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Ti Ngoc;117842 wrote:on est au niveau avant: c’est à dire le traffic,
c’est ça qui est innacceptable.
Et le Pr Navarro, refuse de rentrer dans la commercialisation des dons d’organesVous avez parfaitement raison de recentrer le débat sur le trafic d’organe. La Chine n’est d’ailleurs pas le seul pays où il s’est développé.
Mais qui dit trafic dit conséquences néfastes pour les victimes du trafic en question. Désolé mais c’est dans ma nature de toujours prévoir l’étape suivante. Désolé d’avoir évoqué, très superficiellement, les éventuelles conséquences du trafic d’organe. Sortir du sujet initial n’était nullement mon intention. :wrongplace:
Et puis si on commercialise des « dons », ce ne sont plus des dons. :bigsmile:
Sur ce, je vous laisse discuter des trafics en tout genre :jap:
Ti Ngoc;117829 wrote:
D’où viennent ces organes?Chào Chị Ti Ngoc,
Merci de partager cet article très intéressant :thanks:
Personnellement, pour rien au monde je ne souhaiterais recevoir un foie chinois acheté au « marché noir ». Comment savoir d’avance si le donneur est compatible, s’il était en bonne santé… ? 😮
Au lieu de vous sauver la vie, ça peut vous expédier « ad patres » plus vite que prévu.
Encore un domaine dans lequel la France est vraiment favorisée :france:Bonne journée :bye:
robin des bois;117029 wrote:projet de Marx,Pour détendre l’atmosphère tout en riant un peu des « ambitions de Marx pour l’Humanité » :pleasantry:, lol, je partage à mon tour une petite histoire dont je me suis rappelé récemment.
Un professeur d’économie dans un lycée annonce fièrement qu’il n’a jamais vu un seul de ses élèves échouer mais par contre, une année, c’est la classe entière qui a connu l’échec.
Cette classe était entièrement convaincue que le socialisme est une idéologie qui marche et que personne n’y est ni pauvre ni riche, un système égalitaire parfait.
Le professeur dit alors: »OK donc, nous allons mener une expérience du socialisme dans cette classe. A chaque contrôle, on fera la moyenne de toutes les notes et chacun recevra cette note. Ainsi personne ne ratera son contrôle et personne ne caracolera avec de très bonnes notes.Après le 1er contrôle, on fit la moyenne de la classe et tout le monde obtint un 13/20.
Les élèves qui avaient travaillé dur n’étaient pas très heureux au contraire de ceux qui n’avaient rien fait et qui eux étaient ravis.A l’approche du 2ème contrôle, les élèves qui avaient peu travaillé en firent encore moins tandis que ceux qui s’étaient donné de la peine pour le 1er test décidèrent de lever le pied et de moins réviser.
La moyenne de ce contrôle fut de 9/20! Personne n’était satisfait.Quand arriva le 3ème contrôle, la moyenne tomba à 5/20.
Les notes ne remontèrent jamais alors que fusaient remarques acerbes, accusations et noms d’oiseaux dans une atmosphère épouvantable, où plus personne ne voulait faire quoi que ce soit si cela devait être au bénéfice de quelqu’un d’autre.A leur grande surprise, tous ratèrent leur examen final. Le professeur leur expliqua alors que le socialisme finit toujours mal car quand la récompense est importante, l’effort pour l’obtenir est tout aussi important tandis que si on confisque les récompenses, plus personne ne cherche ni n’essaie de réussir.
Ceci était une fiction. Toute ressemblance avec des faits historiques réels serait purement fortuite… :bigsmile:
Moralité :
On n’accroît pas la richesse (qu’elle soit matérielle ou intellectuelle) en la divisant.:bye:
HUYARD Pierre;117533 wrote:La France a signe la Convention européenne des droits de l’homme.
En 1974, pas sous Mitterrand, l’article no 3 interdit l’expulsion des ressortissants nationaux. L’article no 3 du protocole 4 « interdit l’expulsion collective d’étrangers. »
Grace a Hortefeux (Sarkozy), avant d’etre dans l’immoralite la plus flagrante, la France est d’abord dans l’illegalite la plus complete.La France est loin d’être le seul pays européen à expulser les Roms de son territoire.
Je vous invite d’ailleurs à vous renseigner sur les conditions à remplir pour demeurer plus de 3 mois dans un pays européen. Ainsi, vous saurez que les expulsions ou les reconduites volontaires, qu’elles soient « morales » ou non, sont faites dans la légalité contrairement à ce que wikipédia dit.
Mais pour laver la « honte » de notre pays, je suggère au « colombo de la moralité » d’accueillir chez lui 2 ou 3 familles de Roms pour soulager sa conscience.Et si vous avez le temps, jetez un œil à l’usage des milliards d’euros de subventions européennes que touchent les pays d’origine des Roms (ceux qui leur délivrent un passeport). Je peux vous dire qu’il n’y a pas beaucoup d’argent consacré à l’intégration de cette communauté.
Il me semble qu’il y a déjà pas mal de Français défavorisés dans notre pays qui affiche 1600 milliards d’euros de dette publique. Et pourtant, ce n’est pas la Roumanie qui prend en charge le paiement des aides publiques versées à ces Français dans le besoin.Mais que votre « morale » se rassure, quand ils viennent se faire soigner à l’Hôpital public, les Roms sont aussi bien pris en charge que n’importe quel Français. Heureusement, la France n’est pas encore un pays où l’on meurt dans la rue.
:bye:
L’une des meilleures émissions de télévision selon moi :
C Dans L’Air – Résumé – France5
Pour rester dans le sujet.
Bonne soirée :bye:
DédéHeo;117412 wrote:Ce que je trouve détestable dans le monde d’aujourd’hui, c’est que quand un homme politique dit une connerie dans une fête, on nous monte une mayonnaise pendant un mois.A titre personnel, je trouve détestable l’hypocrisie de nos élus et de nos médias qui semblent découvrir en 2010 une situation qui existe depuis 2007. Quoi, vous avez dit élections nationales ?
Et le comble, c’est que les élus d’opposition, qui sont loin d’être les derniers à demander des avis d’expulsion, vont ensuite brailler devant le premier micro tendu que ce qu’on fait à ces gens est indigne de notre pays. Question démagogie, c’est quand même dur de rivaliser.Le Figaro – France : La Mairie PS de Nantes doit indemniser des Roms expulsés*
Je vous mets Nantes parce que j’y réside (n’en déplaise à certains) mais ça marche aussi avec la communauté de commune de Lille chez Martine Aubry, à la Courneuve qui est une ville communiste…
robin des bois;117057 wrote:Peut-être êtes-vous un « Nantais par obligation » ?– et au verso : « un seul mot ... …le sien «
celui bien sûr qui vous convient le mieux !« La garde meurt mais ne se rend pas ! »
Ça me convient assez en effet.
Au fait, monsieur le totalitaire qui ne supporte pas qu’on puisse avoir des idées différentes des siennes, depuis quand doit-on se justifier du lieu où l’on réside ? Selon vous certains Nantais valent mieux que d’autres ? Certains Français peut-être ?
Où s’arrête l’agressivité et où commence la bêtise chez vous ? Vaste question. Si vous ne souhaitiez pas que des membres réagissent à cet article, fallait vous abstenir de le partager.Commencez par accepter ceux qui pensent différemment, vous ferez de gros progrès de tolérance.
:bye:
L’heure de gloire du marxisme est peut-être pour bientôt, quand les Hommes auront tous été remplacés par des robots. Tous auront la même configuration et rien ne distinguera robot n°1 de robot n°2. Là le marxisme aura sa place, au milieu de cette « masse » robotisée où la richesse individuelle aura cessé d’exister.
Dommage pour Marx et ses potes l’Homme est et sera toujours individualiste.
ps : le marxisme au Venezuela intégralement financé par l’or noir me fait bien rigoler.
4 septembre 2010 à 7h30 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122833Hello dannyboy,
En réalité, vous avez un gros problème de méthode. Vous basez toutes vos argumentations sur votre réflexion personnelle et non sur les faits réels. En partant de vos notions d’histoire, vous élaborez des théories que vous brandissez ensuite sans qu’elles aient le moindre fondement historique. J’en avais presque oublié que nous avons tous les 2 une formation scientifique. Cette manière de raisonner est typiquement celle du scientifique. Comme on possède des connaissances de base dans un domaine on peut facilement prévoir certaines découvertes.
Mais il est impossible de procéder ainsi lorsqu’on étudie l’Histoire. En Histoire, il faut toujours partir de la preuve et non tenter vainement de la trouver sous prétexte qu’on s’est fabriqué une hypothèse qui nous semble séduisante pour X raisons.
C’est pour cela que je ne vais pas m’étendre sur l’Histoire de la France au cours du second conflit mondial. Car ce qui ressort des hypothèses que vous avez, encore une fois, fabriquées c’est que vous connaissez peu cette période. A nouveau, ce n’est pas dramatique.dannyboy;116693 wrote:Donc la guerre au VN ne peut être considérée comme civile.2 gouvernements se battant pour un même territoire, une même population et chacun soutenus par des puissances étrangères… non, ce n’est pas la « Guerre Civile Espagnole », ce n’est pas la « Guerre Civile Chinoise » non plus et j’en passe… C’est bien d’une nouvelle phase de la « Guerre d’Indochine » débutant « officiellement » à la mi-49 dont je parle.
Alors que diriez-vous du terme « guerre (civile) pour assurer la souveraineté de l’un des 2 gouvernements vietnamiens sur le territoire national » ? Ça fait un peu lourd quand même, lol.
Pour mémoire, du point de vue de la RDVN, le Viêt Nam est indépendant depuis septembre 1945 et du point de vue de l’Etat du Viêt Nam, celui-ci est indépendant depuis juin 1949.sôngdài;115900 wrote:La guerre de 1954-1975 est une guerre civile…dannyboy;115903 wrote:Je suis heureux de voir qu’on a le même point de vue sur ces deux guerres.A vous lire, le conflit indochinois devient, selon-vous, une guerre civile qu’une fois les accords de Genève signés. Pourtant, ce sont toujours les 2 mêmes camps vietnamiens qui poursuivent le même combat avec pour seules différences la création de 2 nouveaux pays et le remplacement de l’aide militaire française par l’aide américaine. Pour le reste, rien n’a changé par rapport à la situation précédente qui, toujours selon-vous, n’était pas une guerre civile.
D’un point de vue purement sémantique, le terme est pourtant exact.
Mais pensez ce que vous voulez, vous n’avez rien à prouver à qui que ce soit, à commencer par moi.
Bon week-end :bye:3 septembre 2010 à 21h33 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122810dannyboy;116671 wrote:Pourtant, la similitude est parfaite. Les allemands vous ont attaqué en 1939 pour créer le gouvernement de Vichy.Il faut sérieusement vous renseigner sur l’Histoire de la France au cours du second conflit mondial. Vous ne la connaissez pas et du coup écrivez vraiment n’importe quoi. Mais ce n’est en rien un blâme car vous êtes Vietnamien et j’ai cru comprendre que vous résidiez en Belgique.
C’est drôle, « exit » la fable de l’appât du gain comme raison d’engagement des Vietnamiens aux côtés du CEFEO et dans l’ANV. J’ai pourtant attendu longtemps dans l’espoir que vous partagiez un document intéressant.
Pour la petite histoire, j’ai tous ces arguments depuis le début puisqu’ils sont tirés d’ouvrages que je possède. Pas de lien possible donc, désolé.Quote:cela vous semble logique qu’un français accepte de s’engager volontairement dans l’armée pour un salaire journalier qui lui permet de boire juste 2 bières ?Mais alors, pourquoi se bat-il selon vous ? lol, c’est le chien qui se mord la queue.
Pour la énième fois, souvenez-vous de ce que j’ai écrit :
Guerre de reconquête coloniale devenue guerre civile puis « croisade » contre le communisme…En fait, si vous souhaitez étudier des sujets historiques, je vous suggère d’abandonner internet. Achetez des bouquins ou empruntez les à la bibliothèque. Quand vous aurez lu au moins 4 à 5 ouvrages d’historiens différents sur un même sujet, vous aurez un avis très proche de la vérité sur le dit sujet.
Bon bouquinage :bye:
3 septembre 2010 à 16h05 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122798dannyboy;116638 wrote:en France, en 1939-44, il n’y avait pas d’occupation allemande mais il s’agit simplement d’une « guerre civile entre français » et les nazis sont simplement venu « aider » le régime de Vichy ?Je constate que vous appréciez beaucoup l’ironie. :rolleyes:
Chronologiquement ça n’est pas possible. Mais bien tenté quand même. :wink2:Oui, je me souviens très bien de Mitterand, lol. Mais chut, certains forumeurs ne sont pas prêts à entendre toutes les vérités…
Quote:J’ai simplement dit que ce n’est pas leur boulot principal.Non, ce qu’il vous faut dire c’est : « Selon moi, le combat n’est pas le boulot principal des supplétifs mais il est possible que je me trompe. »
Quand vous donnez votre avis, libre à vous de dire tout ce qui vous passe par la tête.Simple question : Toujours selon vous, les régionaux du Viêt Minh, équivalent des supplétifs du CEFEO, servaient aussi majoritairement au maintien de l’ordre ?
Quote:Qu’est ce qui vous « semble » qu’il y avait pas beaucoup de Laotiens ni de Cambodgiens dans cette armée ? Qu’entendez vous par « pas beaucoup » ? Moins que 5% ? Pourriez vous me donner un chiffre ? ou un intervalle ?Que pensez-vous de 0% de Cambodgiens et de Laotiens dans l’ANV ?
La phrase que vous citez était écrite au second degré. Excusez moi, je sais que ça rend mieux à l’oral. :wink2:Quote:Vous voyez bien je j’insulte aussi les Vietminh, non?Énoncer des faits historiques n’est jamais insultant. La manière de le faire peut, en revanche, l’être.
Quote:Il y a une chose qui ne tient pas la route, c’est quand je n’ai pas pu démontrer que la vie en France était plus chère qu’au VN.Autres petites précisions :
La solde d’un capitaine du CEFEO correspondait au salaire d’un ouvrier français non-qualifié employé par les mines de charbon du Tonkin.
Le coût de la vie en Indochine était élevé et augmentait selon un gradient Sud-Nord.
Bon indice du coût de la vie, la bière. Un produit très apprécié par le soldat.
A Saigon, une bière coûtait 7 piastres mais à Luang Prabang, la même bière coutait 24 piastres. Un soldat français du CEFEO touche environ 19 piastres par jour. Pas de quoi s’enivrer vous ne trouvez pas ?
Le régulier français touche 586 piastres par mois, le régulier vietnamien 410 et le supplétif vietnamien 270.La solde était calculée en (anciens) francs mais reversée en piastres. Et comme le taux de la piastre était maintenu artificiellement, en France, à des taux élevés (17 F), le soldat perdait de l’argent.
En Indochine, la piastre vaut 10 francs. Donc le soldat reçoit peu de piastres et, en plus, elle ne vaut pas grand chose.Pour que ça vous parle un peu plus, on va passer en euros. Pour obtenir 1 euro, il faut multiplier 1 franc de 1954 par 0,01797.
Ce qui donne :
410 piastres = 4100 francs (1954) = 73,7 euros par mois. Pas terrible comme gages de mercenaire ! Les mecs se faisaient escroquer, lol.
Avec ce salaire là, encore de nos jours, vous êtes loin de figurer parmi les privilégiés. Illustration avec le coût de la bière :
La bière coûtait donc entre 1,25 et 4,31 euros. Le soldat pouvait donc se payer entre 17 et 59 bières par mois. Pas terrible, non ?
Comparez avec le prix d’une bière importée au Viêt Nam de nos jours et vous aurez une idée du coût de la vie à l’époque en Indochine.Je vous laisse refaire les calculs pour les supplétifs.
Quote:Le reste se tient plus ou moins, non ?Ce n’est pas parce que votre hypothèse vous semble se tenir de A à Z que ça en fait une vérité historique. Surtout quand ce n’est pas le cas.
Les historiens travaillent sur des preuves et des documents d’époque, pas sur des conjectures établies à partir de leur propre réflexion inévitablement biaisée par la pensée contemporaine.
Vous avez élaboré une hypothèse que vous nous avez soumise. Personne ne vous a soutenu et personne n’a sorti de document vous donnant raison. Je vous démontre que vous êtes dans l’erreur alors maintenant, libre à vous de continuer à penser ce que vous souhaitez.Bonne soirée.
1 septembre 2010 à 17h31 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122661dannyboy;116488 wrote:Mais vous oubliez une chose, c’est que ces ANV n’étaient même pas capable de réaliser seuls ce travail.Non, je ne l’ai pas oublié, c’était même la première chose que j’avais mentionné concernant cette armée. Relisez plutôt :
Phúc_44;116192 wrote:Le bilan de cette jeune armée est clairement négatif puisqu’elle n’a atteint ses objectifs (…)
Son objectif était la pacification (…)
Mais au Nord, dans le delta, la relève est un échec…Excusez-moi si je me trompe, mais j’ai vraiment l’impression que vous ne retenez de mes messages que ce que vous voulez.
D’avance je vous remercie de ne plus me dire que j’ai oublié des choses que j’ai pourtant précédemment énoncées.En 1944, les américains n’avaient pas besoin de la participation française pour gagner cette guerre.
Je suis d’accord avec vous. Mais ça ne veut pas dire pour autant que les Français Libres ont mené des « combats sans importance » ou ont apporté une « contribution proche de zéro ». Non seulement c’est faux, mais c’est aussi insultant pour la mémoire de ces Hommes tombés pour libérer leur pays.
Au fait, rappelez-vous, l’Armée Française au soir du 8 mai 1945 c’est 1,3 millions d’hommes. C’est loin d’être insignifiant.Pour le moment, avec les sources exclusivement française, j’arrive à démontrer ce que je veux
Et bien pas vraiment en fait, c’est pour cela que j’aimerai que vous partagiez vos documents vietnamiens. D’ailleurs, vous n’avez, jusqu’à présent, partagé aucune source française soutenant votre hypothèse. Énoncer le montant des soldes n’est certainement pas une preuve, surtout quand on ne dispose d’aucune information sur le coût de la vie en Indochine à cette époque.
Je préfère donc rester au chiffre global de « moins de 25% » de viets.
Restez donc dans l’erreur. Après tout, chacun pense ce qu’il souhaite.
Les réguliers Indochinois du CEFEO (dont font partie les paras) sont pourtant des Vietnamiens dans leur immense majorité. J’en veux pour preuve que les premiers bataillons de l’ANV sont formés en transférant des Vietnamiens de bataillons du CEFEO vers ceux de la nouvelle ANV. Et il me semble qu’on ne trouvait pas beaucoup de Laotiens ni de Cambodgiens dans cette armée.
Le processus de « vietnamisation » du conflit était un fait et un but à atteindre. Pour De Lattre, le destin du Viêt Nam devait revenir aux Vietnamiens. D’où le « jaunissement » du CEFEO, prélude à son départ.
Petite illustration par le discours du « Roi Jean » :
Soyez des hommes, c’est-à-dire : si vous êtes communistes, rejoignez le Viêtminh ; il y a là-bas des individus qui se battent bien pour une cause mauvaise: Mais si vous êtes des patriotes, combattez pour votre patrie, car cette guerre est la vôtre. Elle ne concerne plus la France que dans la limite de ses promesses envers le Vietnam et de la part qu’elle doit prendre à la défense de l’univers libre. D’entreprise aussi désintéressée il n’y en avait pas eu, pour la France, depuis les Croisades. Cette guerre, que vous l’ayez voulu ou non, est la guerre du Vietnam pour le Vietnam. Et la France ne la fera pour vous que si vous la faites avec elle.Mais la réponse est tellement simple et je suis étonné que vous ne l’ayez pas trouvé vous-même.
Mais la réponse était, encore une fois, écrite dans mon précédent message.
Les Vietnamiens du CEFEO et de l’ANV étaient dans le camp des vaincus. Ils étaient donc aux yeux du Viêt Minh, qu’ils avaient combattu, des « viêt gian », ou « collabos » si vous préférez. C’est toujours le privilège du vainqueur de réécrire l’Histoire à sa convenance.Je pense que c’est surtout du maintien de l’ordre avec de temps à autre, un combat
Dites moi quel ordre y a-t-il à maintenir dans un maquis de montagnards à la frontière avec la Chine ?
Par contre, pour ce qui était de harceler les arrières du Viêt Minh, là il y avait du boulot.
Encore une fois, libre à vous de fabriquer votre petite histoire.je trouve simplement qu’ils sont « trop bien payés pour être des vrais patriotes »
Si l’on réduit leurs soldes à zéro, combien d’entre eux accepteront de rester dans cette armée d’après vous ? Autrement dit, adhèrent ils à leur cause autant qu’un soldat vietminh ?Je vous laisse poser la question aux supplétifs qui continuèrent le combat dans les maquis anti-viêt minh même après le cessez-le-feu. Certains donnèrent signe de vie jusqu’en 1957, bien longtemps après le départ du CEFEO. Que valait leur cause selon-vous après que la solde soit partie avec les Français ?
Il est possible qu’un salaire d’ouvrier agricole français des années 50 (époque où l’écart de richesse entre les 2 pays n’a rien de comparable avec aujourd’hui) ait pu attirer quelques combattants issus de familles sans ressources. Mais c’est injustifiable de penser que c’est pour cette unique raison que ces soldats combattaient.
Pourquoi ? Parce que vous avez oublié que davantage de Vietnamiens cherchaient à se soustraire à la conscription plutôt qu’à s’engager volontairement. Et comment échappait-on à la conscription de l’ANV ? En donnant un bon gros pot-de-vin. De plus et contrairement aux Vietnamiens du CEFEO, le taux de désertion dans l’ANV était important. Bizarre, la solde n’était-elle pas suffisamment « mirobolante » pour dissuader les déserteurs ? Et puis, si vous deviez risquer votre vie au combat, le feriez-vous uniquement pour des raisons pécuniaires ? Parce que selon votre raisonnement, des centaines de milliers de familles vietnamiennes auraient envoyé leurs hommes se battre uniquement pour de l’argent. Les croyez-vous aussi vénales ? L’argent avait-il pour ces familles plus d’importance que la vie ?
Votre argumentation ne repose que sur une réflexion personnelle fortement teintée de notre mentalité occidentale matérialiste d’aujourd’hui. Preuve en est, votre comparaison avec les GIs en Irak. Au passage, n’oubliez pas que les Américains sont bien plus patriotes que les Français.
Vous n’avez cité aucun document d’historien, fut-il Vietnamien ou d’une autre nationalité. En gros, ça ne tient pas la route même si pour des raisons que je présume idéologiques cela vous ferait plaisir que votre hypothèse soit vraie.
Donc arrêtons de discuter du rôle supposé de l’argent dans les motivations des Vietnamiens à combattre aux côtés des Français. Cela vire au dialogue de sourds.Vous avez peut être raison, mais vos arguments pour démontrer que c’est une guerre civile ne me semblent pas très solides.
Peut-être serez-vous plus sensible aux arguments de Messieurs trinhdung et Dông Phong.
Je pense qu’ils se sont engagés pour les mêmes raisons que les africains dans l’CEFEO, pour pouvoir nourrir leur famille.
A l’image des Vietnamiens du CEFEO, vous vous trompez également sur les Africains.
Sur ce, je vous laisse aborder un autre chapitre du conflit qui nous intéresse. Peut-être sur les Africains du CEFEO ? …
Bonne soirée. :bye:
31 août 2010 à 22h20 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122630DédéHeo;116464 wrote:😆 il a du bien bourrer les urnes !C’est bien plus drôle, ou plutôt bien plus tragique, que cela. :bigsmile:
Le 23 octobre 1955, chaque électeur reçoit 2 bulletins. Sur l’un est inscrit le nom de Diem, il faut le glisser dans l’urne. L’autre est au nom de Bao Dai, il faut le remettre au policier de garde à l’extérieur. Chaque electeur ayant glissé son bulletin dans l’urne reçoit un badge qu’il devait porter toute la journée. Tout électeur sans badge devait repasser au bureau de vote.
Résultats :
5 721 735 voix pour 5 828 907 votants.Impressionnant !
31 août 2010 à 22h07 en réponse à : Association Nationale des Anciens et Amis de l’Indochine #122627ngjm95;116462 wrote:Bonjour,Et grassement payés par la CIA pour fuir vers le sud . Comme l’argent n’avait pas suffit, la même agence a répandu le bruit que la Vierge Marie elle même était partie rejoindre le Sud Vietnam
Sans les dollars et l’histoire de la Vierge Marie ,je crois qu’il aurait beaucoup moins de Nord Vietnamiens vers le Sud.
Quant à la comparaison du régime de Diem avec celui du nord, c’était bonnet blanc et blanc bonnet.Whaou, qu’elle était riche cette CIA pour payer grassement des millions de réfugiés nord-vietnamiens. Déjà qu’en 54 les États-Unis finançaient 80% du coût de la guerre en Indochine et qu’ils venaient à peine de terminer la Guerre de Corée, mais où trouvaient-ils tout cet argent ?
Le gouvernement de Diem soutenu par les Américains a, en effet, tout fait pour encourager ses habitants à quitter le Nord-Viêtnam, à grand renforts de propagande. Et le Nord-Viêtnam a tout fait pour les en empêcher.
L’article 14 des accords de Genève autorisait les civils à choisir librement la zone dans laquelle ils désiraient vivre. Le départ volontaire de centaines de milliers de Nord-Vietnamiens a dépassé toutes les prévisions du bureau mis en place et administré par le CEFEO pour transférer les volontaires vers le Sud. Le transfert devient exode et les civils nord-vietnamiens deviennent des réfugiés qui quittent leurs terres ancestrales du Nord Viêt Nam pour gagner la zone française avant d’être transférés vers le Sud. Ces milliers de Nord-Vietnamiens sont tant bien que mal aidés et hébergés avant de rejoindre le Sud.
Cette « migration volontaire » a posé d’énormes difficultés logistiques car devant l’opposition du Viêt Minh à l’utilisation des voies de communication terrestres, seules les voies maritimes et aériennes étaient utilisables.
Ainsi, dans une première vague, le CEFEO transfère 117 000 Nord-Vietnamiens par voie aérienne et 103 000 Nord-Vietnamiens par voie maritime. L’insuffisance des moyens de transport français face au flot des volontaires pour le départ impose l’aide de l’US Navy qui transfère 110 000 habitants du Delta. Les Britanniques ont aussi contribué dans une moindre mesure.
Une seconde vague de réfugiés est transférée durant les mois d’octobre 54 à mai 55.En guise d’illustration de cette tragique période, une citation tirée de l’ouvrage « Histoire de la Guerre d’Indochine » par le Général Gras :
« Le Viêt-Minh s’efforça, par tous les moyens, de retenir les réfugiés, par la propagande, par le blocage des routes vers Haïphong, en jalonnant la côte de postes militaires. Il se produisit des incidents sanglants, des insurrections qui furent étouffées par l’armée populaire. De nombreux réfugiés, trompant la surveillance du Viêt-Minh, quittaient la côte en bateaux, sur des radeaux pour gagner les navires français. Beaucoup se noyèrent dans la tempête ou sur des embarcations trop fragiles.«
Les premiers « boat-people » datent de 1954.
Pour ma part, j’ai du mal à imaginer des gens qui, soi-disant, auraient été payés par la CIA fuir les terres de leurs ancêtres en « boat-people ».Le CEFEO ne s’est pas limité au transport des populations. Une fois arrivés dans le Sud, les Nord-Vietnamiens étaient pris en charge par les autorités sud-vietnamiennes secondées, dans leur mission de relogement, par le CEFEO avec le soutien financier français et surtout américain.
La population du Sud qui avoisinait auparavant les 6 millions d’habitants augmente de manière significative.
Quant à l’Armée Française, comme en témoigne cette citation du Général Ely, elle se console comme elle peut de sa défaite et de l’abandon des populations qui l’avaient soutenue :
« Le dernier soldat français a quitté ce soir le Nord-Viêtnam. L’épopée qui conduisit nos drapeaux sur le fleuve Rouge et aux frontières de la Chine s’achève. (…) Depuis 300 jours, les forces du corps expéditionnaire (…) ont tenu la parole de notre pays comme elle doit l’être, avec discipline, avec abnégation, avec fierté, avec une loyauté totale, dans un esprit d’honneur intact. Par leur maintien à Haïphong, elles ont permis à des centaines de milliers d’hommes de choisir librement leur destin. Elles partent aujourd’hui la tête haute, leur tâche menée à bien. »
:bye:
Bao Nhân;116311 wrote:Mais les Américains n’étaient pas dans la même situation que la France en Indochine !C’est exactement ce que j’ai dit plus haut. Cette comparaison est maladroite. Et pas uniquement au plan strictement militaire.
Enfin, je trouve que tes arguments sonnent révisionnistes !
C’est votre droit.
Sacrifiez tout ce que vous avez de plus précieux dans le combat pour votre pays et recevez, pour seule récompense, le mépris du vainqueur, entretenu par les générations suivantes qui sont maintenues dans l’ignorance des faits réels. Demandez aux Vietnamiens, anciens du CEFEO, ce qu’ils en pensent.Bao Nhân;116313 wrote:Mais, mon unique oncle et d’autres villageois ont été assassinés par des soldats de l’armée française qui ont ensuite incendié notre village,Incendies, pillages de villages et leurs tragiques conséquences étaient le fait des modes de combat choisis, ceux de la guérilla et de la guerre civile. Viêt Minh et CEFEO utilisaient tout les deux ces pratiques.
Le premier s’en prenait aux villages fournissant des partisans au CEFEO ou refusant d’en fournir au Viêt Minh.
Le second aux villages dans lesquels se cachaient les combattants du Viêt Minh.
Dans un camp comme dans l’autre, on ne faisait pas de quartier à la population.Bonne journée.
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