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5 janvier 2008 à 2h51 en réponse à : Racontez-moi une anecdote / histoire de votre séjour au Vietnam #56514Bao Nhân;42965 wrote:Mais je serai très étonné si tu me dis que « L’archipel du Goulag » a été traduit et mise en vente libre au Vietnam.
Si je ne me trompe pas, le nom de l’auteur est Josenenshin quelque chose comme ça. Un russe, gagnant du prix nobel de la littérature.
Tous les livres que je nomme sont des livres « interdits » (traduits en vietnamien) à l’époque. J’ai créé une collection avec de nouvelle couverture. Je crois que cette collection est encore dans le bibliothèque chez ma parenté au Vietnam. Oui, ce sont des livres interdits au Vietnam en cette période dure dure dure. Je ne sais pas s’ils le sont encore maintenant.
5 janvier 2008 à 1h28 en réponse à : Racontez-moi une anecdote / histoire de votre séjour au Vietnam #56508Bao Nhân;42961 wrote:En te lisant depuis le début, je constate que ton parcours est riche d’aventures, et ta sagesse semble être plutôt le fruit de tes vécus que de tes lectures.Je ne sais pas si c’est de mes vécus ou de mes lectures. Peut-être les deux. Car j’ai beaucoup lu des livres (traduction de bestseller de l’époque) vietnamiens, collection La Boi et Lua Thien, etc. Je me souviens encore quelques titres le voyageur sans bagage (nguoi lu hanh co don), la 25e heure (gio thu 25), L’archipel de Goulad (7 tan dia nguc), Adieu les Armes (gia tu vu khi), Coi Re (Racines), Alexis Zorbas, Thien va tam phan hoc, Ho Tham tu tuong, Bo sua gam co chay, Da vu cua loai nguoi kg con dat song… Sans compter des romans que j’ai à lire lors de mes études académiques en lettres. Je crois que c’est la somme de tous, de mes vécus et mes lectures.
5 janvier 2008 à 1h16 en réponse à : Racontez-moi une anecdote / histoire de votre séjour au Vietnam #56507Bao Nhân;42953 wrote:J’ai quelques anciens collègues, comme toi, ils sont nés au Cambodge, et lors de la victoire des Khmer rouge, ils se sont réfugiés au Vietnam et y restés jusqu’à la fin des années 80. Ensuite ils sont venus en France rejoindre leur famille. L’un d’entre eux a dit regretter d’avoir laissé à Saigon un immeuble de trois étage à sa belle famille.Tu sais Bao Nhan, ce qui est passé, c’est du passé. Ma famille était une famille aisée; mais non seulement, nous avons tout laissé derrière nous à Phnom-Penh, nous y avons aussi laissé la vie de nos proches. Ce ne sont pas ces immeubles qu’ils doivent regretter, mais c’est la vie qu’ils ont encore jusqu’aujourd’hui qu’ils doivent honnorer.
Certes, quand ils regardent combien valent ces immeubles aujourd’hui, ils ont des regrets. Mais, s’ils restaient dans ces immeubles, qu’est-ce qui leur arrivaient ? On ne saura jamais !
Mes parents avaient une plantation au Cambodge. Ils ont acheté ce terrain pour en faire une plantation d’arbres fruitiers en croyant que les immeubles peuvent s’écrouler sous les bombardements, mais un terrain, une plantation, ça restera toujours. Pourtant, avec l’arrivée des Khmers rouges, tout disparaissait ! Même la vie.
J’ai vécu constamment avec la peur pendant 13 ans à Saigon, peur d’être arrêté sans raison, ou pour de raison « d’être refugié cambodgien ». Pendant des années au Canada, je me réveille en sursaut en pleine nuit, croyant un policier du quartier (cong an khu vuc) vient faire de contrôle administratif, ce qui était une pratique régulière pendant ces années-là, et ce, à minuit comme d’habitude.
Je dormais chaque nuit, l’oreille collé au plancher aux aguets des pas fugitifs de ce policier de peur qu’il m’arrête et m’envoie au camps de concentration. À l’époque, c’était très dur.
5 janvier 2008 à 0h33 en réponse à : Racontez-moi une anecdote / histoire de votre séjour au Vietnam #56505Bao Nhân;42953 wrote:Salut Thanhthai,Justement, en sachant que tu as vécu de 1975 à 1988 au Vietnam, j’aimerais bien que tu nous racontes un peu de ta vie durant cette période, où tout devrait être très dur (j’imagine), car il y avait de la pénurie à cause de l’embargo. En l’occurence, sur le plan politique et social, la pression aurait été énorme.
C’est vrai. Cette période était très dure. Il manquait de tout et le contrôle administratif (politique) était très sévère. Mais la plus dure période serait celle que le Vietnam devait faire face à la guerre avec les Khmers rouges à l’Est et les Chinois au Nord.
En étant refugié cambodgien au Vietnam, je devais subir encore plus de pression. Il faut dire que la vie était dure pour tout le monde. Moi, au moins, étais épargné d’être mobilisé dans l’armée et d’autres travaux communautaires tels de creuser des canaux d’irrigations, d’obliger de s’installer dans les zones économiques nouvelles par exemple. J’ai bénéficié en quelque sorte le satut d’un étranger en sol vietnamien, ce que les Vietnamiens n’en bénéficiaient pas nécessairement au Cambodge.
Je gagnais ma vie en donnant des cours de français élémentaires aux enfants des familles aisées (fonctionnaires), ou en me débrouillant dans toute sorte de petites affaires de traducteur, d’interprète… Il m’est arrivé, et ce souvent, de dormir avec le ventre vide. Mais il y avait aussi des moments prospers.
J’ai pu survivre à Saïgon pendant 13 ans, grâce aux copains que j’ai retrouvés, eux aussi refugiés au Vietnam ou partis à l’étranger; aux Vietnamiens avec qui j’ai lié d’amitiés. Aujourd’hui en remémorisant cette période, je me dis que cela relève du miracle que j’arrivais à surivre – sans un sou au départ – tant d’années à Saigon et à traverser cette dure période avec succès.
Quant à mon départ pour le Canada, c’était aussi du miracle. Je n’avais personne au Canada d’ailleurs. La plupart des camarades du lycée s’installait en France. Un ongle au États-Unis, une soeur en Australie.
J’ai soumis ma demande d’immgration au consulat de France à Saigon qui fut refusée, faute de n’avoir pas de parenté directe. J’ai demandé un visa d’immigration auprès de plusieurs pays dont l’Allemagne, les États-Unis, l’Australie, la Nigérie. Tous m’avaient refusé pour le même motif.
Finalement, un ami immigré au Canada, à qui j’ai apporté de l’aide durant son séjour à Saigon, m’a parrainné. Je me suis inscrit pour l’entrevue sans enthousiasme, vu les échecs précédents. Eh bien, c’était la bonne ! Parmi les 7 candidats, dont j’étais le dernier à passer l’entrevue, j’étais le seul à se voir accorder un visa de résidence au Canada. Je n’en croyais pas à mes oreilles quand les délégués annonçaient leur accord sur mon dossier. J’ai appris plus tard que grâce à ma connaissance de la langue française et vietnamienne, preuve de débrouillardise, d’adaptation, que ceux-ci m’avaient accordé le visa de résidence au Canada.
À vrai dire, je m’étais engagé dans ce processus d’immigration, d’une part parce que la vie au Vietnam était dure, celle au Cambodge était impossible; mais d’autre part, c’était aussi par curiosité. Je voulais voir comment on vit sous autres cieux.
Le Vagabond
Partir avec son coeur naïf et curieux
Pour voir ce qui se passe ailleurs
Pour voir de quelle couleur se peint le bout du monde
Pour savoir où se terminent les lointains horizonsPartir avec ses pieds nus et ses mains vides
Pour découvrir la vie et ses grands mystères
Partir pour revenir avec son esprit limpide
Pour mieux comprendre ses petites misèresPartir pour rencontrer les gens au bout de la Terre
Pour serrer les mains des Hommes de l’autre bord de la mer
Partir pour revenir un jour ne plus être jamais pareil
Plus jamais pareil dans les rêves de son sommeilPartir pour tisser des liens invisibles
Pour surmonter les limites invincibles
Pour déchirer le voile de la brume
Pour tracer avec sa plume une amitié à travers les écumes
Autres poèmes à : http://khmercanada.site.voila.fr/poesie.htmEh oui, la vie est un miracle ! J’ai survécu au génocide Khmer rouge pendant que 3 millions y ont laissé leur vie. J’ai survécu 13 ans à Saigon, pendant que plusieurs y sont succombés. J’ai encore survécu 20 ans au Québec, mon pays n’est pas un pays, mais c’est l’hiver. J’ai traversé les massacres de masse, traversé les travaux forcées des Khmers rouges. J’ai travaillé comme plongeur. J’ai mangé dans le reste des restaurants. J’étais bûcheron, pêcheur, serveur, instituteur, banquier, refugié, presseur, machiniste, journaliste, syndicaliste, webmaster, poète, interpète.
Autres détails à : http://khmercanada.site.voila.fr/cauchemar.htmJe suis un vagabond, un sans-identité. Je resterai toujours un Homme qui a pour demeure la Terre et qui a pour Frère, toi, peu importe si tu es Français, Vietnamien, Cambodgien, Chinois, Québécois, Canadien, Finlandais…
Eh oui, la vie est un miracle, la vie est belle ! Je ne regrette rien.
shimano;42770 wrote:Thanhlai si tu cherches du boulot dans le tourisme, je peux t’aider si tu veux.Merci bcp Shimano. Je te contacterai sur mp. Le tourisme, c’est bien ce que je cherche et j’adore.
Merci encore.
mercedes;42784 wrote:A ton retour racontes-moi comment c’est passé le Têt au VN.Tet, le nouvel An vietnamien: Tous les Vietnamiens s’habillent dans leur plus belle costume, en particulier les enfants.
Le matin du 1er jour, ils se souhaitent les meilleurs voeux de l’année. Les enfants font des voeux aux parents en leur offrance un sachet rouge dans lequel contient de l’argent. Les jeunes font des voeux aux aînés (ongles, tante…) et recevant de ces derniers le sache rouge également.
Toutes les familles au Vietnam, du moins pour le premier jour du Tet, préparent de meiileurs plats qu’ils peuvent pour offrir aux ancêtres morts (et se l’offrir aussi). Parmi les plats traditionnels, du porc caramellisé (en vietnamien, thich heo kho).
À HCM ville, la nuit du réveillon est la nuit où, en bas mot, entre 500.000 et 1 millions de personnes conversent vers le centre ville (le quai de Bach Dang) pour voir les feux d’artifices. Ce soir-là, la circulation en motor ou voiture dans ce quartier est interdite, seule la marche est permise (voir les vidéos).
Le jour un du nouvel An, pour les Vietnamiens, se fête en famille ou entre proches. Tous les commerces sont fermés, les restos aussi; à l’exception des quartiers où il y a des touristes, peut-être. Il faut prévoir des provisions pour ce jour, si tu es touriste. À partir du jour 2, les visites mutuelles entre amis ou le voyage à court distance. Certains citadins se rendent en province pour visiter leurs familles. Le centre ville semble vidé de ses habitants. Ah oui, pendant ces jours de Tet, les prix des services et des marchandises seront à la hausse également, entre 20 à 30% comparative à la normale; cela sont dûs à la vague de demande et de déplacement de la population locale.
Les services, dans la plupart des étabissements, ont congé de 3 jours, certains 7 jours et d’autre 10 jours. Au 11e jour, tout reviendra à la normale (Ce que les Vietnamiens appelle « ra mung », c-a-d après Tet).
Tet ‘est la période où des devises étrangères se déversent sur le Vietnam à cause de la visites d’un demi-millions de Vietnamiens d’outre-mer, par conséquence les taux d’échanges pourraient être affectés, question de l’offre et de demande en argent vietnamiens. Calcul rapide: Si un Vietnamien d’outre-mer dépensait au minimum 100 usd : C-a-d 100 usd x 500.000 = 5 millions de dollars seront en circulation au Vietnam pendant quelques jours. Et combien de milliards de dong (monnaie vietnamien) s’échangent de main em main ? Arrondir 1 usd égal à 15.000 dong. Donc 15.000 dong x 5.000.000 = 75.000.000.000 de dong au minimum se déversent sur le Vietnam.
On estime chaque année, durant le Tet, plus d’un demi de million de Vietnamiens d’outre-mer se rendaient au Vietnam. Les vols à destination du Vietnam sont pleins à craquer. Il faut réserver ton billet au moins 2 mois d’avance. Tout changement de date de retour de ton billet d’avion semble impossible (classe économique) dans l’espace d’un mois après Tet. Car les places seront aussi prises, à cause que les demi-million de Vietnamiens doivent retourner dans leur pays adoptif.
Bonnes préparations et bon voyage.
HUYARD Pierre;42858 wrote:Pas vraiment le Boeuf, mais le Trau ou « Buffle d’eau ». Le gos noir avec les corne a plat sur le tete qui tire la charrue dans la boue des rizieres
Je dis ca parce que je suis « trau » et que « Boeuf » c’est beaucoup plus con que « Buffalo », enfin ici au Viet Nam en tout cas.Voici le buffle en vidéo:
http://www.youtube.com/watch?v=2b_1I_pbGcomercedes;42784 wrote:A ton retour racontes-moi comment c’est passé le Têt au VN.Une image vaut mille mots, le Tet 2007:
http://www.youtube.com/watch?v=DjvHA8fs6tsmercedes;42784 wrote:A ton retour racontes-moi comment c’est passé le Têt au VN.Vous pouvez voir quelques images pendant la nuit qui précède le 1er jour de TET à HCM ville, en cliquant sur ce lien: http://www.youtube.com/watch?v=Wsf4gngCWog
Géolia;42688 wrote:Un autre point me préoccupe: la sécurité. Le Vietnam semble un pays particulièrement sûr. Mais l’est-il pour une femme seule ?
GéoliaJe travaillais de temps en temps comme personne de ressources auprès des stagaires des universités (UQAM et McGill) à Montréal. Jusqu’à présent, une dixaine d’étudiantes ont été parties faire leur stage au Cambodge (et au Vietnam), dont une partie d’elles y sont allées seule et sont séjournées au Vietnam quelques jours à la fin de leur stage. Elles n’ont rien rapporté d’incidents malheureux lors de leur passage au Vietnam, sinon que de bons souvenirs.
Il faut dire que, en ce qui concerne la sécurité, elle est meilleure qu’au Vietnam qu’au Cambodge. Cependant, il existe toujours des risques mineurs comme des arnaques ou piquepoket par exemple. À part ça, tout semble normal comme partout ailleurs.
Et je suis tout à fait d’accord avec Huyard Pierre (Question securite, pour une jeune femme seule, c’est bien plus sur que la France ; a moins qu’il n’y aient des expatries dans le coin.) Les Vietnamiens ont du « respect » envers les femmes occidentales. Autrement dit, ils ne gardent une distance avec femmes occidentales, à moins que celles-ci ne les provoquent. Et même-là…
Comme dit-on connaître (maîtriser) une langue est vivre en plus une vie. À la découverte d’une langue nous permettre à s’étonner devant les richesses qui s’y sont cachées.
Comme je suis né au Cambodge en même année que toi, Kinoune, j’ai aussi travaersé des moments tout aussi dramatique que extraordinaire, que purement par hasard, de posséder plusieurs langues aujourd’hui. C’est la Terre qui est ma demeure. C’est l’humanité où puisent mes origines.
À un moment de l’histoire de mon pays natal, la montée du nationalisme khmer républicain et khmer rouge nous obligent à tout abandonner pour ne conserver que la langue kmère (1970-1975), alors que je parlais déjà le chinois, un peu de vietnamien. Puis de 1975 à 1988, refugié au Vietnam à la suite du génocide khmer rouge, nous devions tout recommencer en réapprenant le vietnamien. J’étais autodidacte en vietnamien en lisant, je ne sais combien de livre et de journaux vietnamiens durant cette période de 13 ans à HCM ville. Je mémorisais chaque mot vietnamien, et ne suis toujours pas très sûr sur les signes. Du moins mon parler en vietnamien est plus que riche en vocabulaire. Puis, là au Canada, je recommence à utiliser le français tout en essayant l’anglais au travail, et le cambodgien, le chinois et le vietnamien en communauté.
Ce n’est pas facile. Tout cela a produit en moi un homme « sans racine », d’où j’écris ce poème đéié à toutes ces personnes qui, au gré des événements, se sont égarés et se sont devenus citoyens du monde.
La racine
N’importe où que je sois,
Une partie de moi-même dispersée.
Que je respire, que je vive cet air frais.
Au matin, le jour et le soir.
À la fraîcheur de la rosée;
Aux premiers rayons scintillés;
Aux goutelettes sur les feuilles perchées;
Comme à l’odeur de la terre remuée;
À la chaleur de l’éternel soleil brillé;
Aux gazouillements berceurs des oiseaux;
Aux murmures mélodieux des cours d’eau;
Comme aux couleurs des fleurs enchantées;
Ainsi le crépuscule venu au ciel doré
Que l’obscurité effacerait toute beauté.
N’empêche que ma vie dans la continuité
À contempler alors les étoiles réveillées.
C’est dans l’air frais que je respire
Où se retrouve ma racine.
C’est dans l’infini où je vire
Que je vis que je m’enracine.
Et dans l’envol des cigognes
À destination du lointain ignorée
Que mon esprit s’est inspiré,
De lors mes mots deviennent ivrognes.thanhhai;42439 wrote:Pour la premier fois, il y a 2 tempêtes de neiges (d’un-demi mètre) au printemps et la température oscillant entre -7oC et -20oC. C’est terrible. La Canada comme disait un artiste québécois, mon pays n’est pas un pays. C’est l’hiver !Olala… Juste maintenant Montréal écope déjà 3 tempêtes de neige, dont les 2 premières entre 40 et 50 cm en fin d’automne, la 3e 30 cm en pleine Nouvel an. C’est du jamais vu ! 3 tempêtes de neige successives décalant sur 3 semaines.
J’ai hâte de partir.
Quant à moi, né de père chinois et de mère vietnamienne, au Cambodge, maintenant de nationalité canadienne, francophone. Je suis quoi alors ? Hihihihihhi. Bonne année à tous.
Merci pour les infos. C’est encourageant ! Je vois que du moins il y avait de la place pour moi. Le salaire reste une question de négo.
Merci à tous et bonne année.
dep trai;42432 wrote:mais je suis suffisamment courageux pour y arriver
et j’y arriverai, je le fais aussi pour ma copinePartir avec son coeur naïf et curieux
Pour voir ce qui se passe ailleurs
Pour voir de quelle couleur se peint le bout du monde
Pour savoir où se terminent les lointains horizonsPartir avec ses pieds nus et ses mains vides
Pour découvrir la vie et ses grands mystères
Partir pour revenir avec son esprit limpide
Pour mieux comprendre ses petites misèresPartir pour rencontrer les gens au bout de la Terre
Pour serrer les mains des Hommes de l’autre bord de la mer
Partir pour revenir un jour ne plus être jamais pareil
Plus jamais pareil dans les rêves de son sommeilPartir pour tisser des liens invisibles
Pour surmonter les limites invincibles
Pour déchirer le voile de la brume
Pour tracer avec sa plume une amitié à travers les écumesBonne Année à tous.
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