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Moi j’aimais bien celle-ci :
[YOUTUBE]t6y8zUvjm0w[/YOUTUBE]
Mieux vaut se faire vacciner en France :wink2:
Phúc_44;95387 wrote:Grippe A (H1N1) 2009 : le point en France métropolitaineLa survenue de mutations du virus A (H1N1) 2009 n’est pas inattendue du fait des caractéristiques des virus grippaux. L’impact de ces mutations sur le caractère pathogène et la capacité de diffusion de ces virus n’est pas documenté et va faire l’objet d’investigations complémentaires à l’échelon français et international.
L’efficacité des vaccins actuellement disponibles n’est pas remise en cause.abgech;95409 wrote:Dites-nous donc comment peut-on juger de l’efficacité d’un vaccin sur un virus mutant avec un seul jour de recul ? J’attends une réponse argumentée, pas un stéréotype que vous recracherez d’un quelconque papier ministériel.D’autant plus que par ailleurs vous nous dites :
Il est vrai que vous n’en êtes pas à une contradiction près.
Pour clore ms interventions sur cette discussion, parce que les esprits étroits munis d’ œillères et soigneusement formatés me fatiguent, je me permet d’être, une fois n’est pas coutume, grivois
Premièrement, quand vous dites que je me contredis, vous pensez sans doute que lorsque je parle de médicaments antiviraux, j’y inclus le vaccin ? Et bien, non.
La mutation confère à la souche virale responsable du décès d’une personne, une résistance à l’oseltamivir (Tamiflu). Si vous aviez lu attentivement l’ensemble du communiqué de presse de l’IVS, vous n’auriez pas commis cette nouvelle erreur.
Le 2ème médicament antiviral dont je parlais est le Zanamivir.Deuxièmement, toujours après une lecture attentive de ce même communiqué, vous auriez dû noter que cette mutation allait faire l’objet d’investigations COMPLEMENTAIRES. Autrement dit, il y en a déjà eu et c’est pour cela que l’IVS peut écrire que cette mutation ne remet pas en cause le vaccin.
Je ne vais pas vous faire un cours de virologie mais sachez que face à un virus, notre organisme développe tout un panel d’anticorps de spécificités différentes et dirigés contre plusieurs antigènes viraux différents. Donc si la mutation a pour conséquence la modification d’un antigène viral (qui du coup ne sera plus connu à l’avance par notre système immunitaire, vous me suivez ?) il restera toujours les autres qui seront immédiatement reconnus par nos anticorps qui neutraliseront le virus (il en suffit d’un seul).C’est pour cela qu’on dit que l’efficacité du vaccin n’est pas remise en cause.
Si d’aventure, vous aviez d’autres points que vous ne comprenez pas, je reste à votre disposition.
Bonne nuit :jap:
pierrehuyen;95406 wrote:Pouvons nous avoir un avis personnel ?????????????????Juste pour conserver un esprit d’échange qui permet la discussion.
Bonsoir à Tous
8 décès et 63 cas graves supplémentaires en l’espace d’à peine 2 jours; une croissance de 72% du nombre de personnes atteintes en 1 semaine; un virus qui se comporte exactement comme on s’y attend, c’est à dire qui mute avec pour conséquence l’émergence d’une souche résistante à l’un des deux seuls médicaments antiviraux dont on dispose; un virus d’une souche H1N1 similaire au virus de la grippe espagnole qui a fait 60 millions de morts;…
Pour ma part, je suis rassuré d’être vacciné. Mais ce n’est qu’un avis personnel bien entendu.
Rappel : au dernier rapport de l’Afssaps, on comptait 220 signalements d’effets indésirables, dont 96% sont d’intensité bénigne à modérée, pour 380.000 vaccinations. Soit 0.06% de chance d’avoir un effet indésirable quel qu’il soit et 0.002% d’avoir un effet indésirable plus grave.
Encore un avis personnel : je me demande vraiment comment peut-on encore hésiter ?
J’aimerai pour terminer que chacun sache qu’on a la chance de vivre dans le pays le mieux préparé pour faire face à cette pandémie. Vous pouvez penser ce que vous voulez de nos dirigeants, cela ne me regarde pas, mais vous ne pourrez jamais leur reprocher de ne pas avoir fait ce qu’il fallait. Ils ont fait ce qu’il fallait en écoutant les recommandations des spécialistes et je ne peux que me réjouir du succès indiscutable de cette campagne de vaccination. On est capable de vacciner l’intégralité de la population française, ce n’est quand même pas rien !
Je souhaite également vous faire remarquer que c’est la première fois dans toute l’histoire des pandémies grippales que l’on a réussi à prendre de vitesse le virus en élaborant et en proposant le vaccin avant le pic de contamination et l’inéluctable mutation du virus.Je suis navré que la réalité ait froissé vos convictions personnelles mais ce qui se passe était inéluctable. Les pandémies grippales évoluent toujours de la même façon. Il n’y avait aucune raison que celle-ci fasse exception.
Bonne soirée :jap:
Communiqué de presse
Grippe A (H1N1) 2009 : le point en France métropolitaine
Saint-Maurice, le 27 novembre 2009L’Institut de veille sanitaire (InVS) signale l’identification en France par les Centres nationaux de référence de mutations dans le génome de virus de la grippe A (H1N1) 2009 et retrouvés chez deux patients qui, par la suite, sont décédés.
Pour ces deux patients, sans relation entre eux et hospitalisés dans des villes différentes, il s’agit d’une mutation récemment signalée dans d’autres pays européens (Norvège, Danemark…). Cette mutation pourrait augmenter les capacités du virus à atteindre les voies respiratoires basses, et notamment, à atteindre le tissu pulmonaire. Pour un de ces patients, à cette mutation s’ajoute une autre mutation connue pour conférer une résistance à l’oseltamivir. Il s’agit de la première souche résistante en France parmi les 1200 souches analysées à ce jour.La survenue de mutations du virus A (H1N1) 2009 n’est pas inattendue du fait des caractéristiques des virus grippaux. L’impact de ces mutations sur le caractère pathogène et la capacité de diffusion de ces virus n’est pas documenté et va faire l’objet d’investigations complémentaires à l’échelon français et international.
L’efficacité des vaccins actuellement disponibles n’est pas remise en cause.
Par ailleurs, le nombre des décès signalés en métropole depuis le début de l’épidémie s’élève à 76, soit 8 de plus que dans le bilan du 25 novembre (bulletin publié le 26 novembre). Le nombre de cas graves augmente quant à lui de 63 depuis le même bulletin, passant à 420 depuis le début de l’épidémie en France métropolitaine. L’InVS précise que ce bilan englobe l’ensemble des décès notifiés (cas confirmés et cas probables1).(1) Cas probable : forme clinique grave sans autre étiologie identifiée, dont le tableau clinique et l’ensemble des renseignements fournis au médecin évoquent le diagnostic de grippe même si la confirmation biologique n’a pu être obtenue
L’Institut de veille sanitaire (InVS) est chargé de surveiller l’état de santé la population et d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé. L’Institut met en œuvre cette mission dans tous les domaines de la santé publique (notamment maladies infectieuses, maladies chroniques, traumatismes, santé environnement, santé travail).frère Singe;95300 wrote:C’est bien pratique de taxer d’idéologiques les questions qui déséquilibrent votre raisonnement. De quoi êtes-vous le porte-parole pour être à ce point menotté?Bonsoir frère Singe,
Je souhaite juste conserver un esprit d’échange qui permet la discussion.
Je vous accorde que vos points de vue, qui ne sont pas les miens mais que je respecte, appellent à une discussion. Elle n’est malheureusement pas possible ici car certains membres laissent planer au dessus d’autres une épée de damoclès. Ça vire immédiatement au règlement de compte et la discussion est close.
Alors peut-être en MP…
Bonne soirée :jap:
A lire très très attentivement :
1. Extrait issu du même article du Monde posté par robin des bois :
« « Docteur, dois-je me faire vacciner ? » Alors que la campagne massive de vaccination contre la grippe H1N1 a été lancée en France le 12 novembre 2009, la méfiance envers le vaccin s’installe aussi bien dans la population générale que chez les professionnels de santé.
Au niveau de l’individu, cette nouvelle grippe ne semble pas donner plus de formes graves que la grippe saisonnière. Mais elle pourrait s’avérer catastrophique au niveau collectif : en touchant un plus grand nombre de personnes (forte contagiosité, sujets non immunisés), elle pourrait entraîner alors une surmortalité en nombre absolu.
Il existe une grande confusion dans les débats. Les arguments politiques et ceux en rapport au pouvoir, à l’autorité, aux médias et aux multinationales, aux conflits d’intérêt, prennent le pas sur ceux de nature purement médicaux et scientifiques. On ne sait plus qui parle et au nom de quelle institution. La confiance est tombée. Le public a des difficultés à se faire une opinion et demande une information plus transparente. »2.
Point de situation au 24 novembre 2009 (11h) par l’IVS
France métropolitaine
• En semaine 47 (du 16 au 22 novembre 2009), la circulation du virus A (H1N1) 2009 s’accélère..• Le nombre de consultations pour grippe clinique en médecine de ville a nettement augmenté dans l’ensemble des régions de France métropolitaine, à l’exception de l’Île-de-France.
► 730 000 consultations pour infection respiratoire aiguë liée à la grippe A (H1N1) 2009 estimées par le Réseau des Grog, soit une augmentation de 72 % par rapport à la semaine précédente. (pas mal pour une épidémie virtuelle, hein ?)• A l’hôpital, pour la même semaine, le nombre de passages aux urgences progresse. Le nombre de cas graves augmente depuis la semaine 42.
► 43 cas graves en semaine 47, soit un total de 357 cas graves depuis le début de l’épidémie.• Le nombre de décès s’accroît.
► Au 24 novembre, 22 nouveaux décès liés au virus A (H1N1) 2009 ont été signalés depuis le précédent bulletin, dont 14 sont survenus en semaine 47, soit un total de 68 décès depuis le début de l’épidémie dont 6 sans facteur de risque connu.
• Le virus A (H1N1) 2009 représente la quasi-totalité des virus grippaux isolés ces dernières semaines.• Un premier cas de résistance à l’oseltamivir (Tamiflu®) a été détecté en France métropolitaine. Au vu des données internationales et de l’augmentation de la circulation du virus, ce cas de résistance ne constitue pas un événement inattendu.
Territoires français ultramarins
• La décroissance de l’épidémie marque le pas en Guadeloupe et à Saint- Martin.
► 0 décès rapporté en semaine 47, soit un total de 28 décès depuis le début de l’épidémie.International
• L’analyse de la situation de la grippe pandémique montre une augmentation importante des décès en Europe.
► 34 % d’augmentation des décès dans l’Espace économique européen et en Suisse.
• Dans le monde, 40 pays ont démarré leur campagne de vaccination et plus de 65 millions de personnes ont été vaccinées (source : OMS).3.
Suivi de Pharmacovigilance
des vaccins grippaux A(H1N1) (par l’Afssaps)Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A (H1N1) liée à la pandémie grippale actuelle, l’Afssaps a mis en place un programme de surveillance des effets indésirables médicamenteux des vaccins grippaux A (H1N1) sur le territoire français s’intégrant dans le plan de gestion des risques européen et le complétant.
Dans le contexte particulier de la pandémie, l’Afssaps a également prévu que les patients, s’ils le souhaitaient, puissent déclarer eux-mêmes des événements indésirables qu’ils suspectent d’être liés à la vaccination H1N1 au moyen d’un formulaire de déclaration téléchargeable, également disponible sur son site.
Chaque notification fait l’objet d’une validation (enregistrement dans la base nationale de pharmacovigilance) ainsi que d’une évaluation médicale. Il est important de rappeler que tout évènement indésirable observé après l’administration du vaccin peut être lié à une autre cause. Par conséquent, l’analyse de la causalité nécessite d’avoir toutes les informations disponibles afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même. Ce n’est qu’au terme de cette démarche que l’imputabilité pourra être établie.
Entre le 21 octobre et le 22 novembre 2009, environ 380 000 doses de vaccin PANDEMRIX ont été administrées, d’abord aux personnels de santé, médico-sociaux et de secours des établissements hospitaliers, puis à partir du 12 novembre 2009 à certaines catégories de personnes prioritaires dans des centres de vaccination dédiés. Environ 15 500 doses du vaccin PANENZA, disponible depuis le 20 novembre 2009, ont été administrées. Durant la période considérée, l’Afssaps a eu connaissance de 253 signalements d’effets indésirables (228 par les professionnels de santé et 25 par les patients), concernant PANDEMRIX, dont 146 entre le 16 et le 22 novembre 2009.
La majorité des cas rapportés (96%) a été d’intensité bénigne à modérée.
Le système de pharmacovigilance a enregistré 220 signalements d’effets indésirables non graves correspondant à un total de 742 réactions indésirables survenus dans les heures suivant la vaccination et listées dans le tableau ci-dessous (un même cas peut présenter plusieurs types d’effets indésirables).
(Tous ces effets indésirables correspondent à ceux attendus et sont transitoires. Ils disparaissent)
Nombre de réactions
Réactions au site injection : 26,8 %
Douleur : 116
Réaction inflammatoire : 80
Hématome : 2
Suintement : 1
Réactions allergiques * : 3,5 %
Érythème : 10
Urticaire général : 2
Urticaire localisé : 4
Œdème du visage : 1
Œdème de la paupière : 1
Œdème des mains : 1
Prurit : 7
Affections ORL et respiratoires : 2,4 %
Epistaxis (saignement de nez) : 1
Inflammation des voies respiratoires : 3
Rhinopharyngite (inflammation du rhinopharynx, le plus souvent de cause virale) : 4
Pharyngite (inflammation du pharynx) : 2
Otite : 2
Dyspnée (essoufflement) : 6
Réactions neurologiques : 5,7 %
Paresthésies (picotements dans les extrémités) : 35
Hypoesthésie (diminution de la sensibilité) : 5
Vigilance diminuée : 2
Troubles digestifs : 5,1 %
Nausées : 14
Vomissements : 7
Diarrhées : 10
Douleurs abdominales : 7
Réactions générales : 53,2 %
Douleurs : 108
Baisse de l’appétit : 2
Bouffées vasomotrices : 3
Fièvre : 56
Insomnie : 8
Maux de tête : 48
Fatigue : 60
Hypotension : 2
Malaise : 13
Oppression thoracique : 2
Sueurs nocturnes : 3
Syndrome grippal : 56
Sensations vertigineuses : 21
Adénopathies : 13
Divers : 3,3 %; 24
* Aucun choc anaphylactique n’a été rapporté.
Par ailleurs, aux huit cas jugés médicalement significatifs déjà signalés dans le bilan précédent s’ajoutent seize nouvelles observations. Il s’agit de réactions indésirables dont l’intensité a entrainé une gêne fonctionnelle importante et/ou une incapacité temporaire telles que : syndromes grippaux, adénopathies, douleurs au site d’injection, fourmillements des extrémités, nausées, sensations vertigineuses, malaise avec perte de
connaissance.Neuf cas ont nécessité une hospitalisation. Aux cinq cas graves * déjà signalés dans le bilan précédent, s’ajoutent quatre nouvelles observations dont une pour laquelle le lien avec la vaccination est exclu. Outre ce cas, il s’agit :
• d’un homme de 29 ans sans antécédents, présentant 7 jours après la vaccination des frissons associés à des myalgies et paresthésies (fourmillements) des 2 membres supérieurs et du membre inférieur droit. Les examens ont permis d’exclure formellement un diagnostic de syndrome de Guillain-Barré. L’évolution a été favorable.
• d’une jeune fille de 14 ans hospitalisée quelques heures le jour même de sa vaccination pour une réaction locale importante au niveau du site d’injection associée à une forte fièvre. L’évolution a été favorable en 48 heures.
• d’une femme de 38 ans ayant présenté une gêne laryngée importante avec toux dans les minutes suivant l’injection, sans autre signe cardio-pulmonaire, d’évolution rapidement favorable sous traitement symptomatique.
Les informations concernant le cas d’interruption de grossesse in utero évoqué dans le précédent bulletin hebdomadaire, chez une femme enceinte à 38 semaines d’aménorrhée, montrent que la mère avait contracté une infection grippale au cours du deuxième trimestre de sa grossesse. Les premiers résultats des analyses effectuées sur le placenta et le fœtus font apparaître la présence du virus A/H1N1. Ces résultats sont en cours de
confirmation.L’analyse de l’ensemble des signalements portés à la connaissance de l’Afssaps à la date du 22 novembre 2009, ne remet pas en cause la balance bénéfice-risque du PANDEMRIX.
L’Afssaps rappelle que tout évènement indésirable observé après l’administration du vaccin peut être lié à une autre cause (antécédents, affections en cours chez le patient). Par conséquent, l’analyse de la causalité nécessite d’avoir toutes les informations disponibles afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même.
Merci de lire tout ceci le nombre de fois que vous jugerez nécessaire.
Bonne soirée :jap:abgech;95286 wrote:Décidément, vous ne savez pas lire…Je crois savoir que vous êtes étudiant en médecine, si vous envisagez vos études et votre éventuelle future profession avec la même « rigueur », j’espère, si vous devenez un jour médecin, n’avoir jamais à tomber entre vos pattes.
Je sais très bien lire merci et mieux que vous, c’est certain.
Quelqu’un qui donne son avis dans une interview, c’est personnel, c’est comme ça et on y peut rien.
Dans des cas comme celui là, où l’on veut être objectif, on ne considère pas les propos d’une seule personne, fut-elle professionnel de santé, comme significatif au sein d’une population de millions d’individus. On attend le rapport qui fait la synthèse des données compilées sur l’ensemble du territoire.
De la rigueur, c’est vous qui n’en avez pas ou peut-être que, tout simplement, vous ne savez pas ce que c’est.Alors, la prochaine fois, utilisez vos neurones de donneur de leçons pour sortir quelque chose d’intelligent plutôt qu’une nouvelle méchanceté encore plus bête que les précédentes.
Salut. :bye:
Attendons le prochain rapport de l’Afssaps sur les effets indésirables de la vaccination avec le vaccin GSK (je vous ai déjà copié le plus récent plus haut). Sachez que tout le monde (particuliers compris) peut faire une déclaration d’effet indésirable à l’Afssaps. Il ne faut donc pas hésiter à le faire si vous présentez un effet secondaire après vous être fait vacciner.
Je le redis et le redirai si nécessaire, les réactions face au vaccin comme face à la maladie dépendent des individus.
On ne peut rien retirer de témoignages personnels même s’ils émanent de professionnels de santé. Je n’ai eu aucun effet secondaire et mes proches vaccinés non plus. Mais ce médecin comme moi, nous ne représentons pas une partie significative de la population donc on ne peut pas conclure. Parce que je n’ai pas eu d’effet secondaire, je ne vais pas dire qu’il n’y en a aucun ou inversement.
Cet article donne un avis personnel concernant 2 personnes dont l’une est médecin et l’autre chauffeur routier et rien de plus. Vous avez, bien entendu, noté que les effets secondaires relatés sont ceux auxquels on s’attend après une vaccination et que ce sont des réactions bénignes.
Attendons le prochain rapport, patience.
PS : il y a autre chose d’intéressant dans cet article. Le médecin dit s’être fait vacciner le 10 novembre et nous sommes le 26 novembre. C’est long comme délai, je me demande pourquoi ? Donc si vous avez un élément de réponse…
Bonjour à Tous,
Pour ceux qui ont accès à la chaine « Histoire », je leur recommande un documentaire d’une grande qualité, simple d’accès, dur et émouvant.
Le titre du documentaire est « Face à la mort ».
Ce documentaire recueille le témoignage des Français prisonniers en Indochine qui après plus de 50 ans sortent de leur silence.
Il est rediffusé le 29 novembre à 8h15, le 1er décembre à 17h10, le 4 décembre à 23h20 et le 10 décembre à 11h30.
Bonne journée :jap:
frère Singe;95204 wrote:Mais… tu ne réagis jamais aux remarques…Pour simplifier, on a laissé notre gouvernement faire des dépenses faramineuses (avec nos sous, eh!) pour soi-disant faire face à une maladie quasiment imaginaire, sur laquelle les spéculations sont ridicules (des millions de morts en vue! Tremble donc ménagère!) et les mensonges honteux (il n’y aurait pas de lien entre la commande de vaccins et les intérêts des labos… ben voyons! on en a vu d’autres).
Ce que je ne comprends pas, c’est qu’on continue à regarder ça sans mettre le feu. Les plumes et le goudron sont là, qu’est-ce qu’on attend?
Les remarques d’abgech, entre autres, sont pertinentes : pendant ce temps, des millions de gens crèvent de paludisme, de malnutrition et autres joyeusetés de miséreux, et nous on en est à faire de la propagande pour écouler les stocks et ainsi justifier la somme faramineuse qu’on aurait pu consacrer aux vrais problèmes… c’est CA qui est important dans l’histoire.
Tout ça pour sauver quelques centaines de Français d’une grippe? Quand bien même y aurait-il 1000 morts, même 10.000, ce n’est rien par rapport aux autres pandémies, rien par rapport au tabac, à la circulation, aux canicules. Tout ce fric gaspillé pour rien. Pitoyable gouvernement. Je suis curieux de savoir ce que tu peux répondre à tout ça, Phuc_44.
En tout cas je ne me ferai certainement pas vacciner, plutôt mourir de la grippe que mourir de honte.
Bonjour frère Singe,
Si je ne réagis pas (toujours) aux remarques idéologiques et politiques, c’est essentiellement pour éviter que la discussion soit de nouveau interrompue (à raison) par les modérateurs. L’idéologie est toujours discutable. Les considérations médicales, basées sur des années d’expérience de spécialistes, de compilation de données et de recherche, le sont moins. Donc j’utilise un socle d’argumentation médicale principalement.
Je me limite volontairement à mon pays et je subis, comme vous, les décisions de ses dirigeants tout en gardant dans un coin de ma tête qu’ils sont légitimement élus par les Français. Sauf que là, nous ne sommes pas confrontés à un problème d’ordre politique ni même économique, mais sanitaire. Donc je juge d’abord en utilisant ma raison avant mes sentiments.Qu’il y ait 10.000 morts en France des suites de l’épidémie de grippe A me préoccuperait beaucoup car cela signifierait que le corps médical français n’est peut-être pas l’un des meilleurs au monde. Mais étant donné le « rush » sur les centres de vaccination, cela ne devrait pas arriver. :bye:
Nemo;95209 wrote:Bonjour Phúc_44Tout au contraire mais je dissocie le discours et l’action. Je m’explique : si je comprends que l’on s’appuie, entre autres (et cette précision est importante car trop souvent omise), sur des statistiques pour des raisons d’efficacité dans l’urgence d’une action à entreprendre, pour autant, ce n’en est pas moins une supposition qui ne devrait donc pas donner lieu à une affirmation.
Quant à la présentation de chiffres destinés à l’information, lorsqu’on affirme qu’il y a X cas de grippe A, l’énoncé signifie bien cas avérés et pas supposés, il veut bien dire « grippe A » et pas « grippe A + grippe saisonnière + inconnu ». Lorsqu’on annonce des chiffres, la précision est de rigueur sous peine de frôler la malhonnêteté. Quand on fait ses courses, on ne dit pas au marchand « mettez m’en 2 ». On précise quel produit on veut car l’interprétation pourrait s’avérer douloureuse.
En fait, en médecine, un niveau de preuve élevé vaut une affirmation lorsqu’on envisage un traitement (toujours en gardant en tête la balance bénéfice/risque). Si vous êtes un scientifique, je sais que cela vous semble étrange. J’ai des amis ingénieurs qui ne le comprennent pas. En médecine, le doute et l’abstention de traitement qui en découle sont plus dangereux que l’action car il est parfois bien trop tard pour agir.
Un exemple que j’aime bien : la rage.
Si vous êtes mordu par un chien au Viet Nam, vous allez immédiatement vous rendre dans un centre anti-rabique pour débuter la vaccination. Car une fois la maladie déclarée, c’est la mort assurée. Pour autant, vous ne saurez jamais si le chien qui vous a mordu était porteur de la maladie.Vous voyez, il n’y a parfois pas de frontière entre supposition et affirmation. Je vous rassure, on préfère quand même les affirmations avant de traiter.
Quant aux chiffres donnés par l’IVS, ils sont très contrôlés car un organisme de ce genre ne peut pas prendre le risque de perdre définitivement sa crédibilité. Surtout avec la suspicion qui entoure l’épidémie dans notre pays, ils n’ont pas le droit au moindre faux pas.
:bye:
le thi;95179 wrote:avant de se faire vacciner, ne devrait-on pas nous faire un dépistage pour savoir si nous avons eu la grippe A?
car d’après les explications du SAMU, nous pouvons porter le virus de la grippe
sans en ressentir les symptômes et le transmettre aux autres…Bonjour le thi,
Il est vrai qu’il semble inutile de se faire vacciner contre une maladie que l’on vient juste d’attraper. C’est utile pour des maladies que l’on a déjà eu mais il y a longtemps. Même si la mémoire immunitaire est importante, elle faiblit avec le temps. C’est le principe des rappels de vaccination.
Cependant pour des virus, comme les virus influenzae (ceux des grippes), qui ont la fâcheuse tendance à muter en permanence, la mémoire immunitaire est souvent prise en défaut. D’où la petite « mise à jour » annuelle par une nouvelle vaccination.
Une vaccination contre la grippe chez quelqu’un qui l’a déjà n’aura aucun effet délétère. Le sujet est déjà porteur du virus alors qu’on lui inocule le même virus inactivé ne changera rien à l’affaire.
De plus, d’un point de vue pratique, une recherche de virus dans un laboratoire spécialisé coûte plus cher qu’une vaccination. Les considérations économiques sont toujours présentes dans la prise en charge des maladies.Concernant ceux qu’on appelle les « porteurs asymptômatiques » du virus :
Pour de très nombreuses maladies infectieuses (l’herpès en est le meilleur exemple), il existe des sujets porteurs de la maladie sans en exprimer les symptômes. Ils sont cependant contagieux même s’ils ne sont pas « malades ». La grippe ne fait pas exception à cette règle, bien que cela soit plus rare qu’avec d’autres virus. C’est pour ça que la vaccination permet d’empêcher la survenue de « porteurs asymptômatiques » qui contamineraient, à leur insu, d’autres personnes.abgech;95186 wrote:Je ne sais pas si c’est le cas pour tout le monde, mais je vois ici comme une magnifique contradiction : les termes « cas probables » et « évoquent » me semblent antinomiques avec « sont bien liés« . Il me semble, jeune Phuc_44 que vous manquez de rigueur.57 morts, dont tous ne sont pas dus à la grippette A (cas avérés et probables mélangés) qui touchent un nombre très élevé de gens ayant d’autres pathologies, à mettre en rapport avec les 2000-3000 morts annuels et habituels dus à la grippe saisonnière (dont personne ne parle, mais ce n’est pas pour rien que je me fais vacciner chaque année contre la grippe saisonnière) ; cela justifie-t-il la paranoïa (affectée) qui semble s’être emparée des autorités, à moins qu’il faille à tout pris justifier l’utilisation de millions d’euros consacrés à l’achat de vaccins.
Hello abgech,
Avez-vous lu la définition de ce qui est appelé « cas probable » ? Il est vrai que la rigueur de la langue française ne convient pas toujours aux réalités médicales.
Cas probable : forme clinique grave sans autre étiologie identifiée, dont le tableau clinique et l’ensemble des renseignements fournis au médecin évoquent le diagnostic de grippe même si la confirmation biologique n’a pu être obtenue.Devant des symptômes de grippe, c’est fort probablement la grippe puisqu’on n’a pas trouvé d’autres causes à ces symptômes. En médecine, il y une expression amusante mais pleine de bon sens :
« Quand vous entendez des bruits de sabots, pensez au cheval avant de penser au zèbre » (quoique que pour ceux qui exèrcent en Afrique…)Alors, comment peut-on attribuer ces décès et ces cas graves au virus H1N1 plutôt qu’à la grippe saisonnière ? Mon explication va faire plaisir à votre ami Professeur de médecine clinique.
Les médecins ont à leur disposition des outils diagnostiques :
– La clinique (comment reconnaître une grippe à ses symptômes), c’est la base.
– L’examen virologique (non pratiqué si l’on n’est pas hospitalisé ou si l’hôpital où l’on est admis n’a pas de laboratoire équipé pour ce genre de test), qui pose un diagnostic de certitude. On présente les symptômes et on isole le virus, on a donc la maladie. CQFDJusque là vous pensez toujours qu’il y a une faille car comment en être certain sans confirmation biologique ?
Dernière arme redoutable du clinicien :
– l’épidémiologie. Un outil statistique redoutable qui guide presque toute la pratique médicale. L’épidémiologie dit : « on verra passer 1000 chevaux avant de voir un seul zèbre ».Nous sommes en pleine pandémie grippale H1N1 donc si on présente des symptômes grippaux c’est la grippe H1N1 qui a la plus forte probabilité d’être responsable.
Mais la grippe saisonnière me direz-vous ?
En France métropolitaine, sur la base des données historiques des épidémies grippales saisonnières depuis 1984, l’épidémie survient entre les mois de novembre et d’avril et débute le plus fréquemment fin décembre – début janvier. Elle dure en moyenne 9 semaines.
Nous ne sommes donc pas en période de pic épidémique de grippe saisonnière. Cela ne veut pas dire qu’elle n’est pas là, mais que l’on va d’abord penser à la grippe A, qui elle est bien là, avant de penser à la grippe saisonnière pour laquelle la vaccination qui en protège commence dès septembre.
Si on ne parle pas encore de la grippe saisonnière, c’est qu’elle n’est pas encore là. Patience.Autre outil intéressant, la connaissance du virus en lui même et les informations recueillies sur le mode de contamination. Le virus de la grippe A a une contagiosité supérieure (on l’attrape plus facilement) au virus de la grippe saisonnière. Quand toute une famille arrive aux urgences en présentant chacun des symptômes grippaux à cette période de l’année, vous ne vous posez pas 50 questions. C’est la grippe A.
Nemo;95188 wrote:Je me suis fait la même réflexion. L’exemple cité par Le Thi me conforte dans ma perplexité : comment peut-on affirmer « à vue d’œil » qu’il s’agit de la grippe A et non d’une autre ? Je ne suis pas loin de penser – et ce n’est qu’une formule – qu’on nous « enfume » selon la bonne vieille méthode – éprouvée avec les chiffres du chômage, par exemple – du changement de mode de comptabilisation en fonction de ce que l’on veut démontrer. Même une juste cause est discréditée à mes yeux par ce genre de pratique.Bonjour Nemo
comment peut-on affirmer « à vue d’œil » qu’il s’agit de la grippe A et non d’une autre ?
Je vous ai donné l’explication. Je pense que maintenant vous constatez que ce n’est pas vraiment « à vue d’œil ». :bye:
Bonne journée à Tous :jap:
abgech;95134 wrote:À propos, pour la grippe A à proprement parler, on en est où ? Le dernier chiffre que j’ai lu, il y a 3 jours, était de 18 morts dont 16 concernaient des sujets à risque.
Aujourd’hui, aurait-on dépassé le cap des 25 morts ?
Ce serait dramatique, en passant de 18 à 26, le nombre de décès aurait progressé de plus de 30 % en quelques jours !Communiqué de presse (par l’IVS)
Grippe A (H1N1) 2009 : le point sur les décès en France métropolitaine
Saint-Maurice, le 23 novembre 2009Depuis le bilan du 18 novembre (consultable dans l’autre discussion sur la campagne de vaccination), l’Institut de veille sanitaire (InVS) recense 60 nouveaux cas graves de grippe A (H1N1) 2009. Au total, depuis le début de l’épidémie, 305 personnes ont été hospitalisées. Parmi elles, 101 sont toujours en réanimation ou unités de soins intensifs. Par ailleurs, le nombre des décès signalés en métropole depuis le début de l’épidémie s’élève à 57, soit un de plus que lors du bilan du 20 novembre.
L’InVS précise que ce bilan englobe l’ensemble des décès notifiés (cas confirmés et cas probables 1).(1) Cas probable : forme clinique grave sans autre étiologie identifiée, dont le tableau clinique et l’ensemble des renseignements fournis au médecin évoquent le diagnostic de grippe même si la confirmation biologique n’a pu être obtenue.L’Institut de veille sanitaire (InVS) est chargé de surveiller l’état de santé de la population et d’alerter les pouvoirs publics en cas de menace pour la santé. L’Institut met en œuvre cette mission dans tous les domaines de la santé publique (notamment maladies infectieuses, maladies chroniques, traumatismes, santé environnement, santé travail).
Je me dois de démentir, à regret, certains propos : Les prélèvements faits dans un but d’identification du virus en cause sont systématiques. On sait donc parfaitement si le patient admis aux urgences ou hospitalisé est atteint par la grippe A ou non. Sauf si le prélèvement biologique n’est pas contributif, ce qui arrive pour beaucoup de maladies. Tous les cas graves et décès sont bien liés au virus H1N1.
Qui aurait pu penser à un tel raz-de-marée de candidats à la vaccination ? Les professionnels de santé, bien sûr. L’ouverture de centres de vaccination était bien entendu la meilleure chose à faire pour envisager une vaccination à l’échelle d’une population dans des délais si courts.
C’est juste que les infrastructures, en fonction des régions, n’ont malheureusement pas toujours été adaptées à l’affluence. Un peu comme un nouveau site internet surchargé dès son ouverture. Comme tout le monde le sait, ces problèmes d’organisation sont vite réglés.
Cependant, les gens prioritaires restent ceux ayant reçu le bon de vaccination. Si vous ne l’avez toujours pas, vous attendrez davantage que ceux qui l’ont reçu si vous vous présentez dans un centre.
Mais que tout le monde se rassure, il y a les doses suffisantes pour tous les gens qui souhaitent se faire vacciner.Suivi de Pharmacovigilance
des vaccins grippaux A(H1N1) (par l’Afssaps)Entre le 21 octobre et le 15 novembre 2009, environ 200 000 doses de vaccin PANDEMRIX ont été administrées, d’abord aux personnels de santé, médico-sociaux et de secours des établissements hospitaliers, puis à partir du 12 novembre 2009 à certaines catégories de personnes prioritaires dans des centres de vaccination dédiés. Durant cette même période, l’Afssaps a eu connaissance de 107 signalements d’effets indésirables par un professionnel de santé.
La majorité des cas rapportés (95.3%) a été d’intensité bénigne à modérée.
Le système de pharmacovigilance a enregistré 94 signalements d’effets indésirables non graves correspondant à un total de 313 réactions indésirables survenues dans les heures suivant la vaccination. Les plus fréquentes sont listées dans le tableau suivant (un même cas peut présenter plusieurs types d’effets indésirables) :
Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la grippe A (H1N1) liée à la pandémie grippale actuelle, l’Afssaps a mis en place un programme de surveillance des effets indésirables médicamenteux des vaccins grippaux A (H1N1) sur le territoire français s’intégrant dans le plan de gestion des risques européen et le complétant.Le suivi national de pharmacovigilance renforcé repose sur la notification des événements indésirables médicamenteux par les professionnels de santé au réseau national des 31 centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV) et aux laboratoires pharmaceutiques. Ainsi tout médecin, chirurgien-dentiste, pharmacien ou sage-femme ayant
constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être dû à un médicament, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au CRPV. Tout autre professionnel de santé (personnel soignant) peut également notifier.Dans le contexte particulier de la pandémie, l’Afssaps a également prévu que les patients, s’ils le souhaitaient, puissent déclarer eux-mêmes des événements indésirables qu’ils suspectent d’être liés à la vaccination H1N1 au moyen d’un formulaire de déclaration téléchargeable, également disponible sur son site.
Chaque notification fait l’objet d’une validation (enregistrement dans la base nationale de pharmacovigilance) ainsi que d’une évaluation médicale. Il est important de rappeler que tout évènement indésirable observé après l’administration du vaccin peut être lié à une autre cause. Par conséquent, l’analyse de la causalité nécessite d’avoir toutes les informations disponibles afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même. Ce n’est qu’au terme de cette démarche que l’imputabilité pourra être établie.
Par ailleurs, huit cas ont été jugés médicalement significatifs, mais n’ont nécessité qu’une simple surveillance. L’évolution a été rapidement favorable (4 cas de malaise associé à une augmentation de la pression sanguine artérielle, 1 cas de sensation vertigineuse, 1 cas de douleur intense, 1 réaction allergique au site d’injection et 1 œdème de la face).
Cinq cas ont nécessité une hospitalisation. Aux quatre cas graves* déjà signalés dans le bilan précédent s’ajoute un cinquième signalement.
Un cas d’interruption de grossesse in utero chez une femme enceinte à 38 semaines d’aménorrhée a été notifié. Ce cas est survenu dans un contexte fébrile 2 jours après la vaccination par Pandemrix. Aucune donnée ne permet à l’heure actuelle de relier ce cas à la vaccination, et des examens complémentaires sont en cours de réalisation.
L’incidence de tels événements en France et en Europe, dans la population générale, est de l’ordre de 4 pour 1000 naissances vivantes. Les causes possibles les plus souvent citées sont : hypertension artérielle, hématome rétroplacentaire, retard de croissance intra-utérin, malformations, infections, diabète, pathologie de cordon, etc. Il faut noter que 30% des cas restent inexpliqués malgré des investigations poussées.
La très grande majorité des effets indésirables signalés et pour lesquels un lien peut être envisagé avec la vaccination, sont déjà répertoriés dans les résultats des essais cliniques du dossier d’autorisation de mise sur le marché (RCP) et la notice patient. Au vu de l’ensemble des données recueillies, le profil de tolérance du vaccin Pandemrix est semblable à celui observé lors des essais cliniques. Les effets indésirables portés à la connaissance de l’Afssaps à la date du 15 novembre 2009, ne remettent pas en cause la balance bénéfice-risque du Pandemrix.
L’Afssaps rappelle que tout évènement indésirable observé après l’administration du vaccin peut être lié à une autre cause (affections du patient,…). Par conséquent, l’analyse de la causalité nécessite d’avoir toutes les informations disponibles afin de permettre d’évaluer le rôle propre du vaccin lui-même.
* Effet indésirable létal, ou susceptible de mettre la vie en danger, ou entraînant une invalidité ou une incapacité importantes ou durables, ou provoquant ou prolongeant une hospitalisation, ou se manifestant par une
anomalie ou une malformation congénitale.Nombre de réactions
Réactions au site injection :
Douleur : 61Réactions inflammatoires :32
Réactions allergiques :
Erythème : 9Urticaire général : 1
Urticaire localisé : 3
Œdème du visage : 1
Réactions générales :
Fièvre : 19Maux de tête : 24
Fatigue : 24
Syndrome grippal : 14
PS: concernant les adjuvants, vous avez tous les renseignements nécessaires sur le site de l’Afssaps ou sur la discussion actuellement fermée portant sur la campagne de vaccination contre la grippe A H1N1 dans la rubrique « discussion libre »
jn;94804 wrote:Je pense que maintenant beaucoup sont vaccinés contre la propagande de fut_44.:bye:
Si vous avez un peu de temps libre, vous pouvez toujours aller dire aux familles des 48 personnes décédées, en France métropolitaine, de la grippe A que la campagne de vaccination n’est qu’une vaste et coûteuse opération de propagande. Je suis certain que vous trouverez des oreilles réceptives à vos arguments. Je vous épargne les familles des centaines de cas graves.
:bye:
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