› Discussions générales sur le Vietnam › Le Vietnam, son passé, son histoire › [Colonisation] Une histoire vrai et triste d’une vie
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8 août 2006 à 19h06 #1169
Une histoire triste mais vrai des séquelles de l’époque de la colonisation, j’ai eu l’occasion de rendre visite en compagnie d’un ami, a une vielle dame Vietnamien de 93 ans, elle est impotente, cette femme est hébergée dans un centre des cannes blanches à Marseille, à la fin de la guerre d’Indochine, une femme vietnamienne mariée avec un français, à fait émigrer une jeune vietnamienne comme domestique en France, et cette jeune femme est restée domestique toute sa vie, et cloîtrée dans son univers de servante, elle ne connaissait rien d’autre, quand sa patronne est décédée, elle a chargé son fils de s’occuper de cette vielle femme, mais au bout de quelques années, il l’a placé dans cette maison de retraite des cannes blanches, ou elle est bien soignée, malgré cela elle est dans l’impossibilité de communiquer parce qu’elle ne connaît pas un seul mots de français, en plus avec son âge avancée, elle n’a plus sa tête a elle. Pour conclure cette triste histoire qu’il est impensable que certaines personnes déplacent des êtres humains pour leur besoin personnel, sans prendre en considération la vie des femmes et des hommes, alors que peut-être que malgré la misère de ces êtres au départ dans leur pays, qu’il faudrait mieux leurs laisser dans leurs pays d’origines, pour leur permettre d’avoir un environnement social, qui leur permettre de communiquer avec ses semblables, que de faire des êtres déracinés sans possibilités d’avoir des contacts avec autrui dans un pays étranger
J’ai modifié ton titre pour une meilleure lisibilité.
Mike
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9 août 2006 à 18h44 #23923
oui, il aurait mieux valu que cette femme vive parmi les siens..c’est l’histoire du colonialisme, tirer profit de l’autre , au niveau sexuel ou affectif(en l’isolant) ..avec ses variantes d’aujourd’hui (tourisme sexuel, parrainage etc..). ..la rencontre(ou la domination)d’une ethnie sur l’autre..(Butterfly ..)Les hommes de la coloniale vendaient leur « cong hai' » à leurs copains: ils vendaient de la jouissance brute (sans sujet)…reste la question tabou:pourquoi ces femmes faisaient elles elles autant confiance à ces hommes?Incarnaient ils des valeurs.>Lesqueslles?on est dans l’aliénation coloniale,et dans celle de la la survie : la sortie de la misère, la crroyance au plus fort qui a réussi : « et donc eux , ils vont m’en sortir etc »..(en période coloniale tout est connoté par la violence).
« qu’il faudrait mieux leurs laisser dans leurs pays d’origines, pour leur permettre d’avoir un environnement social, qui leur permettre de communiquer avec ses semblables, que de faire des êtres déracinés sans possibilités d’avoir des contacts avec autrui dans un pays étranger « là tu as dit ce que je crois,.. que les ghettos communataristes ne sont pas ce que l’on croit et ce que l’on dit ; il vaut mieux dans certains cas le communatarisme..que la solitude de l’exil..; »en plus elle n’a plus sa tête »une telle violence peut elle laisser intacte? -
9 août 2006 à 19h51 #23927mai wrote:oui, il aurait mieux valu que cette femme vive parmi les siens..c’est l’histoire du colonialisme, tirer profit de l’autre , au niveau sexuel ou affectif(en l’isolant) ..avec ses variantes d’aujourd’hui (tourisme sexuel, parrainage etc..). ..la rencontre(ou la domination)d’une ethnie sur l’autre..(Butterfly ..)Les hommes de la coloniale vendaient leur « cong hai' » à leurs copains: ils vendaient de la jouissance brute (sans sujet)…reste la question tabou:pourquoi ces femmes faisaient elles elles autant confiance à ces hommes?Incarnaient ils des valeurs.>Lesqueslles?on est dans l’aliénation coloniale,et dans celle de la la survie : la sortie de la misère, la crroyance au plus fort qui a réussi : « et donc eux , ils vont m’en sortir etc »..(en période coloniale tout est connoté par la violence).
Je crois que cette vieille femme à été choisie par la femme vietnamienne du colon français. Qui voulait certainement avoir quelqu’un du pays avec qui communiquer.
Mais cette femme, qui a déplacé une pauvre fille, a eu un comportement totalement égoïste en la gardant à son service sans l’ouvrir au monde.
Ce comportement à son égard est-il exactement celui que son mari avait eu pour elle-même ? L’a-t-elle imité ? Est-ce pour mieux vivre sa condition de femme exploitée et déracinée ?mai wrote:(…) que les ghettos communataristes ne sont pas ce que l’on croit et ce que l’on dit ; il vaut mieux dans certains cas le communatarisme..que la solitude de l’exil…Oui, c’est vrai…quand l’immigration n’est pas choisie et/ou imposée (l’immigration alimentaire en fait partie). Mais le communautarisme entraine toute sorte de rejet à moyen terme (le micro-communautarisme dont a été victime cette pauvre femme en est un cruel exemple). Il reste nécessaire de rester ouvert aux autres. A mon avis.
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9 août 2006 à 21h27 #23934mai wrote:oui, il aurait mieux valu que cette femme vive parmi les siens..c’est l’histoire du colonialisme, tirer profit de l’autre , au niveau sexuel ou affectif(en l’isolant) ..avec ses variantes d’aujourd’hui (tourisme sexuel, parrainage etc..). ..la rencontre(ou la domination)d’une ethnie sur l’autre
Sur cette histoire là je ne vois pas trop le rapport avec le colonialisme, comme l’ a dit Son lam cette pauvre femme avait été recrutéé par une autre vietnamienne. De plus ce genre d’ histoires existe encore de nos jours. Ne serait ce qu’ au Vietnam où j’ ai quelques fois visité de belles maisons avec à chaque fois une « chambre de bonne » à l’ intérieur. Je me suis souvent interrogé sur les conditions de ces femmes. Selon le genre de la famille qui embauche la « domestique » je n’ ose imaginer pour certaines leurs conditions de travail. Quels sont leurs horaires de travail ? Tous les combiens peuvent elles retourner dans leur famille d’ origine, souvent loin à la campagne ? Peuvent-elles se marier ?…etc…
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15 août 2006 à 14h12 #24252
Cette histoire n’a rien à voir avec le colonialisme, il s’agit d’un cas possible d’esclavage moderne entre 2 vietnamiennes.
Ce cas est limite vu que cette personne semble être une attardé mentale ; vivant en France dans une famille franco-viet, elle n’a pas réussi à apprendre le français ? Au Vietnam, elle était condamnée à la misère et serait morte depuis longtemps. De plus il n’y a pas de frontière avec l’hébergement d’une personne à charge ; il faut analyser les détails pour savoir qui exploite qui. Je pense que votre histoire et celle de « mon cuisinier » à plus sa place dans la section « vivre en France » car ce n’est pas du passé, c’est de l’actualité. Donc j’ouvre une file sur le sujet esclavage moderne.Rosco wrote:…de belles maisons avec à chaque fois une « chambre de bonne » à l’ intérieur. Je me suis souvent interrogé sur les conditions de ces femmes. Selon le genre de la famille qui embauche la « domestique » je n’ ose imaginer pour certaines leurs conditions de travail. Quels sont leurs horaires de travail ? Tous les combiens peuvent elles retourner dans leur famille d’ origine, souvent loin à la campagne ? Peuvent-elles se marier ?…etc…Les Vietnamiens ont des bonnes âgées de 12ans à 68 ; on les appelle des Osin du nom d’un personnage de bonne à tout faire d’un feuilleton japonais. J’ai même entendu des voisins parler de leur « machine à laver made in Thanh Hoa » du nom de la province pauvre du centre.
Osin is actually the name of a Japanese movie and it was shown in Vietnam some years ago. In it, Osin, the main character, is a maid who worked very hard, saved money, and, after many difficulties, managed to escape her indenture life and created a new life for herself.
http://news.pacificnews.org/news/view_article.html?article_id=edf3238f2e6db7dac6c558b20d30bbb3
Faites un post sur vos nounous, Osin, nguoi giup viec, aide ménagère dans “Vivre au Vietnam » -
15 août 2006 à 15h46 #24260
J’ai porté a votre connaissance cette triste histoire, je n’ai pas a aucun moment parler de cololialisme, mais simplment attirer votre attention sur une forme d’esclavagiste. Il faut toujours placer les choses dans la contextes de la vie de l’époque, on ne peut pas avoir une juste appréciation des choses avec les critères d’aujoud’hui ! Les conditions économiques et sociales étaient très différentes, le niveau d’instruction, la dépendance financière, la pauvreté…… Un personne de condition modeste sans instruction ne peut pas apprécier son devenir, lorsqu’elle dépendante déjà d’une autre personne, cette dernière personne peut avoir des moyens de pression pour son propre intérêt, pour influencer l’autre personne. Nous avons eu de nombreux exemples en France et aux pays demandeurs d’employés comme l’Arabie Saoudite….., ou des personnes croyants trouer l’Eldorado, que fait miroiter les employeurs, ont confisquer les passeports de leurs employés , et exploiter les crédules comme du temps des esclavagistes, de nombreux exemples ont été montrer la télévision récémment, souvenez vous du cas d’une femme provenant de Philippine…etc
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