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11 novembre 2012 à 11h33 en réponse à : [ 14-18 ] Tirailleur tonkinois, peint par Eugène BURNAND, peintre Suisse #152842
Je trouve absolument incongru , pour ne pas dire plus , d’associer le 11 novembre 1918 au souvenir des tirailleurs indochinois . Ils n’étaient pas du tout volontaires pour aller se sacrifier pour la France qui n’était pas leur mère-patrie . Pour analogie , voir le drame des « Malgré nous » alsaciens -lorrains ,au nombre de 130000 : enrôlés de force par les Nazis , s’ils désertaient , leurs familles subissaient des représailles ; ils ont été cruellement maltraités par tous les autres belligérants : allemands , russes , anglais , américains et même français .
[L’incorporation de force des jeunes d’Alsace et Moselle]
Malgré-nous – Wikipédia9 novembre 2012 à 20h28 en réponse à : Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine #152818@abgech 151614 wrote:
La Chine en ce moment vit une histoire interne assez mouvementée, le choix de nouveaux dirigeants implique des luttes internes assez féroces au sein du PCC. Au surplus, pour autant que l’on sache, il y a passablement d’émeutes populaires, à la suite d’exactions, on en entend peu parler parce que ces faits sont soigneusement cachés, mais ils existent néanmoins.
Alors, face à des problèmes internes, la Chine recourt à la vieille technique de créer des ennemis extérieurs, c’est un classique du genre.
À propos de la Chine, il y a, sur FV, des voix qui, à juste titre, s’élèvent et condamnent le colonialisme. Mais ces mêmes voix ne parlent jamais du pays qui a le plus colonisé le Vietnam : la Chine.
Em effet, la colonisation française a duré un peu moins d’une centaine d’années, la colonisation US, un peu moins d’une cinquantaine d’années. En revanche, la colonisation chinoise a duré pratiquement mille ans.La Chine a imposé au Vietnam sa culture et son organisation sociale en détruisant culture et organisation sociale vietnamiennes originales. C’est au prix d’une lutte incessante que les Vietnamiens ont réussi à préserver tant soit peu leur culture de base et ont, pour finir, bouté les Chinois hors du Vietnam.
Pour paraphraser un président mexicain qui s’exprimait à propos de son pays et des USA, on pourrait dire : pauvre Vietnam, si loin de Dieu et si près de la Chine._ à propos de l’agressivité chinoise au large de l’Asie , Vo Trung Dung | Histoires d’Asie
Extraits : Sur la question de droit, il ne suffit pas qu’un pays fournit une carte pour affirmer sa souveraineté et encore moins qu’une dénomination procure au pays la propriété d’un territoire ! Je résume : une carte ne peut en aucun cas constituer une preuve légale et juridique d’une souveraineté. » explique le Pr. Erik Franckx du département de Droit international et européen de l’université Vrije de Bruxelles. Le Pr. Erik Franckx fait référence à la carte de la « Mer de Chine » fournie à l’ONU en 2009 par la Chine. « De plus, l’autorité de référence de l’ONU, l’Organisation Hydrographique Internationale (IHO) ne trouve aucun symbole hydrographique et scientifique sur la carte « U » fournie par la Chine, dit-il. Pour l’IHO et aussi pour moi, la carte « U » chinoise est ambiguë, elle manque de précision technique et donc manque totalement d’évidence juridique. Je souligne qu’en droit, la position d’un Etat ou un gouvernement et l’aspect légal sont deux choses complètement différentes. »
les experts de droit de cette conférence soulignent l’attitude incohérente de la Chine sur le plan international et sur le plan légal. « En envoyant sa carte « U » à l’ONU, la Chine veut officialiser et légitimer ses territoires maritimes. Mais en même temps, elle refuse de fournir des preuves techniques à ce qu’elle avance, elle refuse l’application de la convention de Montago Bay et elle refuse que les différends avec ses voisins soient examinés par une instance internationale ! » relève David Scott, professeur de droit à l’université de Brunel au Royaume-Uni.L’observation de David Scott se trouve en écho avec l’analyse du Pr. Monique Chemillier-Gendreau, une spécialiste de Droit public et de Sciences politique de l’université Paris-Diderot. Elle se souvient d’une rencontre à Pékin avec les hauts responsables politiques chinois il y a trois ans. Les derniers lui ont dit ceci : « Nous ne fournirons jamais de preuve matérielle (à propos de la ligne « U », ndla) et nous n’irons jamais devant un tribunal ! Cette mer est à nous, pourquoi il faut le démontrer La Pr. Monique Chemillier-Gendreau poursuit : « La Chine ne peut pas fournir de preuve scientifique de ce qu’elle avance, parce qu’elle n’en a pas ! Dans le cas de revendication de souveraineté territoriale, jusqu’à notre époque moderne, le droit est établi selon ce qu’on appelle le droit coutumier. La Chine ne parle que de ces îles, îlots à partir de 1930 dans ses documents. Or l’empereur d’Annam a déjà fait établir des cadastres sur les Paracels et Spratleys depuis le 17è siècle ! » Ce qui veut dire : sur le plan juridique et la chose vérifiable, les documents fournis par le Vietnam sont beaucoup plus anciens… » Principalement, pour ces raisons que la Chine ne souhaite pas qu’un tribunal d’arbitrage international invalide ses prétentions territoriales.
La stratégie chinoise du « fait établi »:
La Pr. Monique Chemillier-Gendreau et M. Cyrille P. Coutansais de l’Etat-Major de la Marine française, ont la certitude que la Chine pratique la stratégie dite de « J’y suis, j’y reste » ou plus exactement la stratégie du « fait établi par petits pas ». Elle table sur une usure avec le temps des autres pays qui se fatiguent de lutter et seront prêts à signer (avec la Chine) des accords bilatéraux forcément très avantageux pour la Chine. « La Chine pense que les autres pays concernés vont s’épuiser économiquement et financièrement à force de moderniser leur armée et qu’ils lâcheront quoiqu’il arrive ! » remarque David Scott de l’université britannique de Brunel. Le règlement bilatéral est l’arme « secrète » de la Chine. « Si les pays comme Philippines, le Vietnam et autres veulent conserver les territoires, il n’existe qu’une seule possibilité : qu’ils amènent ensemble la Chine devant les instances internationales et traitent ces différends en multilatéral ! conseille le Pr. Erik Franckx du département de Droit international et européen de l’université Vrije de Bruxelles. Une négociation bilatérale conduira tout droit à la perte…
_ à propos des 1000 ans de colonisation :
* comme le dit Wikipedia , l’histoire d’un pays est la récitation de l’histoire et de la culture des peuples qui se sont succédé sur cette terre . Êtes vous sûr que les VN d’hier sont les mêmes que ceux d’aujourd’hui , qu’il y a continuité entre eux ? de même pour les peuples du nord , la « Chine » ? ou pour les Gaulois / Français ? vis à vis des Romains /Italiens
_ les Mexicains n’ont pas reçu l’aide immense des Etatsuniens pour se libérer 2 fois d’envahisseurs
Autres suggestions :
_ en français , esprit d’aventure , d’errance
_ en VN , máu ( sang ) giang ( rivière ) hồ ( lac ) ou thú ( plaisir ) lang thang ( errance )@gogui289 151617 wrote:
Salut! Je voudrais savoir si il y a une bonne manière d’écrire « wanderlust » en vitnamien.
_ en français on dirait avoir la bougeotte
_ en VN , ce qui se rapprocherait ce serait » động lòng bốn phương « , extrait de « Kiêù » : [ Nửa năm hương lửa đương nồng ,Trượng phu thoắt đã động lòng bốn phương ]6 novembre 2012 à 19h51 en réponse à : [TV/FR5] La grande famine de MAO , dimanche 28 octobre à 22h00 #152772Mort de Han Suyin, écrivain et avocate fidèle du régime maoïste
Han Suyin, crivain et avocate fidle du rgime maoste
L’écrivain sino-belge Han Suyin ( Hàn韩 tố 素 Âm 音) , décédée vendredi 2 novembre à Lausanne, à l’âge de 95 ans, aura vécu toutes les métamorphoses de la Chine, le pays de son père , de la guerre civile à la renaissance glorieuse, tout en défendant le régime communiste.
Han Suyin – Wikipédia ( sa mère était belge )
Elle a eu une certaine célébrité mondiale ; en particulier au Sud VN dans les années 70 , elle était connue grâce aux traductions de ses romans par l’écrivain Ng hiến Lê
: Nguy:
Les romans « Destination Tchoung king «( Ðường về Trùng khánh ) et « Un été sans oiseaux « (Muà hè không bóng chim ) furent censurés par le régime sudVN qui était embarrassé par les similarités qu’il avait avec le régime de Tchang kai Chek .
Eurasienne, rejetée par les 2 côtés , elle choisira passionnément la partie chinoise , indignée par les effroyables exactions impérialistes et japonaises qui durèrent des dizaines d’années , ce qui explique son parti pris favorable envers la Chine de Mao . Ses livres donnent une idée des vicissitudes de la Chine et des souffrances effroyables du peuple chinois . Le premier, Destination Tchoung king, publié en 1942, se base sur ce qu’elle a vécu à Tchoung King, alors capitale des nationalistes, bombardée massivement par les avions japonais en pleine guerre sino-nippone . Elle était mariée à un général nationaliste du KuominTang , ainsi elle a observé de près le fonctionnement du régime nationaliste de Tchang kai Chek ; elle a été effarée par les exactions et la corruption effroyable de ce régime , soutenu par les impérialistes anglosaxons , émanation de la classe compradore chinoise ( la femme de Tchang ,Song mei Ling , Tống Mỹ Linh était la fille d’un banquier chinois ,de religion protestante et très lié aux missionnaires américains )
Elle ne cessera de défendre sa Chine, quitte à beaucoup se tromper, stigmatisant les sinologues, défendant la gestion chinoise du Tibet, écrivant des hagiographies de Mao (Le déluge du matin, publié en 1972) et devenant une « ambassadrice » officieuse de Pékin . Critiquée pour ne pas avoir vu à temps les erreurs du maoïsme, en particulier par le lucide Simon Leys – « Jamais autorité plus durable n’a été fondée sur un propos plus changeant; la seule constante de cette oeuvre tient dans la constance avec laquelle les événements ont à chaque tournant démenti ses analyses et pronostics », écrivait-il sur Han Suyin dans L’Express en 1980 . Elle appartient à une époque que les moins de 30 ans auront du mal à imaginer : une Chine pauvre , refermée sur elle, en révolution permanente sous la férule du Grand Timonier et en proie à la violence ; et à l’extérieur, une forte influence du maoïsme sur la jeunesse occidentale et certains intellectuels, malgré les millions de morts du Grand bond avant et la Révolution culturelle.
Autres œuvres :…Et la pluie pour ma soif
De son séjour de 10 ans en Malaisie est issu en 1956 » Et la pluie pour ma soif » une condamnation de l’état d’urgence instauré dans le pays par les Britanniques durant les dernières années de leur colonisation, marquée par la lutte de la minorité chinoise pour l’indépendance . Han Suyin rapporte comment les services spéciaux britanniques emprisonnaient, torturaient et tuaient les coolies chinois ( importés de Chine , surexploités et miséreux ) qu’ils considéraient comme étant des sympathisants communistes , dans les plantations d’arbres à caoutchouc ( comme au VN ).
L’arbre blessé : Parue en 1965 dans sa version anglaise (The Crippled Tree), cette autobiographie couvre les années 1885 à 1928. Han Suyin y raconte les amours et le mariage de ses parents, ses premières années, l’histoire de la Chine impériale, la destruction de la Chine par les impérialistes occidentaux, l’arrivée au pouvoir du Kuomintang . Dans la première partie du livre, elle décrit la façon atroce dont les armées japonaises et occidentales réprimèrent la révolte des Boxers en 1900, épisode qui fit naître chez les Chinois un profond ressentiment contre l’influence étrangère .@dannyboy 151466 wrote:
Concernant l’apparition de la race des « sous hommes » dans les colonies, ce n’est pas la France ni les Français qui sont en cause, certes. La faute est à l’administration coloniale. D’accord aussi.
Mais j’ai l’impression que les colons français eux même dans leur totalité approuvent ce racisme. Pour eux, c’est l’évidence même qu’un Cochinchinois est né « sujet français » et non pas « citoyen français ». Au même moment, ils protestent contre les nazis qui considèrent que « la race française » est inférieure.
On n’a jamais vu aucune manifestation de colons remettant en cause cette discrimination en Cochinchine basée sur la race. Et quand l’administration coloniale voulait supprimer ce racisme (voir gouverneur Varenne), ces mêmes colons faisaient tout pour entraver ce processus. Je n’ai trouvé aucune pétition initiée par ces colons demandant la suppression de cette fameuse distinction « sujet français » vs « citoyen français ».
Sujets français , c’est trop bon , c’est plutôt indigènes , une sous catégorie dans leur propre pays
Après leur défaite , les colonisés passent de citoyens de leur pays au noble statut d’INDIGENES
_ la main-d’œuvre indigène est forcée de travailler pour des salaires de misère. Il s’ensuit naturellement que les colonisés perdent leur identité nationale, leur culture, leurs coutumes, et parfois même leur langue ou leur écriture, et vivent dans la misère comme des ombres constamment confrontés à leur statut de sous-humanité et de déchéance .
_ on vient les exploiter dans le moindre recoin de leur pays , leur retirer leur pain de leur bouche : on leur interdit de recueillir le sel au bord de la mer qui leur sert à se nourrir , on taxe chaque grain de riz , on oblige les villages à acheter un quota d’opium
Extraits de Elite intellectuelle vietnamienne et le fait colonial
« Les sauniers et distillateurs villageois d’ alcool périclitèrent avec l’ instauration des régies d’État. Presque tous les villages côtiers possédaient de petites salines; ils pratiquaient en même temps la pêche et tiraient un double profit de l’industrie de la saumure et du commerce du sel. Mais l’administration des régies concentra la production en quelques salines; elle organisa d’autre part, suivant les régions, la vente directe ou la vente par intermédiaires. Ce régime provoqua la ruine non seulement de nombre de petits sauniers, mais aussi des pêcheurs qui ne pouvaient plus acheter à bas prix le sel nécessaire à la conservation de leurs produits . Quant à la fabrication de l’alcool de riz, des villages entiers vivaient de cette industrie, qui avait comme corollaire l’élevage en grand des porcs engraissés avec les résidus de la distillerie. Or, l’Administration concéda le monopole de la fabrication et de la vente à un petit nombre de sociétés françaises. L’industrie indigène de la distillerie, qui faisait vivre dans chaque province plusieurs milliers de familles et qui enrichissait tant de villages, fut supprimée, alors que des mesures de répression très sévères furent prises contre la distillation clandestine. »
_ on leur retire leur moyen de subsistance en interdisant le cabotage local « Les causes de l’épuisement du cabotage maritime et fluvial, par exemple, devaient être recherchées dans les droits de navigation imposés sur les barques de mer », selon le résident supérieur en Annam, Brière .
Extraits de http://belleindochine.free.fr/Viollis-Indo%20SOS%20Indochine%20(TEXTE).pdf ( ne pas lire , c’est l’horreur à chaque ligne )
_ Le procès d’Hanoï (juin 1933) se termina par l’acquittement de cinq légionnaires, dont deux sergents, convaincus d’avoir torturé puis assassiné onze Annamites, innocents et reconnus comme tels. Acquittement justifié par le fait que les accusés prétendirent n’avoir fait qu’exécuter les ordres des autorités civiles.
_ autre histoire : ce garçon était boy chez un fonctionnaire de la Sûreté du district. On ne lui donnait que 12 piastres par mois, sans être logé ni nourri. Il demande le prix ordinaire: 16 piastres On le lui refuse, il part alors et rentre dans son village. Deux jours plus tard, il est arrêté par un policier, remis entre les mains du tri-phu de Do luong, condamné à neuf mois de prison pour «avoir refusé de servir un Français»_ crime pendable—et placé parmi les prisonniers politiques.
Et il y a des embellisseurs de colonisation qui veulent faire pleurer les chaumières sur les minuscules bienfaits administrés par A. Yersin et exigent qu’on se prosterne devant lui .@DédéHeo 151441 wrote:
Mais combien sont-ils, les rejetons du père Kha ?
Ngô Đình Khả (chữ Hán: 吳廷可; 1850 – 1925), ministre des Rites et grand chambellan de l’empereur Thanh Thai (1889-1907). Kha refuse de cautionner la destitution de l’empereur et démissionne.Vì vậy dân gian có câu truyền, alors le peuple dit :
« Đày vua không Khả
« Đào mả không Bài » (à traduire, SVP)
Gia đình ; famille
Ngô Đình Khả et sa femme, madame Phạm Thị Thân (bonne machine à pondre !) ont engendré :
L’ainé, Ngô Đình Khôi (chữ Hán: 吳廷魁; 1885 – 1945), le Préfet de Quảng Nam.
Thứ nhì là Ngô Đình Thị Giao (?-1944), dite madame Thừa Tùng.
Thứ 3 là Pierre Martin Ngô Đình Thục (1897-1984) dit l’Archeveque.
Thứ 4 là Ngô Đình Diệm (1901-63), dit le Président.
Thứ 5 là Ngô Đình Thị Hiệp, c’est à dire madame Cả Ấm. Mère du Cardinal ( Hồng y ) Nguyễn Văn Thuận.
Thứ 6 là Ngô Đình Thị Hoàng, dite madame Cả Lễ.
Thứ 7 là Ngô Đình Nhu (1910-63) dit le Conseiller, plus connu pour sa très jolie femme.
Thứ 8 là Ngô Đình Cẩn – excellent english Wikipedia Ngô Đình Cẩn (1912-64) dit le Dictateur.
Thứ 9 là con út Ngô Đình Luyện (1914-90)échappa au massacre car il était en poste à Londres._ không khả= on dirait de nos jours en langage populo » không kha’ = ça ne se fait pas ,ce n’est pas bien , pas possible _ bài : ici , ce n’est pas du nôm qui veut dire rédaction ou leçon mais du Han qui veut dire tablette funéraire ( bài vị 牌位 viết tên hiệu vào gỗ hay giấy để thờ gọi là bài vị )
_ Ngô dinh Kha était contre la destitution de Thành Thai pas par patriotisme mais parce que cet empereur était son pantin à lui .
_ le régime des Ngô ressemble fort à celui des Kim en Nord-Corée . Est ce vrai que les membres de la famille se parlaient entre eux de préférence en français ? Ils s’étaient partagé entre eux diverses féodalités et encaissaient les profits y afférents
_ les catholiques ont une psychologie particulière
Les catholiques de base sont très doux , très dociles . J’en ai fréquenté , ils sont conditionnés par leurs prêtres et vivent dans la peur du péché , ils en ont peur comme de leur ombre ; Ils sont vraiment comme les membres de sectes comme on voit dans les téléfilms , vivant dans une bulle autistique . Ils m’ont dit : les VN devraient être reconnaissants à A. de Rhodes de leur avoir apporté l’écriture latine . Leurs prêtres sont pour l’obscurantisme et les maintiennent volontairement dans l’ignorance . Ils attendent toujours la défaite des communistes et la restauration du VN catholique .
En vérité , l’Eglise catholique n’a pas vraiment changé et la plupart des petits prêtres VN sont encore à l’âge de pierre : ils n’adhèrent toujours pas à la conception copernicienne de l’Univers , ils croient que le soleil tourne autour de la Terre ; ils se mettent en rage contre la théorie de l’évolution de Darwin, l’écrivain Ng Hiên Lê a raconté qu’ il a été violemment critiqué pour avoir mentionné Darwin . Ils supportent l’évolution des pensées et des mœurs de nos jours avec tristesse et colère .@Bao Nhân 151423 wrote:
Indochine Destins Français 5/5[video=dailymotion;xa5e67]http://www.dailymotion.com/video/xa5e67_indochine-destins-franc-ais-5-5_news[/video]
Extraits de L’Indochine Coloniale – Le coup de force des Japonais en 1945 Saigon
SAIGON , année 1945
Les bombardements se succèdent, le 6 janvier, le 12 janvier (10 bateaux coulés dans le port de Saigon), le 27 janvier, à Cholon ; le 7 février, en pleine ville, l’hôpital Grall est gravement atteint. Plus de 200 cratères de bombes.
Vendredi 9 mars 1945, il est 21h30: véritable feu d’artifice. Des fusées rouges éclatent de toutes parts, dans la nuit. Les sirènes sonnent. Des gens courent, s’enfuient. « Les Japonais viennent d’attaquer les casernes françaises ».
(…) Depuis le coup de force japonais, les manifestations organisées en faveur de l’indépendance se succèdent. Chaque fois, même scénario avec pour seule différence le nombre de manifestants qui s’accroît de plus en plus. Au 1er rang, aux calots blancs, les Jeunesses d’avant-garde ( Thanh niên tiên phong ) en chapeau de paille .
Les rassemblements ont lieu derrière la cathédrale, boulevard Norodom.
(… ) 15 août 1945 A la fin de la matinée, tous les Japonais présents à Saigon convergent vers le jardin botanique. A midi, genou à terre, ils écoutent le mikado annoncer par radio la fin des hostilités. Quelques jours avant, la bombe atomique a détruit Hiroshima et Nagasaki.
A l’Hôtel de Ville, siège un Comité Viet Minh. Les Japonais gardent toujours prisonniers les soldats et les cadres français arrêtés le 9 mars; ils bloquent les issues du « périmètre » et patrouillent dans les rues. Rien de changé de ce côté là. Les manifestations prennent un nouvel essor. Avec les Caodaistes et les Jeunesses d’avant- garde, défilent désormais les milices du Viet-Minh; tous sont armés de revolvers et de mitraillettes. La foule les suit.
Une affichette est placardée sur la cathédrale: « Pigneau de Behaine, Alexandre de Rhodes sont des imposteurs. 20.000 piastres à qui arrêtera Mgr Cassaigne. »
Quelques jours plus tard, dans les rues de Saigon, on fait le « ménage ». On renverse les statues des Français: Francis Garnier, Rigaud de Genouilly, Pigneau de Behaine… Le monument aux morts de 14-18 est souillé. Le boulevard Norodom est rebaptisé « Commune de Paris ». Sur les bâtiments officiels, les drapeaux rouges à l’étoile jaune, remplacent les drapeaux jaunes, à l’étoile rouge. Le Viet Minh prend le pouvoir.
(… )Le 25 août, la manifestation rassemble beaucoup de monde. Parmi eux, des catholiques. Cependant, les prêtres vietnamiens de Saigon, dans leur très grande majorité, se montrent réservés vis à vis d’un mouvement qui, au nom de l’indépendance, persécute les chrétiens et favorise la violence et les exactions. Ils n’ont pas répondu à la circulaire que leur a adressé l’un des leurs, le Père Ba-Luat, curé de Cho Dui, les incitant à envoyer les jeunes de leurs paroisses, bannières en tête, aux défilés révolutionnaires. Son argumentaire se retrouve dans la presse locale. Son raisonnement est clair ; les Français adorent le bon dieu, mais ils ne pratiquent ni la charité ni la justice car ils oppriment et exploitent le Vietnam.
La journée du 2 Septembre 1945, fête de l’indépendance, se termine à Saigon dans le sang et la confusion. L’église, en ce dimanche, commémore les Saints Martyrs du Viet-Nam. A 6000 kilomètres de l’Indochine, dans la baie de Tokyo, Mac Arthur reçoit la reddition du Japon. A Hanoi, Ho Chi Minh proclame l’indépendance du Vietnam . Une grande fête populaire a lieu à Saigon avec des milliers de personnes sur la place de la cathédrale où l’on a dressé un arc de triomphe. Après les discours, défilé monstre des groupes, milices, partis, avec leurs banderoles, leurs drapeaux, leurs insignes, leurs armes. Au moment de la dispersion, vers 16 heures, c’est le désordre et, en quelques minutes, un climat insurrectionnel. On entend le crépitement des mitraillettes. Les gens massés sur les trottoirs courent se réfugier dans les maisons avoisinantes. Le Père Tricoire, vicaire de la cathédrale de Saigon, est tué en voulant prendre la défense de deux frères des écoles chrétiennes. Après avoir reçu une décharge dans la poitrine, un autre milicien lui tranche la gorge d’un coup de poignard. Son corps est traîné par les pieds, sur la place. Les assaillants envahissent la cure, le presbytère est mis à sac. De l’autre côté de la place, la procure est mitraillée (130 impacts de balle). Une cinquantaine de personnes sont blessés et conduites à la prison centrale. A la même heure, des bandes se livrent au pillage dans toute la ville. Des centaines de Français se retrouvent en prison. Dans la nuit, les troupes japonaises, jusque là demeurées passives, rétablissement l’ordre et font relâcher la plupart des prisonniers.
Dès le soir du 2 Septembre, après l’enthousiasme de l’indépendance, les organisations rivalisent pour le pouvoir, règlent leurs querelles de façon brutale et liquident des Français ainsi que des patriotes qualifiés de traitres. La confusion est extrême. Cédile s’est installé au Palais du Gouverneur mais il est sans pouvoirs. A la mi septembre, le général britannique Gracey, chef de la Commission d’Armistice, somme le commandant japonais de rétablir l’ordre et de reprendre au Viet -Minh les armes qui lui ont été distribuées… une vraie gageure! Devant le désordre persistant, Cédile obtient du général Gracey que les 1400 militaires français, retenus prisonniers depuis le 9 mars, soient libérés et réarmés. Dans la nuit du 22 Septembre, ces derniers reprennent l’Hôtel de Ville et l’ensemble des bâtiments administratifs. Par représailles, le Viet Minh décrète la grève générale. La ville n’est plus ravitaillée, subit des coupures d’eau et d’électricité, les transports sont paralysés. Pendant plusieurs jours, une véritable chasse à l’homme a lieu à l’encontre des Français, eurasiens et aux Français de l’Inde. Le 25 Septembre, la bataille reprend dans le quartier de Khanh Hôi, dont le curé, le Père Jacques Cong, est assassiné. Le même jour, dans le secteur de Tân Dinh, en bordure de l’arroyo de l’Avalanche, c’est le massacre de la Cité Hérault. Cette cité abrite les familles de fonctionnaires modestes, dont de nombreux eurasiens. Les assaillants sont armés de piques, de poignards et d’armes à feu. Ils saccagent, pillent et tuent. Les femmes, enfants, vieillards ne sont pas épargnés. Des dizaines de cadavres (estimés à 150), le plus souvent mutilés, sont retrouvés dans la rivière ou dans des tranchées, creusées dans le sol.
Le 5 octobre, arrive le Général Leclerc.
A Saigon, plus d’Annamites; ou s’il y en a, on ne les voit pas. La plupart, pour des raisons de sécurité, ont suivi le Viet Minh. Il ne reste que les Français, les Chinois, les Anglais fraîchement arrivés et quelques Américains. 30.000 Japonais sont considérés comme prisonniers en Indochine-sud. La population fait des queues pour s’approvisionner avec des cartes de rationnement .Le couvre-feu est à 20 heures. C’est l’état de siège. Chaque nuit, on entend des coups de feu, « tirés par les patrouilles « . L’eau est rare, de même que l’électricité. Les planteurs et les Européens des environs de la ville se sont réfugiés dans Saigon. Tous ces gens, auxquels il faut ajouter les troupes qui débarquent, ont provoqué une crise du logement. Le marché noir est intense, contrôlé par les Chinois .L’état sanitaire est bon. Les destructions dues aux bombardements aériens ne sont pas très importantes. Théoriquement, on peut se rendre à Pnom Penh par le fleuve (…)
Défilé à Saigon novembre 1945[IMG]http://belleindochine.free.fr/images/1945/189_small.JPG[/IMG]
[IMG]http://belleindochine.free.fr/images/1945/188_small.JPG[/IMG]
avec gigantesques portraits de Ho Chi Minh, Tchang Kai Chek et Truman.
[IMG]http://belleindochine.free.fr/images/1945/187_small.JPG[/IMG]et participation du clergé annamite aux manifestations_ [ En 1955, le Nord poursuivit sa réforme agraire, en imitant les modèles chinois et russe. Lors de parodies de procès, 15 000 propriétaires terriens furent exécutés. Des révoltes paysannes éclatèrent et 50 000 paysans furent mis à mort. Fin 1956, Hô Chi Minh s’excusa poliment pour les excès de la réforme agraire. ]
L’extrait donne l’impression qu’après Dien biên Phu et Genève le gouvernement VN a déclaré la guerre aux paysans avec la réforme agraire , qu’il a organisé des exécutions dont le principal but est de terroriser les paysans ; alors que ce sont les principaux bénéficiaires de la réforme . Les chiffres des victimes sont complètement exagérés , les fautes graves commises l’ont été par des cadres trop zélés ou dus à des règlements de comptes incontrôlés .
_ Les » massacres » de la réforme agraire font partie des exagérations ou inventions propagandistiques des zuniens comme les massacres de Huê
Lire Counter-Revolutionary Violence: Bloodbaths in Fact and Propaganda
Les victimes de Huê’ ont été touchées au cours de combats mais surtout victimes des bombardements US sauvages qui ont détruit aussi
80 % des habitations .Les zuniens sont spécialistes de ces » canards « ,pour dépeindre les communistes VN comme des assassins de masse , assoiffés de sang . D’après cet article , au contraire , les VN tout au long de la lutte contre les Français et les zuniens ont privilégié la lutte politique ( organisation, encadrement , mobilisation de la population en vue de la résistance à long terme ) et utilisé la violence en deuxième ligne par des assassinats ciblés de fonctionnaires du côté adverse en plus bien sûr des attaques contre les troupes ennemies mais jamais de massacres aveugles comme les Américains envers les paysans sud VN . Avant 1975 ,les zuniens avaient averti qu’en cas de victoire des communistes VN , il y aurait des fleuves de sang .
Ils sont forts , ils ont presque réussi à faire oublier leur conduite génocidaire contre les sud VN et les Cambodgiens et le nombre effarant des victimes par rapport à celles de la réforme agraire et de Huê’
_ à propos du procès des Khmers rouges et de Deuch , on a mis en avant , gonflé les assassinats de Tuol Sleng en oubliant de signaler qu’ils ont ciblé surtout des Khmers rouges dissidents@Bao Nhân 151289 wrote:
Concernant la tragédie qui a frappé le mouvement Nhân Văn Giải Phẩm, alors sachant qu’à l’époque, on était encore dans le Vietnam combattant, dont le but suprême étant de réunifier notre pays en commençant par chasser les armées étrangères et purger notre pays de tout élément censé être nuisible à notre entité nationale. Or, dans une telle situation, il n’est pas question de se permettre de s’adonner toute activité oisive, comme les différentes formes d’arts et littératures ne contribuant point à l’effort pour cette noble cause. Enfin, le communisme n’était qu’un moyen pour y parvenir.
_ le VN à l’époque était menacé de génocide par les USA
TRIBUNAL RUSSELL _ STOCKHOLM 1967 GENOCIDE AU VIETNAM _ J Paul SARTRE
[ Extrait des minutes du Tribunal Russell sur le VN ]
http://www.vietnamese-american.org/BertrandRussell.pdf
GENOCIDES COLONIAUX
Malgré leur supériorité complète au point de vue des armes ,les troupes coloniales ont du s’imposer par la terreur et des massacres répétés. Ces massacres avaient toutes les caractéristiques d’un génocide: ils impliquent la destruction d’«une partie du groupe indigène (ethnique, nationale, religieuse) pour terroriser le reste et briser la structure sociale locale .Après que les Français eurent fait un bain de sang de l’Algérie au cours du siècle dernier, ils ont imposé à cette société tribale – où chaque communauté possède ses propres terres indivisibles – le Code Civil qui est la juridiction bourgeoise en ce qui concerne le partage des biens hérités. Ainsi on a systématiquement détruit la structure économique du pays. La terre passa bientôt des tribus paysannes dans les mains des marchands venus de France. En fait, la colonisation ne fut pas seulement une simple conquête – comme ce fut le cas en 1870 lorsque l’Allemagne a annexé l’Alsace-Lorraine – c’est nécessairement un génocide culturel. On ne peut pas coloniser sans détruire systématiquement le caractère particulier des indigènes, en même temps, leur refusant le droit de l’intégration avec la mère patrie et de bénéficier de ses avantages. Le colonialisme est en effet un système: la colonie vend des matières premières et des denrées alimentaires à un prix favorable à la puissance coloniale qui vend des biens industriels au prix du marché mondial. Cette méthode particulière d’échanges ne peut être établie que lorsque la main-d’œuvre indigène est forcée de travailler pour des salaires de misère. Il s’ensuit naturellement que les colonisés perdent leur identité nationale, leur culture, , leurs coutumes, et parfois même leur langue ou leur écriture, et vivent dans la misère comme des ombres et constamment confrontés à leur statut de sous-humanité et de déchéance. Pourtant, leur valeur en tant que main-d’œuvre quasi -gratuite les protège dans une certaine mesure contre le génocide.
La nature des guerres coloniales a été transformée après la Seconde Guerre mondiale. Grâce à la participation de toute la population, la guerre populaire neutralise la guerre coloniale classique. Contre les partisans soutenus par toute la population, les armées coloniales sont impuissantes. Ils n’ont qu’un seul moyen d’échapper au harcèlement incessant qui les démoralise et les pousse vers une situation comme Diên Biên Phu: il s’agit d’éliminer la population civile. Contre l’unité de tout un peuple qui se joue d’une armée conventionnelle, la seule stratégie anti-guérilla qui serait efficace est la destruction de ce peuple que ce soit des combattants , des civils, des femmes ou des enfants. La torture et le génocide ont été les ripostes des colonialistes à la révolte des indigènes. Et cette réponse, le génocide, comme nous le savons aujourd’hui, est inefficace si elle n’est pas définitive et totale. Une population politisée, déterminée, unie derrière son armée de partisans ne se laisse pas intimider , comme du temps de l’apogée du colonialisme, par des massacres »infligés comme des leçons» (ex : bombardement de Hai phong ) . Au contraire, cela ne fera qu’accroître sa haine. Susciter la peur ne marche plus, il faut liquider physiquement tout un peuple.Mais ce génocide n’est pas possible sans en même temps détruire l’économie coloniale et le système colonial . C’est parce qu’ils étaient incapables de surmonter cette contradiction , de liquider la population algérienne et parce qu’ils ne se sont pas intégrés au pays que les Français ont perdu la guerre d’Algérie. La panique gagna les colons, les puissances coloniales se lassèrent de gaspiller de la main-d’œuvre et de l’argent dans un conflit sans solution, les masses en métropole finirent par s’opposer à la poursuite de ces guerres barbares. Les colonies finissent par devenir des États indépendants. La contradiction qui a donné la victoire du FLN en Algérie était typique de l’époque .
Le génocide total comme fondement de la stratégie anti-guérilla:
Les Etats-Unis, contrairement aux Français, n’ont pas d’intérêts économiques au Vietnam. Parce que les États-Unis ne mènent pas la guerre pour des raisons économiques directes, ils n’excluent pas de mettre un terme à cette guerre par la stratégie ultime de génocide.
Les Américains ont deux objectifs:
1 °) Récemment, Dean Rusk ministre des Affaires Etrangères US a déclaré: «Nous nous défendons. » Ce n’est plus pour Diem, l’allié en danger, ou pour Thiêu ou Ky qu’ils sont venus à la rescousse. Ce sont les États-Unis qui sont en danger à Saigon. Cela signifie que leur premier objectif est militaire: il est d’encercler la Chine communiste, le principal obstacle à leur expansionnisme. Ainsi, ils ne laisseront pas échapper l’Asie du Sud-Est . L’Amérique a mis ses hommes au pouvoir en Thaïlande, il contrôle une partie du Laos et menace d’envahir le Cambodge. Mais ces conquêtes ne serviraient à rien si les Etats-Unis doivent faire face à un Vietnam libre avec 31 M de gens unis. C’est pourquoi les chefs militaires parlent souvent de «positions clés». Et que Dean Rusk dit, avec un humour inconscient, que les forces armées des États-Unis se battent au Vietnam »afin d’éviter une troisième guerre mondiale». Soit cette phrase n’a pas de sens du tout, ou elle doit être comprise comme signifiant «pour remporter une troisième guerre mondiale «
2 °) Le second objectif est d’ordre psychologique. Le Général Westmoreland l’a défini en ces termes en Octobre 1966: «Nous faisons la guerre au Vietnam pour montrer que la guérilla ne paie pas. La phrase de Westmoreland doit être expliquée. C’est à d’autres peuples qu’ils veulent prouver que la guérilla ne paie pas: toutes les nations exploitées et opprimées qui pourraient être tentées de se libérer du joug yankee en menant la guerre pour la liberté et contre leurs propres pseudo-gouvernements. Tout cela est conçu comme un exemple pour l’Amérique latine et le monde entier sous-développé, cette guerre est avant tout une mise en garde à l’adresse de trois et peut-être quatre continents . Il est préférable de mettre en garde: la soumission ou la liquidation totale.
Donc, ce génocide en cours est un avertissement pour toute l’humanité, 6% de l’humanité espère sans trop de frais contrôler le solde de 94 pour cent. À ce stade de notre discussion, trois faits se dégagent: (1) le gouvernement américain veut faire un exemple, (2) cela peut être réalisé par la liquidation de tout un peuple et l’établissement d’ une Pax Americana sur un désert vietnamien; (3)les Etats-Unis doivent réaliser au moins partiellement cette extermination.
(.. )Au Sud-VN, voilà la situation: les villages sont brûlés, la population doit subir des bombardements massifs et délibérément meurtriers, les bovins sont abattus , la végétation est détruite par les défoliants, ruinée par des poisons toxiques, les mitrailleuses tirent au hasard, et partout il y a meurtre, viol et pillage. C’est un génocide dans son sens le plus rigoureux de l’extermination massive. Quel est l’autre choix? Que doit faire le peuple vietnamien pour échapper à cette mort atroce? Rejoindre les forces armées américaines ou celles de Saigon, ou se laisser enfermer dans des hameaux stratégiques ou dans ces «villages nouvelle vie» , deux noms pour camps de concentration. Ils sont entourés de fils de fer barbelés. Les besoins les plus élémentaires sont ignorées. Il y a sous-alimentation chronique et manque complet d’hygiène . Les prisonniers sont entassés dans des tentes ou des huttes primitives où ils étouffent. La structure sociale est détruite. Ces malheureux ne sont pas même des esclaves (la condition servile des Noirs américains n’a pas étouffé leur propre culture profonde), ce groupe est réduit à l’état d’un appendice, à la pire des vies végétatives. C’est le lot d’un tiers de la population du Sud Vietnam. C’est le genre de génocide condamné par la Convention de 1948
(… ) Est-ce différent dans le Nord? Il s’agit d’extermination: non seulement le risque de mort au quotidien, mais aussi la destruction systématique du système économique, des canaux d’irrigation, des usines desquelles «il ne doit pas rester une brique laissée sur une autre brique », les attaques délibérées contre la population civile , et en particulier en ville , à la campagne, la destruction des hôpitaux, des écoles, des lieux de culte, une tentative d’ anéantir les acquis de vingt ans de socialisme
Alors que les forces armées des Etats-Unis pénètrent plus profondément au Vietnam, en intensifiant les massacres et les bombardements, en essayant de dominer le Laos et gardant l’intention d’envahir le Cambodge, il ne fait aucun doute que le gouvernement des États-Unis en dépit de toutes les dénégations hypocrites a opté pour le génocide. L’intention est évidente d’après les faits. Et il ne peut être que prémédité. Il est possible que dans le passé, un génocide ait été commis dans le feu de l’action au milieu des conflits tribaux ou féodaux. Le génocide antiguérilla cependant est un produit de notre temps qui passe nécessairement par une organisation administrative, des bases militaires, des complices (à distance) et un budget approprié ; il doit être réfléchi et planifié longtemps à l’avance .
Une preuve en est le refus du gouvernement des États-Unis de ratifier la Convention de Genève sur le génocide. Cela ne signifie pas que, depuis 1948, les Américains ont l’intention d’exterminer des peuples entiers, mais que, selon sa propre déclaration, la Convention aurait été en contradiction avec la législation interne de nombreux États américains. En d’autres termes, les dirigeants actuels se considèrent sans obstacles moraux aujourd’hui au Vietnam , grâce au racisme anti-Noirs de leurs concitoyens du Sud des EU
Les guerres coloniales ont été menées sans crainte de représailles, mais les intérêts coloniaux ont limité le génocide.
L’Amérique est coupable de poursuivre et d’intensifier la guerre, bien que chacun de ses dirigeants comprend encore mieux tous les jours grâce aux rapports des chefs militaires que la seule façon de gagner est de débarrasser le Vietnam de tous les Vietnamiens.
Ce choix génocidaire se propage à toute l’humanité, en s’ajoutant au chantage d’une guerre atomique. Ce crime est perpétré sous nos yeux tous les jours car les Américains tentent d’asservir , c’est toute l’humanité entière
_ à propos de la réforme agraire , consulter l’étude réalisée en 1960 Persée . Cette réforme est présentée sous des aspects presque idylliques .Il est reconnu des fautes graves mais on glisse un peu là dessus . Globalement , la réforme a un bilan très positif : avant , du temps de la colonisation ,c’était la misère , la disette quasi permanente pour les paysans,c’.à d. 90 % de la population .En 1960 , tout le monde mangeait à sa faim ,le Nord VN exportait même des céréales . La réforme a sorti de la misère une large majorité du prolétariat paysan .
Les nostalgiques du bon vieux temps se focalisent sur les mauvais aspects@DédéHeo 151250 wrote:
Qui trouve la date de naissance de la Princesse ?
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Ung Thi (14 October 1913 – 10 February 2001) was a prominent Vietnamese business man who, together with his wife Nguyen Thi Nguyet Nga, built and operated the Rex Hotel and Cinema in Ho Chi Minh City. After the Fall of Saigon, Ung Thi sought refuge in France where he lived until his death.He was born Nguyễn Phúc Ung Thi into the Nguyễn Dynasty, the last ruling monarchy of Vietnam. His grandfather was the renowned poet Tung Thien Vuong. His father, Hong Khang, founded the Lac Tinh Vien in Huế.
In World War II, he voluntarily enlisted into the army and served alongside Duong Van Minh in Savannakhet, Laos. He gained his law degree and worked as administrator for the Compagnie des Chemin de Fer in Hanoi. He was subsequently appointed as chief aide to the French Resident Superieur in Hanoi.In 1946, Ung Thi married Nguyen Thi Nguyet Nga, great-granddaughter of Hoang Cao Khai, Viceroy of Tonkin, and had seven children._ au lieu de suivre l’exemple de Hàm Nghi et Duy Tân , Ung Thi est allé servir les colonialistes
_ l’ancêtre de sa femme , Hoàng cao Khai était le super traitre , siêu Viêt gian , adversaire de Phan dinh Phùng
_ Bao Dai faisait partie de la branche cadette , on lui a fait usurper le trône pour diviser la famille royale . Il a été kidnappé dans son enfance et élevé par un résident colonial qui l’a initié à une vie de débauche ( alccol , jeu ,femmes , etc.. ); le pauvre ne savait même plus parler couramment le VN .Pour élargir sa base politique il a épousé Nam Phuong qui est la fille d’un grand propriétaire terrien catholique du sud VN , faisant partie de la classe des compradores au service des intérêts colonialistes
_ La dame Thi Nga , issue de la réunion de deux courants de Viêt gian doit être du même acabit , elle ne doit connaitre aucun mot de VN , ne doit fréquenter que des occidentaux en tant que banane pur porc .Elle remercie les soldats US pour être venus sauver le VN d’après elle , alors qu’ils ont perpétré des crimes génocidaires ; quelle déchéance pour des descendants directs de Minh MangNguyễn Khuyến a adapté en nôm » Khóc Dương Khuê » , traduit de son poème en Han littéraire Văn đồng niên Vân Đình tiến sĩ Dương thượng thư
Bài th?: Khóc D??ng Khuê (Nguy?n Khuy?n – ??) Il en a écrit comme cela un certain nombres d’autres oeuvres .@DédéHeo 151206 wrote:
pas trop… elle est surtout très mure. Elle ne veut pas dire son age. Sur son site, elle met des foto de ses vacances en Grece (hihi visite « diplomatique ») mais c’était il y a très longtemps vu le style des foto .Elle nous a sorti sa généalogie ; son arrière grand père est Mien Tham, l’un des 150 rejetons de l’Empereur Minh Mang
(il y a un poème à 20 mots pour leur donner un nom (ça a du faire plusieurs tours !
voir le wiki de Minh Mang – Wikipedia, the free encyclopediaIl y a des erreurs dans la traduction du poème :
the following poem is shown in Chữ Quốc Ngữ (modern Vietnamese script) and in chữ nôm:Đế Hệ Thi
Miên Hồng Ưng Bửu Vĩnh
Bảo Quý Định Long Trường
Hiền Năng Kham Kế Thuật
Thế Thế Quốc Gia Xương.
帝系詩
綿洪膺寶永
保貴定隆長
賢能堪繼述
世瑞國嘉昌
Les caractères sont des Caractères Han et non nôm
Les explications des mots sont parfois erronées ou fumeuses
_ Miên =longue durée ;Hồng= magnifique ;Ưng = accepter ( la mission ); Bửu ou Bảo= trésor ;Vĩnh = éternel
Bảo = assurer ;Quý= précieux ,noble ;Định= stable ; Long= prospère ; Trường = longue distance
Hiền= sage ; Năng= capacité ; Kham=supporter ;Kế = succéder ; Thuật= suivre l’exemple
Thế = monde ; thoai = erreur , c’est thụy = jade ; Gia= beau ; Xương = lumineux
_ le roi impuissant , c’était Tự đức , son prénom Hồng Nhậm
_ Duy tân , prénom Vĩnh San
_ Bảo đại = Vĩnh Thụy ; il était cousin de Duy Tân , c’était un usurpateur placé sur le trône par les colonialistes
_ le fils de Bảo Dai = Bảo Long@Dông Phong 151106 wrote:
Ce poème en chinois de Nguyễn Du soulève encore de nombreuses questions et études.
Un poème en chinois de Nguyễn Du (1765-1820)
Rares sont les Vietnamiens qui n’aient pas en tête quelques vers de Kim Vân Kiều, le monumental roman versifié en écriture démotique nôm
_ il faudrait essayer de rectifier l’erreur fréquente de dire que » Kiêù » a été écrit en écriture démotique nôm ; plutôt que ça a été écrit en
prose quốc âm , quốc ngữ par opposition au văn ngôn ( Hán littéraire )
_ Kiêù est écrit avec les 3 composantes du VN : nôm , Hán-nôm , Hán Viêt ; l’oeuvre est remplie de références littéraires Hán remontant parfois à l’antiquité comme avec le Livre de la Poésie ( Kinh Thi ) , c’est une pastiche , adaptation d’un roman chinois , ce n’est pas du tout le monument de l’indépendance littéraire VN envers la culture » chinoise » qu’on voudrait nous faire accroire
_ Nguyên du ne fut pas le premier à versifier en quôc âm , ni le dernier . Les lettrés faisaient ça très souvent , ils commençaient par rédiger en văn ngôn puis ils faisaient une adaptation ( pas de traduction ) en quốc âm
_ le văn ngôn est un « jargon » administratif et poétique très difficile à maitriser . Au point de vue poétique , c’est un outil fantastique qui utilise des références littéraires , historiques , etc… et qui privilégie la sobriété , la concision , la musicalité ( cô dông , hàm suc , du duong ) . sa suppression est une perte culturelle terrible , dévastatrice pour la culture
_ maintenant , les VN utilisent le jargon administratif ( ENA ) ou littéraire ( du genre le Monde ) et ils le traduisent littéralement , mot à mot ce qui donne parfois un vietnamianus horribilisLes images qu’on voit de la fresque sont modernes , le style est contemporain . Pourtant il s’agit de commémorer les 1000 ans de Hà nôi
On devrait faire harmoniser le moderne avec l’ancien » tân cổ giao duyên » avec plus de réalisations comme ceci

C’est le mausolée de Phạm Văn Nghị , natif de Nam Định
http://vi.wikipedia.org/wiki/Ph%E1%BA%A1m_V%C4%83n_Ngh%E1%BB%8B -
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