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posecafe wrote::suspect: :1-heben: :cry::tdr1: :-xan21-:
J’étais sûr que tu noterais… :bigsmile: C’était en Corse (Solenzara/Travo pour être précis) et le gars n’a subit qu’une mutation après être resté 10 mois sans affectation (tout en gardant sa paye, bien sûr).
18 août 2006 à 20h29 en réponse à : Devoir de mémoire connaissez-vous SAINT LIVRADE SUR LOT ? #24450J’en avais entendu parler : un reportage qui se concentrait sur les conditions de vie actuelle dans ces baraquements.
Heureux de savoir qu’ils vont être réhabilités en respectant les habitants (nombreux étaient ceux pour qui l’option de relogement était inacceptable).
Car durant de nombreuses années, on ne peut pas dire que l’on se soit vraiment préoccupé de leur sort (triste tradition française).
18 août 2006 à 20h22 en réponse à : les viet kieu ne sont pas des vietnamiens pour les vietnamiens #24448hpt wrote:L’émigré quitte jamais son pays par plaisir ou conviction. Au mieux par nécessité ou encore obligation, au pire le feu aux fesses.
Partant de là, il est bien forcément nulle part.Pas toujours, ne généralise pas car moi je vais quitter le mien par conviction et je vais prendre beaucoup de plaisir à le faire.
VNlover wrote:Juste une chose que je ne comprends pas bien, c’est pas compliqué de se la jouer quand le smic ici équivaut à un salaire d’ingénieur et encore au Vietnam, mais une fois que l’on a bien épaté la galerie, qu’est ce que ça apporte personnellement, à part « humilier » et « insulter », quelle satisfaction perso cela procure d’autant que le jour où le con revient en occident, fauché et grattant pour gagner sa pitance quotidienne, sa condition na toujours pas changée.Juste le sentiment faussé d’être quelqu’un, d’être important, même si c’est temporaire, même si c’est au prix de ne pas respecter les autres, afin de pouvoir continuer à accepter sa triste vie jusqu’au prochain voyage.
Ne dis-t-on pas que les enfants battus se mettent à battre leurs enfants quand ils sont devenus parents ?Comme je le disais plus haut, il est plus facile de s’en prendre à plus faible que soi plutôt que de combattre ceux qui dominent…
Thu Huong wrote:Ben ça m’en bouche un coin cette histoire de pastis ! :no: Je croyais que la France était à l’abri de cette pratique, mais peut-être cela ne concerne pas tout le territoire.Je trouve ça haïssable parce que cela va totalement à l’encontre du principe d’égalité. Ce genre de pratique me paraît d’un autre temps, celui des vassaux et des suzerains, bref anachronique.
Salut Thu Huong,
Si, si sur tout le territoire et à tout les niveaux : du directeur de l’Equipement (vécu) au médecin spécialiste (si tu veux obtenir un rendez-vous plus rapidement) en passant (surtout) par les politiques.
C’est un peu moins accentué qu’ailleurs (suivez mon regard) car les petits fonctionnaires respectent pour la plupart un code de déontologie (certainement par peur des représailles car, eux, ne sont pas au dessus des lois : Justice à deux vitesses pour ajouter au tableau), mais à haut niveau, c’est pareil qu’ailleurs.
Certains payeurs (ceux qui peuvent profiter du système) voient même la chose comme normale, comme une contrepartie ou un avantage dus à la profession.
18 août 2006 à 11h47 en réponse à : les viet kieu ne sont pas des vietnamiens pour les vietnamiens #24436than liem wrote:Je pense que ce n’est pas un particularité vietnamienne des vietkieus, vous retrouverez ce comportement dans la plus part des peuples deplacés, j’ai des amis portugais c’est exactement la meme chose mais il s’agit vraiment d’une minorité.Oui et je les comprends même si je n’approuve pas : Après avoir vécu dans des conditions difficiles, après avoir été considérés comme la dernière roue de la charette, il est compréhensible de les voir avoir un besoin de reconnaissance qui passe par l’argent (tellement plus facile).
hachi wrote:Oui Som Lam, mais c’était avant… Malgré que ta femme ne parle pas aucun mot de français, mais on regarde son CV… Elle a eu déjà des diplômes après Bac… etc… Maintenant, c’est super super difficile à obtenir le visas. Ma cousine, elle a eu 425 points de TCF, (test de contrôle français. Elle répond à la condition de la connaissance de langue française pour accéder directement à la fac. Elle a eu même son attestation d’inscription d’une fac francaise. Mais elle n’a pas pu obtenir son visas parce qu’elle a raté son concours d’entrée à l’université au vietnam.Dans l’histoire, les français de l’ambassade ont perdu un peu de monaie fraiche. Les « fausses écoles » aussi.
Et surtout ce qu’apporte comme bénéfices (pécuniers, culturels et relationnels entre les nations), l’ouverture aux étudiant etrangers.Bien dommage. Mais temporaire, j’espère. :bigsmile:
Thu Huong wrote:Bonjour,En tant qu’ancienne aujourd’hui, ayant fréquenté d’anciennes dans les années soixante et soixante-dix, je peux vous dire que l’éducation des filles tend à en faire des épouses dociles et silencieuses tandis que les garçons ont droit à toutes les attentions et faveurs (grrr !) J’espère que la modernité a au moins changé cette tendance !
Disons que les vietnamiennes modernes aspirent à trouver des maris qui acceptent les nouvelles règles : chose très difficile.
D’ou un nombre de divorces conséquent (3/4 des mariages actuellement, si je ne me trompe).
L’éducation ne change pas : chez mon beau frêre (stéréoype parfait du vietnamien mâle moyen), son petit dernier est toujours le roi face à sa grande soeur obligée d’accepter sa pauvre condition de fille/femme. 😥 Au grand désespoir des grands parents, d’ailleurs.
Il est à noter que ce sont les mères et les belle-mères qui ont tendance à faire respecter ces valeurs pour les filles. Les pères et beau-père se concentrant avant tout sur leurs garçons.
sieutom wrote:Désolé mais c’est inexact. Chaque université a des exigences différentes en terme de niveau linguistique exigé. Les bacheliers bilingues par exemple ne passent pas de tests linguistiques à l’entrée de l’université. Le DALF est conseillé mais pas obligatoire. Par contre, pour ceux qui ne veulent pas passer le DALF (entreprise longue et difficile) il existe un test le TCF dont j’ai parlé plus bas. De plus, il est un peu stupide d’aller étudier en France pour passer les DELF et DALF alors quon peut les passer au Vietnam pour beaucoup moins cher.
Et que de plus il est demandé d’avoir déjà de bonnes bases en français pour pouvoir obtenir le dit-visa. La boucle est bouclée…Oui, ok avec toi : c’était valable avant la loi Sarko : ma femme a obtenu un visa sans connaître un mot de français. Et je peux t’assurer que la Fac de Montpellier regorgeait (je doute que ce soit encore le cas) d’étudiants chinois non-bilingues (même pas d’anglais) désireux de s’inscrire au DELF.
Je ne savais pas que les conditions d’accès différaient selon les universités.
samfrankim wrote:c’est sympa de me rajeunir, mais j’ai bien bien vécu un demi siècle déjà !
Avec deux grands enfants :l’ainé a 28 ans et le second 24 ans , je ne peux pas trichée!
alors vive la vie! :kimouss: :jap: :bigthumbup:Ce qui prouve définitivement que la beauté n’a pas d’âge.
posecafe wrote::-xan21-: ils sont encore tout chauds et ils t’attendent. :petard:En attendant : Recette du banh cuon.
Bao Nhân wrote:Il n’y a pas si longtemps, un étudiant Vietnamien m’ a dit que la plupart d’entre eux sont plus préoccupés par le travail pour gagner de l’argent que par les études. Par conséquent, beaucoup risquent de devoir rentrer sans diplome en poche ni une bonne maîtrise de français.C’est que la plupart d’entre eux n’ont pas des parents riches qui peuvent subvenir à leurs besoins en France.
En gros, livres, frais d’inscriptions*, frais de transport, logement (parfois du gros n’importe quoi) et nourriture représentent au minimum 400€/mois (Combien de vietnamiens peuvent larguer 8.000.000 Đ par mois ?).Tu ajoutes à cela l’argent que certains parents se croient obligés de recevoir avec un enfant à l’étranger qui travaille en plus d’étudier…tu débouches sur un 3/4 temps (illégal, le plus souvent donc source d’exploitation outrancière).
Si on prends en compte que la plupart des parents ne toléreraient pas que leur enfant rentre bredouille après avoir dépensés 6000€ ou 10000€ pour qu’il puisse venir étudier en France (pression sociale aidant, merci les voisins au passage
), on comprend rapidement que ces étudiants n’ont pas une vie très rose.Mais, va expliquer tout cela au vietnamien moyen pour qui l’occident est forcément le paradis où la vie est facile…
Et j’en connais des masses qui rêvent d’envoyer leur enfant étudier à l’étranger.* Les frais d’inscriptions varient énormément d’une école à l’autre.
Juste un exemple :L’I.E.F.E. (Institut d’Etudes Françaises pour Etrangers) de l’Université P. Valery de Montpellier dispensent des cours qui débouchent sur le D.E.L.F. (Diplôme d’études en langue française) et le D.A.F.L. (Diplôme approfondi de langue française).
Le DAFL est nécessaire avant toute inscription à un cursus universitaire français. Il prouve que vous maîtrisez suffisamment la langue pour pouvoir suivre les cours de la FAC.
Afin de l’obtenir, pour un étranger ne connaissant pas le français, il est nécessaire de suivre les cours de l’IEFE durant 3 ans/6 semestres (!).
En sachant qu’un semestre est facturé 900€, le coût de la formation est de 5400 € (hors frais de mutuelle étudiante obligatoire).
Ce qui porte la facture à un peu plus de 150€/mois.Thu Huong wrote:Au fait, qu’est-ce que signifie Thu Hong en français ?Thu Huong
Thu Hồng : Rose d’automne.
Thu Hương : Parfums d’automne.Dans les deux cas… :love:
C’est un des raisons pour lesquelles, je suis tenté bien des fois d’englober le peuple et de généraliser lorsque je critique le gouvernement des états-unis ou le gouvernement français.
La plupart des sociétés ont les dirigeants qu’elles méritent.
Nem Chua wrote:Autant une fois qu’on respecte ces règles, il n’y a plus de pression, plus de jugement, et un « laxisme » envers tout un chacun qui peut être dérangeant. Quand on considère le degré de promiscuité et le peu d’attention que les uns portent aux autres (un Tel se lève à 2h du mat’, allume la lumière et la télé alors que tout le monde essaie de dormir dans la pièce, etc. etc.), il y aurait de quoi rendre fou un occidental. Mais alors, fou furieux.Je peux t’assurer que pas mal de français ont, de plus en plus, ce genre de comportement. Il suffit de prendre la route pour s’en rendre compte…
Ce qui corrobore ton rapprochement :
Nem Chua wrote:Là òu je veux en venir est que c’est le même laisser-aller, le même désintérêt des affaires de la maison (l' »économie ») ou de la ville (la « politique ») que ceux qu’on voit en occident aujourd’hui, et en particulier aux USA. Quand on ne juge pas ou qu’on respecte les plus forts quels que soient les moyens qu’ils prennent, on se met sur des rails en pente.abgech wrote:Si tu as des graines de soja, ce n’est pas vraiment difficile de faire des pousses de soja.
Tu prend deux ou trois serpillères neuves (en Suisse, on dit des panosses !) que tu laves soigneusement pour en faire partir l’odeur de tissu industriel.
Tu prends un baquet, mets une couche de serpillère au fond, parsèmes de graines, une nouvelle couche de serpillère, des graines et ainsi de suite. Tu finis par une couche de serpillère.
Tu humecte le tout, toutes les couches de serpillère doivent être humectées, mais il ne doit pas y avoir d’eau dans le fond du baquet.
Tu met dans un local totalement noir et chaud (mais en Grèce, je pense que cela va de soi :bigthumbup:), tu laisse environ 4-5 jours en humectant régulièrement, 2 fois par jour par exemple. Tu lave tes germes et tu dégustes.
Bon appétit.:thanks: pour le truc. Au moins là on est sûrs de leurs fraîcheur. :bravo:
hachi wrote:Les gens qui font leurs démarches auprès des intermédiares (centre d’orientation, ou centre d’études à l’étranger…) sont souvent ceux qui ne répondent pas à toutes les conditions de EDU FRANCE. Et ils paient très chers aux intermédiaires dans le but d’obtenir le visas… ce qu’ils promettent, les intermédiaires à ses clients : logement, boulot, école… ne sont que des… PUBs…:-xan21-: Je confirme. Je connais bien les méthodes des cours Daudet qui correspondent exactement à ta définition.
Ma femme est passé par eux pour venir en France : coût de l’opération 6.000€ puis logement chez famille d’accueil à 500€/mois (1 repas/jour et duvet/canapé pour le couchage…).hachi wrote:Aller en France était le choix et le mode des jeunes issus des familles riches ou bcp d’entre eux ne sont pas réussis aux concours d’entrée à l’université au Vietnam.Oui, attention de ne pas généraliser : Les parents de ma femme se sont saignés pour économiser cet argent et ne font pas partie des vietnamiens « riches ». Plutôt vietnamiens citadins moyens.
De plus, ma femme à obtenu un BTS compta ainsi qu’une maîtrise d’anglais à l’Université Nationale d’Hanoi avant d’arriver en France…
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