Au moins je risque rien depuis mon perchoir
Oh non pas la ville de Dedeheo...
HCMC, Hai Phong at great flood risk, says OECD report
Some 150 million people and US$35 trillion in assets could be vulnerable to climate change-prompted flooding by 2070, according to a new report from the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD).Ho Chi Minh City and Hai Phong were in the top ten port cities in terms of amount of people that would be at risk if current climate and development trends continued, said the report.
The impact of climate change and urban development could more than triple the number of people around the world exposed to coastal flooding by 2070, said the report, released Tuesday, which evaluated 136 of the world's largest port cities.
The organization assessed the amount of people and assets that would be at risk during a “one in 100 year” flood, or a flood with the probability of happening once every 100 years.
Some 40 million people in total are now at risk of such a flood, according to the report.
OECD projected that if current trends continue, mean rise in sea level of a half-meter (1.6 feet) could be expected by 2070.
The study estimated that $35 trillion worth of property in total would be vulnerable to such flooding by 2070, compared to $3 trillion today.
Calcutta, India, headed the list of the top 10 cities that would be at risk – in terms of population exposure – by 2070 if current trends continue.
India's Mumbai came in second while Miami, Florida came in ninth place as the only city in a developed country on that particular index.
The seven other cities with the largest number of exposed residents were Dhaka
(Bangladesh), Guangzhou (China), HCMC (Vietnam), Shanghai (China), Bangkok (Thailand), Rangoon (Myanmar) and Hai Phong (Vietnam), in order of their ranking.
In terms of present day threats, the top 10 cities in terms of exposed population were estimated by OECD to be Mumbai , Guangzhou, Shanghai, Miami, HCMC, Calcutta, Greater New York, Osaka-Kobe (Japan), Alexandria (Egypt) and New Orleans, in order of their respective ranking.
The Paris-based OECD, an international non-governmental organization that collects and studies economic statistics and social data, called for quick action to strengthen coastal defenses for cities at risk, saying it could take 30 years to safeguard some areas.
“Climate change is already happening, and concerted action is needed now to prevent its worst impacts,” said OECD Secretary General Angel Gurria in a statement.
“A range of economic policy options is available and political commitment is needed to implement them.”
Rising impact in Asia
The report pointed to the development of Asian “mega-cities,” with their soaring populations, as a key factor increasing the risk of coastal flooding.
Indeed, by 2070, eight of the most financially exposed cities were predicted to be in Asia.
In order of their respective ranking, Guangzhou, New York, Calcutta, Shanghai, Mumbai, Tianjin (China), Tokyo, Hong Kong and Bangkok were all on the list.
The report was the first in a series by the OECD looking at the economic impact of climate change on cities.
The full report is available online at www.oecd.org/env/cc.
Reported by Minh Tuong for Thanh Nien daily
<DIV align=center> Le réchauffement climatique, épée de Damoclès
Il ne fait plus guère de doute maintenant que le réchauffement climatique est une réalité. Les preuves, provenant des 4 coins du globe, sont multiples. Le Vietnam, qui compte près d'un quart de sa population au niveau de la mer, devrait être selon les scientifiques parmi les pays les plus touchés par la montée des eaux, au même titre que le Bangladesh, l'Indonésie, l'Égypte, les Maldives…
Ce n'est pas par hasard que le changement climatique figurait, pour la première fois, dans l'ordre du jour d'une conférence du Groupe consultatif des bailleurs de fonds du Vietnam (CG), organisée début décembre à Hanoi. Selon la revue britannique de l'économie du changement climatique, baptisée Stern Review, "si le niveau des océans monte d'un mètre, 12% de la superficie vietnamienne -où vit 23% de sa population- sera immergée", en tête bien sûr les deltas du fleuve Rouge et du Mékong, par ailleurs greniers à riz du pays. En dépit de cette menace sérieuse, "le Vietnam reste derrière la Chine, la Thaïlande ou l'Inde en matière d'utilisation des aides publiques pour le développement (APD) pour les questions liées au réchauffement climatique", a alerté Donal Brown, représentant en chef de l'Agence britannique pour le développement, qui a œuvré pour que ce thème fasse aussi partie des discussions de la CG.
Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont considérées comme une des causes probables du réchauffement climatique planétaire. Selon Nguyên Thành Lam, du Service de protection de l'environnement, le Vietnam rejette chaque année environ 120,8 millions de tonnes de GES. Et entre 1994 et 2020, ces émissions devraient augmenter de 2,3 fois.
Par ailleurs, la température moyenne à Hô Chi Minh-Ville et à Cân Tho (Sud) s'est élevée d'environ 0,02°C en 45 ans (de 1960 à 2005) et de 0,033°C en seulement 14 ans (1991-2005). Rien qu'à Vung Tàu (Sud), depuis 1960, on a noté 2°C de plus en moyenne annuelle.
Il ne fait plus guère de doute maintenant qu'une dynamique de réchauffement climatique à l'échelle planétaire est en cours. Au Vietnam, la température moyenne a augmenté de 0,2°C à 1°C depuis 1920, mais la hausse s'est accélérée depuis 1980. Mais le plus inquiétant, selon de nombreux scientifiques internationaux ainsi que John Hendra, coordinateur permanent de l'ONU au Vietnam, c'est que "le Vietnam souffre plus des impacts de l'évolution générale du climat que de ses propres émissions de CO2".
Au Vietnam, le réchauffement climatique a des répercussions de plus en plus nettes sur la vie des habitants, notamment ceux des basses terres du littoral. À Bên Tre (Sud), la mer est montée d'environ 20 cm en l'espace de seulement une décennie. Selon l'Institut des sciences de la météorologie, de l'hydrologie et de l'environnement, jamais une tempête aussi forte que celle qui a touché cette région cette année n'avait été auparavant signalée. À Thua Thiên-Huê, province du Centre frappée par 32 typhons entre 1952 et 2005, les crues sont beaucoup plus fréquentes que lors de la première moitié du siècle passé, plus intenses aussi, et ce phénomène semble s'accentuer d'année en année.
Le pays, avec sa façade maritime de 3.200 km, a essuyé 10 typhons violents en 2006, surtout dans les grandes régions agricoles et les basses terres du delta du Mékong. Montant des dégâts : 1,2 milliard de dollars, contre 700 millions de dollars en 1996. "Les calamités naturelles sont de plus en plus fréquentes dans de nombreuses régions du pays, de plus en plus fortes aussi, ce que démontrent notamment les typhons qui se sont abattus sur les côtes du Centre ces dernières années", a souligné Christophe Bahuet, représentant adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Vietnam. Selon lui, afin de résoudre ce problème planétaire, il faut pour le Vietnam "agir à 3 niveaux : communautaire, politique et surtout institutionnel".
À l'échelon communautaire, à court terme, il est nécessaire d'accorder des aides d'urgence aux sinistrés ; à long terme, de renforcer les moyens de prévention et de lutte chez les régions concernées, comme par exemple en construisant dans le Centre et le delta du Mékong des maisons mieux adaptées aux nouvelles conditions climatiques.
Sur le plan politique, la tâche sera d'élaborer des stratégies au niveau aussi bien national que local. En tout cas, les questions liées au changement climatique devront impérativement figurer dans les politiques de développement socio-économique.
D'après Michael Parisons, représentant d'une organisation environnementale, "le gouvernement vietnamien doit chercher des mesures appropriées en faveur des plus démunis, qui restent les principales victimes des catastrophes naturelles". Ainsi, le gouvernement aidera-t-il les habitants à s'adapter à leurs nouvelles conditions de vie, tout en protégeant leurs biens et en garantissant leurs moyens de subsistance.
Situation inquiétante dans le monde entier
Le rapport onusien de 2007 sur le développement humain était consacré en grande partie au réchauffement climatique, un problème que tous, qu'ils soient décideurs politiques ou scientifiques, reconnaissent comme "extrêmement grave" non seulement pour les actuels habitants de la planète mais aussi et surtout pour les générations suivantes qui nous en voudront certainement de n'avoir pas pris le problème à bras le corps, d'avoir différé dans la prise de mesures radicales, par lâcheté, par égoïsme, par souci du profit immédiat...
Pour les spécialistes, il est clair que plus on laisse traîner les choses, moins la possibilité d'un renversement de tendance est possible. "Si nous quittons Bali sans de réelles avancées (…), nous aurons manqué à nos devoirs face aux peuples qui nous regardent. Le sort des générations futures en dépend ; nous ne pouvons pas leur voler leur avenir". C'est ce qu'a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d'une conférence de l'ONU sur le changement climatique, tenue du 3 au 14 décembre à Bali (Indonésie), destinée à prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto (ndlr : texte relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique).
Selon ledit rapport, si le niveau des mers ne monte ne serait-ce que d'un mètre, quelque 22 millions de Vietnamiens devront plier bagage ! Ce sera aussi le cas d'environ 6 millions d'habitants et de 4.500 km² de basses terres en Égypte, d'environ 18% de la superficie du Bangladesh où vivent 11% de la population…
Pour rentrer dans le 21e siècle sous de bons auspices, les dirigeants des États membres des Nations unies ont défini, lors du Sommet tenu en septembre 2000 à New York, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à atteindre d'ici à 2015. Ceux-ci, qui vont de la réduction de moitié de l'extrême pauvreté à l'éducation primaire pour tous, constituent un schéma directeur pour l'avènement d'un monde meilleur. Cependant, selon les prévisions des spécialistes, les changements climatiques, dont les effets sont de plus en plus prégnants tant en termes de fréquence que d'intensité, pourraient bloquer les efforts mondiaux de lutte contre la pauvreté, voire entraîner dans certaines localités un retour en arrière…
La concentration des gaz à effet de serre a franchi le seuil de saturation de l'atmosphère. Au pôle Sud et au Groenland, de récentes photos satellitaires ont montré un recul impressionnant de la banquise. Une épée de Damoclès au-dessus de plus de 40% de la population mondiale ! Le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a signalé que, de 1980 à 2000, 75% de la population mondiale vivait dans des zones touchées par au moins une catastrophe naturelle. En 1999, plus de 700 grandes calamités naturelles ont été comptabilisées sur la planète. Bilan : plus de 100 milliards de dollars de pertes économiques et des milliers de morts, dont 90% dans les pays pauvres.
Pour les spécialistes, si les nations industrialisées sont les plus grands responsables des rejets de gaz à effet de serre, ce seront surtout les pays pauvres qui devront en subir les conséquences. Pourtant, "les pays en développement ont l'impression que les pays riches n'agissent pas assez pour transférer leurs technologies" permettant de réduire les émissions de GES, a indiqué Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Les 10 grandes villes à haut risque en 2070
Selon l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), d'ici à 2070, la population exposée aux risques d'inondations côtières pourrait être multipliée par 3, et environ la moitié se trouverait dans seulement 10 grandes villes, dont 9 en Asie. C'est à Mumbai (Inde) que le nombre de personnes menacées est actuellement le plus élevé. Mais en 2070, la ville la plus vulnérable sera Calcutta (Inde), dont la population exposée devrait être multipliée par plus de 7 pour atteindre 14 millions de personnes. Calcutta est suivie de près par Mumbai, Dhaka (Bangladesh), Guangzhou (Chine), Hô Chi Minh-Ville (Vietnam), Shanghai (Chine), Bangkok (Thaïlande), Rangoon (Myanmar) et Hai Phong (Vietnam). Dans cette liste, seule Miami (États-Unis) est située dans un pays développé.
Hông Nga/CVN
(23/12/2007)
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