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WOODY ISLAND (Hoang Sa" et "Truong Sa")

Actualités Vietnam L’actualité générale du Vietnam WOODY ISLAND (Hoang Sa" et "Truong Sa")

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    • #10680

      Bonjour,

      je voudrais savoir s’il y a qq’un au vietnam qui suit un peu l’actualité de cette affaire entre la chine et le vietnam. J’ai l’impression que si ça continue comme ça, un jour on sera gouverné par les chinois. merci à tous:jap:

    • #150256

      Bien sûr, beaucoup de gens sur FV suivent cette histoire et il y a de nombreux fil de discussions (au moins 10)
      2 remarques :
      1) « J’ai l’impression que si ça continue comme ça, un jour on sera gouverné par les chinois. » C’est une rumeur qu’on entend à Hanoi mais pas au Sud ? On dit même à Hanoi : « avec une corruption pareille (Vinashim etc) comment va t’on faire pour résister » Qu’ils se rassurent, les Chinois sont 10 fois plus corrompus LOL
      2) « WOODY ISLAND » (Hoang Sa » et « Truong Sa ») Je n’ai jamais entendu parler de WOODY ISLAND, est-ce une invention chinoise?
      « Hoang Sa » et « Truong Sa » c’est 2 problèmes différents :
      Je pompe le wiki sur la Bataille des îles Paracels – Wikipédia
      « Hoang Sa » La bataille des Îles Paracels est un combat maritime ayant opposé la Marine chinoise et les forces navales de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam) dans les Îles Paracels le 19 janvier 1974.
      Les Sud-Vietnamiens requirent l’assistance de la septième flotte américaine, mais leur requête fut rejetée.
      notaDD: Et pour cause : A cette époque, depuis 1972, les Américains étaient copain avec les Chinois contre les Nord Vietnamiens et avaient laissé tomber le Sud Vietnam
      Les minuscules et inhabitées Îles Paracels, appelées Quan Dao Hoang Sa (Quần Đảo Hoàng Sa) en vietnamien (îles Hoang Sa) et Xisha Qundao en chinois (îles Xisha), se situent dans le sud de la Mer de Chine méridionale, à environ 320 km de la plus proche côte asiatique.
      A peu pres à mis chemins entre Danang et l’île de Hainam.
      Sans population, la propriété de l’archipel a été sujette à de nombreux différends depuis le début du XXe siècle.

      Le 3 juillet 1938, les troupes françaises, qui ont colonisé l’Indochine au XIXe siècle, envahissent et occupent les Îles Paracels

    • #150258

      @DédéHeo 148043 wrote:

      Bien sûr, beaucoup de gens sur FV suivent cette histoire et il y a de nombreux fil de discussions (au moins 10)

      2 remarques :

      « Hoang Sa » et « Truong Sa » c’est 2 problèmes différents :
      Je pompe le wiki sur la Bataille des îles Paracels – Wikipédia
      « Hoang Sa » La bataille des Îles Paracels est un combat maritime ayant opposé la Marine chinoise et les forces navales de la République du Viêt Nam (Sud-Viêt Nam) dans les Îles Paracels le 19 janvier 1974.
      Les Sud-Vietnamiens requirent l’assistance de la septième flotte américaine, mais leur requête fut rejetée.
      notaDD: Et pour cause : A cette époque, depuis 1972, les Américains étaient copain avec les Chinois contre les Nord Vietnamiens et avaient laissé tomber le Sud Vietnam

      Les minuscules et inhabitées Îles Paracels, appelées Quan Dao Hoang Sa (Quần Đảo Hoàng Sa) en vietnamien (îles Hoang Sa) et Xisha Qundao en chinois (îles Xisha), se situent dans le sud de la Mer de Chine méridionale, à environ 320 km de la plus proche côte asiatique.
      A peu pres à mis chemins entre Danang et l’île de Hainam.
      Sans population, la propriété de l’archipel a été sujette à de nombreux différends depuis le début du XXe siècle.

      – sur ce lien du monde.fr:

      – cet article récent :
      [h=1]Une minuscule préfecture chinoise sort de l’eau[/h]Le Monde.fr | 20.07.2012 à 14h58 • Mis à jour le 20.07.2012 à 14h58 . Par François Bougon

      C’est la dernière riposte en date de la Chine au Vietnam dans le conflit territorial qui oppose les deux pays dans la Mer de Chine méridionale : mardi 17 juillet, la Chine a officiellement lancé le processus pour la création d’une nouvelle préfecture qui sera chargée d’administrer les territoires de la mer de Chine méridionale, la plus petite par la population (444 en 2010), la plus étendue et la plus au sud.

      Son nom : Sansha, « san » signifiant trois et « sha » étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys). Elle sera située sur l’île de Yongxing (connu également comme l’île Woody), la plus grande des Iles Paracel, occupée à partir de 1932 par les Français, puis par les Japonais, enfin par les Chinois : 2,13 km2, soit l’équivalent du campus d’une université chinoise.

      Les habitants ne sont guère nombreux : 195, surtout des militaires et des fonctionnaires. Jusqu’à présent, les territoires revendiqués par la Chine étaient gérées par un bureau administratif et, selon le ministère des affaires civiles, cette décision permettra « de mieux administrer les îles ».
      Certains médias officiels chinois ont souligné que les 60 membres du nouveau Parlement de Sansha, qui devra désigner un maire et les responsables de la justice, seront élus à l’élection directe. Une manière de montrer que la présence chinoise est légitimée par les résidents. « Cela montre que l’administration de Sansha par la Chine en conformité avec la loi non seulement est un prolongement naturel de la souveraineté nationale et du droit de gouverner, mais aussi un reflet de la volonté des habitants locaux », a affirmé le Beijing Times.
      L’île de Yongxing présente une forme particulière avec sur le côté un immense aéroport, avec une piste de 2700 mètres, destiné à recevoir les touristes potentiels.

      1736424_5_0a30_la-piste-d-atterrissage-de-l-ile-de-sansha_b0eeedb3dffca4ca234778adb4759fad.jpgLa piste d’atterrissage de l’île de Sansha. | DR
      1736427_5_7642_l-ile-de-yongxing-vue-du-ciel_ebd714478222e5012589eee2fb681fd2.jpgL’île de Yongxing vue du ciel | DR

      Un site chinois a également publié un photomontage où elle ressemble à Hongkong… 1736428_5_b91c_photomontage-de-l-ile-amenagee_cddab943f7ae788022d49a73ab3303f9.jpgPhotomontage de l’île aménagée. | DREn 2011, un reportage tournée par l’armée chinoise à l’île de Yongxing :

      Sansha aura à gérer seulement 13 km2 de terres et deux millions de km2 de mer, l’espace maritime, riche en ressources halieutiques et pétrolières, revendiqué par la Chine au nom d’une présence historique, ce qui est contesté par les pays voisins, comme le Vietnam ou les Philippines. Cette dernière a protesté contre la création de Sansha, affirmant que « sa juridiction viole la souveraineté territoriale des Philippines sur le groupe d’îles Kalayaan, également connu comme les Spratleys ».
      En juin, le gouvernement chinois avait annoncé la création de cette préfecture de Sansha peu après le vote par le Parlement vietnamien d’une loi sur la mer, incluant les îles Paracel et Spratleys dans le territoire du Vietnam. Le 13 juillet, pour la première fois de son histoire, l’Asean (Association des nations d’Asie du sud-est) n’avait pas pu publier un communiqué commun à l’issue d’une réunion en raison d’un désaccord sur la question de la Mer de Chine méridionale. Le Cambodge, hôte de la réunion et proche alliée de Pékin, s’était opposé à la volonté du Vietnam et des Philippines d’inclure le sujet dans le projet de communiqué final.

      François Bougon

      Vos réactions (6)RéagirLa réaction aux articles est réservée aux abonnés du Monde.fr
      1100504449_3_681c_13020287582346-40557-1528860031235-1526747905-31.jpg
      Louis RAYMOND il y a 2 jours
      Vivant au Vietnam, je peux affirmer que les autorités et les médias vietnamiens prétendent le contraire : pour eux, « Hoang Sa » et « Truong Sa », les noms vietnamiens de ces îles, relèvent de la souveraineté vietnamienne, et ils disent disposer de preuves historiques de cette souveraineté. L’affaire est vécue ici comme un véritable viol de l’intégrité du territoire par la Chine(pas nouveau dans l’Histoire) et l’on s’apprête à une véritable escalade militaire.
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      1100506495_3_f001_13362138601997-lezard_138e049e0128a900d7d0c866d1f62ecf.jpg
      Philippe Comba il y a 2 jours
      La Chine et plus particulièrement l’Armée Populaire Chinoise remercient l’OMC, les Fonds d’investissements, les acteurs de la mondialisation et de la délocalisation, les grand patrons apatrides occidentaux, pour leur soutient sans faille à l’envol vertigineux du Grand Dragon… Merci pour la technologie et les centaines de milliards permettant de nous équiper en Missiles à longues portée, porte-avions et frégates modernes, sous marins d’attaque… pour satisfaire notre ambition hégémonique.
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      Californian il y a 2 jours
      Superbe piste d’atterissage en effet – pour le transport de troupes, c’est bon!
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      Lezard-vert il y a 2 jours
      *oups j’ai oublié un A qui change tout HAARP High Frequency Active Auroral Research Program
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      Lezard-vert il y a 2 jours
      mouais, c’est pas fait pour le tourisme c’est sur ; il n’y aura pas d’hôtels mais des casemates en bétons, et quelques pseudo bateaux de pêche bourrés d’Antennes. Mais avec HARP, les Etats Unis pourrait créer un tsunami « naturel » …. vu la hauteur de la piste au dessus des eaux, il ne restera plus grand chose après. Quelques Tomahawk suffisent mais c’est moins discret….
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      S.T.M (Sans Téléphone Mobile) il y a 2 jours
      Dans le futur, nous pourrons lire: « Cela montre que l’administration des USA par la Chine en conformité avec la loi, est non seulement un prolongement naturel de la souveraineté nationale et du droit de gouverner, mais aussi un reflet de la volonté des habitants locaux », a affirmé le Beijing Times » en attendant autres choses….
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    • #150259

      @DédéHeo 148043 wrote:

      Bien sûr, beaucoup de gens sur FV suivent cette histoire et il y a de nombreux fil de discussions (au moins 10)

      2 remarques :
      1
      2) « WOODY ISLAND » (Hoang Sa » et « Truong Sa ») Je n’ai jamais entendu parler de WOODY ISLAND, est-ce une invention chinoise?
      « Hoang Sa » et « Truong Sa » c’est 2 problèmes différents :

      Les minuscules et inhabitées Îles Paracels, appelées Quan Dao Hoang Sa (Quần Đảo Hoàng Sa) en vietnamien (îles Hoang Sa) et Xisha Qundao en chinois (îles Xisha), se situent dans le sud de la Mer de Chine méridionale, à environ 320 km de la plus proche côte asiatique.
      A peu pres à mis chemins entre Danang et l’île de Hainam.
      Sans population, la propriété de l’archipel a été sujette à de nombreux différends depuis le début du XXe siècle.

      – sur ce lien du monde.fr

      http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2012/07/20/une-minuscule-prefecture-chinoise-sort-de-l-eau_1736383_3216.html

      – cet article récent

      Une minuscule préfecture chinoise sort de l’eau

      Le Monde.fr | 20.07.2012 à 14h58 • Mis à jour le 20.07.2012 à 14h58
      Par François BOUGON

      C’est la dernière riposte en date de la Chine au Vietnam dans le conflit territorial qui oppose les deux pays dans la Mer de Chine méridionale : mardi 17 juillet, la Chine a officiellement lancé le processus pour la création d’une nouvelle préfecture qui sera chargée d’administrer les territoires de la mer de Chine méridionale, la plus petite par la population (444 en 2010), la plus étendue et la plus au sud.

      Son nom : Sansha, « san » signifiant trois et « sha » étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys). Elle sera située sur l’île de Yongxing (connu également comme l’île Woody), la plus grande des Iles Paracel, occupée à partir de 1932 par les Français, puis par les Japonais, enfin par les Chinois : 2,13 km2, soit l’équivalent du campus d’une université chinoise.

      Les habitants ne sont guère nombreux : 195, surtout des militaires et des fonctionnaires. Jusqu’à présent, les territoires revendiqués par la Chine étaient gérées par un bureau administratif et, selon le ministère des affaires civiles, cette décision permettra « de mieux administrer les îles ».
      Certains médias officiels chinois ont souligné que les 60 membres du nouveau Parlement de Sansha, qui devra désigner un maire et les responsables de la justice, seront élus à l’élection directe. Une manière de montrer que la présence chinoise est légitimée par les résidents. « Cela montre que l’administration de Sansha par la Chine en conformité avec la loi non seulement est un prolongement naturel de la souveraineté nationale et du droit de gouverner, mais aussi un reflet de la volonté des habitants locaux », a affirmé le Beijing Times.

      L’île de Yongxing présente une forme particulière avec sur le côté un immense aéroport, avec une piste de 2700 mètres, destiné à recevoir les touristes potentiels.

      1736424_5_0a30_la-piste-d-atterrissage-de-l-ile-de-sansha_b0eeedb3dffca4ca234778adb4759fad.jpg
      La piste d’atterrissage de l’île de Sansha. | DR
      1736427_5_7642_l-ile-de-yongxing-vue-du-ciel_ebd714478222e5012589eee2fb681fd2.jpg

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      Photomontage de l’île aménagée. |

      DREn 2011, un reportage tournée par l’armée chinoise à l’île de Yongxing :(voir VIDEO sur le lien du monde.fr)

      Sansha aura à gérer seulement 13 km2 de terres et deux millions de km2 de mer, l’espace maritime, riche en ressources halieutiques et pétrolières, revendiqué par la Chine au nom d’une présence historique, ce qui est contesté par les pays voisins, comme le Vietnam ou les Philippines. Cette dernière a protesté contre la création de Sansha, affirmant que « sa juridiction viole la souveraineté territoriale des Philippines sur le groupe d’îles Kalayaan, également connu comme les Spratleys ».
      En juin, le gouvernement chinois avait annoncé la création de cette préfecture de Sansha peu après le vote par le Parlement vietnamien d’une loi sur la mer, incluant les îles Paracel et Spratleys dans le territoire du Vietnam. Le 13 juillet, pour la première fois de son histoire, l’Asean (Association des nations d’Asie du sud-est) n’avait pas pu publier un communiqué commun à l’issue d’une réunion en raison d’un désaccord sur la question de la Mer de Chine méridionale. Le Cambodge, hôte de la réunion et proche alliée de Pékin, s’était opposé à la volonté du Vietnam et des Philippines d’inclure le sujet dans le projet de communiqué final.

      François Bougon

    • #150260
      thuong19
      Participant

        pour mieux comprendre le différend, voici la position officielle du Viêtnam :
        source : ambassade du Vietnam à PARIS

        e 23 mars 2011, un article intitulé « Les différends en mer de Chine méridionale sous l’angle du droit international de la mer », et rédigé par He Jian et Wang Ao, de l’Université de Xiang Tan, a été diffusé par Xinhua, l’agence de presse officielle de la Chine, lequel non seulement affirme une souveraineté dite Chinoise mais également accuse le Vietnam comme d’autres pays d’Asie du Sud-Est d’avoir dénaturé la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et de disputer sur la souveraineté chinoise dans la Mer Orientale. L’Agence vietnamienne d’Information présente ci-dessous l’article « La question de la Mer Orientale à la lumière du droit international », écrit par Hai Bien, un chercheur vietnamien sur la Mer Orientale dans le but d’éclaircir le problème relatif à la Mer Orientale à la lumière du Droit international, surtout la Convention des Nations Unies sur le Droit de la mer de 1982.
        1. Généralités sur la Mer Orientale
        Étant une mer semi-fermée dans la région de l’Océan Pacifique, la Mer Orientale a une superficie de plus de 3,5 millions de km². Elle est bordée par neuf pays que sont le Vietnam, la Chine, les Philippines, la Malaisie, le Brunei, l’Indonésie, la Thaïlande, le Cambodge et Singapour. Elle contient des ressources naturelles importantes, en particulier, en pétrole, gaz naturel et produits aquatiques. Récemment, selon plusieurs sources d’information, la Mer Orientale posséderait aussi d’assez importantes réserves en hydrate de méthane. La Mer Orientale constitue la 2e route de navigation maritime la plus animée dans le monde, après la Méditerranée. Chaque jour, ce sont de 150 à 200 navires de grand tonnage qui la traversent. Les marchandises importées et exportées de première nécessité des grandes économies telles que Chine, Japon, République de Corée, Taïwan et Hong Kong dépendent beaucoup de cette voie maritime. Sur le plan militaire, la Mer Orientale est le théâtre d’opération de la Marine de plusieurs pays de la région comme d’ailleurs. Tous ces facteurs conduisent à une conséquence nécessaire et évidente, c’est qu’en Mer Orientale, les intérêts de nombreux pays s’entremêlent profondément et à différents niveaux. La paix et la stabilité dans la Mer Orientale conditionnent directement la paix et la stabilité de toute la région mais aussi du monde.
        2. Les zones maritimes des Etats côtiers de la Mer Orientale selon le Droit international de la mer
        La Troisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer (1967-1982) a adopté la Convention sur le droit de la mer de 1982, un traité de 320 articles et neuf annexes. Fruit d’une longue négociation entre différents groupes de pays, cette convention est une solution package deal équitable et un sommet dans le processus de codification et de développement du Droit international de la mer. Elle réglemente précisément les régimes juridiques de différentes zones maritimes relevant de la souveraineté et du droit souverain des États côtiers, fixe les droits et obligations des États en faisant des activités maritimes, et instaure un ensemble de mécanismes internationaux importants pour la mise en œuvre de la Convention et le règlement des différends maritimes, dont le Tribunal international du droit de la mer, la conférence des États membres de la Convention, l’Autorité internationale des fonds marins, ainsi que la Commission des limites du plateau continental. A ce jour, 161 pays et organisations internationales sont Parties à cette convention, dont sept bordant la Mer Orientale : Vietnam, Chine, Indonésie, Malaisie, Philippines, Singapour et Brunei. En application de la Convention de Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 en Mer Orientale, on peut constater les points principaux suivants : Premièrement, les États côtiers de la Mer Orientale ont une souveraineté sur leurs eaux intérieures et leurs mers territoriales de 12 milles marins mesurées à partir de leurs lignes de base. A noter que selon le Droit international de la mer dans la période 1940-1950, les mers territoriales bordant la Mer Orientale n’avaient que de seulement trois milles marins, et au-delà de celles-ci se trouvait la Haute mer. La Convention de 1982 a donc élargi la largeur des mers territoriales bordant la Mer Orientale de neuf milles marins. Deuxièmement, chaque État côtier bordant la Mer Orientale a un droit souverain sur sa zone économique exclusive de 200 milles marins et sur son plateau continental dont la largeur minimale des 200 milles marins, également, mesurées à partir de leurs lignes de base. Au cas où le plateau continental prolonge au-delà des 200 milles marins, l’État côtier concerné peut élargir son plateau continental jusqu’à 350 milles marins des lignes de base, à condition de suivre strictement les dispositions et la procédure prévues par la Convention. Chaque État bordant la Mer Orientale a des droits souverains sur ses zones maritimes aux fins de son exploration et de l’exploitation de ses ressources naturelles, notamment sur sa zone économique exclusive et son plateau continental au service de la vie de la population et du développement du pays. De même, chacun a le plein pouvoir de permettre ou non à un pays tiers l’exploitation des ressources naturelles dans ses zones maritimes. Chaque État côtier a par ailleurs l’obligation de respecter les droits souverains des autres États côtiers voisins. En même temps, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, les États côtiers sont obligés de respecter les libertés de navigation et sur leur zone économique exclusive et leur plateau continental et du survol dans l’espace aérien situé au-dessus de ces eaux. Troisièmement, au regard des dispositions de la Convention sur le droit de la mer de 1982, que penser d’une part, de la signature par la Chine en 1992 d’un contrat d’exploration et d’exploitation du pétrole avec la compagnie Creston Energy Corp. au banc de récifs Tu Chinh et, d’autre part, le dépôt devant l’ONU en mai 2009 d’une revendication sous la forme de la dite ligne de la « langue de boeuf » englobant les archipels de Hoang Sa et de Truong Sa? Le banc de coraux Tu Chinh figure intégralement sur le plateau continental du Vietnam et dans sa limite des 200 milles marins, et a été réparti en lots de prospection d’hydrocarbures par le Vietnam. Le fait que la compagnie nationale chinoise du pétrole en Haute Mer – CNOOC Chinese National Offshore Oil Corp a signé en 1992 avec la compagnie américaine Creston un contrat de prospection de gaz et du pétrole dans les récifs Tu Chinh, au sein du plateau continental des 200 milles marins du Vietnam (nommé par la Chine comme Wan An bei), est un acte portant atteinte à la souvraineté vietnamienne selon la Convention des Nation Unies sur le droit de la mer de 1982. Concernant la revendication déposée par ce pays devant l’ONU d’une reconnaissance de sa souveraineté sur la ligne de la « langue de boeuf » ou la ligne « en forme U » ou « la ligne de neuf tronçons », les chercheurs chinois qui étaient présents à deux séminaires internationaux sur la Mer Orientale organisés à Hanoi en 2009 et à Hô Chi Minh-Ville en 2010 ont connu clairement, comme lors d’autres séminaires internationaux, que la ligne de la « langue de boeuf » est bien critiquée par les experts français, belges et américains et autres…, que la revendication de la Chine était non seulement vague mais dépourvue de fondement. L’ensemble des experts ont estimé que la Chine se devait d’expliquer quels sont les fondements juridiques de cette ligne revendiquée. Cependant, elle n’a pas donné une réponse satisfaisante à ce jour, que ce soit par la voix de ses hommes politiques comme de ses experts en droit de la mer. En vertu de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 à laquelle la Chine est d’ailleurs un Membre, il est clair que la revendication chinoise va totalement à l’encontre des dispositions de cette Convention. Aucune disposition de cette Convention ne peut justifier cette revendication. Simplement parce que la zone que définit cette « ligne de neuf tronçons » ne peut en aucun cas être géographiquement considérée comme relevant des mers territoriales, ou de la zone économique exclusive ou du plateau continental de la Chine, mais au contraire relevant de ceux du Vietnam, des Philippines, de la Malaisie, de l’Indonésie et du Brunei. La revendication absurde de cette « ligne de neuf tronçons » a violé gravement les droits souverains de cinq pays de l’ASEAN vis-à-vis de leurs zones économiques exclusives et de leurs plateaux continentaux. C’est d’ailleurs pour cette raison évidente que les pays, Vietnam, Malaisie, Indonésie et Philippines ont envoyé successivement des notes diplomatiques au Secrétaire général de l’ONU pour contester cette revendication. De fait, le dépôt de cette revendication auprès de l’ONU ainsi que les récentes activités menées dans cette zone afin de mieux poursuivre cette revendication rend plus complexe la situation en Mer Orientale, tout en suscitant une inquiétude au sein de la communauté mondiale qui a dû élever la voix. En effet, et en dehors des pays concernés, nombre d’autres pays dans le monde ont exprimé leur mécontentement devant cette position chinoise.
        3. Les différends actuels en Mer Orientale à la lumière du Droit international En Mer Orientale, il existe deux catégories de différends, les différends concernant la définition du plateau continental et de la zone économique exclusive enchevêtrés, et ceux de souveraineté territoriale sur les deux archipels de Hoàng Sa (Paracels) et de Truong Sa (Spratley). a. En raison de la faible largeur de certaines zones de la Mer Orientale (dont le golfe du Bac Bô et celui de Thaïlande) qui est moins de 400 milles marins, une partie de la zone économique exclusive et du plateau continental des pays voisins s’enchevêtrent. D’où des différends entre pays bordant cette mer pour leur zone économique exclusive comme leur plateau continental. S’agissant du Vietnam, au Nord, ce problème se pose avec la Chine dans le golfe du Bac Bô et une petite zone dans l’ouverture du golfe. Au Sud, ces enchevêtrements se retrouvent avec le Cambodge, la Thaïlande et la Malaisie dans le golfe de Thaïlande et avec l’Indonésie au sud de la Mer Orientale. D’autres pays bordant cette mer ont de mêmes différends entre eux tels que la Malaisie et la Thaïlande, la Thaïlande et le Cambodge, l’Indonésie et la Malaisie… Ces différends ont déjà progressivement été réglés ou sont en cours de règlement de manière satisfaisante par le Vietnam et les pays concernés, conformément aux dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. b. Les archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa sont composés de plusieurs petites îles coralliennes situées au milieu de la Mer Orientale. Aujourd’hui, ces deux archipels sont au centre de différends complexes impliquant plusieurs pays autour de cette mer. Le différend de souveraineté sur l’archipel de Hoang Sa concerne le Vietnam et la Chine alors que celui sur l’archipel de Truong Sa implique cinq pays (six parties) que sont le Vietnam, la Chine, les Philippines, la Malaisie, et le Brunei – lequel n’a aucune revendication, ainsi que Taïwan (Chine). En matière de différends de souveraineté territoriale, le principe du droit international pour déterminer la souveraineté d’un pays sont l’occupation effective et l’application effective, durable et pacifique de l’autorité d’un Etat. Ce principe est appliqué par les Etats comme les jurisprudences internationales pour régler les différends de souveraineté territoriale dans le monde. Les cas classiques qui sont souvent mentionnés sont les différends sur l’île Palmas entre les États-Unis et les Pays-Bas, sur Minquiers et Ecréhous entre le Royaume-Uni et la France, sur l’île Clipperton entre le Mexique et la France, sur le Groenland entre la Norvège et le Danemark… C’est sur la base de ce principe du droit international que chacun reconnaît que l’État du Vietnam s’est approprié les archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa depuis des centaines d’années. Plus précisément, l’État vietnamien a exercé sa souveraineté sur ces deux archipels au moins depuis le XVIIe siècle, alors que ceux-ci n’appartenaient à aucun pays que ce soit. Depuis ce temps, le Vietnam a effectivement exercé de manière continue et pacifique sa souveraineté sur ces archipels. Nombreuses sont les preuves que le Vietnam possède. Premièrement, les cartes géographiques du Vietnam du XVIIe siècle mentionnent ces deux archipels, alors dénommés Bai Cát Vàng (Dune au sable jaune) et relevant du district de Bình Son, de la province de Quang Ngai. Deuxièmement, nombre d’anciens ouvrages vietnamiens, dont le Toàn Tâp Thiên Nam Tu Chí Lô Ðô Thu (Collection de Cartes routières du Pays du Sud) (XVIIe siècle), le Phu Biên Tap Luc ( Mélanges sur le Gouvernement des Marches) (1776), le Ðai Nam Thuc Luc Tiên Biên (Ecrits véridiques sur le Dai Nam – Partie réservée aux dynasties antérieures) ou encore le Chính Biên (Ecrits véridiques sur le Dai Nam – Partie réservée à la présente Dynastie) (1844 -1848)…, rapportent clairement l’envoi par l’Etat sur ces archipels de compagnie maritime appelée Hoàng Sa pour son exploitation. En outre, plusieurs autres anciens livres et cartes de l’étranger montrent que Hoàng Sa et Truong Sa relevaient déjà de la souveraineté vietnamienne. Troisièmement, l’État féodal du Vietnam a créé des compagnies maritimes dénommées Hoàng Sa et Bac Hai afin d’exploiter économiquement ces deux archipels. Composées chacune de 70 personnes, elles étaient envoyées six mois à tour de rôle pour pêcher des fruits de mer tels que carets, holothuries et autres coquillages…, ou encore rechercher et récupérer les cargaisons de navires de commerce naufragés. Le statut de ces agents, que ce soit leur recrutement, leurs traitements et récompenses…, était précisément défini par les lois et règles. Ces détachements ont continuellement été en service depuis l’époque des Empereurs Nguyên (1558-1783) jusqu’aux Tây Son (1786-1802) et la dynastie des Nguyên. Sous la dynastie des Nguyên (1802-1945), les généraux Pham Quang Anh (1815), Truong Phúc Si (1834), Pham Van Nguyên (1835) et Pham Huu Nhât (1836) ont été envoyés à Hoàng Sa afin d’étudier les îles, établir des cartes, en dresser le cadastre et y construire temples et stèles. En 2009, la famille Ðang, originaire de l’île de Ly Son (province de Quang Ngai), a offert à l’Etat un ancien décret impérial compris dans son registre généalogique familial, qui affirme la souveraineté du Vietnam sur Hoàng Sa. Au temps de la domination française en Indochine, c’est au nom du Vietnam que l’administration coloniale française a poursuivi l’administration de ces deux archipels. Elle y a régulièrement envoyé des patrouilleurs afin d’assurer la sécurité et lutter contre les trafiquants. Elle a de même autorisé des Japonais à exploiter du guano, ou encore envoyé le navire De Lanessan faire des recherches océanographiques, géologiques et biologiques. Entre 1930 et 1932, les navires de guerre Inconstant, Alerte, La Malicieuse et De Lanessan de la Marine française patrouillaient en permanence dans la zone maritime de Hoàng Sa. Au début des années 30 également, la France a envoyé des troupes en garnison dans les îles principales de l’archipel de Truong Sa, notamment celles de Truong Sa, An Bang, Ba Bình, Song Tu, Loai Ta et Thi Tu. Ces activités officielles sont publiques, en témoigne leur publication au Journal officiel de la République de France le 26 juillet 1933. En 1933, le Gouverneur Général de l’Indochine a décidé par arrêté de rattacher l’archipel de Truong Sa à la province de Bà Ria (Sud), de transférer le ressort territorial de l’archipel Hoàng Sa de la province de Nam Nghia à celle de Thua Thiên (Centre), et y a institué une garnison permanente. De retour en Indochine, la domination française a demandé le retrait des forces armées de la République de Chine des îles qu’elles ont occupées illégalement en 1946. Les forces armées françaises ont ensuite remplacé ces dernières après leur départ de ces îles où elles ont reconstruit les postes de météorologie et de radio. En 1951, lors de la conférence de paix en San Francisco, une demande de complément du projet de Convention sur la restitution des deux archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa à la Chine a été rejetée par 46 voix contre 3 voix, outre une voix d’abstention. Le chef de la délégation vietnamienne a réaffirmé la souveraineté de l’État vietnamien depuis de longues années sur ces deux archipels, sans aucune contestation ou opinion contraire des autres pays. En 1956, la France a transféré le territoire du Sud du Vietnam à l’administration de Saigon qui a envoyé des troupes et procédé à l’organisation administrative de ces deux archipels. Sur le plan administratif et pour chaque archipel, une commune insulaire est créée et rattachée à un district de la terre ferme. Des stèles marquant la souveraineté vietnamienne ont été implantées, de même que les stations d’observation météorologiques ont été maintenues. C’est à partir des années 50 que la situation sur ces deux archipels est devenue plus complexe. Profitant du retrait de l’Indochine des Français conformément à l’accord de Genève de 1954, la Chine s’est emparée en 1956 d’un groupe d’îles dans la partie Est de l’archipel de Hoàng Sa, suscitant une forte protestation du pouvoir saigonais contre cette occupation illégale. En 1959, des soldats chinois déguisés en pêcheurs ont débarqué sur le groupe d’îles situé dans la partie Ouest de l’archipel de Hoàng Sa. Les forces armées du pouvoir saigonais ont engagé avec succès une contre-attaque et arrêté 82 de ces « pêcheurs » chinois, et poursuivi par la suite son administration jusqu’en 1974. En 1974, exploitant le fait que l’armée du pouvoir saigonais devait faire face aux attaques des forces de la révolution vietnamienne, les forces aériennes et maritimes chinoises se sont à nouveau emparées de cette zone, entraînant à nouveau des protestations de ce dernier et du gouvernement révolutionnaire provisoire du Sud. En 1975, à la chute de l’administration saïgonnaise, l’État vietnamien a succédé à l’administration des îles relevant de l’archipel de Truong Sa et créé les districts insulaires de Hoàng Sa et de Truong Sa. Il n’y a par la suite aucun doute sur le fait que jusqu’en 1988, la présence d’éléments chinois n’a jamais été constatée dans Truong Sa. C’est le 14 mars 1988 que la Chine, recourant à la force, s’est emparée de certaines îles coraliennes de l’archipel de Truong Sa du Vietnam. Dans un affrontement inégal, 64 enfants de la Patrie vietnamienne sont tombés pour défendre la souveraineté nationale sur les archipels de Truong Sa. En résumé, à la lumière du droit international, le Vietnam a suffisamment de preuves historiques et de fondements juridiques pour affirmer sa souveraineté territoriale sur les deux archipels de Hoàng Sa et de Truong Sa. La réalité historique est que la Chine a commencé à occuper la partie Est de l’archipel vietnamien de Hoàng Sa dans les années 50 du XXe siècle, puis la partie Ouest en 1974 en employant la force, et de même le 14 mars 1988 pour occuper certaines îles coraliennes de l’archipel de Truong Sa du Vietnam.

        4. Solutions pour les problèmes relatifs à la Mer Orientale a. Les problèmes relatifs à la Mer Orientale sont très complexes, graves et sensibles pour plusieurs pays concernés. Les ressources de cette région maritime sont très importantes pour l’existence et la vie quotidienne de centaines de millions de personnes vivant dans ces neuf pays côtiers. Les ressources naturelles de cette zone sont nécessaires pour l’édification et le développement économique. Les pays côtiers de la Mer Orientale accélèrent les activités mettant en exécution leur souveraineté maritime et insulaire. Simultanément, d’autres activités relatives à la Mer Orientale sont très variées (liberté, sécurité de navigation, lutte contre la criminalité en mer…) et étroitement en relation avec les intérêts des différents pays dans et hors de la région. b. Donc, une demande objective qui s’impose à l’ensemble des pays ayant des activités en Mer Orientale est de respecter les règles communes que la communauté internationale dont ceux bordant la Mer Orientale ont élaboré, en l’occurence, la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. En appliquant cette Convention pour mettre en oeuvre leur souveraineté et leurs droits souverains sur leurs eaux internes, leurs eaux territoriales, leurs zones économiques exclusives et leurs plateaux continentaux, conformément aux stipulations de la Convention, les pays bordant la Mer Orientale ont le devoir de respecter la souveraineté et les droits souverains des autres pays côtiers vis-à-vis de leurs eaux territoriales, zones économiques exclusives et plateau continental. Il s’agit là également d’une obligation d’un pays membre de l’ONU. C’est aussi une obligation conforme à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et à la Convention de Vienne sur le droit des Traités de 1969. Ce sera très injuste et absurde quand un État côtier trace arbitrairement « une ligne de revendication » très floue en désaccord avec la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, violant les zones maritimes de ses voisins et crée une « zone litigieuse » dans les eaux des pays voisins, puis demande à ces derniers de « mettre de côté le différend, exploiter ensemble » leur plateau continental. De même, le fait qu’un État côtier de la Mer Orientale interdit la pêche dans la zone économique exclusive de ses voisins est contraire aux stipulations de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982. Un tel comportement constitue une violation claire des engagements internationaux d’un pays membre de l’ONU, suivant la Charte de cette organisation. c. L’existence de différends de souveraineté sur les deux archipels de Hoang Sa et de Truong Sa ainsi que sur les plateaux continentaux et zones économiques exclusives enchevêtrées est une réalité objective. Le règlement de ces différends, notamment ceux de souveraineté sur ces deux archipels, est un travail difficile et complexe, sans être impossible cependant. Comme déjà indiqué ci-dessus, le Vietnam, la Chine, la Thaïlande, l’Indonésie, la Malaisie et le Cambodge ont des zones enchevêtrées au regard de leur plateau continental et zones économiques exclusives dans le golfe du Bac Bo et le golfe de Thaïlande. Ces derniers temps, sur la base de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982 et dans un esprit d’amitié, de voisinage et de respect des intérêts légitimes de chacun, le Vietnam a délimité ses zones maritimes avec la Thaïlande, celles du golfe du Bac Bo avec la Chine, ainsi que les limites de son plateau continental au sud de la mer Orientale avec l’Indonésie. Les États côtiers de la Mer Orientale ont réglé certains différends en mer, sur la base des efforts communs et du droit international. Récemment, un litige de souveraineté vis-à-vis de certaines petites îles entre la Malaisie et Singapour, entre l’Indonésie et la Malaisie, ont été réglés par la Cour internationale de justice (CIJ) de La Haye. Ces expériences ont montré que les différends en matière de souveraineté sur les deux archipels de Hoang Sa et de Truong Sa, comme d’autres zones maritimes enchevêtrées en Mer Orientale, peuvent être réglés de façon satisfaisante si le droit international dont la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, est respecté et les mesures de règlement pacifique des différends, mentionnées dans la Charte de l’ONU, appliquées. Le recours à la force ou des menaces en ce sens sont interdits par le droit international. Recourir à la force ou menacer de le faire ne sera jamais la bonne voie de régler les différends en Mer Orientale. d. Ces différends liés à la Mer Orientale sont complexes. C’est pourquoi trouver une solution définitive et acceptable par toutes les parties ne sera pas aisé, et prendra du temps. Cette réalité exige donc de celles-ci de redoubler d’efforts. Dans le processus de recherche d’une solution fondamentale et durable pour ces différends, les parties doivent respecter leurs engagements figurant dans la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) signée en 2002 par l’ASEAN et la Chine, et notamment l’engagement de ne pas commettre d’acte rendant plus complexe la situation en Mer Orientale. Les pays membres de l’ASEAN et la Chine doivent également redoubler d’efforts et oeuvrer ensemble pour élaborer un document juridique plus contraignant qu’est le Code de conduite des parties en Mer Orientale (COC). Ce document pourrait prendre la forme d’un Traité, d’un Accord, d’une Convention ou d’un Mémorandum (MOU) entre l’ASEAN et la Chine, signé par des représentants des deux parties et approuvé ensuite par les organes compétents de l’ASEAN et de la Chine. Respecter les principes fondamentaux du droit international, la Charte de l’ONU, les règlements de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer de 1982, régler pacifiquement les différends, honorer totalement les engagements de la DOC, afin d’élaborer un Code de conduite des parties en Mer Orientale, oeuvrer ensemble dans la volonté de faire de la Mer Orientale une zone maritime de paix, d’amitié et de coopération, sont les clés de règlement des problèmes complexes de la Mer Orientale à l’heure actuelle.

      • #150263

        @robin des bois 148045 wrote:

        – sur ce lien du monde.fr:

        – cet article récent :
        [h=1]Une minuscule préfecture chinoise sort de l’eau[/h]Le Monde.fr | 20.07.2012 à 14h58 • Mis à jour le 20.07.2012 à 14h58 . Par François Bougon

        (***)

        Son nom : Sansha, « san » signifiant trois et « sha » étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys). Elle sera située sur l’île de Yongxing (connu également comme l’île Woody), la plus grande des Iles Paracel, occupée à partir de 1932 par les Français, puis par les Japonais, enfin par les Chinois : 2,13 km2, soit l’équivalent du campus d’une université chinoise.
        (***)Les habitants ne sont guère nombreux : 195URL= »http://news.sina.com.cn(nota: .cn = Chine)/o/2012-07-20/062024810014.shtml »]195, surtout des militaires et des fonctionnaires[/URL

        Sansha, « san » signifiant trois et « sha » étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys)
        San pan = 3 planches = sampan ; 3 on le savait ! mais 3 archipel ?
        Le 2eme est Zhongsha ? c’est le Macclesfield Bank – Wikipedia, the free encyclopedia (désolé pas de wiki fr)
        « *** Macclesfield Bank, also called Zhongsha Islands (Chinese: « Central Sands Islands »​), is an elongated sunken atoll of underwater reefs and shoals
        C’est les conneries du 21eme siecle :
        Poutine revendique le Pole Nord et il a envoyé un sous marin nucléaire planter un petit drapeau russe au fond de la mer sous la banquise
        Les Chinois se disent propriétaire d’un atol sousmarin ; une sorte d’Atlantide ?

        La propagande marche bien ; les gens du Monde n’ont pas vu le bug

      • #150265

        @DédéHeo 148051 wrote:

        La propagande marche bien ; les gens du Monde n’ont pas vu le bug

        Mon cher Dédéhéo

        Vous pouvez faire comme moi.

        J’achète plein pot le quotiden « Le Monde » quand l’envie me prend ( par période) ; et je ne me gène pas pour leur dire ce que je pense .

        voici leur lien internet : « LEMONDE » (je m’aperçois que çà a changé aussi!!)

        http://sdllemonde.fr/le-monde-des-lecteurs

        ps : à première vue …. çà n’a parcontre jamais changé la ligne éditoriale du journal (très » parisianiste »!!!!)

        ( mais Alain Minc : qu’est-ce qu’il a ramassé !! Il a été le président du « CA des lecteurs du Monde  » !!!! Ouah faut quand même pas pousser )

      • #150267

        @DédéHeo 148051 wrote:

        Sansha, « san » signifiant trois et « sha » étant une abbréviation pour les trois îles de cette zone, Xisha (Iles Paracel), Zhongsha et Nansha (Iles Spratleys)
        La propagande marche bien ; les gens du Monde n’ont pas vu le bug

        POMONTI, sur Asie-Info , écrit ceci :

        – sur ce lien :
        Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises | Asie Info

        – cet article :

        Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises
        23 juillet 2012 | Rédigé par: Jean-Claude Pomonti

        [h=5]L’escalade se poursuit en Mer de Chine du Sud.
        Pékin a annoncé l’installation formelle d’une garnison aux Paracels et aux Spratleys.[/h]La toute puissante Commission militaire centrale a «autorisé» l’Armée populaire de libération chinoise à installer une garnison en Mer de Chine du Sud. Son commandement dépendra de la province de Guangzhou et sera situé dans la «ville de Sansha», une unité administrative formée en juin et dont le siège se trouve sur la principale île des Paracels, occupée en 1974 par l’armée chinoise (qui en avait alors chassé une petite garnison sud-vietnamienne) et qui est dotée d’une piste aérienne réaménagée.
        La poussée chinoise en Mer de Chine méridionale se poursuit rapidement. La grande île de Haïnan, au nord, est dotée d’une base de sous-marins et d’un aéroport militaire. Les flotilles de pêche chinoises sont sous la protection de leurs propres bâtiments armés. La marine de guerre chinoise chasse les bateaux de pêche du Vietnam et des Philippines. Pékin exerce de fortes pressions sur les sociétés pétrolières occidentales pour freiner l’exploration (gaz et pétrole) dans les zones économiques exclusives des autres Etats riverains. Les troupes chinoises qui seront stationnées dans les archipels des Paracels et des Spratleys seront «responsables de la gestion de la mobilisation, des réserves militaires et des opérations militaires» nécessaires à a protection de la «ville de Sansha».
        En 1988, dans la partie méridionale de l’archipel des Spratleys, soit à mille km au sud de l’île de Haïnan, Pékin avait établi de force une station d’observation marine et les affrontements entre les marines chinoise et vietnamienne avaient alors fait 64 morts chez les Vietnamiens. Cette fois-ci, dans le même secteur, Pékin a dépêché le 14 juillet trente chalutiers sous la protection d’un bâtiment armé de trois mille tonnes de l’administration chinoise des pêches.
        La Chine poursuit la mise en place d’un dispositif de contrôle de la Mer de Chine du Sud dont elle revendique plus de 80% des eaux. Un poids croissant est accordé aux militaires chinois, au nationalisme pariculièrement agressif. Les risques d’incidents ne sont donc plus à écarter car il s’agit, de la part de la Chine, d’une poussée délibérée. Ces trois derniers week-ends, le Vietnam a toléré de petits rassemblements anti-chinois à Hanoi. La Mer de Chine du Sud est en passe de devenir la zone la plus sensible en Asie.

        Jean-Claude Pomonti

      • #150280

        @robin des bois 148054 wrote:

        Mon cher Dédéhéo
        Vous pouvez faire comme moi.
        J’achète plein pot le quotiden « Le Monde » quand l’envie me prend (par période) ; et je ne me gène pas pour leur dire ce que je pense .
        (***)

        Si vous ou quelqu’un d’autre peut le faire à ma place (je n’ai pas le budget pour m’abonner)
        Le bug est le suivant :
        Si les gens du journal Le Monde vous disent : « Moi pas comprendre anglais », vous n’avez qu’a leur expliquer en Vietnamien :
        Bãi Macclesfield
        ******************************************
        Bãi Macclesfield (tiếng Anh: Macclesfield Bank​) là một tập hợp nhiều bãi ngầm thuộc Biển Đông, chìm hoàn toàn dưới nước.

        Đài Loan và Trung Quốc đều tuyên bố chủ quyền đối với bãi Macclesfield. Ngoài ra, tồn tại hai luồng thông tin ngược chiều nhau: một cho rằng Philippines cũng tuyên bố chủ quyền đối với bãi Macclesfield và một cho rằng Philippines không liên quan với lí do bãi Macclesfield nằm ngoài vùng đặc quyền kinh tế của nước này.

        Một số học giả đặt ra câu hỏi về tính hợp pháp của hành động tuyên bố chủ quyền đối với bãi Macclesfield vì theo luật pháp quốc tế, một quốc gia không được phép tuyên bố chủ quyền đối với thực thể địa lí chìm dưới biển như thể chúng là « đảo ».
        ************************************************
        La loi international de la mer n’autorise pas la revendication d’un territoire qui est une « île » sous la surface de la mer ; on appelle ça un haut fond ! Bande de Glan* ! On peut revendiquer une extension des 200 miles de zone d’activité exclusive économique en se basant sur le plateau continental d’un pays (C’est ce que voulait faire Poutine avec le Pole Nord : il argue que c’est la racine d’une chaine de montagne de chez lui)

        Quant à Macclesfield Bank, c’est un atoll sous-marin. Un atoll, c’est du corail sur un volcan éteint et celui là vient du fond de la mer, il est sur le plateau continental de personne !

        Notez que le wikipédia anglais Macclesfield Bank – Wikipedia, the free encyclopedia
        est attaqué par les espions PRC
        Wiki est un truc de principe ultra démocratique tout le monde peut participer (les gens qui critique le contenu n’aime pas la démocratie)
        Les Chinois ont leur propre copie de Google et leur propre wiki indépendant de wikipedia.
        Mais ils viennent chahuter le wikipédia anglais en rajoutant leurs âneries :
        The definition of Zhongsha Islands

        The PRC’s term Zhongsha Islands for the Macclesfield Bank has a wider meaning than the geographic feature or atoll; it includes some geographically separate features: –

        To the east, near the Philippines are: Scarborough Shoal Le caillou qui est dans les eaux territoriale philippines
        Et les ânerie XXL (wider) continuent…
        Traduc : Le terme Zhongsha Islands de la Chine Populaire désigne quelque chose de plus vaste que l’atoll Macclesfield Bank
        Qui va d’un caillou près de Hong Kong, au Nord (Helen Shoal)
        et vers l’Est : Scarborough Shoal le caillou des Philippins
        et au Sud : (1000 km plus loin) un caillou de l’archipel Spratly 😆
        Bref ce n’est pas un atoll de 130 km par 70 km à une profondeur de – 9 m
        Mais un bazar qui couvre la moitié de la mer d’Asie du Sud Est

      • #150284

        @robin des bois 148056 wrote:

        POMONTI, sur Asie-Info , écrit ceci :

        – sur ce lien :
        Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises | Asie Info

        Pomonti ne s’est intéressé qu’aux.relations Chine _Vietnam et Chine_Philippines. Il a oublié d’évoquer le rapprochement Japonais avec le Vietnam et les Philippines pour la défense de leurs eaux territoriales.Le Japon réfléchit à l’opportunité d’envoyer sa flotte en mer d’Est pour garantir la libre navigation de ses marchandises et pour suivre les sous_marins chinois. A la question des iles au large du Japon, se rajoute maintenant l’incident opposant la marine russe et les pêcheurs chinois! Et en toile de fond ,le face à face sino_indien !
        La deuxième armée du monde devra se diviser devant toutes ces menaces si elle devait attaquer le Vietnam ce qui l’affaiblira d’autant

      • #150285

        @DédéHeo 148071 wrote:

        Quant à Macclesfield Bank, c’est un atoll sous-marin. Un atoll, c’est du corail sur un volcan éteint et celui là vient du fond de la mer, il est sur le plateau continental de personne !


        Les fonds autour du Macclesfield Bank sont entre 7,00 et 9,000 pieds.
        Les fonds autour des iles Paracelses sont entre 2,500 et 3,000 pieds.
        Tout ca me parait un peu profond pour du plateau continental.
        Pour memoire, en Da Nang et Hai Nam, le plateau continental est a une profondeur moyenne de 250 pieds.
        L’humour Chinois est profond, tres profond: abyssal meme.

      • #150300

        L’humour des Celestes Cocos est très subtil ; ils ont farci le wikipédia:

        The definition of Zhongsha Islands

        The PRC’s term Zhongsha Islands for the Macclesfield Bank has a wider meaning than the geographic feature or atoll; it includes some geographically separate features: –

        To the east, near the Philippines are:

        Scarborough Shoal (Nanyan Dao 南巖島 or Huangyan Dao 黃岩島; 15°11′N 117°46′E)
        Truro Shoal (Sianfa Ansha or Shianfa Ansha 特魯暗沙; 16°20′N 116°44′E)

        Far to the north are:

        Helen Shoal (Itung Ansha or Yitong Ansha 一統暗沙; 19°12′N 113°53′E) – It is a few kilometers south of Hong Kong.
        Stewart Shoal (Ssu-ti-wa-erh-t’e Ansha 管事暗灘; 17°20′N 118°50′E)
        Huangyan Seamount (黃岩海山)
        Shixing Seamount (石星海山)
        Xianbei Seamount (憲北海山)
        Xiannan Seamount (憲南海山)
        Zhangzhong Seamount (漲中海山)
        Zhenbei Seamount (珍貝海山)

        To the south, near the Spratly Islands, are:

        Dreyer Shoal (Zhongnan Ansha, 中南暗沙)
        Zhongnan Seamount (中南海山)
        Longnan Seamount (龍南海山)
        Changlong Seamount (長龍海山)

        Macclesfield Bank est un volcan très ancien qui est sur aucun plateau continental. Comme tout les volcans, il s’est éfondré puis des coraux ont poussés et formé un atoll. Celui ci est immense : 170 km par 80 km
        Mais depuis la mer à monté de 9 m ! c’est dire qu’on connait très bien l’époque très ancienne à laquelle l’atoll, s’est formé.
        Il va sans dire que personne ne peut revendiquer un tel territoire sous marin.

        Mais voici la subtilité des Célestes :
        « Zhongsha Islands » n’est pas seulement l’atoll submergé Macclesfield Bank mais tous les récifs immergé 600 km au Nord ( Helen Shoal qui appartient à Hong Kong, Scarborough Shoal (Panatag Shoal) qui appartient aux Philippines
        Et des récifs dans les Spratly, 1000 km au Sud.
        Rien à voir? Pas grave, ils appartiennent tous à la même « province »
        Bref, c’est un atoll sous marin avec des extensions virtuelles de 600km 😆

      • #150308

        Petit coup dur pour les célestes !Mr Mai Hong ,directeur de l’institut Han Nom vient de rendre public une carte sans les archipels Hoangsa et Truongsa. Mr Hong a précisé qu’il avait fallu près de 200 ans pour la finir ,de 1708 à 1904 allant du règne de l’empereur Guangxi à celui de Guangxu .
        Mais l’empire du milieu n’a que faire de ce petit détail .
        1904 China map admits Paracel, Spratly not Chinese territory

        [TABLE]
        [TR]
        [TD] Last Updated: Sunday, July 22, 2012 05:00:00[/TD]
        [/TR]
        [/TABLE]

        [TABLE= »class: floatLeft »]
        [TR]
        [/TR]
        [TR]
        [TD= »class: caption »][/TD]
        [/TR]
        [/TABLE]
        mapbig.jpg
        Chinese language expert Mai Hong points at Hai Nan Island in a 1904 Chinese map, which noted the island as China’s southernmost tip.

        A Chinese language expert in Vietnam has an official map of China from 1904 that does not show Hoang Sa (Paracel) and Truong Sa (Spratly) islands as belonging to that country.
        The map possessed by Mai Hong, former head of the archive at the Han Nom Institute that studies ancient Vietnamese language and its influence by Chinese, for more than 30 years shows Hainan Island as China’s southernmost tip.
        The two archipelagoes off Vietnam’s central coast are not shown in the map.
        But now China claims the islands despite lots of historical evidence showing Vietnam’s existence on the islands before anyone else.
        A Vietnamese map from 1834 includes the two islands.
        Hong said the colored-paper map was made during the Qing Dynasty era and published by the Shanghai Publishing House.
        Hong said the Chinese descriptions on the map indicate it took from 1708 to 1904, from the time of Emperor Guangxi to that of Guangxu, to complete it.
        The kings sent scholars and experts, including Westerners such as Johann Adam Schall von Bell and Ferdinand Verbiest, to all of China’s then 13 provinces for the task, he said.
        The foreword was written by the then director of an observatory.
        Hong had bought the map from a familiar book seller for his institute. “He showed me the map and suggested that I should buy it. It cost more than my one month salary.”
        On July 4 he handed over the well-preserved, 115 cm x 140 cm map to the Vietnam National History Museum in Hanoi. A handover ceremony is being held Tuesday with several historians attending.
        “I think this map can provide some very good information for Vietnam’s defense at international negotiations. A proof from China themselves will save us from (verbal) attacks.”

        Pour la vidéo ,cliquez sur le B

        B

      • #150320

        Woody island (Đảo Phú Lâm ) c’est la plus grande des îles de l’archipel Hoàng Sa.

        Il y a au moins 2 analystes chinois qui ne sont pas d’accord avec l’agressivité de la Chine sur ces îles :

        1. Tiết Lý Thái de Hong Kong . C’est mentionné ici H
        2. Tô Hạo dans un article sur China Daily . C’est mentionné ici ‘Tranh ch

        Mais je n’arrive pas à retrouver les contenus des 2 articles mentionnés.

      • #150323

        Après Sansha et sa garnison,les banks et reefs philippins , les iles Diaoyu , voilà que la Chine réclame aussi l’archipel Ryukyu où se trouve Okinawa avec ses 1,4 millions d’habitants et les 10 000 GIs. On dirait la grenouille de la Fontaine voulant se faire vache ou vache qui rit jaune !(c’était si tentant.:bigsmile: )
        Dans Foreign Policy
        Is Okinawa a ‘disputed’ island too?
        Posted By Joshua Keating 091022_meta_block.gif Monday, July 23, 2012 – 1:55 PM 091022_meta_block.gif

        The big Asia security story of the day is China’s deployment of a garrison to « guard » disputed islands claimed by Beijing in the South China Sea. But as the Financial Times reports, some Chinese nationalists have the eyes on a potentially even more controversial island chain:


        In a fiery editorial earlier this month, the Global Times newspaper urged Beijing to consider challenging Japan’s control over its southern prefecture of Okinawa – an island chain with a population of 1.4m people that bristles with US military bases.
        “China should not be afraid of engaging with Japan in a mutual undermining of territorial integrity,” the Communist party-run paper declared.
        Major General Jin Yinan, head of the strategy research institute at China’s National Defense University, went even further. He told state radio that limiting discussion to the Diaoyu was “too narrow”, saying Beijing should question ownership of the whole Ryukyu archipelago – which by some definitions extends beyond Okinawa.

        The Chinese claim goes back to when the the islands were ruled by the independent Ryukyu kingdom in 15th century:

        Ryukyu kings paid formal tribute to Chinese emperors, a practice allowing lucrative trade that continued even after the kingdom was conquered by a Japanese feudal domain in 1609. Okinawa only officially became part of Japan in 1879.

        Okinawa is such an established part of Japanese territory at this point — not to mention home to about 10,000 U.S. marines — that it’s abit hard to imagine this claim becoming a matter of official policy. But it’s unlikely to quiet things down in the East China Sea.

        Is Okinawa a ‘disputed’ island too? | FP Passport

        [IMG]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/c/c6/Location_of_the_Ryukyu_Islands.JPG[/IMG]
        Location of Ryukyu Islands

        Comment dit-on en chinois : Interdiction de naviguer ici , faites le tour !
        Les Américains comptent les jours avant que l’empire du milieu ne décréte que la Sibérie était chinoise avant Alexandre le Grand !

      • #150330
      • #150333

        @dannyboy 148114 wrote:

        Woody island (Đảo Phú Lâm ) c’est la plus grande des îles de l’archipel Hoàng Sa.

        Il y a au moins 2 analystes chinois qui ne sont pas d’accord avec l’agressivité de la Chine sur ces îles :

        1. Tiết Lý Thái de Hong Kong . C’est mentionné ici H
        2. Tô Hạo dans un article sur China Daily . C’est mentionné ici ‘Tranh ch

        Mais je n’arrive pas à retrouver les contenus des 2 articles mentionnés.

        Et encore un troisième analyste chinois (Lý Lệnh Hoa) qui tente aujourd’hui de raisonner ses compatriotes sur le réseau social Sina Weibo
        Ng

      • #150334

        @ dannyboy, les noms des Chinois sont traduit en sino-viet et ecrit en quoc ngu ; il faut etre un expert pour retrouver l’article original.
        Parfois, j’y parviens en recherchant un mot clef de l’article en anglais (c’est une clef anglaise whoaf whoaf whoaf)
        clef-anglaise-01.jpg
        Un « mot clef anglaise »
        Une clef anglaise « made in ROC » Républic Of China
        ***************************************
        Tưởng Giới Thạch (tiếng Trung: 蔣介石; phiên âm: Jiǎng Jièshí; tên gọi tại Đài Loan: 蔣中正 Jiǎng Zhōngzhèng; 31 tháng 10 năm 1887 – 5 tháng 4 năm 1975) là một nhà quân sự và nhà chính trị trong lịch sử Trung Quốc cận đại, lãnh đạo Trung Quốc Quốc Dân Đảng năm 1925, sau khi Tôn Dật Tiên qua đời. Sau thất bại của Quốc Dân Đảng năm 1949, ông lãnh đạo Chính phủ và Quốc dân đảng ở Đài Loan, làm Tổng thống (1950) và Tổng chỉ huy Quân đội của Chính phủ Trung Hoa. Chính phủ Tưởng Giới Thạch là thành viên Hội đồng Bảo an Liên hiệp quốc trong thời gian dài, tuy nhiên vào ngày 25 tháng 10 năm 1971 đã bị thay bằng Cộng hòa Nhân dân Trung Hoa. Sau thất bại năm 1949, Tưởng Giới Thạch và binh lính của ông đã chạy đến Đài Loan.

        Những hồ sơ mới được chính quyền Đài Loan giải mật đã tiết lộ kế hoạch của Tưởng Giới Thạch trong nỗ lực tái chiếm đại lục. Trong thời kỳ Thế chiến II, hai nhà lãnh đạo đồng minh là Thủ tướng Anh Winston Churchill và Tổng thống Mỹ Franklin D. Roosevelt từng có ý định ám sát Tưởng Giới Thạch, nhưng đều thất bại.
        *************************************
        Qui c’est celui là? il une drôle de bagnole ce mec là ?

        Qui c’est, celui-là ?

        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là ?
        Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
        Il a une drôle de tête ce type-là
        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a ?
        Et puis cha bagnole les gars
        Elle est drôlement bizarre les gars
        ça s’passera pas comme ça.

        Je ne suis pas un play boy, je ne paie pas de mine,
        Avec ma grosse moustache et mon long nez de fouine
        Mais je ne sais pas pourquoi quand je souris aux filles
        Elles veulent toujours m’emmener coucher dans leur famille
        Et leurs maris disent de moi…

        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là ?
        Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
        Il a une drôle de tête ce type-là
        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a ?
        Et puis cha bagnole les gars
        Elle est drôlement bizarre les gars
        ça s’passera pas comme ça.

        Ce n’est pas ma faute à moi si les femmes mariées
        Préfèrent sortir avec moi pour jouer à la poupée
        Elles aiment mes cheveux blonds et mes yeux polissons
        Mais je crois qu’ce qu’elles préfèrent c’est mon p’tit ventre rond
        Et leurs maris disent de moi…

        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là ?
        Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
        Il a une drôle de tête ce type-là
        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a ?
        Et puis cha bagnole les gars
        Elle est drôlement bizarre les gars
        ça s’passera pas comme ça.

        Si vous saviez comme c’est beau, d’être bien dans sa peau
        Je bois mon pastis au bar avec le chef de gare
        Je me gare n’importe où j’vous jure que j’suis heureux
        Mais ça emmerde les gens quand on vit pas comme eux
        Et les gens disent de moi…

        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là ?
        Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
        Il a une drôle de tête ce type-là
        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a ?
        Et puis cha bagnole les gars
        Elle est drôlement bizarre les gars
        ça s’passera pas comme ça.

        Voyant que sur cette terre tout n’était que vice
        Et que pour faire des affaires je manquais de malice
        Je montai dans mon engin interplanétaire
        Et je ne remis jamais les pieds sur la terre.
        Et les hommes disent de moi…

        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là ?
        Complètement toqué, ce mec-là, complètement gaga
        Il a une drôle de tête ce type-là
        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a ?
        Et puis cha bagnole les gars
        Elle est drôlement bizarre les gars
        ça s’passera pas comme ça.

        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a, qui c’est celui-là ?
        Il a un drôle d’accent ce gars-là
        L’as une drôle de voix
        On va pas se laicher faire les gars
        Qu’est-ce qu’il fait, qu’est-ce qu’il a
        Non mais cha va pas, mon p’tit gars
        On va l’mettre en prison ce type-là
        S’il continue comme ça.

      • #150335

        HUYARD Pierre
        quelques liens
        Paracel Islands – Wikipedia, the free encyclopedia
        Îles Paracels – Wikipédia
        Ou l’on constate que les versions anglaises et francaises ne sont pas exactement semblables.

        C’est drôle, le Wiki français fait l’impasse sur la colonisation puis la session au Royaume du Sud Vietnam (hih, je ne sais plus comment on appelait l’éphémère gouvernement de Bao Daï (46-55)
        En 1945, les Alliés vainqueur confient à la Chine de Tchang Kaï-chek (en chinois traditionnel 蔣介石) de recevoir la rédition des Japonais. Y compris les îles.
        Mais en 1946, les îles sont rendues au Vietnam de Bao Daï (qui est alors la marionette des Français)
        Et en 1955, les îles deviennent la propriété de la République du Vietnam, (Vietnam Cong Hoa) fondée par Ngo Dinh Diem

        En 1974, les Américain ont laissé tomber la Vietnam Cong Hoa et sont devenu copain avec les Chinois.
        Ceux ci en profitent pour envahir les Paracels.
        Mais il en reste UN 😆
        Gerald Emil Kosh, leur homme aux Paracels :
        vinavigation.net
        [IMG]http://vinavigation.net/vn/tailieu/hsts/HSHinh01.PNG[/IMG]
        Hình 2: Không ảnh đảo Hoàng Sa (Pattle Island, Shanhu Dao) với cơ sở quân sự, khí tượng Việt Nam (chụp năm 1968)
        L’île Pattle Islande, où se trouve la station météo et le phare construit par les Français colonialistes. C’est la plus grande île des Paracels de l’ouest.
        Woody Island où il y a l’aéroport chinois est la plus grande île des paracels de l’est
        Sio on vivait dans un gentil monde de BisouNounours, les Chinois peuvent garder leur airport Woody mais rendre Pattle Météo au Vietnam LOL

        Visible Contents
        001.jpg
        Au cour de l’invasion chinoise, un « conseiller » américain, Gerald Emil Kosh est capturé par l’armée chinoise communiste

      • #150342

        @DédéHeo 148130 wrote:

        @ dannyboy, les noms des Chinois sont traduit en sino-viet et ecrit en quoc ngu ; il faut etre un expert pour retrouver l’article original.
        Tưởng Giới Thạch (tiếng Trung: 蔣介石; phiên âm: Jiǎng Jièshí; tên gọi tại Đài Loan: 蔣中正 Jiǎng Zhōngzhèng; 31 tháng 10 năm 1887 – 5 tháng 4 năm 1975) là một nhà quân sự và nhà chính trị trong lịch sử Trung Quốc cận đại, lãnh đạo Trung Quốc Quốc Dân Đảng năm 1925, sau khi Tôn Dật Tiên qua đời. Sau thất bại của Quốc Dân Đảng năm 1949, ông lãnh đạo Chính phủ và Quốc dân đảng ở Đài Loan, làm Tổng thống (1950) và Tổng chỉ huy Quân đội của Chính phủ Trung Hoa. Chính phủ Tưởng Giới Thạch là thành viên Hội đồng Bảo an Liên hiệp quốc trong thời gian dài, tuy nhiên vào ngày 25 tháng 10 năm 1971 đã bị thay bằng Cộng hòa Nhân dân Trung Hoa. Sau thất bại năm 1949, Tưởng Giới Thạch và binh lính của ông đã chạy đến Đài Loan.

        Những hồ sơ mới được chính quyền Đài Loan giải mật đã tiết lộ kế hoạch của Tưởng Giới Thạch trong nỗ lực tái chiếm đại lục. Trong thời kỳ Thế chiến II, hai nhà lãnh đạo đồng minh là Thủ tướng Anh Winston Churchill và Tổng thống Mỹ Franklin D. Roosevelt từng có ý định ám sát Tưởng Giới Thạch, nhưng đều thất bại.

        Pour raisonner les Chinois actuels , il faudrait faire appel à Chang kai Chek . Il avait une certaine culture : au cours de la conférence internationale à Téhéran en 1943 , Roosevelt a offert à Chang d’occuper le Japon et de « récupérer  » le Vietnam . Il a refusé le VN en arguant que les VN avaient développé une conscience nationale différente de la Chine,qu’ils ne voudraient plus redevenir Chinois et qu’ils seraient récalcitrants . Il a refusé l’occupation du Japon , prévoyant les mêmes difficultés . Il préconisait par ailleurs l’indépendance pour l’Indochine
        ACT V for Valley of Death – Ted Morgan

      • #150344

        @HAN VIËT 148142 wrote:

        . Il (

        Chang kai Chek) a refusé le VN en arguant que les VN avaient développé une conscience nationale différente de la Chine,qu’ils ne voudraient plus redevenir Chinois et qu’ils seraient récalcitrants .

        Que dirait Chang kai Chek aujourd’hui a propos de ces archipels?
        Ces archipels sont quasiment inhabites: donc la conscience nationale des 3 peles et des 2 tondus qui y resident n’a que peu de poids face aux interets strategiques et economiques.

      • #150345

        @DédéHeo 148130 wrote:

        Tưởng Giới Thạch (tiếng Trung: 蔣介石; phiên âm: Jiǎng Jièshí; tên gọi tại Đài Loan: 蔣中正 Jiǎng Zhōngzhèng; 31 tháng 10 năm 1887 – 5 tháng 4 năm 1975) là một nhà quân sự và nhà chính trị trong lịch sử Trung Quốc cận đại, lãnh đạo Trung Quốc Quốc Dân Đảng năm 1925, sau khi Tôn Dật Tiên qua đời. Sau thất bại của Quốc Dân Đảng năm 1949, ông lãnh đạo Chính phủ và Quốc dân đảng ở Đài Loan, làm Tổng thống (1950) và Tổng chỉ huy Quân đội của Chính phủ Trung Hoa. Chính phủ Tưởng Giới Thạch là thành viên Hội đồng Bảo an Liên hiệp quốc trong thời gian dài, tuy nhiên vào ngày 25 tháng 10 năm 1971 đã bị thay bằng Cộng hòa Nhân dân Trung Hoa. Sau thất bại năm 1949, Tưởng Giới Thạch và binh lính của ông đã chạy đến Đài Loan.

        Những hồ sơ mới được chính quyền Đài Loan giải mật đã tiết lộ kế hoạch của Tưởng Giới Thạch trong nỗ lực tái chiếm đại lục. Trong thời kỳ Thế chiến II, hai nhà lãnh đạo đồng minh là Thủ tướng Anh Winston Churchill và Tổng thống Mỹ Franklin D. Roosevelt từng có ý định ám sát Tưởng Giới Thạch, nhưng đều thất bại.

        @HAN VIËT 148142 wrote:

        Pour raisonner les Chinois actuels , il faudrait faire appel à Chang kai Chek . Il avait une certaine culture : au cours de la conférence internationale à Téhéran en 1943 , Roosevelt a offert à Chang d’occuper le Japon et de « récupérer  » le Vietnam . Il a refusé le VN en arguant que les VN avaient développé une conscience nationale différente de la Chine,qu’ils ne voudraient plus redevenir Chinois et qu’ils seraient récalcitrants . Il a refusé l’occupation du Japon , prévoyant les mêmes difficultés . Il préconisait par ailleurs l’indépendance pour l’Indochine
        ACT V for Valley of Death – Ted Morgan

        Tưởng Giới Thạch = tên gọi tại Đài Loan(Taïwan): 蔣中正 Jiǎng Zhōngzhèng = TChang kai Chek
        Je me demande si un Chinois peut comprendre le chinois des Vietnamiens ?
        « ils (les Viêts) ne voudraient plus redevenir Chinois » Les Viêts ont pompé la culture chinoise mais n’ont jamais été chinois à l’exception de migrants très minoritaires.

        L’armée de Tưởng Giới Thạch (aka Tchang Kaï Chek) a quand même occupé le Nord du Vietnam à la fin de la 2ème guerre Mondiale, jusqu’au retour des Français en 46.
        La plus grande île des Spratly, n’est pas l’île « Grande » Sprratly ( Truong Sa Lon) mais l’unique île occupée par Taïwan, Taiping Island – Wikipedia, the free encyclopedia plus connue sous son nom English : Itu Aba Island
        Comme cette île fait 44 hectares, les Taïwanais ont pu y construire une véritable piste d’aviation capable de recevoir des avions de transport Hercule C-130.
        C’est la seule de toutes ces îles à avoir des puits d’eau douce.
        Elle est occupée par une garnison militaire.
        Bref, elle est définitivement Taïwanaise malgré l’éloignement de 1600 km !
        1299834304_XUjaXN.jpg
        Notez qu’ils comptent la distance de la Chine de 410 KM, à partir de Woody Island, ce qui est contestable.
        Elle n’est qu’à 330 Km du Vietnam

        1299834304_OEyzyk.jpg
        L’île de 1400 m de long avant la construction de l’aérodrome.

        4256020407.jpg
        Un Hercule C-130 sur l’île

        Photo: Chinese army shelling of Taiping Island in Nansha Development Training in Vietnam protest – News News News
        Chinese-army-shelling-of-Taiping-Island-in-Nansha-Development-Training-in-Vietnam-protest

      • #150366

        A la différence des années précédentes , la presse française parle de plus en plus des problèmes entre la Chine et les pays riverains.

        Le Figaro
        : Pékin s’installe en mer de Chine méridionale par Arnaud de Lagrange

        Sur les différends maritimes avec ses voisins, la Chine ne met pas l’arme au pied, au contraire. Elle a annoncé ce week-end avoir approuvé l’installation officielle d’une garnison en mer de Chine méridionale. Il s’agit d’un pas de plus pour sanctuariser ces eaux, qui sont l’objet de multiples querelles avec les pays voisins d’Asie du Sud-Est. Et d’une annonce qui pourrait encore accroître des tensions déjà fortes.
        La mesure a été prise par la toute puissante Commission militaire centrale (CMC). Elle est avant tout symbolique, puisque la Chine avait déjà une substantielle présence militaire dans la zone. La garnison de Sansha aura pour mission de «garder la ville, apporter son soutien à des opérations locales de secours (…) et mener des missions militaires» selon l’agence officielle Chine nouvelle. Le mois dernier, Pékin avait déjà franchi une étape en donnant à l’ensemble de cette mer un statut administratif de ville, sous le nom de Sansha, dépendant de la province insulaire de Hainan. Cette jeune localité se situe sur une île de l’archipel Paracel, appelée Yongxing en chinois et Woody Island en anglais. Les îles Paracel sont également revendiquées par le Vietnam et Taïwan. En 1974, au terme d’une confrontation navale avec le Vietnam, la Chine avait pris le contrôle total de l’Archipel.
        La presse officielle chinoise reconnaît que Sansha est désormais la plus petite ville chinoise de niveau préfectoral, pour sa population – avec à peine un millier d’habitants – comme pour sa superficie, seulement 13 kilomètres carrés de terres. Mais elle précise qu’en revanche, elle est la plus étendue du pays, avec deux millions de kilomètres carrés de mer… Pour affirmer leur présence, les autorités chinoises assurent que Sansha dispose de sérieuses infrastructures comme une poste, une banque, un supermarché et un hôpital. Le Vietnam a immédiatement protesté contre cette «soi-disant ville de Sansha», créée illégalement sur des terres relevant de sa souveraineté. Pour la troisième fois en un mois, une manifestation antichinoise a eu lieu ce week-end à Hanoï. L’envoi d’une importante flottille de pêche chinoise vers l’autre archipel contesté des Spratleys a encore avivé les tensions.
        Asseoir sa souveraineté

        En s’appuyant sur une forte montée en puissance des flottes «civiles» de la State Oceanic Administration (SOA) ou de l’administration de surveillance des pêches, dont les bateaux sont désormais équipés d’armes lourdes, Pékin s’emploie inlassablement à asseoir sa souveraineté sur la zone par une politique du fait accompli. En 2010, la mer de Chine méridionale a été élevée au rang «d’intérêt vital», dans le sillage de Taïwan, du Tibet et du Xinjiang. Ce qui signifie que Pékin ne souffrira aucun compromis.
        C’est avec le Vietnam que le conflit est le plus vif, mais les ambitions chinoises se heurtent à presque tous les autres riverains, dont la sensibilité est avivée par la richesse en ressources de ces 1,7 million de kilomètres carrés d’eau. Les Spratleys sont ainsi revendiquées – en partie ou en totalité – par les Philippines, Brunei, la Malaisie et Taïwan. Depuis le mois d’avril, un face-à-face tendu oppose Chinois et Philippins autour du récif de Scarborough, revendiqué par les deux pays. À la mi-juillet, un navire de guerre chinois s’est même malencontreusement échoué dans la zone.
        Au-delà des questions de fierté nationale, les ressources en hydrocarbures de ces eaux chaudes nourrissent les tensions. Et le «retour de l’Amérique» dans la région internationalise le sujet, au grand dam de Pékin. À la mi-juillet toujours, les ministres des Affaires étrangères des dix pays de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) se sont séparés pour la première fois sans publier de communiqué final, après de sérieuses divergences sur la manière de gérer leurs conflits territoriaux avec la Chine.
        [HR][/HR] Le Figaro – International : Pékin s’installe en mer de Chine méridionale

        Le Monde : Pékin impose sa loi en mer de Chine 27/07/2012

        1341964_3_1b28_des-soldats-de-la-marine-chinoise-patrouillent.jpg
        Pékin impose sa loi en mer de Chine

        La Chine multiplie mini- coups de force et provocations dans le Pacifique occidental. Elle est en passe de transformer la région en un lieu d’affrontement potentiel avec les Etats-Unis. Cette « nouvelle guerre du Pacifique » est plus sérieuse qu’il n’y paraît, même si l’on n’y attache guère d’attention en Europe.

        Dernier épisode venu troubler ces eaux riches en poisson et sans doute en pétrole et en gaz : Pékin a annoncé mardi 24 juillet la création de la dernière-née des municipalités chinoises, Sansha, sur un îlot de l’archipel contesté des Paracel, en mer de Chine du Sud.
        Or les Paracel et une chaîne d’îles et de rochers voisins, les Spratleys, sont aussi revendiqués, à un titre ou à un autre, par le Vietnam, les Philippines, la Malaisie et Bruneï. Tous dénoncent une atteinte à leurs droits et une violation du droit international. Tous se sentent agressés par leur puissant voisin – cette Chine qui est à la fois leur principal partenaire économique et leur cauchemar stratégique.
        La Chine a précisé qu’elle déploierait très vite une garnison militaire à Sansha. S’y trouvent déjà une banque, un mini-supermarché, un hôpital et quelques centaines de pêcheurs chinois.
        Les motivations de Pékin sont diverses. Ce ne sont pas les quelques kilomètres de rocaille et de sable, dépourvus de toute eau potable, plantés de palmiers rabougris et écrasés d’une chaleur lourde et humide qui intéressent Pékin. Le lieu est pour le moins inhospitalier. La Chine vise les eaux alentour, bien sûr, les réserves halieutiques, et peut-être, demain, celles en gaz et en pétrole. Ce n’est pas rien quand on sait que Pékin a une conception particulièrement extensive de ce qui constitue sa zone économique privilégiée au large de ses côtes…
        Mais il y a aussi la symbolique politique. En établissant la riante municipalité de Sansha, la Chine impose ce qu’elle considère comme son droit, son dû. Elle revendique la souveraineté sur tout morceau de terre émergeant de mer de Chine du Sud et de mer de Chine orientale – dans cette dernière région, elle est en conflit ouvert avec le Japon.
        C’est là, selon Pékin, un héritage de l’histoire : la prépondérance, pour ne pas dire la tutelle, chinoise serait naturelle en ces lieux. La Chine propose bien à ses voisins d’en discuter de manière bilatérale. Tous rejettent un format de négociation qui les place en position inférieure face au géant chinois. Tous réclament une discussion dans un forum multilatéral auquel participerait, comme médiateur, l’autre grande puissance du Pacifique, les Etats-Unis.
        Ironie de l’histoire, c’est sous la houlette du Vietnam que les pays de l’Asean – l’Association des nations d’Asie du Sud-Est – réclament la protection de l’Amérique dans la région. Pour tenir la Chine en respect. Et les Etats-Unis ne cessent, depuis quelques mois, de renforcer leurs alliances militaires et leur dispositif naval dans le Pacifique occidental.
        On frôle chaque semaine l’incident armé. Dans ces mers chaudes s’installe une mini-guerre froide.

        http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/27/pekin-impose-sa-loi-en-mer-de-chine_1739178_3232.html

        Lentement mais sûrement ,l’opinion publique prendra conscience d’une Chine prête à imposer sa loi .

      • #150369

        @ngjm95 148176 wrote:

        A la différence des années précédentes , la presse française parle de plus en plus des problèmes entre la Chine et les pays riverains.

        Le Figaro
        : Pékin s’installe en mer de Chine méridionale par Arnaud de Lagrange

        [HR][/HR] Le Figaro – International : Pékin s’installe en mer de Chine méridionale

        Le Monde : Pékin impose sa loi en mer de Chine 27/07/2012

        Pékin impose sa loi en mer de Chine

        Lentement mais sûrement ,l’opinion publique prendra conscience d’une Chine prête à imposer sa loi .

        Ah que oui, dites donc !!! Et qu’ouïs-je , qu’entends-je?

        – Le Vietnam est entrain de renouer des  » liens de profonde amitié », basés sur une longue Histoire commune et durable, avec la Russie du petit Père des peuples Poutine ..

        – Et, « même cerise sur le gâteau », le gouvernemet vietnamien ofrirait à la Russie, pour faciliter ses « petites opérations logistiques » l’ancienne base américaine de Cam Ranh

        http://asie-info.fr/2012/07/27/vietnam-relance-de-la-cooperation-militaire-avec-moscou-57354.html

        ps : Y a un doc ou un film qui doit s’intituler :« la machine à remonter le temps  » : çà me donne cette impression : on remonter aux années 54 …..et on redécouvre la suite de l’Histoire …

      • #150375

        @robin des bois 148181 wrote:

        Ah que oui, dites donc !!! Et qu’ouïs-je , qu’entends-je?

        – Le Vietnam est entrain de renouer des  » liens de profonde amitié », basés sur une longue Histoire commune et durable, avec la Russie du petit Père des peuples Poutine ..

        – Et, « même cerise sur le gâteau », le gouvernemet vietnamien ofrirait à la Russie, pour faciliter ses « petites opérations logistiques » l’ancienne base américaine de Cam Ranh

        Vietnam : relance de la coopération militaire avec Moscou | Asie Info

        ps : Y a un doc ou un film qui doit s’intituler :« la machine à remonter le temps  » : çà me donne cette impression : on remonter aux années 54 …..et on redécouvre la suite de l’Histoire …

        Asie -info :Vietnam : relance de la coopération militaire avec Moscou

        Le Vietnam a annoncé que la Russie sera autorisée à créer un «point d’approvisionnement matériel et technique» à Cam Ranh.

        Le président du Vietnam, Truong Tan Sang, a également déclaré à la Voix de la Russie que cette décision «devrait aider à promouvoir la coopération militaire» entre les deux pays tout en précisant que les installations aéroportuaires de la baie de Cam Ranh ne pourraient pas être utilisées à des fins militaires. Il a tenu ces propos en Russie, où il se trouve en visite officielle du 26 au 30 juillet et où il rencontre le président Vladimir Poutine à Sotchi, sur la Mer Noire.

        Esta claro mi amigo ?

        Le reste du texte ,ce n’est que l’énumération des matériels militaires déjà commandés par le Vietnam . Quant à l’évocation de la collaboration dans le futur ,cela tient de la prospective . :wink2:

        Même réponse à la demande de M. Panetta. Le Vietnam veut bien louer des emplacements dans la baie de Cam Ranh pour des escales techniques (réparations et ravitaillements) mais pas à des fins militaires . Une position qui peut évoluer suivant les agissements de la Chine.
        Oui , on va vers une mini guerre froide comme a conclu l’article du Monde.

        PS: L’histoire tient une place importante dans les écoles de guerre !

      • #150381

        « Lentement mais sûrement, l’opinion publique prendra conscience d’une Chine prête à imposer sa loi . »
        Bof, bof… Surtout en Europe et au Cambodge, je pense mais partout ailleur, ça passe très mal.
        La propagande chinoise est un rouleau compresseur de plus elle est « longue durée » et très intelligente.
        La stratégie chinoise est « longue durée » aussi !
        Stratégie : Alliance avec les Américains en 1972 et invasion totale des Hoang Sa (Paracels, Woody Island) au cour d’une bataille navale avec le Sud Vietnam, l’héritier légal des îles.
        1988 : La Chine en guerre contre le Vietnam Unifié depuis 1979 envahis quelques récifs immergés dans les Spratly (Truong Sa) un archipel 1000 km au Sud où contrairement aux Philippines et au Vietnam, la Chine ne possède aucune île. La Chine avait pris la décision d’envahir des récif dans la zone contrôlé par le Vietnam ; pas besoin de déclaration de guerre puisque les 2 pays étaient en guerre depuis 1979. Une guerre qui est plus ou moins masqué par la propagande américaine.
        Les Vietnamiens qui étaient au courants mais à bout de souffle après 3 guerres consécutives depuis 1946 envoient 2 petits cargo chargés de matériaux de construction et 67 militaires avec la mission de construire des petites tours avec le drapeau de la patrie sur ces récifs.
        Les Chinois envoient 3 frégates et massacrent 64 soldats maçons Vietnamiens en leur tirant dessus au canon et coulent les 2 cargo ; 3 Vietnamiens blessés survivent en s’accrochant à des bout de bois du chantier tombés des bateaux et dérivent jusqu’à une île proche contrôlée par le Vietnam. La marine chinoise filme les Vietnamiens qui meurent en agitant le drapeau de leur pays (On est en 1988, la notion de crime de guerre n’est pas encore très bien établie… Il y aura la Yougoslavie, le Golf ETC)

        Les Chinois construisent des petits fortin sur les récifs volés aux Vietnamiens

        Et là commence la propagande :
        – La carte au 9 traits pointillés : Un mystère à la Staline : Le tracé en pointillé et en langue de bœuf qui donne la propriété de la mer à la Chine ; y compris les eau territoriales des Philippines et du Vietnam. Plus l’ânerie est grosse, mieux ça passe !

        – Un mystérieux historien britannique, Gavin Menzies, « redécouvre » le Chinois Zhenq He qui aurait devancé Christophe Colomb de 71 ans… Il a même devancé Magellan, franchit le cap de Bonne Espérance à contre sens en remontant le vent et découvert l’Afrique de l’ouest ; il aurait même découvert… la France car certains disent qu’il a poussé son exploration jusqu’à Bordeaux ou Nantes…

        – La Chine produit des documentaires Pekinolywood full-HD où on voit ces « jonques » de 1000 personnes qui ont sillonnées tous les océans du monde. Les documentaires vendu à bas prix sont généreusement diffusés par les chaines TV culturels de l’ouest.

        – Il y a aussi ces cartes du monde chinoises dont on a discuté sur FV en 2007 ; mais je ne retrouve plus le fil.

        On reprend la stratégie : La Chine envoit des Frégates corsaires qui arraisonnent et dépouillent les pécheurs vietnamiens tout en protégeant une flottille de pêche chinoise, parfois 30 bateaux qui pillent les ressources halieutique de cette mer du Sud.

        Les « pêcheur » chinois s’amusent même à narguer la marine américaine ; en effet, les Américains ne sont plus des alliés mais des concurrenst en voie d’être dépassés, pensent les Chinois.

        Les Américains se sont récemment aperçus que leur matériel militaire était truffé de puces électronique « made in China » 😆 C’est à dire avec une possibilité de télé sabotage importante

      • #150386

        @DédéHeo 148194 wrote:

        « Lentement mais sûrement, l’opinion publique prendra conscience d’une Chine prête à imposer sa loi . »
        Bof, bof… Surtout en Europe et au Cambodge, je pense mais partout ailleur, ça passe très mal.
        La propagande chinoise est un rouleau compresseur de plus elle est « longue durée » et très intelligente.
        La stratégie chinoise est « longue durée » aussi !

        Qui parlait de la mer du Sud-Est Asiatique les années précédentes , des pêcheurs Vietnamiens emprisonnés , rançonnés ?

        Maintenant c’est quelques lignes dans les quotidiens ,c’est déjà mieux même si ce n’est pas suffisant.

        C’est comme au loto, 100% des gagnants ont joué ! Il faut y croire .:friends:

      • #150394

        Les années précédentes, en 2006, on discutait de cette étonnante propagande chinoise qui inondait les média de l’ouest. On n’avait pas compris que ça faisait parti d’un plan !

        Comme ce visiteur Africain qui s’étonnait d’avoir « été découvert » par les sino-coréens qui connaissaient mieux la Gambie que le Fleuve Rouge :
        Kamita

        Invité, Date d’inscription : juillet 2006 ; Messages 2

        Demande de traduction d’un article scientifique

        Bonjour à toutes et à tous.

        Connaissez-vous la carte Kangnido, vielle carte sino-coréenne datant de 1402 ?

        Ce petit comparatif suppose que les cartographes sino-coréens de l’époque avaient connaissance de l’estuaire de la Gambie, fleuve ouest-africain de plusieurs km de large (10km à son embouchure).

        En vous remerciant par avance.

        Ankh, Oudja, Seneb
        Kamita

        @DédéHeo 13973 (…) ce pauvre [B wrote:

        Zheng He / Cheng Ho[/B] va en prendre pour son grade d’Amiral ! Le « Grand Eunuque aux trois joyaux » en a perdu 2 mais gagné 3.

        Cette carte Kangnido est très jolie, dommage qu’on ne trouve pas la version numérique fournie par les Chinois. De toutes façon un fichier numérique, ça passe pas au carbone 14 !

        1) Contrairement à ce qui est dit dans le forum d’histoire, c’est bien l’Afrique et elle est représentée correctement. Par contre l’Inde et la péninsule indochinoise sont aplaties, et nous connaissons cette représentation. Vu que l’orientation est complètement fausse, les Chinois ne savaient pas très bien relever les côtes à la boussole qu’ils ont inventée !?! La carte est probablement le résultat d’une compilation avec des travaux étrangers car l’Afrique semble mieux connue que l’Asie.

        2) Les Chinois et les Allemands ont aussi tourné un documentaire à gros budget qui est passé sur Arte le 21 Août :
        L’armada oubliée de la Chine impériale
        (Allemagne, Chine, 2006, 43mn ZDF © CCTV Réalisateur: Chen Qian

        NotaDédé de 2012 : Depuis le docu « Le peuple du Mékong« , j’ai compris le truc : Vous êtes une micro société de production vidéo. Vous voulez jouer dans la cour des grands ? Facile : Vous aller à la foire des téléfilms de chez vous. Vous rencontrez les Chinois et vous achetez à bas prix l’un de leur docu historique ou scientifique. C’est vendu avec la traduction en anglais et la qualité technique est full HD irréprochable ; c’est du Pékiwood ou du Shangaïwood. Vous n’avez plus qu’a embaucher un ou 2 comédiens speakers et le misérable cloporte que vous êtes est métamorphosé en Grand Explorateur ou Grand Historien !
        Mais parfois votre beau docu sent le « Petit Livre Rouge »… aka la propagande chinoise
        *******************************************************************
        Au début du XVe siècle, une flotte puissante dirigée par l’amiral Zheng quitte la Chine impériale afin d’exporter la culture chinoise au-delà des mers.

        En 1405, une puissante armada de soixante navires chinois appareille sous le commandement de l’amiral Zheng He et fait route vers l’Occident. Au cours de sept voyages, cette flotte ira jusqu’en Iran, en Arabie Saoudite et en Afrique, en passant par Singapour, la Malaisie et l’Indonésie. Elle possède de gigantesques « bateaux trésor » auprès desquels les caravelles des découvreurs européens ont l’air de coquilles de noix. Mais dès 1433, l’empire du Milieu perd son avance maritime et l’empereur fait cesser les expéditions en mer. La Chine commence à s’isoler et abandonne les océans aux Européens. Le documentaire retrace ces croisières éphémères et oubliées.
        Quel pourcentage de vrai dans l’histoire des 7 voyages de l’immense flotte commandée par Cheng Ho ?
        ChengHo.jpg
        Je dirais 5 à 9% car vous ne devez pas oublier que la Milieusie est l’empire de la poudre aux yeux. (Livre de Jean Leclerc du Sablon).
        Ce qui m’a fait le plus rire est qu’une plantation de soja sur le pont du bateau avait même solutionné le scorbut et l’approvisionnement pour 1000 hommes.

        Les Chinois n’ont jamais passés le cap de bonne espérance ni traversés le Pacifique.

        Les Chinois ne se sentent plus péter (on dit ça des menteurs à Quang Ninh : Boc Phet ! prout prout)
        Après avoir dominé le monde par leur production de bien de consommation, ils sont maintenant dans une stratégie de domination culturelle.
        Demandez à la Milieusie d’organiser une petite reconstitution façon Thor Heyerdahl et l’Expédition du Kon-Tiki:
        Le 7 août 1947, un étrange navire s’écrasait sur le récif corallien de l’atoll de Raroia dans l’archipel des Tuamotu. L’équipage eut la vie sauve et les six Scandinaves aux visages burinés par le soleil et les intempéries plantèrent souvenir une pousse de cocotier qu’ils avaient apportée à bord depuis l’Amérique du Sud.
        « Thor Heyerdahl et l’Expedition du Kon-Tiki: mythe et realite » par Donald P. Ryan. /QUOTE]

        Les âneries, c’est le contraire des bateau en bois : plus c’est gros, mieux ça flotte !

      • #150398

        _ Les « Chinois » actuels , c’est comme les Mongols de l’ancien temps , irrésistibles pour l’instant mais comme dit le Yi -King , …. ; il faut quand même les supporter pour l’instant , les Mongols ont quand même duré 100 ans en Chine .
        _ Cheng Ho = Trịnh Hòa ; vu son « accident » , ce n’est pas un ancêtre de nos shoguns ( chúa ) Trịnh , n’est ce pas ?

      • #150399
        L’armada oubliée de la Chine impériale partie 1

        [video=dailymotion;x9v3hm]http://www.dailymotion.com/video/x9v3hm_l-armada-oubliee-de-la-chine-imperi_shortfilms[/video]

      • #150400
        L’armada oubliée de la Chine impériale partie 2

        [video=dailymotion;x9v3dc]http://www.dailymotion.com/video/x9v3dc_l-armada-oubliee-de-la-chine-imperi_shortfilms[/video]

      • #150401
        L’armada oubliée de la Chine impériale partie 3

        [video=dailymotion;x9v31e]http://www.dailymotion.com/video/x9v31e_l-armada-oubliee-de-la-chine-imperi_shortfilms[/video]

      • #150402

        @HAN VIËT 148213 wrote:

        _ Les « Chinois » actuels , c’est comme les Mongols de l’ancien temps , irrésistibles pour l’instant mais comme dit le Yi -King , …. ; il faut quand même les supporter pour l’instant , les Mongols ont quand même duré 100 ans en Chine .
        _ Cheng Ho = Trịnh Hòa ; vu son « accident » , ce n’est pas un ancêtre de nos shoguns ( chúa ) Trịnh , n’est ce pas ?

        Les Mongols ont dominé la Chine pendant 100 ans. Ils ont aussi essayé d’attaquer par trois fois le VN sans jamais réussir. Comme quoi ce n’est pas toujours le plus faible qui perd.

        Trịnh Hòa a peut être beaucoup navigué, il n’a jamais affirmé que ces archipels appartenaient à la Chine. Un autre navigateur chinois, Lý Chuẩn, n’a pu laisser aucune preuve sur la souveraineté chinoise sur ces archipels non plus. Pourtant, la Chine aujourd’hui est en train d’inventer des preuves qui n’ont jamais existé. Voir ici Manh nha xâm chi

        Le VN n’a aucune chance de gagner militairement en haute mer. Mais il possède aujourd’hui des preuves tangibles qui lui permettent d’affirmer sa souveraineté sur ces îles depuis le 17e siècle devant n’importe quel tribunal international. Voir ici Vi

        Le VN va gagner cette guerre par le biais de ses avocats devant une cour de justice internationale. Pas par sa marine qui n’a jamais impressionné personne.

      • #150403

        Dans cette deuxième épisode sur l’expansion de l’empire chinois, à l’époque où la partie sud de la Chine actuelle était encore habitée par les ancêtres des Vietnamiens. Et, lors de leurs premiers tentatives de pénétration dans cette partie, l’armée infernale de Tần Thủy Hoàng ( 秦始皇 ) a connu de nombreux échecs, ce qui oblige ses généraux de changer de stratégie en faisant creuser un canal long de plus de 1000km qui leur permet d’envahir le pays des Viets par la voie maritime. Ils ont enfin gagné contre les Viet, mais ce fut une guerre si couteuse qui a failli de ruiner l’empire, et entraînant ainsi le mécontentent parmi les sujets de l’empereur qui ne tardera pas à faire l’objet de tentative d’assassinat…

        [video=dailymotion;xfylhs]http://www.dailymotion.com/video/xfylhs_2-5-chine-imperiale_tech[/video]

      • #150404

        Zheng He (1371 – 1433) chinois traditionnel : 鄭和 ; ÉFEO : Tch’eng Ho a probablement existé.
        C’est un nom honorifique, ce n’est pas son vrai nom. Pas étonant que les Viêts est copiés ces carractère. Ils ont copié tout le système monarchique des Chinois.
        Fils d’un chef musulman vaincu de l’Ouest de la Chine, il a été castré.
        Les Chinois ont inventé beaucoup de choses dans la marine mais ces histoires de jonques géantes ne sont qu’une affabulation d’ailleurs raconté 100 ans après la mort de Cheng Ho.
        Mais vous savez, chez moi, il y a un arbre largement plus haut que la tour Eiffel, tellement haut qu’un jour un œuf est tombé d’un nid et l’oisillon est sortit et s’est envolé avant que l’œuf ne s’écrase par terre. C’est avec ce genre d’arbre qu’on a construit l’armada de Cheng Ho.
        Son Wiki anglais est correcte mais comme d’habitude le wiki français « résume » et rajoute des âneries : Aucun rapport avec les Cham musulman du VN qui ont rencontré des navigateurs Arabes et Indonésiens alors que les Chinois de l’Ouest avaient été en contact avec des population turques.

        A cette époque, tous les grands pays d’Afrique, d’Asie et d’Europe ont leur écriture, et les textes de l’Église en Angleterre sont écrits désormais en anglais. Mais personne n’a vu passer les jonques géantes. Elle ne sont d’ailleurs pas techniquement réalistes.

        C’est l’apogée de la civilisation bretonne sous le règne de Jean V de Bretagne (1399-1442). La Bretagne bat monnaie, ses institutions propres (Conseil étroit, chambre des comptes) sont vigoureuses. Deux mille navires bretons, souvent de faible tonnage, trafiquent depuis la Zélande et les côtes anglaises jusqu’à l’Espagne.

        Les petits bateaux, ça vogue beaucoup mieux que les gros

      • #150406

        @Bao Nhân 148219 wrote:

        Dans cette deuxième épisode sur l’expansion de l’empire chinois, à l’époque où la partie sud de la Chine actuelle était encore habitée par les ancêtres des Vietnamiens. Et, lors de leurs premiers tentatives de pénétration dans cette partie, l’armée infernale de Tần Thủy Hoàng ( 秦始皇 ) a connu de nombreux échecs, ce qui oblige leurs généraux de changer de stratégie en faisant creuser un canal long de plus de 1000km qui leur permet d’envahir le pays des Viets par la voie maritime. Ils ont enfin gagné contre les Viet, mais ce fut une guerre si couteuse qui a failli de ruiner l’empire, et entraînant ainsi le mécontentent parmi les sujets de l’empereur qui ne tardera pas à faire l’objet de tentative d’assassinat…

        [video=dailymotion;xfylhs]http://www.dailymotion.com/video/xfylhs_2-5-chine-imperiale_tech[/video]

        Quel canal? j’ai entendu parler du Grand canal qui va de Pékin à Hàng châu , près de Shanghaï , mais il a été commencé à partir de Hàng châu vers le nord par Ngô phù Sai , l’ennemi de Viêt Câu Tiên mais le canal s’arrête à Hàng châu et ne descend pas au sud du Yang tsé
        Je crois que les ennuis de Tsin , les révoltes ont été causés plutôt par la construction de la Grande Muraille .

      • #150407

        @HAN VIËT 148221 wrote:

        Quel canal? j’ai entendu parler du Grand canal qui va de Pékin à Hàng châu , près de Shanghaï , mais il a été commencé à partir de Hàng châu vers le nord par Ngô phù Sai , l’ennemi de Viêt Câu Tiên mais le canal s’arrête à Hàng châu et ne descend pas au sud du Yang tsé
        Je crois que les ennuis de Tsin , les révoltes ont été causés plutôt par la construction de la Grande Muraille .

        Vu sur la carte, en effet c’est le canal Xian Jiang.

        Pas seulement la construction de la Grande Muraille mais aussi les campagnes dans la partie sud, très loin pour l’époque, et le canal en question a été achevé en moins d’un an seulement. Or, même de nos jours, il est déjà presque impossible d’achever un tel ouvrage sans la participation de tout un peuple. Et puis, il y a plus de deux milles ans, la population chinoise n’était pas encore aussi nombreuse comme celle d’aujourd’hui.
        Enfin, ce serait à cause de l’accumulation de nombreux problèmes qui avait entraîné le mécontentement de la population. D’ailleurs, la construction de la grande muraille fut effectuée avec la main d’oeuvre réquisitionnée dans les territoires conquis, ce qui signifie la main d’oeuvre gratuite.

      • #150405

        @Bao Nhân 148222 wrote:

        Vu sur la carte, en effet c’est le canal Xian Jiang.

        Pas seulement la construction de la Grande Muraille mais aussi les campagnes dans la partie sud, très loin pour l’époque, et le canal en question a été achevé en moins d’un an seulement. Or, même de nos jours, il est déjà presque impossible d’achever un tel ouvrage sans la participation de tout un peuple. Et puis, la population chinoise de l’époque n’était pas encore aussi nombreuse comme celle d’aujourd’hui.
        Enfin, ce serait à cause de l’accumulation de nombreux problèmes qui entraîna le mécontentement de la population.

        PHT

        _ merci des informations , je ne connaissais pas l’histoire de ce canal Xiang jiang (Tương giang ) ; j’ai juste entendu que Sseu ma ssien avait raconté assez minutieusement l’histoire de la conquête des pays Viêt dans ses chroniques .
        _ est ce la même rivière que dans le vers  » Sông Tương nước chy hai b , bên trông đầu n bên ch cui kia  » qui parle de 2 amants séparés

      • #150408

        @DédéHeo 148051 wrote:

        c’est le Macclesfield Bank – Wikipedia, the free encyclopedia

        6,500 km2 a 10 m de profondeur, ca doit etre genial pour la peche et les crustaces, mais ca doit craindre les jours de forte houle.
        Par gros temps, il doit ya voir des brisants epouvantables tout autour.

        Les bancs de Terre-Neuve sont a de -25 à -100 mètres et ca danse deja pas mal.
        La, on doit passer d’un coup a une belle houle longue de haute mer a un mere courte et hachee type « washboard »: ca doit cogner dur.
        Une pensee emue pour les pecheurs.

        un peu de geologie.
        http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1342937X05000043

        1s20s1342937x05000043gr.jpg

      • #150409

        La guerre froide USA-Chine se porte aussi sur les JO . Un Nord Américain membre du CIO met en doute la médaille d’or de la nageuse YE Shi Wen ( Diệp thi văn ) médaille d’or 400m nage libre JO 2012: le record de la jeune nageuse chinoise Ye Shiwen veille des soupons de dopage – L’EXPRESS Il suspecte un dopage ; la médaille d’argent a été remportée par une N américaine , qui a été plus sportive et n’a pour l’instant rien dit .
        Arne Ljungqvist, président de la commission médicale du Comité international olympique (CIO), a dit lundi n’avoir pas de raison de douter de l’exploit de la jeune nageuse chinoise Ye Shiwen, médaillée du 400 m 4 nages avec un temps record samedi.«Dans ce cas spécifique en natation, non, je n’ai personnellement pas de raison de ne pas applaudir à ce qui s’est passé», a déclaré le Suédois, qui est également vice-président de l’Agence mondiale antidopage (AMA).«Soupçonner quelqu’un immédiatement d’avoir fait quelque chose parce que cette personne a réalisé une performance extraordinaire est triste pour le sport olympique», a-t-il estimé.«Si pour chaque hausse soudaine de performance ou victoire surprise il fallait suspecter a priori une tricherie, le sport serait en danger, cela briserait le charme», a insisté Arne Ljungqvist.

      • #150410

        @HUYARD Pierre 148224 wrote:

        le Macclesfield BankWikipedia, the free encyclopedia

        6,500 km2 a 10 m de profondeur, ca doit etre genial pour la peche et les crustaces, mais ca doit craindre les jours de forte houle.
        Par gros temps, il doit ya voir des brisants épouvantables tout autour.

        (***)

        un peu de geologie.
        ScienceDirect.com – Gondwana Research – Palaeozoic and Mesozoic tectonic evolution and palaeogeography of East Asian crustal fragments: The Korean Peninsula in context
        1s20s1342937x05000043gr.jpg

        Pas mal, le jeux : devinez les 20 numéro !
        1 = île Hai Nam (La grande ïle de la Chine du Sud et la dernière légale)
        13 = Macclesfield Bank un immense lagon engloutie

        12 = Hoang Sa – Paracels

        10 = Truong Sa – Spratly

        11 = Le caillou des Philipins que les Chinois essayent de voler est là dedans

        Notez que la « ville virtuelle chinoise » est 12 + 13 + 10 (et + 11)
        et que tout ça n’est pas sur la même plaque continentale

        Et encore moins sur la plaque continentale Chine + Vietnam (en marron)

        Un pays peut réclamer une extension de sa zone exclusive en se basant sur sont plateau continental et à condition de ne pas empiéter chez un autre.
        Mais là, c’est du grand n’importe quoi !
        Don Camillo disait : »Pepone est un âne !« 
        Devant les instances internationales, le gouvernement chinois va passer pour un troupeau d’ânes bâté.

        Mais je crois qu’il s’agit d’un bras de fer entre les vieux dirigeants Militaro Stalino maoïstes et le reste de la population chinoise.
        Ces gens se comporte comme Hitler et une partie de la population fanatisé les suit.
        Hitler : – Vous voullez la guerre totale ?
        Le peuple : – Oui ! Oui !
        Hitler : Vous voullez la totale destruktion ?
        Le Peuple Oui, ! Oui !

        Mais tous les Chinois ne sont pas aussi con !
        Et Hong Kong commence à grogner
        et il y a eu des manif anti polution…

        Mais la plus part des Européens continue à dire « La Chine fait çi », « la Chine pense ça »
        La réalité est que le coût du travail en Chine augmente très vite car ils sont de plus en plus riche

      • #150456

        may cai thanh Trung Quoc khong co biet dieu ti nao. Minh nghi theo thoi gian Vietnam phai tha quan o het nhung cai dao do.

        The Chinese are very greedy. I think in time we need to populate these areas otherwise the Chinese will lay claims based on « historical maps ».

      • #150469

        Les numero12 = Hoang Sa – Paracels sont totalement occupées par les Chinois
        Mais ils ont choisi de développer Woody Hisland en construisant un aéroport militaire.
        Ca va être difficile a reconquérir !
        Les Spratley Truong Sa, c’est une autre histoire.

        Alors que l’ïle principale du temps des Français et des Vietnamiens, était Pattle Island.

        Battle of the Paracel Islands – Wikipedia, the free encyclopedia
        ainsi que l’histoire des 4 bateaux vietnamiens qui était tous des bateaux d’occasion fourni par les USA : United States Coast Guard service 1949–1972.
        LOL Devait-on les appeler « Frégate people » car ils se sont retrouvé « sans pays » en avril 1975 et on été se réfugier à Subic Bay aux Philippines.
        RVNS Tran Binh Trong (HQ-05) – Wikipedia, the free encyclopedia
        C’est l’ex USS Castle Rock (AVP-35) – Wikipedia, the free encyclopedia
        USS_Castle_Rock_%28AVP-35%29.jpg

        USCGC Chincoteague – frigate RVNS Lý Thường Kiệt (HQ-16)

        After her antisubmarine warfare equipment had been removed, Chincoteague was transferred to South Vietnam on 21 June 1972 and was commissioned into the Republic of Vietnam Navy as the frigate RVNS Lý Thường Kiệt (HQ-16)[4] By mid-1972, six other former Casco-class cutters also were in South Vietnamese service. They were the largest warships in the South Vietnamese inventory, and their 5-inch (127-millimeter) guns were South Vietnam’s largest naval guns. Lý Thường Kiệt and her sisters fought alongside U.S. Navy ships during the final years of the Vietnam War
        qui est l’ex
        USCGC_Chincoteague_%28WAVP-375%29.jpg

        RVNS Tran_Khanh_Du HQ-04 ex USS Forster (DE-334) – Wikipedia, the free encyclopedia
        USS_Forster_%28DE-334%29.jpg

        L’héroïne qui a coulé avec son capitaine :
        RVNS Nhật Tảo (HQ-10) ex USS Serene (AM-300) – Wikipedia, the free encyclopedia
        USS Serene (AM-300) was an Admirable-class minesweeper built for the United States Navy during World War II. She served in the Pacific Ocean and was awarded six battle stars. She was decommissioned and placed in reserve in 1946. In January 1964, the former Serene (AM-300) was transferred to South Vietnam as RVNS Nhật Tảo (HQ-10) in the Republic of Vietnam Navy. She was sunk in January 1974 during combat with Chinese forces in the Battle of the Paracel Islands.
        110230002.jpg
        C’est le plus petit qui est le plus courageux !

        Ce wiki a une bonne traduction en français
        Bataille des îles Paracels – Wikipédia
        Sauf que ce passage a été supprimé ; allez savoir pour quoi ?!?
        **************************************************
        China had four warships for most parts of the battle: PLAN corvettes # 271, #274, # 389 and # 396; they were very old and small warships with length of 49 meters and width of 6 meters, and had not been well-maintained for years. This force was reinforced by two Kronstad-Class submarine chasers (# 281 and # 282) at the end of the battle. In addition, two PLA marine battalions and an unknown number of irregular militia landed on the islands
        *****************************
        en vietnamien
        http://vi.wikipedia.org/wiki/H%E1%BA%A3i_chi%E1%BA%BFn_Ho%C3%A0ng_Sa_1974

        La position des iles Woody Island et Pattle Island :

        [IMG]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/e/e3/Paracel_Islands-CIA_WFB_Map-2.JPG[/IMG]
        [IMG]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/2e/Hoang_Sa3.PNG[/IMG]

      • #150493

        Dans le wiki vietnamien, ils disent que les Chinois malgré leur 4 vieux bateaux pourriS ont réussi a brouiller les communications entre les 4 bateaux vietnamienS (4 bateaux américains vieux de 30 ans mais meilleur que les bateaux chinois)

        Les Chinois ont profité que les Sud Vietnamiens étaient en guerre contre les Nord Vietnamiens et que les Américains venaient de les laisser tomber et étaient devenus copain avec les Chinois.

        Les Sud Vietnamiens ont perdu les Hoang Sa Paracels mais ils était tous seul contre le Nord, les Russes et la Chine et sans l’aide américaine. Sauf pour les informer que les Chinois avaient « mis le paquet » car derrière les 4 vieux bateaux chinois, il y en avait des 10zaines d’autres et après la bataille navale, ils ont bombardé les îles avec des Mig 21 et Mig 27. Les Sud Vietnamiens n’avaient aucune chance mais la bataille navale était « réglo ».

        En 1988, les Chinois ont fait ce qu’on apelle maintenant un crime de guerre en massacrant au canon 64 soldats du génie peu armés et entrain de construire une tour pour leur drapeau.

        Heureusement, on est plus ni en 74 Ni EN 88 !

        Par contre les Sud Vietnamiens ont repris l’île de Song Tu Tay au Philippins qui occupent toujours l’île jumelle (Song Tu Dong) à quelques kilomètres. Ils l’on fait sans violence, par une ruse, en janvier 1975? TROIS MOIS avant la défaite du Sud.
        ET Ils ont passé l’île au Nordistes ; il auraient très biens pu appeler les Philippins

        Avec les Américains et les Sud Vietnamiens, on connait la vérité ; Avec les Chinois, il faut filtrer la propagande. Voici la prise des Hoang Sa :
        Pla42.jpg
        Bích chương « Tây sa chiến ca » của Trung Quốc nói về trận chiến ở Hoàng Sa

        %E8%A5%BF%E6%B2%9919740119.jpg[IMG]La carte chinoise de la bataille (celle là était réglo)[/img]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/af/%E8%A5%BF%E6%B2%9919740119.jpg
        l’URL est en CHINOIS? LE VIEUX MOTEUR DE fORUM vIETNAM EST PLUS POURRI QUE CELUI DU HQ05 😆
        Le hero :
        HQ05
        http://ja.wikipedia.org/wiki/%E3%83%95%E3%82%A1%E3%82%A4%E3%83%AB:Admirable-136.jpg
        %E3%83%95%E3%82%A1%E3%82%A4%E3%83%AB:Admirable-136.jpg
        url EN JAPONAIS

      • #150494
        thuong19
        Participant

          un petit résumé de la situation, pour y voir plus clair (Jc Pomonti).
          une situation sérieusement inquiétante attribuée à la volonté hégémonique de la Chine dans cette zone .Quelles que soient nos divergences, restons vigilants pour aider le pays à trouver une solution négociée.

          [h=1]Mer de Chine du Sud : nouveaux bruits de bottes chinoises[/h]
          [h=5]Mer-de-Chine-du-Sud-Creative-Commons2-243x300.pngL’escalade se poursuit en Mer de Chine du Sud. Pékin a annoncé l’installation formelle d’une garnison aux Paracels et aux Spratleys.[/h] La toute puissante Commission militaire centrale a «autorisé» l’Armée populaire de libération chinoise à installer une garnison en Mer de Chine du Sud. Son commandement dépendra de la province de Guangzhou et sera situé dans la «ville de Sansha», une unité administrative formée en juin et dont le siège se trouve sur la principale île des Paracels, occupée en 1974 par l’armée chinoise (qui en avait alors chassé une petite garnison sud-vietnamienne) et qui est dotée d’une piste aérienne réaménagée.
          La poussée chinoise en Mer de Chine méridionale se poursuit rapidement. La grande île de Haïnan, au nord, est dotée d’une base de sous-marins et d’un aéroport militaire. Les flotilles de pêche chinoises sont sous la protection de leurs propres bâtiments armés. La marine de guerre chinoise chasse les bateaux de pêche du Vietnam et des Philippines. Pékin exerce de fortes pressions sur les sociétés pétrolières occidentales pour freiner l’exploration (gaz et pétrole) dans les zones économiques exclusives des autres Etats riverains. Les troupes chinoises qui seront stationnées dans les archipels des Paracels et des Spratleys seront «responsables de la gestion de la mobilisation, des réserves militaires et des opérations militaires» nécessaires à a protection de la «ville de Sansha».
          En 1988, dans la partie méridionale de l’archipel des Spratleys, soit à mille km au sud de l’île de Haïnan, Pékin avait établi de force une station d’observation marine et les affrontements entre les marines chinoise et vietnamienne avaient alors fait 64 morts chez les Vietnamiens. Cette fois-ci, dans le même secteur, Pékin a dépêché le 14 juillet trente chalutiers sous la protection d’un bâtiment armé de trois mille tonnes de l’administration chinoise des pêches.
          La Chine poursuit la mise en place d’un dispositif de contrôle de la Mer de Chine du Sud dont elle revendique plus de 80% des eaux. Un poids croissant est accordé aux militaires chinois, au nationalisme pariculièrement agressif. Les risques d’incidents ne sont donc plus à écarter car il s’agit, de la part de la Chine, d’une poussée délibérée. Ces trois derniers week-ends, le Vietnam a toléré de petits rassemblements anti-chinois à Hanoi. La Mer de Chine du Sud est en passe de devenir la zone la plus sensible en Asie.
          Jean-Claude Pomonti

        • #151687

          108 pêcheurs Vietnamiens arrêtés dans les eaux thaies !
          [TABLE]
          [TR]
          [/TR]
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          [TD] [TABLE= »align: left »]
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          [/TR]
          [TR]
          [TD= »class: F1″]Thai authorities arrest Vietnamese fishermen yesterday after they intruded into Thai territorial waters. Some 108 crewmembers of 10 Vietnamese fishing boats that ventured into waters south of Rayong/The Nation[/TD]
          [/TR]
          [/TABLE]
          [/TD]
          [/TR]
          [TR]
          [TD]

          Naval and other Thai authorities yesterday arrested 108 Vietnamese fishermen aboard 10 foreign trawlers that violated Thailand’s territorial waters in the upper Gulf of Thailand.
          The three-day and two-night operation, which started on Thursday, was prompted by complaints filed by Thai fishermen that dozens of Vietnamese trawlers had encroached on Thai waters north of Koh Samet to catch giant cuttlefish.
          Royal Navy Vice Admiral Chumphol Wongwekin led the operation in conjunction with five other Thai agencies, encircling the foreign trawlers that were scattered over some 20 nautical miles.
          On Friday, Thai authorities, with the help of three warships and two combat helicopters, managed to arrest 108 Vietnamese aboard 10 trawlers, while 10 other foreign vessels managed to escape.

          [/TD]
          [/TR]
          [/TABLE]

          108 Vietnamese fishermen arrested in Thailand

          Certainement la faute à ces satanées boussoles qui indiquent la direction opposée à celle voulue. Une ruse chinoise pour éviter que les vietnamiens pêchent dans l’archipel Truong Sa !:bigsmile:

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