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30 octobre 2009 à 17h10 en réponse à : Recherche couple mixte (Franco-viet) pour un reportage sur M6…. #102384
Ce sujet a déjà été fait, et déjà par M6.
J’ai croisé (au Vietnam) un gars très bien et sa femme française qui se sont finalement implantés ici.
Donc: Ça marche (pour eux, en tout cas).
Bonne chance aux heureux élus du batch 2009-2010.
Cyclops;93025 wrote:Les chanceuxMeuh non.
Quand tu es marié à une Vietnamienne, une vraie (et je ne parle pas d’une de Hà Đông ou quoi), c’est elle la plus belle, tu as intérêt à le croire.
Rien à voir avec la beauté. Autant je respecte nos deux co-forumistes, autant je sais bein que leur femme n’est pas la plus belle.
C’est la mienne.
Oups! Thecedsurfer m’a l’air de refroidir nos jeunes passionnés.
On peut aussi plonger et apprendre à nager.
Si vous avez un peu de ressources, vous pouvez tout-à-fait vous donner quelques mois pour vous implanter.
Une seule règle: ne visez pas trop haut ou trop rigide dans des schémas ‘à la française’: il n’y a pas tant d’opportunités que ça.
Mais si vous avez la tête ouverte et que vous êtes prêts à donner de vous-mêmes, c’est ce qui fait le succès de la jeunesse.
Bon courage pour le plongeon.
À une soirée récente à la maison, comme il y avait un jeune couple Américain-Vietnamienne qui avait vécu quelques mois dans le péché (bouh! :wink2:) ils ont lancé la question autour de la table si l’un ou l’autre couple avait vécu sous un même toit avant d’être marié.
C’était assez marrant, parce que tout le monde était de bonne composition, mais il y avait une gêne sous-jacente chez quelques épouses, sans doute la peur d’être jugée (et pourquoi seraient-elles plus passibles de jugement que leurs maris et acolytes?).
Il faut dire que mariage veut dire deux choses.
Le plus important pour la famille et les voisins, c’est la fête qu’on fait pour célébrer l’union des mariés. On bouffe à 200 ou plus, on fait des photos, un gusse dit des formules toutes faites dans un micro, tout le onde est bien habillé et s’il y a un peu de moyens, il y a une scène et des chanteurs, et tout le monde est parti après un heure et 7 plats très chers.
L’autre, c’est la procédure administrative. Moins importante, elle compte surtout quand on déménage. Ou alors il faut refaire la fête?
DédéHeo;67584 wrote:De plus, un étranger n’avait pas le droit de vivre sous le toit d’une famille vietnamienne.
Avant, il fallait expliquer, voir montrer à la police un dossier de mariage en cour pour les calmer.
Mais l’application ou non de ces lois, ou plutôt, de ces règlements de police dépendait surtout de la relation entre les autorités de quartier et ton hébergeur.Absolument. En 92, pour habiter sous le toit d’une famille à Gò Vấp, j’avais dû être présenté à la police comme le fils adoptif. La maman de la famille avait de très bonnes relations avec la police. (et je ne veux pas dire aucune!)
Remarque, c’était un cas similaire à celui que vous évoquez ici: en fait elle cherchait à me marier à sa fille.
Marie H;67606 wrote:Le couvre-feu est a minuit…Sauf erreur, sur la berge, 11 heures du soir. Minuit, c’est déjà du laxisme.
D’où l’attrait qu’avaient à l’époque des bateaux de soirée comme le Miss Saigon auxquels ces règles ne s’appliquaient pas –ils ont été pris la main dans le sac avec des drogues et des filles légères (et des clients encore plus légers), contraints de se reconvertir dans la croisière sur le Mékong, et Ô surprise ont brûlé et coulé le 23 Décembre 2003 à Cần Thơ, alors que je venais de mettre en service mon bateau. C’est pas moi, votre honneur!
Lemmy, sympa les photos.
La prochaine fois que tu passes à Cần Thơ, fais signe.
NC
lemmy;86139 wrote:au sujet des combats de coq, bien qu’interdits, les autorites ferment les yeux du moment que cela reste circonscrit dans les quartiers populaires (de même que les jeux de cartes), c’est un moyen de subsister pour les populations pauvres des quartiers (avec le prêt d’argent à un taux très bas ), j’ai été surpris de la quantite de billets de 100 000 d circulant de mains en mains après chaque pari :wink2:Comme dit PatC à juste titre, le taux d’intérêt n’est pas si bas que ça.
À la banque, en Đồng, tu paies 1.2% à 1.4% par mois, soit en composant, pas loin de 17% l’an.
Au noir, ça se fait en déposant un bien chez un prêteur sur gages, (dịch vụ cầm đồ, littéralement service de garderie de choses: à un de ces taux!), tu arrives souvent à des 30-40% l’an voire plus. Leur intérêt est de te faire chuter.
Le prêt est lui-même un eu vécu comme un jeu.
Crois-moi, le jeu ici est vraiment à proscrire, ce serait un sujet en lui-même, n’est-ce pas Dédé? (je veux dire: Dédé connait certainement plein d’histoires dignes d’être racontées, non qu’il y soit lui-même impliqué)
lemmy;86139 wrote:Le Du Thuyền Cần Thơ: 400 places assises, un tour de piste d’une heure tous les soirs à 8 heures, avec souvent à bord deux voire trois mariages (c’est la seule manière de garder les convives plus d’une heure! Je sais, pour le mien j’ai fait pareil. Au retour, tout le monde est parti en 5 minutes.)
Super quand on est à bord (le son de l’étage où on se trouve occulte le bruit des autres), mais quelle cacophonie extrème quand on est sur la berge ou qu’on passe à côté!
lemmy;86139 wrote:le « fameux » pont… toujours en construction…
Ah, je vois que ça date de Mai. J’ai eu peur. Le pont est aujourd’hui connecté, et tout le monde se rend compte qu’il n’y a pas encore de route et qu’on est, surprise! à la bourre.
lemmy;86139 wrote:express boat can tho/saigon… à faire !Désolé de vous décevoir, PatC et toi: Thành Nhân a laissé tomber il y a 3 mois, donc pas longtemps après ton message.
On a espoir de voir démarrer un nouvel opérateur sur la ligne Cần Thơ – Sài Gòn, mais ça en fait déjà trois qui tombent (avec les hydrofoils des années 2002-2004), et peu de monde se presse au portillon pour prendre son bouillon.
On parle de Tư Trang (mais ils ont une longue queue de casserolles qui les suit) et d’un Français avec un catamaran qu’on espère croiser à Cần Thơ bientôt. On t’attend pour le Ricard, vieux pirate!
21 octobre 2009 à 15h05 en réponse à : L’ogre chinois n’est pas le bienvenu (article Courrier International) #102012Tu parles de croissance, là. Genre celle du PIB.
Oui, en tout cas, le Vietnam a bien besoin de cadrer sa croissance démographique: en 1960, il y avait 31 millions de Vietnamiens. La population a presque triplé en 50 ans.
Ce n’est pas la croissance du PIB qui compte, à ce jeu-là, même en monnaie constante. C’est la base des ressources que cette population s’approprie, et qui grandit non seulement avec la population mais surtout avec son mode de vie et de consommation.
Mais voilà, c’est l’intérêt de tout le monde que ça grandisse, que ce soit les acteurs économiques qui veulent du profit et donc plus essentiellement de consommation ou les acteurs politiques qui veulent un peuple prêt à les réélir et donc rassasié de biens et rassuré sur son avenir.
Qui veut d’un directeur marketing qui planifie la décroissance? Personne! Virez-le! Prenez donc un guignol qui promet la lune et est prêt à tout pour l’obtenir.
21 octobre 2009 à 14h41 en réponse à : Un bateau de Halong se retourne, 3 morts et 1 disparu #102009DédéHeo;92648 wrote:A Halong il y a des gens riches, imbéciles, puissants et malhonnête !Nous sommes d’accord. Je les vois passer avec leurs faux nez pour visiter mes bateaux. (et, au fait, oui, je suis assuré, et solidement, avec une assurance maritime, pas une assurance inondations!)
DédéHeo;92648 wrote:Ce que le profane (et souvent les Vietnamiens) ne comprend pas :
Le lest est sous l’eau alors il « flotte » aussiPas tout-à-fait. Pierre l’a mentionné, il faut qu’il soit immergé, et pas seulement sous l’eau. Du lest dans une cale apporte toute sa charge, vu qu’Archimède s’applique à la coque et pas au lest.
DédéHeo;92648 wrote:Bref le béton a seulement une densité de 4 donc pour avoir l’effet de 30 tonnes sous l’eau, il faut en mettre 40 !C’est donc inexact.
Et en plus, c’est sans prendre en considération un effet très pervers: En chargeant les hauts et en chargeant les bas, on n’a résolu le problème que statique: le moment d’inertie est notoirement plus élevé, et la période de roulis du bateau notoirement plus longue, ce qui change son comportement au vent et à la houle.
En plus, quand un bateau est équipé comme un hôtel, s’il gîte fort, tout le mobilier glisse ou tombe vers un côté, et les passagers pareil (20 passagers avec leurs bagages: 2 tonnes –3 si c’est des Ricains).
DédéHeo;92755 wrote:Ben oui, Ça marche quand même : le bateau a coulé bien droit après s’être rempli d’eau.Pas bien droit du tout: il s’est couché sur le flanc. C’est l’effet de la carène liquide dont on avait parlé, effectivement probablement à cause de hublots ouverts ou des entrées d’air de la salle des machines, qui sont souvent bas et sur les côtés. Ça en dit long aussi sur l’absence de fait du lest.
Ce qui me chagrine dans toute cette affaire, c’est qu’à dire que le bateau était très bien (ce qui est tout-à-fait l’intérêt des officiels: ils ont délivré un permis technique, leur responsabilité est engagée), on donne l’impression que tout peut arriver à tout le monde.
C’est vrai que les accidents peuvent arriver, mais il y a aussi des bonnes pratiques à suivre, et à se souvenir que la nature ne fait ni thông cảm ni crédit.
16 octobre 2009 à 12h08 en réponse à : Un bateau de Halong se retourne, 3 morts et 1 disparu #101778HUYARD Pierre;91753 wrote:Un gougnafier.
Très chouette. Les amateurs de marine apprécieront la précision du vocable. Et les amateurs d’art japonais remarqueront qu’il manque le mont Fuji dans le fond.
Extrait des 36 vues du Mont Fuji, la Grande Vague de Kanagawa.HUYARD Pierre;91795 wrote:Pour l’accident du pont de Can Tho, le probleme residait principalement chez le contractant Japonais, meme si c’est chez le sous-traitant Francais qu’on a eu a deplorer les victimes.
Les Japonais ont raque, mais pas question de se facher avec les Japonais qui sont parmi les gros investisseurs etrangers au Vietnam,… et qui ne sont pas suspects de copinage avec la Chine.Je ne savais pas que les victimes étaient chez un sous-traitant français, peut-être que tu confonds avec le pont de Mỹ Thuận?
On ne saura jamais de quoi il a retourné, mais on devine que les lectures des étiquettes de Sikadur étaient très optimistes chez le sous-traitant vietnamien de la voie d’amenée côté Vĩnh Long.
Là encore, ça sent le thông cảm.
DédéHeo;91797 wrote:Je connais bien les 5 propriétaires des chantiers naval historiques de chez moi : ils ne connaissent rien, tout est dans la tête de leurs charpentiers de marine. C’est impressionnant, il n’a rien a voir avec un menuisier. Il travaille dans les courbes avec une hache et il a le plan dans la tête. Parfois, il s’aide d’une corde a marquer trempée dans l’ancre ou l’huile de vidange. Ainsi, on peut travailler à l’inverse des Européens : le bordé avant qui donne la forme du bateau – on a tout dans la tête – et l’intérieur en suite. Ils compte en pied chinois de 40 cm environ ; ça marche très bien jusqu’à 25 mètres. Mais il ne faut pas les perturber. NE PAS MODIFIER LE PLANS TRADITIONEL. même si ça évolu de saisons en saisons.
Bien sûr les chantiers industriels savent travailler selon des plans.
D’une façon ou de l’autre le fonctionnaire n’y comprend encore moins que le propriétaire de chantier alors c’est souvant « thông cảm »C’est vrai que les chantiers navals pour les bateaux en bois dépendent essentiellement de leurs anciens, qui ont une perception mure sinon construite de ce qui fait un bateau.
Personne ne sait suivre un plan, et encore moins le suivre avec du bois. Du coup, on dessine les bateaux après-coup pour l’enregistrement maritime. Je suspecte d’ailleurs que c’est aussi souvent le cas pour les bateaux en fer.
Les ingés de construction navale n’ont souvent que peu de recul par rapport à des calculs qui sont effectivement aujourd’hui faits essentiellement à la machine sur des modèles simplifiés. J’en veux pour preuve qu’aujourd’hui quand on demande à trois bureaux diffèrents de fournir des courbes hydrostatiques pour un modèle connu, ils sortent tous les trois les mêmes faisceaux de courbes (formule Bonjean, à l’ancienne), avec les mêmes erreurs sans aucune échelle ou identification de quelle courbe est laquelle. Haha.
Le problème de travailler avec l’expérience et l’expérience seule, c’est que c’est très difficile de s’adapter à des changements fondamentaux. Par exemple entre construction en bois et construction en fer: on voit plein de barges sur le delta qui sont faites en fer avec la même forme que les barges en bois. C’est pas malin: ça fait couper des formes compliquées en fer, donc ça coûte plus cher; c’est pas des formes optimisées (quand on est dans le bois, on a tendance à suivre la flèche naturelle des planches et poutres, mais en fer, on peut s’en affranchir), et en plus ça fait des bateaux moins stables quand ils sont lèges, sans charge: le centre de gravité est beaucoup plus haut parce que la coque est plus légère…
En termes d’adaptation, plus fondamental encore, on voit des bateaux dont l’attelage de propulsion a clairement été greffé sur des chalands de hâlage. On imagine comme c’est adapté. Sur mon premier bateau, qui était un chaland de riz avant qu’on le transforme, on a eu un mal de chien à le faire avancer à une vitesse exploitable en croisière: la forme de la coque à l’arrière, et la chaise de l’arbre (qui était faite de lames d’acier, sensées aider le bateau à aller vite), empêchait en fait complètement l’eau d’arriver en haut de l’hélice dès qu’on était lège. Le grand n’importe-n’à-oique, approuvé par le propriétaire.
On a trouvé la solution, mais quand je suis arrivé avec une chaise adaptée à la forme de la coque, elle avait pris une forme de foil très marquée, pour suralimenter le haut d’hélice, et le charpentier en chef est venu me voir pour m’expliquer que j’allais donner soif à l’hélice, tout ça sous le regarde goguenard des ouvriers (très bons au demeurant) qui me lançaient des « Ouais, l’ingénieur s’est encore gratté la tête! Haha ». Moyennant quoi, le bateau qui cavitait à en casser des vitres dès 3 nœuds, s’est retrouver à faire des pointes à 13-14 nœuds sans vibration notoire. (bon, c’est un sabot, il ne faut pas trop lui en demander: il pousse une grosse vague, aussi).
Un autre exemple de règles au pif à la va-vite: pour gouverner, il faut un gouvernail. Bon. Plus il est grand, mieux ça gouverne. Admettons. Pour virer plus serré, il faut que le gouvernail aille dans les grands angles. Ça, ça se discute vraiment. Mais quand on met un gouvernail à 90 degrés, est-ce qu’il gouverne? Non. Et quand on doit manœuvrer, si on passe en marche arrière, il faut un effort important pour remettre le gouvernail dans l’axe, parce que l’hélice le suce vers les grands angles. Du coup, ils font des grands gouvernails feuille, et pour pouvoir les tourner, ils font des grands trous dedans. C’est joli, en lozange, mais c’est une aberration hydraulique rare.
Pour ma part, j’opte pour des gouvernails profilés en ogive, avec entre 12 et 20% de la surface à l’avant de l’axe (en fonction de la profondeur) pour le rappel, des petites surfaces (1,20m2 pour une machine de 350 chevaux), et mon dernier bateau, qui fait 33 mètres de long hors tout, et même à pleine vitesse de croisière, fait demi-tour dans 60 mètres en une fois.
C’est dire que les méthodes « traditionnelles », c’est super quand le contexte reste traditionnel.
Alors quand on prend une forme de coque de jonque historiquement faite pour du cargo et qu’on monte trois étages dessus, on arrive tout-à-fait à ce que Dédé décrit comme des bateaux délire de bande dessinée.
Il y a un an, il y avait à Saigon (au chantier de Ba Sơn, en plein centre ville) un bateau en bois en construction. On sait toujours quand il y a un truc comme ça, parce que tout le monde vient te tirer par la manche pour te dire qu’il y a un super bateau beaucoup plus beau que les tiens en construction et comment tu vas faire pour survivre avec un concurent aussi fort etc. Un peu provocateur. Revenons à notre mouton: ce bateau était explicitement construit comme un bateau de bande dessinée, façon celui du capitaine Crochet dans le Peter Pan de Disney, mais en plus extrème: trois étages (trois étages!!!) dans la coque, tout ouverts sur l’extérieur et vitrés, un ggrand château avant un un plus grand encore à l’arrière, trois mâts de jonque, et tout ça pour faire un restaurant façon Bonsai. Avec même un ascenseur (et un ascenseur à poulie! Avec le treuil bien lourd tout en haut).
On croit rêver! Ils ont vraiment essayé de le mettre à l’eau! Évidemment le GZ était négatif et de loin, le truc se serait retourné, (on a de la peine à croire que quelqu’un ait pu imaginer qu’un truc pareil flotte debout!), et il lui a été ajouté, tenez-vous bien, deux énormes flotteurs, un de chaque côté, et à l’oeil ça ne suffisait bien sur pas, et puis voilà, depuis quelque temps on ne le voit plus. Il a dû être démonté.
Une pensée pour l’investisseur: il devait y avoir pour 25-30 milliards de đồng là-dedans. Une pensée pour le guignol qui a imaginé que ça allait flotter si on savait obtenir une licence à coups de thông cảm. Une pensée pour le chantier naval qui a dû s’en mettre plein les fouilles en ricanant en coin de l’absurdité des deux autres (à moins qu’ils aient aussi été le second). À Saigon, il y a vraiment des gens trop riches ou trop cons.
16 octobre 2009 à 10h08 en réponse à : interrogation d’une maman qui a passé ces vacances au vietnam avec ses fils?? #101770C’est vrai que c’est mignon, l’expression vietnamienne pour l’hymen.
Je rapproche ça (mais ai-je tort?) du goût immodéré du neuf et du brillant. On voit très souvent des verres dans les restaurants qui ont encore une étiquette (« timbre », « tem ») bien qu’elle soit passée mille fois à la vaisselle.
Fut un temps où on voyait même des timbres sur les lunettes noires (« T’as vu? C’est neuf! »)
C’est mieux en tout cas que « péter la cerise », comme disent les Américains.
VNbylove;91993 wrote:l’amour est une chose, le mariage en est une autre, faut juste bien savoir ce qu’on cherche le plus :pleasantry:.Absolument.
Chanceux, bien chanceux celui qui atteint la félicité des deux côtés.
:wink2: à ceux qui me connaissent. Mieux vaut faire envie que pitié.
11 octobre 2009 à 8h00 en réponse à : Les Typhons, les cyclones et les innondations au Vietnam #101574DédéHeo;92233 wrote:Le jambon PARMA que je croyais fini après avoir zigzagué 3 4 fois au Nord des Philippines est reparti !Il y avait malheureusement peu de chances que le typhon faiblisse, parce que sa boucle était au Nord de Luzon, au-dessus de la mer. Quand il est sur Terre, il s’essouffle et perd de son énergie, et typiquement il oblique vers le Nord (en fait, s’écarte de l’équateur), tout en progressant en moyenne lentement vers l’Ouest –on est dans une zone d’alisés, vents dominants d’Est liés à la convection thermique entre zone tropical et latitudes moyennes.
Mais en partant vers le Nord, il s’est retrouvé au-dessus de la mer chaude, et a repris des forces. Du coup il est reparti pour un grand tour. Le peu de temps qu’il a passé au-dessus de la terre ferme ne présage rien de bon pour les amateurs de bronzing et de cocotiers autour de chez toi, Dédé: il arrive et avec vigueur.
Les Party Cruises, Paradise et autres jonques ont intérêt à bien se tenir.
J’ai reçu ce matin-même non pas une, non pas deux, mais trois délégations de clients qui venaient inspecter mes bateaux pour des questions de sécurité. Et, ô surprise! je le emmène visiter tout, y-compris la salle des machines (chaude et odorante) et les quartiers d’équipage (toilettes et douches), ce que personne ne fait.
Le naufrage médiatique du Halong Party Cruise (boat?) aura eu ça de bien: ça rappelle à tous qu’il y a des critères de qualité et de sécurité qui ne dépendent pas que des paperasses. Mes équipages ont des quartiers tout-à-fait honnêtes, chacun un lit, chacun une armoire, des douches et toilettes présentables, on se tient debout partout, pas un seul cul-de-sac dans le bateau…
La matinée aura aussi eu son florilège de questions à 100 balles: une équipe est arrivée et a demandé à visiter le bateau sans prévenir, je leur fais visiter, et dans une cabine ils demandent: « c’est un show-room ou une vraie cabine? » Excellent. Comme si j’avais la place pour faire du faux. C’est un bateau pour la frime. Le vrai, c’est le rafiot pourri qui vient de partir. Haha. Ça en dit long sur un autre bateau qu’ils ont visité ce matin, dont la coursive principale (pour le public) est un cul-de-sac, qui est équipé d’une machine indémontable sur place et de quartiers d’équipage style « en tas », et bien sur eux ont la place pour une cabine témoin.
6 octobre 2009 à 15h32 en réponse à : Quelle est la difficulté la plus importante rencontrée par les firmes occidentales en Asie du SE (Vietnam…) ? #101374bruno kermarec;85406 wrote:Un peu d’intuition et d’observation permet de comprendre la personne avec qui on parle et le sens que prend son « oui » : est-ce un « oui » qui signifie un état passif : « j’entends », ou un « oui » qui engage : « je suis d’accord avec vous » ?D’où la nécessité de tourner un peu autour du pot au préalable dans une conversation… :wink2:.
Cordialement,
Surtout que ce n’est typiquement pas le même « oui », entre « dạ » qui est poli mais pas affirmatif, « ờ » qui est affirmatif mais pas poli, « có » ou « phải » qui sont affirmatifs en réponse à des questions dont c’est l’auxiliaire…
Il y a plein de « oui » explicitement différents.
Salut Pierre,
Quand passes-tu par le delta?
On comparera nos couteaux suisses.
30 septembre 2009 à 7h28 en réponse à : Un bateau de Halong se retourne, 3 morts et 1 disparu #101138DédéHeo, je confirme ce que dit Minh, c’était bien le Halong Party Cruise (boat?), mais était-ce une copie du Paradise qui est lui-même une copie de Bhaya? La photo du bateau rentrant à terre en montre un différent.
Comme quoi il faut vraiment être très présent à Halong si on veut suivre qui fait une copie de quoi.
Sur cette photo, on voit la coque en V très prononcée, (même si c’est plus accusé ici où il est vide que quand il est en ordre de marche), ce qui permet d’aller plus vite mais qui aggrave le roulis. On voit bien qu’aux grands angles de gîte, le volume de flottaison est essentiellement opposé au gîte, et donc que la flottaison peut en fait jouer contre la stabilité du bateau, ralentir son rappel à la verticale voire l’annuler (il y a toujours(*) un angle au-delà duquel c’est instable).
Sur un bateau de passagers, on essaie de maintenir le centre de gravité pas trop loin du centre de carène (on dit « le GZ faible »), parce que ça fait un bateau moins sensible aux vagues et perturbations de la surface, et donc plus confortables. Par contre, ça en fait des bateaux plus susceptibles de rouler et évidemment ça ne résout rien pour la prise au vent.
@Pierre, tu es vache de parler de RO-RO. Normalement, c’est sur l’axe avant-arrière. :wink2:J’ai particulièrement apprécié le gag de la procédure « thông cảm ». On sait comment ça se passe avec le ViRes, et autant certains fonctionnaires y sont de bons spécialistes, autant c’est à l’armateur de s’assurer qu’il construit un bateau stable et sur.
Dans la profession, pour cet accident, on parle de carène liquide, c’est-à-dire que le bateau se remplissant d’eau de pluie (ce qui peut arriver peu ou prou à tous les bateaux), si les pompes d’assèchement ne sont pas suffisantes, il se peut que la masse d’eau se mette à passer d’un bord à l’autre en résonnance avec la période de roulis du bateau. Dans certains cas, on peut employer cet effet pour stabiliser le bateau, mais dans d’autres cas c’est au contraire très déstabilisant et ça l’amène à se retourner.
Il y avait des étudiantes d’Assas sur un autre bateau ce soir-là, qui me disent qu’il pleuvait beaucoup mais qu’il y avait peu de vent. Ça semble correspondre à un problème de carène liquide.
Merci à tous en tout cas pour la revue de presse: je n’ai pas eu le temps de fouiller de mon côté, c’est cool de trouver tout déjà mâché ici.
NC
(*) Par souçi de complétude: il y a des bateaux faits pour supporter de se retourner et revenir quand-même à l’équilibre « positif », tête en haut. Mais ils ont un GZ élevé, ce qui en fait des bateaux très surs mais très inconfortables.
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