Toutes mes réponses sur les forums
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Autant pisser dans un violon…
Viva la revolucion!
@DédéHeo 140389 wrote:
(…)J’ai quelques mots sino viet a traduire
C’est professeurs du Nghe An racontaient beaucoup d’histoires drôles sur les prof qui ne savent pas lire :
Tiền Xích Bích phú –
前 赤 壁 賦Apparemment c’est une histoire chinoise, dont la transcription en quoc ngu ainsi que 3 traductions sont proposées ici : http://www.saimonthidan.com/?c=article&p=855
EDIT : Un autre site, mieux foutu : http://nhantu.net/VanHoc/tienxichbich.htmC’est le titre que tu voudrais traduire?
@Bao Nhân 140374 wrote:
frère Singe wrote:Donc de là à parler de « la tristesse d’un peuple qui a perdu la capacité de lire le manuscrit de son historique« , il me semble qu’on sort un peu vite les violons. Surtout que le peuple, il a d’autres chats à fouetter. De même que l’essentiel du peuple français n’a jamais mis le nez dans les archives historiques de la France, en lente décomposition dans des entrepôts plus ou moins accessibles. Des spécialistes, il y en a, et ils se marreraient bien en lisant nos posts.S’agissant de la communication, à mon avis, parfois il ne suffit pas de savoir bien lire, écrire et parler, mais il faut aussi savoir penser et analyser, sinon notre discussion risque de tourner en vinaigre car je vois déjà que ça commence à de venir comme un adage vietnamien qui dit : « ông nói gà, bà nói vịt ». Bref, est-ce mon propos est l’expression affirmative d’un fait ou simplement une vague mise en garde exprimant une certaine inquiétude quant au devenir de ce patrimoine ?
PHT
Excuse-moi si tu n’es pas réellement concerné par ma remarque. Personnellement je trouvais cette phrase sans équivoque (un regret plutôt qu’une vague mise en garde), surtout dans le contexte des propos de HanViet, mais les malentendus sont chose commune sur les forums. Bref, aux temps pour moi, pas de quoi s’enfader
Je vois que t’as quand-même pas mal creusé la question
Discute avec autant de gens que tu peux (sur le forum et ailleurs), ça t’aidera à y voir plus clair et prendre du recul.
Pour le Pôle Universitaire Français, commence par visiter leur site : Puf | Pôles Universitaires Français Hanoi (il y a marqué « Hanoi » mais ça concerne aussi HCMVille). J’ai juste lancé l’idée comme ça, je ne sais pas du tout si c’est une bonne idée. A priori la qualité de la formation est normale puisque les diplômes délivrés sont des diplômes LMD français (même pas besoin de faire des équivalences). Mais je crois bien que c’est pas donné… car pas (ou peu) subventionné par l’Etat français.
En tout cas bonne chance et bon courage (encore)
J’ai hâte d’en savoir plus sur le Vietnam non mythifié. Quels ouvrages faut-il lire pour se documenter sur la non-invasion du VN par la Chine, l’origine commune du peuple vietnamien et du peuple chinois, et l’appartenance des langues chinoise et vietnamienne à une même famille de langue? Merci de partager, car c’est pas la première fois que j’en entends parler, mais je n’ai pas encore eu la chance de trouver de bons ouvrages sur ces questions.
Le fait que le vietnamien soit une langue bien différente ne dépend pas seulement la quantité de vocabulaire emprunté. Car si c’était le cas alors vous pourriez considérer que les anglais parlent en fait tous français. En effet, selon qu’on considère les emprunts directs au français ou l’ensemble des emprunts indirects et leurs dérivés, la quantité d’emprunts peut varier de 30% à plus de 60%. Il en va de même pour les 70% de mots vietnamiens dérivés du Han. Mis à part que l’Angleterre n’a pas été occupée par la France pendant un millénaire. Malgré cette quantité considérable de vocabulaire plus ou moins commun, l’anglais et le français sont deux langues de familles linguistiques différentes. Il semblerait qu’un certain nombre de linguistes considèrent également le chinois et le vietnamien comme deux langues de familles linguistiques différentes. Mais ils ont peut-être tous copié sur le premier qui a eu cette idée saugrenue. Merci donc de nous orienter vers les vrais bons linguistes.
C’est marrant quand-même. Vous êtes un des premiers à soutenir que la France a corrompu l’identité culturelle du Vietnam en à peine un siècle de colonisation, et d’être responsable de rien de moins que la mort de 2 écritures, et de l’adoption d’une autre, le « latinoviet »… mais vous n’arrivez pas à imaginer l’influence que peut avoir sur la langue vietnamienne une invasion de plusieurs siècles par la Chine?
Mais non, personne ne dit qu’il y a une « muraille de Chine » entre le chinois et le vietnamien. Vous êtes le premier à utiliser le terme, et je ne vois pas bien où vous voulez en venir. Certes, le Kiêu sent bon la Chine. Le fait que les mandarins vietnamiens aient pompé sur le boulot des mandarins chinois n’a rien d’étonnant. Que faut-il en conclure? Que les chinois et les vietnamiens ont la même culture, ou que les écrivains de l’époque avaient la même formation et donc les mêmes références?
Salut Laetitia,
Donc après des études de géologie, pour le moins « terre à terre », tu veux t’envoyer en l’air avec Air France?
Sans rire, venir étudier le vietnamien au Vietnam peut très bien s’inscrire dans la cohérence d’un projet professionnel. Mais étudier uniquement le vietnamien, à moins de le faire pour devenir linguiste, interprète ou traducteur, n’est pas formation à part entière (j’entends pas là une formation à un métier, une formation qui a des débouchés). Etudier le Vietnamien au Vietnam n’a de sens dans un projet professionnel que si ça vient compléter une autre formation. Mais si je comprends bien, tu laisses tomber la géologie, et tu ne choisis pas de te lancer dans une autre filière. N’oublie pas qu’au Vietnam, tout le monde parle Vietnamien sans y avoir consacré 3 ans d’études supérieures. Et en plus de parler vietnamien, nombreux sont ceux qui ont une formation universitaire. La question est de savoir si en ayant pour seule formation la langue vietnamienne, tu feras le poids sur le marché du travail.
Ton projet professionnel (devenir agent d’escale à HCMVille) est très restrictif. Sais-tu si Air France en recrute souvent? Et s’ils ont des raisons de préférer prendre une Française vietnamophone à une Vietnamienne francophone? Je crois n’avoir jamais vu d’agent d’escale occidental au Vietnam, peut-être parce que les vols Air France sont gérés au sol par Vietnam Airlines (Air France gérant ceux de Vietnam Airlines à l’aéroport Roissy CDG). As-tu songé à ce que tu feras si finalement tu n’es pas prise, ni par Air France, ni par d’autres compagnies? Je me trompe peut-être, mais à moins d’avoir des contacts à l’aéroport ou chez Air France, qui pourraient « pousser » ta candidature, il me semble que tes chances de devenir agent d’escale sont minces.
Donc à moins d’avoir le bras long, tu devrais élargir ton champ de recherche, et de préférence faire une formation qui peut présenter des débouchés au Vietnam. Maitriser le vietnamien lorsqu’on est étranger au Vietnam, ça peut sembler suffisant pour trouver du boulot. Nombreux sont ceux qui ont réussit, mais on parle rarement de ceux qui échouent. Or c’est a priori assez aléatoire : certains tombent au bon endroit au bon moment, d’autres ont rencontré les bonnes personnes, d’autres avaient une motivation particulière, etc… Si tu es débrouillarde tu pourras réussir, mais il n’y a pas de recette, c’est au petit bonheur la chance.
Avoir une formation dans ses bagages, ou des expériences professionnelles valorisables (bref, un ou deux métiers), c’est un énorme atout que tu peux encore t’offrir. Comme tu es jeune (20 ans?) tu as encore le temps de te réorienter dans tes études. Tu peux faire ce choix de façon pragmatique, en optant pour un domaine qui te plait ET qui correspond à un besoin sur le marché du travail au Vietnam (pas obligé de faire des études longues). Saches qu’il y a aussi des formations délocalisées au Vietnam (le Pôle Universitaire Français), avec des cours en français et/ou en anglais. Ca peut-être une alternative si tu souhaite faire des études tout en résidant au Vietnam. Mais ce n’est pas gratuit comme en France, et je ne sais pas si les inscriptions sont ouvertes aux Français.
Tiens, au hasard, un domaine qui pourrait très bien être compatible avec ton ambition de résider au Vietnam : l’hôtellerie. C’est de plus un domaine dans lequel tes expériences seraient valables internationalement, et qui pourraient te permettre par la suite de revenir travailler en France si tu le souhaites, voire dans d’autres pays, pour peu que tu parles la langue locale (et l’anglais!).
http://www.lhotellerie-restauration.fr/Emploi/Article/2009-06-Emploi-Formation/Travailler-a-l-etranger.htmComme tu dis
C’est pas pour rien que tous les forums donnent la possibilité d’envoyer des messages privés.
@Bao Nhân 140297 wrote:
Le hangramme me fascine non seulement par son caractère sacré à cause de son ancienneté plusieurs fois millénaire mais aussi parce que c’est un système de notation par le quel la pensée humaine étant matérialisée ou mise en image, ce qui fait que les langues qui ont évolué à travers ce système sont à la fois concis et efficaces, et les peuples de cette culture sont en général méthodiques et doués de pensée analytique. Enfin, quelle tristesse pour un peuple qui a perdu la capacité de lire le manuscrit de son historique, le contenent de sa propre boîte noir dans la version originale.
N’exagérons rien, comme je le suggérais ici en réponse à HanViet, les Vietnamiens ont encore accès à leurs archives historiques (celles qui n’ont pas brûlé), dont une bonne part a été traduit et/ou transcrit. Pour les archives en Chinois, il reste des centaines de spécialistes au Vietnam et des milliers en Chine qui seraient à même de vérifier l’exactitude en cas de besoin, et de proposer d’autres interprétations si nécessaire. Pour les archives en Nôm, probablement d’un volume beaucoup moins important, il reste encore des dizaines de spécialistes à travers le monde, pour en assurer la préservation, garantir la validité des transcriptions, pour poursuivre le travail d’analyse. En plus de ça, ces mêmes spécialistes ont déjà développé de fabuleux outils électroniques qui facilitent grandement la recherche. Et si le Nôm devient une matière enseignée au lycée, on peut définitivement dormir sur nos deux oreilles, l’Histoire du Vietnam ne risque pas de passer à la trappe.
Donc de là à parler de « la tristesse d’un peuple qui a perdu la capacité de lire le manuscrit de son historique », il me semble qu’on sort un peu vite les violons. Surtout que le peuple, il a d’autres chats à fouetter. De même que l’essentiel du peuple français n’a jamais mis le nez dans les archives historiques de la France, en lente décomposition dans des entrepôts plus ou moins accessibles. Des spécialistes, il y en a, et ils se marreraient bien en lisant nos posts.
Le problème avec les archives, ce n’est pas le manque de spécialistes pour les consulter ou pour vérifier les sources, mais plutôt ce qu’on décide d’en livrer à la population, notamment dans les programmes d’Histoires à l’école.
Il était temps…
@cloel
Vous cherchez un chauffeur à temps plein? Un chauffeur qui a une voiture?
@Wseddon2001
Il parait qu’il vaut mieux vaut éviter de mettre son adresse et son numéro de téléphone en clair sur les forums, sous peine de se les faire sniffer par des robots et de se retrouver irrémédiablement spammé.@HAN VIËT 140273 wrote:
(…)idiotie plus haut :attaques personnelles , on sent que l’invective talibans , Pol pot , Hitler n’est pas loin . (…)
Réponse : si ce n’était que la tartine ce serait supportable mais l’enfumage , les arguments fumeux , les opinions subjectives , les attaques personnelles…. On a l’impression que vous ne connaissez pas très bien ni le VN , ni les idéogrammes . Pourquoi cette implication personnelle , « patriotique » pour votre tây la viêt dont vous voulez absolument nous imposer le maintien ?Est-ce moi qui vous impose le maintien du quoc ngu? C’est bien trop d’honneur que de m’attribuer une quelconque responsabilité dans l’affaire. Jusqu’à nouvel ordre le gouvernement vietnamien ne m’a pas consulté à ce propos. En fait, ce qui vous impose le maintien du quoc ngu, c’est l’usage de la majorité. Il me semble que vous luttez à contre courant. Moi ce combat ne me concerne pas directement, mais j’aime apprendre et débattre, et je ne peux me retenir de pointer du doigt les affirmations gratuites et les arguments fallacieux.
Pour ce qui est de ma connaissance du VN et des idéogrammes, j’accepte votre critique. Je compte bien continuer à y remédier (d’où ma présence sur ce forum), merci donc pour ces échanges malgré tout constructifs.
Concernant les argument « fumeux » et autres accusations, inutile que je réponde. Il est bien connu que quand on commence à parler d’Hitler, c’est signe que le débat ne peut plus avancer. Je crois qu’une partie du problème vient de votre suceptibilité (mais le sujet vous tient à coeur, c’est bien), et de nos sens de l’humour aux antipodes l’un de l’autre. Comme mon intention n’était pas de vous tourmenter, je fais une pause dans mes échanges avec vous, jusqu’à ce que tempête se calme.
* * *Merci dannyboy pour ta réponse et les références. En effet ça se tient. Je me demande par contre si le remplacement du chinois par le quoc ngu (mais surtout le français) dans l’administration concernait tant que ça la population, ou bien si ce n’est pas plutôt le fait d’avoir été largement enseigné après 1918 (même plutôt après 1924, où est sorti un décret généralisant le quoc ngu à l’école primaire). D’après le document que tu cites, l’enseignement du quoc ngu était initialement réservé à un nombre très limité d’élèves (2 par communes), peu efficace car n’ayant pas le soutien de la population (car contrainte coloniale), et uniquement dans le but de former des administrateurs au service de la colonie. A côté de ça le document confirme ce que tu disais au sujet de l’interdiction de l’enseignement du chinois. A défaut d’en savoir plus, je dois admettre que tu as raison. Ce qui m’étonne c’est que les revues en chinois était quand-même autorisées.
Et quid du Nôm? Le document n’en parle pas. Sait-on à quel point son enseignement était répandu? Proportionnellement au chinois notamment. Que je sache, il n’y a jamais eu de revue en Nôm, et pour cause, l’existence d’une revue suppose l’existence d’un public. Si je ne m’abuse, au XIXè siècle le Nôm ne servait plus qu’à véhiculer quelques oeuvres (dont certaines majeures, comme le Kim Van Kieu), de village en village, lues à la population par les lettrés. Bref, son usage et sa transmission était réservés à la classe des lettrés. Entre autres à cause de la lourdeur de son apprentissage. Dans ces conditions, même en admettant que l’enseignement du Nôm n’ait pas été interdit, comment aurait-il pu concurrencer l’enseignement du quoc ngu, avec tous les avantages pragmatiques que ce dernier représentait?
Et quand-bien même le quoc ngu n’aurait jamais existé, peut-on pour autant affirmer que le Nôm aurait fini par prendre le dessus sur le chinois, et qu’il aurait atteint dans la société le même statut que l’écriture mixte au Japon? Je trouve toujours la comparaison avec le Japon un peu scabreuse, désolé. Il n’y avait pas les mêmes contraintes. N’oublie pas que l’écriture japonaise est plus simple que le Nôm car en japonais il est théoriquement possible d’écrire sans connaitre les kanji, en se contentant des kana (hiragana et katakana) qui sont comparables à un alphabet. Selon le paragraphe de wikipedia que j’ai cité plus haut, des nouvelles entières étaient écrites en hiragana (donc en phonétique). Contrairement aux Vietnamiens, les Japonais avaient donc déjà depuis longtemps de quoi écrire dans leur langue nationale, sans recours aux sinogrammes. Je ne sais pas si les Japonais ont rapidement adopté le système mixte actuellement utilisé, mêlant kana et kanji. Je m’avance peut-être trop, mais je suppose que la teneur en kanji dépendait du public visé par les textes. Pour les textes à large public, peut-être se limitait-on aux kanji les plus connus, pour qu’ils restent lisibles par une population plus ou moins éduquée? Quoi qu’il en soit, en japonais on a techniquement le choix d’opter pour le kanji ou le kana selon le public visé, voire le kanji anoté de kana. En Nôm, ce genre de compromis est impossible, ce qui le rend plus difficile d’accès.
Quant aux Chinois, bien qu’ils n’aient pas été colonisés, la question de la romanisation s’est quand-même sérieusement posée dans les temps précédant la réforme de 1946. Une partie de la classe dirigeante était bien déterminée à en finir avec les sinogrammes. De multiples systèmes de transcription existaient déjà (notamment ceux des missionnaires) et avaient manifestement fait leur preuves. Il est très compréhensible que cette voie ait été avortée. Cependant là aussi on pourrait très bien émettre des « si », tu ne crois pas?
Une citation de ton document en clin d’oeil pour HanViet :
Although romanized Vietnamese is called Quoc-Ngu, or national language, in its first two centuries of existence it had very limited use, being the language of literacy for those converted to the Catholic faith and educated in the mission schools. It had, however, one vital advantage: It is much easier to learn than the ideograms based on Chinese.
Décidément je ne suis pas seul à avoir la tête dure, ça réconforte
@HAN VIËT 140205 wrote:
Le document est formidable , très intéressant . La traduction donnée de la stèle ( photo précédant celle de HCM) est assez bonne . mais traduire c’est trahir . Le mot sève traduit les caractères 元 nguyên 氣 khí , plutôt énergie originelle ; « roi lucide » reproduit « tha’nh dê’ minh vuong « = augustes empereurs et souverains éclairés « ; construction et développement des talents traduisent : duc tài ( nourrir les talents ) thu² si~ (entretenir les lettrés )bo^i ( renforcer ) thu.c ( vraie ) nguyên khi’ . les augustes empereurs sont : Nghiêu Thuâ’n , le génie tutélaire est Confucius ; on voit que les VN et les Chinois ont la même culture ancienne basée sur les Han grammes
Le document est tout à fait pertinent dans la discussion sur l’écriture latine . Il éclaire le débat sur le retour ou non aux hangrammes . Il a été dit que leur abandon a provoqué une rupture culturelle . Presque plus aucun Vietnamien ne peut lire aujourd’hui la version originale des œuvres littéraires des siècles passés, ni les innombrables inscriptions qui ornent les pagodes, les temples et les sanctuaires dans les villes et villages du pays. Plus personne ne peut lire les poètes que le pays a produits, ni les annales impériales qui racontent l’histoire du Vietnam. Personne ne peut vérifier ce qu’affirment les historiens contemporains sur l’histoire du pays.Pour illustrer cette rupture , pour plaisanter , j’affirme que la stèle déclare une vigilance ou une hostilité éternelle envers les « Chinois » ; ou exprime la reconnaissance éternelle des VN envers la colonisation pour leur libération de la domination chinoise .« pour plaisanter , j’affirme que la stèle déclare… »
Affirmez, affirmez, et vous croira qui le voudra. Les esprits scientifiques, ils prendront la peine de vérifier. C’est généralement comme ça que ça se passe.Mon cher HanViet, ce n’est pas parce que quasiment aucun Français ne lit ou n’écrit le grec ancien qu’on n’est pas capable d’étudier la philosophie de Platon! Il ne faut pas pleurnicher indéfiniment sur la mort du Nôm (belle écriture certes, et intéressante) pour la fausse raison que ça nous couperait d’un pan de la culture vietnamienne. Désolé mais c’est une idiotie, pour rester poli moi aussi. Vous dites que « plus personne ne peut lire les poètes que le pays a produits, ni les annales impériales qui racontent l’histoire du Vietnam » et que « personne ne peut vérifier ce qu’affirment les historiens contemporains sur l’histoire du pays ». C’est faux et archi faux. Le Vietnam a compté (et compte encore aujourd’hui) des spécialistes qui ont étudié, transcrit, annoté, commenté, analysé, traduit, réétudié, recommenté, etc… les textes en Nôm que le pays a produit. Et s’il en reste encore qui n’ont pas encore été étudiés, ça sera fait, parce que des spécialistes et des passionnés, il en reste encore. Pas qu’au Vietnam d’ailleurs, il y en a aussi eu en France, au Japon, en Corée et probablement en Chine. Et même lorsqu’ils seront morts, leurs études seront toujours là. Rien ne vous empêche de les rejoindre si vous vous sentez des ailes, une contribution de plus ne fera effectivement pas de mal. Mais il n’est absolument pas utile (ni souhaitable) que toute la nation s’y colle! Les autres pourront fort bien se contenter des oeuvres traduites ou transcrites, et analysées. C’est comme ça que fonctionne la science. Si tout le monde devait étudier des matériaux de première main (les textes originaux), la science n’irait pas loin. La science est compartimentée, à chacun sa spécialité.
Et puis quand-bien même les Vietnamiens sauraient encore écrire en Nôm et en chinois, ce n’est pas pour autant qu’ils seraient à même de lire les textes classiques écrits il y a plusieurs siècles. Déjà que les Français ont du mal à lire Rabelais ou Chétien de Troyes en version originale, alors imaginez les textes de Confucius! Certains sinologues parlent carrément d’une autre langue… Vous croyez que les jeunes Chinois apprennent l’Histoire dans les classiques? Ils ont leur bouquin d’Histoire écrit au XXème siècle oui! Le commun des mortels se contrefiche d’aller plus loin. Il préfère chater et s’envoyer de sms. Reconnaissez que ça serait pas pratique en Nôm. Vous qui aimez les devinettes, comment on écrirait « LOL » en Nôm?
En tout cas ne vous inquiétez pas, on peut encore tout à fait lire les poètes et historiens d’autrefois, mais on les lit en quoc ngu, annotés, commentés, analysés, etc. C’est moins bien qu’en VO, mais il faut vivre avec son temps. Quant à la validité des transcriptions/traductions/analyses, c’est à la communauté scientifique de l’assurer. Il en va de même dans toutes les disciplines scientifiques.
@dannyboy 140224 wrote:
Je n’ai pas l’impression que la Chine seule pourrait mettre en place un système d’instruction efficace basé sur les idéogrammes. Il y a au moins un autre pays qui a pu réaliser « un système éducatif de grande envergure » encore plus « rapidement et efficacement » que la Chine. C’est le Japon. Les japonais ont compris que ce n’est pas le taux d’alphabétisation à 100% qui fera le développement économique (ce serait trop facile) mais bien une instruction de qualité. C’est surtout le nombre d’ingénieurs, d’architectes, de médecins compétents qui font la différence. Et si la Chine et le Japon ont pu s’en sortir tout en restant « idéographique », je ne vois aucune raison indiquant que le VN n’y arriverait pas dans le même délai.
L’alphabétisation au Japon en 1860 est à peu près au même stade qu’au VN. Si la France avait envahi le Japon, et que, sans interdire les idéogrammes, ils avaient dirigé tous les subsides de l’éducation nationale japonaise sur les écoles enseignant l’écriture alphabétique, l’écriture traditionnelle au Japon serait délaissée en 1918 exactement comme le Nôm au VN.
Si, en 1939, les allemands en France avaient utilisé tout le budget de l’éducation nationale française pour promouvoir une autre écriture, les français, à commencer par des centaines de milliers de collabos, l’adopteront et l’écriture traditionnelle français serait également en piteux état en l’an 2000. Exactement comme le nôm au VN en 1918.
Si entre 1860 et 1918, les enseignants du nôm au VN avaient un budget équitablement attribué, c’est-à-dire s’ils avaient pu se battre à arme égale contre les missionnaires français sur le terrain de l’enseignement de l’écriture, c’est-à-dire que si le peuple viet avait réellement pu choisir sans qu’on lui force la main, rien ne dit que le quôc ngu aurait une chance de s’imposer.
C’est reparti pour les arguments en boucle. Et si, et si, il faut y’a qu’à…
Avec des si, on peut dire (et on dit) n’importe quoi.Personne n’a dit que c’est « le taux d’alphabétisation à 100% qui fera le développement économique ». (bis repetita placent)
Tu es encore persuadé qu’on a forcé les Viets à adopter le quoc ngu, tu n’as manifestement pas lu mes précédents posts parce que tu ne dis pas un mot des hypothèses que j’ai donné (sans les inventer) sur les raisons en grande partie volontaires de cette adoption. Tu répètes sans cesse cette année 1918 comme si c’était celle où le Nôm serait mort. Que s’est-il passé concrètement? Comment le quoc ngu a été imposé?Tu as l’air de connaitre un épisode de l’Histoire que j’ignore. C’est fort possible (je ne suis pas historien), mais depuis des pages tu n’as pas pris la peine de me l’expliquer. Tu peux bien me citer un texte administratif colonial décrétant que tous les Vietnamiens devront savoir écrire le quoc ngu, que ça leur plaise ou non? Car si ce n’est pas le cas, dire que le quoc ngu a été imposé, c’est de la spéculation. Pas plus que le Nôm n’a été imposé sur le chinois. Par contre, je veux bien dire que le quoc ngu s’est imposé. Quand bien même aurait-il été dans l’intérêt de la colonie (j’en doute), qu’en est-il d’un hypothétique intérêt commun? Il est possible que les colons comme les Vietnamiens aient eu un intérêt à ce que les Vietnamiens sachent lire et écrire (donc en quoc ngu, parce que le Nôm… etc.). Pour les colons, j’en jurerai pas. Ce qui est sûr, c’est que certains lettrés ont vu dans le quoc ngu une opportunité, et se sont engoufrés dedans.
Dans l’avant dernier paragraphe, faut-il comprendre par sous-entendu, en lisant tes propos, que les Vietnamiens ayant adopté le quoc ngu sont des collabos? Je préfère demander avant de me moquer…
Comme si plus de budget aurait réglé le problème. Quel était le budget alloué au quoc ngu? Tu crois que les lettrés ont demandé un budget pour développer le Nôm? Se battre à armes égales? Où as-tu vu un combat pour imposer une écriture? M’enfin dannyboy, les mandarins n’ont jamais eu la moindre intention d’alphabétiser la population! Comment crois-tu que se maintenait le pouvoir dans les régimes féodaux? En France l’instruction appartenait à la noblesse et au clergé, au Vietnam c’était aux mandarins. « Chacun à sa place et les buffles seront bien gardés », telle aurait pu être la devise. Ca tombait bien, le peuple avait déjà assez de boulot dans les champs pour en plus jouer avec un pinceau. Mais bon, je suis sûr que tu vas me dégoter – pour le plaisir de me contredire – un mandarin philanthrope qui voulait rendre le Nôm accessible à toute la population
Un doux rêveur, aurait dit abgech.
Les lettrés philanthropes, ou visionnaires, ils ont parié sur le quoc ngu. Appelons-les collabos maintenant, c’est toujours plus facile après coup. Mais il serait malhonnête de ne pas reconnaitre tout ce que ça a permis. Et puis je n’ai remarqué aucun complexe chez les Vietnamiens quant à l’utilisation d’une écriture étant le fruit d’une initiative étrangère. Sans doute l’aveuglement dû à mon fanatisme, alors que le dégoût des Vietnamiens envers le quoc ngu est là juste sous mon nez… :rolleyes: (je dis ça pour HanViet)
La Chine est un pays d’une taille (géographique et démographique) si importante que l’inertie est énorme en toute chose. Les pouvoirs en place depuis des siècles jusqu’à nos jours sont des pouvoirs forts, des régimes autoritaires largement suivis par la population (ceux qui ne marchent pas au pas sont minoritaires, et impitoyablement mattés). Ainsi chaque entreprise nationale en Chine prend des proportions titanesques, parce que la Chine a les moyens de ses objectifs titanesques. Parfois au prix de lourds « sacrifices ». Le Vietnam, en comparaison, est un petit pays. A de nombreux moments de son histoire le pouvoir en place n’avait pas le soutien du peuple. Et puis effectivement, la colonisation n’a rien arrangé en terme de moyens d’action.
Quand HanViet et toi revenez sans cesse sur l’exemple des Japonais (et les Coréens, parlons-en), vous oubliez un peu vite qu’ils n’avaient pas que des kanji (hanja pour les Coréens, hán tự pour les Viet) à se mettre sous la dent. Leur écriture était déjà à la base moins difficile d’accès que le Nôm. L’adoption antérieure des hiragana pour les uns, et du hangul pour les autres étaient, à leur manière, une démocratisation de l’écriture, tout comme le quoc ngu l’a été au Vietnam à une autre époque, dans un autre contexte. Finalement les Japonais ont conservé les kanji (entre autres). Ils avaient leurs raisons qui ont fait pencher la balance dans ce sens. Au Vietnam et en Corée la balance a penché dans l’autre sens. Chacun son Histoire! Les aigreurs d’estomac de HanViet n’y changeront rien.
wikipedia hiragana wrote:When they were first developed, hiragana were not accepted by everyone. Many felt that the language of the educated was still Chinese. Historically, in Japan, the regular script (kaisho) form of the characters was used by men and called otokode (男手?), « men’s writing », while the cursive script (sōsho) form of the kanji was used by women. Thus hiragana first gained popularity among women, who were generally not allowed access to the same levels of education as men. From this comes the alternative name of onnade (女手?) « women’s writing ». For example, The Tale of Genji and other early novels by female authors used hiragana extensively or exclusively.
Male authors came to write literature using hiragana. Hiragana was used for unofficial writing such as personal letters, while katakana and Chinese were used for official documents. In modern times, the usage of hiragana has become mixed with katakana writing. Katakana is now relegated to special uses such as recently borrowed words (i.e., since the 19th century), names in transliteration, the names of animals, in telegrams, and for emphasis.@wikipedia « hangul »]In explaining the need for the new script, King Sejong explained that the Korean language was fundamentally different from Chinese using Chinese characters (known as yangban)[/I], usually male, could read and write fluently. The majority of Koreans were effectively illiterate before the invention of Hangul. Hangul was designed so that even a commoner could learn to read and write; the Haerye says « A wise man can acquaint himself with them before the morning is over; a stupid man can learn them in the space of ten days. »[6]
Hangul faced opposition by the literary elite, such as Choe Manri and other Korean Confucian scholars in the 1440s, who believed hanja to be the only legitimate writing system, and perhaps saw hangul as a threat to their status.[5] However, it entered popular culture as Sejong had intended, being used especially by women and writers of popular fiction.[7]
Ah je m’apprétais à poster et voilà que HanViet en remet une couche. Pouce!
@HAN VIËT 140230 wrote:
_L’écriture latine a été un instrument pour la lutte pour l’indépendance , disent les défenseurs du latino viêt ; argument sophiste du genre : le serpent se mord la queue ; en effet , c’est comme si les colons disent : on est venu vous dominer , on vous a apporté l’écriture ; vous l’avez utilisée pour nous chasser;par reconnaissance , il faut la garder !!!
_ l’écriture » tây la viêt » est un ersatz par rapport au Han ; en exagérant , un genre de sténo ou langage SMS . Pourquoi les Européens n’imposent pas la sténo et le SMS ? Nous , pourquoi garder une copie quand on a l’original ? les han grammes sont aussi phonétiques
_ l’écriture latine a le défaut du pin yin ( mais moindre ): trop d’homophones .
_ discutons de l’argument MASSUE récurrent : facilité d’apprentissage par rapport au Han . Facile pour ceux qui y sont habitués , c’est la subjectivité des gens qui ont été formatés par l’alphabet , c’est comme s’ils y sont enfermés . Les idéogrammes ont un gros avantage: la clé de sens qui donne une indication du mot ; deuxième énorme avantage , ce sont des dessins : comme dit le proverbe , un dessin vaut mille mots.
_Parlons chiffres ; le vocabulaire français est basée sur 26 lettres , le nombres de lettres dans un mot est en moyenne de 6 à 8 . Donc les mots sont au nombre de 6 puissance 26 à 8 puissance 26 , cela donne ……. ( qui peut répondre ?) . Les idéogrammes sont 40000 , basés sur 250 clés en moyenne ; mais 4000 à 10000 suffisent à lire et à obtenir un diplôme universitaire . Avec les chiffres on verra quantitati-vement quelle écriture est plus facile à mémoriser que l’autre . Qualitativement les idéogrammes sont plus faciles à mémoriser .
_ autre argument : les lettrés anticolonialistes auraient choisi volontairement le LV ( latinoviêt ) ; mais c’était une tactique temporaire pour s’adapter aux circonstances : il y a actuellement beaucoup de palestiniens qui ont appris l’hébreu parlé et écrit .
_ autre argument : les lettrés ont utilisé le LV dans la perspective d’imiter le progrès japonais ; l’argument est douteux ; même si c’est vrai , ce n’est qu’une décision temporaire .
_ l’argument massue dans l’autre sens , c’est , on se répète , l’exemple japonais
_ et enfin , l’argument majeur , c’est réparer la rupture culturelleAllez, rapidement, et dans l’ordre :
_ Ce n’est pas par reconnaissance que les Viets gardent le quoc ngu, c’est parce qu’il est nécessaire. Libre à vous d’aller au Vietnam les convaincre du contraire.
_ Votre mépris pour le quoc ngu est aussi réac’ que celui des mandarins pour le Nôm à une autre époque. Ecriture SMS? C’est pas gentil pour tous les auteurs qui ont écrit leurs chefs-d’oeuvre en quoc ngu. Qu’avez-vous écrit, vous?
_ Le quoc ngu a effectivement moins d’homophones que le pinyin (déjà dit). De plus, l’essentiel des homophones est compensé par le polysyllabisme d’une grande partie du lexique vietnamien (en chinois aussi, et heureusement). Pour le reste, vous savez à quoi sert un contexte. Mais c’est vrai qu’on n’y pense pas quand on pense comme un dictionnaire.
_ Le soi-disant « argument MASSUE récurrent », vous ne voyez que lui, vous ne réfutez que lui, en ignorant tous les autres. Je vais pas encore prendre la peine de les répéter, je suis pas payé pour. Les sinogrammes ont des avantages (personne n’a dit l’inverse), le quoc ngu en a d’autres, vous contestez encore? Relisez mes posts, et réfutez l’ensemble des arguments, pas uniquement ceux de votre choix. Le quoc ngu est plus facile à apprendre, c’est un argument (en béton armé), et il y en a d’autres.
_ Parlons chiffres? Ah oui les chinois ont effectivement la manie chiffres, par exemple se demander combien de caractères sont nécessaires pour savoir lire le quotidien du peuple. C’est leur éternelle base de réflexion, ils font de jolies listes et tableaux en tous genre : les 100 caractères les plus utilisés, les 28 caractères pour reconnaitre 20% des caractères chinois! Le SMIC (Seuil Minimum Indispensable des Caractères) établit à 400, Qu’il faut connaitre 500 caractères pour lire 75%, il en faut 1000 pour 89%, etc… Nous en France ou au Vietnam on s’en fout : on apprend à lire et puis basta, on sait tout lire, on n’a plus qu’à chercher à comprendre ce qu’on lit. En Chine c’est une véritable lubie. Et vous savez quoi? C’est pas pour rien. C’est parce que cette masse de caractères à apprendre, pour lesquels on se casse la tête à trouver les meilleurs stratégies d’apprentissage, les meilleures façon d’évaluer les connaissances, c’est une plaie! Et ils le savent.Bon ensuite je suis d’accord, si ils sont des millions à y arriver, c’est que c’est faisable. Ont-ils encore le choix? Et attention, « faisable » n’est pas « facile »!
_ Le choix du quoc ngu est une tactique temporaire des lettrés vietnamiens? Et bien, ca en fait du temps, pour une tactique temporaire… Oh mais alors, ne désespérez pas, vous les reverrez bientôt dans le báo Nhân Dân, les chữ Nôm.(humour, on peut toujours courir…)
_ Je n’ai pas dit que les lettrés ont utilisé le quoc ngu pour imiter le progrès des japonais, mais parce que c’était un facteur de modernisation (et en effet, les lettrés vietnamiens ont souhaité moderniser le VN, car c’est ainsi que le Japon a su se mettre à la hauteur de l’occident, et même de le dépasser). J’ai largement expliqué en quoi le quoc ngu était un facteur (parmi d’autres) de modernisation, et j’ai cité ici un ouvrage qui l’explique encore mieux. Au Japon, et sans avoir lu quoi que ce soit à ce sujet, je suis prêt à parier que l’introduction des nouvelles graphies (devenues hiragana et katakana) ont révolutionné la littérature, notamment en permettant d’écrire du japonais populaire (au lieu des chinoiseries de mandarins). Si tel a bien été le cas, n’est-ce pas une modernisation significative?
_ Concernant « l’exemple japonais », voir le paragraphe précédent. Je vous ai déjà répondu à ce sujet, que ce qui marche pour les uns ne marcherait pas forcément pour les autres, ou ne serait pas forcément à préférable. Chaque pays a son contexte particulier. Il se trouve qu’au Vietnam, l’écriture sinisée était TRES loin d’avoir la place qu’elle pouvait avoir en Chine (en terme d’utilisation, de quantité d’écrits publiés, et surtout d’appuis populaire). L’adoption du quoc ngu présentait de nombreux avantages, et a eu des conditions favorables, notamment le besoin d’alphabétiser la population rapidement.
_ Concernant « la rupture culturelle », je vous ai déjà répondu dans les posts précédents, et encore une fois au début de ce post.Désolé pour la tartine, la concision n’est pas ma qualité première…
Franchement les commentateurs vietnamiens… ils devraient faire des stages au sud de la France
Sérieux on dirait qu’ils commentent une partie de scrabble.Moi j’aime pas le foot, mais quand y’a un commentateur comme Philippe Sers, c’est vivant au moins.
http://www.youtube.com/watch?v=MUlxoYa-EFw
http://mfe11.free.fr/sers.htmBon, ensuite heureusement que les Viets savent mettre l’ambiance dans les bars et dans la rue, ça compense!
Oui c’est vrai, mais ça reste une contrainte probablement inutile en 2011, où le coût de l’octet est devenu dérisoire.
Et puis je finirai pas les perdre si je les sauve quelque part sur un disque
A deuxième vue, je reconnais le mot « xe ngựa », donc on peut être certain qu’il s’agit de Nôm.
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