Toutes mes réponses sur les forums
-
AuteurMessages
-
6 décembre 2012 à 3h03 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153679
@DédéHeo 152637 wrote:
Cet article parle de « langue nôm » c’est un peu surprenant mais il y a une logique.
(…)
Voici la question que je me pose sur cette histoire de « langue nôm » :
(…)
La question est la suivante :L’écriture môn, retourne t’elle l’ordre de la phrase en chinois ?
Ca serait logique, mais dans ce cas là, il s’agit effectivement d’une langue à part : Il faut traduire la syntaxe centrifuge du viêt en syntaxe chinoise centripète. Ca devient une sorte de langue intermédiaire.Un coup tu dis « nôm« , un coup tu dis « môn« …
Un coup tu dis « langue« , un coup tu dis « écriture » … Tu parles de quoi en fait?
Si c’est de « langue nôm » que tu parles alors tu as mal lu le texte. L’auteur exprime très clairement que par « nôm » il désigne une écriture et non pas une langue.@DédéHeo 152637 wrote:
Autrefois, on note tout en chinois han : mot à l’envers, syntaxe à l’envers. Pas compliqué : c’est une traduction. Seulement la prononciation du chinois à la vietnamienne est très déformée, beaucoup plus que par les Thaï.
D’où tu sors ça? Tu parles d’aujourd’hui ou d’autrefois?
5 décembre 2012 à 9h17 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153648Ce que je veux dire c’est que le sentiment d’appartenance, c’est une donnée affective, ce n’est pas parce que les Viets se sentent culturellement différents des Chinois qu’il le sont vraiment (je ne donne pas un avis ici). Une politique anti-chinoise peut produire cet effet par le biais d’une propagande (c’est le cas aujourd’hui, et ce depuis plusieurs dizaines d’années) et pourrait produire l’effet inverse avec une politique pro-chinoise.
Ce n’est pas sur un sentiment populaire qu’on peut tirer des conclusions ethnologiques.
漢語 n’est-ce pas?
5 décembre 2012 à 2h32 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153633@dannyboy 152581 wrote:
Bah non, ils n’ont pas été assimilés puisqu’ils ne se sentent pas chinois.
Et pour preuve, en 1077, ils ont écrit ceci :« Nam quốc sơn hà Nam đế cư,
Tiệt nhiên định phận tại Thiên thư »Ensuite, en 1428, ils ont écrit ceci :
“… Như nước Đại Việt ta từ trước
Vốn xưng nền văn hiến đã lâu
Núi sông bờ cõi đã chia
Phong tục Bắc Nam cũng khác
Từ Triệu, Đinh, Lý, Trần bao đời xây nền độc lập
Cùng Hán, Đường, Tống, Nguyên mỗi bên xưng đế một phương…”.Et aujourd’hui c’est encore plus évident quand on lit les blogs antichinois.
Des « preuves » qui ne prouvent pas grand chose. On peut très bien détester ses parents, on n’en reste pas moins leur enfant (je précise : ce n’est pas une métaphore). Et puis là ce sont des propos non pas tenus par « ils », mais un « il » tout seul qui parle au nom de tous. Pas de quoi faire une analyse sociologique.
Sans aller jusqu’à dire qu’ils sont « assimilés » (le terme est trop fort), les exemples d’acculturation sont tellement nombreux au Vietnam qu’on peut, sans craindre de se tromper, dire que le peuple vietnamien dans son ensemble est a subit une acculturation partielle, ou plus exactement un métissage culturel (fusions tant du point de vue linguistique que religieux, philosophique, administratif, politique…). Hair les Chinois n’y change pas grand chose : ça ne concerne que le lien affectif.
4 décembre 2012 à 19h01 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153620@Bao Nhân 152576 wrote:
Tu aurais dû dire « En vietnamien populaire » ! Car lorsqu’il s’agit des choses académiques, institutionnelles, on met toujours l’adjectif devant le nom : Hải Quân, Thuỷ Quân, Phi Trường, Không Quân, Đại Học, Quốc Phòng…
PHT
Ben justement, Dédé t’a dit que les « choses académiques » c’était essentiellement des emprunts au chinois, et que par conséquent ça ne révèle pas la structure originelle de la langue. Tous les mots que tu cites, c’est du chinois.
4 décembre 2012 à 15h33 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153618Je vous fais confiance pour le latin, en ce qui me concerne en 2 années de collège je n’ai rien appris.
Pour revenir au sujet initial, je propose un lien que je viens de retrouver. C’est une ébauche de recherche sur laquelle j’étais tombé à l’époque où je faisais mes devoirs pour les cours de viet. Dans mes souvenirs, c’était un truc imbuvable, bourré de termes techniques et d’abréviations, disant en gros que le viet vient très clairement du chinois, et que les linguistes qui disent le contraire font partie d’une conspiration (oui j’exagère, mais ça sentait bon l’objectivité).
What Makes Chinese so Vietnamese? – dchph
C’est courageusement signé DCHPH
Il a aussi écrit un essai faisant la promotion d’un retour à l’écriture polysyllabique pour le quoc ngu, allant à contre courant de la réforme qui a supprimé les tirets dans les mots d’origine chinoise. Il réécrit des nouvelles entières comme ça. Il a un site web où il empile ses curiosités. Notamment un dictionnaire étymologique hán-nôm qui est peut-être intéressant, à voir.
Bref, c’est un allumé et c’est pas pour rien qu’il écrit sous pseudo.Et là, ce qui est rigolo, c’est que le titre a été modifié, et on peut lire à droite une annotation expliquant ce changement.
Le titre original était « What Makes Vietnamese so Chinese »
Aujourd’hui, c’est « What Makes Chinese so Vietnamese », avec les anciens termes raturés.Le contenu a manifestement été mis à jour.
Dommage, je ne pense pas avoir conservé de copie de la première ébauche.
J’ai pas encore eu le temps de lire, et je risque de ne pas l’avoir de si tôt. D’autant plus qu’à première vue, c’est toujours plein de termes techniques et d’abréviations qui donnent mal à la tête.
4 décembre 2012 à 14h00 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153613@Dông Phong 152556 wrote:
Bonjour RdB,
Dans ce Dictionariulm ANAMITICO-LATINUM, ADITUM A J. L. TABERD ,
(1838), en PDF non copiable, ce caractère existe bien, avec ces définitions :喃 : Nôm, characteres vernaculi
– 字 : chữ -, characteres annamitici
Merci RDB pour ce site que je ne connaissais pas.
Désolé je continue sur la digression, si ça vous dit on commence un nouveau sujet…
characteres vernaculi signifie probablement « caractère (c-à-d : particularité) de ce qui est du pays, indigène, national » (et par extension, ce qui est relatif à la langue national). Les latinistes nous confirmeront.A mon avis cette formulation (characteres de qqch…) Taberd indique que ce morphème n’est pas libre : il doit obligatoirement être associé à un autre morphème (comme na et chữ) pour faire sens dans un énoncé vietnamien. C’est en quelque sorte un morphème qui « diffuse du sens » comme disait un de mes profs de chinois. Il donne à un autre morphème un angle de compréhension particulier, et l’association produit un sens logique et précis. Le sens que diffuse le morphème non libre est perceptible lorsqu’on compare les différents mots composés de ce même morphème.
De même en chinois, on ne trouve que rarement 喃 tout seul. Dans certains dialectes il est équivalent de 呢, interjection interrogative. Parfois, il veut dire « goûter » quelque chose, probablement d’usage régional ou ancien.
Pour les mots composés, comparons :
喃喃 : mot redoublé han passé dans la langue vietnamienne avec le mot redoublé (từ láy) nôm na 喃哪
喃语 (ça aurait pu être la « langue nôm » sauf qu’en chinois ça désigne la lallation = les bruits que font les bébés qui découvrent l’usage de la parole),
呢喃 (gazouiller)
Les 3 mots que j’ai trouvé dans mon dico (je n’en ai pas trouvé d’autres) permettent d’appréhender vaguement le sens que diffuse le morphème nán (nôm) et ce sens est plutôt négatif. Les lettrés vietnamiens qui appelaient eux-même nôm leur écriture de la langue nationale, n’ignoraient certainement pas la connotation de ce caractère. Ils devaient l’utiliser en toute conscience, donc à mon avis, avec une certaine ironie espiègle : volontairement à contrepied du mépris des Chinois pour cette langue de ploucs, et du mépris des lettrés vietnamiens réactionnaires envers cette écriture usurpatrice.Car il faut voir qu’il existait aussi un autre caractère 諵 (de sens identique, donc potentiellement interchangeable avec 喃) où le premier élément est 言 (la parole) au lieu de 口 (la bouche). Je sais pas vous, mais moi le caractère 諵 me semble avoir un quelque chose de plus noble que 喃, pourtant ce n’est pas lui qui a été choisi (mais ce choix est quand-même logique si mon hypothèse sur l’usage à contrepied du mépris chinois est correcte).
Sur google on trouve dans les pages chinoises des concepts liés au nôm, qui sont apparemment encore trop récents pour figurer dans les dictionnaires de chinois :
[entre crochet : transcription hán việt]
喃字 [nôm-tự] = chữ nôm (sinogrammes de la langue vietnamienne)
字喃 [tự-nôm] (plus rare en chinois) = 南国的文字 (écriture des pays du sud) ou écriture sinographique de la langue vietnamienne
汉喃 [hán-nôm] = hán nôm (pour parler de la littérature vietnamienne en sinogrammes hán et nôm)
喃音 [nôm-âm] littéralement : « sons nôm » = transcription hán-việt [c-à-d transcription des sinogrammes hán, non pas en pinyin mais en quoc ngu, produisant des syllabes dont la pronontiation peut parfois varier sensiblement de la prononciation chinoise moderne]. Par exemple « nôm » est le 喃音 du sinogramme 喃 (prononcé nán en mandarin). A mon avis, c’est suite à une mauvaise traduction de ce mot que certains anglophones et francophones se sont mis à parler de « prononciation nôm » (à vérifier).A part ça on trouve le sinogramme 喃 dans des noms propres (des prénoms et des noms de lieux), et dans des termes étrangers (comme l’élément chimique « pyrane » 吡喃).
EDIT : je viens de trouver les expressions chinoises
- 喃喃哪哪
- 那喃
- 那喃喃
Elles semblent vouloir dire à peu près la même chose que 喃喃, et sont utilisées notamment pour désigner l’espace des forums réservé aux discussions libres et futiles. A moins que ça ne soit les bruits qui courent… je demanderai à un ami chinois.
En tout cas l’origine de nôm na est probablement quelque part là-dedans4 décembre 2012 à 7h09 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153595Vous avez raison, en fait j’aurais du dire : « à l’origine le caractère 喃 n’était pas du nôm« , en effet il l’est devenu à partir du moment où il a été employé pour écrire un mot ayant son sens proprement vietnamien (qui est différent du sens du mot chinois dont il a emprunté le caractère).
Dans mon post précédent mon intention était surtout de réagir à votre hypothèse selon laquelle le terme nôm designerait la langue parlée car le caractère contient le composant khẩu. Je montrais que c’était improbable car il s’agit vraisemblablement de l’emprunt d’un caractère existant antérieurement en chinois (méthode fréquente dans la genèse des chữ nôm). Mais je me trompe peut-être, ça va de soi.
4 décembre 2012 à 6h59 en réponse à : Bat Trang : quand les jeunes ne veulent plus perpétuer le métier ancestral #153594Merci pour l’article, assez intéressant. Ce que cet article n’évoque pas, c’est que la réalité du métier de céramiste est bien moins intéressante et gratifiante qu’autrefois. La révolution industrielle est passée par là aussi, les marchés à l’étranger (le Japon notamment) ont fait exploser la demande, et forcément l’authenticité en a pris un coup. Les céramiques qu’on vend aujourd’hui sont très loin de la qualité et de la finition des produits que vous pouvez trouver chez certaines personnes âgées.
La première fois que je suis allé à Bat Trang c’était en 2002. Petit village, des ateliers avec chacun leur magasin, qu’il était intéressant de visiter un par un. Chacun avait son style. Quelques années plus tard, la ville avait doublé de volume, la production avait quadruplé, et TOUS les magasins vendaient TOUS les différents produits que produisait le village, donc en fait ils vendent TOUS la même chose. Avec en prime de nouveaux produits tels que des nains de jardin ou des bergers allemands (en céramique, bien entendu). Déprimant. Que s’est-il passé?
En fin de compte, pas étonnant que personne ne veuille de ce métier. La plupart des gens qui le font ne sont pas de vrais artisans, ils ne font qu’une tâche bien précise dans la chaine de production qui comprend des dizaines d’autres employés. Ceux qui se sentent une âme d’artisan de feraient pas de vieux os dans ce monde dominé par l’industrie.
A moins d’un effort de communication pour redonner ses lettres de noblesses au métier, faire reconnaitre la qualité des produits artisanaux, mettre en évidence la baisse de qualité liée à l’industrialisation…
4 décembre 2012 à 2h46 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153589@Dông Phong 152537 wrote:
PS : encore que nôm s’écrit en nôm 喃,combinaison des caractères chinois [FONT=&]口[/FONT](khẩu, bouche) et de [FONT=&]南[/FONT] (nam, sud), ce qui veut dire le « parler du Sud », ou la langue vietnamienne
Oui, il s’agit de l’écriture d’une langue qui à l’époque n’était que parlée. L’emploi de khẩu comme composant n’a donc rien d’étonnant même pour une écriture, considérant la manière dont sont conçu les sinogrammes en général. Et pour moi ça ne laisse pas supposer que nôm est le nom d’une langue, en tout cas pas pour les vietnamiens. Pour les chinois, peut-être.
Vous savez sans doute que le caractère 喃 n’est pas du nôm, et avant d’être adopté pour désigner l’écriture nôm, c’est un sinogramme qui, lorsqu’il est redoublé, exprime par onomatopée l’action de marmonner, ou de grommeler. Peut-être que c’est ainsi que les Chinois appelaient la langue des gens du Sud (entre autres les Viets) pour se moquer. Ce qui est sûr c’est que le terme a été (ensuite seulement?) utilisé par les lettrés vietnamiens opposés à l’usage du nôm (écriture), en disant que le nôm était tout juste bon à écrire des ragnagna, certainement pas fait pour les belles lettres.
Quoi qu’il en soit il est important qu’on se comprenne sur le forum. Donc s’il y a des gens pour qui le nôm est autre chose qu’une écriture, autant s’expliquer. Dans un autre sujet peut-être, car là on s’éloigne de l’origine de la langue vietnamienne. La question m’intéresse car je me souviens d’ouvrages parlant d’une « prononciation nôm » qui serait à la fois différente de la prononciation hán et de la prononciation viet. Je n’avais rien compris, et laissé ça pour plus tard…
PS : je ne suis pas linguiste, merci d’éviter d’induire RDB en erreur
3 décembre 2012 à 15h16 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153577Comme je disais ailleurs, il suffit de s’abstenir 2 jours de forums pour crouler sous les surprises. Entre autres, une utilisation du mot nôm que je ne connaissais pas (ou que je n’avais pas relevé, pensant qu’il s’agissait d’une faute de frappe chez celui qui l’employait).
HV : « il y a des mots qui semblent nôm mais peut-être dérivent du Han : est ce que tay peut venir de thủ ? chân de túc ; »
DP : « oui, dans bàn chân, bàn tay, bàn est du nôm«
HV : « Les aborigènes parlent le nôm
le VN est-il du nôm sur lequel se sont greffés du vocabulaire Han ou l’inverse »
« à mon avis ( non vérifié ) vu la prépondérance des mots d’origine Han , le VN serait plutôt du Han qui a conservé du vocabulaire nôm et quelques règles de syntaxe nôm
_ le dictionnaire Khai tri’ aide beaucoup à savoir si tel ou tel mot est plutôt Han ou plutôt nôm«Alors j’aimerais qu’on m’explique : c’est quoi un « mot nôm »???
Même étonnement pour « syntaxe nôm » et « vocabulaire nôm ».Parce qu’un mot viet je connais.
Un mot viet écrit en nôm, je connais (par opposition à un mot viet écrit en quốc ngữ) (ou « latino-viet » selon HV)
Un mot thuần việt, je connais (par opposition à un mot dit hán việt)
Un caractère nôm, je connais (par opposition à un charactère hán).
Un dictionnaire hán/nôm, je connais.Mais je ne connais pas les « mots nôm ». En quoi un mot peut-il être nôm? Pourquoi ne pas dire « viet »?)
Ca laisserait penser que le nôm est une langue, et non pas un système d’écriture. C’est pourtant ce que j’ai toujours cru.
Bref, il y a peut-être une subtilité mais je ne la devine pas. Merci de m’éclairer.Cher Đông Phong, fallait pas le dire!
Il suffit qu’on ait le dos tourné 2 jours et hop la réponse vient presque avant la question2 décembre 2012 à 14h24 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153533Le topic parle de l’origine de la langue vn et non pas spécialement de l’origine d’une partie de son vocabulaire, aussi importante soit-elle.
Et du coup rien n’empêche de laisser libre cours aux théories sinisantes.1 décembre 2012 à 14h59 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153521Grâce à cette page on peut écouter des mots khmer
Online Language Survival KitD’après mon écoute, quelques ressemblances (à l’oral, pas à l’écrit), autant de liens possibles (incertain)
Français… Khmer…… Viet
plus……. taim……. thêm
moins…… dork……. đỡ
enfant….. goan……. con
fille…… goan sray.. con gái
aller…… dtou……. đi
attendre… jum…….. chờ
lever…… laWng…… lên
jour……. tngai…… ngày
année…… chnum…… năm
gros……. tom…….. to (faible ressemblance en fait… voyons large)
propre….. sa aat….. sạch
dur…….. reung…… cứngJe dis « incertain » car tout ça ce sont des mots isolés, dans une masse où il n’y a que peu de rapport. Si on regarde les couleurs, directions, goûts, formes, dimensions, etc… autant de trucs de base dans lesquels on devrait forcément trouver plein de similitudes, je ne trouve presque aucun mot ressemblant de près ou de loin.
Ce qui me fait dire que ce n’est pas dans le viet et khmer d’aujourd’hui qu’il faut chercher.
1 décembre 2012 à 14h31 en réponse à : [doc] À la recherche de l’origine de la langue vietnamienne #153520Intéressant : à partir de 30 les dizaines khmère ressemblent au chinois. Je mets le chinois en prononciation hán-việt, pas en pinyin car je ne crois pas que tout le monde sache lire le pinyin. Pour les équivalents en mandarin actuel, je l’écris en phonétique viet à ma sauce, ça vaut ce que ça vaut. En rouge, les mots chinois qui, à mon avis, présentent une similitude intéressante.
10 dop
10 nhất20 ma pay ee
20 nhị30 saam sep
30 tam (mandarin actuel : « xan »)40 sai sep
40 tư (mandarin actuel : « sư« )50 haa sep
50 ngũ (mandarin actuel : « wu« )60 hok sep
60 lục70 jeut sep
70 thất (mandarin actuel : « chi »)80 bpait sep
80 bát90 gao sep
90 cửu (mandarin actuel : « chiêu »)
-
AuteurMessages