› Le Vietnam en France › Etre Viêt Kiêu › Septième art : À quoi est dû le succès des réalisateurs Viêt kiêu ?
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9 février 2007 à 23h27 #1704
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Septième art : À quoi est dû le succès des réalisateurs Viêt kiêu ?
[/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif][IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/02/Vietnam/Culture/default/4007.802as.JPG[/IMG]
Il est indéniable que les réalisateurs de la diaspora vietnamienne (Viêt kiêu), grâce à leurs films primés lors de festivals internationaux, ont apporté beaucoup au 7e art national et, plus globalement, au pays en montrant l’image d’un Vietnam authentique, paisible et ayant su préserver ses traditions.
L’odeur de la papaye verte, réalisé par Trân Anh Hùng (Viêt kiêu de France) dans les années 1990, a été le premier film d’un Viêt kiêu à rencontrer le succès. Comme un poème, il déroule des séquences romantiques sur la vie quotidienne et immuable des gens du delta du Mékong. L’odeur de la papaye verte a remporté le prix de la caméra d’or au Festival de Cannes et a fait partie des films en compétition aux Oscars, dans la catégorie « Films étrangers ». En 2000, Trân Anh Hùng a marqué son retour dans son pays natal en réalisant À la verticale de l’été, avec dans le rôle des 3 sœurs Lê Khanh, Nhu Quynh et sa femme Trân Nu Yên Khê. Selon le scénariste Doàn Tuân, « ce film montre la pluie tropicale dans un pays tropical. Les spectateurs peuvent ressentir le climat humide du sol après l’averse ». Même ambiance pour Gardien de buffles, de Nguyên Vo Nghiêm Minh, qui vit aux États-Unis. Les rizières inondées à la saison des pluies, un village de paillotes, un banian, des haies de bambous, un puits commun, des centaines de buffles… ont donné l’image d’une campagne vietnamienne immuable, belle mais aussi rude pour les hommes qui y vivent. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Peut être que le succès des réalisateurs Viêt kiêu tient au fait qu’ils ont une vision de la campagne moins banale et routinière que leurs confrères qui ont toujours vécu au Vietnam. « Il y a une seule voie pour faire connaître le cinéma vietnamien dans le monde, c’est de réaliser des films imprégnés de l’identité culturelle nationale », a révélé Hô Quang Minh.[/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Les prix décrochés par les Viêt kiêu aux festivals internationaux constituent une fierté pour le 7e art national. Gardien de buffles en a ainsi récolté 4. Le temps révolu, de Hô Quang Minh, a remporté le prix de la meilleure actrice principale au Festival de Singapour, de la musique à celui de Shanghai. « Les succès internationaux des réalisateurs Viêt kiêu sont évidents car ils ont une vision du Vietnam qui est celle des étrangers. Et le jury des festivals internationaux est aussi composé d’étrangers », a fait remarquer le réalisateur Khai Hung. Par ailleurs, par rapport à leurs collègues vietnamiens, les réalisateurs Viêt kiêu sont plus actifs dans la recherche de financements. Par exemple, Le temps révolu a été soutenu par la Communauté des pays francophones, Gardien de buffles par une maison de production belge. Et puis, les réalisateurs Viêt kiêu n’hésitent pas à participer à des festivals cinématographiques internationaux, où leurs œuvres sont souvent remarquées. Pays pacifique, peuple attaché aux traditions séculaires, patrimoine culturel riche, autant d’images qui, grâce à eux, sont largement diffusés à l’étranger et qui montrent une facette du pays que beaucoup ignoraient. [/FONT]
[FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Tuân Viêt/CVN
(04/02/07)Source : Le Courrier du Vietnam
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10 février 2007 à 2h04 #31189
Pour être plus politiquement correct, en suivant la bienvenue officielle de M. Nguyễn Minh Triết aux Vietnamiens de la disapora, on ne dit plus « Việt Kiều », mais « Bà Con Kiều Bào ».
Quand on apporte pour rien de l’ordre de 2 milliards de dollars par an au Việt Nam (et ce n’est que le chiffre officiel), on mérite un joli mot: « la famille émigrée »? (Léon saura dire mieux)
Donc les VK sont maintenant des BCKB.
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12 février 2007 à 8h51 #31222
Je préfère quand même le terme « Việt Kiều »…même si par définition (vietnamien d’Outre-mer), ce n’est plus vraiment plus d’actualité..
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12 février 2007 à 10h31 #31234
Je propose pour BCKB : Nos concitoyens expatriés
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12 février 2007 à 10h35 #31236Nem Chua wrote:Pour être plus politiquement correct, en suivant la bienvenue officielle de M. Nguyễn Minh Triết aux Vietnamiens de la disapora, on ne dit plus « Việt Kiều », mais « Bà Con Kiều Bào ».
Quand on apporte pour rien de l’ordre de 2 milliards de dollars par an au Việt Nam (et ce n’est que le chiffre officiel), on mérite un joli mot: « la famille émigrée »? (Léon saura dire mieux)
mike;20476 wrote:Je préfère quand même le terme…même si par définition (vietnamien d’Outre-mer), ce n’est plus vraiment plus d’actualité..Mike, tôi khá đồng ý với anh.
Cám ơn Nem Chua cho biết thêm tin về VK và BCKB.vdict.com wrote:bà con
dt. 1. Những người cùng họ Bà con vì tổ tiên, không phải vì tiền, vì gạo (tng) 2. Những người quen thuộc Bà con hàng xóm 3. Những đồng bào ở nước ngoài Nói có nhiều bà con Việt kiều làm ăn sinh sống (Sơn-tùng). // đt. Ngôi thứ hai, khi nói với một đám đông Xin bà con lắng nghe lời tuyên bố của chủ tịch.vdict.com wrote:kiều bào
Từ người trong nước dùng để gọi đồng bào của mình trú ngụ ở nước ngoài: Kiều bào ta ở Pháp.« Bà con » + « Kiều bào », ghép lại thành ngôn chú giải dài dòng « Bà con kiều bào »
Theo ý riêng tôi, quan trọng khi dùng từ là phải biết trước định nghĩa từ đó cho người đọc.
Mình có thể …
– Gọi con mèo là … con mèo
– Hay gọi nó là « con kêu meo meo bắt chuột »Quan trọng là ai nấy củng hiểu đúng như nhau
Chú ý
Trong ngôn ngữ, thường khó mà hiểu rõ nghĩa của một từ nếu đem tách nó ra khỏi văn cảnh.
Thí dụ – Nếu văn cảnh cho mình biết « Bà con kiều bào » ghép nghĩa như sau :
« Bà » + « Con kiều bào », thì định nghĩa trong văn cảnh đó là Bà (nội, ngoại, v.v.) của, chẳn hạng, một cô con gái nào đó (nói một cách khinh khi) kiều bào !!Thân chào bà con trên diễn đàn, đồng bào Việt kiều hay không
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13 février 2007 à 2h01 #31262
@ Léon: « nos parents expatriés »? pour retrouver le sens de bà con.
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13 février 2007 à 14h19 #31274
@Nem Chua
Bà con peut prendre beaucoup de sens :
1) bà con (họ hàng) => Parent, parenté, apparenté, consanguins, proches
2) bà con (láng giềng, hàng xóm) =>Voisins
3) Pronom pour s’adresser familièrement à un public ou à un auditoire (vous, vous tous) pour interpeller, ameuter, haranguer … (exemples : Xin bà con lắng nghe = Veuillez écouter attentivement – Bà con cứu tôi với = Au secours)
4) Le public, la foule (exemple : bà con đông = Il y a foule, le public est nombreux)
5) Tous, tout le monde, les gens avec une connotation familière (exemple : bà con đi hết = Tous sont partis, les gens sont partis. Người ta đi hết a le même sens mais moins familier)Ici « kiều bào » = « đồng bào Việt kiều » = compatriotes résidant à l’étranger
« Bà con » ici donne une touche de familiarité mais n’a pas le sens du point 1 ci-dessus mais plutôt le point 5 d’où le possessif « nos »
On pourrait aller jusqu’à « nos chers concitoyens expatriés » :bigsmile: -
14 février 2007 à 0h59 #31284
OK pour Nos Chers Concitoyens Expatriés (NCCE = BCKB)
C’est exactement la touche que je cherchais.
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14 février 2007 à 10h21 #31296
Merci Leon pour toutes ces précisions..
Je suis également partant pour la définition de Bà Con Kiều Bào en « Chers Concitoyens Expatriés »
La rubrique sera mise à jour à ce sujet..:icon40:
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14 février 2007 à 14h29 #31307mike;20554 wrote:Merci Leon pour toutes ces précisions..
Je suis également partant pour la définition de Bà Con Kiều Bào en « Chers Concitoyens Expatriés »
La rubrique sera mise à jour à ce sujet..:icon40:
:kimouss:
Chào mike và Nem Chua,Coi chừng nhe,
Concitoyen có thể là Đồng Quốc Tịch
Expatrié có thể là không còn Quốc Tịch nguồn gốc nửa
Tôi nhấn mạnh « có thể » vì đây không phài là bắt buộc.
Concitoyen expatrié … cụng đầuLàm chi cho giản dị, khi mình có thể làm cho phức tạp ?
Giáo sư SA ĐỐC KHÔ :tdr1:Salut mike et Nem Chua,
Faites gaffe,
Concitoyen peut signifier « De même citoyenneté »
Expatrié peut impliquer « ne plus posséder la citoyenneté d’origine »
J’insiste sur « peut» car rien n’y est obligatoire
Concitoyen expatrié … ça entre en collisionPourquoi faire simple, quand on peut faire compliqué ?
Professeur SHADDOCKO -
14 février 2007 à 15h16 #31308Thanh Ba.ch;20566 wrote:Expatrié peut impliquer « ne plus posséder la citoyenneté d’origine »
:tdr1:
Thanh Ba.ch;20566 wrote:Concitoyen expatrié … ça entre en collision:tdr1:
Thanh Ba.ch;20566 wrote:Professeur SHADDOCKOProfesseur ?? :tdr1: :tdr1:
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