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6 novembre 2011 à 11h21 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #144052
:wink2:
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La saga abolie (1)
Lorsque, des rues du village,
L’éclairage vient de s’éteindre,
Sur la voûte sans fond, d’un ciel sans nuage,
On voit se peindre,
Infinie, la toile
Du semis des étoiles
Thanh Bạch 20111106 di 1152
© aviationqueen.files.wordpress.comSử trường tàn phế (1)
Khi xuyên những ngỏ làng
Đèn đường vừa hết sáng
Trên bầu trời không mây
Vô tận lần lần thấy
Mênh mang tranh màn bạc
Cánh đồng sao rải rác
Thanh Bạch 20111106 cn 1157
:friends:
5 novembre 2011 à 8h54 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #144030@Dông Phong 139865 wrote:
Bonjour Thanh Ba.ch et TLM,
J’ai le plaisir de vous annoncer la parution de mon recueil de haïku bilingues :L’ouvrage a l’honneur d’être préfacé par Monsieur Alain Kervern, le grand spécialiste de la culture japonaise.
Dông PhongPréface
Alain Kervern
Il est dit-on une coutume au Viêt-Nam qui conduit chacun, pauvre ou riche, lettré ou homme du peuple, à émailler la conversation quotidienne de dictons et de sentences reconnus par tous comme des leçons de sagesse ou des règles de bonne conduite. C’est un peu cet esprit souriant et malicieux que l’on retrouve sous la plume de Dông Phong, l’auteur de ce recueil, dont le pseudonyme signifie « Vent d’Est ». Et ce vent d’est est ici le symbole d’une philosophie optimiste de l’existence, puisque selon la tradition chinoise de l’almanach des saisons, c’est le vent d’est qui apporte le printemps. La majorité des compositions de ce recueil portent la marque de la culture d’origine du poète. Il nous propose ici un ensemble de courtes annotations personnelles, tel un journal écrit « au fil du pinceau », d’où se dégage un parfum délicat, fruit d’une confluence entre Extrême Orient et Extrême Occident. Car le bilinguisme de l’ensemble introduit une dynamique heureuse quand ces deux langues se répondent d’un poème à l’autre, se nourrissant l’une de l’autre, en un « kan ha diskan »* britto-viêtnamien tout à fait inédit et porteur d’innovations et de trouvailles poétiques.Inspirés d’une forme japonaise, les haïku de Dông Phong expriment avec simplicité la rencontre limpide des êtres et des choses de la vie de tous les jours. Ce genre poétique court, qui fait plus appel aux sensations qu’aux sentiments, permet à notre auteur de marier l’humour des dictons et des aphorismes de sa terre natale, avec l’expression toute de retenue et de pudeur propres à la sensibilité bretonne, enrichie d’une érudition propre à la matière celtique. C’est donc le «Vent d’Est » qui se glisse avec aisance entre ces pages pour nous faire partager ce que l’existence quotidienne nous révèle de nous-mêmes et du monde.* Expression bretonne signifiant chant et contre- chant ou chant à réponse qui accompagne des danses traditionnelles (Note de DP).
Bonjour Dông Phong
Merci de votre post
Mes meilleurs voeux accompagnent votre ouvrage
Que le bon vent le porte
@+
4 novembre 2011 à 15h36 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #142716:wink2:
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Khúc ca từ dĩ vãng
Gợi lại mối tình đả thương tang
Đêm tối quả … hoang mangThanh Bạch 20111101 t4 1643
© vntouring.comUn air de jadis
Chante l’amour désuni.
Trouble … est la nuit.Thanh Bạch 20111104 ve 1637
http://www.youtube.com/watch?v=6s1mV1xseHc
Tiếng Xưa – Voices from the Past
Dương Thiệu Tước – Vân Khánh
“ … Chiều thu nhớ nhung vì đâu, thắm đôi giòng châu
tiếc thay tại sao đành lỡ làng … “
:friends:
Agemon était pour moi, par le forum, une connaissance virtuelle, certes …
mais ses messages sont toujours là, bien réels alors qu’il n’est plus.Passent les vagues, la mer demeure.
Je vous présente mon souvenir respectueux, Agemon.
7 octobre 2011 à 6h52 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #55423:wink2:
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Một người mẹ với vòng tay gầy yếu
Ru thân đói khát thiên thần con yêu
Co mình trong lòng từ lâu khô cạn
Mắt họ la lớn nổi khổ điêu tàn,
Đến mi, ôi Nhân Loại chưa biết lớn.Thanh Bạch 20111007 t6 0757
© sencontinent.comUne mère berce en ses bras décharnés,
Le corps de son petit ange affamé,
Blotti en ses seins depuis longtemps asséchés,
Leurs regards te hurlent, désespérés,
Leur détresse, Immature Humanité.Thanh Bạch 20111007 ve 0800
http://www.youtube.com/watch?v=mDzxjKXHhfk
Le temps des cerises – Antoine Renard – Jean Baptiste Clément – Nana Mouskouri:friends:
23 septembre 2011 à 7h03 en réponse à : Việt Nam và Truyền Thống Duy Nhân – Le Vietnam et la Tradition Humaniste #99532:bye:
Le message précédent a plus de deux ans déjà … C’était en 2009.
Certains avaient critiqué violemment, mais non sans raison, les errances du système économique actuel. Errances malsaines qui s’avéraient mortelles pour leurs adeptes. On voit ainsi ces derniers s’essouffler à résoudre les problèmes qu’ils avaient eux-mêmes créés, autant par aveuglement, par leurs propres dogmes, que par suffisance, ignorante de la complexité humaine.
En effet, le dogme de l’argent roi nous a tous asservis aux pouvoirs des princes bailleurs de fond avec leur notation alambiquée mais néanmoins sommaire. Et celui du libéralisme ultra nous a tous ligotés aux conséquences supra aliénantes des jeux idiots de la banque casino.
Ces dogmes sont avatars du Veau d’or et de la Pierre philosophale.
Avec beaucoup de science sans conscience et de nombrilisme surréaliste, le modèle économique agonisant mais encore régnant, par son gène amoral, s’est révélé, inapte à rester cohérent avec ses propres règles et principes, porteur de germes liberticides et vecteur de dérives collectivement suicidaires.
Ce modèle économique, amoral originellement, par incomplétude plus que par volonté consciente, mal entendant à force d’opposer Tavail et Capital, au lieu de les unir et réunir, a vieilli et sombré dans des convulsions mortellement dangeureuses pour l’Humanité entière.
Il est temps d’en changer.
(Ce sera le propos d’un prochain message)
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Avec Bergson, je me permettrais de dire en souriant que
Le propre de l’Homme est le Bien Construire.TB 20110923 0833 Ve
How to Create a Job: Creating Value, Not Just Work – YouTube
How to Create a Job: Creating Value, Not Just Work :wink2:°Money – Pink Floyd + Lyrics – YouTube
Money – Pink Floyd°Dire Straits – Money For Nothing – YouTube
Money for nothing – Dire Straits:friends:
13 septembre 2011 à 17h31 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #141302:wink2:
__________________________________________________ 109Croix verte à minuit
Agonie de pharmacie
De garde, l’ennui !Néon de l’ennui
Thanh Bạch 20110913 ma 1934
Thập tự xanh đêm tối
Hàng thuốc nhấp nháy đang hấp hối
Trông canh buồn chán ôi !Nê ong buồn chán
Thanh Bạch 20110913 t3 1840
©view.stern.de:friends:
13 septembre 2011 à 17h14 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #14130111 septembre 2011 à 10h18 en réponse à : Théâtre Vietnamien, La Porte du Paradis – Sân Khấu Việt Nam, Thiên Đàn Môn #141229:wink2:
Les Portes du Paradis
Acte 1 – Scène 1 – Long
Il était accroupi, ombre à côté d’une autre ombre, vers le côté caché, sous les arbres. Il s’avança à la faible clarté lunaire et se présenta.
Je m’appelle Long.
J’étais à Paris. Dans un lycée.
Les marronniers du Luxembourg perdaient leurs premières feuilles quand j’avais décidé de tout laisser tomber, à la suite de l’incident diplomatique à l’origine de l’intensification de la guerre au Viêt Nam. Pour rentrer au pays. On était deux à le faire, de la même classe. Moi, c’était pour rejoindre les maquisards.
Long jeta un coup d’œil vers le côté caché, sous les arbres, comme pour chercher une réaction de l’autre ombre. Et continua.
Le vol de retour empruntait les mêmes escales qu’à l’aller, où nous avions été si nombreux, alors si heureux de pouvoir poursuivre nos études supérieures, en France. A l’approche de Saigon, je revis les miroirs de bronze de la Plaine des Joncs, là où j’allais me retrouver dans quelques semaines, là où les moustiques dansaient au son de leur flûte et où les sangsues nageaient dans leur potage de grosse nouille. Plat pays si différent de ma région d’origine, Bắc Ninh, dans le Nord.
A Tân Sơn Nhứt, j’étais accueilli par mes parents. Nous étions tous très émus. J’avais dû me ressaisir pour que cela ne tournât point aux larmes. Contents de me revoir, mes parents avaient cependant beaucoup de peine, car pour eux, je n’avais pas satisfait à mes devoirs de fils. Ils étaient inquiets surtout que la guerre ne me prît dans ses filets. Ils savaient que j’étais rentré pour aller me perdre dans les maquis, que ce n’était certainement pas pour rester à Saigon.
Peu de temps après, je rejoignis un point de ralliement dans la Plaine des Joncs. Après Phụng Hiệp par la route, une succession de canaux. De nuit. Puis une de ces nombreuses paillotes derrière leur haie de bambous, leurs bananiers, au bord de l’eau.
L’accueil d’un comité fut simple mais cordial. Un interrogatoire rapide me fit comprendre que c’était juste pour un rapport formel, vite mis aux archives. Classé dans les « Instruction supérieure » j’étais tout de suite affecté à une petite équipe de planification, le temps d’apprendre le maniement des armes, les procédures et avec beaucoup d’insistance, les consignes de sécurité, d’entraide et d’aide à la population. Cette dernière partie me surprenait, en de nombreux points elle reprenait les Dix Commandements transmis à Moïse. Bien sûr, le « Tu ne tueras point » en était absent, Résistance oblige.
Au fil des années, je gravissais les échelons, de l’échelon hameau j’étais arrivé jusqu’à la zone militaire.
On me surnommait Long Giỏi, Long le Talentueux. Oui, c’était comme ça. Sans doute parce que je disais alors tout le temps que pour gagner la guerre, c’est comme aux échecs. Que l’on se doit d’arriver à penser un pas plus loin, à exister un temps plus long que l’adversaire. De la pensée à la pratique, en discutant tous ensemble, cela nous avait permis maintes fois de mieux cerner les visées réelles de l’armée d’en face, d’éviter leurs traquenards, d’amortir leur supériorité numérique et de gommer leurs inventions techniques.
Long se tourna vers le côté caché, sous les arbres, vers l’autre ombre. Puis reprit.
Peu de temps avant l’assaut final sur Saigon, j’avais appris la composition du commandement de l’unité des baroudeurs sudistes qui allaient nous livrer leur va-tout. Au lieu de quitter le champ de bataille et contourner ce point de fixation, j’avais demandé de rester jusqu’à la fin.
Pour les prisonniers qu’on allait faire.
L’imprévu en avait décidé autrement. C’était plusieurs d’entre nous qui furent capturés. J’en faisais partie. De leur commandement je n’avais vu personne. Très rapidement, je me retrouvai à Côn Đảo, le Poulo Condor des Français.
A la chute de Saigon, je fus emmené de force avec ceux qui fuyaient, dans leur dernier hélicoptère. Peu après le décollage, on me salua. Le soldat s’excusa presque, en me disant que c’était un ordre …
Long scruta de nouveau le côté caché, sous les arbres, vers l’autre ombre. Un long moment … avant de terminer.
J’avais vécu alors mes plus belles minutes de vie. Dans le bruit des pales qui s’éloignaient, du vent qui rafraîchit, un doux sifflement, j’entrevoyais les côtes de l’île. Je revoyais les rizières de la Plaine des Joncs.
Un éblouissement. La mer de bronze me m’accueillit en son soleil.
Sapp
(Suite au prochain post):friends:
11 septembre 2011 à 9h39 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #141225@Agemon 137490 wrote:
Bonsoir Thanh Ba.ch
Le peintre Boua Ngeun Phimmachak de ton tableau du « bonze solitaire « ressemble beaucoup au grand peintre Birman « Aung Kyaw Htet »
Voici un de ses peintures :
:wink2:
Merci Agemon de votre post
Cinq bonzes sous la pluie …
Le sujet est très beau.
Il en ressort une sérénité certaine.
Non, ce n’est plus « Singing in the rain »
mais sans doute « Storm prayers »:friends:
A propos des moines, voici une histoire Zen
– Pouquoi avez Vous permis aux Hommes les Guerres ?
Demanda Le Petit Bonze au Ciel.
– C’est pour que les Hommes sachent comment vivre en Paix.
Répondit de l’Eternité la Voix du Silence
TB20110911di 1110
11 septembre 2011 à 9h25 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #141223:wink2:
@DédéHeo 137466 wrote:Devant la maison au n°11
Peut etre faut-il traduire comme ca ? Sinon les non vietnamophone ne vont pas comprendre
Oui, votre traduction est correcte.
Voilà une précision qui aura enlevé toute ambiguïté pour les non vietnamophones mal comprenants.Merci DédéHeo
PS – Juste pour (sou)rire
A Nougaro-Toulouse
C’est bien au douze
N’est-ce pas … la partouze
Des tes fans de blues ?TB 20110911 di 1123
Tặng Nougaro-Toulouse
Tại số nhà mười hai
Phải không … có đêm dài nhảy nhái
Bọn thích ông ca ái ?TB 20110911 cn 1126
:friends:
9 septembre 2011 à 6h28 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #141153:bye:
__________________________________________________ 108Nắng sốt
Trước nhà số mười một,
Có một lọ bằng đồng chói tốt …
Ông sư nó đâu rốt ?Thanh Bạch 20110909 t6 0750
« Le bonze solitaire »
That Louang Vientiane© Tableau de Boua Ngeun PhimmachakSource : sayasackp.free.frCoup de soleil
Devant le onze,
Brille une urne, en bronze …
Où est son bonze ?Thanh Bạch 20110909 ve 0816
:friends:
28 août 2011 à 11h02 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #140836:bye:
__________________________________________________ 108« Bò con đó Bà ơi,
Nuôi dưới con bò mẹ»
Ông tôi đáp lời khoe.
Làm Bả tôi ném thử
Nồi thịt khói ra hơi …
Hân hạnh hài lòng chứ !Ông ra nấu bếp cho BàThanh Bạch 20110829 cn 1133
(c) ssc.vn
(c) ssc.vn»Du veau ma chère,
Elevé sous la mère. »
Lui dit Grand Père.
Alors Grand-Mère
Hume la jardinière …
Heureuse et fière !Grand Père fait la cuisine pour Grand-MèreThanh Bạch 20110829 cn 1133Bò kho – Cách nấu Cathy với mỳ Đái Loan
Ragoût de boeuf – Recette de Cathy, avec des nouilles Taiwanaises:friends:27 août 2011 à 10h44 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #140795:bye:
__________________________________________________ 107Dark Sun KingDiệt khỏi vòng chiến chinh
Sau con chuyện ngoại tình bling bling
KO … Dark Sun King ?Thanh Bạch 20110827 t7 1209Dark Sun KingDébouté du ring
Sur une affaire blin bling
K.O. … Dark Sun King ?Thanh Bạch 20110827 t7 1210
(c) astrosurf.com:friends:
25 août 2011 à 9h44 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #140749@Agemon 136965 wrote:
Merci Thanh Ba.ch pour cette chanson.
Il faut être un ancien, même très ancien pour connaître cette chanson. Je l’ai entendu déjà pendant ou après dernière la grande guerre 39/45 à Saigon. J’étais encore en culotte courte, je ne m’en souviens plus exactement. Elle était peut-être de 1938 ? L’année de ma naissance, les japonais rentraient déjà au Viêt Nam.
Les occidentaux ont donné deux titres à cette chanson :
Rose de Chine et Hong Kong By Night.
La grande chanteuse de mon coeur, la ravissante & regrettée » Teresa Teng « chantait cette chanson dans trois versions à ma connaissance. ( Elle est décédée à Chang Mai suite à une crise d’Asthme )
En taïwanais, en chinois & en japonais.
(je me suis trompé : C’est en cantonais, en mandarin & japonais)何日君再来 (Japanese version) par Teresa.A visionner sur Youtube en cliquant sur la vidéoExcuse-moi Thanh Ba.ch d’avoir un peu chamboulé (pollué)
ton post.Bonjour Agemon,
Merci pour cette version superbe avec Teresa Tang.
Toutes ces chansons datent effectivement de Mathusalem.
Mon grand oncle, plus de soixante ans, les écoutent encore !
Pas de pollution de votre part, surtout si le clip est très intéressant …
Je me demande si Teresa n’est pas de la même famille que les frères Tang,
qui ont plein de magasins alimentaires dans le 13è ?@+ Grand-oncle Agemon
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