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4 avril 2008 à 20h52 #3467
04/04/2008 — 9:45 PM
Hanoi, 4 avril (AVI)
L’association des vivres du Vietnam (VFA) vient de notifier à ses entreprises membres la poursuite de la suspention de la signature de nouveaux contrats d’exportation de riz jusqu’en juin, suite à une requête en ce sens du Premier ministre datant du 1er avril.Ce dernier a demandé le 25 mars précédent de maintenir les exportations de riz de 2008 à hauteur de 3,5 millions ou 4 millions de tonnes afin d’assurer la sécurité alimentaire nationale.
Les exportations de riz du Vietnam ont connu, depuis le début de l’année, une forte croissance. Le prix du riz à 5% de brisures est monté en mars à 410 dollars la tonne, soit une hausse de 10 dollars par rapport à février. Récemment, le riz vietnamien s’est exporté plus cher aux Philippines, à 750-760 dollars la tonne.
L’année passée, plus de 4,5 millions de tonnes de riz vietnamien ont été exportés, à un prix moyen de 309 dollars la tonne.
La situation réelle s’avère positive pour les exportations de riz, cependant le plus important défi consiste à garantir la sécurité alimentaire nationale et d’assurer le niveau de vie de la population.
Selon des experts, le prix du riz exportable devrait encore monter du fait que plusieurs nations telles que l’Inde, le Pakistan ou la Thaïlande ont réduit leur production ou suspendu leurs exportations par peur d’une éventuelle pénurie de vivres. Cependant, les Philippines, l’Indonésie, la Chine et nombre de pays africains augmenteront leurs importations pour compenser la baisse de leurs productions intérieures de blé et de maïs.
Durant les deux premiers mois de cette année, les exportations de riz du pays ont augmenté de 46,8% en quantité et de 78% en valeur en glissement annuel, pour atteindre respectivement 381.000 tonnes et 150 millions de dollars.
AVI -
5 avril 2008 à 5h29 #62238NoiVongTayLon;49942 wrote:04/04/2008 — 9:45 PM
Hanoi, 4 avril (AVI)
…Les exportations de riz du Vietnam ont connu, depuis le début de l’année, une forte croissance. Le prix du riz à 5% de brisures est monté en mars à 410 dollars la tonne, soit une hausse de 10 dollars par rapport à février. Récemment, le riz vietnamien s’est exporté plus cher aux Philippines, à 750-760 dollars la tonne.
…..La situation réelle s’avère positive pour les exportations de riz, cependant le plus important défi consiste à garantir la sécurité alimentaire nationale et d’assurer le niveau de vie de la population.Selon des experts, le prix du riz exportable devrait encore monter du fait que plusieurs nations telles que l’Inde, le Pakistan ou la Thaïlande ont réduit leur production ou suspendu leurs exportations par peur d’une éventuelle pénurie de vivres. Cependant, les Philippines, l’Indonésie, la Chine et nombre de pays africains augmenteront leurs importations pour compenser la baisse de leurs productions intérieures de blé et de maïs.
Durant les deux premiers mois de cette année, les exportations de riz du pays ont augmenté de 46,8% en quantité et de 78% en valeur en glissement annuel, pour atteindre respectivement 381.000 tonnes et 150 millions de dollars.
AVI
Je pense que le dossier du riz est un dossier vital et explosif à suivre de très près dans les mois à venir…
J’ai du mal à comprendre la position actuelle du gouvernement Vietnamien!!
S’agit-il:
– officiellement d’un blocage total des exportations, comme annoncé fin 2007.
– d’un « maintien des exportations de riz au plafond des années 2006 et 2007.
– ou, compte tenu des hausses très fortes du prix du riz, d’une augmentation « déguisée et tolérée officeusement » de ces exporations pour faire rentrer des devises!!!Visiblement .. il y a poursuite des exportations!!!
Voici un article très intéressant sur ce qui se passe en Afrique .. et ce que celà peut donner quand il y a un dérapage sur ce genre de « culture vivrière et vitale »
Le Monde.fr : Imprimez un élément
L’Afrique piégée par la flambée des prix des aliments
LE MONDE | 04.04.08 | 14h15 •
a rue africaine ne parle que de cela : les prix des denrées quotidiennes sont devenus fous.En quelques mois, la conjonction des hausses du blé, du riz, de l’huile sur les marchés mondiaux, de médiocres récoltes locales et l’absence de contrôle des prix, a accru les tensions sociales et compromis la stabilité politique.
Spectaculaire dans les villes africaines mais prégnante aussi en Asie, la flambée des prix a confirmé les propos de Jacques Diouf, le directeur général de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) prophétisant, dès octobre 2007, des « émeutes de la faim« alors que le prix moyen d’un repas de base a augmenté de 40 % en une année.« Beaucoup de gens ne mangent plus qu’un plat par jour »,entend-on à Dakar. « Avec 1 500 francs CFA (2,25 euros) pour nourrir ma famille, je ne sais plus quoi faire », dit une ménagère sur un marché de Bamako, au Mali.
De Douala (Cameroun) à Abidjan (Côte d’Ivoire) et du Caire (Egypte) à Dakar (Sénégal), les manifestations de rues secouent les capitales africaines et contraignent les gouvernants à prendre des mesures pour contrôler les prix.
« Gbagbo, marché est cher », « Gbagbo, on a faim », clamaient lundi 31 mars des femmes d’Abdidjan à l’adresse du président ivoirien. Des affrontements avec la police ont causé la mort d’au moins deux personnes. De fait, le prix du kilogramme de riz est passé de 250 à 650 francs CFA (de 0,22 à 0,97 euro) au cours de l’année ; celui de l’huile a augmenté de plus de 40 %. Le savon, le lait, la viande ont suivi, ce dont ne rendent pas compte les chiffres officiels (8 % d’inflation en 2007 pour l’ensemble du continent noir). « Dans les pays de la zone CFA, la hausse serait encore plus importante si le franc CFA n’était pas accroché à l’euro, une devise forte. Le coût des importations en est diminué d’autant. Les pays dont la monnaie est accrochée au dollar souffrent davantage », assure un économiste de l’Agence française de développement (AFD).
Suppression des droits de douane et baisse de la TVA : le chef de l’Etat ivoirien, comme ses homologues camerounais, sénégalais ou égyptien confrontés eux aussi à la rue, s’est engagé à faire baisser les prix en jouant sur les rares leviers que l’Etat maîtrise encore. La recette n’est pas de celles que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale préconisent car elle pèse sur les finances publiques.
Seule la gravité de la situation a amené les institutions financières à se montrer plus accommodantes vis-à-vis des pays en développement. Le gouvernement égyptien a ajouté une mesure plus radicale : l’interdiction temporaire d’exporter le riz produit localement.
Aucun pays n’est à l’abri de troubles. A Dakar, une manifestation interdite « contre la vie chère » a dérapé dimanche 30 mars, trois mois après l’annonce de mesures pour contenir l’inflation : suppression de taxes sur le riz, création de « magasins témoin » exemplaires par la modération de leurs prix, diminution du traitement des ministres et même du chef de l’Etat. Les mesures n’ont pas produit l’effet escompté. « Les commerçants n’ont pas joué le jeu et l’Etat n’a plus les moyens de contrôler », constate Mamadou Barry, de l’ONG sénégalaise Enda.
Au Maroc, secoué lui aussi par des manifestations « contre la vie chère », des rassemblements sont prévus en avril. La marge de manoeuvre du gouvernement est réduite. Cas rare en Afrique, une « caisse de compensation », prend partiellement en charge, au Maroc, la hausse des produits de première nécessité mais son enveloppe, augmentée dans le budget 2008, sera épuisée cet été.
En Mauritanie où l’autosuffisance alimentaire ne dépasse pas 30 %, la situation est encore plus dramatique. Incapable de financer l’importation de denrées agricoles, le pays va connaître « une crise alimentaire sérieuse en 2008 », a prévenu le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations unies.
Au Burkina Faso, une commission parlementaire « contre la vie chère » a été installée après les manifestations de la mi-mars dans plusieurs villes . Les syndicats appellent à une « grève générale » les 8 et 9 avril pour réclamer des augmentations de salaires, le contrôle des prix et la réduction des taxes sur les carburants.
Conseiller pour l’Afrique au Fonds monétaire international (FMI), Eugène Nyambal estime que la situation est le résultat des politiques prônées par les institutions financières internationales. Depuis des décennies elles ont encouragé les cultures d’exportation comme le coton, au détriment des cultures vivrières qu’il était plus avantageux d’acquérir, à bas prix, sur le marché international. Elles ont aussi poussé au démantèlement des structures de contrôle des prix. « La plupart de ces pays attendent des solutions de la Banque mondiale ou du FMI qui sont eux-mêmes dépassés par les évolutions récentes », ajoute-t-il, insistant sur les conséquences des troubles actuels sur les régimes en place qui n’ont pas développé de politique de soutien à l’agriculture locale. Jeudi soir, à l’occasion de la fête de l’indépendance, le président sénégalais Abdoulaye Wade a ainsi annoncé la relance d’un « programme national d’autosuffisance » agricole.
La Banque mondiale a fait amende honorable dans son dernier rapport annuel et mis l’accent sur la renaissance des cultures vivrières. Il faudra des années pour modifier le modèle de développement.Philippe Bernard et Jean-Pierre Tuquoi
Article paru dans l’édition du 05.04.08
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6 avril 2008 à 4h40 #62309
Toujours dans lemonde.fr, cet autre article:
Le Monde.fr : Imprimez un élément
Matières premières agricoles : des hausses de prix explosives
LE MONDE | 04.04.08 | 14h14 •
n mort à Abidjan, en Côte d’Ivoire, mardi 1er avril, plusieurs dizaines de manifestants incarcérés au Sénégal lundi 31 mars, ainsi qu’au Burkina Faso, et au Cameroun dans les jours précédents : la liste s’allonge de protestations plus ou moins pacifiques « contre la vie chère ».
En 2007, c’était au Mexique et au Maroc.Car « la vie chère », c’est l’explosion des prix alimentaires sous l’effet de la hausse générale des matières premières agricoles : selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), ils ont augmenté de près de 40 % en 2007 au niveau mondial. Le blé (au plus haut depuis vingt-huit ans), le maïs, le riz, le soja, le colza ou l’huile de palme ont vu doubler, voire tripler, en deux ans leurs cours au grand dam des populations pauvres dont les revenus ne progressaient pas autant.
Par la voix de son président, Robert Zoellick, la Banque mondiale a décrété, mercredi 2 avril, qu’il fallait de toute urgence lancer un « new deal » alimentaire pour éviter que 33 pays connaissent des troubles politiques et sociaux.Des causes multiples.
Ces hausses sont dues à une demande accrue des pays émergents suscitée par la poussée démographique, mais aussi par une hausse du niveau de vie en Asie. Le monde agricole n’a pas pu suivre cette poussée de la demande, car les terres se raréfient en raison de l’urbanisation accélérée, en Chine comme en Inde, et à cause d’une productivité agricole toujours insuffisante dans les pays en développement. Le réchauffement climatique contribue à aggraver les phénomènes de sécheresse ou d’inondation qui détruisent les récoltes. La hausse des prix de l’énergie a provoqué celle des intrants (semences, pesticides, engrais).
L’utilisation des céréales, de la canne à sucre et des oléagineux pour la fabrication d’agrocarburants a encore aggravé la situation. La spéculation a profité de ces tensions pour jouer les prix agricoles à la hausse et placer des capitaux sur ces marchés devenus un refuge contre les fluctuations du dollar ou contre l’inflation renaissante.
Le riz, dont le prix a augmenté de 30 % en deux semaines – « du jamais-vu », selon Patricio Mendez del Villar, chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) -, est un cas d’école : ce petit marché subit les aléas climatiques de l’Australie et les réactions protectionnistes de la Thaïlande, du Vietnam, de l’Inde, de l’Egypte, etc.
Les fonds d’investissement en ont donc fait un « véhicule » spéculatif de choix depuis trois mois. Aux Philippines, à Madagascar, au Sénégal, la colère populaire enfle.Des populations particulièrement fragiles.
Contrairement aux pays occidentaux où la part de l’alimentation dans les revenus des ménages atteint 10 % à 20 %, elle est de 60 % à 90 % dans les pays pauvres. L’augmentation des cours des céréales y est par conséquent plus sensible, surtout pour les urbains, qui ne produisent pas de denrées.
Les pays eux-mêmes sont plus ou moins fragilisés, selon leurs dépenses pour les importations de blé, de riz ou de maïs, bases de l’alimentation mondiale. Parmi eux, ceux que la FAO appelle les pays à faible revenu et déficit vivrier (PFRVD), souvent situés en Afrique, sont dans des situations très difficiles. Si le volume de leurs importations pourrait légèrement diminuer en 2008, du fait de bonnes récoltes, l’envolée des céréales et du fret devrait tout de même alourdir leur facture de 35 %, pour la deuxième année consécutive. Et de 50 % en Afrique, notamment au Maroc, au Lesotho et au Swaziland.Des remèdes à double tranchant.
Pour sécuriser leurs approvisionnements en denrées à prix accessibles aux consommateurs, les Etats, quand ils en ont les moyens, ont pris différents types de mesures, en jouant sur la production, les exportations ou les importations. Mais les marchés agricoles étant très petits (seulement 17,2 % des volumes totaux de blé sont échangés sur le marché mondial, 12,5 % du maïs, 7 % du riz), chaque décision crée, par ricochet, davantage de tensions ailleurs.
La FAO s’alarme de telles initiatives. « Ce n’est pas avec des décisions unilatérales que le problème se réglera », déclarait son directeur général, Jacques Diouf, fin janvier dans Le Monde, appelant les Etats à prendre des décisions stratégiques en matière d’alimentation mondiale, mais collectivement.Où produire plus ?
Sachant que, dans les pays développés, la productivité et les surfaces sont à leur plus haut niveau, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) et la FAO ont appelé, mi-mars, les pays d’Europe de l’Est et de la Communauté des Etats indépendants – Russie, Ukraine et Kazakhstan particulièrement -, à doper leur production. Leur potentiel est important : près de 23 millions d’hectares de terres arables n’y sont plus utilisés pour l’agriculture depuis quelques années, et 13 millions pourraient être récupérés sans « coût environnemental majeur ». Mais tout est question d’investissement des secteurs publics et privés.
L’Amérique du Sud est l’autre réservoir foncier potentiel et pour toutes les cultures ; par exemple, on estime à quelque 20 millions d’hectares les superficies qui pourraient être mises en culture au Mato Grosso brésilien. Cette extension ne pourrait se faire qu’au détriment de la forêt amazonienne et devrait donner lieu à des débats sur les équilibres écologiques.Laetitia Clavreul et Alain Faujas
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6 avril 2008 à 7h51 #62316
Il serait temps de comprendre que le prix bas du riz est basé sur une situation non équitable : Cultiver du riz nécessite 14 opérations difficilement mécanisables et était moins cher que les pommes de terre, pratiquement entièrement mécanisé. Actuellement, la situation est en train de se régulariser. Ce qui fait que les patates sont maintenant moins chères au Vietnam comme en France. Or les pays qui produisent du riz ont un développement économique dans les 10% par an. C’est a dire 100%, ca double, en 7 ans. Or pour le Vietnam, ça fait 25 ans que ça dure. Donc l’économie a eu une croissance x8 depuis les années 80. C’est une réalité que les Vietnamiens produisent 8 fois plus de richesses que dans les années 80. Et c’est maintenant normal que les salaires s’alignent si bien que le prix du riz atteindra bientôt des valeurs « japonaises »
Comme dit un copain Viet Kieu : Maintenant nous nous entrainons a manger des patates 1 fois par semaine -
6 avril 2008 à 8h18 #62318DédéHeo;50048 wrote:…Comme dit un copain Viet Kieu : Maintenant nous nous entrainons a manger des patate 1 fois par semaine
salut DDheo,
A propos de riz, on dit souvent que le riz est pour le viêtnamien ce qu’est le pain pour le français. Donc pain quotidien=riz quotidien.
Or j’ai remarqué (dans les repas chez des amis ou chez mes cousins) que le riz n’était pas systématiquement servi ,ou en tout cas, à la fin du repas comme pour le finir.
Par contre en France (est-ce par nostalgie du pays) notre comportement culinaire fait qu’à chaque repas , souvent on sert le riz en même temps que les plats.
Alors je m’interroge. Est-ce que c’est là un nouveau comportement des compatriotes au pays, ou cela a-t-il toujours existé.
Toi qui connais à la fois les habitudes des uns et des autres et qui est presqu’un ancêtre maintenant au viêtnam, peux-tu me répondre?
Ce qui est certain, c’est que ni la patate en France ni le khoai tay au Viêtnam ne deviendra mon riz quotidien.:bye: -
6 avril 2008 à 11h41 #62334
Actuellement au Vietnam, les repas sans riz sont exceptionnels. Généralement des repas de fête ou avec des invités. Pour faire des économies, les pauvres achètent du riz de moindre qualité. Au contraire de la France, je n’ai vu personne manger des patates par économie.
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6 avril 2008 à 16h53 #62357DédéHeo;50068 wrote:Actuellement au Vietnam, les repas sans riz sont exceptionnels. Généralement des repas de fête ou avec des invités. Pour faire des économies, les pauvres achètent du riz de moindre qualité. Au contraire de la France, je n’ai vu personne manger des patates par économie.
Xin chao anh Dédéo
je me rappelle que lors de notre voyage au VN en 2001, dans les restaurants à Hanoï , nous n’avons jamais eu de très bon riz,(pas de riz parfumé que nous avons ici en France), pareil pour le nuoc mam, nous avons eu un espèce de sauce de soja un peu diluée( je tiens à préciser que les restaurants étaient detrès bons restaurants fréquentés par des vietnamiens et des touristes),quand j’ai eu l’occasion d’en discuter avec le personnel de l’hôtel où nous logions ils me répondaient que le bon riz étaient pour l’exportation.
Chantalngoc:bye: -
7 avril 2008 à 4h52 #62395
Apres les Viet Kieu qui font monter les prix de l’immobilier, voila les Etrangers qui mangent tout notre riz. Je crois que les Vietnamiens sont forts pour l’invention de légendes urbaines et les Viet Kieu sont doués pour les propager !
Bien sûr que dans les boutiques, il y a 10 sortes de riz. Les grains du riz vendu au Nord sont généralement plus petit que ceux vendu en France, donc de meilleur qualité. Pour te dépanner, je t’envoies un paquet de 5 kilo de riz parfumé Dien Bien Phu que j’ai acheté le mois dernier au supermarché Hapro à Hanoi 57 500 dong. Donc 11500 d/kg
C’est vrai qu’entre le riz qui monte et le dollar qui descend, certains peuvent avoir des surprises.
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7 avril 2008 à 7h14 #62400DédéHeo;50132 wrote:Apres les Viet Kieu qui font monter les prix de l’immobilier, voila les Etrangers qui mangent tout notre riz. Je crois que les Vietnamiens sont forts pour l’invention de légendes urbaines et les Viet Kieu sont doués pour les propager !
Bien sûr que dans les boutiques, il y a 10 sortes de riz. Les grains du riz vendu au Nord sont généralement plus petit que ceux vendu en France, donc de meilleur qualité. Pour te dépanner, je t’envoies un paquet de 5 kilo de riz parfumé Dien Bien Phu que j’ai acheté le mois dernier au supermarché Hapro à Hanoi 57 500 dong. Donc 11500 d/kg
C’est vrai qu’entre le riz qui monte et le dollar qui descend, certains peuvent avoir des surprises.
XIn chao anh Dédéo
pourquoi prends tu la mouche comme ça?:confused:
je te raconte ce qui m’est arrivé à Hanoï et ce qu’on m’a répondu.,maintenant si tu te trouves que c’est un propos mensonger, c’est bien à mon insu, et je te remercie d’avoir rectifié.
nous sommes ici sur ce forum pour discuter, non?:wink2::friends:
Chantalngoc:bye: -
8 avril 2008 à 10h41 #62486
Au contraire de la France, je n’ai vu personne manger des patates par économie.
Maintenant si^^
le riz, les pâtes, les patates, j’en remplis mon quotidien, ça fait 12 des 14 repas d’une semaine^^ (m’enfin bon, suis étudiant aussi) -
8 avril 2008 à 13h14 #62496DédéHeo;50132 wrote:Apres les Viet Kieu qui font monter les prix de l’immobilier, voila les Etrangers qui mangent tout notre riz. Je crois que les Vietnamiens sont forts pour l’invention de légendes urbaines et les Viet Kieu sont doués pour les propager !
Bien sûr que dans les boutiques, il y a 10 sortes de riz. Les grains du riz vendu au Nord sont généralement plus petit que ceux vendu en France, donc de meilleur qualité. Pour te dépanner, je t’envoies un paquet de 5 kilo de riz parfumé Dien Bien Phu que j’ai acheté le mois dernier au supermarché Hapro à Hanoi 57 500 dong. Donc 11500 d/kg
C’est vrai qu’entre le riz qui monte et le dollar qui descend, certains peuvent avoir des surprises.
Bonjour Dédéheo ,et moi je viens de payer 1 sac de riz au super marché Loblaws ,(1 grande chaine) moins cher que les épiceries vn (ne sais pas mis photos);1 sac de 8 kg qualité suprême ,long ,petite grain et parfumé de l’ancienne récolte (le riz de l’ancienne récolte ne colle pas )pour le prix 8,98 dollars ,c’est à peu près 1,13 dollar le kg.
c’est soucieuse de ma part à chaque fois que j’entends des émeutes des pauvres gens dans les pays afrique ,égypte, haitie ,contre la hausse de prix des denrées de base ;et nous les pays riches c’est la compétition entre les commerçants qui offrent le meilleur prix aux clients ,car ils n’ont pas le monopole des produits .:cray: -
8 avril 2008 à 14h15 #62508
Salut tous,
Depuis que je vis en France, j’ai découvert le riz Basmati long grain qui est
pour moi le meilleur au niveau gustatif. Qu’en pensez vous? -
8 avril 2008 à 15h36 #62511namnam;50249 wrote:Salut tous,
Depuis que je vis en France, j’ai découvert le riz Basmati long grain qui est
pour moi le meilleur au niveau gustatif. Qu’en pensez vous?Le » Basmati » semble être le riz conseillé pour les diabétiques.. (et je suis instamment prié d’en acheter !!!)
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8 avril 2008 à 16h13 #62521robin des bois;50255 wrote:Le » Basmati » semble être le riz conseillé pour les diabétiques.. (et je suis instamment prié d’en acheter !!!)
ici au québec ,les gens disaient et les achetènt ,paient plus cher .le basmati j’utilise que pour accompagner les curry parce qu’il est sec et les grains sont détachés ,mais pour le plat typique vn j’aimerai rester avec notre riz long grain et parfumé. avec toutes les sortes de riz ,on doit enlever les amidons ,c’est dans la façon de faire .( j’ai passé l’étape basmati ,parce que je m’aperçois que née vn reste vn) hi hi hi .:bye:
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8 avril 2008 à 17h02 #62542
xin chao cac ban
j’utilise le riz basmati pour le curry
le riz rond pour la paella et le riz au lait
le riz semi complet bio (avec une cuillière d’huile de colza (bio 1ère pression) froide, et quelques gouttes de nuoc mam ou de la sauce de soja) 2 à 3 fois par semaine
du riz gluant pour le xuoi ou bien avec les laps xuons
et le reste du temps du riz long parfumé de Thailande (désolée la boutique où je m’approvisionne ne vend pas du riz VN)
Chantalngoc:bye: -
8 avril 2008 à 23h05 #62564
je viens de voir aux infos ce soir sur antenne 2 que le Viet Nam faisait partie des pays qui stoppaient leurs exportation de riz……. toujours dans cette info le riz italien est le moins cher et le riz thailandais le plus cher.:heat:Je sens qu’on ne va pas tarder à goûter le riz italien à la maison……:yu:
Chantalngoc:jap: -
9 avril 2008 à 8h15 #62584thuong19;50051 wrote:salut DDheo,
A propos de riz, on dit souvent que le riz est pour le viêtnamien ce qu’est le pain pour le français. Donc pain quotidien=riz quotidien.
Or j’ai remarqué (dans les repas chez des amis ou chez mes cousins) que le riz n’était pas systématiquement servi ,ou en tout cas, à la fin du repas comme pour le finir.
Par contre en France (est-ce par nostalgie du pays) notre comportement culinaire fait qu’à chaque repas , souvent on sert le riz en même temps que les plats.
Alors je m’interroge. Est-ce que c’est là un nouveau comportement des compatriotes au pays, ou cela a-t-il toujours existé.
Toi qui connais à la fois les habitudes des uns et des autres et qui est presqu’un ancêtre maintenant au viêtnam, peux-tu me répondre?
Ce qui est certain, c’est que ni la patate en France ni le khoai tay au Viêtnam ne deviendra mon riz quotidien.:bye:Ce fut notre grande surprise à tous, en 2007, durant notre voyage dans le Nord Vietnam, d’avoir des frites locales à presque tous les repas ! Nous en avions conclu que la culture des pommes de terre s’était beaucoup développée. Cela a fait la joie de ceux de mes amis qui préféraient la patate au riz ! Mais, heureusement, il y avait toujours du riz car un repas pour moi ne se conçoit pas sans riz : sinon, j’ai toujours l’impression de ne pas avoir assez mangé ! :bye:
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9 avril 2008 à 8h21 #62585chantalngoc;50314 wrote:je viens de voir aux infos ce soir sur antenne 2 que le Viet Nam faisait partie des pays qui stoppaient leurs exportation de riz……. toujours dans cette info le riz italien est le moins cher et le riz thailandais le plus cher.:heat:Je sens qu’on ne va pas tarder à goûter le riz italien à la maison……:yu:
Chantalngoc:jap:Bonjour ChantalNgoc !
Moi aussi j’ai entendu cette info : je vais courir chez mon petit marchand viet aujourd’hui (mercredi jour d’arrivage des produits viet frais !) pour faire ma provision de riz. Il m’avait pourtant prévenu il y a quelques semaines déjà de la hausse du prix du riz, mais j’avoue que je ne l’avais pas pris au sérieux !
Je vais le manger avec plaisir comme d’hab, mais un plaisir un peu mêlé de honte en pensant à tous ceux qui ne peuvent faire comme moi… On se sent parfois bien impuissant en tant que citoyen lamba ! :jap:
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9 avril 2008 à 8h47 #62587
Le problème des riz européens et américains, c’est qu’ils sont étuvés. Il passe par une usine (par-boilled) et ça le rend immangeable pour un Vietnamien, même pour moi. Ce riz « incollable » est seulement adapté à la paella où la sauce fait passer le goût de carton.
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9 avril 2008 à 8h58 #62588
xin chao cac ban:friends:
de toute façon selon l’adage bien connu:
« tu bouff,tu bouff pas, tu crèv toujours »:humour::lol:Chantalngoc:bye:
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9 avril 2008 à 9h13 #62591
je vois que récemment, des étudiants vietnamiens à Paris ont commencé à stocker du riz dans un but de réserve en cas de pénurie de riz et la grimpe de prix du riz à Paris
Il faut qu’on s’habitue à manger de la vermicelle, des pâtes au lieu de riz
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9 avril 2008 à 10h32 #62594DédéHeo;50339 wrote:Le problème des riz européens et américains, c’est qu’ils sont étuvés. Il passe par une usine (par-boilled) et ça le rend immangeable pour un Vietnamien, même pour moi. Ce riz « incollable » est seulement adapté à la paella où la sauce fait passer le goût de carton.
Au fait quel est le meilleur cuiseur de riz à acheter en France.. en tenant compte:
– du resultat de cuisson (meilleur possible) ,
– du prix le moins cher possible
– du côté pratique (vaisselle, rangement , etc etc)Cà doit être fastoche de répondre pour les Viet Kieu de France!!
Un seul modèle svp: mettez vous d’accord!!!
Merci d’avance -
9 avril 2008 à 12h55 #62603DédéHeo;50068 wrote:Actuellement au Vietnam, les repas sans riz sont exceptionnels. Généralement des repas de fête ou avec des invités. Pour faire des économies, les pauvres achètent du riz de moindre qualité. Au contraire de la France, je n’ai vu personne manger des patates par économie.
Un gars que j’avais rencontré à Huế me disait qu’il y a quelques années, la situation était très difficile pour lui et qu’il devait remplacer le riz par des patates pour nourrir sa famille. J’en déduis qu’au moins à cette époque là, les patates étaient l’aliment de base le moins cher et que les plus démunis les consommaient comme substitut au riz.
robin des bois;50347 wrote:Au fait quel est le meilleur cuiseur de riz à acheter en France.. en tenant compte:
– du resultat de cuisson (meilleur possible) ,
– du prix le moins cher possible
– du côté pratique (vaisselle, rangement , etc etc)Cà doit être fastoche de répondre pour les Viet Kieu de France!!
Un seul modèle svp: mettez vous d’accord!!!
Merci d’avanceA moins qu’il y ait par chance un vendeur ou un constructeur d‘autocuiseurs parmi les membres, nos avis ne porteront que sur un ou deux modèles en général…
Ce que j’ai remarqué, c’est que les Vietnamiens privilégient les autocuiseurs coréens. Celui que j’ai me fait effectivement du riz impec, mais il date d’au moins 5 ans…
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9 avril 2008 à 15h16 #62615
Heureusement, il y a les frites surgelées Lilia qui viennent de la rue Dien Bien Phu à Hanoi.
Mais ça coûte plus cher que le riz : 50 000 dong le kilo ; 10 x plus cher que les patates du marché.
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9 avril 2008 à 18h51 #62628frère Singe;50357 wrote:Ce que j’ai remarqué, c’est que les Vietnamiens privilégient les autocuiseurs coréens. Celui que j’ai me fait effectivement du riz impec, mais il date d’au moins 5 ans…
Non non non .. achat en France svp… pas en Corée..
Merci d’avance..car c’est sérieux .. pour cuire mon basmati pour diabétique!!!
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9 avril 2008 à 22h24 #62651robin des bois;50386 wrote:Non non non .. achat en France svp… pas en Corée..
Merci d’avance..car c’est sérieux .. pour cuire mon basmati pour diabétique!!!
Salut Robindesbois ,1 autocuisseur de la marque Tiger JNP 1800 à 10cup et made in Japan ( pas made in china ),j’ai payé 123 dollars canadien et c’est le meilleur ,qui va durer 15 ans à notre manière quotidien .
il y a des petits et des moyens capacités aussi .:bye: -
10 avril 2008 à 7h03 #62660huynhthibich;50412 wrote:Salut Robindesbois ,1 autocuisseur de la marque Tiger JNP 1800 à 10cup et made in Japan ( pas made in china ),j’ai payé 123 dollars canadien et c’est le meilleur ,qui va durer 15 ans à notre manière quotidien .
il y a des petits et des moyens capacités aussi .:bye:Cam on cô nang Huynhthibich,
je dois changer mon autocuiseur et je profite de ton conseil
Chantalngoc:bye: -
10 avril 2008 à 8h38 #62676robin des bois;50386 wrote:Non non non .. achat en France svp… pas en Corée..
Salut Robin,
En ce qui concerne les autocuiseurs, le must était NATIONAL (made in Japan), vendu en France.Sinon entre les marques coréennes, thaïlandaises et chinoises tu as le choix.
Mais maintenant les européens sont dans le coup.Le dernier que j’ai acheté est fabriqué en Allemagne de marque CLATRONIC (Carrefour ou Géant, je ne me rappelle plus).
Il est livré avec un panier pour cuire les légumes à la vapeur, et la cuve n’attache pas (c’est pas de l’alu brut, il y a un revêtement qui n’est pas du téflon, et un petit réservoir qui retient l’eau de condensation).Il est pratique et performant.Contenance 1,8l de riz, prix 15€ il y a 3 ans.
Je rajoute un lien,
Clatronic RK 2925 autocuiseur à riz (Cuisson) – Cuisson d’occasion – Achat et vente sur PriceMinister
J’avais pas vu, mais il est plus cher maintenant. -
10 avril 2008 à 9h00 #62682
@chantalngoc 50289 wrote:
xin chao cac ban
j’utilise le riz basmati pour le curry
le riz rond pour la paella et le riz au lait
le riz semi complet bio (avec une cuillière d’huile de colza (bio 1ère pression) froide, et quelques gouttes de nuoc mam ou de la sauce de soja) 2 à 3 fois par semaine
du riz gluant pour le xuoi ou bien avec les laps xuons
et le reste du temps du riz long parfumé de Thailande (désolée la boutique où je m’approvisionne ne vend pas du riz VN)
Chantalngoc:bye:Voilà une vrai connaissance de riz!:Vietnam:
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10 avril 2008 à 11h59 #62712
Peut-être qu’il faudrait faire un sujet à part pour les autocuiseurs, car le sujet sur l’arrêt des exportations de riz est toujours d’actualité et fort intéressant (celui des autocuiseurs aussi, ça n’empêche pas)
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10 avril 2008 à 12h05 #62715frère Singe;50484 wrote:Peut-être qu’il faudrait faire un sujet à part pour les autocuiseurs, car le sujet sur l’arrêt des exportations de riz est toujours d’actualité et fort intéressant (celui des autocuiseurs aussi, ça n’empêche pas)
Oui exact…mea culpa..mea maxima culpa
A Haitï, où le prix du riz a doublé en un laps de temps très court, les « émeutes de la faim » viennent de faire au moins 5 morts et de très nombreux blessés ..
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10 avril 2008 à 14h26 #62731thuong19;50442 wrote:Salut Robin,
En ce qui concerne les autocuiseurs, le must était NATIONAL (made in Japan), vendu en France.Sinon entre les marques coréennes, thaïlandaises et chinoises tu as le choix.
Mais maintenant les européens sont dans le coup.Le dernier que j’ai acheté est fabriqué en Allemagne de marque CLATRONIC (Carrefour ou Géant, je ne me rappelle plus).
Il est livré avec un panier pour cuire les légumes à la vapeur, et la cuve n’attache pas (c’est pas de l’alu brut, il y a un revêtement qui n’est pas du téflon, et un petit réservoir qui retient l’eau de condensation).Il est pratique et performant.Contenance 1,8l de riz, prix 15€ il y a 3 ans.
Je rajoute un lien,
Clatronic RK 2925 autocuiseur à riz (Cuisson) – Cuisson d’occasion – Achat et vente sur PriceMinister
J’avais pas vu, mais il est plus cher maintenant.Je m’aperçois que je ne suis pas au top pour la cuisson du riz : je n’ai pas d’auto-cuiseur…
Moi, je suis toujours la méthode de ma maman, qui me conseillait de cuire le riz en le recouvrant d’une demi-phalange d’eau, mais je me suis modernisée, j’utilise une cocotte-minute, cela marche bien et la cuisson est ultra-rapide !
Dois-je sauter le pas et m’acheter un autocuiseur ? Est-ce vraiment indispensable ??? C’est une question quasiment métaphysique :icon_lol:
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10 avril 2008 à 14h33 #62733
tout est une question d’utilité, si tu sais faire un bon riz sans, ben tu peux continuer sans…
Pour un grand cuisinier comme moi, heu, je suis content de l’avoir^^ -
10 avril 2008 à 14h44 #62738Buuhoa;50509 wrote:Je m’aperçois que je ne suis pas au top pour la cuisson du riz : je n’ai pas d’auto-cuiseur…
Moi, je suis toujours la méthode de ma maman, qui me conseillait de cuire le riz en le recouvrant d’une demi-phalange d’eau, mais je me suis modernisée, j’utilise une cocotte-minute, cela marche bien et la cuisson est ultra-rapide !
Dois-je sauter le pas et m’acheter un autocuiseur ? Est-ce vraiment indispensable ??? C’est une question quasiment métaphysique :icon_lol:
Bonjour Bac Buuhoa,
Ma maman utilise un cuiseur pour le riz. Moi, j’utilise une casserole en le recouvrant d’une demi phalange d’eau et cela marche très bien. J’achète le riz parfumé long grain de chez nous (vendu chez Tang Frères) et je n’ai jamais eu de soucis. :bye:
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10 avril 2008 à 20h20 #62778
Bonjour Buuhuoa,
L’autocuiseur à riz est vraiment une merveille, je te le conseille vivement. Personnellement, je m’en sers tous les jours … tu mets ton riz et tu n’as plus à t’en occuper, lorsque le riz est cuit, l’autocuiseur s’arrête et le garde au chaud. Certains modèles possèdent même un panier pour y faire cuire des légumes. :bye: -
10 avril 2008 à 21h14 #62784frère Singe;50484 wrote:Peut-être qu’il faudrait faire un sujet à part pour les autocuiseurs, car le sujet sur l’arrêt des exportations de riz est toujours d’actualité et fort intéressant (celui des autocuiseurs aussi, ça n’empêche pas)
Bonsoir Frère Singe
A cause de la flambée du prix du riz on est sous pression (d’auto cuiseur!:bigsmile:) ta remarque est pertinente
Chantalngoc:bye: -
10 avril 2008 à 21h32 #62787
@frère Singe 50484 wrote:
Peut-être qu’il faudrait faire un sujet à part pour les autocuiseurs, car le sujet sur l’arrêt des exportations de riz est toujours d’actualité et fort intéressant (celui des autocuiseurs aussi, ça n’empêche pas)
Je crois qu’il y a déjà un truc sur les autocuiseur là
http://www.forumvietnam.fr/forum-vietnam/la-cuisine-vietnamienne-am-thuc-viet-nam/2140-le-riz-dans-la-marmite.html -
11 avril 2008 à 6h55 #62807
Bonjour à tous,
En effet, Robin des Bois, le sujet des autocuiseurs a déjà été traité dans la discussion citée, mais, quelqu’un aurait pu indiquer une nouveauté qui n’existait pas alors, étant donné la vitesse de renouvellement des gammes électro-ménagères :wink2:
Le Vietnam a pris une sage décision de garder son riz pour la consommation locale, à condition que le prix n’en soit pas prohibitif pour les Vietnamiens ! Depuis hier, les nouvelles d’émeutes contre la hausse des prix des denrées alimentaires de base font la une de toutes les infos. L’année dernière, c’étaient en Amérique du Sud, avec la hausse du prix du maïs qui rendait le pain local, la tortilla, inabordable, à cause de la mode des bio-carburants.
Et vous, les étudiants, avec la hausse du prix des pâtes, ça va devenir un casse-tête pour manger pas cher ; si les pommes de terre échappent à l’augmentation générale, vos menus ne vont pas beaucoup varier :umnik2: quoiqu’il existe une multitude de recettes pour les cuisiner, mais quand même…
Je propose de changer progressivement d’alimentation, en s’accoutumant par exemple à manger des… insectes, comme les Thaïlandais. C’est vrai que la friture, ce n’est pas diététique, mais c’est un mode de cuisson qui rend tout savoureux. Ici, on abuse tant de la friture que les Grecs souffrent presque tous de maladies de l’appareil digestif. Même les sucreries sont frites !
Quant aux frites servies dans les restaus vietnamiens, ce n’est qu’un signe de la mondialisation, comme la pizza ! Pour les professionnels, c’est plus facile d’acheter des frites surgelées que de les préparer (gain de temps), et il suffit de répercuter le prix sur le client. Là où le tourisme de masse passe, la gastronomie trépasse, hélas…
Amicalement,
Thu Huong
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11 avril 2008 à 13h58 #62850
Les insectes,ça va être difficile d’en trouver surtout dans les villes, à cause de la pollution, des pesticides herbicides (des petits jardins pavillonnaires) et des insecticides………
Les apiculteurs connaissent bien ces problèmes pour leurs abeilles.
Chantalngoc -
11 avril 2008 à 14h36 #62856
je viens de voir à la télé ,un autre pays :le philippin a à peine de trouver assez de riz pour nourrir la population ,le gouvernement philippin demande les pays asean de se rencontrer pour trouver une solution . ça m,inquiète:jap:
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12 avril 2008 à 7h39 #62921kimsang;50516 wrote:Bonjour Bac Buuhoa,
Ma maman utilise un cuiseur pour le riz. Moi, j’utilise une casserole en le recouvrant d’une demi phalange d’eau et cela marche très bien. J’achète le riz parfumé long grain de chez nous (vendu chez Tang Frères) et je n’ai jamais eu de soucis. :bye:
Bonjour Kimsang,
Alors, je constate que la demi-phalange d’eau est bien une mesure vietnamienne ! Moi aussi, avant la cocotte-minute, je faisais comme ça, dans une casserole, mais cela durait plus longtemps et il fallait surveiller la cuisson. Donc, pour moi, le progrès, c’est la cocotte-minute ! Je ne crois pas que j’achèterai l’auto-cuiseur, je trouve que ma cuisine est déjà assez encombrée comme ça ! :bye:
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12 avril 2008 à 7h42 #62922Orion;50511 wrote:tout est une question d’utilité, si tu sais faire un bon riz sans, ben tu peux continuer sans…
Pour un grand cuisinier comme moi, heu, je suis content de l’avoir^^Salut Orion !
Tu es plus courageux que mon fils ! Lui, il ne sait pas faire cuire le riz : il trouve plus simple de faire des pâtes : peut-être devrai-je lui offrir un auto-cuiseur pour son anniv !
(Je profite de ton post pour faire un petit aparté : j’ai une autre adresse pour le café de Buon Mê Thuot !) :bye:
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12 avril 2008 à 11h21 #62932Buuhoa;50713 wrote:Bonjour Kimsang,
Alors, je constate que la demi-phalange d’eau est bien une mesure vietnamienne ! Moi aussi, avant la cocotte-minute, je faisais comme ça, dans une casserole, mais cela durait plus longtemps et il fallait surveiller la cuisson. Donc, pour moi, le progrès, c’est la cocotte-minute ! Je ne crois pas que j’achèterai l’auto-cuiseur, je trouve que ma cuisine est déjà assez encombrée comme ça ! :bye:
Cela fait déjà 5 cinq ( oui depuis mon mariage) que je prépare le riz comme cela et je n’ai , pour le moment aucun soucis. Tu n’as pas besoin de surveiller tant que ça, lorsque tu mets ta casserole de riz sur le feu (à feu normal) tu attend l’ébullition et tu mélange bien , là après tu baisses ton feu et tu mets mettre le couvercle jusqu’à ce qu’il n’est plus d’eau et ton riz est bon. En gros, il faut à peine 5 minutes.:bye:
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12 avril 2008 à 13h56 #62955kimsang;50726 wrote:Cela fait déjà 5 cinq ( oui depuis mon mariage) que je prépare le riz comme cela et je n’ai , pour le moment aucun soucis. Tu n’as pas besoin de surveiller tant que ça, lorsque tu mets ta casserole de riz sur le feu (à feu normal) tu attend l’ébullition et tu mélange bien , là après tu baisses ton feu et tu mets mettre le couvercle jusqu’à ce qu’il n’est plus d’eau et ton riz est bon. En gros, il faut à peine 5 minutes.:bye:
Cinq grosses minutes alors ! Dire que c’est une discussion commencée par la pénurie du riz et qui finit par des conseils sur sa cuisson ! J’ai un peu mauvaise conscience… :jap:
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12 avril 2008 à 14h11 #62957
Salut Orion !
Tu es plus courageux que mon fils ! Lui, il ne sait pas faire cuire le riz : il trouve plus simple de faire des pâtes : peut-être devrai-je lui offrir un auto-cuiseur pour son anniv !
lol, merci^^ En même temps, je suis parti du nid douillet papa-maman à 17 ans, et après 3 ans à manger des pâtes, je me suis mis à faire de la cuisine car j’en avais marre ! donc là, je me suis acheté le minimum de matériel, quand à l’autocuiseur, c’est en revenant de mes 4 mois au vietnam (curieux, non ?^^)
Cinq grosses minutes alors ! Dire que c’est une discussion commencée par la pénurie du riz et qui finit par des conseils sur sa cuisson ! J’ai un peu mauvaise conscience…
et moi donc… je reviens juste de m’acheter du nước mắm et du café Trung Nguyen au centre là en plus (pour le café sua da, rien à faire, il faut du Trung Nguyen)
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14 avril 2008 à 9h58 #63090
Prix du riz : Une situation difficile jusqu’en novembre
L’augmentation brutale du prix du riz sur le marché mondial aura des conséquences pour La Réunion. La raison est due à une conjoncture internationale défavorable. La situation doit s’améliorer au plus tard d’ici novembre. En attendant, il sera toujours possible d’acheter du riz.
Évolution de la production et de l’utilisation humaine mondiale de riz paddy en millions de tonnes entre 1961 et 2002. (Secrétariat de la CNUCED d’après les données statistiques de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture)Il y a du riz dans le monde, mais il est en ce moment plus difficile de trouver du riz à acheter du fait de la réduction du volume des exportations. C’est en substance le constat d’Henri Wang, Directeur de l’UCR. Cette conjoncture du marché explique pourquoi il faut s’attendre à des prix élevés jusqu’en novembre prochain.
« La situation actuelle est influencée par une baisse des stocks mondiaux de riz l’an passé », précise Henri Wang. La population mondiale augmente, les superficies cultivées diminuent, poursuit-il. Face à cette conjoncture, l’Inde et le Vietnam, deuxième et troisième exportateur mondial, s’inquiètent. Le Vietnam avait prévu cette année d’exporter 4,5 millions de tonnes. Son gouvernement a décidé de réduire ce nombre à 1 million de tonnes.
Réduction mondiale des exportations
En effet, ces pays ont la responsabilité d’assurer la sécurité alimentaire de leurs populations. Pour limiter l’inflation, ils prennent donc des mesures drastiques qui renchérissent considérablement le prix du riz qu’ils exportent, à un point tel que le riz qu’ils produisent est consacré exclusivement à satisfaire les besoins locaux.
Ils ont donc décidé d’arrêter l’exportation.
Résultat : tous les regards se tournent vers la Thaïlande. Premier exportateur mondial, la Thaïlande fournit notamment 70% du riz consommé par les Réunionnais. Cette pression explique pourquoi le prix d’achat augmente. Il ne reste plus en effet qu’un seul fournisseur pour plusieurs centaines de millions d’habitants dans le monde.
La Thaïlande a exporté l’an dernier 9 millions de tonnes. Mais du fait des mesures de restriction à l’exportation prises par l’Inde et le Vietnam notamment, ces 9 millions de tonnes pourraient être atteints en juillet ou en août, alors que la récolte n’a lieu qu’en novembre.
Cette période pourrait être raccourcie si l’Inde ou le Vietnam décidaient d’exporter à nouveau. Cette décision pourrait en effet leur apporter de nombreuses devises pour financer leurs investissements.« Toujours possible d’acheter du riz »
Si les augmentations à venir sont liées à une raison conjoncturelle, des facteurs structurels imposent une réalité : il ne sera plus possible de retrouver des niveaux de prix aussi bas qu’en 2005. Cela est dû à la conjugaison de l’augmentation de la population mondiale, de la réduction des superficies et de l’approche des limites physiques du riz en termes de rendement à l’hectare. En effet, ces rendements étaient auparavant compris entre 3 et 4 tonnes en moyenne, ils atteignent aujourd’hui 5 tonnes, ce qui réduit d’autant la marge de progression.
Dans ce contexte, les industriels du riz cherchent à diversifier leurs approvisionnements afin d’anticiper en cas de fermeture des exportations en Thaïlande. « Il sera toujours possible d’acheter du riz, mais à qualité égale, le prix sera plus cher que le riz thaïlandais », souligne Henri Wang.
La Réunion est en effet un petit pays pour lequel il est toujours possible de trouver sur le marché mondial des quantités suffisantes pour nourrir toute sa population.
Importer du riz depuis Madagascar est une possibilité à plus long terme. Dans les conditions actuelles, Madagascar n’est pas un pays adapté à la production massive de riz, précise Henri Wang, en raison d’un climat trop sec et des cyclones. La recherche variétale pourrait permettre de limiter l’impact du climat, mais des travaux restent encore à mener.
Autrement dit, le prix du riz va rester élevé au plus tard jusqu’à la prochaine récolte, c’est-à-dire pendant 7 mois.Auteur : Manuel Marchal
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24 avril 2008 à 3h14 #64401
Sur ce lien du monde .fr
Le Monde.fr : Imprimez un élément
cet article du Jeudi 17 avril 2008
Les réductions d’exportations de riz entretiennent la hausse des prix
LE MONDE | 16.04.08 | 16h12 •
Pour lutter contre la hausse des prix alimentaires qui pénalise leur population et éviter les émeutes de la faim, les pays exportateurs de céréales prennent les uns après les autres des mesures restrictives.
Celles adoptées, mardi 15 avril, par le Kazakhstan et l’Indonésie, pourraient relancer la tension sur les cours des matières premières agricoles, qui volent de record en record.Le Kazakhstan, cinquième exportateur de blé, a décidé d’un moratoire sur ses exportations, jusqu’au 1er septembre. Troisième producteur mondial de riz (et premier consommateur), l’Indonésie va contrôler strictement ses importations et exportations, pour ramener le calme sur son marché, certains producteurs étant tentés d’exporter en raison de l’envolée des prix. L’export sera de nouveau autorisé lorsque les stocks dépasseront les 3 millions de tonnes, suivant la nouvelle loi. « Il vaut mieux insister d’abord sur les besoins alimentaires basiques de notre population », a indiqué Mustafa Abubakar, directeur du bureau de la logistique.
En un an, le prix de la tonne a doublé sur les différents marchés mondiaux. Or le riz constitue la denrée de base pour plus de la moitié de la population mondiale. En Asie, plus de 2 milliards de personnes en tirent 60 % à 70 % de leur apport énergétique.
L’annonce de Djakarta fait suite aux décisions de l’Inde et du Vietnam d’interrompre leurs exportations pour garantir des prix accessibles à leurs populations. La céréale a alors augmenté de 40 % en quelques jours, du jamais-vu. Pourquoi une telle variation ? Parce que la part des échanges mondiaux est très faible : 7 % des volumes sont exportés, le reste est consommé dans les pays producteurs. La moindre inflexion des quantités disponibles sur le marché mondial provoque donc l’envolée des cours. En outre, depuis trois mois, les fonds spéculatifs se sont précipités sur le riz.
Actuellement la Chine, l’Inde, l’Egypte et le Vietnam, qui à eux quatre représentent un tiers des expéditions, ainsi que le Cambodge, imposent soit des prix minimums à l’exportation, soit des taxes, soit des quotas, soit carrément des interdictions.
Si la Thaïlande, premier exportateur mondial, n’a pas interdit ni réduit les exportations, elle vend sur le marché intérieur une partie de ses stocks réservés à l’export, 40 % moins cher. Comme au Pakistan, l’armée y a été déployée pour éviter les pillages.
Pour les pays importateurs, la situation est critique. Certains limitent les taxes à l’importation comme le Burkina Faso, le Bénin, la Bolivie ou les Philippines. Dans ce pays, premier importateur mondial, l’armée surveille des distributions de riz dans les quartiers pauvres de Manille. « Quinconque sera arrêté en train de voler du riz doit être envoyé en prison », a indiqué mardi la présidente Gloria Arroyo.
D’après les prévisions de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), la production mondiale de riz devrait en 2008 augmenter de 1,8 % car les cours élevés incitent à produire plus. « Mais la volatilité des prix devrait se poursuivre à court terme du fait des quantités très limitées des disponibilités puisées sur les stocks »,a indiqué début avril Concepcion Calpé, économiste à la FAO. Depuis dix ans, selon le Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, la production mondiale de riz n’a progressé que de 0,5 % par an. La consommation a augmenté de 1 % et les stocks ont chuté de 50 %.
Laetitia Clavreul
Article paru dans l’édition du 17.04.08
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24 avril 2008 à 23h45 #64499
Bonjour a tous,
C’est un sujet brulant mais le Vietnam a été l’un des premier pays a stopper ses exports de riz et je dirais que cela a été benefique au pays, il faut savoir que le kilo de riz, il y a quelques semaines etait de 12 a 16 000 VND/kg et hier, je l’es acheter 8000 VND.
Je salut ce geste du gouvernement Vietnamiens qui en fesant cela permet a toute la population de manger. -
25 avril 2008 à 4h24 #64502phi hung;52489 wrote:Bonjour a tous,
C’est un sujet brulant mais le Vietnam a été l’un des premier pays a stopper ses exports de riz et je dirais que cela a été benefique au pays, il faut savoir que le kilo de riz, il y a quelques semaines etait de 12 a 16 000 VND/kg et hier, je l’es acheter 8000 VND.
Je salut ce geste du gouvernement Vietnamiens qui en fesant cela permet a toute la population de manger.Au vu de ce que j’ai pu lire, le Vietnam a suivi des mesures déjà prises dans 2 ou 3 autres pays asiatiques (dont l’Inde d’abord), » mais il n’a pas stoppé complètement les exports de riz ».
En tout cas,Je constate qu’il a sérieusement étudié la question en temps utile (dès Novembre, Décembre 2007) et réagi très rapidement (parmi les premiers pays au Monde effectivement) :
Les mesures prises: du genre
. constitution de réserves internes de riz à un niveau relativement élevé.
. double tarification , avec prix étroitement surveillés au plan intérieur
. tarifs en hausse à l’exportation.
. surveillance policière accrue sur les stocks.(je pense .. comme dans tous les pays concernés)De cette manière, il évite la panique interne et continue de satisfaire le monde paysan des producteurs de riz..
D’autres pays se sont alignés sur la position du Vietnam, dont le Cambodge …mais beaucoup plus récemment..
Certains pays producteurs adotent des mesures complémentaires,
par exemple en interdisant l’exportation à certaines zones de production ( production entièrement réservée à la demande interne) et en autorisant d’autres à exporter..
Je suppose qu’il doit y avoir un lien entre la grandeur des surfaces agricoles et l’importance de la population locale.
Mais je me demande comment ils font dans ce cas pour fixer les prix du riz sans faire de mécontents!!! (sans doute taxation des prix a l’export!!)Je ne pense pas que le Vietnam soit concerné par ce dernier type d’organisation
C’ets un sujet extrêment important lorsque l’on touche aux cultures vivrières d’un pays
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25 avril 2008 à 5h42 #64504phi hung;52489 wrote:Bonjour a tous,
C’est un sujet brulant mais le Vietnam a été l’un des premier pays a stopper ses exports de riz et je dirais que cela a été benefique au pays, il faut savoir que le kilo de riz, il y a quelques semaines etait de 12 a 16 000 VND/kg et hier, je l’es acheter 8000 VND.
Je salut ce geste du gouvernement Vietnamiens qui en fesant cela permet a toute la population de manger.Salut Phi HUNG,
Je te remercie de donner cette info en direct du pays.
Je n’arrivais pas à comprendre le but de cette mesure prise par le gouvernement Viêtnamien. Mais si le résultat (qui était le but recherché) c’est la stabilisation du prix du marché intérieur du riz, la population viêtnamienne ne peut que s’en réjouir. Et il faut souhaiter que cela dure et puisse résister aux manoeuvres spéculatrices des multinationales qui auraient bien voulu dans ce domaine continuer à s’enrichir sur le dos des pauvres sans état d’âme.:Vietnam: -
25 avril 2008 à 6h11 #64505
Bonjour à tous :bye:
Faut-il stocker les sacs de riz chez soi, à la maison ?
Il y a encore quelques semaines, avant la crise, nous avons acheté un sac de riz long parfumé de 22,73 Kg chez Tang pour 24 €.
Il y a deux semaines, le même sac de riz a été vendu à 28 €.
Le week-end dernier, j’ai vu le même sac de riz vendu à 32,5 € (65€ les 2) !!!
Cela n’empêchait pas les gens courrir chez Tangs, Paris Store… pour ramasser des sacs de riz avant….l’épuisement des stocks ??!!:heat:
Mais en réalité, les sacs de riz ont été déjà importés en France depuis des mois (avant fin 2007).
Tous ces phénomènes de panique ont été bien profités par des commerçants qui n’hésistaient pas à augmenter le prix d’une façon exorbitante en quelques mois (35,4%)…
Où sont donc les mesures de contrôle d’inflation et des prix de consommation annoncés par le gouvernant français ? Y-a-t-il des agents d’état qui sont venus dans ces magasins pour surveiller les prix ?
Qu’en pensez-vous ?
NVTL:jap: -
25 avril 2008 à 11h21 #64532NoiVongTayLon;52496 wrote:Bonjour à tous :bye:
Faut-il stocker les sacs de riz chez soi, à la maison ?
Il y a encore quelques semaines, avant la crise, nous avons acheté un sac de riz long parfumé de 22,73 Kg chez Tang pour 24 €.
Il y a deux semaines, le même sac de riz a été vendu à 28 €.
Le week-end dernier, j’ai vu le même sac de riz vendu à 32,5 € (65€ les 2) !!!
Cela n’empêchait pas les gens courrir chez Tangs, Paris Store… pour ramasser des sacs de riz avant….l’épuisement des stocks ??!!
Mais en réalité, les sacs de riz ont été déjà importés en France depuis des mois (avant fin 2007).
Tous ces phénomènes de panique ont été bien profités par des commerçants qui n’hésistaient pas à augmenter le prix d’une façon exorbitante en quelques mois (35,4%)…
Où sont donc les mesures de contrôle d’inflation et des prix de consommation annoncés par le gouvernant français ? Y-a-t-il des agents d’état qui sont venus dans ces magasins pour surveiller les prix ?
Qu’en pensez-vous ?
NVTL:jap:bonjour tout le monde ,je réponds à Nvtl ,chez nous ,les grandes chaines Loblaws au québec vend le riz à 9$ les 8 kg (riz thailand) et préavis le prix changera au mois de juin .tandis que les marchés asiatiques il a 2 semaines ,les gens commencent à stocker ,1sac riz thailand de 20 kg à 24 $et maintenant le prix est à 32$ .
Dans les nouvelles ,1 seul pays qui continuie à exporter leur riz est le thailand parce qu’il a réservé du stock pour l’export et local donc C,est le moment de faire plus de profit . le vn est nouveau joueur dans l’import et l’export ,il n’a pas prévu donc il stoppe son export pour le besoin local . -
25 avril 2008 à 12h22 #64535NoiVongTayLon;52496 wrote:Bonjour à tous :bye:
Faut-il stocker les sacs de riz chez soi, à la maison ?
Il y a encore quelques semaines, avant la crise, nous avons acheté un sac de riz long parfumé de 22,73 Kg chez Tang pour 24 €.
Il y a deux semaines, le même sac de riz a été vendu à 28 €.
Le week-end dernier, j’ai vu le même sac de riz vendu à 32,5 € (65€ les 2) !!!
Cela n’empêchait pas les gens courrir chez Tangs, Paris Store… pour ramasser des sacs de riz avant….l’épuisement des stocks ??!!:heat:
Mais en réalité, les sacs de riz ont été déjà importés en France depuis des mois (avant fin 2007).
Tous ces phénomènes de panique ont été bien profités par des commerçants qui n’hésistaient pas à augmenter le prix d’une façon exorbitante en quelques mois (35,4%)…
Où sont donc les mesures de contrôle d’inflation et des prix de consommation annoncés par le gouvernant français ? Y-a-t-il des agents d’état qui sont venus dans ces magasins pour surveiller les prix ?
Qu’en pensez-vous ?
NVTL:jap:Bonjour NVTL,
J’ai toujours été très étonnée par les gens qui se précipitent pour faire des stocks de n’importe quoi, de peur de manquer : ce qui fait la joie des commerçants, comme pour le riz, car ils en profitent pour augmenter les prix.
Connaissent-ils la quantité à stocker pour attendre paisiblement que la pénurie cesse ? Sont-ils tous si sûrs que, demain, ils seront encore là pour consommer leurs stocks ?
A mon niveau, je suis déjà très contente d’avoir quelque chose à manger quand je songe à tous ceux qui meurent de faim…:bye:
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26 avril 2008 à 23h45 #64627
Bonjour,
Hier, nous avons vu a la télé, nous avons vu des images des paysans Thailandais qui étaient obliger de surveiller leurs rizieres arme a la main .
D’apres la télé, il y a de plus en plus de vol de riz, cela fait peur quand même, mais ou allons nous ? -
27 avril 2008 à 7h26 #64641
c’est fou ça, je pensais pas quand même…
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27 avril 2008 à 15h51 #64659
A combien est le riz actuellement au Vietnam ? Est-ce-que les mesures prises par le gouvernement sont utiles ? La demande est-elle entièrement satisfaite ?
Le message précédant concernant la Thaïlande fait peur. Et du coup je me pose la question, y a-t-il beaucoup d’armes en circulation au Vietnam, est-il facile d’en trouver ? (genre tout le monde en a chez soi bien planqué, ou alors impossible d’en trouver). J’espère que ça n’arrivera pas jusque là au Vietnam.
Je pense qu’en Europe on a aucun soucis à se faire.. j’ai encore acheté du riz à 0.60 EUR / kg il y a 2-3 semaines. Ces augmentations représentent certes une fraction assez énorme, mais dans l’absolu ça reste quand même 3x rien. (j’en ai stocké pour quelques mois, mais c’est plus pour ne pas avoir à faire les courses tous les jours quoi)
En revanche ailleurs dans le monde c’est clair que c’est dramatique.
Pour le stockage, c’est clair, ça me rappelle bien mon prof d’économie qui disait que les gens ont toujours tort dans leur attitude Tu stock, demande >> offre, les prix montent, tu veux stocker plus, ceux qui ont pas stocké se retrouvent dans la merde (donc ils sont poussés à stocker eux aussi), etc, jusqu’au dégonflement de la petite bulle.
Quote:Bonjour Dédéheo ,et moi je viens de payer 1 sac de riz au super marché Loblaws ,(1 grande chaine) moins cher que les épiceries vn (ne sais pas mis photos);1 sac de 8 kg qualité suprême ,long ,petite grain et parfumé de l’ancienne récolte (le riz de l’ancienne récolte ne colle pas )pour le prix 8,98 dollars ,c’est à peu près 1,13 dollar le kg.
c’est soucieuse de ma part à chaque fois que j’entends des émeutes des pauvres gens dans les pays afrique ,égypte, haitie ,contre la hausse de prix des denrées de base ;et nous les pays riches c’est la compétition entre les commerçants qui offrent le meilleur prix aux clients ,car ils n’ont pas le monopole des produitsC’est une bizarrerie. On ne devrait pas retrouver du riz moins cher dans un pays importateur que dans le pays producteur (sachant qu’il y a le transport a payer en plus).
Sinon, le prix de vente peut avoir été fixé au moment de l’achat. Si le riz date d’il y a quelques mois, ce n’est pas anormal qu’il soit vendu moins cher que les cours du riz du jour même (on ne ré-étiquette pas les packs chaque jour en fonction du marché, c’est fixé une fois pour toute). Et donc il peut y avoir une certaine latence (qui est variable en fonction des stocks) avant de constater l’augmentation au supermarché.
Maintenant comme il n’y a pas forcément d’étiquetage avec le prix au Vietnam, il est possible que le stock soit vendu au prix du marché du jour, et certains revendeurs s’en mettent plein les poches. De plus, les stock peuvent être vendu pour l’exportation au prix du marché. Donc rien n’empêche (sauf les restrictions gouvernementales) les gens d’exporter du riz qu’ils ont acheté bon marché à des prix largement plus élevé. C’est plus ou moins de la spéculation, et ce n’est pas très moral.
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27 avril 2008 à 20h04 #64679
HANOI, 26 avr 2008 – Le Vietnam va maintenir jusqu’en juin la limitation de ses exportations de riz malgré une bonne récolte, pour assurer sa sécurité vivrière, a rapporté samedi la presse officielle.
Le Vietnam avait annoncé fin mars qu’il réduirait ses exportations de riz cette année pour assurer sa sécurité vivrière et stabiliser ses prix en forte hausse alimentant une inflation à deux chiffres.
Les exportations de riz sont stoppées jusqu’en juin et ce malgré une très bonne récolte dans le delta du Mekong, principale région productrice, a annoncé Nguyen Thanh Bien, ministre vietnamien du Commerce et de l’industrie, cité par l’agence de presse vitnamienne (VNA).
L’interruption temporaire des exportations va contribuer « à réduire les quantités mais augmenter la valeur et les revenus des exportations, tout en assurant la sécurité vivrière du pays », a-t-il déclaré.
Selon Bien, le Vietnam a exporté cette année 1 million de tonnes de riz, pour un revenu de 400 millions de dollars.
L’office des statistiques du gouvernement évoque lui 1,6 million de tonnes de riz exportées, pour 775 millions de dollars, sur les quatre premiers mois de l’année.
Selon le ministre, du riz récemment exporté vers les Philippines, a rapporté le prix record de 1.200 dollars la tonne.
Le Premier ministre Nguyen Tan Dung avait indiqué fin mars que son pays n’exporterait au maximum que 3,5 millions de tonnes de riz, contre 4,5 millions de tonnes prévues pour 2008.
Le Vietnam est le deuxième exportateur mondial de riz et ses paysans ont bénéficié des hausses de ses prix sur les marchés internationaux mais aussi souffert d’une forte inflation qui a atteint 16% sur le 1er trimestre de cette année. -
27 avril 2008 à 23h12 #64686Dinesh;52670 wrote:A combien est le riz actuellement au Vietnam ? Est-ce-que les mesures prises par le gouvernement sont utiles ? La demande est-elle entièrement satisfaite ?
Le message précédant concernant la Thaïlande fait peur. Et du coup je me pose la question, y a-t-il beaucoup d’armes en circulation au Vietnam, est-il facile d’en trouver ? (genre tout le monde en a chez soi bien planqué, ou alors impossible d’en trouver). J’espère que ça n’arrivera pas jusque là au Vietnam.
Je pense qu’en Europe on a aucun soucis à se faire.. j’ai encore acheté du riz à 0.60 EUR / kg il y a 2-3 semaines. Ces augmentations représentent certes une fraction assez énorme, mais dans l’absolu ça reste quand même 3x rien. (j’en ai stocké pour quelques mois, mais c’est plus pour ne pas avoir à faire les courses tous les jours quoi)
En revanche ailleurs dans le monde c’est clair que c’est dramatique.
Pour le stockage, c’est clair, ça me rappelle bien mon prof d’économie qui disait que les gens ont toujours tort dans leur attitude Tu stock, demande >> offre, les prix montent, tu veux stocker plus, ceux qui ont pas stocké se retrouvent dans la merde (donc ils sont poussés à stocker eux aussi), etc, jusqu’au dégonflement de la petite bulle.
C’est une bizarrerie. On ne devrait pas retrouver du riz moins cher dans un pays importateur que dans le pays producteur (sachant qu’il y a le transport a payer en plus).
Sinon, le prix de vente peut avoir été fixé au moment de l’achat. Si le riz date d’il y a quelques mois, ce n’est pas anormal qu’il soit vendu moins cher que les cours du riz du jour même (on ne ré-étiquette pas les packs chaque jour en fonction du marché, c’est fixé une fois pour toute). Et donc il peut y avoir une certaine latence (qui est variable en fonction des stocks) avant de constater l’augmentation au supermarché.
Maintenant comme il n’y a pas forcément d’étiquetage avec le prix au Vietnam, il est possible que le stock soit vendu au prix du marché du jour, et certains revendeurs s’en mettent plein les poches. De plus, les stock peuvent être vendu pour l’exportation au prix du marché. Donc rien n’empêche (sauf les restrictions gouvernementales) les gens d’exporter du riz qu’ils ont acheté bon marché à des prix largement plus élevé. C’est plus ou moins de la spéculation, et ce n’est pas très moral.
aujourd’hui le sac de riz de 8 kg au prix de 9 dollars est augmenté à10.99 dollars soit 2 d +.
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28 avril 2008 à 3h33 #64689
Bonjour a tous,
Personnellement, je trouve l’attitude du gouvernement vietnamien et ses mesures très utile a la population et cela se recent au quotidien, mais il ne faut pas oublier une chose surtout en Europe, c’est que la montée du pétrole joue sur le prix final en magasin.(et les médias sont en grande partis responsable de ses hausses)
Quand aux armes, au Vietnam, normalement tu ne peux pas en posseder et donc difficile a trouver a mon avis.
Je terminerais par dire que cette année est une bonne année de recolte au Vietnam et que quand la crise, des USA et du pétrole sera controlée tous le monde y gagnera. -
28 avril 2008 à 9h56 #64709
Grande campagne de presse au Vietnam pour annoncer qu’on ne manque pas de riz: même en ayant limité les exportations, les revendeurs annoncent qu’ils n’ont plus de riz et ferment les grilles.
Le lendemain matin, ils rouvrent, et le prix ont pris une bonne claque pendant la nuit.
Bien sur, les voisins s’étonnent: personne n’a livré pendant la nuit.
Le mal de la spéculation à coup sur gagne.
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29 avril 2008 à 16h25 #64839
Le Vietnam exporte 1,38 million de tonnes de riz en quatre mois
29/04/2008 — 8:51 PM
Ho Chi Minh-Ville, 29 avril (AVI)
Ces quatres derniers mois, le Vietnam a exporté plus de 1,38 million de tonnes de riz pour plus de 593 millions de dollars, a annoncé Nguyen Thi Nguyet, secrétaire général de l’Association des vivres du Vietnam.Ces exportations, qui ont augmenté de 7,79% en volume et en 60,69% en valeur en glissement annuel, devraient atteindre en mai et en juin prochains les 650.000 tonnes environ.
Le marché de l’exportation de riz pour le Vietnam se trouve essentiellement en Asie avec 57% du volume exporté (notamment les Philippines et l’Indonésie). L’Afrique, l’Amérique latine et le Moyen-Orient occupent respectivement 21%, 12% et 8% des exportations.
Selon Truong Thanh Phong, président de l’Association des vivres du Vietnam, le prix du riz dans le monde a augmenté continuellement ces derniers mois. En février, il était de 370 dollars la tonne, puis de 500 à 600 dollars en mars, ensuite de 600 à 850 dollars en avril pour enfin atteindre actuellement les 1.000 dollars la tonne.
Il a estimé que les provinces du delta du Mékong ont récolté 9,3 millions de tonnes de riz pour la campagne d’hiver-printemps. Le pays pourrait exporter jusqu’en septembre prochain 3,2 millions de tonnes de riz et de 3,5 à 4 millions pour toute l’année.
Une récolte abondante est attendue dans les provinces septentrionales avec 6,5 millions de tonnes. Lors de la campagne d’hiver-printemps dans les régions côtières du Centre et le Tay Nguyen, plus de 1,2 million de tonnes de riz ont été récoltées.
AVI -
29 avril 2008 à 16h30 #64840
Des mesures énergiques pour stabiliser le prix de riz – 29/04/2008
[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/04/Vietnam/Politique/Politique/4387.201as.JPG[/IMG]
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a envoyé le 27 avril un télégramme aux provinces et villes du pays, les sommant de trouver des mesures « efficaces » afin de stabiliser le prix de riz.« La production de vivres en 2008 est à même de satisfaire les besoins du pays et de l’exportation », a précisé le Premier ministre. Le chef du gouvernement a demandé aux compagnies concernées de « continuer d’acheter le riz selon le plan » pour satisfaire les besoins du pays et de l’exportation, et « éviter une pénurie de riz ».
Le gouvernement exige au ministère de l’Industrie et du Commerce et à l’Association de vivres du Vietnam de « contrôler l’exportation de riz et assurer un bon équilibre de vivres » dans le pays dans l’intérêt des paysans. Le Premier ministre interdit les organisations comme les individus de spéculer sur le riz, promettant des sanctions « rigoureuses » contre toute forme de violation.
Lors d’une visioconférence tenue avec les localités le 27 avril, le Premier ministre a souligné que le pays « ne manquait pas de riz ». Pour la saison hiver-printemps passée, le delta du Mékong a récolté 9,3 millions de tonnes de paddy.
Le maire de Hô Chi Minh-Ville, Lê Hoàng Quân, a pour sa part demandé hier aux services intéressés de créer des conditions favorables au transport de riz à la ville, une des mesures destinées à stabiliser le prix du riz, et de renforcer les contrôles afin de parer la spéculation.Le 28 avril également, le directeur général de la Compagnie générale de vivres du Sud et président l’Association de vivres du Vietnam, Truong Thanh Phong, a assuré que le pays « ne manquait pas de riz ». La production de riz peut satisfaire aux besoins du pays et, selon les prévisions, de 3,5 à 4 millions de tonnes seront exportés cette année, a-t-il affirmé. Actuellement, la quantité de riz dans les entrepôts des entreprises est de 1,2 million de tonnes, tandis que les compagnies dépendant de la Compagnie générale de vivres du Sud disposent de 446.000 tonnes. Selon lui, l’augmentation du prix de riz est due à la spéculation des commerçants libres qui profitent de la situation de sécurité alimentaire dans le monde pour augmenter les prix. Son association a demandé au ministère de l’Industrie et du Commerce de trouver des mesures urgentes afin de contrôler le marché de riz et sanctionner les spéculateurs. En même temps, les autorités des provinces ont renforcé le contrôle sur le marché du riz.
Afin de stabiliser les prix dans les 2 à 3 jours à venir, Truong Thanh Phong a demandé aux compagnies de vivres d’acheter et d’exporter le riz selon le plan, en satisfaisant les besoins des habitants. « Actuellement, l’Association de vivres du Vietnam fournira le riz dans les meilleurs délais à toute quelle localité le réclamant », a-t-il déclaré. Dans l’immédiat, la Compagnie générale de vivres du Sud s’est engagée à fournir à la ville 5.000 tonnes de riz.
Mme Duong Tu Trinh, directrice de la Compagnie de vivres de Hô Chi Minh-Ville, a
fait savoir que sa compagnie, de coopération avec Saigon Co.op Mart, transportait déjà 200 tonnes de riz à la ville.Dans le delta du Mékong, les contrôles de la spéculation sont renforcés. Plusieurs provinces comme Quang Nam, Dông Thap et An Giang ont puisé dans leurs réserves de riz pour vendre aux habitants. Les compagnies de vivres des provinces de Vinh Long, Trà Vinh, et Dông Thap ont ouvert de nouveaux lieux de vente de riz.
Selon le directeur du Service du commerce de Hô Chi Minh-Ville, Pham Hoàng Hà, grâce à ces mesures énergiques, le prix du riz sur les marchés de la ville a baissé hier de 4.000 à 9.000 dôngs par kilogramme.
Hoàng Long/CVN
(29/04/2008) -
29 avril 2008 à 16h51 #64845NoiVongTayLon;52860 wrote:Des mesures énergiques pour stabiliser le prix de riz – 29/04/2008
[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/04/Vietnam/Politique/Politique/4387.201as.JPG[/IMG]
Le Premier ministre Nguyên Tân Dung a envoyé le 27 avril un télégramme aux provinces et villes du pays, les sommant de trouver des mesures « efficaces » afin de stabiliser le prix de riz.
« La production de vivres en 2008 est à même de satisfaire les besoins du pays et de l’exportation », a précisé le Premier ministre. Le chef du gouvernement a demandé aux compagnies concernées de « continuer d’acheter le riz selon le plan » pour satisfaire les besoins du pays et de l’exportation, et « éviter une pénurie de riz ».
Le gouvernement exige au ministère de l’Industrie et du Commerce et à l’Association de vivres du Vietnam de « contrôler l’exportation de riz et assurer un bon équilibre de vivres » dans le pays dans l’intérêt des paysans. Le Premier ministre interdit les organisations comme les individus de spéculer sur le riz, promettant des sanctions « rigoureuses » contre toute forme de violation.
Lors d’une visioconférence tenue avec les localités le 27 avril, le Premier ministre a souligné que le pays « ne manquait pas de riz ». Pour la saison hiver-printemps passée, le delta du Mékong a récolté 9,3 millions de tonnes de paddy.
Le maire de Hô Chi Minh-Ville, Lê Hoàng Quân, a pour sa part demandé hier aux services intéressés de créer des conditions favorables au transport de riz à la ville, une des mesures destinées à stabiliser le prix du riz, et de renforcer les contrôles afin de parer la spéculation.Le 28 avril également, le directeur général de la Compagnie générale de vivres du Sud et président l’Association de vivres du Vietnam, Truong Thanh Phong, a assuré que le pays « ne manquait pas de riz ». La production de riz peut satisfaire aux besoins du pays et, selon les prévisions, de 3,5 à 4 millions de tonnes seront exportés cette année, a-t-il affirmé. Actuellement, la quantité de riz dans les entrepôts des entreprises est de 1,2 million de tonnes, tandis que les compagnies dépendant de la Compagnie générale de vivres du Sud disposent de 446.000 tonnes. Selon lui, l’augmentation du prix de riz est due à la spéculation des commerçants libres qui profitent de la situation de sécurité alimentaire dans le monde pour augmenter les prix. Son association a demandé au ministère de l’Industrie et du Commerce de trouver des mesures urgentes afin de contrôler le marché de riz et sanctionner les spéculateurs. En même temps, les autorités des provinces ont renforcé le contrôle sur le marché du riz.
Afin de stabiliser les prix dans les 2 à 3 jours à venir, Truong Thanh Phong a demandé aux compagnies de vivres d’acheter et d’exporter le riz selon le plan, en satisfaisant les besoins des habitants. « Actuellement, l’Association de vivres du Vietnam fournira le riz dans les meilleurs délais à toute quelle localité le réclamant », a-t-il déclaré. Dans l’immédiat, la Compagnie générale de vivres du Sud s’est engagée à fournir à la ville 5.000 tonnes de riz.
Mme Duong Tu Trinh, directrice de la Compagnie de vivres de Hô Chi Minh-Ville, a
fait savoir que sa compagnie, de coopération avec Saigon Co.op Mart, transportait déjà 200 tonnes de riz à la ville.Dans le delta du Mékong, les contrôles de la spéculation sont renforcés. Plusieurs provinces comme Quang Nam, Dông Thap et An Giang ont puisé dans leurs réserves de riz pour vendre aux habitants. Les compagnies de vivres des provinces de Vinh Long, Trà Vinh, et Dông Thap ont ouvert de nouveaux lieux de vente de riz.
Selon le directeur du Service du commerce de Hô Chi Minh-Ville, Pham Hoàng Hà, grâce à ces mesures énergiques, le prix du riz sur les marchés de la ville a baissé hier de 4.000 à 9.000 dôngs par kilogramme.
Hoàng Long/CVN
(29/04/2008)Merci NVTL pour cette article.
Ca me assure un peu car je mange beaucoup de riz !
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29 avril 2008 à 17h28 #64849
je vous invite à écouter sur le lien suivant interview de Jean Ziegler( auteurde
L’Empire de la Honte
éditeur : Livre de poche (LGF)
parution : 2007)La faim du monde – http://www.la-bas.org
Tant mieux si la sécurité alimentaire du viet nam est preservée mais que se passe t’il?Qui organise cette « criminalité objective » ecoutez l’emission pour vous informer..pour prendre conscience dê ce qu’est le F.M.I et l’appat du gain des speculations aụourd’hui tranférees sur les matières premières agricoles.Ceci n’est pas hors sujệt et peut etre en parlera t’on sur F.V?
P.S démarrer l’écoute à la 4eme emission pour entrer dans le vif du suẹt. -
29 avril 2008 à 18h11 #64851mai;52870 wrote:je vous invite à écouter sur le lien suivant interview de Jean Ziegler( auteurde
L’Empire de la Honte
éditeur : Livre de poche (LGF)
parution : 2007)La faim du monde – http://www.la-bas.org
Ce Monsieur est un très très grand Bonhomme qui a toute mon admiration et mon estime ( c’est un Suisse .. pour faire plaisir à Abgech)…
Comme l’indique Mai, vous remarquerez que son bouquin est paru en livre de poche en 2007 ( paru en fait dès le début 2005.. et nous sommes en 2008).
Il ne fait donc pas dans le sensationalisme au jour le jour !!!Il a notamment pris violemment à partie les dirigeants des pays qui se sont lancés dans l’agro ou le bio-carburant,alors même que chez eux certains de leurs concitoyens crevaient déjà de faim, en les accusant de préparer un « Crime contre l’Humanité« . (un qui s’est senti particulièrement visé a été Lulla le Brésilien ! Un soi-disant défenseur des pauvres)
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29 avril 2008 à 18h56 #64854
je n sais pas si vous etes au courant d’1 autre facteur qui aggrave la situation de la pénurie des céreales ( base alimentaire de qq pays du monde ) dû à cette cause : beaucoup de pays pauvres ( la pluspart en afrique) ont cessé de cultiver leur céréales ,ils les importent et en dépendent ,avant ils en cultivaient et etre capable de fournir le marché local et les agriculteurs bénéficaient des programmes de subvention ,or les grands pays exportateurs avaient forcé leur gouvernement de cesser subventionner les agriculteurs en argumenté « produire est plus cher que d’importer » .et pendant ce temps les grands pays exportateurs continuient de cultiver avec l’aide des programmes subventionnées. une sorte de concurrente déloyale.
maintenant les pays pauvres ne peuvent pas faire face à la crise et ajoute à ça l’augmentation du pétrole ;le transport devient cher aussi .
an afrique il y a 24 pays sont touchés par cette crise ,surtout la Mauritanie .:bye: -
29 avril 2008 à 20h28 #64877
CRISE ALIMENTAIRE
A2 – 29/04/2008 | 15:36 par Véronique le JEUNE
La faim dans le monde, une bombe prête à exploser
Le prix du riz, base alimentaire des populations pauvres, a grimpé de 75% en deux mois
© F3Face à la montée des prix des denrées de base et à la colère des plus pauvres, l’heure est à l’urgence
Le week-end des 12 et 13 avril a marqué la prise de conscience de la communauté internationale d’une situation dramatique menaçant pas moins de 100 millions de personnes dans 37 pays. Les institutions multilatérales ont lancé un vibrant appel en faveur d’une aide d’urgence aux pays les plus pauvres qui devra sans faute se concrétiser rapidement.
Les « émeutiers de la faim » sont les plus pauvres « Nous devons mettre de la nourriture dans les bouches qui ont faim. C’est aussi abrupt que cela », a déclaré sans fioritures Robert Zoellick, le patron de la Banque mondiale. Pas de doute, le dossier est prioritaire.
La FAO, département de l’ONU dédié à l’agriculture et à l’alimentation, parle de « la crise alimentaire la plus grave depuis quinze ans » et prévoit une hausse de 56% de la facture céréalière pour les pays pauvres cette année, malgré une hausse de la production mondiale estimée à 2,8% pour 2008.Le prix moyen d’un repas a augmenté de 40% en un an. Le blé, le riz, l’huile, le maïs, le soja, le colza, toutes ces denrées sont aujourd’hui tellement chères que ceux qui vivaient déjà avec 1 ou 2 dollars par jour, ne peuvent plus désormais faire qu’un seul repas quotidien. Ceux-là n’ont rien à perdre, puisqu’ils ont si peu, à manifester dans les rues pour réclamer à manger avec violence. Leur révolte risque de mettre en danger la paix et la sécurité d’Etats souvent fragiles. C’est le cas en Haïti par exemple où, faute d’avoir su apaiser la colère des manifestants par l’annonce de mesures concrètes, le premier ministre a dû démissionner.
Dominique Strauss-Kahn, le récent directeur général du Fonds monétaire international, imagine le pire : « Les prix de l’alimentation, s’ils continuent comme ils le font maintenant, (…) les conséquences seront terribles. (…) Comme nous l’avons appris dans le passé, ce genre de situations se finit parfois en guerre ».
Pourquoi une crise alimentaire aujourd’hui ? Avec la forte hausse depuis plusieurs mois du coût des matières premières agricoles et leur répercussion sur le prix des denrées, les experts mondiaux avaient certes prévu des tensions, mais pas si amples et pas si rapidement. Résultat : la communauté internationale semble prise de court.Depuis l’an 2000, l’ONU s’attelait avec ténacité à son travail de réduction de moitié de la pauvreté dans le monde d’ici à 2013, dans le cadre des « Objectifs du millénaire ». Et voilà qu’en quelques semaines, ce patient labeur a littéralement disparu sous le spectre d’une famine à très grande échelle.
La faute à qui, la faute à quoi ? Plusieurs facteurs, se conjuguant parfois, expliquent l’explosion des tarifs des denrées de base.
– D’abord la hausse à grande vitesse du niveau de vie et de la démographie des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil où la consommation monte en flèche. Les habitants qui, récemment encore, se contentaient de peu, veulent maintenant de la viande et des produits laitiers. Conséquence : afin de nourrir le bétail, la demande de céréales augmente dans des proportions si gigantesques, que l’offre traditionnelle est loin de pouvoir la satisfaire. Pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales.
En 20 ans, a constaté la FAO, la consommation annuelle de viande par habitant en Chine est passée de 20 kilos à 50.
Le niveau des stocks alimentaires mondiaux est d’ailleurs au plus bas depuis 25 ans en raison d’un sous-investissement délibéré et d’une lutte contre les surplus.– Autre explication à la situation actuelle : le dérèglement climatique. Le réchauffement de la planète provoque sécheresse et tempêtes qui pèsent sur les récoltes.
En 2007, la production de céréales de l’Australie, grand pays exportateur de denrées alimentaires, a chuté de plus de 50% à cause de la sécheresse qui frappe le pays depuis huit ans. D’autres grands Etats agricoles comme les Etats-Unis, l’Ukraine, le Brésil ou la Turquie ont souffert eux aussi de sécheresses exceptionnelles qui ont réduit leur production. Or, selon les experts climatiques, ces phénomènes vont devenir de plus en plus fréquents, longs et sévères.
Quant à la menace de désertification, elle ne pèse pas seulement sur l’Afrique mais aussi sur l’Europe. Un tiers de l’Espagne est déjà en voie de désertification.– Les biocarburants, séduisante alternative au pétrole pollueur, détournent du marché alimentaire des hectares de terre arable. Selon la FAO, 100 millions de tonnes de céréales sont utilisées chaque année pour fabriquer de l’éthanol ou du biodiesel. Une tendance qui explique, pour une bonne part, l’offre faible de produits alimentaires, la forte demande des mêmes produits et donc, la hausse des prix. Le moins que l’on puisse noter est bien l’effet pervers – peu annoncé – d’un choix de cultures censées faire du bien à l’humanité.
– Enfin, parmi les explications évoquées, il y a aussi le fait que le riz ou le blé ne sont plus seulement des produits agricoles mais des produits financiers tout court. La crise des subprime a orienté les spéculateurs vers des valeurs refuges.
A Chicago, au cours des trois premiers mois de l’année, le volume d’échange de contrats portant sur des denrées alimentaires a grimpé de 20% pour atteindre près d’un million par jour.
Quels remèdes possibles ?Privilégier l’aide d’urgence
Le président américain George W. Bush a ordonné lundi le déblocage d’environ 200 millions de dollars d’aide d’urgence pour faire face à la crise alimentaire qui frappe durement certains pays, en particulier en Afrique. « Cette aide alimentaire supplémentaire permettra de faire face à l’impact de la hausse des prix des denrées sur les programmes américains d’aide alimentaire d’urgence, et pourra servir à répondre aux besoins imprévus d’aide alimentaire en Afrique et ailleurs », a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino.En répondant aussi vite à l’appel lancé par la Banque mondiale, les Etats-Unis ont voulu montrer qu’ils s’engageaient sans tarder dans une action concrète. La première urgence est en effet de renflouer le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), dont le déficit de financement atteint 500 millions de dollars, comme le souligne la Banque mondiale qui s’engage par ailleurs à doubler le volume de son prêt en Afrique subsaharienne pour accroître la productivité.
Robert Zoellick lance aussi l’idée que les fonds souverains pourraient consacrer 30 milliards de dollars, soit 1% de leur actif de 3.000 milliards de dollars, aux investissements en Afrique.Néanmoins, la Banque mondiale a averti que l’inflation alimentaire n’est pas un phénomène temporaire et que les cours devraient rester supérieurs à ceux de 2004 jusqu’en 2015.
Augmenter l’offre agricole
La demande explose mais beaucoup de pays sont bien en peine d’y répondre puisque les cultures vivrières ont petit à petit cédé le terrain à une agriculture non nourricière. Cette tendance s’est étendue jusqu’en Afrique subsaharienne, obligée aujourd’hui d’importer des produits de base à des prix exorbitants. Le remède aujourd’hui serait d’investir à tout-va dans les infrastructures agricoles souvent désuètes des pays émergents.
La Banque mondiale fonde l’espoir que l’actuelle envolée des cours encourage gouvernements et industriels à réinvestir dans l’agriculture, parès l’avoir délaissée.
Au FMI, on ne cache pas que le potentiel de production ne manque pas en Afrique, notamment.Mieux utiliser les ressources en eau
L’eau, ressource précieuse elle aussi en voie de pénurie, doit bénéficier d’une meilleure gestion. L’agriculture pompe à elle seule 70% de l’eau douce disponible sur terre. Il est donc capital de réglementer l’irrigation, de lutter contre l’érosion et de mieux adapter les cultures aux climats. -
30 avril 2008 à 1h33 #64892
Dans son mémoire, écrit quelques années après son arrivée aux USA, l’ex-premier ministre Nguyen Cao Ki parle de la période où le Vietnam du Sud a connu une forte pénurie de riz. Ce qui en a entraîné une flambée du prix. Mais d’après d’une enquête, en fait, cette pénurie criminelle était due à la suite d’une manoeuvre orchestrée par des spéculateurs qui, par l’âppat du gain, avaient stoké une grande quantité de riz et ensuite en ont limité la vente sur le marché. Déclenchant ainsi une crise alimentaire dans tout le pays, dont la situation est devenue telle qu’il s’y voyait obligé d’employer une méthode assez radicale pour sortir son pays de la crise. Donc, il a convoqué à son bureau ces commerçants spéculateurs, responsables directs de cette situation. Ensuite, il a noté le nom de chacun d’eux sur une petite feuille, les pliées et mises dans son chapeau, tout en leur disant : « dans une semaine à compter de ce jour, si le prix du riz ne descend toujours pas, tous les sept jours, je flunguerai un d’entre vous après avoir pris dans ce chapeau une de ces feuilles sur laquelle est inscrit le nom du futur flungué, et cela ne s’arrêtera que quand la situation redeviendra normale. »
BN
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30 avril 2008 à 1h44 #64893huynhthibich;52876 wrote:je n sais pas si vous etes au courant d’1 autre facteur qui aggrave la situation de la pénurie des céreales ( base alimentaire de qq pays du monde ) dû à cette cause : beaucoup de pays pauvres ( la pluspart en afrique) ont cessé de cultiver leur céréales ,ils les importent et en dépendent ,avant ils en cultivaient et etre capable de fournir le marché local et les agriculteurs bénéficaient des programmes de subvention ,or les grands pays exportateurs avaient forcé leur gouvernement de cesser subventionner les agriculteurs en argumenté « produire est plus cher que d’importer » .et pendant ce temps les grands pays exportateurs continuient de cultiver avec l’aide des programmes subventionnées. une sorte de concurrente déloyale.
maintenant les pays pauvres ne peuvent pas faire face à la crise et ajoute à ça l’augmentation du pétrole ;le transport devient cher aussi .
an afrique il y a 24 pays sont touchés par cette crise ,surtout la Mauritanie .:bye:C’est tout à fait exact.. Et ce, souvent sur les conseils et les recommandations » très intelligentes financièrement parlant » d’organismes internationaux aux mains des pays riches comme la Banque Mondiale ou le FMI. Ainsi en Afrique, des pays comme la Côte d’Ivoire, ou certains autres pays d’Afrique Equatoriale, se sont lancés dans les cultures du cacao, du café, et du coton « pour le plus grand profit des pays occidentaux.
Et parallèlement il est exact aussi que les subventions à leurs agriculteurs de certains de ces pays riches cassaient les prix à l’exportation de ces nouvelles cultures..
– cf l’exemple du Coton aux USA et en Afrique
– mais cf aussi l’exemple des « bananes antillaises » (Guadeloupe, Martinique), subventionnées par la France et l’UE et qui cassent les prix des bananes venant d’autres pays pauvres producteurs. -
30 avril 2008 à 6h13 #64908robin des bois;52872 wrote:Ce Monsieur est un très très grand Bonhomme qui a toute mon admiration et mon estime ( c’est un Suisse .. pour faire plaisir à Abgech)…
Ça me fait plaisir, non pas parce que c’est un compatriote (je ne suis pas chauvin à ce point), mais parce que c’est un très bon copain et que je le sais absolument sincère.
Concernant la crise alimentaire, je crois que l’on ne dit pas assez que cette crise est en grande partie générée par des actions spéculatives, les bio-carburants, l’abandon des cultures vivrières, le climat me semblent surtout être des arguments destinés à masquer la spéculation sur la faim des êtres humains.
Après les « subprimes », c’est à dire, après avoir fait les poches des étatsuniens pauvres en leur faisant miroiter l’accession à la propriété et après avoir grugé la classe moyenne qui joue à une loterie appelée « la bourse », les capitaux spéculatifs (si beaucoup de monde a perdu avec les subprimes, certains qui ont gagné gros et ont des capitaux à faire « fructifier ») s’attaquent maintenant au « marché » des produits alimentaires. Tout aussi répugnant l’un que l’autre, le logement, comme l’alimentation, sont des besoins fondamentaux de l’être humain.
Je pense que je n’étonnerai personne en disant que je suis un ferme partisan de la taxe Tobin modifiée par Spahn, taxe frappant les mouvements spéculatifs mondiaux et pouvant aller jusqu’à 80 %.
La bourse devrait cesser d’être un casino et retrouver son rôle primitif, utile, qui consiste à procurer des capitaux à un entrepreneur qui a une idée et qui désire produire des biens ou offrir des services utiles à l’humanité. Mais « faire de l’argent » avec comme matière première de l’argent, sans travail, totalement stérile et immoral. Je dois dire que si je participais à ce genre d’activité, je ne pourrai plus me raser le matin, de peur de me voir dans le miroir, mais il semble que certains n’ont pas ce genre de scrupules. -
30 avril 2008 à 9h24 #64924
bonjour d’accord avec ABGECH,d’ailleurs Ziegler le dit dans l’interview que j’ai indiquée:ne pas confondre les causes conjoncturelles et celles plus structurelles à savoir la dette des pays emérgeants les liant à abandonner leur souverainté alimentaire imposée par le F.M.I;ceci lié aux speculations sur les matières premières agricoles.A mélanger toutes les causes on finit par dire que certains peuples pauvres meurent de faim à cause d’autres peuples pauvres qui veulent mieux se nourrir (ex:Chine)Et finalement à innocenter les vrais coupables que Zigler nomme « criminels »
pS:question aux économistes de FV le viet nam bénéficie t’il de n’être que depuis peu soumis aux règles du F.M.I pour avoir sauvegardé son riz? -
30 avril 2008 à 10h36 #64926
Sur la carte figurant dans le post de NVTL, pourquoi le Vietnam figure-t-il » parmi les 37 pays ayant besoin d’une aide alimentaire urgente « ???
Pour moi, c’est une erreur évidente .. et je serai le seul à le remarquer ?
Etonnant non…!!!( y en a quelques-uns qui ne suivent pas très bien le dossier: attention !!)
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30 avril 2008 à 12h56 #64934robin des bois;52952 wrote:Sur la carte figurant dans le post de NVTL, pourquoi le Vietnam figure-t-il » parmi les 37 pays ayant besoin d’une aide alimentaire urgente « ???
Pour moi, c’est une erreur évidente .. et je serai le seul à le remarquer ?
Etonnant non…!!!( y en a quelques-uns qui ne suivent pas très bien le dossier: attention !!)
Bravo RDB :bye:
Moi-même, j’ai été un peu choqué quand j’ai vu ça et j’ai envoyé un mail à l’auteur de cet article via Antenne 2 pour une confirmation. Cependant, je n’ai rien reçu depuis et je ne sais pas si ma demande a été prise en compte ou a été déjà tombée dans le corbeil des spams de l’A2 ?:heat:
NVTL:jap:
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30 avril 2008 à 13h15 #64936robin des bois;52952 wrote:Sur la carte figurant dans le post de NVTL, pourquoi le Vietnam figure-t-il » parmi les 37 pays ayant besoin d’une aide alimentaire urgente « ???
Pour moi, c’est une erreur évidente .. et je serai le seul à le remarquer ?
Etonnant non…!!!( y en a quelques-uns qui ne suivent pas très bien le dossier: attention !!)
quelque pays profite de cette crise pour vendre leur réserve à un prix élevé .
j’ai le même remarque de voir peint en rouge le vn .
et si ma mémoire ne fait pas défaut ,il y a pas longtemps le Corée du nord échange l’abandon de son programme nucléaire contre les denrées de base et le vn en tant que membre du groupe Asean prommet une aide de .. tonnes de riz ,ou il en est avec ça .?
Dans ma vie ,je suis témoigne de 2 crises d’ alimentaires au vn ,j’ai une pensé aux vn qui achètent son riz quotidien .( d’habitude les vn remplis leur bac de 10kgs). -
30 avril 2008 à 13h21 #64937
Désolé, ceci est un test
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30 avril 2008 à 13h23 #64938
Ce qui est plus gros, c’est que la Chine « la grande usine du monde » est sur la liste aussi !
Par contre, les Philippines qui ont un réel problème d’approvisionnement n’y sont pas.
Sur ce fil, on dénonce vigoureusement les mystérieux spéculateurs, mais on approuve le premier d’entre eux :
Le Vietnam, prisonnier de sa démagogie, bloque ses exportations pour maintenir le prix artificiellement bas sur son marché local et non pas en raison d’une pénurie. Or le résultat est très néfaste : L’écart entre le prix mondial et le prix local augmente. Le but secondaire est plus ou moins avoué : Faire monter les prix sur le marché mondial -
30 avril 2008 à 13h38 #64940robin des bois;52952 wrote:Sur la carte figurant dans le post de NVTL, pourquoi le Vietnam figure-t-il » parmi les 37 pays ayant besoin d’une aide alimentaire urgente « ???
Pour moi, c’est une erreur évidente .. et je serai le seul à le remarquer ?
Etonnant non…!!!( y en a quelques-uns qui ne suivent pas très bien le dossier: attention !!)
Non tu n’es pas le seul RDB, hier soir en regardant la carte, je l’avais vu aussi et jétais très étonnée; idem pour la Chine.
Chantalngoc:bye: -
30 avril 2008 à 13h57 #64941
Bonsoir a tous,
Il est tout a fait enorme de voir le Vietnam sur cette liste mais une partie nord du Vietnam en reçoit et je pense que c’est pour cela qu’il a été marquer.
A mon avis encore un coup de pub pour les marchands, qui en fesant cela fait croire a tous le monde que la crise du riz touchent les pays producteurs font montés les prix outrageusement.
Ceci dit, il y a beaucoup d’appriorit sur le Vietnam et se sera encore long avant de les voir approvisionner.
Une petite anecdote, aujourd’hui, j’était avec un français qui pensait que l’état prelever du riz directement aux agriculteurs en guise d’impots et que celui-ci avait bloquer les exports de riz pour faire monter les prix et gagner de plus d’argent.
Le manque de connaissances du pays et les apprioris sont visiblement loin d’être finit -
30 avril 2008 à 14h10 #64942DédéHeo;52965 wrote:Ce qui est plus gros, c’est que la Chine « la grande usine du monde » est sur la liste aussi !
Par contre, les Philippines qui ont un réel problème d’approvisionnement ni sont pas.
Sur ce fil, on dénonce vigoureusement les mystérieux spéculateurs, mais on approuve le premier d’entre eux :
Le Vietnam, prisonnier de sa démagogie, bloque ses exportations pour maintenir le prix artificiellement bas sur son marché local et non pas en raison d’une pénurie. Or le résultat est très néfaste : L’écart entre le prix mondial et le prix local augmente. Le but secondaire est plus ou moins avoué : Faire monter les prix sur le marché mondialJe ne suis pas du tout d’accord avec votre analyse..
Lorsqu’il s’agit d’une « culture dite vivrière » et vitale pour une population, j’estime que les pouvoirs en charge de la population doivent réguler le marché de l’aliment concerné.
Cela relève de la véritable « Politique » , au sens le plus noble de l’art de gouverner la Cit.
Et s’il n’y avait que moi, il y a longtemps que la gestion de l’Eau potable relèverait du même principe…( L’ultra-libéralisme : je m’asseois dessus … C’est de la connerie pure inventée par une minorité de financiers incapables!!!)
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30 avril 2008 à 16h29 #64958robin des bois;52970 wrote:J…
( L’ultra-libéralisme : je m’asseois dessus … C’est de la connerie pure inventée par une minorité de financiers incapables!!!)On s’assoit alors côte à côte ! Mais ne dis pas que les financiers sont des incapables, non, ils sont parfaitement capable de gérer leurs propres intérêts, même si cela affame les populations, ils n’en ont rien à foutre, Moi d’abord !
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30 avril 2008 à 16h50 #64962phi hung;52968 wrote:Bonsoir a tous,
Il est tout a fait enorme de voir le Vietnam sur cette liste mais une partie nord du Vietnam en reçoit et je pense que c’est pour cela qu’il a été marquer.
.
Le manque de connaissances du pays et les apprioris sont visiblement loin d’être finitJe veux bien , je veux bien..
Que la Thaïlande n’y fgure pas : parfait..Mais que le Cambodge et le Laos n’y soient pas non plus alors que le Vietnam y est.. je vous dis qu’il y a un TRUC..
Quant à ce qui se passe au Myanamar, bien malin celui qui peut donner des statistiques (à part les Chinois… qui doivent sans doute leur piquer leur riz !!!)
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1 mai 2008 à 9h25 #65036Nem Chua;52721 wrote:Grande campagne de presse au Vietnam pour annoncer qu’on ne manque pas de riz: même en ayant limité les exportations, les revendeurs annoncent qu’ils n’ont plus de riz et ferment les grilles.
Le lendemain matin, ils rouvrent, et le prix ont pris une bonne claque pendant la nuit.
Bien sur, les voisins s’étonnent: personne n’a livré pendant la nuit.
Le mal de la spéculation à coup sur gagne.
Salut !
N’y a-t-il aucun contrôle des prix, au moins des produits de première nécessité comme le riz ? Les commerçants sont-ils libres de fixer leur prix au Vietnam ? Ca m’étonne de la part d’un gouvernement communiste…
Dans l’ex-URSS, les salaires étaient bas, mais les travailleurs bénéficiaient d’un minimum vital sous forme de logement gratuit, eau, gaz et électricité idem, même en petite quantité et de médiocre qualité.
Amicalement,
Thu Huong
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1 mai 2008 à 9h45 #65037NoiVongTayLon;52898 wrote:CRISE ALIMENTAIRE
A2 – 29/04/2008 | 15:36 par Véronique le JEUNE
La faim dans le monde, une bombe prête à exploser
Le prix du riz, base alimentaire des populations pauvres, a grimpé de 75% en deux mois
© F3Face à la montée des prix des denrées de base et à la colère des plus pauvres, l’heure est à l’urgence
Le week-end des 12 et 13 avril a marqué la prise de conscience de la communauté internationale d’une situation dramatique menaçant pas moins de 100 millions de personnes dans 37 pays. Les institutions multilatérales ont lancé un vibrant appel en faveur d’une aide d’urgence aux pays les plus pauvres qui devra sans faute se concrétiser rapidement.
Les « émeutiers de la faim » sont les plus pauvres « Nous devons mettre de la nourriture dans les bouches qui ont faim. C’est aussi abrupt que cela », a déclaré sans fioritures Robert Zoellick, le patron de la Banque mondiale. Pas de doute, le dossier est prioritaire.
La FAO, département de l’ONU dédié à l’agriculture et à l’alimentation, parle de « la crise alimentaire la plus grave depuis quinze ans » et prévoit une hausse de 56% de la facture céréalière pour les pays pauvres cette année, malgré une hausse de la production mondiale estimée à 2,8% pour 2008.Le prix moyen d’un repas a augmenté de 40% en un an. Le blé, le riz, l’huile, le maïs, le soja, le colza, toutes ces denrées sont aujourd’hui tellement chères que ceux qui vivaient déjà avec 1 ou 2 dollars par jour, ne peuvent plus désormais faire qu’un seul repas quotidien. Ceux-là n’ont rien à perdre, puisqu’ils ont si peu, à manifester dans les rues pour réclamer à manger avec violence. Leur révolte risque de mettre en danger la paix et la sécurité d’Etats souvent fragiles. C’est le cas en Haïti par exemple où, faute d’avoir su apaiser la colère des manifestants par l’annonce de mesures concrètes, le premier ministre a dû démissionner.
Dominique Strauss-Kahn, le récent directeur général du Fonds monétaire international, imagine le pire : « Les prix de l’alimentation, s’ils continuent comme ils le font maintenant, (…) les conséquences seront terribles. (…) Comme nous l’avons appris dans le passé, ce genre de situations se finit parfois en guerre ».
Pourquoi une crise alimentaire aujourd’hui ? Avec la forte hausse depuis plusieurs mois du coût des matières premières agricoles et leur répercussion sur le prix des denrées, les experts mondiaux avaient certes prévu des tensions, mais pas si amples et pas si rapidement. Résultat : la communauté internationale semble prise de court.Depuis l’an 2000, l’ONU s’attelait avec ténacité à son travail de réduction de moitié de la pauvreté dans le monde d’ici à 2013, dans le cadre des « Objectifs du millénaire ». Et voilà qu’en quelques semaines, ce patient labeur a littéralement disparu sous le spectre d’une famine à très grande échelle.
La faute à qui, la faute à quoi ? Plusieurs facteurs, se conjuguant parfois, expliquent l’explosion des tarifs des denrées de base.
– D’abord la hausse à grande vitesse du niveau de vie et de la démographie des pays émergents comme la Chine, l’Inde ou le Brésil où la consommation monte en flèche. Les habitants qui, récemment encore, se contentaient de peu, veulent maintenant de la viande et des produits laitiers. Conséquence : afin de nourrir le bétail, la demande de céréales augmente dans des proportions si gigantesques, que l’offre traditionnelle est loin de pouvoir la satisfaire. Pour produire un kilo de viande, il faut 7 kilos de céréales.
En 20 ans, a constaté la FAO, la consommation annuelle de viande par habitant en Chine est passée de 20 kilos à 50.
Le niveau des stocks alimentaires mondiaux est d’ailleurs au plus bas depuis 25 ans en raison d’un sous-investissement délibéré et d’une lutte contre les surplus.– Autre explication à la situation actuelle : le dérèglement climatique. Le réchauffement de la planète provoque sécheresse et tempêtes qui pèsent sur les récoltes.
En 2007, la production de céréales de l’Australie, grand pays exportateur de denrées alimentaires, a chuté de plus de 50% à cause de la sécheresse qui frappe le pays depuis huit ans. D’autres grands Etats agricoles comme les Etats-Unis, l’Ukraine, le Brésil ou la Turquie ont souffert eux aussi de sécheresses exceptionnelles qui ont réduit leur production. Or, selon les experts climatiques, ces phénomènes vont devenir de plus en plus fréquents, longs et sévères.
Quant à la menace de désertification, elle ne pèse pas seulement sur l’Afrique mais aussi sur l’Europe. Un tiers de l’Espagne est déjà en voie de désertification.– Les biocarburants, séduisante alternative au pétrole pollueur, détournent du marché alimentaire des hectares de terre arable. Selon la FAO, 100 millions de tonnes de céréales sont utilisées chaque année pour fabriquer de l’éthanol ou du biodiesel. Une tendance qui explique, pour une bonne part, l’offre faible de produits alimentaires, la forte demande des mêmes produits et donc, la hausse des prix. Le moins que l’on puisse noter est bien l’effet pervers – peu annoncé – d’un choix de cultures censées faire du bien à l’humanité.
– Enfin, parmi les explications évoquées, il y a aussi le fait que le riz ou le blé ne sont plus seulement des produits agricoles mais des produits financiers tout court. La crise des subprime a orienté les spéculateurs vers des valeurs refuges.
A Chicago, au cours des trois premiers mois de l’année, le volume d’échange de contrats portant sur des denrées alimentaires a grimpé de 20% pour atteindre près d’un million par jour.
Quels remèdes possibles ?Privilégier l’aide d’urgence
Le président américain George W. Bush a ordonné lundi le déblocage d’environ 200 millions de dollars d’aide d’urgence pour faire face à la crise alimentaire qui frappe durement certains pays, en particulier en Afrique. « Cette aide alimentaire supplémentaire permettra de faire face à l’impact de la hausse des prix des denrées sur les programmes américains d’aide alimentaire d’urgence, et pourra servir à répondre aux besoins imprévus d’aide alimentaire en Afrique et ailleurs », a indiqué la porte-parole de la Maison Blanche, Dana Perino.En répondant aussi vite à l’appel lancé par la Banque mondiale, les Etats-Unis ont voulu montrer qu’ils s’engageaient sans tarder dans une action concrète. La première urgence est en effet de renflouer le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM), dont le déficit de financement atteint 500 millions de dollars, comme le souligne la Banque mondiale qui s’engage par ailleurs à doubler le volume de son prêt en Afrique subsaharienne pour accroître la productivité.
Robert Zoellick lance aussi l’idée que les fonds souverains pourraient consacrer 30 milliards de dollars, soit 1% de leur actif de 3.000 milliards de dollars, aux investissements en Afrique.Néanmoins, la Banque mondiale a averti que l’inflation alimentaire n’est pas un phénomène temporaire et que les cours devraient rester supérieurs à ceux de 2004 jusqu’en 2015.
Augmenter l’offre agricole
La demande explose mais beaucoup de pays sont bien en peine d’y répondre puisque les cultures vivrières ont petit à petit cédé le terrain à une agriculture non nourricière. Cette tendance s’est étendue jusqu’en Afrique subsaharienne, obligée aujourd’hui d’importer des produits de base à des prix exorbitants. Le remède aujourd’hui serait d’investir à tout-va dans les infrastructures agricoles souvent désuètes des pays émergents.
La Banque mondiale fonde l’espoir que l’actuelle envolée des cours encourage gouvernements et industriels à réinvestir dans l’agriculture, parès l’avoir délaissée.
Au FMI, on ne cache pas que le potentiel de production ne manque pas en Afrique, notamment.Mieux utiliser les ressources en eau
L’eau, ressource précieuse elle aussi en voie de pénurie, doit bénéficier d’une meilleure gestion. L’agriculture pompe à elle seule 70% de l’eau douce disponible sur terre. Il est donc capital de réglementer l’irrigation, de lutter contre l’érosion et de mieux adapter les cultures aux climats.Bonjour à tous,
En relisant cet article, je m’aperçois qu’un des facteurs de la crise a été omis : la « loi » Monsanto qui met les agriculteurs des pays pauvres dans l’impossibilité de racheter des semences, celles de Monsanto étant stériles. Ce seul facteur explique pour beaucoup la baisse de la production à commencer par la capacité des familles de paysans à se nourrir. Ca fait un moment déjà que ces paysans se plaignent de ne pas pouvoir racheter de nouvelles semences après chaque récolte, mais Monsanto et ses amis ont gagné le monopole de la vente de graines.
Quant au report de la spéculation sur les matières premières alimentaires, il était possible de l’anticiper, mais personne ne s’en est préoccupé depuis le début de la crise des fonds de placements américains… On peut se poser des questions sur les brillants cerveaux travaillant pour le FMI et le FAO. On savait depuis des mois que la récolte de blé avait été catastrophique en Australie, par exemple.
Amicalement,
Thu Huong
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1 mai 2008 à 12h03 #65050
Bien dit, Thu Hương. Avec Monsanto, Cargill et les autres…
Le Vietnam a réduit ses exportations et ne manque absolument pas de riz.
Si les cours locaux ont flambé, c’est effectivement parce que l’economie vietnamienne est depuis 1986 basée sur le marché, et que les contrôles des prix n’iront jamais aussi vite que la peur au ventre des affamés. La contrepartie à un contrôle trop serré est le marché noir, et donc plus de contrôle du tout.
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1 mai 2008 à 16h54 #65084
Dans le Monde cet article reflétant la position du responsable de la BAD:
Le Monde.fr : Imprimez un élément
En Asie, un milliard de personnes touchées par la hausse des prix alimentaires
LEMONDE.FR avec AFP | 01.05.08 | 15h42 •
ous estimons qu’un milliard de personnes sont affectées par les prix des aliments », a déclaré M. Nag a estimé, mercredi 30 avril, le directeur général de la Banque asiatique de développement (BAD), Rajat Nag.
« Cela inclut environ 600 millions de personnes qui survivent avec moins d’un dollar par jour, et 400 millions qui sont juste au-dessus de ce seuil et qui sont très vulnérables », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Madrid, où se tiendra du 3 au 6 mai la 41ème assemblée annuelle de la BAD.« Nous prévoyons une croissance d’environ 7,6% en 2008 », a ajouté M. Nag, ajoutant que la plus grande préoccupation de la Banque « est l’inflation », prévue à 5,1% en 2008, « au plus haut depuis 10 ans ».Les gouverneurs de la BAD se réunissent dans un contexte de crise alimentaire globale, alors que des voix s’élèvent contre la banque, qui n’aurait pas suffisamment anticipé cette situation. Les Nations unies et d’autres organisations internationales ont appelé mardi à une action urgente pour combattre la flambée des prix alimentaires, créant un état-major de crise et réclamant un commerce mondial plus équitable. Pour d’autres observateurs, ce sont les conditions de crédit octroyées par la Banque qui ont poussé les gouvernements a déréguler et à privatiser l’agriculture.
MOBILISATIONS DANS LES CAPITALES D’ASIE DU SUD EST
Depuis la création de la Banque en 1966, l’Asie a connu un énorme développement, qui a vu de nombreux pays à l’économie alors basée sur l’agriculture passer à l’ère industrielle. « L’agriculture a clairement été négligée par les gouvernements et les institutions internationales depuis au moins vingt ans et le monde en subit maintenant les conséquences », estime Bruce Tolentino, directeur des réformes économiques et du développement de la Fondation Asie, interrogé par l’AFP.
Pour l’ONG « Focus on the Global South », basée à Bangkok, « la BAD a suivi le modèle de développement prôné par la Banque mondiale, qui encourage la création d’une économie de marché et une croissance économique rapide sans se soucier des coûts et des conséquences ».
Le président de la BAD, Haruhiko Kuroda, a estimé récemment que la hausse des prix alimentaires avait fait reculer certains pays asiatiques dans leur lutte contre la pauvreté et pourrait en contraindre certains à faire appel à l’aide internationale pour nourrir leur population.
Les manifestations du 1er mai dans les grandes villes d’Asie ont fait écho à ces préoccupations. A Djakarta, Manille ou Bangkok, les travailleurs sont descendus dans la rue pour exiger des augmentations de salaires, afin de contrebalancer la montée des prix alimentaires. Dans la capitale philippine, des rassemblements devaient converger non loin du palais de la présidente Gloria Arroyo, dont le May One Movement a réclamé la démission pour ne pas avoir pris de mesures contre la hausse du prix du riz.
Quelque 10 000 Indonésiens ont défilé dans les rues de Djakarta, selon la police. « S’ils continuent d’augmenter les prix de la nourriture, nous allons peut-être devoir manger moins », s’est alarmé Lia, un ouvrier dans le cortège. En Thaïlande, 2.000 ouvriers ont manifesté à Bangkok près du siège du gouvernement, accusé de s’intéresser davantage aux questions constitutionnelles qu’au bien-être des travailleurs. « -
6 mai 2008 à 18h07 #65440
bonjour, je viens de voir l’emission C dans l’air intitulée « la guerre du riz » vous pouvez la visionner sur France 5 ;heureuse d’apprendre que le viet nam a resisté à la spéculation sur le riz initiée par la thailande (du moins dans le passé mais aụourd’hui est ce de la spéculation)stupéfaite d’apprendre que la dépendance au riz de certains pays africains a été construite par la France coloniale (relations commerciales entre pays de l’empire colonial ) et plein d’autres sujets abordés par des specialistes qui m’ont semblé credibles -en tout cas fournissant matière à penser
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6 mai 2008 à 18h41 #65445mai;53517 wrote:bonjour, je viens de voir l’emission C dans l’air intitulée « la guerre du riz » vous pouvez la visionner sur France 5 ;heureuse d’apprendre que le viet nam a resisté à la spéculation sur le riz initiée par la thailande (du moins dans le passé mais aụourd’hui est ce de la spéculation)stupéfaite d’apprendre que la dépendance au riz de certains pays africains a été construite par la France coloniale (relations commerciales entre pays de l’empire colonial ) et plein d’autres sujets abordés par des specialistes qui m’ont semblé credibles -en tout cas fournissant matière à penser
Même chose .. et très très intéressé.
Noté aussi que:
– sur la production mondiale totale, seulement 6 à 7% forment la partie Exportation, l’essentiel étant donc consommé directement par les pays producteurs.
La Chine par exemple est un tout petit peu excédentaire .. mais depuis très peu de temps; ce qui ne l’empêche pas de connaitre de très gros problemes de répartition interne.– Et vive la Thaïlande une fois de plus (du moins ses dirigeants et leur rapport à l’argent !!)!!!
Comme dit Mai, ils ont essayé de débaucher le Vietnam (2ème pays exportateur de riz, eux étant le 1er) , le Cambodge et le Laos..pour créer un OPER (office des pays exportaeurs de riz) et faire monter les prix.Mais le Vietnam, le premier, a refusé la combine thaïlandaise pour 2 raisons:
– la Thaïlande n’a pas forcément la cote d’amour auprès de ses chers voisins immédiats de l’ASEAN…!!! Et pour cause (cf aussi l’Histoire récente, les vues expansionnistes de la Thailande .. et son petit côté « charognard » consistant é dépecer un ennemi à terre.. cf occupation japonaise notamment..)
-le Vietnam a une ligne de conduite « géopolitique » beaucoup plus subtile.
Elle vend sciemment son riz à un certain nombre de pays, à un prix très raisonnable.. Et c’est la clé de la réussite de ses relations commerciales fiables et durables en tous domaines, les pays concernés lui étant reconnaissants de cette attitude et rechignant à changer de partenaires commerciaux.Sur la dépendance de certains pays d’Afrique: même réaction et surprise que Mai..
Je découvre avec stupéfaction ceci:– situation très inégale en Afrique face au riz. Par exemple les pays de l’Afrique de l’Est ont adopté le maïs comme culture vivrière et sont donc moins concernés par la crise actuelle!
– ce serait bien la France Coloniale qui, pour payer ses arachides locales et remplir ses navires, amenait et vendait à bas prix les « brisures de riz » issues de la production indochinoise, notammant dans les principaux ports et villes de l’Afrique de l’Ouest.La situation dramatiqiue du Sénégal et de Dakar viendrait directment de là; alors que le MALI à côté n’est pas du tout dans la même situation!!!
Ouah.. j’aurais pas cru…
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6 mai 2008 à 20h01 #65455
Le cyclone qui a dévasté la Birmanie a entraîné des inondations dans le sud du pays. De nombreuses rizières sont touchées, et le désastre risque de provoquer une envolée durable des cours du riz, mais également de provoquer une famine dans le pays.
Les derniers bilans font état de plus de 22 000 morts et 41 000 disparus après le passage du cyclone Nargis en Birmanie. En plus des pertes humaines, la principale région rizicole du pays, le delta d’Ayeyarwady, a été dévastée par les inondations.
Les rizières birmanes dévastées par Nargis
Le Programme alimentaire mondial, ou PAM (l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU) n’est pas encore parvenu à dresser de bilan détaillé, mais craint que de l’eau salée ne se soit déversée par millions de tonnes dans les rizières, les rendant impraticables pour une durée indéterminée.
Impossible, pour l’heure, de savoir si la Birmanie pourra honorer ses commandes d’exportation de riz, qui doivent nourrir le Sri Lanka et le Bangladesh. Le PAM a d’ores et déjà averti d’ «effets sérieux potentiels» pour ces pays d’Asie du Sud-Est.Explosion des prix du riz
A l’heure où le Sri Lanka et le Bangladesh sont dans l’incapacité de produire suffisamment de riz pour subvenir à leurs propres besoins à la suite du passage d’un autre cyclone en novembre dernier, la Birmanie, exportateur clé, alimente ces derniers.
Dernièrement, les prix du riz ont littéralement explosé en Asie, atteignant un record de 25,07 dollars les 100 livres le 24 avril dernier. De nombreux gouvernements ont réagi en imposant des interdictions d’exportation, alimentant d’autant plus la flambée.‘Insécurité alimentaire à long terme’
La Birmanie, qui devait exporter entre 400 000 et 500 000 tonnes de riz cette année, pourrait désormais avoir du mal à nourrir sa propre population, même si les autorités birmanes affirment qu’il est encore trop tôt pour connaître l’impact total du cyclone sur la production.
Le scénario le plus catastrophique verrait la Birmanie forcée à devenir importateur de riz, ce qui aurait un impact désastreux sur l’économie locale et la population birmane, mais également sur le prix du riz en Asie. Hier, la PAM tirait la sonnette d’alarme, évoquant la possibilité d’une «insécurité alimentaire à long terme» en Birmanie.Cartel du riz
Sur le marché des commodities de Hong-Kong, l’inquiétude domine et le du riz ainsi que d’autres matières premières s’affolent.
Hier, la tension sur le marché du riz était redescendue d’un cran avec l’abandon par la Thaïlande de l’idée de créer un cartel du riz qui contrôlerait les prix sur le même modèle que celui de l’Opep. Certains craignent toutefois que cette idée ne refasse surface.
Le riz s’échange aujourd’hui légèrement en dessous de 21 dollars les 100 livres.Antoine Pietri (Easybourse.com)
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6 mai 2008 à 23h28 #65461
il y a aussi l’émission mots croisés, du 5/05 que l’on peut revoir sur le site france2 avec l’intervention de Jean Ziegler:
FRANCE 2 – 5 mai – Comment nourrir la plante ? – Mots Croiss
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7 mai 2008 à 6h44 #65470mai;53517 wrote:bonjour, je viens de voir l’emission C dans l’air intitulée « la guerre du riz » vous pouvez la visionner sur France 5 ;heureuse d’apprendre que le viet nam a resisté à la spéculation sur le riz initiée par la thailande (du moins dans le passé mais aụourd’hui est ce de la spéculation)stupéfaite d’apprendre que la dépendance au riz de certains pays africains a été construite par la France coloniale (relations commerciales entre pays de l’empire colonial ) et plein d’autres sujets abordés par des specialistes qui m’ont semblé credibles -en tout cas fournissant matière à penser
Bonjour Mai,
J’ai regardé hier l’émission « C’est dans l’air, sur la guerre du riz » : émission très intéressante et cela m’a réjoui dans mon canapé d’apprendre que le Vietnam avait résisté à la spéculation sur le riz… J’invite ceux qui le pourraient à la revoir sur le Net. :bye:
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7 mai 2008 à 10h29 #65489
bonjour a tous
Nous voyons cela au quotidien avec un prix stable a environs 10 000VND/kg, une legere hausse mais la nouvelle recolte arrive… -
7 mai 2008 à 11h46 #65493
c’est dans quel ville car on m’a parlé plutôt de 18000 dongs/kilo …
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7 mai 2008 à 17h32 #65529
Vu les même émissions mais pas entendu les mêmes choses et donc mes conclusions sont différentes :
1. Jean ZIEGLER baratine comme un prof de fac ou Brice de NICE si vous préférez ; genre : « Les Esquimaux ont 120 mots pour décrire la couleur de la neige, le Beaujolais Nouveaux a 75 types de parfum, les Hawaïens ont 80 sortes de vagues, tu vois la mer comme ça, on dit qu’elle est glacis » :brice_nice: Bref Ziegler est très controversé : « Les hommes en noir, les corbeau… » mais il n’est lui même qu’un homme en noir qui vend du papier sans vraiment avoir de solution qui tiennent la route.
2. Le marché international du riz est seulement 4% des marchés locaux (Pas même 6% comme le remarquait Robin des Bois) Donc la partie qui passe chez les méchants spéculateurs de Chicago est finalement très faible.
3. Les Thaïlandais ont renoncés à leur système d’ OPeR pour stabiliser le prix du riz car contrairement au pétrole, il ne suffit pas de fermer le robinet mais il faut stoker et ça coute très cher.
4. Les Vietnamiens ne veulent pas participer à une telle OPeR car ils veulent pouvoir spéculer librement : Vendre pas cher pour gagner des parts de marché quand leurs récolte est abondante ; Ne pas vendre quand les prix montent. Ainsi ça leurs permet de stabiliser le marché local au détriment de l’alimentation de la population mondiale (c’est de bonne guerre ; ça revient à une sorte de subvention locale)
5. Les pays où il y a des émeute de la faim sont particulièrement mal gérés. Exemple : Haïti qui est pourtant sur la même île que la République Dominicaine.
6. Tous les experts sont d’accord pour reconnaitre que la surpopulation de 9 milliards d’êtres humains n’est pas grave : On peut monter à 12 miliards avec ou sans biocarburants ; suffit de raser quelques millions de km2 de foret en Amazonie ou en Afrique. J’avais noté dans tous les griefs reprochés à la Chine et ses Jeux Olympique quelqu’un qui reprochait le manque de liberté de faire des enfants.
Et moi qui voulait vous proposer une solution comme dans le film Soleil Vert
Une émeute de la faim en 2022
En 2022, un flic un peu ripou découvre que la population mondiale est nourrie avec de la farine humaine vendue sous forme de biscuit « Soleil Vert ». A cette époque, le mariage sera remplacé par la prostitution (Les filles sont louées avec les appartement ; on les appelle « Mobiliée ». Quel pied !) et les consoles de jeux wii ont beaucoup évoluées (regardez le truc derrière Carlton Heston).
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7 mai 2008 à 18h20 #65530DédéHeo;53613 wrote:Vu les même émissions
mais pas entendu les mêmes choses et donc mes conclusions sont différentes :2. Le marché international du riz est seulement 4% des marchés locaux (Pas même 6% comme le remarquait Robin des Bois) Donc la partie qui passe chez les méchants spéculateurs de Chicago est finalement très faible.
3. Les Thaïlandais ont renoncés à leur système d’ OPeR pour stabiliser le prix du riz car contrairement au pétrole, il ne suffit pas de fermer le robinet mais il faut stoker et ça coute très cher.
4. Les Vietnamiens ne veulent pas participer à une telle OPeR car ils veulent pouvoir spéculer librement : Vendre pas cher pour gagner des parts de marché quand leurs récolte est abondante ; Ne pas vendre quand les prix montent. Ainsi ça leurs permet de stabiliser le marché local au détriment de l’alimentation de la population mondiale (c’est de bonne guerre ; ça revient à une sorte de subvention locale)
5. Les pays où il y a des émeute de la faim sont particulièrement mal gérés. Exemple : Haïti qui est pourtant sur la même île que la République Dominicaine.
Vous êtes sûr d’avoir vu l’émission « C’dans l’air » ?
Personnellement je dirais que non.. l’autre émission: peut-être !!!
Et pour nous aider à y voir plus clair, ce petit compte-rendu fort intéressant qui ne contredit en rien ce que Mai et moi « avons cru entendre dans « C’dans l’air » !!!
Le Monde.fr : Imprimez un élément
Face à la crise alimentaire, les pays d’Asie tentent de garantir la stabilité des cours du riz
LE MONDE | 05.05.08 | 14h44 •
BANGKOK CORRESPONDANT
es pays du Sud-Est asiatique, qui assurent plus de la moitié des exportations de riz dans le monde, se sont entendus a minima pour prendre des mesures visant à « garantir la stabilité des cours » et s’abstenir de spéculer sur la flambée des prix qui ont plus que doublé depuis le début de l’année à l’échelle planétaire.
Dans le même temps, la proposition du gouvernement du plus gros exportateur mondial, la Thaïlande, visant à former un cartel chargé de contrôler les prix du riz, à la manière dont l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) maîtrise le marché des hydrocarbures, se heurte aux réticences naturelles de ses plus proches partenaires. Son concurrent, le Vietnam, no 2 mondial, hésite ; les Philippines et l’Indonésie, à la limite de l’autosuffisance, sont opposés ; et les représentants du milieu producteur lui-même sont plus que réticents.
Réunis à Bali, en Indonésie, les ministres du commerce de l’Association des nations du Sud-Est asiatique (Asean) sont tombés d’accord, samedi 3 mai, sur l’idée de s’interdire d’exporter à l’échelle de chaque pays membre « tant que les besoins intérieurs ne sont pas satisfaits ».
Pour le moment, seuls le Vietnam, l’Inde, l’Egypte et le Brésil ont pris des mesures formelles de limitation des exportations afin de réguler leur marché intérieur en ébullition.Au Vietnam, l’alerte a été chaude pour un pays nominalement socialiste, quand des mouvements d’achats en panique ont eu lieu aux portes de supermarchés. Hanoï a abaissé à 3,5 millions de tonnes son plafond d’exportations annuelles contre près de 5 millions de tonnes en 2007. A Manille, l’armée philippine a été appelée en renfort lors de la mise en vente à prix réduits de sacs de riz sur les marchés de quartiers défavorisés. L’Indonésie, troisième producteur du monde, a adopté des mécanismes de contrôle des exportations tels qu’il lui est impossible d’y recourir tant que ses réserves nationales n’excèdent pas les 3 millions de tonnes.
« AIDES BUDGÉTAIRES »
Malgré ces urgences, l’idée thaïlandaise d’une « Oper » (Organisation des pays exportateurs de riz), ressuscitée par le premier ministre Samak Sunadaravej ces derniers jours, et qui rassemblerait son pays, le Vietnam et leurs trois voisins continentaux (Birmanie, Cambodge, Laos), fait long feu, même au plan intérieur. « Une très mauvaise idée », commentait, lundi 5 mai, le quotidien Bangkok Post.
« M. Samak n’est peut-être pas inquiet de faire de la Thaïlande la cible des critiques ou de la colère du (reste du) monde, mais ses citoyens le sont », a souligné le journal en référence à l’image internationale des pays de l’OPEP.
Le président de l’Association thaïlandaise des producteurs de riz, Chookiat Ophaswongse, a fait valoir que la proposition laisserait à l’écart les deux gros producteurs que sont l’Inde et le Pakistan, et que le riz ne s’apparentait pas à une ressource du même ordre que le pétrole, qui existe à l’état naturel. « On ne peut pas ordonner à des agriculteurs de cultiver ou de ne pas cultiver du riz », a-t-il rappelé. Seuls le Laos, le Cambodge et la Birmanie, qui ne sont pas des exportateurs, ont discrètement approuvé M. Samak.
A Madrid, l’assemblée annuelle de la Banque asiatique de développement (BAD) a annoncé « des aides budgétaires d’urgence pour les pays les plus durement touchés » par la crise alimentaire, tout en se défendant d’imprévision face à un phénomène qui touche, par ricochet, une région hautement impliquée dans la production rizicole. « Personne, dans la communauté internationale, ne l’a vu venir »,a affirmé le président de la BAD, Haruhiko Kuroda. Mais « l’ère de la nourriture bon marché est finie », a-t-il tranché.Francis Deron
Article paru dans l’édition du 06.05.08
Quant aux pays mal gérés…imaginez-vous que la Chine , légèrement excédentaire a de très gros problems de ravitaillement interne!!
Quant au Cambodge,où 35% minimum de la population vit au dessous du seuil de pauvreté.. ne me parlez surtout pas d’un pays naturellement excédentaire et exportateur!!!
Etc etc :
le Vietnam lui-même craint les mouvements de panique et prend des dispositions en conséquence depuis nov 2007.
Personnellement (et j’estime être un observateur assez attentif et neutre!!!), je trouve que ce dossierr est relativement bien géré au niveau des responsables vietnamiens. Pourquoi leur prêter de basses intentions???
Vous ne les aimez pas pour d’autres raisons?!!(au Cambodge , aucune mesure de ce genre n’a été prise… et les Thaïlandais viennent encore -au jour d’aujourd’hui -acheter directement aux producteurs khmers leur récolte (pour quelques dollars de plus<.. quant à l'intérêt national khmer et à l'éthique des dirigeants .. laissez-moi pleurer !!!)
Vous en voulez d’autres!!!Quant aux 4 ou 6% de riz exportés, je vous laisse faire la pesée.
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9 mai 2008 à 0h50 #65638Quote:Le Vietnam prêt pour les efforts de stabilisation du prix de vivres
08/05/2008 — 8:05 PM
Hanoi, 8 mai (AVI) – Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Vietnam, Le Dung, a déclaré que le Vietnam soutenait et était prêt à participer aux efforts de la communauté internationale pour stabiliser le prix des vivres et garantir l’intérêts des producteurs, des exportateurs et des consommateurs, notamment dans les pays en voie de développement.Répondant jeudi à Hanoi à la question posée sur l’initiative de création d’un cartel ou d’une organisation d’exportation de riz entre le Vietnam, la Thaïlande, le Myanmar, le Laos et le Cambodge, Le Dung a affirmé que la politique du Vietnam en terme de vivres était de garantir les intérêts du pays mais aussi de prendre sa responsabilité devant la communauté internationale.
Il a déclaré notamment qu’il existait actuellement un mécanisme de coopération bilatérale dans l’exportation de riz entre le Vietnam et la Thaïlande ainsi qu’entre les cinq premiers exportateurs de riz dans le monde que sont la Thaïlande, le Vietnam, l’Inde, la Chine et le Pakistan.
Dans le cadre de l’ACMECS, les pays discutent d’un mécanisme de coopération en ce domaine dans le but de partager des informations et de s’entraider techniquement, a-t-il ajouté.
Le Dung a rappelé que la Thaïlande avait déclaré mardi annuler son projet de créer une telle organisation. – AVI
Source : Vietnam News Agency (VNA)
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9 mai 2008 à 7h06 #65618Bao Nhân;53728 wrote:Source : Vietnam News Agency (VNA)
» Le Dung a rappelé que la Thaïlande avait déclaré mardi annuler son projet de créer une telle organisation. – AVI «
CQFD: pour les dirigeants du Vietnam, » la messe est déjà dite. «
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9 mai 2008 à 16h59 #65695
@FIRE_PHAP 52691 wrote:
HANOI, 26 avr 2008 – (…)
Les exportations de riz sont stoppées jusqu’en juin et ce malgré une très bonne récolte dans le delta du Mekong, principale région productrice, a annoncé Nguyen Thanh Bien, ministre vietnamien du Commerce et de l’industrie, cité par l’agence de presse vietnamienne (VNA).
L’interruption temporaire des exportations va contribuer « à réduire les quantités mais augmenter la valeur et les revenus des exportations, tout en assurant la sécurité vivrière du pays », a-t-il déclaré.
(…)
Selon le ministre, du riz récemment exporté vers les Philippines, a rapporté le prix record de 1.200 dollars la tonne.Monsieur le Ministre du Commerce & Industrie affiche clairement ses intentions de spéculer sur le riz à l’international.
Par contre, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères du Vietnam, Le Dung, a déclaré que le Vietnam voulait stabiliser le prix des vivres et garantir l’intérêt des producteurs, des exportateurs et des consommateurs, notamment dans les pays en voie de développement.Lequel croire ? Bien sûr Le Dung est la voix de la diplomatie :wink2:
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13 mai 2008 à 16h28 #65920
Dans Le monde.fr du 13 mai, au lien suivant:
Le Monde.fr : Imprimez un élément
cette « Lettre d’Asie »
Chronique
Qui sème le biodiesel ne récolte plus de riz
par Sylvie Kauffmann
LE MONDE | 12.05.08 | 13h45 •
ans son immense dénuement, la Birmanie avait malgré tout réussi à assurer son autosuffisance en riz, aliment de base dans ce pays, grâce à la production des rizières du delta de l’Irrawaddy. En submergeant le « grenier à riz » des Birmans, le cyclone Nargis a tout anéanti. La FAO, l’organisation mondiale de l’alimentation, estime à 80 % la proportion de récoltes détruites. Il va falloir importer. Au drame humain s’ajoute un désastre agricole, qui va provoquer une pression supplémentaire sur le marché mondial du riz, très agité depuis plusieurs mois.
Avant l’arrivée de la dictature militaire et le lancement de « la voie birmane vers le socialisme », en 1962, la Birmanie avait été le premier exportateur mondial de riz. Puis le pays s’est enfoncé dans la misère et, ces dernières années, le sort des agriculteurs a été encore compliqué par une innovation du régime : remplacer par endroits, de manière parfaitement décousue selon des humanitaires sur place, la culture du riz par celle d’une plante non comestible qui permet de produire un biodiesel, le jatropha, sans tenir compte des propriétés de la terre ni des capacités des cultivateurs à transformer le jatropha. La catastrophe birmane rappelle jusqu’à la caricature le dilemme qui apparaît de plus en plus crûment aux pays en développement ou émergents. Faut-il donner la priorité à la protection de l’environnement ou au nombre de bouches à nourrir ?
L’Asie, qui a surtout fait parler d’elle depuis un an pour ses fonds souverains et ses taux de croissance mirobolants, paraît moins sévèrement frappée par la crise alimentaire que l’Afrique ou Haïti, mais la Banque asiatique de développement (ADB), qui vient de s’engager à débloquer 2,5 milliards de dollars d’aide à l’agriculture d’ici à la fin 2009, estime à un milliard le nombre d’habitants de la région sérieusement affectés par la hausse des prix alimentaires. Des années d’effort de réduction de la pauvreté sont menacées. En Asie, région du monde à la plus forte croissance du nombre de millionnaires, la hausse du niveau de vie a poussé la demande alimentaire, mais plus de 600 millions de gens vivent avec moins d’un dollar par jour.
Le prix du riz, qui fournit le tiers des besoins caloriques de la population asiatique, a commencé à grimper en 2005 ; début 2006, il a franchi le cap des 300 dollars la tonne, puis s’est carrément envolé fin 2007. En avril, il a frôlé les 1 000 dollars la tonne. Plusieurs pays producteurs de la région, confrontés à l’inflation et au risque d’agitation sociale, ont pris des mesures de contrôle des exportations, qui ont eu pour effet de faire encore monter les prix.
Les Asiatiques tiennent pour largement responsables de la hausse des prix des céréales les politiques des pays riches en faveur des agrocarburants, ainsi que la hausse des coûts de l’énergie. Milan Brahmbhatt, économiste de la Banque mondiale spécialiste de l’Asie-Pacifique, relève que l’impact de ces politiques sur le riz est moins direct que sur d’autres céréales parce que, à moins d’être la junte birmane, on transforme rarement la culture du riz en culture de biocarburant : le terrain ne s’y prête pas. Mais l’effet indirect est inévitable, car le riz et d’autres céréales sont substituables. Les avantages tirés de l’utilisation des agrocarburants pour l’environnement justifient-ils le coût pour une partie de l’humanité qui n’arrive plus à payer ses aliments de base ? « Quelle est la valeur du bien-être humain futur (que vise la protection de l’environnement) par rapport à celle du bien-être humain aujourd’hui (assuré par des prix alimentaires abordables) ?, demande Milan Brahmbhatt. C’est l’une des questions clés du débat sur le changement climatique. » La question s’étend aussi, bien sûr, à la culture des OGM, rejetée par les écologistes, mais dont on pense volontiers, dans les pays émergents, qu’ils permettraient d’alléger la crise alimentaire.
A sa manière, le rapport Stern sur l’économie du changement climatique, rendu public fin 2006, privilégiait le bien-être humain futur. En avril, un autre rapport, préparé par l’Association internationale de science agricole et de la technologie du développement, a averti que « l’agriculture moderne devrait changer radicalement si la communauté internationale veut s’accommoder de populations croissantes et du changement climatique ». Le débat continue. Il n’est pas clos non plus en Inde, où les récents propos du président Bush sur la part de responsabilité de la classe moyenne indienne, de plus en plus prospère et donc de plus en plus consommatrice, dans la hausse des prix alimentaires, ont mis la classe politique en fureur. « C’est une mauvaise blague, a dit le ministre de la défense, A. K. Antony. C’est la politique américaine qui est responsable de la pénurie de céréales. » Secrétaire d’Etat au commerce, Jairam Ramesh a mis tout le monde d’accord : « Bush, a-t-il assené, n’a jamais été réputé pour son expertise économique. »
Courriel : [email protected].Sylvie Kauffmann
Article paru dans l’édition du 13.05.08 -
16 mai 2008 à 9h16 #66086
Face à la flambée des cours, la Thaïlande, premier exportateur mondial de riz, souhaite s’associer aux pays d’Asie du Sud-Est exportateurs de riz afin de créer un cartel, à l’image de l’OPEP. L’objectif est de contrôler les prix sur le marché mondial afin de lutter contre l’instabilité des cours et ses conséquences.
La création d’une OPEP du riz est l’option envisagée par les pays exportateurs de cette denrée pour faire face à la flambée des prix alimentaires. Les pays d’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Laos et Birmanie), dont les exportations représentent 50 % des exportations totales de riz, devraient se réunir prochainement pour étudier la possibilité de créer un cartel, sur le modèle de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole), avec l’objectif de contrôler les prix du riz sur le marché mondial.
Cette idée a été avancée le 30 avril dernier par la Thaïlande, le premier exportateur mondial. A la suite du Premier ministre thaïlandais, Samak Sundaravej, le ministre cambodgien de l’Agriculture, Chan Sarun, a estimé que l’établissement d’un prix commun du riz pourrait inciter les pays exportateurs à renforcer leur capacité de production de la nourriture de base, ce qui permettrait de freiner la crise actuelle.
Des exportations déjà restreintes
« Traditionnellement, le riz est consommé là où il est produit, c’est pour cela que l’offre sur le marché international est extrêmement limitée. Il y a des acheteurs qui se retrouvent à court, les prix flambent et c’est ce à quoi on assiste actuellement », relève Jonathan Pincus, économiste du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Vietnam. « Les pays producteurs limitent les exportations car ils sont préoccupés par la situation sur le marché domestique » précise-t-il.
Le Vietnam, deuxième exportateur mondial, a prévu de réduire ses exportations de 4 millions à 3,5 millions de tonnes. L’Inde, troisième exportateur mondial n’exportent plus certaines catégories de riz. L’Indonésie, troisième producteur mondial, n’exportera que lorsque ses stocks dépasseront les trois millions de tonnes.
Si seules 7 % des récoltes de riz font l’objet d’échanges internationaux, contre 20 % du blé et 30 % du soja, ces mesures de restriction des exportations accentuent la fébrilité des marchés, déjà accrues par certains pays importateurs qui achètent des quantités supérieures à leurs besoins par précaution (Philippines, Indonésie ou Nigéria).
Dimanche, la Banque asiatique de développement (BAD) a exprimé, en Espagne, son opposition à la constitution de ce cartel qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les vendeurs comme sur les acheteurs. Pour son président, Haruhiko Kuroda, « les marchés agricoles devraient être orientés vers le marché ».
7 mai 2008, Elsa Bellanger pour le Journal Développement Durable
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16 mai 2008 à 12h17 #66094kimsang;54229 wrote:La création d’une OPEP du riz est l’option envisagée par les pays exportateurs de cette denrée pour faire face à la flambée des prix alimentaires. Les pays d’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Cambodge, Vietnam, Laos et Birmanie), dont les exportations représentent 50 % des exportations totales de riz,
Cette idée a été avancée le 30 avril dernier par la Thaïlande, le premier exportateur mondial. A la suite du Premier ministre thaïlandais, Samak Sundaravej, le ministre cambodgien de l’Agriculture, Chan Sarun, a estimé que l’établissement d’un prix commun du riz pourrait inciter les pays exportateurs à renforcer leur capacité de production de la nourriture de base, ce qui permettrait de freiner la crise actuelle.…Dimanche, la Banque asiatique de développement (BAD) a exprimé, en Espagne, son opposition à la constitution de ce cartel qui pourrait avoir des conséquences négatives sur les vendeurs comme sur les acheteurs. Pour son président, Haruhiko Kuroda, « les marchés agricoles devraient être orientés vers le marché ».
7 mai 2008, Elsa Bellanger pour le Journal Développement Durable
Personnellement je suis outré, ulcéré, scandalisé de lire que le PM Cambodgien HUN Sen et ses acolytes osent classer le Cambodge dans les pays exportateurs de riz..
– oui le Cambodge produit du riz
– oui le gouvernement Cambodgien prélève des récoltes de riz pour les destiner à l’exportation.. et laisse les négociants Thäïlandais venir acheter du riz cambodgien sur place en le surpayant légèrement–oui il y a 35% de Cambodgiens au-dessous du seuil de pauvreté qui crèvent la faim actuellement.. alors que l’équipe militaro-mafieuse au pouvoir s’en fout plein les fouilles..!!!
C’est incroyable de voir çà . et pourtant c’est vrai au XXIe siècle!
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21 juin 2008 à 10h24 #69433
Le Vietnam relâche un peu ses exportations de riz
Le Vietnam a décidé de relâcher un peu ses exportations de riz, pour garantir davantage de revenus à ses producteurs et soulager le marché mondial en pleine crise, a annoncé vendredi le gouvernement sur son site internet.
Pour assurer sa sécurité alimentaire et tenter de calmer la flambée des prix domestiques alimentée par la crise mondiale, le Vietnam, deuxième exportateur mondial de riz, avait décidé au premier trimestre de limiter à entre 3,5 millions et 4 millions de tonnes ses exportations en 2008.
Mais désormais, le Vietnam affirme pouvoir garantir sa demande intérieure et entend assurer les revenus de producteurs vietnamiens qui, en dépit des énormes besoins mondiaux, n’arriveraient plus à écouler toutes leurs récoltes.
« Le Premier ministre, Nguyen Tan Dung, a demandé jeudi l’accélération des exportations de riz pour aider les paysans à écouler toute leur production et à contribuer à la fourniture de vivres sur le marché mondial », a déclaré le gouvernement.
« Après avoir pu suffisamment équilibrer la consommation intérieure, pour toute l’année 2008, le Vietnam est capable d’exporter au total environ 4,5 millions de tonnes de riz », a-t-il poursuivi.
En mai sur un an, l’inflation au Vietnam s’est encore envolée de 25%, avec une hausse de près de 68% pour le riz et autres céréales, selon des chiffres du bureau vietnamien des statistiques. Des rumeurs de risque de pénurie avaient même entraîné une ruée sur les stocks de riz dans les supermarchés en avril.
Mais selon le gouvernement, « la production (…) du pays a été très bonne cette année, dans le nord comme dans le sud ».
« Le Vietnam prévoit de produire au total environ 37 millions de tonnes de paddy (riz non décortiqué, NDLR) en 2008, soit plus d’un million de tonnes de plus qu’en 2007 », a-t-il poursuivi.
« Les importateurs vont être contents, le marché du riz est très haut en ce moment, en partie parce qu’il y a une incertitude sur cette question: d’où l’offre viendra-t-elle? », a commenté Jonathan Pincus, économiste au Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).
Même si le desserrement décidé par le Vietnam « n’est pas énorme », il « va aider à rassurer certains importateurs et pourra peut-être même aider à calmer un peu les cours mondiaux », a-t-il poursuivi.
Depuis le début de l’année, toujours selon des chiffres du gouvernement, le Vietnam a exporté plus de 2,2 millions de tonnes de riz, soit 19% de plus que sur la même période de 2007.
En raison de la flambée des prix, cette hausse s’est traduite par un doublement des revenus: de janvier à mai, les exportations de riz ont, selon des estimations officielles, rapporté au Vietnam 1,2 milliard de dollars (774 millions d’euros), soit 94,1% de plus que sur les cinq premiers mois de 2007.
« C’est très avantageux d’exporter maintenant et le Vietnam veut certainement engranger ces revenus d’exportations », a poursuivi Jonathan Pincus.
Selon l’économiste, la mesure est « probablement » aussi une façon de réduire un peu le déficit commercial massif du Vietnam (14,4 milliards de dollars ou 9,3 milliards d’euros estimés de janvier à mai), qui inquiète tant les analystes.
« Mais elle ne changera pas beaucoup les choses, parce que le déficit commercial est tellement grand, que le montant qu’ils peuvent tirer du riz est comparativement très petit », a-t-il toutefois nuancé.Source : ©AFP / 20 juin 2008 10h44
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5 août 2008 à 12h34 #72643
Selon le professeur d’économie vietnamien Vo Tong Xuan, bloquer les exportation de riz en avril 2008 était un coups de spéculation foireux comme il l’avait dit en avril et actuellement les agriculteurs n’ont plus qu’a se mordre les doigts. Explication :
En avril, la demande mondiale augment brusquement pour des raisons liés à l’économie américaine.
Les Philippines demandent d’acheter du riz aux Vietnamien à $700/tonne.
Puis les exportateurs vietnamiens décident de geler leurs exportations avec le secret espoir de vendre plus tard à un prix élevé.
La Thailand devient alors le seul exportateur à $1,100-1,200/tonne.
Au Vietnam, les commerçants en profitent pour spéculer sur le marché local où les prix s’envolent à VND20-30,000/kg (soit presque 2000$ la tonne LOLOL)
Après une bonne récolte cet été dans les pays d’Asie, les cours du riz s’effondrent à $600/tonne et les agriculteurs vietnamiens se retrouvent avec le surplus qu’ils n’ont pas vendu en avril sur les bras.VietNamNet Bridge – Vietnam plans to export 400,000 tonnes of rice in August at $600-700/tonne. The export price proves to be much lower than $1,100-1,200/tonne in April and May, which will cause the loss of $200mil. Prof Vo Tong Xuan calls this a bitter lesson for Vietnam.
The Cuu Long River Delta has had a bountiful summer-autumn crop, but farmers are unhappy as the paddy price is decreasing, and not enough to cover expenses. What would you say about this?
Prof Vo Tong Xuan calls this a bitter lesson for Vietnam.The things that happened in 1995 are now happening again. In that year, Japan had a very cold summer, and the country’s output decreased by 1mil tonnes. As a result, the country had to import rice from the north of China at the very high price of $2,000/tonne.
China never could sell rice at such a high price, and they sold all the rice they had to Japan. However, they did not have rice to eat, and they had to buy rice from the south at high prices. Southern China never could sell rice at such high prices, and they also sold all they had. And southern Chinese then lacked rice to eat, and they had to buy rice from Vietnam.
1995 was the golden age for Vietnamese farmers as they could sell rice at high prices to Chinese.
However, the situation was quite different in 1996, as Japan did not have a cold summer. Southern and northern Chinese farmers did not see Japanese buying their rice, while Vietnamese farmers did not see Chinese buying their rice. As a result, the rice price dropped dramatically.
In early 2008, when the US applied the new energy policy, the food crisis broke out, which pushed rice prices up. The rice price saw the sharpest increase when the Philippines’ President asked to buy Vietnamese rice at $700/tonne. Vietnamese exporters decided to stop signing export contracts because they hoped the prices would go up further. Thailand became the only rice exporter, and earned $1,100-1,200/tonne.
As the state ordered exporters to stop signing new export contracts when the world’s prices were high, people tried to speculate rice, causing a rice shortage, and prices skyrocketed to VND20-30,000/kg. Farmers thought they could earn a lot of money with rice, and rushed to cultivate rice fields.
However, as the Philippines, Indonesia, Malaysia and Thailand are also rushing to cultivate rice, the rice output has become profuse and the demand for importing rice has been decreasing.
As such, the spontaneity in cultivation of Vietnamese farmers and the shortcomings in the distribution network were the main factors that have led to difficulties in consumption?
Vietnamese farmers are the most spontaneous people in the world. They decide what to grow and which animals to feed, and they don’t know to whom to sell and how much to sell them for.
The tragedy of Vietnamese farmers will continue if we do not change the current way of investment. Food, seafood and fruit exporters do not have their own material areas. In order to improve the situation, farmers will have to gather in modern cooperatives, which can give them more power in defining prices, while export enterprises have to develop their own material areas.
In an interview with VietNamNet in April 2008, you said that Vietnam should export rice at that moment, because the rice prices may go down when countries harvest their crops. In July, when Vietnam resumed exports, the world’s price began going down. In other words, Vietnam stopped exports when the price was high, and resumed exports when the price went down. Is it because we didn’t know our inventory volume, or because we had wrong predictions about the world’s market?
This is really a bitter lesson for Vietnam.
Interviewed by Nguyen Nga
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11 novembre 2008 à 14h03 #80537
Le député de l’Assemblée Nationale Nguyen Lan Dung :
Tôi đã có văn bản chất vấn Bộ trưởng Nông nghiệp và Bộ trưởng Công thương về việc tạm dừng xuất khẩu gạo khi giá thế giới lên cao khiến người dân bị thiệt hại.
J’ai posé la question écrite au Ministre de l’Agriculture et au Ministre de l’Industrie et du Commerce relatif à la suspension de l’exportation du riz quand les prix mondiaux étaient très hauts causant ainsi de grosses pertes pour le peuple.
Theo giải trình của Bộ trưởng Nông nghiệp, công tác dự báo của bộ đúng, việc ngừng ký thêm hợp đồng là nhằm đảm bảo an ninh lương thực.
Selon l’explication du ministre de l’Agriculture, suivant les prévisions du ministère, on a suspendu la signature de contrats d’exportation de riz afin d’assurer la sécurité alimentaire.
Nhưng tôi thấy, nói như vậy chưa ổn.
Mais je trouve que cette explication n’est pas satisfaisante.Thời điểm đó, giá gạo xuất khẩu là 1.200 USD một tấn và một số nước như Thái Lan, Ấn Độ đã chớp thời cơ và thắng to.
Dans cette période, le prix à l’exportation de riz était de 1200 US $ par tonne et certains pays comme la Thaïlande, l’Inde ont vendu et beaucoup gagner.
Khi chúng ta bắt đầu cho xuất gạo trở lại thì giá thế giới chỉ còn 600 USD một tấn, thiệt hại kinh tế rất lớn, nông dân điêu đứng.
Quand nous avons recommencé à autoriser l’exportation, le prix mondial n’est plus que de 600 USD la tonne, les pertes économiques que les agriculteurs ont dû subir sont très grandes.
Tại phiên chất vấn tới, nếu Bộ trưởng Công thương và Bộ trưởng Nông nghiệp trả lời không thỏa đáng, tôi sẽ chất vấn Thủ tướng.
Lors de la session à la question, si le Ministre de l’Industrie et du Commerce et le Ministre de l’agriculture ne répondent pas de manière satisfaisante, je vais questionner le Premier Ministre. -
11 novembre 2008 à 17h56 #80552DédéHeo;70323 wrote:Le député de l’Assemblée Nationale Nguyen Lan Dung :
Mais je trouve que cette explication n’est pas satisfaisante.Dans cette période, le prix à l’exportation de riz était de 1200 US $ par tonne et certains pays comme la Thaïlande, l’Inde ont vendu et beaucoup gagner.
Quand nous avons recommencé à autoriser l’exportation, le prix mondial n’est plus que de 600 USD la tonne, les pertes économiques que les agriculteurs ont dû subir sont très grandes.Facile de refaire l’Histoire du Monde et du cours du Riz après coup !!!
Tiens je vous ai trouvé cet article assez récent
Le riz et le dollar
LE MONDE | 08.11.08 | 14h04 •
On se souvient que, au printemps, des manifestants avaient envahi les rues de Ouagadougou (Burkina Faso) ou de Dakar (Sénégal) pour protester contre l’explosion des prix des produits alimentaires en général et du riz en particulier, dont le cours avait plus que doublé en un an.
L’Egypte, l’Inde ou le Vietnam avaient interdit ou limité les exportations de la céréale la plus consommée au monde, afin de contenir la hausse des prix et éviter des émeutes chez eux. Certains parlaient même de créer l’équivalent d’une OPEP du riz, conçue sur le modèle de l’Organisation des pays producteurs de pétrole.[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/ARCHIVES-LEMONDE/articles_archives/exclu/2031122443/Frame1/OasDefault/mia_autopromos_edabo_lientexte/newsletter_us.html/35313335343264383439313963343630?&_RM_EMPTY_[/IMG] Autant en emporte le vent ! Huit mois plus tard, la situation s’est totalement retournée et les prix ne cessent de chuter. Le riz thaï blanchi, par exemple, est retombé à 648 dollars la tonne cette semaine, contre un record à 1 130 dollars en mai, soit un recul de quelque 42 %. Il n’y a plus guère que l’Egypte à faire de la rétention, depuis que la très dictatoriale Birmanie a libéralisé… ses exportations de riz, jeudi 6 novembre.
La raison de cette inversion ? Pour la première fois depuis plusieurs années, la récolte mondiale de riz devrait être excédentaire par rapport à l’offre, alors que le déficit était jusqu’alors, bon an mal an, de 2 %.Alors, la crise est-elle finie et le bol de riz va-t-il redevenir abordable ? Pas sûr, à en croire Thierry Lievin, président du Syndicat de la rizerie française. « Le retour de bâton est, certes, violent, comme pour le blé ou le maïs, et les marchés n’ont fait que baisser depuis le mois de mai, explique M. Lievin. Mais le parallèle s’arrête là, car les autres céréales ont un potentiel foncier. Par exemple, l’Australie a débloqué des terres arables au profit du blé : sa production doublera cette année. Le riz, lui, n’a pas de terres disponibles aussi extensibles, et l’augmentation de sa production restera modeste. »
A plus court terme, les prix devraient peu reculer, au grand dam des consommateurs. « Tous les jours, des clients nous appellent pour nous demander où en est la baisse, poursuit M. Lievin, et je leur réponds : « Quand le dollar baissera ». En effet, comme pour le pétrole, les prix mondiaux sont libellés dans la devise américaine et, quand celle-ci s’apprécie comme depuis quatre mois, cela renchérit nos achats en euros, et pareil pour les pays qui paient en francs CFA. »
Il fait marcher sa calculette et la mauvaise nouvelle tombe : « Au total, cela ne fait pas plus de 3 % ou 4 % de baisse. » Une misère.Alain Faujas
Article paru dans l’édition du 09.11.08.
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12 novembre 2008 à 2h32 #80560
Le Ministre de l’Agriculture vient de faire son mea culpa devant l’assemblée, il revendique la responsabilité de la mauvaise estimation de l’évolution du marché et attend sa punition.
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12 novembre 2008 à 6h48 #80567Nem Chua;70349 wrote:Le Ministre de l’Agriculture vient de faire son mea culpa devant l’assemblée, il revendique la responsabilité de la mauvaise estimation de l’évolution du marché et attend sa punition.
Et pourquoi n’y aurait-il pas ce genre de » mesures de précautions » (que je continue de considérer comme « positives » dès lors qu’il s’agit de « cultures vivrières » pour tout un pays) , voire de « repentance eventuelle a posteriori » en ce qui concerne la gestion des flux financiers internationaux ???
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12 novembre 2008 à 22h41 #80625
D’accord avec Robin des Bois .Et si la pénurie continuait? On louera le Ministre pour sa clairvoyance.
Quelques remarques:
La qualité du riz vietnamien est inférieure a celle du thai.Les quotations à l’export sont en général 20 à 25% inférieures à celles du riz parfumé Thai.Je crois avoir lu dans un grand quotidien que le Vietnam était d’accord pour fournir aux Phillippines les mêmes tonnages de riz qu’en 2007 sur la base 900 dollars la tonne.
La baisse du dollar en entraînant celle des revenus des producteurs de riz en 2007 a certainement influencé la production . D’ailleurs , j’ai remarqué qu’une fois les prix de $1000 la tonne atteints on commence à annoncer ici et là des récoltes meilleures que prévues!
Maintenant que le dollar a repris 20% à l’euro depuis septembre le manque à gagner des producteurs vietnamiens est moins important.
JM -
13 novembre 2008 à 11h13 #80651ngjm95;70421 wrote:Les quotations à l’export sont en général 20 à 25% inférieures à celles du riz parfumé Thai.
C’est avant tout une affaire de positionnement marketing, le gạo tám (riz réputé) est largement aussi bon, mais quand on ne sait vendre qu’avec un prix compétitif,…
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13 novembre 2008 à 12h16 #80658
@Nem Chua 70449 wrote:
C’est avant tout une affaire de positionnement marketing, le gạo tám (riz réputé) est largement aussi bon, mais quand on ne sait vendre qu’avec un prix compétitif,…
C’est un problème général des produits vietnamiens : 60 ans de markéting communiste 1er prix
Maintenant le 1er ministre entre en scène ; qui veut traduire ?
‘Tôi rất trăn trở khi dừng ký hợp đồng xuất gạo’
« Trước khi Chính phủ quyết định dừng ký hợp đồng xuất gạo, không chuyên gia nào dám nói với tôi là vụ đông xuân sẽ được mùa hay mất mùa », Thủ tướng Nguyễn Tấn Dũng trả lời khi vấn đề lúa gạo một lần nữa được các đại biểu Quốc hội đưa ra chất vấn sáng nay.
Dù đã có 2 Bộ trưởng Nông nghiệp và Công thương giải trình về việc tạm dừng xuất khẩu gạo trong khi giá thế giới lên cao, nhưng trong phiên chất vấn hôm nay, Thủ tướng đã dành thời gian đáng kể cho vấn đề này.
Ông cho biết, cuối tháng 3, các chuyên gia thế giới dự báo thiếu gạo trên toàn cầu, trong khi trong nước vẫn còn 1,6 triệu tấn gạo đã ký kết chưa giao hàng. Miền Bắc đầu năm rét đậm khả năng được mùa là 50%. Nguồn hàng cân đối cho xuất khẩu không còn. Do đó, ngày 25/3, Chính phủ đã quyết định tạm ngừng ký thêm hợp đồng xuất khẩu.
Thủ tướng Nguyễn Tấn Dũng: « Điều hành xuất khẩu gạo đã cơ bản đạt được các yêu cầu ». Ảnh: Nhật Nam.
« Lúc họp bàn về vấn đề này tôi rất trầm ngâm, không chuyên gia nào dám nói với tôi là vụ đông xuân sẽ được mùa hay mất mùa, rất khó cho lựa chọn quyết định của lãnh đạo. Đúng là việc dự báo rất khó khăn », người đứng đầu Chính phủ trùng giọng chia sẻ.Phía dưới hội trường, Bộ trưởng Nông nghiệp Cao Đức Phát và Bộ trưởng Công thương Vũ Huy Hoàng khá trầm tư.
Theo Thủ tướng, việc tạm dừng xuất khẩu gạo là để đảm bảo an ninh lương thực trong trường hợp mất mùa. Ngoài ra, nếu ký hợp đồng ngay lúc đó, có thể doanh nghiệp vét gạo trong nước để xuất khẩu, đẩy giá trong nước, khiến lạm phát tăng thêm.
Ông cũng khẳng định, trong kho dự trữ còn hơn 100.000 tấn lúa, không có chuyện còn 4-5 triệu tấn như có ý kiến nêu. Việc tạm dừng ký hợp đồng xuất khẩu gạo là hợp lý để đạt mục tiêu kiềm chế lạm phát, đảm bảo an ninh lương thực.
« Tuy dự báo chưa thật chính xác nhưng việc điều hành xuất khẩu gạo vừa qua dựa trên cơ sở lợi ích tổng thể của đất nước và đã cơ bản đạt được các yêu cầu. Đầu tháng 6 khi vụ hè thu và đông xuân có triển vọng tốt, chúng ta đã ký hợp đồng xuất khẩu. Đến hết tháng 10, cả nước xuất khẩu 4 triệu tấn và phấn đấu cả năm 4,7 triệu tấn, giá xuất khẩu 600 USD một tấn tương đương Thái Lan », Thủ tướng nói.
« Tôi cảm thông với Thủ tướng vì tình hình lúc đó phức tạp, nếu lúc đó Thủ tướng xuất tiền mua lúa thì nông dân sẽ đỡ thiệt thòi hơn chăng », ông Trần Hồng Việt chất vấn như một gợi ý điều hành.
Thủ tướng cho rằng, khi tạm dừng xuất khẩu, Chính phủ đã thu mua ngay 300.000 tấn gạo. Trong thời gian tới, nông dân sẽ tiếp tục được đình hoãn các khoản vay nợ ngân hàng, được vay vốn sản xuất, ưu ái về vay vốn học tập…
Làm gì để hoạt động dự báo không quan liêu
Chủ tịch Nguyễn Phú Trọng cho biết, để nhắc nhở các bộ trưởng và trưởng ngành thực hiện trách nhiệm đã hứa thì Quốc hội sẽ trích dẫn bóc băng ghi âm và gửi tới bộ trưởng cũng như người hỏi để theo dõi, giám sát. Những vấn đề đại biểu hỏi, song chưa được trả lời thì sẽ giao cho Ủy ban Thường vụ Quốc hội xem xét tổ chức chất vấn giữa hai kỳ họp.
Từng phàn nàn về công tác dự báo của Chính phủ, hôm nay các đại biểu Phạm Quốc Anh, Nguyễn Đức Hiền, Huỳnh Thị Hoài Thu đặt lại vấn đề. « Qua trả lời chất vấn thấy rằng các bộ trưởng lúng túng, ảnh hưởng đến chức năng tham mưu cho Thủ tướng. Thủ tướng có biện pháp gì để nâng cao chất lượng cơ quan tham mưu, đề xuất giải pháp sát hơn, không quan liêu », ông Quốc Anh hỏi.Người đứng đầu Chính phủ thừa nhận thực tế có tình trạng bộ máy tham mưu còn lúng túng, có lúc không chính xác, nhưng khẳng định « so với trước đã hơn nhiều ». « Trong lãnh đạo điều hành, công tác dự báo kém sẽ gây lúng túng. Chính phủ nhận thức được điều này và qua khủng hoảng kinh tế thế giới vừa qua, Chính phủ yêu cầu các bộ tăng cường công tác dự báo », ông Dũng nói.
Đại biểu Huỳnh Thị Hoài Thu chất vấn Thủ tướng. Ảnh: TTXVN.Về ý kiến của đại biểu Nguyễn Đức Hiền rằng có nên giao cho một cơ quan làm đầu mối trong việc dự báo, Thủ tướng trả lời: « Ta đã có Bộ Kế hoạch và Đầu tư là tổng tham mưu kinh tế, Bộ Kế hoạch làm chưa tốt thì phải cố gắng làm tốt hơn. Bộ này có 2 viện rất lớn. Tôi cho có 3 việc cần phải làm: thể chế, bố trí cán bộ, tạo điều kiện cơ sở vật chất ».
Từng nhiều lần chất vấn lãnh đạo Chính phủ, hôm nay, nhà sử học Dương Trung Quốc đặt câu hỏi khá sốc: « Với tư cách là nhạc trưởng, khi nhạc công có lỗi nhạc trưởng có nhận trách nhiệm không? ».
Thủ tướng đáp: « Là người đứng đầu Chính phủ, khi các thành viên Chính phủ làm chưa tốt, Thủ tướng cũng có phần trách nhiệm. Trong báo cáo Quốc hội, chúng tôi cũng nhìn nhận 7 hạn chế, khuyết điểm. Tư tưởng của Chính phủ là nhìn thẳng vào yếu kém để khắc phục, phấn đấu phục vụ tốt hơn ».
Nói bộ máy hành chính « hành dân » là quy kết thiếu thực tiễn
Chất vấn trực tiếp, đại biểu Vũ Hồng Anh đặt câu hỏi, có cần sửa Hiến pháp để Chính phủ thực sự năng động, đủ khả năng giải quyết mọi vấn đề. « Với cương vị đứng đầu Chính phủ, Thủ tướng đã và sẽ có giải pháp gì để nền hành chính thực sự giúp dân, chứ không phải là hành dân, như có ý kiến đã nêu? », đại biểu Hồng Anh đặt thêm câu hỏi.
Theo Thủ tướng, dự báo tăng trưởng kinh tế thế giới năm 2009 thấp hơn cả năm 2008. Xuất khẩu trong nước sẽ gặp khó khăn, đầu tư nước ngoài giảm mạnh, một số dự án có thể bị đình hoãn. Trong tháng 10, xuất khẩu của Việt Nam đã thấp hơn bình quân 9 tháng là 300 triệu USD.
Năm 2009, Chính phủ chủ trương điều chỉnh giá điện, than, tăng lương tối thiểu. Đây là những yếu tố tăng giá. Do đó, mục tiêu của Chính phủ không để lạm phát tăng trở lại.
Thừa nhận so với yêu cầu mới, Chính phủ cần tiếp tục hoàn thiện thể chế bộ máy, Thủ tướng cho biết, chuẩn bị đánh giá lại Luật tổ chức Chính phủ, để khi kết thúc nhiệm kỳ trình Quốc hội sửa đổi, bổ sung những gì còn bất cập, làm sao Chính phủ là cơ quan hành chính nhà nước thống nhất quản lý lĩnh vực hành chính.
« Cải cách hành chính so với yêu cầu vẫn chưa đạt, chưa phải là khâu đột phá, nhưng công bằng mà nói ta đã có bước tiến dài, gồm cả cải cách thể chế, tổ chức bộ máy, thủ tục hành chính, tài chính công, đội ngũ bộ máy…, góp phần thúc đẩy phát triển kinh tế – xã hội đất nước. Ta nói bộ máy hành chính hành dân là quy kết, áp đặt, không đúng với thực tiễn. Còn một bộ phận nào đó làm chưa đúng thì ta phải tiếp tục kiện toàn, xây dựng », Thủ tướng quyết liệt thể hiện quan điểm.
Trả lời câu hỏi của đại biểu Trần Thị Quốc Khánh về nạn công chức nhũng nhiễu, Thủ tướng khẳng định, Chính phủ đang hoàn thiện thể chế, tiến hành thanh kiểm tra để xử lý nghiêm. Tuy nhiên, đa số công chức là tốt.
« Chúng ta thử tính xem số cán bộ nhũng nhiễu nhiều hay số lo cho dân là nhiều. Tôi muốn nói có cán bộ nhũng nhiễu nhưng không phải là tất cả. Đại biểu, nhân dân phát hiện ai thì dứt khoát xử lý », ông nói.
Ngành điện không đùn đẩy cho Chính phủ
Đề cập đến chủ đề « nóng » là chủ trương tăng giá điện và việc ngành điện « trả » 13 dự án Chính phủ giao, Thủ tướng dẫn giải, theo Bộ Công thương, lợi nhuận 5% của EVN là mức thấp, ngân hàng sẽ không cho vay và ngành điện phải bù chéo từ khu vực giá cao cho khu vực giá thấp.
Để đạt mục tiêu cung cấp 34.000 MW chiếm 57% dự án điện, EVN cần đầu tư 800.000 tỷ đồng. Chính phủ họp bàn và thấy EVN không đủ vốn, do đó đã tính đến phương án chuyển bớt sang các ngành khác như dầu khí, than.
« Đây không phải ngành điện đùn đẩy Chính phủ. Mời gọi nước ngoài đầu tư vào ngành điện không dễ bởi các nhà đầu tư đòi bán giá điện cao. Trong khi đó, EVN không mua giá điện cao vì phải bán cho dân theo khung của Chính phủ. Thời gian tới, chúng tôi sẽ cân đối để tăng giá điện hợp lý », Thủ tướng nói.
Ngừng giây lát, Thủ tướng tiếp: « Ngành điện độc quyền là do tự nhiên lịch sử. Chúng tôi giao Bộ Công thương xây dựng đề án tách sản xuất và truyền tải phân phối điện. Nhiều nhà đầu tư sản xuất nhưng phân phối, bán điện phải thuộc nhà nước
Hơn 3 tiếng « xin đứng để trả lời », Thủ tướng hoàn tất phần trả lời chất vấn. 16 đại biểu đăng ký tiếp nhưng « vì lý do thời gian », các ý kiến này sẽ được chuyển tới Thủ tướng bằng văn bản.
Chủ tịch QH Nguyễn Phú Trọng: « Sẽ tiếp tục đổi mới phiên chất vấn »
Đánh giá 3 ngày hỏi và trả lời chất vấn, Chủ tịch Quốc hội Nguyễn Phú Trọng cho rằng nhìn tổng thể là có chất lượng, đề cập đến những vấn đề bức xúc của cuộc sống. Không khí trả lời dân chủ, trách nhiệm. Hỏi và trả lời ngắn gọn, có tranh luận, có sự tham gia của nhiều bộ trưởng vào cùng một vấn đề. Chưa bao giờ số câu hỏi nhiều đến thế, hơn 300 chất vấn văn bản và 129 lượt ý kiến tại hội trường.
« Có thể có những điều ta chưa hài lòng, hỏi và trả lời chưa gặp nhau, nhưng rõ ràng người hỏi và trả lời đã có trách nhiệm cao trước nhân dân », ông Trọng đánh giá và khẳng định sẽ tiếp tục đổi mới phiên chất vấn theo tinh thần đã vạch ra là lựa chọn theo những nhóm vấn đề bức xúc, tập trung tranh luận, giảm báo cáo giải trình.
Việt Anh – Hồng Khánh
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13 novembre 2008 à 15h56 #80684
Bonjour,
J’ai tente une traduction gooooooo…. ca vaut son pesant de cacahouetes,
c’est incomprehensible.Bref, apres coup la critique, peut etre effectivement facile, encore faut il se souvenir du climat de psychose (les medias ont encore une fois parfaitement joue leur role) de penurie alimentaire de l’epoque.
Amicalement.:jap:
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13 novembre 2008 à 16h59 #80689
Voici la version francophone et allégée:
Courrier du VietnamRépondant aux questions des députés lors des séances d’interpellations d’le 12 novembre et d’avant-le 12 novembre à Hanoi, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Vu Huy Hoàng, et son homologue de l’Agriculture et du Développement rural Cao Duc Phat, ont reconnu leur responsabilité dans les prévisions inexactes sur la production de riz en 2008.
Le ministre Vu Huy Hoàng a dû répondre le 12 novembre à une cinquantaine de questions des députés. Celles-ci concernent essentiellement la gestion des activités d’import-export, la fraude commerciale et les activités du groupe Électricité du Vietnam (EVN). Il s’est longuement expliqué sur la suspension provisoire de la signature de nouveaux contrats d’exportation de riz jusqu’à la fin du 3e trimestre de l’année et la gestion des exportations de ce produit dans le delta du Mékong.
M. Hoàng a reconnu sa responsabilité partielle dans la faible gestion des exportations de riz ces derniers mois. Lorsque le prix du riz est passé de 1.200 dollars/tonne à 300 dollars sur le marché mondial et que le stock national s’est accru de 2 millions de tonnes en glissement annuel, le ministère de l’Industrie et du Commerce a levé la suspension de la signature de nouveaux contrats d’exportation.
Selon M. Hoàng, jamais le gouvernement n’a décidé de mettre fin aux exportations de riz. Il s’agissait d’une « cessation provisoire » de la signature de nouveaux contrats afin de garantir la sécurité alimentaire et les exportations. Actuellement, les entreprises exportatrices poursuivent leurs activités. Ainsi, au début du mois d’octobre, 4 millions de tonnes de riz ont été exportées, soit 400.000 tonnes/mois. La quantité de riz exporté serait de l’ordre de 4,5-4,7 millions de tonnes sur toute l’année 2008.
Quant à Cao Duc Phat, ministre de l’Agriculture et du Développement rural, il a reconnu sa responsabilité dans les prévisions inexactes sur la production de riz. « C’est mon entière responsabilité et je respecterai la peine qui me sera infligée », a-t-il souligné. Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a fait son autocritique et analysé les erreurs de gestion commises, a fait savoir Cao Duc Phat. C’est d’ailleurs pour combler à ces lacunes que des organismes chargés des prévisions sur la production agricole ont été mis sur pied.
M. Phat a indiqué que pour compenser les pertes des riziculteurs dues à la suspension provisoire de signature des contrats d’exportation, le gouvernement cherche des moyens pour accroître leurs revenus, surtout pour les paysans du delta du Mékong.
Pour rappel, en avril dernier, le prix du riz sur le marché mondial a quadruplé entraînant une forte fluctuation du cours sur le marché domestique. Le gouvernement a alors pris des mesures pour stabiliser le marché dans le but de protéger les paysans. « À ce moment-là, a souligné M. Phat, nous avions signé des contrats d’exportation de 2,4-2,6 millions de tonnes de riz. Pourtant, seulement 800.000 tonnes ont été acheminées et il nous restait encore 1,6 million de tonnes à honorer ». À cause d’un hiver particulièrement rigoureux dans le Nord, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a estimé qu’il y avait une chance sur 2 d’obtenir une bonne récolte. Pour cette raison, afin de garantir à la fois la sécurité alimentaire dans le pays et les exportations, ce ministère a décidé de suspendre provisoirement la signature de nouveaux contrats.
En réalité, la campagne rizicole d’hiver-printemps s’est révélée rentable avec une croissance de 750.000 tonnes, chiffre bien supérieur aux prévisions. D’autant que le prix du riz a commencé à chuter et que la campagne rizicole suivante a donné elle aussi une grande quantité de riz, entraînant une surcharge des stocks. Face à cette situation, le gouvernement a demandé à 2 compagnies générales des vivres d’acheter 1,1 million de tonnes aux paysans.
De plus, les banques se sont engagées à accorder des prêts aux entreprises exportatrices de riz. « Nous souhaitons que les députés et les paysans partagent les difficultés connues par le gouvernement dans la gestion, notamment dans ces circonstances spéciales », a dit le ministre Cao Duc Phat.
Hà Anh/CVN (13/11/2008)
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13 novembre 2008 à 17h43 #80690
17:25′ 13/11/2008 (GMT+7)
VietNamNet Bridge – “Halting rice exports caused farmers losses. Which agency will bear responsibility for this? The Ministry of Agriculture and Rural Development or the Ministry of Industry and Trade?” HCM City’s Deputy Ngo Minh Hong asked the Prime Minister.
PM Nguyen Tan Dung talked with deputy Duong Trung Quoc during the break.Other questions about how to deal with pollution, the scenario for deflation, the increase of appeals and complaints, failure related to the equitisation programme of state-owned enterprises were also raised for the government head this morning.
Rice export
Prime Minister Nguyen Tan Dung affirmed: “The government’s policy in rice export is: collect the entire volume of commercial rice from farmers at reasonable prices, which benefits farmers; ensure national food security in every case; stabilise rice prices at suitable levels.”
He emphasised that the Party and the state are very serious about developing rice production and buying rice from farmers and have many policies and solutions to facilitate rice production and to help improve farmers’ incomes.
According to the PM, early this year, the government planned to export 4-4.5 million tonnes of rice this year and the plan was to be re-considered early in the third quarter. Based on the volume of rice produced in the tenth-month rice crop and forecast for the Mekong Delta winter-spring crop in 2007, the government set the target of exporting 2.3-2.5 million tonnes in the first half of 2008. Vietnam actually signed rice export contracts totalling over 2.4 million tonnes for this period.
At the end of March 2008, the rice prices in the international market increased greatly and it was forecast that the world might face a serious shortage of food. As a result, the prices of rice in Vietnam soared. Meanwhile, many rice traders bought rice to stock for export, pushing prices higher.
In this situation, after consulting reports from the Ministry of Agriculture and Rural Development, the Ministry of Industry and Trade, the Vietnam Food Association and related agencies, on March 25 the PM ordered a temporary halt to the signing of new rice export contracts for the following reasons:
Firstly, there were 2.3-2.5 million tonnes of rice available for export in the first six months of 2008, enough for the signed contracts of 2.4 million tonnes.
Secondly, at that moment, northern provinces were suffering cold spells, which resulted in forecasts of bad harvests.
The temporary halt to the signing of new rice export contracts till the results of rice crops were known was to ensure the nation’s food security in case of bad harvests.
In late March, rice prices in the world market rose highly and there were proposals to sign new rice exporting contracts.
“If we had signed new contracts and had to deliver rice in April, May and June, we would have been able to sell some more rice at high prices, but rice traders would have had to buy rice reserved for domestic use for export. This act would have pushed rice prices up, which were already high, bringing about the increase of prices of other commodities. Inflation, thus, would have increased and harmed the whole country, including rice growers,” Dung said.
“At that time, paddy in stock was just 187,000 tonnes, equivalent to just 160,000 tonnes of rice, not millions of tonnes of rice like some deputies have said. If we had had poor crops, what would have happened?”
To take advantage of high rice prices, the government told rice exporters to negotiate with foreign partners to adjust prices in signed contracts.
In early June, when the tenth-month rice crop was forecast to be a good one, the government allowed exporters to sign new contracts. By November 10, exporters had signed contracts to export more than 4.5 million tonnes of rice. They are negotiating contracts to sell over 1.5 million tonnes of rice to be delivered in December 2008.
The government has asked and is helping rice traders to buy commercial rice from farmers.
After listening to the PM’s report, some deputies raised questions for the PM.
Deputy Nguyen Trung Nhan (Can Tho): “You said that the government is taking measures to assist rice farmers and has asked related ministries to learn from experience to better conduct rice exports. In the long run, the government is developing a scheme to ensure food security and the interests of rice farmers. Will the government spend VND5 trillion ($294.11 million), 5% of budget overspending, to support rice growers?”
“When the National Assembly approved the state budget, I assigned ministries to research and report to me on measures to support rice growers and basa catfish breeders. I’ll inform you later,” the PM said.
Nguyen Hong Anh (Hanoi): “The national economy is vulnerable after Vietnam joined the World Trade Organization (WTO). Does the mechanism and responsibility of ministries meet the requirements in the new period?”
The Prime Minister said that administrative reforms hadn’t met expectations. He said the government would continue this job, improving the qualifications of state employees, restructuring the system and checking administrative reforms in all fields.
He said Vietnam had been in the WTO for two years and was perfecting its institutions. The government is re-evaluating the Law on Government Organisation to see how the law needs to be amended.
Pham Quoc Anh (Dong Nai): “What measures do you have to improve the competence of advisory agencies?”
PM Nguyen Tan Dung said that though some ministries had given inaccurate forecasts, they had grown up to meet expectations. Agencies that give wrong advice will have to take responsibility for it.
Nguyen Minh Thuyet (Lang Son province): “The government is determined to protect the environment. But the number of enterprises causing pollution is numerous. If we deal with all of them, production and workers’ lives will be affected. How can the government both protect the environment and ensure people’s livings?
“As for corruption control, the PCI case went to trial in Tokyo and the news was available on the Internet. If we don’t have a quick response, Vietnam’s image may be affected.”
PM Nguyen Tan Dung said:
The government has clearly stated the policy for environmental protection. We have programmes to deal with current pollutants. As Minister of Planning and Investment Vo Hong Phuc said, we didn’t pay attention to the environment in the past and we were able to take care of the environment. We have to handle pollutants but we need time. We want to deal with pollution but we need necessary conditions to do it.
As the Minister of Health mentioned yesterday, there are thousands of hospitals causing pollution and we know about environmental issues but we are incapable of dealing with them all immediately. Firstly, as for hospitals that are managed by central bodies, central bodies have to deal with them. For hospitals in provinces, local governments have to deal with them, step by step.
For current cases of pollution, we need to define the responsibilities of ministries and provinces and we will handle these cases specifically.
The government will try to prevent new environmental-related violations. Recently the government refused a $4-5 billion steel project to protect the environment. Many provinces have done the same.
The principle for handling pollutants is we have to follow the law in dealing with environmental violations but we have to consider appropriate measures. For example, we asked Dong Nai province to oversee Vedan’s implementation of decisions of the Ministry of Natural Resources and the Environment. We are dealing with Vedan’s violation to ensure it doesn’t discharge waste water into the environment and continue operating.
About the PCI case, the government asked investigators to clarify this case to deal with it under Vietnamese law. Vietnam and Japan also set up a joint committee to prevent corruption related to ODA projects.
Nguyen Duc Hien (Quang Ngai) asked the PM about solutions to support the poorest districts.
The PM said the government is trying to reduce the poverty rate in Vietnam. The government will have special policies to help the 60 poorest districts in Vietnam. The government will also try to put the Unemployment Insurance Fund into operation in early 2009.
Deputy Tran Thi Quoc Khanh: “What will you do to improve the competence of government employees and to clearly define the missions and responsibilities of ministries?”
Deputy Nguyen Huu Nhi asked about a mechanism to encourage investment in the countryside.
Deputy Duong Trung Quoc (Dong Nai) asked if ministers committed mistakes, would the PM take responsibility.
The PM said: Any government employee who harasses the people will be punished and building a contingent of qualified government employees is an important task of the government.
About the responsibility of ministries, he said there are many jobs that require cooperation between ministries and agencies. The government’s policy is each agency is responsible for a field and in a job that requires cooperation, agencies have to preside over the tasks that are related to their main fields.
Related to investment in agriculture and rural development, he said Vietnam aims to become an industrialised country by 2020, but if the country fails to industrialise and modernise agriculture, its goal can’t be achieved. The government has a specific action programme and the government will try its best to realise the programme.
About the responsibility of the Prime Minister, Dung said the PM is the head of the cabinet, and thus responsible for the activities of cabinet members. If cabinet members perform their job well, the PM has a share of the credit, and if they don’t, the PM is similarly responsible.
“In my report, I identify seven groups of problems which cabinet members and the PM are responsible for. The government looks at weaknesses realistically to address them and better serve the people and the country,” Dung said.
Le Bo Linh (An Giang) asked the PM about the economic development model and whether the PM had a plan to talk with scientists and intellectuals.
Deputy Tran Hong Viet (Hau Giang) asked about solutions for counterfeit fertiliser and about assisting farmers for the next three months, while they wait for the new crop.
PM Nguyen Tan Dung said the government was working on a development strategy for 2010-2020 to submit to the upcoming Party Congress.
Scientists and researchers are considering economic development models to choose the best for Vietnam, to ensure the country’s sustainable development. High growth must go with good quality, advancement of sci-tech, hunger eradication and poverty reduction, as well as environmental improvement.
“Actually, I talk with intellectuals almost every day. Because around me are doctors, engineers, etc. We work together every day.
“I often meet with local and international experts but I never say that I’m talking to intellectuals.”
As far as counterfeit fertiliser, Dung said the government was checking the procedures of production and distribution of fertiliser in the market. He said he had asked provincial chairpersons to punish distributors of fake fertiliser in their areas by closing their factories or withdrawing their licences.
As for assistance for farmers, besides credit-related preferential policies, the government has suitable assistance policies for poor people and other policies like health insurance, education loans, etc.
Deputy Tran Dinh Long (Dak Lak) asked about the government’s annual report which shows that FDI is increasing annually but doesn’t reflect foreign investors’ incomes in Vietnam.
Nguyen Dang Trung (HCM City) asked about the role of state-owned enterprises while Nguyen Ngoc Dao (Hanoi) asked when the Electricity of Vietnam’s monopoly would end.The PM said: There are more than 11,000 FDI projects and most of them are effective, contributing 20% to GDP. The government assigned the Ministry of Planning and Investment to assess foreign investors’ profit and this job is being chaired by Deputy PM Pham Gia Khiem.
As for the role of state-owned enterprises (SOEs), the PM said SOEs had strived to improve themselves, but a thing always has two faces, good and bad. The government will guide reforms of SOEs to raise their effectiveness.
Regarding EVN’s monopoly, Dung said the government had assigned the Ministry of Industry and Trade to separate power transformation and distribution. Businesses of various sectors will participate in producing power and the government will exclusively distribute electricity.
In three hours, the PM answered many NA deputies’ questions. As time had expired, the PM couldn’t answer questions of 16 other deputies so he will answer in writing.
Le Nhung – Phuong Loan
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13 novembre 2008 à 20h03 #80693Nem Chua;70449 wrote:C’est avant tout une affaire de positionnement marketing, le gạo tám (riz réputé) est largement aussi bon, mais quand on ne sait vendre qu’avec un prix compétitif,…
Pour avoir testé les deux riz longs et parfumés et reçu les doléances de la clientèle ,je peux affirmer que le riz Thai grade AAA est meilleur.Par contre ,je goûterai au gao tam vietnamien car j’ai envie de faire un com tam bi à ma famille :wink2:.
DédéHeo;70457 wrote:C’est un problème général des produits vietnamiens : 60 ans de markéting communiste 1er prix
C’est vrai qu’il y a des progrès à faire dans ce domaine . J’ai vu des made in VN avec un packaging très accrocheur mais positionnés en gamme inférieure.Je les aurais mis en avant et positionnés plus haut .A moins que la qualité ne suit pas !:blush:
Avez vous remarqué que les ramen sont tous carrés? Mon aîné a trouvé une marque vietnamienne qui fait ces soupes en arrondi.Elles tomberont facilement au fond de votre bol à soupe.
JM
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