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Tay Son

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6 sujets de 1 à 6 (sur un total de 6)
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  • en réponse à : Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine #141056

    entre  » les tongs exportés par la Chine en échange des Airbus 380 importés « 

    Connaissez-vous cher Robin des bois en économie la théorie des avantages comparatifs qui permettent aux pauvres comme moi d’espérer ?

    le gros bonhomme joufflu et potelé qui manifestement ne souffre pas de sous-alimentation « .. et « la mort en masse d’inanition observée quotidiennement en Chine , notamment pendant les guerres de l’opium « 

    Humm… je vois que lorsque l’on vous montre la lune avec le doigt, vous regardez le coude. Si vous avez recoupé des épisodes tragiques de famine de masse dans l’Histoire de la Chine avec des prises de positions de Ai Weiwei, vous auriez compris les allusions.

    Vous oubliez allègrement une histoire beaucoup plus récente qui s’est déroulée entre75 et 79, entre Khmers et Khmers rouges puissamment aidés par le pouvoir chinois :
    bilan des courses : + de 1 700 000 morts civils, dont les 3/4 morts « en masse d’inanition « , selon votre jolie formule .

    Un crime n’exempte pas l’autre. Et pourquoi par ailleurs la formule « morts en masse d’inanition » pour désigner les famines en Chine faisant dans les cas les plus graves des millions de morts ne vous convient-elle pas ? Si vous contestez leur réalité, je vous invite à approfondir le sujet en fréquentant une bonne bibliothèque.

    1979 : « avant tout une opposition sino-soviétique » (sic)
    c’est bien la meilleure ..

    Cà s’est passé au Vietnam ? Ok
    mais : « circulez y a rien à voir  » (et la réponse n »est pas dans mon argumentaire )

    Un conseil, avant de prendre des airs suffisants dans la vie, de dîner en ville à crédits, on vit selon ses moyens et on s’informe avec humilité : sans entrer dans les détails car je n’ai vraiment pas le temps, la raison principale de l’attaque chinoise contre le Vietnam en 1979 est la crainte ressentie par la Chine d’être encerclée par son adversaire de l’époque l’URSS à travers le contrôle de son flanc méridional via l’invasion du Cambodge par le Vietnam pro-soviétique quelques semaines avant.

    En effet, la chute des Khmers rouges soutenus par les Chinois ne permettait plus à Beijing d’avoir un ascendant stratégique latéral contre le Vietnam à travers tout l’espace qui comprend et entoure la cordillère annamitique jusqu’en territoire cambodgien (núi Trường Sơn) et qui est comparé à la colonne vertébrale du VN dans les manuels militaires du pays (xương sống). Or on sait que l’on ne tient pas le Vietnam sans tenir cet espace montagneux. Ce n’est pas pour rien que par ex. l’offensive des révolutionnaires qui a conduit à l’effondrement du Sud Vietnam a débuté dans cette région (Chiến dịch Tây Nguyên –> Ban Mê Thuột).

    Voilà en deux mots pour ce qui est de l’aspect purement géographique de la géostrategie de cette période. Je n’entre pas ici dans les considérations de stratégie ou de tactique : vols de reconnaissance soviétiques en Chine etc… On notera quand même que le déploiement de forces soviétiques au Vietnam a contribué à renforcer chez les Chinois la crainte d’être pris dans un étau (flotte à Cam Ranh, bombardiers stratégiques TU-22 à Bien Hoa etc…) d’autant plus que les Soviétiques prenaient pied en Afghanistan à peu près à cette époque donnant l’impression d’une expansion sans limite.

    La guerre somme toute basse intensité à la frontière septentrionale en 1979, prolongée par une période de tensions qui ne prendra fin qu’avec la disparition de l’URSS, entre dans le cadre de ce que l’on appelle le « conflit indirect » : ce sont les lieutenants qui assument le fardeau des rivalités entre Généraux, dans l’espèce URSS et Chine.

    les 10 commandements d’un « lutteur honnête »

    1. Tâcher d’atteindre le plus haut niveau (de l’art martial) afin de servir l’humanité (ou le peuple).
    2. Accumuler loyalement des connaissances sur l’art martial et développer une nouvelle génération de jeunes pratiquants (développer le Vovinam).
    3. Vivre en harmonie avec les autres, respecter ses aînés, aimer ses condisciples et ses élèves (principe de fraternité).
    4. Respecter le code de conduite du Vovinam (la discipline) et placer l’honneur au-dessus de tout.
    5. Respecter les autres arts martiaux, et employer l’art martial uniquement pour se défendre et défendre la justice (principe de légitime défense).
    6. Travailler dur pour l’enrichissement personnel et moral, forger son esprit (travailler pour progresser).
    7. Vivre une vie honnête, modeste, et noble.
    8. Développer la volonté (d’acier) pour vaincre les difficultés, surmonter tous les obstacles (de la vie, de la société).
    9. Développer un jugement sain (lucidité), et agir avec sagesse (et/ou persévérance).
    10. Être modeste, humble et bienveillant, et constamment se remettre en question pour essayer de s’améliorer.

    Je vous répondrai de la manière suivante : vous l’appliquez à vous même ce code éthique ? En tous les cas, j’aurais préféré pour un Võ Cổ Truyền (du Centre) qui prône comme valeur fondamentale le patriotisme que vous me l’écriviez en vietnamien (je m’applique bien à vous écrire en français) :jap:

    en réponse à : Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine #141055

    @ngjm95 137340 wrote:

    Je n’ai que faire des considérations géopolitiques.Je constate simplement que des armées chinoises ont attaqué le Vietnam pour » lui donner une leçon » selon le vocabulaire officiel chinois. Si c’était vraiment une opposition sino_soviétique pourquoi ne pas s’attaquer à l’Urss ?Ce ne serait pas la première fois, n’est ce pas ?

    Et l’eau a beaucoup coulé sous les ponts ! Mais rien n’a changé! Les harcèlements des bateaux et des pêcheurs vietnamiens continuent. La dialectique est la même et les actes continuent.

    Ne pas reconnaître les faits et prétendre que la Chine ne veut qu’une coexistence pacifique avec ses voisins,c’est pratiquer la langue de bois.

    Là ,tu as très mal choisi tes exemples car ces deux pays n’ont pas passé leurs temps à arrêter les ressortissants de l’autre .



    Tu veux quoi au juste ? Une guerre contre les Chinois ? Que la marine vietnamienne soit placée sous commandement de la VII flotte US ? Que les GI débarquent sur les îlots litigieux et s’y arc-boutent définitivement pour exploiter ton pétrole ? Tu te trouves actuellement où ? Sur un des récifs de Hoàng Sa ou Trường Sa montant la garde dans ton uniforme ? Sur un navire de la marine nationale patrouillant en Mer de l’Est ? Non ? Tu es un Vietnamien du pays ou un Viet Kieu ?





    en réponse à : Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine #141042

    @ngjm95 137294 wrote:

    Que nous démontre donc l’histoire des relations sino-vietnamiennes depuis 1979 ? Une amitié pour une prospérité future ou un impérialisme chinois de plus en plus pesant ?

    La Chine a-t-elle laissé le choix au Vietnam ?

    :bye:

    La guerre dite « sino-vietnamienne » de 1979 et les tensions à la frontière du pays qui ont duré jusqu’à la fin de l’ex-URSS sont avant tout une opposition sino-soviétique.

    Quoi qu’il en soit entre 1979 et aujourd’hui, la terre a tourné plus d’une fois sur elle-même.

    La paix en Europe, et partant sa prospérité, auraient-elles pu s’épanouir si la France et l’Allemagne en sont restées bloquées au stade de la bataille de Verdun à se regarder en chiens de faïence ?

    Constatons ensemble avec soulagement, après tant d’années de souffrances et de misères, la multiplication des liens de coopérations en Asie, l’éclosion de la zone de libre-échange ASEAN-Chine qui devra permettre de compenser les pertes de débouchés traditionnels en raison d’une crise durable en Occident, des politiques macroéconomiques avisées, des taux de croissance qui démultiplient les opportunités, des montagnes de devises et d’or accumulés patiemment à force de labeur…

    Mais les défis sont encore abyssaux. C’est pourquoi il faut étudier les différends passés entre le Vietnam et la Chine afin de trouver les moyens de les éviter dans le futur, sans oublier d’avoir à l’esprit les milliers d’ années de paix et prospérité qui ont conduit à d’intenses échanges culturels, scientifiques, sociaux, familiaux et économiques (il suffit d’ouvrir les yeux et regarder autours de nous !) car, s’il ne faut jamais et jamais et jamais oublier Bạch Đằng, il faut aussi savoir, en s’inspirant des leçons de l’Histoire, bâtir des liens de confiance et de paix… surtout avec ses voisins.

    C’est un peu comme à la maison dans notre petite ngõ hẻm quoi :wink2:

    @robin des bois 137302 wrote:

    1502564_3_18fb_l-artiste-chinois-ai-weiwei-a-pekin-le-17.jpg
    L’artiste chinois Ai Weiwei à Pékin, le 17 novembre 2010.AP/ANDY WONG

    :bye:

    Merci pour l’article.

    Saluons Newsweek et Le Monde qui s’engagent à répandre leurs larmes sur la souffrance des habitants de Beijing pris dans l’enfer d’un « cauchemard permanent »… L’ancien palais d’Été n’est plus, mais Newsweek et Le Monde sont là.

    Merci aussi pour la jolie photo en couleurs de Ai Weiwei. Alors qu’il n’y a pas si longtemps que cela la mort en masse d’inanition est observée quotidiennement en Chine, nous voyons un gros bonhomme joufflu et potelé qui manifestement ne souffre pas de sous-alimentation. On est tous contents pour lui. :jap:

    en réponse à : Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine #141017

    @robin des bois 137293 wrote:

    Ah bon ??????

    Plus simplement, il suffirait de jouer le jeu des « échanges économiques » …uniquement avec ceux qui appliquent les mêmes règles du travail et des droits des travailleurs, premiers intéressés ( ou alors revenir au petit livre rouge de Mao !!!!)

    – Parce que des dictatures faisant de l’économie libérale !!!

    – Avec ceux qui  » trichent déontologiquement », pourquoi prendre plaisir à se faire plumer ?

    :bye:

    Il ne faut pas chercher des boucs émissaires. Les règles de l’échange commercial mondial sous l’égide de l’OMC, fondées sur l’exploitation des avantages comparatifs, n’ont pas été érigée en clef de voûte par la Chine ou l’Asie. Elles ont été imposées par les pays occidentaux au reste du monde. De quels avantages comparatifs peuvent se prévaloir les pauvres pour participer à l’ouverture commerciale exigée par les pays anciennement industrialisés si ce ne sont leurs coûts de production ?

    L’effondrement en cours du tissu économique occidental ne provient pas du libre-échange où finalement toutes les parties trouvaient leur compte (en échange de sandales chinoises ou vietnamiennes, l’Europe exporte bien des Airbus, tandis que les entreprises de l’OCDE accroissent confortablement leur marge et les pays pauvres procèdent petit à petit aux rattrapages), mais de graves défaillances dans la gouvernance publique occidentale qui n’a pas su contrôler les abus de son capitalisme. Comparez par exemple la situation financière des entreprises du CAC 40 et celle de la France. La crise d’ampleur inégalée depuis la Grande Dépression, rappelons le, n’a pas pris ses origines en Asie, mais des crédits « subprimes » aux Etats-Unis.

    @robin des bois 137293 wrote:

    ps sur votre point n°2:
    et que fait la Chine en Afrique, au Cambodge , ou dans la bauxite du Vietnam ??
    Du « tourisme écologique » , voire de l’humanitaire …sans doute

    Pour obtenir des matières premières dans le monde (Nigeria, Arabie Saoudite…), la Chine négocie avec le vendeur et paie le prix convenu. Elle n’ envoie pas à notre connaissance ses bombardiers, hélicoptères et fantassins pour envahir le pays, installer un gouvernement de pantins et mettre la main sur ses ressources pour trente ou cinquante années.

    en réponse à : Truong Sa: Viet Nam proteste contre les manoeuvres de la Chine #141010

    Tout observateur neutre le souligne : la Chine n’a aucun intérêt à créer des conflits avec ses voisins.

    Elle sait, mieux que quiconque, que pour continuer à se développer et moderniser, elle a besoin encore d’au-moins 50 ans de paix devant elle, notamment avec ses voisins. La paix et la stabilité de son pourtour sont essentielles.

    Le Vietnam, en particulier, sait aussi qu’il a besoin de paix pour au moins encore 50 ans afin de continuer son décollage économique.

    Des litiges existent certes en Mer de Chine Méridionale. Ils doivent être résolus calmement, pacifiquement par le dialogue dans le cadre du Forum régional de l’ASEAN par ex.

    Mais, question, un règlement pacifique des différends en Asie arrange-t-il tout le monde ?

    L’Occident s’inquiète aujourd’hui de l’essor de l’Asie orientale : selon toute prospective, c’est la région du monde qui pourrait dans un terme proche contester la supériorité occidentale, blanche et accessoirement anglo-saxonne si sa progression économique perdure.

    Deux aspects polarisent actuellement son attention :

    1) Les avancées de la Chine, pays de plus d’1 milliard d’habitants, puissance nucléaire, membre du Conseil de Sécurité à l’ONU, devenue (l’année dernière) la deuxième puissance économique mondiale, mais aussi LOCOMOTIVE de la montée en puissance de l’Asie. D’autant que la crise n’a pas ralenti sa croissance, alors qu’au même moment, l’édifice économique de l’Occident s’écroule littéralement sous nos yeux. (Au rythme actuel, le dollar dans quelques temps ne vaudra pas plus que du papier hygiénique)

    et on en vient au deuxième aspect dans le collimateur occidental

    2) L’intégration de plus en plus poussée de l’Asie orientale avec pour pôle la Chine, à travers les flux technologiques (investissements directs, commerce intra/interfirmes…), financiers, sociaux (tourisme, échanges d’étudiants…). Il suffit d’analyser les statistiques.

    Plus encore que le premier volet, c’est le second qui stresse littéralement l’Occident. Lire en particulier H. Kissinger, Does America need a Foreign Policy ?.

    Pour contrer ce qui lui apparaît comme l’émergence d’un bloc mettant en cause son hégémonie, l’Occident déploie actuellement un plan grosso modo en deux parties

    1) Isoler et déstabiliser la Chine.

    Dans l’ordre international, à travers une politique d’encerclement stratégique de l’Empire du Milieu qui passe en Asie, par la mise en place d’un réseau de pays « alliés » tournés contre Beijing : Inde, Indonésie, Japon…mais aussi une politique d’exacerbation des litiges impliquant les Chinois : en jetant de l’huile sur le feu dans toute dispute (ex. différends en Mer de Chine méridionale…) ou en réveillant des conflits passés (les historiens des Centres d’analyse stratégique occidentaux sont actuellement très sollicités : recherches de différends ancestraux sur les tracés de frontières etc..)

    En interne, par des efforts destinés à saper la cohésion de la nation chinoise en travaillant sur les lignes de clivage qui existent au sein du pays : dresser les minorités (Tibétains, Ouïghours…) contre les Hans etc… soutiens aux dissidents même marginaux (Ai Weiwei qui avait vécu une dizaine d’années aux USA…)

    Bref, il s’agit d' »atteindre la tête du Dragon » (Chine) pour « descendre le Dragon » (Asie).

    2) Capter les ressources de l’Asie.

    Ce ne sont pas seulement les matières premières qui intéressent l’Occident (pétrole en Mer de Chine…). Mais aussi et surtout les ressources humaines. Les bourses octroyées par les grands établissements occidentaux (grandes universités anglo-saxonnes, Grandes Ecoles françaises…) aux meilleurs étudiants vietnamiens par ex., ne répondent pas à des objectifs philanthropiques, mais à des intérêts cyniques bien calculés : aspirer le nec plus ultra de la matière grise viet dans les labos occidentales et assécher corrélativement les disponibilités dans leur pays d’origine pour mieux soumettre celui-ci (le gouvernement vietnamien s’est alarmé dernièrement du non retour de ses meilleurs étudiants…Ngo Bao Chau ferait-il des émules ?).

    S’agissant des étudiants vietnamiens de « second choix » reçus dans des établissements de second rang (universités françaises…), on ne les retient pas : ils sont renvoyés au bercail, une fois leur diplôme en poche, avec le souhait de les voir transformés en opposants pro-occidentaux (pro-français), après leur passage au paradis, favorables un jour à un renversement du régime à travers l’escroquerie du « droit d’ingérence humanitaire » : l’humiliation de Dien Bien Phu et du 30 avril 1975 n’a jamais été pardonnée dans des milieux toujours aux affaires.

    Capter les ressources de l’Asie, c’est aussi contrôler son accès aux biens énergétiques au Proche/Moyen-Orient, en Afrique et en Eurasie dont elle a besoin pour son décollage. Les guerres d’Irak et d’Afghanistan, l’expédition coloniale en Libye obéissent à cette volonté.

    Quelles conséquences ?

    Observons qu’une guerre en Asie contre la Chine aurait des effets tragiques pour les populations asiatiques. Au plan économique, les risques induits annuleraient les avantages comparatifs de l’Asie : les investisseurs fuiraient la région et l’Asie verrait son essor définitivement entravé et retomberait 50 ans en arrière. Beaucoup d’Occidentaux le souhaiteraient désespérés par les délocalisations d’entreprises, mais est-ce c’est de cela que les Vietnamiens veulent ?

    On fait une analyse géopolitique faussée en se disant, à travers une comparaison avec la situation de la Corée du Sud notamment qui s’est merveilleusement hissée hors de la pauvreté, qu’une alliance inconditionnelle avec l’Amérique est gagnante : c’était vrai il y a 50 ans quand la Chine était l’alliée objective de Washington contre le bloc soviétique en Asie. Ce n’est plus le cas aujourd’hui ! Des tensions déclenchées par Washington contre la Chine seraient extraordinairement néfastes pour l’Asie et le Vietnam en particulier, qui les vivrait en 1ère ligne. Il ne faut pas tomber dans le piège !

    La souveraineté et l’indépendance du Vietnam passent par une équidistance entre Beijing et Washington.

    Jamais l’OTAN n’osera attaquer le Vietnam, comme elle l’a fait en Libye par ex., car la Chine est là et ne l’admettra jamais.

    La Chine fera attention à ne pas envenimer les relations avec le Vietnam car il a le soutien de l’Amérique.

    Cette équidistance est importante pour l’indépendance du pays : la position du curseur est essentielle ! Aussi quand des mouvements se lancent dans la surenchère patriotique anti-chinoise (notons le patriotisme « wi fi » à des milliers kilomètres du Vietnam), c’est avant tout pour mettre en difficulté le gouvernement vietnamien en forçant le curseur vers les USA. Ils se préoccupent peu, et pour cause, de l’indépendance du Vietnam.

    Les Vietnamiens patriotes doivent comprendre que, quand dans des capitales occidentales, des personnalités flattent de nos jours le nationalisme vietnamien (l’auraient-elles fait pendant l’époque coloniale ? Que sont devenues Võ Thị Sáu ou Nguyễn Thị Minh Khai ? …) et encouragent en sous mains des manifestations anti-chinoises, il faut bien avoir à l’esprit qu’elles ne poursuivent pas en premier lieu l’intérêt du Vietnam, mais le leur propre à savoir leur souci de maintenir leur domination : « Họ dụ mình ». Il faut empêcher tout dérapage ou coup de folie, toute politique de la terre brûlée en Asie d’un Occident en profond désarroi, lequel est parvenu à atomiser le Moyen-Orient, car le Monde sans exceptions, et pas seulement l’Asie, en pâtirait de façon malheureuse.

    Entre deux options : la guerre et la pauvreté ou la paix et la prospérité, il faut choisir.

    Les nuages s’approchent-ils de l’Asie du SE ?

    Quand on voit ce qui se passe en Afghanistan, en Irak, en Libye et depuis peu en Syrie, on a de quoi s’inquiéter sérieusement.

    Désolé de devoir le remarquer.

    Ce qui dérange l’Occident, ce n’est pas principalement le fait que la Chine se développe ; mais le fait qu’elle refuse de baisser le froc face à celui-ci (cf. le sophisme du yuan sous-évalué refusé par Beijing etc).

    Il est tentant dans cette perspective de la diaboliser : non seulement les craintes des pays voisins permettent à l’Oncle Sam de s’imposer diplomatiquement comme arbitre et attenter à leur souveraineté, mieux : face au ralentissement de l’économie mondiale en cours, les complexes militaro-industriels peuvent prendre la relève des secteurs déficients (c’est connu les fourmis asiatiques épargnent beaucoup et ont de quoi se payer des armes sophistiquées…quitte à les transformer en chair à canons).

    Il y a des moyens de régler pacifiquement des litiges : employons les.

    (Truoc do la « dung nguoi Viet danh nguoi Viet », nay la « dung nguoi A Chau danh nguoi Hoa »)

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