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Ce que je demande à une compagnie aérienne, c’est de me transporter d’un point à un autre en sécurité, d’avoir des sièges et un espace convenable, d’offrir des repas corrects, et on a fait le tour de la question.
Les sourires de commande du personnel me laisse assez indifférent, je préfère qu’il soit compétent ; je ne suis pas stupide au point de croire que l’on peut faire de la gastronomie avec des plateaux repas préparés plusieurs heures auparavant, maintenus au frigo et réchauffés dans un micro-ondes au moment du service.
J’ai beaucoup voyagé dans ma vie et utilisé passablement de compagnies aériennes, y compris des compagnies improbables (au temps de ma folle jeunesse, lorsque j’étais inconscient de certains dangers).
Pour aller au Vietnam, je dois avoir utilisé 6-7 compagnies différentes, en fonction des escales, en vrac : VNA, Air France, Lufthansa, Cathay Pacific, Singapor airline, Dragon air, liste sans doute non exhaustive.
Je dois dire qu’à mes yeux, VNA n’est pas la pire (je vous laisse deviner la pire
) ni la meilleure (là, je cite sans hésitation Singapor airline).Pour ce voyage, c’est VNA et j’en suis satisfait, rien à redire. Pratique, rapide, une seule escale depuis Genève. La seule chose qui me peut me faire renoncer à VNA, c’est l’obligation de faire escale à Roissy, sans doute le pire aéroport que je connaisse (et j’en connais beaucoup). Mais comme VNA travaille en pool avec Air France, il semble impossible de passer par Francfort sans faire deux voyages Genève-Francfort et Francfort-Vietnam, avec une incidence non négligeable sur le prix et sans compter, sans doute, la nécessité de reprendre ses bagages à Francfort pour les enregistrer à nouveau.
Un dernier mot, Singapor airline, service et fiabilité excellent, mais on le paye par une escale supplémentaire et 6-7 heures de voyage en plus. Alors, 5 heures d’escale à Singapour, même si l’aéroport est moderne et fonctionnel, c’est long et me fait rejeter cette solution.
Bonjour Vaninamande,
Nous serons enchanté de revoir Aloïs et de faire la connaissance du petit dernier, quant aux parents, si on ne peut vraiment pas faire autrement, on fera avec.En tout cas cela nous donne une première indication de date, par exemple le 23-24 juillet ?
Dedeheo, je te remercie de tes conseils, mais la question de l’isolation est maintenant réglée et même construite pour 2 étages sur 3. Les ouvriers sont même fiers de l’avoir fait et me demande de les prendre en photo devant les murs en construction.
Je n’ai pas vraiment le temps de faire du tourisme, je passe une partie du temps sur le chantier, une autre à courir les magasins de matériaux et le reste dans la fraîcheur de la chambre d’hôtel. Plutôt que de vivre chez mon beau-frère d’Haïphong qui habite à l’autre bout de la ville, nous avons choisi un hôtel à 50 m. du chantier. Hôtel un peu particulier, puisqu’une partie des clients n’y vient que pour quelques heures. Mais la chambre est grande, la clim fonctionne et les sanitaires sont corrects, que demander de plus pour 255.000 / jour (prix négocié pour 7 semaines) ?
La maison est pour mon beau-frère qui habite en Suisse et qui souhaite finir ses jours au Vietnam, nous y aurons aussi un appartement (et nos amis aussi). C’est mon beau-frère d’Haïphong et l’un de mes neveux qui ont démarré la construction. Je suis venu pour l’isolation, l’électricité et la clim parce que je souhaite que la construction se rapproche le plus possible de ce qui se fait en Europe (pas comme en Suisse, là ce serait vraiment trop demander
). Le chantier est dans le quartier de Van Cao, un peu à l’écart, entre Van Cao et Lach Tray, je pense que tu connais. Quartier assez riche si j’en juge par les maisons.Maintenant je me bat (sens figuré bien sur) avec les électriciens, l’eau, le carrelage, les sanitaires, les fenêtres isolantes double vitrage, etc. Pour les fenêtre, j’ai trouvé moins cher qu’Eurowindows et d’une qualité qui me semble tout à fait convenable : Just one (pub non rémunérée).
Bref, je pense que ce sera une maison tout à fait confortable, alliant le meilleur du Vietnam avec le meilleur de l’Europe (non, non, inutile d’applaudir, ma modestie en souffrirait). Je reçois pèle-mêle, maçons, menuisiers, ferronniers, électriciens, à tous je demande un devis, compare les offres et c’est ensuite mon beau-frère d’Haïphong, Tuê, qui mène les négociations finales. Il semble que les Vietnamiens n’ont pas trop l’habitude de travailler en concurrence, en tout cas, lorsque l’on dit à l’un : « Un autre me fait une meilleure proposition » il semble que les prix chutent assez rapidement. De toute façon Tuê est malin comme le singe qu’il est, et il sait parfaitement négocier et faire oublier que la maison est pour des Viet kieu et un ong tay.
J’ai beaucoup appris sur la condition ouvrière au Vietnam.
Bon, je termine ici ce trop long message, mais je tombe de fatigue et le lit me tend les bras.
