Savant ne suis
Poète ne puis
Débauché ? bof...
Gần bùn mà chẳng hôi tanh mùi bùn
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Chère Yen,
Ma répondre à votre post a été avalé par Rataplan et doit être "validé" par un MODO ! Grrrrr !!!!
Patience !!!!
DP
PS : mon post est revenu ! Merci au MODO (Nemo que je vois en ligne ?) pour la rapidité de votre intervention !
Dernière modification par Dông Phong ; 27/09/2012 à 17h38.
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Désolé pour ce blocage intempestif qui n'a, apparemment, aucune explication logique.
Merci B-N
Notre guide ( une femme , guide remarquable), avait visiblement une très grande vénération pour cette " Bouddha-femme"- Bodhisattva de la Miséricorde ; elle nous a montré sa statue à HCM-Ville, objet aussi d'un pélérinage , mais en précisant bien que la statue la plus ancienne et vénérée est celle que je vous ai montrée, qui se trouve dans une pagode très ancienne et très belle des environs d'Hanoï
Je continue d'élucubrer si vous permettez à propos de Ng V Vinh et comme d'habitude , j'essaie d'étayer mes é...
Dans le document http://er.uqam.ca/nobel/r26645/docum...yenVanVinh.pdf , l'auteur parle de Ng V Vinh : His ties (liens ) to French colonialism are and were clear. He was one of their main spokesmen ( porte parole ) and allies.
Il faut se remettre en tête le contexte politique dans lequel Vinh exerce ses talents, l’Indochine 1910-20 sous la gouvernance de Sarraut et de ses adjoints ( tay sai )qui comme lui sont francs maçons .Dans "Projets coloniaux et mise en pratique : la politique des « fils » de Sarraut en Indochine dans les années vingt" Projets coloniaux et mise en pratique*: la politique des «*fils*» de Sarraut en Indochine dans les années vingt , il est fait mention des intellectuels comme Vinh
[ Comment pour Sarraut gouverner un ensemble de pays comptant plus de 25 millions d’habitants par un groupe ethnique dominant ne dépassant pas les 20 000 individus sans allier à son action une partie importante de la population , son élite . Leur action consiste donc à éliminer l’élite ancienne qui traditionnellement est constituée par des lettrés confucéens naturellement anticolonialistes et à la remplacer par une nouvelle élite coupée de sa culture ancienne et dépendante pour sa survie des colonialistes et qui servirait avec un certain zèle de relais, de courroie de transmission . Il leur faut des chefs d’entreprise, des hommes d’affaires, des intellectuels, journalistes et professeurs susceptibles d’influencer positivement les masses indochinoises. Louis Marty s’appuie sur Pham Quynh et Nguyên Ba Trac …]
[ ..la langue vietnamienne (le quôc ngu) sera enseignée dans le primaire, le français dans le secondaire et le supérieur. Le but est qu’au somment de l’Empire les élites de tous les pays colonisés parlent la langue de la métropole. Les Indochinois sont en outre orientés en priorité vers les fonctions jugées utiles à la mise en valeur, dans les domaines industriels, commerciaux, techniques MAIS MAINTENUS DANS DES POSTES SUBALTERNES . Quelques-uns néanmoins sont appelés à devenir infirmiers voire médecins, et fonctionnaires de l’administration coloniale. L’administration indigène est également modernisée et Pierre Pasquier fonde dans ce sens à Huê, en 1922, l’École des Hautes Études Annamites. S’inspirant de cet exemple, Louis Marty et René Robin mettent en place à Hanoi l’École des Hautes Études Indochinoises, laquelle remplit le même type de fonction mais pour l’ensemble de l’Indochine …]
[… Un groupe d'intellectuels vietnamiens voit la modernisation du Vietnam ou son éventuelle libération politique en termes d'un contrat avec la Françe: Phan Chu Trinh, Tran Trong Kim, Bui Quang Chieu, Pham Quynh, Huynh Thuc Khang, et d'autres (y compris le futur Ho Chi Minh à le départ). Sarraut a soulevé leurs espoirs après la Première Guerre mondiale, en agitant la promesse d'une charte d'Indochine, l'évolution politique vers l'autonomie gouvernementale ou même l'indépendance. Mais les réelles arrière pensées de Sarraut sont exprimées dans son projet de loi d’équipement impérial à la Chambre, en 1921, à l’occasion duquel il affirme que les arrière-petits-neveux accéderont à l’indépendance…] , c’est-à-dire aux calendes grecques .
Revenons à Ng v Vinh
Dans le document déjà cité http://er.uqam.ca/nobel/r26645/docum...yenVanVinh.pdf ,on a une vue détaillée des activités de Vinh . C’est un homme qui a eu une ascension sociale fulgurante grâce à l’établissement de la colonisation et qui est porté naturellement à la servir ; entre autres services commandés , il critique avec acharnement la culture ancienne , on le voit attaquer ,calomnier Phan bôi Châu , etc … .On y voit combien il dépend des colonialistes , comment ses activités ( journaux , imprimeries , … ) comme Pham Quynh sont financées, guidées , contrôlées par eux ; on apprend le nom de ses 2 marionettistes : le plus connu, l’imprimeur Schneider et l’autre Vayrac ; et au dessus d’eux Louis Marty , un adjoint de Sarraut . Vinh avait de grands espoirs pour lui-même dans les promesses bidon de Sarraut d’octroyer l’autonomie ou l’indépendance bientôt . Il était en concurrence acharnée avec Pham Quynh pour le poste de premier administrateur ( comme Lee kwang Yew ) d’un futur pays autonome . La chute soudaine de Vinh et sa ruine s’expliquent par une revanche brutale de Pham Quynh dont la faction prend l’ascendant sur celle de Vinh .
Lui et Pham Quynh peuvent être comparés à l’écrivain français Brasillach qui a collaboré avec les nazis et a été exécuté à la Libération . D’ailleurs , Pham le fut par les Viêt minh dès les premiers jours de leur prise de pouvoir .
Monsieur HAN VIET,
J'admire votre persévérance dans votre "dialectique scientifique".
Mais les Vietnamiens d'aujourd'hui pensent le contraire (voir ci-après).
Dông Phong
Envoyé par Dông Phong
Monsieur HAN VIET, peut-être que vous ne revenez pas souvent dans notre cher pays d'origine pour vous mettre à jour dans vos "élucubrations" (dixit), car vous auriez vu que Nguyễn Văn Vĩnh est maintenant bien "réhabilité" comme un grand érudit "patriote". je vous invite à regarder et entendre ce qui se dit là-bas grâce aux liens que j'ai indiqués ci-dessus : Tân Nam T et Tân Nam T.
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Grr ma réponse à HAN VIET a encore été dévorée par Rantanplan !!!
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Il y a des erreurs de traduction :
Thiên 天thượng 上 : trên trời= au ciel
Thiên hạ 下: dưới đất = sur terre
博bác (= rộng , étendu ) 愛 ái = amour ou plutôt fraternité universelle
Công 公bình 平= égalité plutôt que justice
Bonjour TLM,
C’est encore grâce à Alexandre de Rhodes et à ses confrères missionnaires jésuites (hé oui !) que nous avons des témoignages sur les pratiques médiumniques de nos ancêtres (je n’en connais aucun autre en vietnamien nôm ou hán de l’époque ; merci d’avance aux « savants lettrés » de FV de me déniaiser avec leurs références s'ils en ont).
J’en ai fait un résumé dans mon bouquin Le Viêt Nam du XVIIème siècle. Un tableau socioculturel, pp. 156-157 (voir ci-dessous).
J’espère que personne ne m’accusera de faire de la pub personnelle, ni de poursuivre « l’entreprise d’embellissement du colonialisme » !
Dông Phong
Une autre catégorie de « sorciers et sorcières » citée par le Dictionarium était aussi couramment consultée pour connaître les désirs, les intentions et les prescriptions des esprits, que ces derniers fussent des génies protecteurs, des esprits maléfiques ou simplement les âmes des proches parents défunts : c’étaient les đồng[1], des médiums qui, une fois en transe ou « possédés par les esprits»[2], exerçaient leur fonction de pythonisse[3] en regardant dans un miroir[4] en bronze[5]. D’autres médiums n’utilisaient pas de miroir dans leurs communications avec les morts : les bà bóng, « madame ombre », ou bóng cốt[6], « ombre et squelette », expressions qui traduisaient bien leur commerce avec le monde des ténèbres et des morts. Ces médiums étaient les équivalents des wu (bà vu en viêtnamien[7]) qui professaient en Chine[8].
On allait donc consulter les đồng et les bóng cốt quand on voulait appeler les âmes des défunts pour qu’elles pussent s’exprimer à travers ces médiums[9] : « On n’estime pas moins les Magiciennes des âmes des morts, c’est-à-dire certaines femmes qui ont d’ordinaire communication avec le Démon et font profession de dire l’état des âmes dans l’autre monde. Si quelque mère a perdu son fils et qu’elle veuille savoir en quel état il est après sa mort, elle a recours à une de ces Magiciennes pour satisfaire ses désirs. Cette femme, afin de tromper avec plus d’illusion, commence à battre son tambour, comme pour appeler l’âme du mort, et après avoir fait accroire qu’elle sent entrer l’âme dans son corps, elle dit tout ce qu’elle veut, afin de consoler cette mère affligée »[10]. D’autres magiciennes se prétendaient capables de savoir où se trouver les âmes des morts, au ciel ou en enfer, et les faisaient revenir par leur magie pendant le sommeil des demandeurs[11].
[1] đòũ [đồng], thày đòũ [đồng] (236). [Entre parenthèses sont les colonnes du Dictionarium].
[2] quỉ phụ đòũ [đồng] (236).
[3] làm đòũ [đồng] (236).
[4] soi đòũ [đồng] (236) ou soi gương (301 et 384).
[5] Giovanni Filipo de Marini, sj, Relation nouvelle et curieuse du royaume de Tunquin, 1666, p. 279 ; cái đòũ [đồng] (236) signifie miroir, les miroirs étant à l’origine en cuivre ou en bronze, đòũ [đồng] (236) ; on a spéculé sur l’origine du mot đồng, médium : pour Maurice Durand, Technique et panthéon des médiums viêtnamiens (Đồng), EFEO Paris, 1959, p. 7, ce mot proviendrait du chinois tong qui désigne un garçon de moins de quinze ans, car « il est probable qu’à l’origine les jeunes gens étaient employés comme médiums » ; les écrits des missionnaires en donnent donc une autre explication.
[6] bà báõ [bóng], báõ [bóng] cốt (26 et 133).
[7] Tạ Chí Đại Trường, Thần người và đất Việt, 1989, p. 100.
[8] Isabelle Robinet, Histoire du taoïsme, des origines au XVIIe siècle, page http:// www.tradere.org/biblio/tao/tao-01.htm, p. 6.
[9] đi cốt (133), đi giuốc hồn, keo [kêu] hồn (294 et 336), phục hồn, gọi hồn (336 et 608).
[10] Joseph Tissanier, sj, Relation, 1663, pp. 152-153.
[11] thiếp tính (765 et 800).
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