Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
DRAME DE L EXPROPRIATION AU VN : un paysan, exaspéré par une expropriation, ouvre le feu sur cinq cadres administratifs et se donne la mort
sur SITE VIETNAM Vietnam: un paysan, exaspéré par une expropriation, ouvre le feu sur cinq cadres administratifs et se donne la mort | Site Vietnam
_ a t-on des statistiques sur ces expropriations et sur d ‘autres phénomènes » négatifs au VN ?
AGITATION SOCIALE EN CHINE ( que le PCC essaie de gérer )
Extraits de La Chine et le monde par Marc Vandepitte, économiste (Belgique), Le temps des cerises, septembre 2013
L’agitation sociale s’accroît rapidement ou du moins, ses signes. En 2002, il y a eu environ 40.000 manifestations ou conflits sociaux. En 2010, il y en a déjà eu 180.000. Dans le seul delta de la rivière des Perles (province de Guang dong), on compte 10.000 conflits par an. Les raisons de ces conflits sont très diverses : mauvaises conditions de travail, pollution de l’environnement, corruption, migrants internes qui ne sont pas payés ou qui le sont en retard, paysans qui perdent leurs terres ou qui sont bien trop peu indemnisés, etc.Le groupe de revenus moyens a connu une augmentation exponentielle. Ce groupe nourrit de plus grandes espérances, pose plus de revendications que naguère et se profile également de façon plus affirmative. Le nombre croissant de manifestations est en outre favorisé par les nouveaux médias sociaux. Les tentatives pour censurer ces dernières ne sont que partiellement probantes.
Il est toutefois surprenant que ces manifestations soient généralement spontanées et qu’elles concernent toujours des problèmes locaux, à l’exception des bouffées de colère nationaliste contre le Japon. En d’autres termes, elles ne s’adressent pas aux autorités de Beijing et ne portent pas atteinte à la légitimité du Parti communiste et de la direction nationale. Des sondages d’opinion dans plusieurs nations montrent que la satisfaction de la population, ainsi que la confiance dans le gouvernement dépassent de très loin (et continuent à le faire) la moyenne mondiale.
Le nombre croissant de protestations de rue n’est pas tant une menace pour l’ordre, mais on peut même le percevoir plutôt comme un signe de normalisation. The Economist fait remarquer laconiquement ce qui suit : « Elles [les protestations] sont presque toujours suscitées par des doléances locales et non par de l’antipathie à l’égard du pouvoir du parti. Avec cette agitation, la Chine semble, sous certains aspects, ressembler nettement plus à un pays développé normal qu’à un système contrôlé de façon stricte qu’il était jusqu’au début des années 1990. Les protestations à petite échelle sont de plus en plus fréquentes, dans les villes chinoises. Il y a quelques années encore, elles auraient été perçues avec répugnance par des cadres obsédés par l’ordre »
Les conflits sur les lieux de travail sont d’un autre ordre et constituent à terme une menace plus grande. Dans le passé, les syndicats n’étaient guère plus qu’une courroie de transmission du management et du parti. Tant que les autorités ont été l’employeur, cette situation n’était peut-être pas parfaite, mais néanmoins gérable. Maintenant qu’un nombre croissant d’entreprises est aux mains du privé et que la logique du profit a également conquis les entreprises publiques, cette situation n’est plus tenable. Des conflits sociaux et grèves passés ont éclaté en dehors du syndicat officiel, et même contre ce dernier. C’est une situation dangereuse. Le parti et le syndicat officiel l’ont tous deux très bien compris. À l’avenir, le syndicat doit acquérir plus d’autonomie et pouvoir défendre les intérêts des travailleurs sans ingérence d’en haut. On tente actuellement des expériences avec des élections directes de dirigeants syndicaux désignés par les travailleurs. Cela s’est passé pour la première fois en mai 2012, dans une filiale de Panasonic et ç’a également été le cas dans l’entreprise Foxcom en février 2013. Il s’agissait là d’un groupe de 1,2 million de travailleurs. L’avenir nous apprendra si ces expérimentations vont assez loin afin d’assurer à l’avenir la paix sociale au sein même des entreprises.@ngjm95 157717 wrote:
Le Vietnam réclame les terres sur lesquelles fut bâtie l’église de Thai Ha en 1920 suite à des projets de développement de la région.
L’église s’oppose au projet en clamant que les terres appartiennent à l’Eglise Rédemptoriste depuis 1928.VIETNAM Hanoi, fresh attacks on Thai Ha Catholics
Qui a donné ou vendu les terres à l’Eglise Rédemptoriste sachant que le gouvernement colonial de l’époque n’avait pas la moindre inclinaison à partager le pouvoir avec les Vietnamiens.
Un véritable catholicisme de combat , Rédemptoristes, partisans de la Congrégation Jean Paul 2 etc..._ oui , qu ‘est ce que cela veut dire » ces terres ont été acquises en 1928 » ? achetées ou confisquées ?
On n’ a pas de données sur les biens immobiliers de l église catholique au VN , sur leur mode d ‘ acquisition depuis les débuts de la colonisation . Sur FV , il a été dit que les cathédrales de différentes grandes villes ont été construites sur l’emplacement de grandes pagodes .
_ au point de vue du droit international , une terre acquise par un pays aux dépens d’un autre l’est définitivement au bout du délai de prescription qui est de 60 ans . Dans le droit civil français , la prescription est de 30 ans , je crois . Mais tout gouvernement a droit de nationalisation sur tout bien immobilier , à condition d’indemniser le propriétaire
_ au point de vue diplomatique , Pékin et le Vatican ne se reconnaissent pas , je crois . Les catholiques chinois doivent suivre l’ église catholique officielle contrôlée par le gouvernement ; l’église « vaticane »est clandestine , je crois .Les catholiques chinois ne sont qu une faible minorité Ceci explique cela : par contre , au VN , ils sont 8% de la population , Hanoi et le Vatican ont établi des relations diplomatiques mais je pense qu ‘elles doivent être emplies de méfiance mutuelle .Dans les années Diêm au sud VN , les prêtres commençaient leur offices en recommandant » tournons nous , tournons nous vers le Vatican » . Sur le papier , ils ont reconnu la RDV mais je crois qu’ils gardent en leur coeur l’espoir de ramener le VN au Christ .
_ on peut aussi retirer une reconnaissance diplomatique : Kaddafi et Assad étaient reconnus par les Anglais , les USA , la France , ….@DédéHeo 157714 wrote:
Nguyen Thi Minh Khai – Wikipedia, the free encyclopedia
Her husband Lê had been jailed in June 1939, and later died in the tiger cages at Poulo Condore prison in September 1942._ son mari Lê Hông Phong fut le 2è secrétaire du PCI . Il est mort à Poulo condor en 1942 . Il a donné son nom à une célèbre base de combat ( chiên khu ) dans la province de Phan thiêt , au Centre VN
_ Ng t Minh Khai a été arrêtée et exécutée ainsi que Võ Thị Sáu et d’autres martyrs dans les suites de l’insurrection de Cochinchine .
_ autre épisode de l ‘histoire de Cochinchine , la révolte des 18 vergers de bétel _ khởi nghĩa 18 Thôn Vườn Trầu ( en Hán , Phù Lưu Viên ). Ces villages font partie du district de Hoc môn , Gia Dinh . D’après les chroniques « Gia Định thành thông chí » de Trịnh Hoài Đức , cette région au début du Nam tiên n’était que des forêts denses remplies d’animaux féroces . Les VN ont dériché les forêts et transformé en rizières et vrgers fertiles .Kh
En 1885 , les insurgés sous la conduite de Phan Công Hớn et de Nguyễn Văn Quá ont attaqué dans la nuit du Tết Ất Dậu (1885) le chef-lieu de Hóc Môn et tué le mandarin collabo le đốc phủ Trần Tử Ca . [en juillet 1885 , ce fut la chute de Huê’ ]
_ la contrée des 18 vergers fut aussi la région d’activité du célèbre résistant Ng an Ninh et d’ autres résistants dont Nguyễn Thị Minh Khai, Nguyễn Văn Cừ, Võ Văn Tần..[h=2][/h]_ en lisant rapidement la Cochinchine_contemporaine_, on voit la figure de l’ amiral R. de Genouilly . Il a eu bien du mal au début de l’invasion
Extraits de La Politique française en Indochine de Paul Merruau La Politique française en Cochinchine – Wikisource
Le gouvernement ne prévoyait nullement l’importance de son entreprise ; il n’en apercevait pas non plus les entraînements et les conséquences. Il connaissait peu le pays et ne se doutait guère que cette conquête, en donnant au conquérant la domination de l’Indo-Chine, mettrait entre ses mains les clés d’un empire comparable à celui des Anglais dans l’Inde. Le gouvernement de cette époque entretenait d’ailleurs les plus grandes illusions sur l’état de l’empire d’Annam, qu’il s’imaginait pouvoir mater par un coup de main. L’amiral Rigault de Genouilly, qui reçut l’ordre d’exécuter ce coup de main, fut victime de cette erreur et ne tarda pas à la reconnaître. Il avait d’abord dirigé ses marins sur Tourane, un village sans ressources , situé près d’une rivière qu’en lui avait désignée comme la route de Hué. Cette rivière, il vit bientôt qu’il ne pouvait s’en servir faute d’un matériel flottant propre à la remonter. Le trajet par terre, de Tourane à Hué, n’était pas moins impossible ; l’armée se trouvait comme perdue dans des forêts sans chemins, hantées surtout par des animaux féroces. Pouvait-on l’aventurer sous ces fourrés inextricables ou dans des rizières où les indigènes, pieds nus, peuvent seuls réussir â s’avancer sans rouler dans la boue ? Comment y conduire de l’artillerie ? comment y lancer des compagnies régulières de. fantassins avec leurs chaussures épaisses et rigides ? La nature de la contrée étant une première cause de déception, le caractère et les dispositions des habitants en préparaient une seconde. Les missionnaires qu’on avait consultés à Paris, peu compétents en matière de guerre, avaient mal renseigné l’autorité militaire sur l’organisation des troupes annamites et sur le degré de résistance qu’elles seraient en état de nous opposer. L’amiral Rigault exprimait sa déception au commencement de l’année 1859 : « Le gouvernement, disait-il, a été trompé sur la nature de cette entreprise ; on la lui a représentée comme modeste, elle n’a point ce caractère ; on lui a annoncé des ressources qui n’existent pas, des dispositions chez les habitants qui sont tout autres que celles décrites ; un pouvoir énervé et affaibli chez les mandarins, ce pouvoir est fort et vigoureux ; l’absence de troupes et d’armée, l’armée régulière est très nombreuse, et la milice comprend tous les hommes de la population. » Ce témoignage était une nouvelle preuve de notre regrettable disposition à nous lancer légèrement dans les entreprises les plus hasardeuses et les moins étudiées. Les missionnaires, que la dépêche de l’amiral mettait évidemment en cause, ne sont pas gens d’affaires : ils servent les intérêts de la foi avec une abnégation complète, un dévouement absolu, et ils sont si confiants dans l’assistance céleste que les choses humaines leur paraissent de peu de conséquence ; mais ce détachement même, ce renoncement personnel, cet état d’extase permanent, doivent nous mettre en garde contre des entraînements d’autant plus dangereux qu’ils sont plus respectables, et nous apprendre à n’admettre les informations puisées à une telle source que sous bénéfice d’inventaire. ]
L’amiral grosso modo se plaint d’avoir été entrainé dans un guêpier par les missionnaires qu ‘il accuse poliment de naïveté ( sic )Autres point de vue sur la Cochinchine ‘Cochinchine’, Léon Werth en guerre contre le colonialisme béat .
Léon Werth, Cochinchine, Viviane Hamy, « Bis », 256 pages
Extraits :
_ À ceux qui douteraient encore du rôle positif de la colonisation française, on ne peut que conseiller la lecture de Cochinchine de Léon Werth. Le romancier s’est rendu en Indochine en 1925 à l’invitation de Paul Mounin, avocat au barreau de Saïgon, le même qui entraîna André Malraux dans l’action politique sur les terres asiatiques. Werth aura pour guide Nguyen An-Ninh, opposant très pacifique, aux « abus » de la présence française dans son pays.
_ Léon Werth nous fait découvrir le triste quotidien de la présence française en Indochine. Humiliations, vexations, coups sont monnaie courante. « Les actes de brutalité sont entrés dans la coutume »_ la colonisation est en fait avant tout synonyme de promotion du médiocre. Le petit-bourgeois peut y régner partout en maître. Le médiocre qui arrive en terre conquise acquiert une promotion sociale fulgurante. « Tous du gouverneur au gendarme, ayant connu en Europe la contrainte sociale ou la discipline sont devenus en Asie des potentats. Voici, privés de contrainte extérieure, des hommes qui n’en connaissent pas d’autre. Ils sont aussi victimes d’un formidable décalage social. Ils subissent l’ivresse du nouveau riche à un degré qui n’est point imaginable en Europe. »
Même si aujourd’hui, il ne reste plus guère que quelques députés imbéciles pour penser que le passé colonial de la France fut une entreprise louable, on est toujours étonné de lire des témoignages tels que celui de Werth. On se rend compte que l’inconscient collectif tricolore est encore aujourd’hui à mille lieux de se douter de ce qui se passait vraiment là-bas. L’image que l’on a de notre pays quand on quitte l’école est encore une image d’Epinal. On ne peut que, 80 ans après, tirer notre chapeau au courage de Werth qui à son époque devait prêcher dans le désert. Louons surtout sa clairvoyance, son esprit visionnaire en concluant sur ses mots : « Il est à croire, en vérité, que la sottise de l’Europe colonisante est désormais résignée aux solutions qui l’expulseront. Elle attend que les problèmes indochinois soeint résolus par le temps, les chinois ou les russes. »
[h=1][/h]
INSURRECTION DE COCHINCHINE de 1940_ Nam Kỳ Khởi nghĩa
Kh
Un épisode historique relativement peu connu de l ‘histoire dela Cochinchine précurseur de l’offensive du Têt : 18 villes sont attaquées , l ‘insurrection dure de fin novembre 1940 à début janvier 1941
[IMG]https://encrypted-tbn2.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTZmlamdhJTcyHUkoTRZURFzMMDfnylBidZrLzwSwJnq0H1yOCM[/IMG]
On a donné le nom de la révolte à une longue avenue de Ho chi Minh ville sous la forme Han viêt Nam Kỳ Khởi nghĩa ( désolé , hein DédéHeo ) qui croise les avenues ou rue Dien bien phu , Truong dinh , Võ Thị Sáu , parmi d’autres héros
[IMG]https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTXbaz8mD6l421CpOPoNHH9XjQTyzgvvSgUtJH9P5XNXsxg5VOO[/IMG]@dannyboy 157669 wrote:
le mot « Tâm », un mot importé du chinois qui peut signifier : cœur, esprit, moral, intention,
_ tâm comme DB le fait ressortir était du domaine de la pensée , de l’intellect , du raisonnement ; tâm ly ‘ = psychologie
_ auparavant pour les VN l’organe des sentiments c’était le tréfonds, lòng . Dans mon coeur = trong lòng tôi
_ de nos jours , sous l ‘influence occidentale , on situe les sentiments dans le coeur ; en nôm , tim . Je trouve que tim , ça fait un peu riquiqui ; quand j’entends à la télé parler de tim , ça me fait tiquer et rigoler un peu ; ça rime avec chim ( oiseau ou autre sens )@kimsang 157530 wrote:
Bonjour Tiphaine,
Il est parfois tres dificile de traduire ou de donner une signification exacte sur les prenoms vietnamiens.
Hải = la mer, l’ocean ; Linh = le sacré_ oui , il est difficile de situer les noms VN sans les accents et sans les caractères chinois
_ Hai linh , c’est pour une fille ou un garçon ?
_ Linh peut être lĩnh= montagne , pour un garçon ou linh
_ pour une fille , si c’est linh , le seul (? ) sens valable , ce serait 玲= perle ; Hải = la mer pour une fille ce serait aventureux ( sic)
_ linh = sacré , c’est un peu trop fort pour garçon ou fille
_ il y avait les célèbres soeurs Song (Tống ) dont le 2è prénom était linh ; ici c’est ce linh 齡 = âge
_ l ‘ainée s’ appelait Ai ling , ái 藹 ( = vapeur de nuage ) linh 齡
_ la 2è qui fut la compagne de Sun yat Sen , Ching ling , Khánh 慶( = fête ) linh 齡
_ la cadette , la femme de Chang kai Shek , Mei 美 ( = belle ) ling 龄Je recommande cette chanson VN : CHIỀU MƯA BIÊN GIỚI ( Soir de pluie sur la frontière ) Le thème n’est pas la poussière , on en parle dans 2 lignes . Cette chanson a paru dans les années 60 à Saigon . L’auteur Ng v Dông est célèbre grâce à elle ; il était officier et musicien en même temps , il a eu l’ inspiration au cours d’une opération militaire . La chanson a fait parler d ‘elle parce qu ‘ elle a été interdite par le régime Diêm , pour motif de risque de démoralisation . Je la trouve assez agréable , musique et paroles c’est presque aussi bien que du Trinh công Son
Pour les paroles GIAO LINH CHI
Pour la musique , taper CHIỀU MƯA BIÊN GIỚI
@ngjm95 157564 wrote:
A l’occasion de la commémoration du 11 septembre 2001, j’ai reçu de San Francisco, le texte suivant pour me rappeler d’un autre 11 septembre lors du renversement de Salvador Allende , président en 1973 du Chili pour établir une dictature militaire sous Pinochet. S’en suivit l’opération Condor, une campagne d’assassinats à travers toute l’Amérique du Sud pour en faire le jardin des Etats Unis d’Amérique !:mad:
Ce massacre a été précédé d’un autre 100 fois plus meurtrier , celui d ‘Indonésie en 1965
Globalisation en Indonésie : le pillage après le massacre — John PILGER
Extraits :
Globalisation en Indonésie : le pillage après le massacre
John PILGER
Voici un texte rédigé en juillet 2001. « Si vous connaissiez la vérité sur ce qui s’est passé en Indonésie, vous comprendriez parfaitement vers quoi on nous entraîne aujourd’hui… » ou comment la globalisation en Asie est née sur l’un des plus grands (et plus méconnus) massacres du 20ème siècle – sur fond de désinformation médiatique et préparation du coup d’état au Chili.14 juillet 2001 : Il y a 35 ans, une dictature militaire s’est instaurée en Indonésie et un million de personnes étaient tuées pendant qu’on déroulait un tapis rouge au capitalisme occidental. Ce fut le début de la globalisation en Asie, un modèle du genre qui nous a légué sweatshops et corruption ( … )
_ si les VN avaient été battus en 1968 , voilà ce qui les attendaient , le même sort que les Indonésiens
Ce génocide commence à être dévoilé
The Act of Killing [sortie en DVD] | Mémoires d’Indochine
The Act of Killing [sortie en DVD]5 septembre 2013
Par indomemoires
[ndlr] Annonce de la sortie du film choc de Joshua Oppenheimer “The Act of Killing” sur le massacre oublié d’un million d’opposants politiques en Indonésie en 1965.
En Indonésie , un président civil , héros de l ‘indépendance a été renversé par un général militariste , Suharto , à la solde des Américains et il a vendu pendant 30 ans les ressources de son pays aux capitalistes . En 1975 , il a commis un génocide au Timor oriental ( 200000 victimes sur 600000 habitants ) sous l’oeil bienveillant des E – U et de l ‘Australie qui a pu s’ approprier les ressources de ce pays .On nous gargarise avec le génocide Khmer rouge pour faire oublier les exactions US
Les E U qui comme pays démocratique prônent la primauté des autorités civiles sur les militaires adorent utiliser les généraux putschistes contre les gouvernements civils . Ils enseignent cette méthode dans leur université militaire , l’école des Amériques surnommée « la fabrique des assassins » École militaire des Amériques – Wikipédia . Beaucoup de dictateurs latino américains sont passés par cette école
Qui a lu Tintin connait la figure des colonels latino américains qui se renversaient par des coups d’ état à répétition . Quand on était jeune , on rigolait d’eux et on avait l ‘impression que les Sud Américains devaient être un peu tarés ; maintenant on comprend que c’est le jeu des nord américains . Il nous est arrivé au sud VN la même chose avecc tous ces Thiêu , Ky , etc .. Les Nors Américains les faisaient valser commme des marionettes . Maintenant , il y a des VN qui chercchent encore à réhabiliter la République du sud VN , à lui inventer une légitimité
@dannyboy 157501 wrote:
au VN, on écrivait « truân chuyên » et non pas « truân chiên ». Mais il paraît que les 2 orthographes sont correctes.
_ Truân chiên 迍邅 est du Han pur porc , ça veut dire cheminement difficile ou vie pleine d’embuches ; je traduirais par vicissitudes mais ce serait un peu pédant ( ? )
_ nỗi ( đau , khổ ) = souffrances , plutôt@DédéHeo 157443 wrote:
« le Viet Minh, dirigé par Hô Chi Minh »
_ tout le monde sait que Viet Minh est la contraction de Việt Nam Ðộc Lập Ðồng Minh Hội, en chữ Han 越南独立同盟會 , Ligue pour l’indépendance du Viêt Nam
_ minh ici n’est pas le mot usuel , lumineux 明
_ le minh de đồng minh 同盟 allié s ‘écrit avec la clé 皿 mãnh = vaisselle et en haut le caractère minh 明 donne la prononciation ; dans l’ancien temps pour nouer alliance , on buvait le sang d’un animal sacrifié .31 août 2013 à 21h52 en réponse à : Vietnam: le 30 janvier 1968, l’offensive du Têt ou «Le bout du tunnel» #99788Le Têt réévalué :
_ l’année 1965 a été utilisée par les nord américains pour débarquer leurs soldats et consolider leurs implantations
_ de 1966 à 1967 , ils se sont lancés à l’action avec 2 axes : pourchasser et démolir les forces armées VN par des opérations search and destroy et derrière le rideau de ces opérations , la fameuse « pacification ou « s’attaquer à la population civile , la massacrer , l’effrayer en vue de dépeupler les campagnes et séparer l’eau du poisson . L’urbanisation forcée a fait affluer les paysans dans les agglomérations urbaines , quelque 3 à 4 millions de personnes déplacées . Les forces VN ont du se disperser , se retirer au Cambodge et au Laos et regarder impuissants la stratégie de dépopulation des US se déployer pendant 2 longues et terribles années . Dès début 1967 , ils ont donc préparé un plan de contre attaque . Alors que les Américains croyaient les avoir chassé du pays , les FLN et les nord VN ont attaqué à l’intérieur du pays un grand nombre de bases arrière que les Américains croyaient sanctuarisées . Il n’y a pas eu une seule offensive du têt mais 3 étalées sur 1968 .
Les Américains se sont réveillés ce jour du Têt , comprenant qu ‘ils avaient mis les pieds sur un volcan qui avait fait éruption . Mais pire encore , ils se rendaient compte qu ‘ils n’étaient en sécurité nulle part . Ils avaient repoussé cette année là les attaques mais l’initiative restait à l’ennemi qui pouvait choisir l’endroit et le moment pour les réattaquer . Les Américains se découvraient comme des cibles immobiles ( sitting ducks ) vulnérables à tout instant , en tout endroit . Leur puissance de feu n’avait pas impressionné l’adversaire qui l’avait affronté à Khe sanh où les US avaient du se retirer quand même .Avant de débarquer au VN ils savaient déjà qu ‘ils avaient affaire à un ennemi redoutable mais maintenant ils avaient compris leur douleur . C’est cet état de vulnérabilité qui les a paniqués et décidé Johnson à la désescalade
Les Américains avaient chassé les paysans vers les villes et au moment du Têt , ils se sont rendu compte qu ‘ils avaient par ce biais amené l’ennemi dans leurs bases arrière . Le FLN avait suivi les réfugiés et construit une organisation secrète de soutien à la Résistance . Parmi les paysans réfugiés , certains se sont engagés dans l’armée du sud et fourni des renseignements aux VC , les cyclos et les mendiants surveillaient les Yankees ainsi que les femmes de ménage ou ouvriers qui travaillaient dans les bases ; cette organisation s’est dévoilée le jour du Têt . Les Américains se sont rendu compte du degré d’infiltration de l’ennemi à tous les niveaux de l’administration et de l’armée sudiste . Il y en avait parmi les hauts officiers de l’ armée ( par ex . le colonel Pham ngoc Thao ) et même parmi les conseillers de Ng v thiêu ( affaire Huynh v Trong , Vu ngoc Nha ) Les Américains étaient encerclés de partout . Leur puisance de feu pouvait juste leur éviter la défaite en terrain ouvert mais ils n’avaient aucun espoir de gagner .30 août 2013 à 19h24 en réponse à : L’histoire de James Thompson, Béret Vert prisonnier des Vietcongs #157408@dannyboy 157394 wrote:
A-t-on des chiffres sur la mortalité des prisonniers US aux mains des Viet Công ? J’ai l’impression que c’est beaucoup plus faible que le taux de 30-40% des prisonniers allemands morts aux mains des USA et de la France.
_ Après la signature des accords de Paris en 1973 , les prisonniers américains furent relâchés au nombre de 600 ; parmi eux , Pete Peterson devint le premier ambassadeur au Vietnam en 1995 .
Une organisation de vétérans a critiqué cette réconciliation U.S. Ambassador Pete Peterson Says Vietnamese Torturers Were Just Doing Their Jobs :: usveterandspatch.com
D’après le pamphlet , les Nord VN ont maltraité et torturé les prisonniers , en infraction avec les conventions de Genève et au moins 55 d’entre eux ont été torturés à mort ou assassinés d’après le département de la Défense US , beaucoup plus selon les vétérans . Donc la mortalité serait au minimum de 9% à 9 X 2 ou 9×3 pour cent
_ on ne sait pas le nombre de prisonniers dans les geôles US ou sud VN ni leur mortalité29 août 2013 à 12h11 en réponse à : L’histoire de James Thompson, Béret Vert prisonnier des Vietcongs #157398@dannyboy 157391 wrote:
Un administrateur colonial, même civil, fait partie intégrante de l’appareil colonial. Il était donc normal que René Moreau soit puni par une peine d’emprisonnement. Personne ne l’a obligé à venir en Indochine, et il savait que ce régime colonial n’était pas la bienvenue au VN.
_ oui , ce que je veux dire , c’est que R. moreau a survécu 8 ans dans les camps , qui n’étaient donc pas d ‘extermination . Parmi les autres prisonniers , il y avait les colonels Lepage et Charton ,capturés lors de la bataille de la RC4 , Cao bang , Lang son en 1949 , donc prisonniers pendant 5 ans
_ les pilotes USA le sont restés pendant 3 à 9 ans , ils n’ont pas été exterminés
_ un détail historique pour les nouveaux forumeurs . Le Hanoi Hilton où les pilotes US ont » glorieusement » lutté et défié les geôliers VC , c’était du temps de la colonisation la prison centrale où de nombreux leaders VN ont été emprisonnés ; ce n’était pas comme à Paris l’école supérieure Centrale mais ce fut l’ « université » formatrice de la Résistance VN anti colonialiste et anti US .
_ dans l’histoire de Thomson , on l ‘a décrit dans des conditions qui rappellent les cages à tigres de Poulo condor et d’autres détails ; on sent que ça a été brodé , on a transposé les conditions des prisonniers VN sur Thomson
_ en contraste de l’horreur et de l’effroi qu ‘inspirent la lecture de » MORTS POUR CAUSES » , les Nordistes après la guerre de Sécession ont laissé aux officiers sudistes leur sabre ( pour l’honneur ) et leur cheval (pour l’agriculture ) ; un certain nombre de sudistes en ont profité pour organiser une résistance anti nordiste , ils ont fait de la guérilla et aussi sous la forme du Ku klux Klan se sont attaqués
courageusement aux noirs désarmés
_ un aperçu du traitement qu ont subi les sudistes VNCH dans Versions secrètes de la guerre américaine au Vietnam – La Revue des Ressources Extraits :
_ Vents sauvages décrit une scène où des centaines de prisonniers issus de l’armée du Sud « en uniforme de léopards, ligotés deux à deux, se traînent misérablement » sous la surveillance des convoyeurs du Nord, en chantant : « Dans cette guerre fratricide / nous ne sommes que des vers, des fourmis ». Le narrateur de Victimes, ancien soldat de Hanoi, conclut : « Pendant que nous progressions vers le Sud, d’autres prenaient silencieusement le sens opposé. Notre histoire est faite des marches militaires traversant le pays dans les deux sens ».
Dans Victimes, ce sont les soldats d’origine paysanne du Mékong qui, faits prisonniers, sont envoyés au Nord, dans une province lointaine : « Nous constituions des masses noires. Sur la route, nous baissions la tête à la vue des villageois. Nous nous sentions coupables. De même, ils évitaient notre regard », raconte le héros de Victimes. L’ennemi, ce sont aussi les prisonniers aux visages « très ordinaires » que l’héroïne de Lê Minh Khuê rencontre sur la route du Sud. Dans Vents sauvages, l’ennemi est l’ensemble des habitants « fantoches » URL= »http://www.larevuedesressources.org/versions-secretes-de-la-guerre-americaine-au-vietnam,1842.html#nb5″]5[/URL du village de Diêm, traités par l’armée du Nord avec hostilité, mépris et méfiance : « Tous plongèrent dans la misère, la faim, le dénuement… Tous devaient se soumettre à la discipline du nouveau pouvoir. Les récalcitrants, les protestataires étaient réprimés sans pitié. Beaucoup furent arrêtés, fusillés ».
Cet article versions secrètes de la guerre américaine a été écrit par Doan Cam Thi
Maître de conférences à l’Institut national de langues et civilisations orientales (Inalco), Doan Cam Thi a publié Écrire le Vietnam contemporain. Guerre, corps, littérature (Presses de l’Université Paris Sorbonne, 2010), Au rez-de chaussée du paradis. Récits vietnamiens 1991-2003 (Philippe Picquier, 2005), Poétique de la mobilité. Les lieux dans Histoire de ma vie de George Sand (Rodopi, 2000). Elle a traduit en vietnamien La Douleur de Marguerite Duras (Hanoi, Les Éditions des Femmes, 1999), en français L’Embarcadère des femmes sans mari de Duong Huong (Aube, 2002) et Chinatown de Thuân (Le Seuil, 2009). Doan Cam Thi est lauréate du prix « Le mot d’or de la traduction 2005 » (Unesco – AIF – Société française des traducteurs)
Elle fait l’analyse de divers oeuvres de littérature VN post 75 , analyse passionnannte et profonde parfois .
Mais malheureusement , en arrière plan , il y a une tentative actuellement en cours de réhabiliter la république du (sud VN ) , d’insister sur le côté guerre civile et desquiver
l ‘immixtion américaine
28 août 2013 à 23h14 en réponse à : L’histoire de James Thompson, Béret Vert prisonnier des Vietcongs #157393@dannyboy 157382 wrote:
_ pendant la guerre du VN, la majorité des soldats américains étaient des “appelés”, obligés de participer à cette guerre même s’ils n’avaient pas envie. C’était très différents des soldats français participant à la guerre d’Indochine. Ces Français étaient des volontaires.
_ ce Floyd James Thompson était un des rares volontaires américains à venir de son plein gré pour se battre contre les Viet Công. Il savait très bien ce qu’il risque en cas d’emprisonnement. Car toutes les armées du monde maltraitent leurs prisonniers de guerre. Les prisonniers allemands aux mains de l’armée américaine avaient aussi très peu de chance de survivre. Voir ici Full text of « Morts pour raisons diverses »_ les soldats du CEFEO qui étaient volontaires devaient être un tout petit nombre . La grande majorité étaient des troupes « coloniales » maghrébins , africains , indochinois , pauvres supplétifs méprisés des troupes régulières . Le reste étaient des mercenaires de la Légion , surtout allemands qui ont essayé échapper à la famine , à l’extermination décrite avec horreur dans Morts pour raisons .
J’ai lu rapidement Morts pour raisons , la mortalité des prisonniers allemands devait varier entre 30 et 40% . Les prisonniers de Diên biên Phu auraient subi des pertes de 70% !!! dans les camps ( d’extermination ? ) Viet Minh alors que dans ces camps , il y avait un certain René Moreau administrateur civil qui fut prisonnier depuis 1946 jusqu ‘à Genève .
_ l’ histoire de ce Thomson est présenté comme d’habitude d’une manière propagandistique , le noble héros américain victime des Viêt công ( bien sûr , bourreaux sadiques ) , héros luttant avec acharnement , courage etc… , bla bla bla et survivant malgré les vicissitudes .
_ le VN y devient le tombeau de milliers d’ autres jeunes soldats ( à lire , on dirait que le VN les a obligés à venir ) ; on ne mentionne pas les dévastations que le pays a subi ni les souffrances des VN , et que cela a été infligé par ces nobles jeunes soldats -
AuteurMessages