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La bataille de Diên Biên Phu (13 mars – 7 mai 1954)

Discussions générales sur le Vietnam Le Vietnam, son passé, son histoire La bataille de Diên Biên Phu (13 mars – 7 mai 1954)

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    • #35156
      mike
      Modérateur

        Célébration solennelle du 53e anniveraire de la victoire de Dien Bien Phu

        La ville de Dien Bien Phu, province de Dien Bien (Nord), a organisé lundi matin le 53e anniversaire de la célèbre bataille de Dien Bien Phu (le 7 mai 1954), en présence de Truong Vinh Trong, membre du BP du PCV et vice-Premier ministre.

        Dans son discours prononcé à cette occasion, Do Duc Vuong, secrétaire du Comité du Parti municipal, a passé en revue la tradition héroïque des combattants et des populations de tout le pays, contribuant au triomphe historique et glorieux de Dien Bien Phu.

        Ces dernières années, Dien Bien Phu a maintenu sa croissance économique annuelle à 16% et a bien appliqué des politiques en faveur des personnes méritaires de la Patrie, a souligné M. Vuong.

        La ville mobilise toutes ses ressources et facilite le développement de tous les secteurs économiques, avec le commerce et le tourisme comme branches de pointe, ce dans le but de devenir un centre socio-économique de la région du Nord-Ouest, a affirmé M. Vuong.

        Source : AVI

      • #35200

        Commémoration à Nouméa.
        En plus de l’émotion qui accompagne toujours cette commémoration, ce 53e anniversaire a été marqué par un discours assez incisif de Michel Gérard, président de l’Amicale des anciens combattants d’outre-mer. Ce dernier a, en effet, fait directement allusion au débat électoral actuel en relevant l’expression d’« identité nationale ». « Nous pensions, dans notre candeur, que cette notion ne pouvait être mise en cause et qu’elle était le ciment de la cohésion de notre peuple », a-t-il dit, rappelant ensuite que « nous, les anciens des conflits au cours desquels notre vieux pays luttait pour sa survie et sa liberté, ne faisons pas de crise d’identité… » La cérémonie a été suivie d’un dépôt de gerbes devant la stèle érigée en 1981 par l’Amicale des anciens combattants d’outre-mer, à la mémoire des huit Calédoniens morts pour la France en Indochine.
        Source : Les Nouvelles Calédoniennes

      • #35245
        mike
        Modérateur

          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Anniversaire : Diên Biên Phu reviendra sur VTV

          [/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] 4083.203as.jpg

          Un film inédit sera projeté pour la première fois au Vietnam par VTV1 à l’occasion du 53e anniversaire de la victoire de Diên Biên Phu, selon Daniel Roussel, ancien correspondant permanent de l’Humanité à Hanoi.
          L’ancien journaliste français a eu une rencontre avec le général Vo Nguyên Giap, samedi dans sa résidence, avec qui il a parlé de la signification de cette bataille. Correspondant permanent de l’organe du Parti communiste français à Hanoi pendant 7 ans (de 1980 à 1986), Daniel Roussel s’est entretenu plusieurs fois avec le général. Sa dernière rencontre remonte à décembre 2004 où il avait réalisé la dernière interview du général dans le cadre d’un film qu’il a réalisé sur la bataille de Diên Biên Phu intitulé La bataille du tigre et de l’éléphant, un documentaire historique dans lequel le général Giap témoigne. Il y raconte pourquoi et comment l’Armée populaire vietnamienne a remporté cette grande bataille qui mit fin à la présence coloniale française. Ce film sera projeté pour la première fois au Vietnam sur VTV1, selon Daniel Roussel.[/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Le général Vo Nguyên Giap est âgé de plus de 95 ans. Daniel Roussel a retrouvé un homme certes « affaibli physiquement » mais à l’esprit « toujours aussi pétillant » et à l' »intelligence vive ». Cette rencontre n’était « pas du tout protocolaire », dit-il. « Je venais saluer le tonton avec qui j’ai eu pendant plus de 15 ans de multiples rencontres et entretiens, des entretiens dont une partie ont été filmés soit au total plusieurs heures de conversation avec l’homme privé, le militaire, le politique, ses combats, ses espoirs », explique-t-il.[/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Le général a dit à Daniel Roussel de transmettre ses « amitiés » aux amis français et au peuple français en se félicitant de la « qualité des relations » entre nos 2 pays. Une rencontre « émouvante » pour lui. [/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Ce matin, l’émission Bonjour sur VTV1 aura diffusé dans le cadre de l’anniversaire de Diên Biên Phu un entretien avec Daniel Roussel sur la signification de cette date.[/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Ce soir, toujours sur VTV1, un reportage sera diffusé sur la rencontre du 5 mai entre Daniel Roussel et le général Vo Nguyên Giap.[/FONT]
          [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Daniel Roussel a réalisé plusieurs films documentaires sur le Vietnam mais inédits au Vietnam, notamment sur l’Oncle Hô mais aussi un documentaire sur le général Vo Nguyên Giap et Diên Biên Phu, et 2 documentaires nominés à Cannes sur la guerre américaine intitulés Prisonniers au Hanoi Hilton et Missing in action. [/FONT]

          Source : [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Daniel Roussel/CVN
          [/FONT]

        • #35431
          apw

            Les Français bien accueillis dans le  » Diên Biên  » d’aujourd’hui Diên Bien Phu

            Marcher dans les rues d’une ville nommée Diên Biên Phu procure de bien étranges sensations. Pour des millions de gens, de par le monde, ce nom évoque l’une des grandes batailles du siècle passé, tant par son ampleur que par sa signification. Ici, Diên Biên apparaît comme une ville normale. Là où Français et Vietnamiens se sont si durement affrontés il y a un demi-siècle, la vie a repris tous ses droits. À l’image de tout le Vietnam, une activité intense y règne.
            On accède désormais à la ville par la route ou par avion. Une fois, au moins, dans sa vie, il faut prendre l’autocar Hanoi-Diên Biên Phu. Le voyage dure un peu moins d’une journée. Mais que de souvenirs ! Les paysages changent sans cesse, de la plaine à la moyenne, puis la haute région. Une occasion, également, de voir le Vietnam des campagnes qui, lui aussi, change. Des maisons neuves fleurissent tout le long de la route. On aura inévitablement une pensée pour les coolies qui, en 1954, empruntaient le même chemin, sous les bombes françaises, portant des centaines de kilos de vivres et de munitions pour les combattants. Un conseil : lorsque vous arrivez dans les faubourgs de la ville, oubliez les photos des journaux de 1954, oubliez les actualités d’époque. Mais ouvrez tout grands vos yeux pour admirer les paysagers environnants (les célèbres collines qui entourent la cuvette), pour observer la population, si diversifiée (21 ethnies différentes, dont les Tay, ethnie majoritaire dans la région, et les Kinh, originellement habitants des plaines). La vie grouille, ici. Diên Biên Phu a désormais acquis le rang de capitale régionale, forte de 440 000 habitants. Comme dans les autres villes du pays, les motocyclettes pétaradantes sillonnent les rues, les marchands proposent leurs étals. On peut y déguster, assis sur un petit banc, à même le trottoir, les délicieuses soupes vietnamiennes.
            Mais, évidemment, en cette année anniversaire, Diên Biên Phu a un visage particulier. Des milliers de Vietnamiens, depuis des mois déjà, viennent ici en pèlerinage. Il n’est pas rare de rencontrer un vétéran de la bataille, la poitrine couverte de médailles. D’autres, beaucoup d’autres, plus jeunes, viennent ici en souvenir d’un père ou d’un grand-père. La visite du cimetière vietnamien est évidemment un moment d’émotion. C’est là, au centre de ces milliers de tombes, que l’on comprend, ou que l’on essaie de comprendre, ce que fut la bataille. Un véritable carnage.
            Les morts français ne sont d’ailleurs pas oubliés. Un monument, à cent mètres de l’ex-PC du général de Castries, rappelle que les souffrances et les malheurs ont été partagés. De nombreux Français, dont des anciens combattants, viennent régulièrement s’y recueillir.
            Car là est le paradoxe. Les touristes étrangers les plus nombreux, en ce cinquantenaire, sont, de loin, les Français. Et ils sont fort bien accueillis. Les anciens combattants vietnamiens ont souvent un mot gentil lorsqu’ils apprennent qu’ils ont affaire à un  » Phap  » (Français). Cette génération était solidement anticolonialiste, mais francophile ! Partout, on entend les mêmes mots :  » Nous nous sommes déchirés durant la guerre, mais notre ennemi n’a jamais été le peuple français. Après cinquante ans, il faut oublier les déchirures du passé.  » Si les cérémonies officielles exaltent, c’est bien normal, l’héroïsme des soldats vietnamiens, il n’y a jamais la moindre trace de mépris ou de dérision à l’égard des combattants français.
            Les habitants veulent faire de leur province, de leur ville, une région prospère, en utilisant toutes les richesses. Le tourisme est le principal atout. En 2004, un élan sans précédent est donné. L’an prochain, l’office de tourisme table sur 50 000 visiteurs étrangers. Hôtels et maisons d’hôtes, modestes, mais corrects, sont prêts. On peut même facilement, depuis quelque temps, loger chez l’habitant, comme partout au Vietnam. Une formule conviviale et bon marché, qui a grand succès auprès des étrangers.
            Si, comme on vous le souhaite, vous visitez un jour le Vietnam, mettez d’office Diên Biên Phu sur la liste des destinations obligées. Vous ne le regretterez pas.

            Un écrit de Dominique Gonzalez

            Noël:icon40:

          • #35523
            mike
            Modérateur

              Retour dans l’enfer de Diên Biên Phu

              Le 7 mai 1954, la bataille de Diên Biên Phu prenait fin en Indochine, après 170 jours d’affrontement, dont 57 jours d’enfer. Retour sur la plus furieuse, la plus longue bataille du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient, en compagnie d’anciens militaires partis sur place, comme en pèlerinage, cinquante-trois ans après.

              « D’ici on voit toute la cuvette. À droite, Béatrice et Anne-Marie ; là-bas, Huguette et Dominique. » Debout, au sommet d’Éliane 2, la colline qui résista 39 jours aux coups de boutoir du Viêt-minh lors du funeste printemps 1954, le guide balaye de la main le camp retranché de l’armée française et ses si fragiles défenses aux prénoms féminins. « Le PC du général de Castries est à 400 mètres, de l’autre côté du ruisseau », précise-t-il.

              Dans la moiteur de l’après-midi vietnamien, à deux pas d’un boulevard pétaradant de scooters, une trentaine de touristes français tentent d’imaginer l’enfer vécu ici par leurs soldats, il y a 53 ans. Parmi eux, un vétéran de la guerre d’Indochine. Frais émoulu de Saint-Cyr, aide de camp du colonel Vanuxem basé à Nam Dinh, au sud de Haïphong, il n’a pas combattu à Diên Biên Phu. Mais la bataille, il la connaît par coeur. Et, à l’aube de ses 80 ans, il vient, comme d’autres, en pèlerinage sur les lieux de l’amère défaite française. Éliane 2, ultime rempart à l’assaillant, qu’il a gravi sans peine, lui semble minuscule. « Il faut imaginer la forêt partout, les kilomètres de tranchées à ciel ouvert creusées, jour après jour, par les Viêts », poursuit le guide. Mais le cratère laissé par la tonne de dynamite qui eut raison de la résistance des Français est, aujourd’hui, bordé de constructions. Et la ville repousse, chaque jour un peu plus, la luxuriante végétation.

              Dans le Musée militaire, où débute le parcours de tout « chasseur d’histoire » – le seul genre de tourisme possible à Diên Biên Phu -, une maquette géante illustre de manière plus frappante le piège dans lequel l’armée française s’est enferrée. Une vaste cuvette toute plate – « Il nous fallait absolument un aérodrome », souffle le vétéran – protégée par une dizaine de points d’appui (Béatrice, Anne-Marie, Dominique…), eux-mêmes entourés de hautes collines. « En novembre 1953, le général Navarre décide d’occuper Diên Biên Phu, un mois plus tard, 50 000 Viêts entourent la cuvette », récite le guide. Et dès que les combats débutent, l’aérodrome étant rendu inutilisable en quelques jours, « les parachutes de vivres et de matériel (des Français) tombent aux mains de nos valeureux soldats », raconte le petit film, diffusé en boucle. Les étoiles du colonel de Castries, promu général à la fin du combat, subirent le même sort lorsqu’elles lui furent larguées au-dessus de la cuvette…

              En moins de deux mois, la bataille, qui tua au moins 3 000 Français et environ 20 000 Vietnamiens, est perdue. Sans que Castries ne hisse le drapeau blanc. « On lui avait demandé de ne pas le faire, ça aurait terni sa bataille », complète l’officier français.

              Dans les quelques salles du musée, les traductions approximatives donnent à l’histoire si tragique une tonalité parfois comique. Sous la photo du colonel Piroth, qui se suicida deux jours après le début d’un combat qu’il savait déjà perdu, on lit que « le matin du 15 mars 1954, le colonel Pirote, commandant de l’artillerie, après deux nuits de ne pas réaliser sa promesse de faire mourir mes canons s’est tué en grenade ». Les « soldats de l’ennemi » sont photographiés « blessés et serrés dans les abris étroits, sordides, boués ». À côté de la baignoire récupérée dans son PC, un grand poster fige le moment où le général de Castries, en bras de chemise, est fait prisonnier avec son état-major le 7 mai.

              Pourtant, le guide vietnamien, dont le père s’est battu ici, se garde bien de ridiculiser le choix des Français. Leur défaite, « ce n’est pas seulement une erreur de position ». Au carrefour de la Chine, du Laos et du Vietnam, Diên Biên Phu était un verrou militaire. La bonne place, a priori, pour stopper les troupes du Viêt-minh qui se dirigeaient vers le Laos et le Cambodge. Mais « la France est trop loin du Vietnam, et trop de Français étaient contre la guerre ». D’ailleurs, poursuit-il, c’est sur des bicyclettes Peugeot que les Vietnamiens ont hissé dans les collines leurs canons en pièces détachées, jusqu’à 200 kg par chargement ! Un travail de fourmi que le commandement français n’a pas soupçonné.

              « On a sous-estimé le niveau de l’artillerie viêt-minh et, surtout, la manière dont ils l’utiliseraient », confirme l’ancien militaire. Mais, pour lui aussi, « on ne fait pas la guerre à des hommes mais à des idées ». Galvanisé par son président, Hô Chi Minh, emmené par la fougue du général Giap, le Vietnam voulait, comme un seul homme, bouter la France hors de chez lui. « Notre maigre réconfort fut de voir l’armée américaine perdre la face là-bas, quelques années plus tard », se souvient l’ancien combattant.

              Dernière étape du voyage, de l’autre côté du ruisseau, le PC du général de Castries. Quatre pièces vides, de part et d’autre d’un petit couloir. Le vieux militaire le trouve « minable », comme s’il y voyait toute la misère de l’armée française. L’idée que Castries, ce flamboyant cavalier, « qui aimait les femmes et l’argent », soit resté terré deux mois dans ce boyau le consterne. Seul vestige, sur un mur, le décompte des officiers et des soldats présents dans la cuvette. Et des victimes aussi. Dehors, sous le soleil couchant, au milieu des papillons et des libellules, des enfants jouent sur l’un des onze chars français rescapés des combats. Plus loin, sur le marché coloré de mille fleurs, les femmes commentent les petits événements du jour. La vie coule, paisiblement.

              À quoi pense-t-il en survolant Diên Biên Phu pour la dernière fois ? « Je pense à Navarre qui avait effectué plusieurs vols de reconnaissance, et qui devait se demander comment les choses se passeraient. » Et lui, le militaire dans l’âme, bientôt emporté dans la tourmente de la guerre d’Algérie, aurait-il aimé combattre à Diên Biên Phu ? « Oui, mais j’aurais eu peu de chances d’en revenir. »

              Source : Muriel Motte

            • #35571

              :kimouss:

              HardRock.jpg

              13 mars – 7 mai 1954, DIEN BIEN PHU …

              Chers amis du forum, je voudrais vous soumettre ces trois interrogations (réflexions, débats) sur Dien Bien Phu.

              1. D’où venait Dien Bien Phu ?
              Pouquoi l’avait-on voulu ? Qu’en avait-on espéré ?

              2. Qu’avait été Dien Bien Phu ?
              Au lendemain de sa conclusion ? Dans les quelques années qui ont suivi ?

              3. Où s’en était-il allé Dien Bien Phu ?
              Un tournant dans l’Histoire ? L’émergence d’un art de la paix sur une faillite de l’art de la guerre ?

              Je voudrais, avec le recul, me demander si Dien Bien Phu ne devrait pas servir de preuve que la force militaire avait ses limites, que c’était une façon de continuer la diplomatie puissamment … débile ;=) et donc, que les relations entre « terrestres » (a priori, les martiens en seraient exclus) plus que jamais devraient s’établir sur la base de ce que l’humanité a de plus précieux, l’intelligence et le cœur ?

              La photo ci-dessus montre cependant mon réalisme (non-illusion) actuel : notre monde n’est-il pas en train de basculer vers du « hard rock » au détriment des rares fleurs ici ou là. Mais pour le long terme … notre monde sera meilleur, peut être ?

              ________________________________________________________________

              Voici Lên Đàng, une marche des Jeunesses d’avant-garde, écrite en 1943. Une traduction suivra dqp. Les paroles étaient à l’origine plutôt martiales, appel à la résistance oblige. Cependant au fond, avec le temps qui passe, elles s’appliquent tout aussi bien au besoin de se mettre en route pour construire un idéal ?

              http://www.nhacso.net/Music/Song/Cach%2DMang/2006/04/05F60D2F/

              Nhạc: Lưu Hữu Phước
              Lời: Huỳnh Văn Tiểng

              Nào anh em ta cùng nhau xông pha lên đàng
              Kiếm nguồn tươi sáng
              Ta nguyện đồng lòng điểm tô non sông
              Từ nay ra sức anh tài
              Đoàn ta chen vai nề chi chông gai lên đàng
              Ta người Việt Nam
              Nhìn tương lai huy hoàng
              Đoàn ta bước lên đàng cùng hiên ngang hát vang

              Nhìn non sông ta trời mây bao la muôn đời
              Tâm hồn phơi phới
              Mau nhìn hoàn cầu, khắp trông năm châu
              Cùng nhau tung chí anh hào
              Đoàn ta đi mau lòng trai không nao lên đàng
              Ta người Việt Nam
              Nhìn non sông tưng bừng
              Đoàn ta hát vang lừng nào tung bay chí trai

              Kìa gương trung kiên truyền lưu muôn năm lên đàng
              Kết đoàn hùng tráng
              Danh lừng Bạch Đằng, tiếng vang Chi Lăng
              Đồng tâm noi dấu anh hùng
              Ngày xưa ai đem tài cho quê hương bao lần
              Khuông phò nhà Nam
              Đoàn ta ghi trong lòng đời hy sinh anh hùng
              Cùng non sông thẳng xông
              ________________________________________________________________

              « La Longue Marche n’avait commencé que par un tout petit pas »
              Mao Zedong

              En espérant qu’elle aura mené quelque part qui en vaille la peine … ;D

            • #42094

              Si je peux me permettre une réponse aux réflexions de Thanh Ba.ch, je pense que la bataille de Dien Bien Phu, arrangeait le gouvernement français de l’époque qui ne s’intéressait plus vraiment à l’indochine… Donc, on a préféré sacrifier ce qui restait sur place (les militaires qui croyaient encore que l’indochine pouvait resté française) pour pouvoir se sortir de cette situation…
              Après c’est vrai que ce fut un carnage inutile, mais comme toutes les batailles, ont préféré sacrifier des hommes pour justifier des erreurs ou manques de réalisme au niveau politique.. avis perso

            • #54290

              Une belle chanson sur un massacre bien inutile…

              Dailymotion – Dien bien phu – une vidéo Musique

            • #54746

              Merci pour ses tres bonnes precisions !

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