frere Singe

Au contraire, en relisant l’intitulé du sujet, je crois qu’on est en plein dedans. C’est suffisamment universel pour concerner aussi le VN.

Je comprends que tu te sentes floué par cette interdiction, que tu trouves irrespectueuse. Mais la loi est faite pour tout le monde, et il est difficile de satisfaire tout ce monde à la fois. Les temps changent, et la clope finit par davantage déranger qu’elle ne plait. Figure-toi que moi, non fumeur, j’ai complètement redécouvert le plaisir de l’instant de boire un café… dans un café. Je suis assis, je vois toujours du monde, peut-être un peu moins qu’avant, et encore je ne suis pas sûr. Par contre je vois parfois des parents avec leurs gamins, ce qui n’arrivait jamais auparavant. Je n’ai pas l’impression que les gens font la gueule parce qu’ils n’ont pas le droit de fumer. Ils le font dehors, c’est tout. Et surtout, je suis bien, je respire. Je n’ai plus besoin de tourner la tête quand un souffle de fumée arrive vers moi, plus ou moins accidentellement. Je n’ai pas besoin de quitter mes potes plus tôt, parce que j’ai mal à la tête. Quand je sors de là, je ne pue pas la clope. Et là je prends conscience à quel point notre société avant cette loi était « irrespectueuse » des non-fumeurs (je tiens aux guillemets).

Le respect, c’est comme la justice ou la liberté. Très relatif, et difficile à répartir.

Euh… si je dis une grosse bêtise, n’hésitez pas à me corriger, je suis nul en économie. Mais je crois bien que 50$ ça fait à peu près 800.000d, et que c’est grosso-modo le salaire d’un enseignant. Alors certes c’est pas grand chose, mais peut-on dire que ces pêcheurs sont sous-payés, relativement à l’ensemble de la population active?

Eh oui, que veux-tu. Nos sociétés fonctionnent comme une équipe. On choisit de vivre ensemble pour s’entraider et rendre la vie plus facile. Ca suppose la coopération de chacun. Un mort par négligence, c’est en quelque sorte un déserteur. Son absence porte préjudice aux autres, c’est comme ça. Dire qu’on a le droit de mourir semble aller de soi. Mais c’est aussi légitime qu’égoïste. Car il ne faut pas négliger le droit des autres de nous avoir vivant, utile, et de ne pas avoir à souffrir des répercutions psychologiques et matérielles d’une perte évitable…

Au Vietnam, les gens mangent constamment des phos, même le matin, précise Hugo Delouvain, qui a habité à Saïgon pendant deux ans et demi.
D’ailleurs, ça se voit, les Vietnamiens sont très gros :petard:
Comme quoi il n’y a pas que les Marseillais…

Ton message répond lui-même. Evidemment, les pho n’ont jamais le même goût. Et ça sera comme ça tant que les gens le prépareront de façon indépendante, contrairement à un système de chaine de restaurant. Le concept du gout normalisé est né avec le MacDo et ses clones. Mais tout arrive, et au Vietnam ça commence peut-être avec le Pho 24…

Visiblement, pour la plupart des gens dans ce topic, le meilleur pho est un des premiers qu’on a mangé. Ca se comprend. Certains souvenirs se gravent si profondément que rien ne peut effacer le bonheur qui y est attaché. J’ai mangé mon premier pho à Hanoi. Il y a plusieurs endroit à Hanoi où je trouve le pho vraiment bon. Je suis un peu plus difficile dans les autres villes, où je trouve souvent le pho trop sucré, trop fade, trop ceci, trop cela… Des Hanoiens diront que le « vrai » pho, c’est le pho Ha Noi. C’est idiot, et je ne peut dire ça qu’en plaisantant, mais malgré moi je suis d’accord, même si je ne sais pas ce que veut dire « vrai » ici. On finit parfois par être conditionné par le relatif racisme régional ambiant. Et en France, je n’ai jamais apprécié le pho dans les restaus. Je vais dire que ce n’est pas du pho, car pour moi ça n’arrive pas à la cheville ce que je connais, et qui s’appelle aussi « pho ».

Et pourquoi penser que les gens te conseillent mal, ou de manière intéressée? C’est simplement que les Vietnamiens ont des goûts différents, et de plus la plupart des gens ont leurs habitudes ne fréquentent qu’un nombre très limité de restaurants. Ils sont loin de les connaître tous, et en tout cas ils ne connaissent pas tous les mêmes. D’ailleurs, une astuce que les Vietnamiens donnent souvent, c’est de s’assoir là où il y a du monde. Logique. Personnellement, je vais de préférence là où il y a des dames (mûres) car je me fie davantage à leur jugement culinaire.

Certains restos à Hanoi ont une relative renommée, mais personnellement, j’ai l’impression qu’elle ne tient pas qu’au goût exceptionnel du pho qu’ils servent, et je n’en fais moi-même jamais la pub.

Par contre, si quelqu’un connaît un pho excellent à Paris, peu importe qu’il soit du Nord, du Sud ou de Mars, j’aimerais savoir. Car j’ai pas assez de tunes pour les essayer tous.