique
    _ ou plus simplement en consultant le dictionnaire , công = khéo, làm việc khéo = adroitement faite ici ; luc = pur ; công lục ensemble = belles choses ; thiên công lục = mille belles choses
    _ je ne crois pas que ce soit祿 = lộc au lieu de
    lục , à moins d’une erreur de transcription
    _ le 2è vers est plutôt bien fait ; thăng = monter ou éclore ( nở ); autre sens plus élaboré =làm quan được hơn lên một bực ( recevoir une promotion ) , approprié à la situation .Les éléments sont cohérents entre eux Il se récite en plus mieux .
    _ le premier vers est moyen à tout point de vue . Il est un peu  » forcé  » pour apporter une symétrie par rapport au deuxième , pour avoir des sentences parallèles

    en réponse à : Littérature vietnamienne dans toutes ses diversités #151025

    @Dông Phong 149040 wrote:


    Bien vu Dannyboy !
    Pour répondre à vos deux questions : (lục) a plusieurs sens, dont « eau claire, pure ».
    Ce caractère est en effet l’équivalent de (lộc).La traduction en français n’est pas du mot à mot de Google ! Nous sommes en poésie (qui permet des fantaisies syntaxiques), et la traduction poétique (du sens de deux vers) m’a été suggérée par une dame lettrée chinoise très cultivée maitrisant parfaitement le chinois et le français, qui m’avait offert ce « rouleau de jade ». Elle voulait échapper à la redite « eau » et « eau claire, pure » dans le premier vers, si l’on faisait du mot à mot. Entre poètes, je me suis incliné.Traduttore, tradittore

    _ lục = nước trong , cùng nghĩa với chữ lộc 漉(lọc = filtrer ) ; ici , la clé , est thủy (eau )
    _ vert = aussi lục mais avec la clé mịch
    _ nhất phẩm hồng est un mot composé symétrique avec thiên công lục ; que veut dire thiên công lục ? en tout cas , ça ne devrait pas signifier qq chose de vert
    _ le Han littéraire est très obscur parfois ; il faudrait un vrai érudit pour nous dire ce que veut dire vraiment thiên công luc ou công luc ?

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