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Merci pour le cadeau vidéo et la légende. Je connais bien cette légende, c’était le jardiner de mon père – un lettré (le jardinier) »lỗi thời » qui me l’avait transmise oralement quand j’avais dix, onze ans. Si tu aimes les légendes de »chez nous », je te recommande – à moins que tu ne l’aies déjà – l’Anthologie de la Littérature populaire du Viet Nam, publiée par L’Harmattan. Tu y trouveras page 63, la légende du Con Rồng Cháu tiên. Tiên signifiant ici »immortelle » et non pas »fée ». Souviens-toi du »Bát Tiên quá hải ». Bonne lecture et à plus.
Réponse à Agemon – Bonjour mon nouvel ami – Permets-moi de m’adresser à toi comme à un ami. En effet, le temps passe et efface tout si l’on n’y prend pas garde. Je note l’heure de ton message, 1h49 – tu es donc comme moi, un »Cò đi ăn đêm », alors attention ami, car » con cò mà đi ăn đêm, đỗ phải cành mềm, lộn cổ xuống ao… » Ha, ha, ha !!! En fait, au sujet du »nouveau Viet », j’aurai du m’expliciter davantage dans ma réaction. C’est donc de ma faute s’il y a malentendu. Ferme la parenthèse STP. Bonne journée et à plus tard, nouvel ami.
Réponse à Agemon : Viet ou non Viet, fier de l’être ou non, là n’est pas du tout la question, croyez-moi. C’est d’abord un malentendu, je croyais que quelqu’un m’a imposé ce »sobriquet », mais après information, on m’a dit que cela se rapporte à un classement du à une ancienneté dans le Forum, ou encore au nombre de messages écrits. Est-ce exact? Qui peut éclairer ma lanterne. Merci d’avance.
Réponse à Thuong19 : Merci d’avoir réagi. C’était le but de mes écrits.
Petits viet nams deviendront grands. Nous sommes devenus » grands ». En quittant ce pays natal, là où on a enterré notre placenta et couper notre cordon ombilical (nơi chôn rau cắt rốn), nous avons emporté dans nos semelles une parcelle de cette terre, une parcelle de cette culture millénaire et ancestrale imprimée à jamais dans nos gènes. Non Dominique Rolland, non, nous n’étions pas humiliés, mais déçus et surtout révoltés. Humiliés, nous serions obligés de plier les genoux, mais révoltés, nous nous sommes élèvés au-dessus de tous les obstacles rencontrés dans notre seconde vie en France. Nous avons vaincu nos complexes, et maintenant, sans aucun état d’âme, nous continuerons notre chemin, en nous intégrant dans la société française » de la mère Patrie « ». Forts des richesses d’une double culture. Au fond de nous-même, » luôn luôn giữ trong lòng cái tình yêu thương tha thiết đất nuớc của ông bà cha mẹ đã để lại cho ta ». Nous aimons la France, mais nous chérissons le Viêt Nam. Ce livre aurait du (ou aurait pu)être écrit des années plus tôt, cinq ans, dix ans, vingt ans après 1956, mais pas 52 ans après le jour où » chân ướt, chân ráo, hai bàn tay trắng, ngơ ngác như đứa trẻ mồ côi » nous avions été parqués dans ces lugubres baraquements insalubres de Sainte-Livrade-sur-Lot. Néanmois, un grand merci. Amitiés.
25 juin 2011 à 13h56 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #55312Ma contribution (Xin phép sửa lại) : Gà mái ghẹ kêu cục ta cục tác, Trứng tươi đây, sắp sứ ốp-la. Trong quá trình của đường đời, ai là tiền bối, trứng hay gà? Cảm ơn.
25 juin 2011 à 13h50 en réponse à : Courts poèmes de la vie qui passe – Thơ Ngắn cho cuộc đời đang trôi #55311Ma contribution : Gà mái ghẹ kêu cục ta cục tác, Trứng tươi đây, sắp sưa ốp-la. Trong quá trình đường đời, ai là tiền bồi, trứng hay gà.
A tous : je refute la qualification de » Nouveau Viet ». J’accepterai par contre » Eurasien de souche ». Amitiés.
Réponse à Dongphong : Pour » dâm đãng » ou » đảm đang », ou pour d’autres d’ailleurs, le contre-sens peut être épouvantable. Et les lettrés vietnamiens ne s’en privaient pas dans leurs joutes oratoires ou littéraires. Mais ceci est une autre histoire… Revenons aux » Petits Viet Nams », en lisant cet ouvrage, je constate qu ‘il y a un manque d’attention évident dans la re-lecture du texte avant la mise sous impression. Et c’est dommage. Amitiés.
Réponse à dannyboy : l’usage du mot dâm đãng n’est pas du tout irrespectueux, ni à l’égard d’un homme, ni à l’égard d’une femme. Ce n’est que la constatation d’un état physique ou physiologique. Le terme serait irrespectueux si on le fait précéder du mot » đồ » (espèce de…). De même que pour les mots » đa dâm », ou » dâm dục ». Ceci pourrait-il vous rassurer? Amitiés respectueuses.
Petits Viet Nams (suite) – MEA CULPA. Lors de mes précédentes notes sur Petits Viet Nams, j’ai commis deux fautes (peut-être davantage) de grammaire française. Règle : lorsque deux verbes se suivent, le deuxième se met à l’infinitif. Exemple: vous vouliez employer … et non pas : vous vouliez employé … Je ferai plus attention dans mes futures interventions. Amitiés.
Les accents tonals en vietnamien, ou quốc ngữ, c’est très important, vous en avez montré un exemple avec » cháo et chào » (page 29) et je vous en félicite. Page 116, » vao sanh » ou huile verte, est l’écriture d’une prononciation à la saigonaise me semble-t-il, au nord vietnam, on dira »dầu xanh » pour huile verte. Le vert en vietnamien, ou xanh, pourrait prêté à confusion, car xanh c’est peut-être vert, peut-être bleu, aussi pour préciser, on dira (au Nord), 1-xanh lá cây (couleur d’une feuille végétale) pour vert; et 2- xanh da trời (couleur peau du ciel) pour bleu. C’est tout simple.
Je poursuis la lecture de Petits Viet Nams – très passionnante -, et je trouve page 85 »à Hoi An, dans cet hôtel très beau au bord du Mékong… », or, Hội An se trouve dans le Centre Vietnam et le Mékong, le Fleuve Mère, coule plus au sud du Vietnam, arrosant Cần Thơ, Mỹ Tho … Le fleuve qui passe à Hội An est le Sông Thu Bồn. Rendons à César. Par ailleurs, permettez-moi de rectifier l’orthographe de Thị Cầu, Đáp Cầu proches de Bắc Ninh et cités dans votre livre. Amitiés.
Bonjour, au sujet du CAFI de Ste Livrade, je voudrais aussi ajouter quelques souvenirs personnels : c’était vers Pâques 1966, je me rendais au camp pour revoir des amis d’Indo, la nuit nous avions eu droit à une attaque en règle de dizaines de punaises qui sortaient des lames du plancher en bois de la baraque pour nous dévorer. Les anciens du CAFI s’en souviennent peut-être encore maintenant.
Re-bonjour Dominique Rolland, au sujet des »Petits Viet Nams », je voudrais faire une petite rectif : suite à mon précédent message, đảm đang c’est plutôt »entreprenant, volontaire ». Par ailleurs j’ai bien connu à Haiphong, au début des années 40, les frères Gontran, c’était de très bons musiciens. Un des Gontran, Etienne il me semble, a été décapité par les Japonais dans un camp de prisonniers de Hoa Binh, en 1945. Je profite pour dire un bonjour fraternel à tous les Eurasiens du CAFI et d’ailleurs. A plus tard.
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