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Bonjour à tous,:bye:
Voici quelques photos que j’ai prises ,lors du défilé du nouvel an chinois ,à Paris dans le XIIIème,le 10 février.
Je gardais le souvenir d’une petite fête de quartier… En réalité aujourd’hui,la fête a pris beaucoup d’ampleur,c’est vraiment devenue une grosse manifestation qui attire énormément de monde! C’était très sympa,gai ,coloré, animé,en plus, il faisait un temps magnifique…mais tellement de monde,qu’il fallait se faufiler pour voir quelque chose!
J’en profite pour souhaiter (désolée, je ne suis pas très en avance…) une très belle année du rat à tout le forum.[URL= »http://imageshack.us] »]
[/URL]
Bonjour à tous,je me joindrais bien à vous aussi,si je suis à Paris le jour choisi.
Merci huynthibich,je t’envoie un mp.:wink2:
Bonjour huinthibich,merci pour ton message qui me fait bien plaisir!:bye:
C’est vrai,qu’à priori il y a très peu d’écrits témoignant de l’histoire textile au Vietnam.
A force de farfouiller sur le web ,j’ai trouvé pas mal de petites choses,(que je posterais sur le forum,lorsque je récupèrerais mon ordi,qui est HS )des petits bouts,c’est clair,c’est un peu un jeu de puzzle,mais pour l’intant trop rien sur les motifs…alors si tu pouvais m’envoyer quelques éléments ce serait vraiment formidable!!!!Bonjour tuong 19,:bye:
en potassant des recettes ,j’en ai trouvé une qui ressemble bien à la tienne,
là, le plat s’appelle: chum ngocJ’ai découvert Gaudi à l’école et par la suite j’ai eu la chance de visiter plusieurs de ses réalisations ,à Barcelonne.
Je trouve son travail génial,surtout en l’imaginant et en le replaçant dans le contexte de son époque de création.Il a cherché à rompre avec la rigueur ,les lignes trop nettes ,les angles,la grisaille ,en s’inspirant de la nature,en la faisant entrer dans la ville,comme les artistes de l’Art Nouveau,dont les motifs ornementaux sont copiées sur les formes de la nature.Mais alors que dans l’Art Nouveau, les motifs restent purement décoratifs,lui s’en distingue et se sert de la nature comme modèle,l’étudie pour essayer de s’en rapprocher le plus possible dans la structure même de ses constructions.
Mon intention ,en postant les photos,n’était pas de comparer,au niveau de la démarche artistique en elle même,la maison d’Haiphong avec la maison folle,ni même avec l’oeuvre de Gaudi,mais plutôt de chercher à y reconnaître des influences.
C’est peut-être ça qu’elles peuvent avoir en commun.
La maison d’Haiphong ,son espèce de crète blanche, en premier lieu ,m’a évoqué le parc Güell (la salamandre banc qui serpente à travers tout le parc ),à Barcelonne,conçu par Gaudi,.
Et plus près d’elle, la « Crazy House »,peut-être inspirée par Gaudi aussi.Ceci dit, même si influence il y a,pour la « Crazy House » l’architecte a eu une réelle démarche artistique,sûrement née( un peu comme Gaudi) effectivement du besoin de rompre avec la rigueur de l’époque,de sa famille,ou de l’archi stalinienne.
Elle invite à retrouver notre regard d’enfant,en nous transportant dans un monde onirique, féérique .Je trouve que c’est assez réussi.On aime ou on aime pas ,on peut aussi parfois ne pas être sensible à la plastique d’une oeuvre et pourtant reconnaître une démarche artitique passionnante.
Tandis que pour la maison d’Haiphong ,que je trouve laide,je me demande s’il y a un réelle démarche artistique dans sa conception, et donc si elle a un quelconque intérêt.
BenP;45000 wrote:On doit y trouver le même genre de clown, à l’intérieur…A moins que ce ne soient,les touristes les clowns:D,parce que l’architecte vietnamienne(fille de je ne sais plus quel homme politique),qui a construit cette maison,en a fait un musée et des chambres d’hôtes(pour soutirer des sous aux occidentaux,en reprenant les mots de mon guide)
félicitation,beaucoup de bonheur pour vous,
et:welco:à Aloïs!Merci,Nem Chua pour les références des livres,et merci encore pour cette discution, qui m’aide bien à réfléchir au sujet et m’apprend beaucoup de choses.
merci hoa lan ,pour cette belle légende et abgech, pour ces citations(j’aime bien aussi celle de F.Cavanna.)
:jap:Merci Nem Chua pour tes conseils de lecture .c’est noté.
Très intéressant cette idéé que la vision chrétienne soit à la base du capitalisme,
j’aimerais bien en savoir plus,si tu as d’autres bouquins à me conseiller ,je serais ravie.
L’idée d’une espèce prédatrice de l’homme me faisais bien rire,après ,leur théorie du haut de l’échelle……Par contre,que l’homme(enfin,certains hommes)aie eu un « rôle » plus » intéressant « à jouer sur la terre ça me plais bien de le croire.Nem Chua;44823 wrote:Qu’en serait-il si parce que ce métier apporte du succès il y avait 10,000 derniers trappeurs? En d’autres termes, quel est le contrôle de la population des trappeurs?Si on part du principe énoncé dans la dernière page ,dont j’ai posté le lien, sur la place de l’homme, où l’homme est le plus haut placé sur l’échelle animale,qu’il est sensé contrôler celle-ci et dynamiser la nature ,alors peut-être qu’il manque une espèce au dessus de nous,plus résonnable,pour nous contrôler….:bigsmile: :pilot::bigsmile:
Tu me diras, la planète s’en chargera bien….Si l’exemple de Norman Winther m’intéresse,c’est parce que sa vision du succès va à l’encontre de cette notion moderne du succès.
Si on décide de bouger ,de faire changer les choses ,ça me semble intéressant de le regarder .Je ne parle pas de la trappe en particulier ,mais de sa façon d’envisager la nature et de vivre avec.Donc,évidemment, pas dans l’optique d’ un succès commerciale.mais ,bon ,j’ai l’impression qu’il y trouve bien d’autres satisfactions.
Alors,pourquoi lui, a résisté et a réussi à rester à distance de la vie moderne?pourquoi il a réussi à rester en harmonie avec la nature?
Peut etre ,juste qu’il a accepté sa condition d’homme pas tout puissant?J’ai retrouvé une page qui explique mieux que moi:
Nem Chua;44804 wrote:…Mais de là à citer les trappeurs comme un métier dont le succès te convientNon,Nem Chua, je ne me méprends pas.C’est son mettier à LUI qui me convient ,de « relation d’échange avec la nature,fondée sur une profonde connaissance du milieu et un grand respect des équilibres ,en tournant le dos au monde moderne ».Pas celui des nouveaux trappeurs.Eux l’équilibre, ils s’en foutent, oublié le sens de leur mettiers,ils font du fric!
Dans le film, il dit à un moment(à peu près): »S’il n’y a plus de trappeur(au sens ou il l’entend)des races d’animaux vont proliférer au détriment d’autres.1 animal tué équivaut à 5 vies sauvées. »
Quand c’est bien fait c’est de la régulation loin de la destruction massive.Ce qui m’amène à dire , je crois que c’est la « valeur » de l’homme qui fait le mettier et le succès convenable ou pas.
Je viens de revoir « Le Dernier Trappeur » de Nicolas Vanier, ça m’a fait penser à la question de Nem Chua: »sauriez-vous citer un commerce classique dont le succès vous convient? » Bon d’accord….c’est pas ce qu’on pourrait appeler un commerce « classique »mais la philosophie me convient bien(à part qu’il est l’un des derniers et je ne sais pas s’ il peut exerser encore aujourd’hui…)
soure:lederniertrappeur.com
Quote:E DERNIER TRAPPEUR aborde des thèmes simples et universels qui parleront à ceux qui aiment la nature et à ceux qui veulent mieux la connaître…
Les “vrais” trappeurs, les David Crockett, les Jeremiah Johnson de notre enfance n’existent plus. Devant la diminution du prix des fourrures, les trappeurs d’aujourd’hui se sont mis à employer des techniques modernes de déplacement et de chasse, de façon à pouvoir trapper sur de plus grands territoires.
Pour prélever plus de peaux, ces “nouveaux trappeurs” se sont mis à occuper les territoires laissés libres par tous ceux qui ont regagné les villes et de l’argent plus facile. Désormais, ils utilisent l’avion, la motoneige, le téléphone portable et des moyens électroniques de communication avec des services de météo et de détection des grands mouvements des troupeaux de caribous ou de bœufs musqués…
Ils sont devenus des trappeurs modernes à l’image de nos paysans qui, depuis leur tracteur climatisé et automatisé, programment sur leur ordinateur de bord, la profondeur de labour ou la dose de maïs à semer.
Pourtant, il reste quelques uns de ces irréductibles trappeurs qui conservent encore les rudiments d’une ancienne philosophie de l’adaptation de l’homme à la nature. Un de ces trappeurs s’appelle Norman Winther. Il trappe depuis toujours et n’a pas besoin de toutes ces choses que la société pourrait lui offrir. Il est un des derniers représentants d’un certain art de vivre en harmonie avec la nature.
Norman, sa femme Nebaska, et leurs chiens se nourrissent du produit de la chasse et de la pêche. Son traîneau, ses raquettes, sa cabane, son canoë, il les fabrique lui-même avec le bois et l’écorce qu’il prélève dans la forêt. Nebaska tanne le cuir à l’ancienne, comme le faisaient autrefois les Indiens Sekanis avec le tanin contenu dans la cervelle de l’animal, puis en fumant la peau. La trappe des lynx, castors, martres, loups et wolvérines leur fournit le reste.
Une fois par an, au printemps, Norman effectue le voyage jusqu’à Whitehorse ou Dawson, les deux principales villes du Yukon, pour y échanger les peaux contre le peu de choses dont il a besoin.
Il y a quelques années de cela Norman avait acheté une motoneige qui ne lui causa que des mésaventures. Alors il s’est résigné et a repris les chiens, ses chiens qu’il aime tant et qui le lui rendent bien. Eux, au moins, ne tombent pas en panne ! Ils sont silencieux et se rendent disponibles au moindre signe de vie attentifs à la majestueuse grandeur des paysages qu’ils traversent.
C’est pour tout cela que Norman trappe. Le Grand Nord est en lui et Nebaska le porte en elle, dans son sang car la taïga est la mère de son peuple… Elle ne comprend pas ses frères qui ne savent plus lire les traces d’un lynx dans la neige. Elle ne comprend plus non plus son peuple qui va se brûler les ailes auprès du mirage doré des grandes villes, de l’alcool et de la drogue.
Norman et Nebaska savent qu’un paysage n’existe que par les relations qu’il a avec ses animaux, ses plantes, ses rivières, ses vents et même ses couleurs. Leur sagesse provient de cette relation profonde et particulière qu’ils entretiennent avec la nature.
Lorsque Norman suit la piste d’un animal, il l’étudie longuement, dans l’intention de comprendre quelle est la propre perception que l’animal a de son environnement : ce que les Indiens appellent “l’umwelt” d’un animal sauvage. Nebaska dit que “la plupart des hommes blancs sont incapables de comprendre cela car ils n’analysent pas l’espace en fonction de la perception que chaque animal peut avoir. Ils appréhendent un environnement unique,
celui de l’être humain ».Comprendre cela, ressentir cette respiration particulière de la terre, c’est comprendre pourquoi Norman est le dernier trappeur à tourner le dos à la vie moderne qu’il compare à une pente sur laquelle on glisse les yeux fermés.
Norman est un sage persuadé que la notion de partage et d’échange avec la nature est essentielle à l’équilibre de ce drôle d’animal qui se trouve au sommet de la chaîne alimentaire : l’homme.
C’est pour cela, que Norman a accepté l’idée de faire ce film, pourtémoigner, pour laisser derrière lui une trace qui ne soit pas aussi éphémère que toutes celles qu’il a si souvent laissées dans la neige.
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Le Dernier Trappeur -
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