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clichy wrote:alors moi je suis opticien, gerant d’un magasin a paris
et lors de mon voyage au vietnam, je vais regarder de pres cette profession je suis un francais pure souche (lol) mais le hasard m’a fiat connaitre le vietnam et j’ aimerai bien tenté qq chose la bas, si ma femme est prete a qq sacrifices pour retourner vivre dans son pays… elle aimerai bien mais avec un enfant faut bien bien reflechir
Oui, c’est intéressant, voir surtout et comparer les marges de bénéfices, pas du tout les mêmes qu’en France. En face du marché de Benh Thanh se trouve ma boutique préférée donc je suis client. Les produits sont de qualité et pas chers.
Mai :
Quote:………..dont le dernier numéro qui risque d’être le dernier..Tiger :
Quote:pour quelles raisons ?Pas assez de lecteurs ( d’abonnés ) :tdr1:
Mike :
Quote:Pour ma part, si cela se fait..j’entrepend les 2 démarches ( double nationalités et achat de biens immobiliers..)Mon avis sur les autorisations d’achats des biens au VN : Dans quelques années PEUT-ÊTRE et à la condition de reprendre la nationalité vietnamienne. A moins de mettre au nom de la famille au VN mais la, attention DANGER !!!
En ce qui concerne la double nationalité, il ne faut pas trop se faire des illusions.
Pourquoi ? Dans la tradition asiatique, il est impossible que la constitution accepte deux nationalités, c’est dans notre façon de voir les choses (c’est notre mentalité asiatique, si vous voulez ) Peut-être dans le prochain siècle et puis encore je ne suis pas si sûr. Pour le moment c’est contre nature.
A ma connaissance, la Chine, le Japon et la Corée (à verifier pour ce dernier ) fonctionnement comme cela. C’est la loi du sang et non comme beaucoup de pays d’Europe qui pratique la loi du sol.
Remarquez, il y a encore quelques années pas si lointaines, l’Allemagne avait encore cette loi du sang. ( C’était le chancelier Schoeder qui a fait changer cette loi à cause des Turc)
Je suis d’accord pour dire que le reportage est très intéressant mais il nous laisse sur notre faim. On voudrait entendre un peu plus longuement les conversations d’embauche, voir sur quels critères se basent Duc pour choisir les candidats. C’est dommage de faire un si long voyage pour un reportage si court .Salut Robin,
Mon pauvre monsieur, je ne crois pas que tu vas trouver un organisme public ou privé qui va prendre tes chèques au VN et même ailleurs. Déjà, essaye de faire un chèque aux Antilles françaises, tu ne trouveras difficilement des gens qui les acceptent, alors hors de France, aucune chance.
Conseils : laisse ton carnet au chaud en France et utilise les CB Internationale.Salut !
Tu te maries où ? en France ? Eh bien, fais le certificat en France quand elle arrivera ta fiancée.
Pourquoi veux-tu le faire au Vietnam ce certificat ?
D’après ce que j’ai lu sur le site de l’Ambassade de France au VN, le certificat n’est pas demandé pour les ressortissantes vietnamiennes.
http://www.ambafrance-vn.org/
Rubrique : Formalités à effectuer auprès des autorités locales relatives aux affaires d’état civil (naissance, mariage, décès…)
Si non, demande par courriel à l’Ambassade les renseignements pour la ville Da Nang un toubib frenchi (voir site ci-dessus ).Pour Robin !
Pour Saigon, cela se passait à la rue Nguyen Hue.
Voir ici :
http://www.pbase.com/tranviethieu/flower_street_-_duong_hoa_nguyen_hueBonne journée. AM
17 février 2006 à 10h26 en réponse à : [chanteuse vietnamienne] Pham Quynh Anh (bonjour vietnam,..) #17274Bonjour,
dlgserver a écrit :Quote:Je ne suis pas adopté, ni métis, mais quand j’entends cette chanson pour la première fois, j’ai pleuré.Moi-même, je me suis trompé mais en lisant bien les paroles de la chanson, il s’avère qu’elle n’est pas seulement pour les adoptés vietnamiens ( que j’estime beaucoup d’ailleurs) mais elle est aussi pour tous les vietnamiens qui sont nés hors du Viêt Nam. Pour les métis ? pour certains, oui, pour les autres ?????
Je me suis avancé un peu trop vite sur un autre post en parlant de Pham Quynh Anh
Pour savoir un peu plus, ici :
Courte biographie de Pham Quynh Anh
http://quynhanh-music.artistes.universalmusic.fr/
et ici :
http://www.astrosonia.com/dragon/bonjour-vietnam.html
Impossible d’aller sur le mp3 cité ci-dessous, même en s’inscrivant au site – demande mode d’emploi. ( entre parenthèse, il est intéressant ce site de cours )Quote:Téléchargez la chanson http://courses.evietnamese.net/file.php/21/bonjourvietnam.mp3.Il faut savoir que la chanson n’est seulement qu’un essai. Le mp3 sur le net est seulement d’un enregistrement directe à partir d’un logiciel de capture vocale à mon avis, il est de très mauvaise qualité.
On en parle beaucoup et partout de » Bonjour Vietnam « , même si ce n’est qu’un bout d’essai car pour une fois que les médias s’intéressent à notre communauté si discrète, il faut être fier d’en faire partie, je pense.Salut clichy !
Dis-moi par quelle ville tu arrives. HCM ou Ha noi ? Je te contacterai par MP pour te donner les adresses. Tu peux réserver ou non, cela n’a pas grande importance car les hôtels ce n’est pas un problème au Vietnam, tu as le choix. Donne-moi aussi l’heure d’arrivée.
Je dis par MP car j’avais donné des tuyaux sur les guides et horaires des hydroglisseurs, un modérateur m’a contacté par MP pour savoir si je faisais de la pup.
A plus. A.MAnh Minh
Quote:Il serait intéressant de faire un coin lecture ou livre sur le Viêt NamComme la majorité est contre, j’ai supprimé mon message. Je croyais que vous aimez lire les livres traitant sur le Vietnam, j’avais tout faux. Mes excuses. :je_sors:
A.M.Bonsoir,
cleotiQuote:Comment fait-on pour corriger le texte, j’ai fait une erreur dans ma réponse ci-dessus.
Signale le au modérateur. ( en bas à droite ).
Bonjour pqb95,
C’est une bonne idée. Il faut faire attention car il existe déjà des Patissiers glaciers à HCM-ville à la rue Le Loi. Du temps des français, il existait un Patissier glacier en face du CONTINENTAL, il s’appelait GIVRAL, c’ était le rendez-vous des journalistes. Il existe toujours d’ailleurs avec le même nom mais il est divisé en deux, une partie faisait encore lors de mon dernier séjour toujours cette spécialité et l’autre restaurant.
Je t’en parle car il faut être prudent avant de t’engager du côté de HCM. N’oublie pas aussi que les loyers ont fait aussi un sacré bon.
Peut-être du côté des plages cela riquerait de bien marcher.
Je te souhaite de trouver un associé mais fait bien avant une étude de marché en allant jeter un oeil auparavant..
Bon courageLa romancière vietnamienne Duong Thu Huong sur le plateau de l’émission littéraire de TF1, « Vol de Nuit », le 31 janvier 2006.
Article paru dans l’édition du 10.02.06 LE MONDE DES LIVRES
Entretien
« C’est la douleur qui me fait écrire »
Quand elle parle des barres parallèles, du cheval d’arçon ou des heures qu’elle passait à jouer au ping-pong dans sa jeunesse, il faut voir le plaisir qui fait briller les yeux de Duong Thu Huong. Rien de commun avec la lueur sérieuse qui surgit quand elle parle de ses livres. C’est qu’à l’origine, cette jeune fille issue d’une « bonne famille révolutionnaire » de la région du delta du Fleuve rouge, dans la province de Thai Binh, n’avait pas prévu de devenir écrivain mais championne de gymnastique. Et puis la dictature, la guerre et encore la dictature sont passées par-dessus ces rêves d’enfance. « C’est la douleur qui m’a fait écrire, explique-t-elle. Mon oeuvre est inséparable de la société où j’ai vécu. » Deux événements, notamment, ont constitué des « virages » dans la vie de cet écrivain réputé pour sa lucidité.
Le premier s’est produit pendant la guerre. A l’époque, la toute jeune Duong Thu Huong avait été engagée pour diriger une troupe de théâtre ambulant, qui se déplaçait le long de la ligne de feu, au 17e parallèle (la région la plus bombardée du Vietnam). Mot d’ordre : « Chanter plus haut que les bombes » pour distraire les soldats et les blessés. Accaparée par « la nécessité de survivre, qui ne laisse pas beaucoup de temps à la poésie, ni à la politique », Duong Thu Huong croise un jour une colonne de prisonniers sud-vietnamiens, « tout petits et complètement vietnamiens, eux aussi ». Pour la jeune patriote qui croyait se battre contre l’ennemi américain, c’est un choc terrible. « J’ai pensé : nous sommes prisonniers d’une vallée obscure et tout ce qu’on nous raconte est faux. »
Le deuxième grand chamboulement a eu lieu lors d’un congrès d’écrivains, en 1985. Déjà reconnue pour ses nouvelles et son roman Au-delà des illusions (éd. Philippe Picquier, 1996), Duong Thu Huong est invitée à parler en public. Et que dit-elle ? Pas les flatteries auxquelles tout le monde s’attend, loin de là : les écrivains vietnamiens sont des fonctionnaires déguisés en écrivains, affirme-t-elle, des salariés aux ordres du régime, des propagandistes qui écrivent sous la férule du parti. Suit un silence glacial, avant qu’un ministre ne vienne à la tribune pour la menacer, l’accuser de traîtrise et finalement conseiller aux autres de la mettre à l’écart.
Ce qu’ils s’empressent de faire : « A l’heure du déjeuner, dans le restaurant étatique, je me suis retrouvée toute seule à une table de six, avec cinq soupes fumantes, cinq assiettes de gâteaux et cinq cafés en plus des miens. Les serveurs me regardaient comme un monstre. Alors, bien que les portions aient été énormes pour moi, je me suis forcée à finir, pour leur montrer à tous que je les méprisais, qu’ils ne me faisaient pas peur. Ce jour-là, j’ai découvert ce qu’était la lâcheté. »
Depuis Duong Thu Huong n’a jamais cessé d’écrire, de dire ce qu’elle avait à dire. Jusqu’à être jetée en prison, durant sept mois en 1991 (c’est d’ailleurs là qu’elle a appris le français). Ses livres, qui sont interdits au Vietnam depuis la fin des années 1980, continuent, vaille que vaille, de circuler sous le manteau. En France, ils ont été publiés pour la première fois par les Editions de l’Aube (Histoires d’amour avant l’aube, 1991), puis par les éditions des Femmes et les éditions Philippe Picquier.
Raphaëlle Rérolle
Lire » Critique » ci-dessous
Critique
Duong Thu Huong l’inflexibleJusqu’à la dernière minute, Duong Thu Huong aura manqué ne pas pouvoir venir à Paris. Ses papiers, son visa, son autorisation de sortie, tout semblait en règle pour qu’elle puisse séjourner en France à l’invitation de son éditeur, vendredi 27 janvier, quand soudain : patatras ! Le jour même de son départ de Hanoï, la police a tenté d’intercepter cette romancière de 59 ans dans les couloirs de l’aéroport, l’accusant de vouloir faire usage d’un passeport volé. Un document qu’elle venait pourtant de récupérer après dix ans de confiscation pour délit d’opposition. Le danger a été écarté grâce à sa détermination et à l’appui de l’ambassade de France. Mais l’affaire montre à quel point Duong Thu Huong est considérée comme une sorte de bombe par le régime de Hanoï.
Le crime de cette petite femme svelte et coquette, qui vit en résidence surveillée dans la capitale vietnamienne depuis plus de dix ans ? Refuser de s’incliner devant la force ; ne pas vouloir mettre sa langue ni sa plume au fond d’un tiroir. Romancière, nouvelliste, auteur de nombreux articles politiques et jouissant d’une grande notoriété dans son pays, Duong Thu Huong est la hantise des gouvernements qui se succèdent au Vietnam, depuis les années 1970.
D’une manière ou d’une autre, tous ont essayé de la faire taire, sans succès : Duong Thu Huong ressemble à une sorte de liquide particulièrement corrosif, qui ne se laisserait enfermer dans aucune bouteille, aussi grande, aussi flatteuse soit-elle (certains ont essayé de lui proposer honneurs et appartement ministériel). Ce que d’autres appellent « destin », elle pourrait le nommer adversité, ou seulement réalité — non pas une force irrévocable, fixée pour l’éternité, mais un flux légèrement plus plastique, plus malléable et parfois inversable. Née au nord du Vietnam et confrontée aux délires de la guerre, puis de la dictature, elle n’a jamais laissé le mot « fatalité » faire son nid dans sa vie. Toujours prête à prendre la parole pour dire la « vérité », elle a aussi mis en scène des personnages en lutte avec le destin. Sous son regard lyrique et cruel, des êtres se contorsionnent pour faire face à leur existence.
TENIR DEBOUT
Même quand le destin semble s’être refermé sur eux, certains parviennent encore à tenir debout. Ainsi des individus qui, dans Terre des oublis, voient leur existence basculer dans une sorte d’enfer moral, un beau jour du mois de juin. La catastrophe se présente sous les traits de Bôn, un ancien combattant ravagé par le « paludisme chronique », les effets de l’agent orange utilisé par l’armée américaine, et surtout, par les souvenirs de la guerre. Revenant dans son village d’origine quelques années après avoir été déclaré mort, Bôn y trouve Miên, son épouse, remariée avec un homme prospère qu’elle aime passionnément. A partir de cette trame qui, comme toutes celles dont elle a fait l’armature de ses six romans, est née d’une histoire vraie, Duong Thu Huong forge une longue tragédie placée sous le signe du dilemme moral.
A la différence du drame antique, dont l’ombre surgit ici et là, tout ne relève cependant pas de la fatalité. Car le sort, suggère l’auteur, n’est pas seulement une force venue d’en haut. Il est l’oeuvre des préjugés et des illusions, des brides que les hommes ont inventées pour contenir leurs pulsions. Très descriptif sans jamais être lassant, le roman offre un aperçu saisissant des coutumes qui donnent corps à ces « préjugés », notamment à travers quantité d’anecdotes et de personnages secondaires particulièrement savoureux. A l’opposé, il fait la part belle aux rêves, aux désirs et à l’évocation de la nature, dont l’ampleur, la luxuriance et parfois la dureté répondent aux états d’âme des êtres humains et reflètent leur part de liberté.
Que peut le destin ? Beaucoup, puisqu’il parvient à briser Bôn — la guerre fait l’objet de passages splendides —, mais pas tout, naturellement : Miên et son deuxième mari pourront trouver une issue à leur amour, prouvant ainsi que l’individu peut faire valoir des droits singuliers face aux diktats de la collectivité. Quitte à payer cette indépendance au prix fort — Duong Thu Huong en sait quelque chose
Texte recueilli sur le Monde des livres – le 10/02/2006
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