› Accueil et Bienvenue sur Forumvietnam.fr – Forum Vietnam › Nouveau membre – Présentation › nouveau venu
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
16 juin 2006 à 7h36 #1032
salut
Je vis à nouméa. Je suis né en océanie, mes parents sont nés en océanie. Ce sont mes grands-parents qui sont nés au vietnam. Ils ont quitté leur pays natal en tant que travailleurs engagés. Je suis allé au pays pour la première fois en 1995. Ce fut le déclic. Je suis retourné ensuite en 97, 98, 99. J’y ai même passé les fêtes de l’an 2000. J’ai rencontré une fille …
Je suis maintenant marié et papa d’un enfant de 3 ans.
Je ne suis pas retourné au vietnam depuis 2001. -
16 juin 2006 à 9h11 #21472
:bienvenue1:
posecafe!On est tous là pour t’accueillir et te redonner l’envie de repasser par le Vietnam.
Tu n’as peut-être pas besoin de motivation, vu que tu t’es déjà sérieusement impliqué!
Pourquoi ne reviens-tu pas? Trop de changements? Pas de temps?
Raconte-nous.
Mais en attendant, avec tous les joyeux drilles :up1:
:welco: -
16 juin 2006 à 10h38 #21480
:bienv: Posecafé. J’espère que tu passeras de bons moments sur le forum
-
16 juin 2006 à 10h54 #21483
:bienvenue1:
Wahou, après un tahitien voilà un néo-calédonien, Forum Vietnam présent sur tout le globe, c’ est sympa. :victory:
-
16 juin 2006 à 11h37 #21487
:bienvenue1:
-
16 juin 2006 à 17h00 #21519
:bienv: posecafe
alors, as tu prévu un retour iminent au VN ?
-
16 juin 2006 à 17h18 #21527
:bienvenue1: poscafé !
Ben c chouette ce forum on rencontre vraiment des gens qui viennent du monde entier.. (ou presque ;o)) )
-
17 juin 2006 à 22h04 #21613
En fait C’est assez simple.
J’aime tellement le vietnam que je me suis marié avec une fille du pays (désolé pour les autres).
Aprés un temps d’adaption à mon bled pour mon épouse, je prévoyai de retourner régulièrement au vietnam pour me ressourcer (après cela dépend des finances et des congés disponibles).
En octobre 2002 il y a eu la naissance de mon fils. J’ai réservé des billets pour nous 3 presque 1 an à l’avance.
Puis la nouvelle qui va bouleverser Tous mes projets.
A la veille de la fête des des Méres nous apprenons que notre fils est hémophile (A sévere).
Du coups, frein à main, mon voyage tombe à l’eau. Il faudra attendre que le petit soit assez grand (et sage) avant d’envisager un prochain voyage.
Pour compenser tout cela, J’ai décider en début de cette année du Chien, de m’équiper en informatique et de me brancher sur l’adsl.
Mon épouse fait du chat avec sa maman et s’informe des dernières nouvelles du vietnam (entre autres).
Cela ne va pas l’aider à améliorer son français mais ça lui permet de se sentir moins isolée.
Comme elle fait pas mal de chat en vietnamien j’ai décidé de faire du forum vietnamien en français et me voilà.
En relisant mon texte je constate qu’il est composé d’attentes et de décisions. A méditer. -
18 juin 2006 à 5h22 #21624
Bienvenue sur le forum Posecafé ! Nouméa ? Né en Océanie ?
Génial ! Tu apportes un peu plus de diversité et c’est ce qui fait la richesse du forum (et du monde en général, d’ailleurs). Une couleur de plus dans l’arc en ciel des membres.
posecafe wrote:En fait C’est assez simple.
J’aime tellement le vietnam que je me suis marié avec une fille du pays (désolé pour les autres).
Aprés un temps d’adaption à mon bled pour mon épouse, je prévoyai de retourner régulièrement au vietnam pour me ressourcer (après cela dépend des finances et des congés disponibles).
En octobre 2002 il y a eu la naissance de mon fils. J’ai réservé des billets pour nous 3 presque 1 an à l’avance.
Puis la nouvelle qui va bouleverser Tous mes projets.
A la veille de la fête des des Méres nous apprenons que notre fils est hémophile (A sévere).
Du coups, frein à main, mon voyage tombe à l’eau. Il faudra attendre que le petit soit assez grand (et sage) avant d’envisager un prochain voyage.
Pour compenser tout cela, J’ai décider en début de cette année du Chien, de m’équiper en informatique et de me brancher sur l’adsl.
Mon épouse fait du chat avec sa maman et s’informe des dernières nouvelles du vietnam (entre autres).
Cela ne va pas l’aider à améliorer son français mais ça lui permet de se sentir moins isolée.
Comme elle fait pas mal de chat en vietnamien j’ai décidé de faire du forum vietnamien en français et me voilà.
En relisant mon texte je constate qu’il est composé d’attentes et de décisions. A méditer.Ton « désolé pour les autres » me laisse songeur : marié moi aussi à une vietnamienne (mais n’ayant aucune origine vietnamienne) je ne ressens aucune culpabilité.
Est-il destiné aux filles calédoniennes ?
Ou subis-tu la jalousie de mâles vietnamiens qui s’imaginent que ta femme ne se serait jamais mariée avec toi sans ton statut d’étranger ?
Cela me fait penser que je n’ai jamais abordé ce sujet mais qu’il est digne d’intérêt.
La vision des vietkieus en France sur mon union, celle des français de souche ou celle des vietnamiens, laisse un goût amer dans la bouche. Cela dérange, c’est certain.
Pour des raisons différentes (quelquefois justifiées) mais qui prouvent que le mélange n’est pas encore accepté par tous.Si on rajoute à cela la batterie de lois et de murs administratifs qui s’érigent contre l’Amour, il y a de quoi se poser des questions sur l’état d’avancement de l’idée même de fraternité entre les peuples.
Fin de la parenthèse.
Tu trouvera pour ta femme et toi pas mal de choses sur le forum qui aident à se sentir moins loin du Vietnam.
:bienvenue1:
-
18 juin 2006 à 8h35 #21633
Bingo!!!Je vis à nouméa. Mais je suis né au Vanuatu (anciennement les Nouvelles-Hébrides pour les nostalgiques) Ma mére est née là bas.
« désolé pour les autre » C’est destiné autres filles en géneral. C’est de l’autodérision car en fait
je suis plus timide que dragueur.Pour ce qui est des filles calédoniennes(je parle de celles d’origine vietnamienne mais nées sur le caillou). Tout le monde connait tout le monde depuis sa naissance. Ca donne plutot une ambiance cousin cousine.
Puis il y a celles qui sont arrivées dans les années 80 dans le cadre des regroupements familliaux. (je dit « celles » parcequ’on m’a posé une question sur les filles)
Elles etaient en général plus(trop?) jeunes et évoluaient dans un milieu assez fermé.Je m’explique.
Il existait (il existe encore certainement) un clivage entre les viets nés sur l’ile et ceux fraichements débarqués bien que tous aient les mêmes grands-parents.De toutes façons qu’elle soit viet ou pas n’etait pas la question, jusqu’au jour ou…
je suis allé au vietnam.
Là je me suis dit : ma future femme sera vietnamienne et/ou elle devra vraiment aimer le vietnam.
Et puis j’ai laisser les choses se faire naturellement.
-
18 juin 2006 à 8h48 #21636
Justement, je viens de terminer la lecture d’un témoignage de l’un de ces Annamites-Calodéniens. Si vous voulez voir les autres, alors veuillez cliquer sur le lien que j’ai collé en bas de la page.
Extraits – Concernant les « déportations »
» Les sociétés financières établies aux Nouvelles Hébrides ont invoqué, pour obtenir la main d’œuvre qui leur était nécessaire, la raison patriotique : ces îles étant un » condominium » franco britannique et le gouvernement devant être dévolu à la puissance dont les ressortissants seront en majorité, il faut bien, disait on, que nous y importions des milliers de travailleurs pour » damer le pion » aux Anglais. «
En réalité, les Nouvelles Hébrides ne sont que le prétexte. La plupart des bateaux étant déroutés vers la Nouvelle Calédonie et les autres îles française.
» C’est la réédition, en plein 20eme siècle, du marché aux esclaves, «
» J’ai parlé d’esclavage : c’est même pire. Le propriétaire d’esclaves avait intérêt à ménager son bétail, qui représentait une valeur. Par contre, celui qui acheté un tonkinois pour 5 ans, voit tous les ans la valeur de son achat diminuer d’un cinquième. Il a dont intérêt à tirer de cet chat en 5 ans tout ce qu’il peut donner. Qu’importe si l’homme soit à ce moment vidé, fini, bon a rien ! Le maître n’y perdre pas un sou (Volonté Indochinoise 10-8-27).
« La mortalité dépasse 50%. Il y a bien un hôpital à Nouméa : mais c’est suivant l’expression même de M. L’inspecteur D, un dépotoir. «
» Les indigènes canaques ne sont bons à rien qu’à manier la trique ; mais ils y excellent. On en a vu, d’un seul coup briser une cuisse. Certains emploient les canaques pour » activer ainsi la main d’œuvre « . On ne s’occupe guère d’un malheureux estropié pour la fracture d’un membre. Il est rare qu’il puisse obtenir une indemnité. D’aucuns ont été rapatriés, ne valant plus rien, mais ont dû laisser la bas leur femme qui n’avait pas fini son temps. L’un d’eux, soutenu par monsieur l’Administrateur D.., obtint la promesse d’une indemnité de 3000 francs ; mais sans avoir rien reçu, privé de sa femme, il se suicida en se jetant à la mer… »
« Nous avons (chaque année) au moins 3.000 émigrants vers les îles du pacifiques. En 7 années, nous devons en avoir 21.000. Ces émigrants devraient revenir, toute proportions gardée, en nombre suffisant pour chaque bateau. Or, à part le convoi qui a coïncidé avec le passage de M. L’Administrateur D.. aux Hébrides, chaque bateau ne ramène guère qu’une vingtaine de coolies, la plupart en mauvais état et tout au plus aptes à encombrer les hôpitaux de Haiphong ou d’ailleurs. Cette constatation suffit à elle seule pour nous donner une idée de ce qui se passe là bas. «
Des voix s’élèvent en Indochine contre ce trafic. Pas tant pour plaindre les pauvres tonkinois victimes de ce système, mais pour empêcher le transfert de main d’œuvre à l’étranger, alors que la Cochinchine en manque cruellement.
Une longue campagne fut menée par le marquis de Laborde de Monpezat, délégué de l’Annam au conseil Supérieur des Colonies et membre du Conseil de Gouvernement de l’Indochine. Colon de longue date, forte personnalité, il fut toujours partisan d’une politique de ferme domination envers l’indigène. Mais il se sentit soudain pris d’une vocation apostolique lorsque le recrutement des coolies pour le Pacifique menaça de tarir celui des entreprises indochinoises.
En réalité, tous ces faits étaient parfaitement connus du gouvernement colonial. Celui ci n’a pas pu ou pas su se libérer suffisamment de l’emprise étroite des puissances d’argent pour mettre fin à ces pratiques d’un autre age.
-
18 juin 2006 à 9h34 #21641
Son Lam, il me semble que ta femme est originaire de Hai Phong. Est-ce que tu as remarqué qu’en générale, les habitants de cette ville portuaire, sont physiquement plus grands que ceux des autres régions, même les femmes, certaines sont aussi grandes que les Européennes.
On disait souvent qu’à Hai Phong, il y a trois catégorie de gens. Les pêcheurs, les commerçants et les riziculteurs.
-
18 juin 2006 à 9h57 #21647Bao Nhân wrote:Son Lam, il me semble que ta femme est originaire de Hai Phong. Est-ce que tu as remarqué qu’en générale, les habitants de cette ville portuaire, sont physiquement plus grands que ceux des autres régions, même les femmes, certaines sont aussi grandes que les Européennes.
Oui, elle est d’Hai Phong. Et elle est plutôt grande pour une vietnamienne : 1m65. Beaucoup de belles filles, soi dit en passant. Et l’accent….un régal :bigsmile:
Bao Nhân wrote:On disait souvent qu’à Hai Phong, il y a trois catégorie de gens. Les pêcheurs, les commerçants et les riziculteurs.Hai Phong traine surtout une réputation de mafia et de non-conformisme : une Marseille vietnamienne en quelque sorte.
-
18 juin 2006 à 10h17 #21649
Si ça interresse quelqu’un :
Dans le même genre il y a aussi le livre de M Dong Sy Hua, De la mélanésie au Viêtnam au
éditions l’Harmattan.
Dans la premìère partie (en gros) de son livre il décrit les conditions de vies en nouvelle-calédonie et aux nouvelles-hébrides à travers son séjours dans les années 40.
J’ai eu le plaisir de le rencontrer à Hanoi en 95 et 98. -
18 juin 2006 à 10h30 #21651Son Lam wrote:Hai Phong traine surtout une réputation de mafia et de non-conformisme : une Marseille vietnamienne en quelque sorte.
C’est ce que je voulais dire, mais par peur de te vexer, donc, je m’en suis abstenu. Concernant la mauvais réputation, alors, il faut y ajouter Nam Ding avec.
Autrefois, parmi les différentes communautés des nordiques vivant à Saigon, c’est les mecs de Hai Phong et de Nam Ding, qui étaient et sont encore (je crois) les plus indésirables.
Je connais très bien Hai Phong, car c’est la ville qui a accueilli beaucoup de rapatriés originaires de Thaïlande. L’année dernière, j’ai même retrouvé la famille qui s’est occupé de moi quand j’étais encore gamin, ils sont rentrés en 1962, j’avais 4 ans à l’époque. Peut-être ta femme les connait.
Elle s’appelle Thing et son grand frère, il s’appelle Thung. Madame Thing veut absolument m’avoir comme beau fils d’ailleur.
-
18 juin 2006 à 10h38 #21653posecafe wrote:Si ça interresse quelqu’un :
Dans le même genre il y a aussi le livre de M Dong Sy Hua, De la mélanésie au Viêtnam au
éditions l’Harmattan.
Dans la premìère partie (en gros) de son livre il décrit les conditions de vies en nouvelle-calédonie et aux nouvelles-hébrides à travers son séjours dans les années 40.
J’ai eu le plaisir de le rencontrer à Hanoi en 95 et 98.:thanks: oui ça m’intersse. Ta rencontre aves l’auteur, j’imagine que ça aurait dû être très émouvant,
-
18 juin 2006 à 10h43 #21654Bao Nhân wrote:C’est ce que je voulais dire, mais par peur de te vexer, donc, je m’en suis abstenu. Concernant la mauvais réputation, alors, il faut y ajouter Nam Ding avec.
Peur de me vexer ? Tu fais preuve de beaucoup de tact et c’est tout à ton honneur. Mais c’est loin de me vexer.
Hai Phong me plait car fourmillante de vie, moins rigoriste qu’Hanoi mais plus qu’HCM (on reste au nord, ne l’oublions pas). Peu de touristes donc peu de bouibouis spécialisés et gage d’authenticité.
L’architecture de la ville rapelle les villes du sud de la France même si elle n’a pas le charme romantique de la capitale.
Enfin, elle reste proche de la mer (Do Son et surtout Catba).Bao Nhân wrote:Je connais très bien Hai Phong, car c’est la ville qui a accueilli beaucoup de rapatriés originaires de Thaïlande. L’année dernière, j’ai même retrouvé la famille qui s’est occupé de moi quand j’étais encore gamin, ils sont rentrés en 1962, j’avais 4 ans à l’époque. Peut-être ta femme les connait.Elle s’appelle Thing et son grand frère, il s’appelle Thung. Madame Thing veut absolument m’avoir comme beau fils d’ailleur.
Je vais le lui demander. Mais HP compte tout de même prés d’un million 800.000 habitants…
-
18 juin 2006 à 16h58 #21666Son Lam wrote:Oui, elle est d’Hai Phong. Et elle est plutôt grande pour une vietnamienne : 1m65. Beaucoup de belles filles, soi dit en passant. Et l’accent….un régal :bigsmile:
Hai Phong traine surtout une réputation de mafia et de non-conformisme : une Marseille vietnamienne en quelque sorte.
Concernant leur tail, on m’a confirmé que c’est dû à l’aire pure provenant directement de la mer, et aussi, à l’abondance en fruit de mer et autres produits dont Hai Phong et ses alentours disposent. Ce qui a pû éviter ses habitants à la pénurie que connaissent souvent les autres régions.
En étudiant l’histoire de Hai Phong, alors, on peut constater que la ville n’a jamais connu de grande famine, même pendant la période (année 40 du siècle dernier) où une partie du Nord-Vietnam frappée par la grande famine, tuant plus de deux millions de personnes, notamment dans la région de mes grands parents dont certains habitants en parlent encore aujourd’hui de l’existance des cas de canibalisme…
Mais, à propos de sa réputation de grands voyoux. On disait que c’est héréditaire, c’est à dire : ça a quelque chose à voir avec son passé. Car autrefois, cette région fut, pendant des siècles, une terre sans fois ni lois où des pirates ainsi que bandits sino-viets, de grand comme petit chemin ont trouvé refuge. On disait aussi que même une partie des habitants vivant actuellement sur l’île de Cat Bà, est des descendants de ces pirates qu’ils ont eu avec des femmes qu’ils avaient kidnappées durant leurs campagnes dans des villages bordant jadis la fleuve rouge.
-
18 juin 2006 à 19h48 #21673Bao Nhân wrote:Mais, à propos de sa réputation de grand voyou. On disait que c’est héréditaire, c’est à dire : ça a quelque chose à voir avec son passé. Car autrefois, cette région fut, pendant des siècles, une terre sans fois ni lois où des pirates ainsi que bandits sino-viets, de grand comme petit chemin ont trouvé refuge. On disait aussi que même une partie des habitants vivant actuellement sur l’île de Cat Bà, ne sont que des descendants de ces pirates et des femmes qu’ils ont kidnappées durant leurs campagnes dans des villages bordant jadis la fleuve rouge.
Je n’en sais rien mais cela alimente surement le mythe. Dans la réalité, si on est pas proprio d’une discothèque ou d’un « phuc vu karaoké » on a aucune chance de tomber sur la mafia. Au pire quelques contrats sur certaines têtes sont toujours possibles…rien de bien méchant :bigsmile:
Tu abordes le chapître nourriture : j’avais oublié de préciser que j’adore les fruits de mer et les crustacés. Thich an con tom vo cung :up1: :bigthumbup: 😆
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.