Phuc_44

Hello Chú thuong19,

Cette différence de prix est logique.
Le coût du seul produit reste le même quel que soit le pays où il est vendu. En France, c’est l’activité nécessaire à sa vente qui coûte plus cher.
Le simple fait qu’un produit soit vendu en France explique à lui seul ces écarts de prix. Parce que l’action « vendre un produit » a un coût plus important en France qu’au Viêt Nam. Les entreprises qui fabriquent nos produits de consommation n’y sont pour pas grand chose.

Rappel : en France on a environ 44% de prélèvements obligatoires, aux Etats-Unis c’est 28%. Je n’ai pas de chiffre pour le Viêt Nam mais c’est surement encore moins. D’où les prix plus bas dans ces pays.

Mais chez nous, si on baisse les prix, qui payera nos fonctionnaires ?

:bye:

Hihihi, seriez-vous mauvais perdant ? :bigsmile:

Attention, ce n’est pas moi mais l’INSEE qui ne dit pas 2,6 enfants/femme de 46 à 64, mais minimum 2,6 enfants/femme. Ce n’est pas la même chose.

Concernant la mortalité infantile (accidentelle de nos jours) voici :

Admirez cette sublime diminution exponentielle de la mortalité infantile en cette seconde moitié du XXème siècle. Je vous laisse deviner à qui on l’a doit.

Non mais sérieusement, arrêtez de parler de ce que vous ne connaissez absolument pas. :punish:Qu’est-ce que c’est que cette invention purement idéologique d’un antagonisme entre médecins hospitaliers et médecins libéraux ? Faut arrêter les champignons hallucinogènes :petard:.
Vos messages montrent clairement que vous n’avez aucune idée du fonctionnement du corps médical français. Pourtant c’est toujours le même radotage avec vous. Un espèce de lynchage de catégories professionnelles qui ont le malheur de mieux gagner leur vie que vous. Faut sortir de la lutte des classes mon petit monsieur. De plus, pour faire médecine ou avocat (pour reprendre vos exemples), c’est à l’Université qu’il faut s’inscrire, pas dans une école privée hors de prix. Par contre il faut bosser, j’avais compris que c’était pas trop votre truc. Mais bon, chacun est libre de ses choix de vie et doit au final en accepter les conséquences tout en respectant ceux des autres. Mais depuis quand doit-on se justifier de la profession qu’on a choisi ? Vous êtes qui pour juger les gens. Cessez votre frustration malsaine, arrêtez de regarder l’herbe de la prairie voisine vous aurez une vie bien plus sereine.

Au fait, vu la spécialisation que j’entreprends, je bosserai forcément à l’Hôpital PUBLIC. Ça vous la coupe ?:pleasantry:

Sur ce, so long aux joyeux randonneurs :bye:

PS :

…prions Dieu…

Le « Jaroslavskij » de F-V qui « prie Dieu », c’est désopilant :rofl:

Hello thuong19,

Vous le savez, je suis tolérant et respecte ceux qui ont une opinion différente de la mienne. Au nom de quoi mes convictions seraient-elles supérieures aux leurs ? Mais je reconnais que j’aime assez les petits jeux de mots :wink2:.
Si certains membres ne sont qu’intolérance et méchanceté envers ceux qui pensent autrement, et n’ont d’obsession que pour le mal qu’ils vont écrire dans leur prochain message, ce n’est pas mon cas. Aucune haine ni frustration ne m’aveuglent. Je n’ai nul besoin de m’attaquer à un corps de métier pour tenter vainement de me légitimer.

En fait, mes seules opinions politiques sont le pragmatisme, la raison et la justice.
Je n’ai rien contre les randonneurs, au contraire. La marche est un excellent moyen de garder la forme. Je ne peux que l’encourager.
Mais comme je l’ai dit plus haut, je sais compter.:umnik2:

Le nombre de retraités explose et on vit de plus en plus vieux. Tout le monde sait qu’il n’y aura plus assez d’actifs pour payer les cotisations. Alors qu’on m’explique où trouve-t-on l’argent pour équilibrer les comptes ? Nous avons un système de retraite basé sur la solidarité inter générationnelle où les retraites versées proviennent des cotisations des actifs me semble-t-il ? Si on veut garder ce système, il faut faire un choix :
soit on diminue les pensions et on condamne à la misère des gens qui pour la plupart y sont déjà, soit on augmente les cotisations ce que personne n’acceptera, soit on allonge la durée de cotisation. Dans le système de retraite qui est le notre, il n’y a pas d’autre solution.
Il suffit de savoir compter. C’est de la logique arithmétique ça n’a rien à voir avec la politique. Ça devrait faire l’unanimité en France comme c’est déjà le cas partout en Europe.

D’ailleurs, personne n’est dupe du double jeu de l’opposition qui se congratule en privé de l’accomplissement de cette réforme tout en brossant les syndicats dans le sens du poil. Car ainsi, tout en endossant l’impopularité d’une telle réforme, le gouvernement actuel leur ôte une sacrée épine du pied dans l’éventualité d’une alternance aux prochaines élections présidentielles. Ça sera toujours ça de moins à faire. Vous avez remarqué, j’aime pas trop les démagos. :wink2:

Je vais maintenant vous parler de ce que je connais pour le vivre tous les jours :
Selon vous, qui devrait être révolté par l’avenir qu’on nous réserve dans notre pays ? Ce sont les jeunes qui sont actuellement dans la force de l’âge mais qui une fois qu’ils auront vos âges respectables, et les problèmes de santé qui vont avec, n’auront probablement plus de sécurité sociale car sa faillite ne sera plus compensée chaque année par de nouveaux emprunts nationaux. Vous n’imaginez pas les sommes folles d’argent gaspillé uniquement par manque de conscience et de civisme de certains (mais néanmoins nombreux) de nos concitoyens. Je pourrais vous donner des centaines d’exemples effrayants mais je vais faire court :
Exemple n°1
3ème budget de la sécu, les transports médicalisés : madame X hospitalisée dans un service de médecine reçoit quotidiennement la visite de son mari. Le jour de la sortie de madame X, son mari est là pour l’aider à préparer son retour à domicile, c’est bien normal. Madame X me demande de lui prescrire un transport médicalisé. Je lui réponds que son état ne justifie pas une telle prescription et que son mari qui d’ailleurs prends sa voiture tous les jours pour lui rendre visite peut très bien la ramener chez elle. Madame X me réponds que son mari n’a pas à la ramener chez elle dans son véhicule privé et qu’elle exige un transport médicalisé car « elle y a droit ». Résultat, Madame X rentre en VSL à son domicile, suivie par la voiture de son mari.

Exemple n°2
1er budget de la sécu, l’Hôpital et en particulier les Urgences :
Madame Y, patiente inscrite depuis 3 jours sur liste d’attente d’hospitalisation en unité psycho-gériatrique, reçoit la visite de son fils chez elle. Ce dernier la trouve « un peu fatiguée ». De plus, il trouve que l’attente est trop longue avant qu’une place se libère en psycho-gériatrie pour que sa maman y soit admise (vous comprenez, ça fait quand même 3 jours !). Donc que fait-il ? Il met sa maman dans un taxi (le fils ne conduit même pas lui-même sa mère) et l’envoie aux urgences. Sans doute a-t-il cru que les urgences étaient un hôtel. De plus, vous comprenez, il partait en vacances au Maroc le lendemain.

Exemple n°3
Autres histoire, toujours aux urgences :
Madame Z, enceinte de 13 semaines d’aménorrhée est un peu tête en l’air, elle a oublié son rendez-vous de consultation chez son gynécologue de ville pour sa première échographie. Qu’à cela ne tienne, Madame Z se fait admettre aux urgences gynécologiques et demande à ce qu’on lui fasse son échographie. De plus, elle vous glisse que c’est tant mieux si elle a oublié son rendez-vous parce qu’aux urgences, c’est « gratuit« . Je lui ai quand même expliqué qu’elle n’avait aucun motif de recours aux urgences et l’ai invité à reprendre rendez-vous avec son gynécologue de ville.
Pour info, une simple admission aux urgences, avant même d’avoir été vu par le médecin, coûte plus de 300 euros !

et je pourrais continuer toute la nuit comme ça. Cependant, je sors de garde et reprends le boulot à 8h00 demain matin donc… :lazy:

De tels exemples me font vraiment peur. Pas pour moi, mais pour les gens qui ont du mal à boucler les fins de mois et qui n’auront plus la possibilité de se soigner à cause de comportements inconsidérés de certaines personnes qui les ont précédés.

Je n’ai aucune inquiétude me concernant, je vais décrocher un diplôme en or, je suis bilingue (bientôt tri) et n’aurai pas la moindre hésitation à quitter la France si besoin. Cependant, la France est mon pays et je pense en priorité aux millions de Français qui n’ont pas ma chance et dont l’avenir est hypothéqué par des gens qui ne pensent qu’à eux, au moment présent et réclament toujours plus sans consentir au moindre effort en retour.
Alors quoi ? Mieux vaut tous se casser la figure plutôt que de faire un petit effort ? En tout cas, moi je serai parti avant que ça n’arrive. :p

Bonne nuit :bye:

Même s’ils adorent se faire des ampoules, ces dernières sont loin de les éclairer, lol 😆

Où va la gauche ?, actualité L'éditorial de Claude Imbert : Le Point

Où va la gauche ?

Claude Imbert

Grèves, défilés : l’exception française fait des siennes ! En Europe, en Occident, les malveillants ricanent et nos amis soupirent. L’étouffement par la rue du pouvoir des urnes les sidère. Et de même sa logique perverse : la rue qui vote avec ses pieds prétend les comptabiliser. D’où cette évaluation bouffonne, du simple au triple, des processionnaires. La crispation populaire sur le régime des retraites, ce refus atavique d’une réforme que toute l’Europe a ralliée, ce déni des réalités du monde nouveau préfacent-ils l’embellie d’une gauche française unique en son genre ? J’y entends plutôt le requiem pathétique d’une exception passée qui rechigne à passer.
En tête du défilé, Martine Aubry, Cécile Duflot, Marie-George Buffet affichaient, coude à coude, le cliché d’une gauche impossible où socialistes, Verts et communistes réchaufferaient le ragoût de feu le Programme commun. Une chimère, évidemment ! Bonne encore pour caresser la conquête du pouvoir. Bonne, ces temps-ci, devant les pas de clerc et foucades de la droite, pour exploiter la sarkophobie ambiante. Et après, pour quoi faire ? Enterrer la réforme des retraites ? Allons donc… Tandis que tendre son rouge tablier pour y cueillir la colère populaire, pardi, pourquoi pas ? Au pouvoir, s’il échoit, on avisera…
Qui peut croire que le socialisme français, seul en Europe, pourrait défier la sanction arithmétique d’un régime condamné par la longévité des retraités ? Et, au-delà, comment braver les contingences du monde tel qu’il est devenu ? Aucun socialiste n’y songe, et DSK moins que personne. Le spectre d’une faillite nationale dissuaderait quiconque voudrait emplir à nouveau le panier percé de l’Etat-mamma. Martine Aubry ménage de son mieux, et tout à la fois, l’illusion électoraliste et la réalité qu’elle connaît. Mais, mariant l’eau et le feu, elle navigue dans la vapeur. Seul DSK, le verni, plane sur le mutisme que le FMI lui impose sur la scène nationale : son silence, du moins, n’insulte pas l’avenir…
Quoi que suggère l’actuelle convulsion française, le socialisme, ces temps-ci, n’est pas à la fête. L’Europe vire à droite. Et, plus fâcheux, à l’extrême droite. L’époque n’est que trop propice aux séductions, à proprement parler  » réactionnaires « . Mais on devrait méditer aussi le déclin plus paradoxal de la gauche un peu partout en Occident, alors même que le capitalisme pâtit de ses délires financiers.
Un intellectuel de gauche italien, Raffaele Simone, trouve à ce déclin une ampleur historique (1). Il voit la gauche durablement plombée par les ruines de l’idéologie d’inspiration marxiste et incapable de  » se hisser à la hauteur des temps « . Il n’insiste guère sur la poussée mondialiste des peuples pauvres et de ses nouveaux molosses, dont l’essor menace le statut défensif des avantages sociaux glanés par la gauche en Occident. La gauche y redécouvre des prolétaires, mais ce ne sont plus les siens : ils envahissent d’ores et déjà les marchés du monde. Là contre, grèves et défilés ne sont que coups d’épée dans l’eau.
Notre visionnaire italien insiste sur le désarroi de la gauche à quitter la  » lutte des classes « , à trouver de nouvelles marques dans nos sociétés contemporaines infantilisées par l’Etat-providence. Celles que Tocqueville pressentit. Il voit ces sociétés dominées par le culte souverain de la consommation, la dévalorisation du travail au profit du loisir, du festif, du virtuel. Il les peint soumises  » à la tyrannie des corps, à un égoïsme arrogant, jeuniste, branché… où tout s’accélère, le succès, l’argent, les amours « . Cette société où le consommateur remplace le citoyen favorise, dit-il, une droite nouvelle, consommatrice, médiatique, méfiante envers les pauvres et les immigrés, flirtant avec le populisme, bref bien accoutrée pour l’ambiance générale de l’époque. Une droite qui n’hésite pas à s’approprier, contre la crise, l’étatisme défensif de la gauche. Raffaele Simone croit la gauche européenne en passe de rater le grand projet européen. » Trop aveugle, dit-il,sur les dommages de l’immigration de masse, trop peu fidèle à l’idéal laïque devant l’islam radical, trop aveugle sur les violences urbaines et l’insécurité. «  Comme sur les nécessités cruciales d’un enseignement performant…
J’ignore si cette perspective éclaire, autant qu’il le croit, le proche avenir. Le fait est qu’elle pointe, pour l’heure, les misères de la gauche française, plus encombrée que d’autres par l’antique fatras idéologique. L’intérêt national, en tout cas, voudrait que ses vieilles oeillères ne précipitent pas la Nation dans une impasse catastrophique. L’alternance démocratique mérite une gauche rénovée. Dieu merci, elle se cherche. Chez elle, les archaïques, étourdis par la colère populaire, protestent qu’ » on ne change pas de peuple « . Certes ! Mais on ne change pas de monde non plus !

1.  » Le monstre doux. L’Occident vire-t-il à droite ? « , de Raffaele Simone (Gallimard).

:bye:

Comme Risk l’a très certainement remarqué, l’ANAI est présidée par un Général et compte parmi ses membres de nombreux anciens combattants d’Indochine.

L’une des raisons d’être de l’ANAI est d’honorer la mémoire des « anciens de l’Indo » que des gens (très mal renseignés) se plaisent à bafouer sous couvert d’un « anticolonialisme soi-disant bien pensant ».
Assimiler les anciens combattants d’Indochine à des colonialistes est certes facile à faire mais aussi complètement faux.

Les anciens combattants membres de l’ANAI sont, comme la grande majorité des anciens d’Indochine, tombés amoureux du Viêt Nam lors de leur(s) séjour(s). Cet amour pour ce pays et surtout pour son peuple perdure de nos jours. C’est cela qu’il faut retenir.

Bonne journée :jap:

A votre service :friends:

Le médecin qui vous suit a, sans doute, déjà prodigué tous les conseils dont vous avez besoin. Si une interrogation persiste, n’hésitez pas à m’en faire part.

Bonne journée :bye: