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Une anecdote : il y a 4 ans, je conduisais la voiture de mon chef pour lui ramener… pour la première et la dernière fois. Comme je ne maitrisais pas la conduite en ville (rouler au milieu de la route en appuyant comme un malade sur le klaxon) j’ai fini par provoquer un accident, heureusement sans gravité, avec un motard. Attroupement, on bloque mon véhicule. Etant de toute évidence un occidental, ça va me coûter cher, je le sens. Manque de bol, je suis stagiaire et j’ai en poche l’équivalent de 4,5 ¤… et si je conduis en France, mon permis n’est pas valable ici. Examen des bobos, de la moto, rien de grave grâce à Dieu. La foule, au début hostile, commence à se plier de rire quand je m’explique en viet avec force gestes. Le plaignant, voyant qu’il est en train de perdre la joute, me montre son genou en sang. Je m’étais fait la même blessure en moto 2 jours plus tôt et du coup, je lui montre aussi. Crise de rire générale. Finalement, je lui ai laissé tout ce que j’avais sur moi, ce qu’il a accepté d’un air contrit, j’étais sincèrement désolé. Les enfants me suivaient tandis que je me dirigeais vers la voiture et me montraient la portière enfoncée en me disant d’aller reprendre mon argent, vu qu’il avait cabossé ma caisse… J’en menais pas large et surtout je ne tenais pas à me retrouver au poste. J’ai ramené la voiture à mon chef, en jurant, mais un peu tard qu’on ne m’y reprendrait plus… :tcon:
J’ai rarement vu ça mais on pourrait l’expliquer peut-être par le problème de face. Quand un viêt est en tort, il se met souvent à rire pour diminuer la gravité de la faute et ne pas perdre la face. Tordant d’ailleurs ça : le patron français qui engueule un employé et celui-ci qui se marre, ce qui a tendance à rendre le français encore plus enragé et tout rouge… :lol!:
Rosco wrote:L’ an passé j’ avais entendu dire que le casque serait aussi obligatoire en ville (pour l’ instant çà ne l’ est qu’ à l’ extérieur) mais apparemment ce nouveau réglèment n’ est pas passé. Si quelqu’ un a des informations sur çà…Des années qu’on en parle mais qu’on voit rien venir… Il n’empêche que les casques sont souvent de mauvaise qualité, quand ce ne sont pas des casques de chantier :suspect:
Enfin tout le monde a l’air persuadé qu’en ville rien ne peut t’arriver, à part un petit bleu au genou. Tout le monde sauf peut-être le gars que j’ai vu l’autre jour, retourné sous sa moto avec du sang partout autour… :no:Agemon wrote:Dîtes donc vous deux, vous connaîssez bien des choses. Je serais heureux de vous connaître un peu plus et surtout barvarder de vive voix. Je n’ai pas voulu trop approfondir. J’ai bien fait d’en parler du nuoc mam.Merci Bac 😳 ! Si tu peux mettre la main dessus, je te conseille la lecture du BSEI, le Bulletin de la Société des Etudes Indochinoises qui fourmille d’articles sur la mer, la fabrication du nuoc mam, la pêche, etc. La raison en est que l’Institut Océanographique de l’Indochine fondé en 1922 à Nha Trang y faisait publier de nombreuses données recueillies.
A l’instar du BAVH, le Bulletin des Amis du Vieux Huê, nous espérons qu’il sera numérisé de façon à être consulté par tout le monde. Je te tiens au courant…:cheers: Tous mes voeux de bonheur ! Tram nam hanh phuc ! :cheers:
Minh wrote:On n’utilise jamais le mot « nhaque ». C’est un mot mal vu pour les gens a la campagnes. 😥 😥 😥Je sais Minh mais beaucoup de citadins ne se privent pas pour l’utiliser à la place de ‘nong thon’ :jap:
La question pourrait être : « parlez-vous le viêt ? Et si oui, lequel ? ». Parce qu’entre le Viet du Nord, du Centre, du Sud, de l’Ouest, le viêt ‘thanh pho’ et le viêt ‘nha que’, le viêt des VK et le viêt ‘actuel’ on a de sacrés différences :scratch:
J’ai fait pour ma part 2 ans à l’Université des Lettres à HCMV et pas mal de terrain, ce qui permet aussi de connaitreun peu le tieng long (l’argot) et le tieng lai (le verlan). Le problème était qu’on apprenait avec 2 professeurs, généralement un du nord et un du sud, et qu’à la longue ça rend un peu schizophrène :suspect:Mike wrote:on voit un moment donné dans la vidéo, un bonne femme en vélo foncée à toute vitesse dans la meute des motobikes sans être inquiétée.. :affraid:..Justement, c’est des vélos dont il faut avoir peur. Pas maniable, pas rapide mais determiné, la trajectoire du vélo est toujours contraire à la tienne et le cycliste jamais inquiet. En plus, ils sont souvent deux et ont du mal à maintenir leur trajectoire… Je l’avoue, j’ai peur des vélos… :affraid:
Il y des règles de base à respecter :
a) aux orties, ton code de la route tu jetteras
b) à gauche et à droite point tu ne regarderas
c) freiner aux autres le soin tu laisseras
d) les rétroviseurs pour les points noirs tu réserveras
e) contre plus gros que toi, jamais tu ne te frotteras
f) la priorité jamais tu ne cèderas (sauf si c’est contraire à e))
g) pour pouvoir discuter avec tes amis à moto, un bouchon tu créeras
h) aux pires crasses qu’on te fait, point tu ne protesteras et la joue droite tu tendras…Libre à vous de compéter ce décalogue… :tcon:
Sincèrement, avec 13000 morts par an sur la route (statistique que j’ai un peu de mal à croire), y’a encore beaucoup à faire…
Le père Nem Chua, avec toutes les :kimouss: qu’on a descendu hier soir, il était un peu :sleep: aujourd’hui, moi aussi d’ailleurs :lol!:
Mal aux cheveux ce matin… O0
Les ONG je connais un peu vu que j’ai été chef de mission pour le compte de l’une d’elles en volontaire. Il y a effectivemment à boire et à manger. Un annuaire complet existe par ailleurs, qui recense toutes les ONG inscrites au PACCOM (organisme de gestion des OSI au Vietnam, il y a une liste sur le site de l’ambassades de France des OSI françaises). Mais cet annuaire ne recouvre que celles qui veulent bien se répertorier, démarche longue et complexe.
Beaucoup de micro-assoces ont des projets (micro souvent aussi) sur place sans avoir de représentants. Elles organisent des missions 1 à 3 fois pas an pour voir l’avancée des opérations. Elles sont de toute façon encadrées car pour pouvoir faire quelque chose ici, il faut un organisme partenaire vietnamien.
Certaines sont sérieuses, d’autres beaucoup moins. Comme partout, il faut bien se renseigner sur le passif de telle assoce et sur ses résultats réels (pas ceux affichés car souvent c’est de la cornemuse)…
Par contre, ne pas se fourvoyer, les dons ne représentent qu’une partie des ressources d’une ONG, le reste vient des organismes locaux, nationaux et internationaux en fonction du projet présenté. Et ne concernent souvent que celles qui travaillent dans l’aide d’urgence, pas le développement.Pour ouvrir un compte en ¤ à la Vietcombank, il suffit d’un passeport et de 50¤. Ce compte non rémunéré te permet de faire des transferts depuis ta banque en France.
Par contre pour un compte en dong, on te demande un contrat de travail, que les versements soient effectués par la boîte qui t’emploie etc. C’est un peu plus compliqué, probablement pour éviter le travail au noir. Mais certaines banques sont moins regardantes…
Minh wrote:Je suis interessé de 2 petites soeurs de Sieu Tom. Si elles etaient a Saigon ….. :gun6:Pire Minh, elles sont à Paris :bigsmile: et en plus elles sont même pas libres :bigthumbup:
Je crois que pour ce coup-là c’est raté vieux…Peut-être faudrait-il préciser le mode de fabrication du nuoc mam pour ceux qui ne sont pas familiers avec la fabrication de la saumure ?
Le nuoc mam s’obtient pas autodigestion du poisson non vidé plongé dans du sel. Les enzymes de son estomac vont le bouffer lentement de l’intérieur en gros :lol!:
Le jus qui en résulte est ensuite filtré (avant charbon et corail) puis mis en cuve pour fermentation en plein soleil. On contrôle que ça ne devienne pas une bombe bactériologique mais les voisins en sont pour leurs frais… Ca peut prendre 1 an, parfois moins, parfois plus. Le nuoc mam fut pendant longtemps le seul apport en protéines et acides aminés (il contient les 7 principaux) pendant les famines, mélangé au riz ou au chao pur…A l’heure actuelle, l’Institut des Biotechs de CT cherche à créer un procédé industriel pour réduire le temps de ‘digestion’ et ainsi accélerer la production.
Fin du cours, interro la semaine prochaine :tdr1:
Chez nous, on est métis depuis 4 générations avec rajout de sang viet au fur et à mesure. Mon bisaïeul était 50/50 et il a épousé une fille de mandarin. Ensuite mon grand père (75% pour ceux qui suivent) épouse la fille naturelle d’un soldat français et d’une mercière itinérante (ma grand-mère, 50%, y’en a qui suivent pas… :sleep: ).
Ma mère et ses frères sont donc 62,5% et nous autres de la 4ème génération (et oui, ils ont tous épousé des Tây, des Corses et des Arméniens) 31,25%. Niveau précision génotypique qui dit mieux ? :lol!:Alors ma question, 25/75 c’est un quarteron mais 31,25/68,75 on appelle ça comment ? :MdrDevil: Des spécimens uniques ?
24 novembre 2005 à 9h16 en réponse à : un alsacien sans choucroute… un niçois sans ratatouille et un vietnam sans… #13861Yo, Yo,
Quant je reviens à Strasbourg tous les ans, ma famille m’amène dès le premier soir manger des flamenkusche (Valye, c’est comme ça que ça s’écrit ?) parce qu’elle sait que c’est ce que je préfère. Et puis le Kougloff aussi. Et les schpetzles (???). Miam, miam. Avec du Gewurstraminer, et on se finit au Schnapps. Terrifiant !
Cet été j’ai pris 3 kgs en 72 heures… :champion:
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