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Oui, avec les compagnies áeriennes, c’est souvent comme ca: tu t’adresses directement à eux: c’est plus cher.
Quand j’avais préparé mon arrivée au Vietnam, quoi de plus logique que d’aller voir Air France. On m’avait donné un prix de bilet complètement délirant. Comme j’avais l’air dépité, l’hôtesse m’a dit quelque chose du genre: « vous avez raison de voler en éco, la classe affaires, c’est très surfait. »
Haha. Volez Garuda! Volez Biman!
Oui, Nemo, elle va te faire les gros yeux.
jeannethanh;71973 wrote:La famille Viet, telle que je la connais, la mienne, est un CLAN, indestructible, conservateur (de traditions, de mémoires, mais aussi d’idées confucianistes et surtout reçues).J’ai la même expérience, sachant qu’on épouse une femme (dans mon cas) mais aussi toute sa famille, cousins, oncles et tantes compris. Et que tous ont un mot à dire.
jeannethanh;71973 wrote:cela crée une muraille infranchissable pour le profane, l’étranger, l’intrus, la pièce rapportée, qui est hélas toujours le gendre ou la bru.Par contre, j’ai pour le coup toujours été très bien accueilli, et ce dès le début. Pièce rapportée mais aussi étranger, aucune rugosité. Était-ce le talent de mon épouse (qui n’en manque pas, loin de là) de savoir apaiser tous les grattons?
Je sais que j’ai beaucoup de chance, mais c’est quand-même bien un contr’exemple: on peut arriver de dehors et être bien accueilli.
Avec plaisir, on peut le faire ici.
Mais je vous avertis tout de suite que votre impression est fausse, en ce sens que je ne suis pas à Saigon et que je n’ouvre pas tant d’entreprises que ca (d’ailleurs, méfiez-vous de ceux qui en ouvrent plein: c’est sans doute qu’ils en ferment plein).
Peut-être faudrait-il changer votre titre, qui est un peu trop personnel et va tenir plein de gens cool à distance.
à bientôt sur le forum.
3 décembre 2008 à 11h42 en réponse à : Exposition – photos-vietnam : "Murs sur mur’ par Jean-Yves Le Garzic #82000Le café des arts, attends attends, c’est juste entre l’église et le petit lac, c’est ca? Il est tenu par un ancien banquier (qui a tout compris), mais comment s’appelle-t’il?
HUYARD Pierre;71933 wrote:(la Mutzig adoucit….)La Mutzig adoucit la Meuse
OK. Le sachant, tu es au clair pour la suite.
Une image d’éboueuse a eu un prix dans un concours national de photo de l’année dernière. C’est une ambiance de pluie battante assez étonnament lumineuse, les quelques passants sont abrités, sauf la courageuse éboueuse qui brave l’intempérie.
De là à parler d' »éboueux » (passif, nuance sale) au lieu d' »éboueur » (actif)… c’est victimiser des gens qui travaillent dur et qui font un métier nécessaire.
Quand je dis héroique, c’est que non, ce n’est pas drôle de se lever dès potron-minet pour aller pousser son wagonnet, mais c’est aussi un choix de vie de la part de personnes qui auraient pu opter pour la débauche et le laisser aller. On en manque à Naples. Les mépriser ne les aide pas.
La collecte, le tri et le recyclage sont des métiers d’avenir, et autant nous y préparer dès maintenant. Le fer et surtout le cuivre deviennent chers, et tout ce qui pet être récupéré par les donat a de la valeur.
Et je ne parle pas en théorie: l’essentiel des équipements que je fabrique pour mes bateaux sont à base de matériaux recyclés, et l’essentiel des équipements que je n’ai pas fait fabriquer en sont à leur deuxième vie: moteurs, pompes, et même une part du système électrique. La seule limite est la garantie de la qualité et de la sécurité, ce qui est souvent plus vite atteint pour l’électricité.
Quant aux choix de métiers pour nos enfants, mes hantises sont peut-être différentes des vôtres.
À l’origine, en 94, ils avaient promis qu’il n’y aurait que 4 constructeurs de voitures. Dans les deux ans, ils étaient effectivement 14.
D’òu le mal de tête.
Le débat est clos, je vois, après une bordée de bombes en gras. Mais quel débat, au fait? Tu as peur de ne pas avoir le dernier mot? Je te le laisse.
Ben dis donc, avec ChantalNgoc, on est vite jugé, à la hache, et on le reste. Facile.
En ce qui me concerne, idem. Sans jugement, débat clos.
C’est un peu comme si on demandait de traduire « chứ » en francais.
Si tu trouves une expression qui va avec « chứ », tu es sur qu’elle ne va pas avec « chứ sao? » (*)
Va courir.
(*) sauf apparemment en espéranto, òu il y a des impératifs interrogatifs.
Ce sont des expressions très francaises. Même le rapport qualité-prix, qui a l’air d’une notion très objective: on n’achète pas que de la qualité, mais l’ensemble de l’expérience apportée par le bien ou service concerné.
Ca suggère « tỷ lệ » si la qualité est jugée dans une unité de prix, mais c’est très subjectif. Pour ca, j’aime beaucoup mieux « tương quan » que propose Léa.
En fait, Frère Singe cherche une traduction « dure », mais je pense qu’on est là vraiment en plein dans le hiatus de la pensée vietnamienne et de la francaise: si une langue et sa pratique influencent la pensée qu’elles expriment, il y a bien peu de chances qu’une traduction dure, même juste, soit toujours intelligible.
baotieu;71836 wrote:Si d’après kimsang, et ça confirme dans la rue, que les viet kiêu français roulent en BM, Audi VW et autres, c’est la preuve même qu’ils sont pragmatiques! Ils investissent dans du matériels fiable, sécurisant, encore bien coté pour la revente.BMW ou Mercedes ne sont pas plus fiables que la Toyota de base, et en particulier au Vietnam. C’est vraiment une question de statut social.
Entre Toyota et Lexus, il y a des modèles qui ne diffèrent que par quelques options qui sont de base sur la Lexus (celle que j’aime le plus, c’est les feux de position allumés en permanence!), et pourtant le prix est très, très différent. Est-ce donc une question de valeur marchande? Ou une question de montrer qui on est, comme les semainiers d’or au bras de sa femme?
En tout cas, pas une question de fiabilité.
Cela dit, le marché des Lexus d’occase est en surproduction, avec le ralentissement des exports, beaucoup de gens revendent leur nouvelle voiture pour échapper à leur banquier. Ce qui marche toujours fort, c’est le superluxe.
Du coup, le marché du neuf prend une claque. On va voir qui y survit. Honnêtement, je ne suis pas si amateur de voir les routes plus encombrées de voitures.
« boueux », « la femme vietnamienne », chère ChantalNgoc, tu m’as l’air toi aussi d’exprimer des généralités biaisées.
Mon impression (peut-être à tort?) est que c’est ton rejet du sujet qui transparait, mais ce rejet est peut-être aussi lié à l’image que tu te fais toi-même de ces métiers. Qui ne sont pas sots, mais héroiques.
Vois Naples quand personne ne s’y colle.
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