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@BenP 36410 wrote:
Moi, je sens qu’il y a une petite copine derrière tout ça… Pas la peine de me baratiner…
Etant donné que ma première motivation pour m’inscrire sur ce forum était la lecture des fils sur le mariage, ce n’était pas trop difficile à devenir.
@Bao Nhân 36399 wrote:
Il faut dire qu’après la normalisation sino-américaine au début des années 70, pour toute l’Asie du Sud-Est, le Vietnam est soudainement devenu la bête noir, un ennemi à abattre. Alors que les états du bloc anti-sovietique (France y compris) commence à faire la cour aux Chinois. Pour justifier l’invasion, certains journaux allant jusqu’à dire que l’armée chinoise a fait son devoir de protéger les Viets d’origine hoa… Mais au grand étonnement de certains Chinois du Cambodge, parce que Pékin n’a pas bougé un doigt pour les protéger de la purge khmer-rouge. A savoir : beaucoup d’entre eux ont pu garder leur vie en se rendant Vietnam qui leur permet ensuite d’être arrivés sain et sauf au en France.
Oui, la question des Chinois ethniques en Asie du Sud Est a été pas mal instrumentalisée par Pékin, et a été utilisée au gré des besoins de la politique étrangère de la RPC.
Mais en gros, pendant la période maoïste, les Chinois de l’étranger étaient vus, dans la lignée de la tradition impériale, comme des traitres ayant abandonné la patrie, alors qu’avec l’arrivée de Deng Xiaoping au pouvoir et la volonté naissante de faire participer les chinois d’outre-mer au développement de leur pays « d’origine », la tendance s’est inversée.
Ce qui explique en partie que des conseillers militaires chinois ont assisté les khmers rouges -qui ont notamment exterminé ou fait fuir la quasi totalité des Cambodgiens d’origine chinoise- et que 3-4 ans plus tard, Pékin est monté sur ses grands chevaux lorsque la lutte de la RSVN contre le capitalisme au Sud a atteint principalement la communauté hoa.
@claudio 36386 wrote:
bonsoir,
c’est étonnant car sur le site http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/vietnam_12310/index.html
il est dit »
Le réseau est de qualité inégale et le trafic désordonné. Le code de la route n’est pas respecté et les accidents très fréquents font souvent des victimes, dont la plupart sont des conducteurs de deux-roues. Les permis de conduire étrangers n’étant pas reconnus, il est interdit aux touristes de conduire une moto ou une voiture ; il est donc nécessaire de recourir aux services d’un chauffeur. Seuls les étrangers résidant au Vietnam sont autorisés à conduire après échange de leur permis de conduire. En cas d’accident de la circulation routière, il est conseillé de se mettre sous la protection de la police (en composant le numéro gratuit 115) et de prendre contact avec l’Ambassade de France à Hanoi (04 – 943.77.19) qui répond 24h/24 ou le consulat général de France à Ho Chi Minh Ville (08 – 829.72.31). »
Ce n’est peu etre plus à jour….
a+Tu peux toujours t’adresser à eux en cas d’accident, et je pense qu’ils feront leur possible pour t’aider, mais si tu n’as pas de permis viêt, leur aide sera beaucoup plus difficile, et si les autorités vietnamiennes décident d’être strictes, les services consulaires ne seront pas de beaucoup d’aide. Il est d’ailleurs précisé quelque part sur les sites de l’ambassade et du consulat que les services français ne peuvent soustraire un Français à la justice du pays où ils exercent si ce Français a enfreint les lois du pays en question.
1m87 pour moi, et c’est mon dixième post, qui devrait me permettre d’accéder aux fils « mariages », raison initiale de mon inscription ici.
@robin des bois 32584 wrote:
– Je pense que ce sont deux pays qui se sont regardés enchiens de faïence, surtout après la crise de 1979.
(quelle crise svp?)
La crise de 1979, c’est en fait le point culminant de la rivalité sino-vietnamienne en Indochine, qui a débuté au début des années 1970 (lorsque la Chine s’est rapprochée des Etats-Unis, qui étaient alors en guerre avec la RDVN), et qui s’est terminée avec le retrait vietnamien du Cambodge en 1989. Les relations sino-vietnamiennes n’ont jamais été rompues, mais elles ont été très distantes pendant cette période. Elles ont été normalisées en 1991, et ont tendance à s’améliorer régulièrement depuis, même si le Viêt-nam peut être méfiant à l’égard d’un voisin assez envahissant.
En février 1979, l’armée chinoise a attaqué les provinces frontalières du nord du Viêt-nam pour, selon les termes de Deng Xiaoping, « donner une leçon » au Viêt-nam. Hanoi avait fait la preuve de son indépendance à l’égard de Pékin depuis le début des années 1970, en s’appuyant sur l’aide soviétique autant que sur l’aide chinoise (la Chine et l’URSS étaient alors en froid), et en poursuivant l’objectif d’une réunification, projet que les Chinois redoutaient pour plusieurs raisons (d’une part, cela pouvait entraîner une intervention américaine plus musclée, ou un retour américain après 1973, stratégiquement dangereux pour la Chine, et d’autre part cela risquait de faire naître une puissance beaucoup plus forte que la moitié de Viêt-nam contrôlé par Hanoi).
La question de la souveraineté sur les archipels de la mer orientale (mer de Chine méridionale) a également commencé à apparaître à l’ordre du jour des relations bilatérales à cette époque, montrant l’insubordination du Viêt-nam à Pékin, et mettant plus en évidence son rapprochement progressif avec Moscou. Les autres questions de délimitation (frontière terrestre et golfe du Tonkin) sont également revenues sur le tapis à cette époque. Une autre question a également un peu plus envenimé les relations bilatérales, celle du traitement des Chinois du Viêt-nam, qui a été utilisée par Pékin comme prétexte supplémentaire pour fustiger le Viêt-nam (tandis que parallèlement Hanoi utilisait cette question pour faire la preuve de son insubordination).Lorsque le Viêt-nam a attaqué les troupes cambodgiennes le long de la frontière sud, en décembre 1978, pour mettre fin à des escarmouches sanglantes en provenance du Cambodge, et a finalement renversé le régime khmer rouge, Pékin y a vu un casus belli, dans la mesure où Pol Pot et ses sbires étaient des alliés idéologiques et stratégiques de la Chine populaire, les derniers encore capables de lui assurer une influence dans l’ancienne Indochine française.
C’est l’ensemble de ce processus (très rapidement et un peu maladroitement résumé ici) qui a mené à l’attaque chinoise, qui n’a duré qu’un mois, qui a fait beaucoup de dégâts (les troupes chinoises ont pratiqué la politique de la terre brûlée), et qui a été assez meurtrière pour les deux côtés. Les troupes chinoises se sont retirées après seulement quelques semaines de combat, en affirmant avoir atteint leurs objectifs, mais également avec le constat qu’elles étaient beaucoup moins fortes que ce qu’elles pensaient : elles ont subi de lourdes pertes alors qu’elles ne faisaient face principalement qu’à des milices locales et à des gardes frontières, les meilleures unités de l’armée vietnamienne étant au Cambodge, d’où elles n’ont pu être rappatriées à temps pour participer aux combats.Après le retrait chinois, c’est la présence vietnamienne au Cambodge qui a alimenté officiellement la défiance mutuelle sino-vietnamienne, mais il faut y ajouter l’arrimage du Viêt-nam au bloc soviétique et les questions territoriales (sur la frontières terrestre, dans le golfe du Tonkin, et en mer orientale/méridionale). L’ensemble de ces contentieux ont été réglés entre 1990 et 2000, à l’exception des délimitations de souveraineté et de ZEE en mer de Chine méridionale/mer orientale.
@stephaneSaigon 35976 wrote:
Bonjour
J’avais cru lire que c’etait au 15 septembre et dans un article du courrier du vn de la sermaine derniere c’est effectivement pour le 15 decembre en ville, 2 mois et demi pour
trouver un casque dans la norme !
Amicalement.La date du 15 septembre c’est pour le réseau non citadin, il me semble.
@Con Trai 36174 wrote:
En l’état actuel des choses : c’est non.
DésoléCe sera bientôt possible (si ça ne l’est pas déjà), sous certaines conditions. Notamment de pouvoir justifier d’un an de résidence au Viêt-nam (une année écoulée, bien entendu, pas à venir).
En outre, il n’est possible d’acquérir qu’un seul bien immobilier par personne éligible, et selon les termes de la loi vietnamienne (c’est-à-dire que c’est une concession pour 50 ans, pas véritablement une propriété du terrain).
Il me semble qu’il est, depuis assez longtemps, également possible aux investisseurs étrangers d’acquérir des biens immobiliers (toujours sous la forme d’un droit d’usage de 50 ans, comme c’est le cas pour les Vietnamiens).30 ans en France, 31 au Viêt-nam.
@guillaume67 36383 wrote:
tu fais quoi comme métier là-bas ????
Je suis étudiant (j’ai repris mes études après avoir bossé 5 ans), et je commence une thèse en sciences sociales.
@claudio 36378 wrote:
:bienvenue1:
et encore une personne qui s’exile…J ai l’impression que depuis le 6 mai,:bomb_phone: tout le monde fuit la france, :france:, un veritable exode :humour:
Tous les exilés vont pouvoir monter un http://www.forumfrance.vn, avec royalties pour mike of course:bigsmile:Mon projet d’expatriation remonte à plus de deux ans, mais c’est clair que le 6 mai et ce qui a suivi n’a fait qu’augmenter ma motivation pour le départ.
@claudio 36378 wrote:
En tout cas bonne chance, et n’hesites pas a donner des bon tuyaux pour l’installation au VN.
Sinon le pseudo, c est rapport a ta profession Prof de math par exemple?? J’essaye :russian:Pas du tout. J’expliquerai peut-être plus tard.
@HUYARD Pierre 28757 wrote:
Ou habites-tu, Bob?
Je roule sans permis comme 98% de la population ici.
A Hanoi, j’avais mon permis viet. Je me suis fait controler une fois par deux flics qui voulaient des extra fees, mais ils ne m’ont pas demande mon permis. Comme ma becane etait en parfait etat,… et que j’ai joue au touriste ahuri, ils sont repartis bredouilles.
J’attends mon nouveau visa de resident et vais faire reactualiser mon permis, mais c’est plus pour pouvoir conduire une voiture si c’est necessaire.Détenir un permis vietnamien est quand même très recommandé. En cas d’accident, le consulat ou l’ambassade ne pourrons rien faire pour toi si tu n’as pas le permis, et tu devras te débrouiller (presque) tout seul face aux autorités vietnamiennes. Bon courage… D’autant que, même si tu n’es pas 100% responsable de l’accident, l’absence de permis jouera en ta défaveur. Sans parler du fait que tu ne seras couvert par aucune assurance…
Ca ne coûte pas grand’ chose de faire transposer son permis français (ou international, ou autre) en permis vietnamien, et c’est quand même une sécurité supplémentaire non négligeable.
Pour ma part, je le recommande très, très, très fortement à tous les conducteurs étrangers.
@nanou 34249 wrote:
j’aime le vietnam car c’est le pays de mon futur mari!
choix par hasard (mais peut-être pas tant que ça finalement) d’un stage au vietnam dans un hopital en 2006 lors de ma derniere année d’etudes, et sur place, la rencontre inattendue avec l’homme de ma vie!
depuis, plusieurs mois passés là bas, j’y retourne en octobre ( eh oui! j’aurais aimé qu’il rencontre ma famille mais les visas……toujours pareils!)
fiançailles en octobre, puis mariage prévu vers aout 2008!
j’aime beaucoup ce pays, et surtout mon petit vietnamien d’amour!
seul inconvénient, la distance! dur d’etre à 10000km de la personne qu’on aime depuis 21 mois déjà! heureusement que moi je peux y faire des séjours sans problèmes côté visa!Quels sont les problèmes de visa dont tu parles ? Est-ce qu’il a fait des demandes de visa qui ont été refusées ?
Ca m’intéresse de connaître ton expérience.Ma copine (elle est Vietnamienne, je suis Français) a obtenu un visa court séjour (30 jours) en avril dernier, sans problème, mais il est vrai que ce n’était pas gagné d’avance. Elle a par ailleurs assisté à des scènes assez surréalistes au consulat à HCMV, où les employés (qu’ils soient vietnamiens ou français) semblent traiter les demandeurs vietnamiens comme de la m…
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