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We want sex equality !

Divers Discussion Libre We want sex equality !

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    • #8775

      Bonjour TLM,

      En cette journée de célébration de la FEEEEEEMMMMEEEE, je porte à votre connaissance ce film qui va sortir prochainement sur les écrans ! D’après ce que j’en ai lu : il est édifiant, mais aussi drôle, ce qui ne gâche rien ! :wink2:

      Et c’est aussi une grande journée pour moi : nous avons décidé, d’un commun accord mon mari et moi, d’aller voir ce film ! Cela nous rappellera le bon vieux temps où nous allions voir des films sur la condition des femmes, genre « Mais qu’est-ce qu’elles veulent ? » de Colline Serreau, avec d’autres couples amis, et où nous finissions au café pour en discuter ! :wink2:

      Cela date maintenant de plus de trente ans : à l’époque, le salaire des femmes était de 30 % inférieur à celui des hommes ! Les choses ont changé ? Pas tellement, puisqu’il est encore inférieur de 25 % ! Y’a encore du pain sur la planche pour les courageuses qui veulent que cet écart disparaisse ! :wink2:

      Je souhaite que beaucoup de femmes, accompagnées de leurs maris, aillent voir ce film : on ne sait jamais, tout espoir n’est peut-être pas perdu pour que cette égalité advienne un jour. On peut rêver ! :i-m_so_happy:

      Mais… à Nantes, il n’est prévu qu’au Katorza (les Nantais connaissent), donc, pas de grande diffusion… :wink2:

      Gardons l’espoir que les choses changent : ce n’est pas parce que la situation paraît désespérée qu’il faut baisser les bras ! Sur ce, je vais vaquer à mes tâches… ménagères !!! 😆

    • #132737

      @Buuhoa 127887 wrote:

      Bonjour TLM,

      En cette journée de célébration de la FEEEEEEMMMMEEEE, je porte à votre connaissance ce film qui va sortir prochainement sur les écrans ! D’après ce que j’en ai lu : il est édifiant, mais aussi drôle, ce qui ne gâche rien ! :wink2:

      !!! 😆

      Bon je viens juste de voir « Des hommes et des dieux  » au Concorde ;

      je veux bien que le suivant s’intitule  » We want sex  » au Katorza !

      ps : tu sèches « Fesse-book » pour nous parler de « sexe » !

      Tu ne t’émanciperais pas un peu trop ?

    • #132739

      Aï aï aï ! tire pas mes oreilles ! C’est le « mong 8/3 », journée internalionale de la femme ; durant laquelle 1/4 des habitants de la planette (surtout les gens des pays socialistes) achète une fleur pour leurs dames et j’ai oublié !

    • #132743

      Hi hi, les Françaises n’aiment pas trop les fleurs mais elle sont virulentes :
      Remballe tes fleurs et tes « Bonne fête » ! – Mais Pourquoi Je Deviens Mère Bordel ??!

      Explication : je cherche des « fleurs 8/3 » sur le Google français et il me trouve que des truc comme ça, voir pire.
      Il connait bien vos habitudes !!!
      Et les miennes aussi ; a croire que Google a archivé une listes de mes adresse IP

    • #132753

      @robin des bois 127889 wrote:

      Bon je viens juste de voir « Des hommes et des dieux  » au Concorde ;

      je veux bien que le suivant s’intitule  » We want sex  » au Katorza !

      ps : tu sèches « Fesse-book » pour nous parler de « sexe » !

      Tu ne t’émanciperais pas un peu trop ?

      Hello RdB,

      Attention ! Il faut lire le titre jusqu’au bout ! Ce n’est pas de sexe dont parle le film, mais d’égalité ! Alors, ne t’affoles pas pour moi : je suis toujours la même, que ce soit sur FB ou sur FV ! Si tu allais sur FB, tu le verrai ! :wink2:

      Si tu veux te joindre à François et moi pour aller voir cette toile, on serait ravis ! Alors… n’aie pas peur d’aller voir ce film, qui me semble en valoir la peine selon ce que j’ai vu sur le Net…

      :bye:

      P.S. – Je viens de copier le lien sur FB : j’espère que ça marchera !

      http://www.facebook.com/l.php?u=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3Dyni70Hxm9ts&h=ac992

      J’ai essayé, oui, ça marche !

    • #132783

      Cet article très intéressant de Ouest-France sur les « inspiratirces du film »

      – sur ce lien :

      ouest-france.fr – 40 ans après, les ouvrières de Ford sont des héroïnes

      – cet article :

      40 ans après, les ouvrières de Ford sont des héroïnes

      mardi 08 mars 2011

      .

      • SIDE_3431473_1_apx_470_.jpg
        Les quatre amies, anciennes ouvrières de Ford, se souviennent parfaitement de cette année 1968. De gauche à droite : Vera Simes, Gwen Davies, Sheila Douglass et Eileen Pullen dans le jardin de Vera Simes.

        DR

      [IMG]http://memorix.sdv.fr/5/www.ouest-france.fr/infos/divers_articles/L41/1657561892/Position1/SDV_OFM/FEDEX_PRG_RECA_010211/fedex_reca_150211.html/56747a30383031326676454144415634?_RM_EMPTY_&w=1366&h=768&dpt=0[/IMG]
      Les ouvrières de l’usine Ford de Dagenham, dans la banlieue de Londres, n’avaient pas l’intention de mettre l’Angleterre en ébullition, ni d’entrer dans l’Histoire. Elles réclamaient seulement un salaire égal à celui de leurs collègues masculins. Mais en 1968, la revendication était osée. Un film, en salles demain, raconte leur lutte. Rencontre avec ces dames qui n’ont rien oublié de leur combat.

      Londres.De notre correspondante

      Ne dîtes pas à Vera, Eileen, Gwen et Sheila qu’elles sont des héroïnes. Aujourd’hui à la retraite, les quatre anciennes ouvrières de l’usine Ford de Dagenham, à l’époque la plus grosse usine du constructeur américain en Europe, sont presque gênées de l’attention qui leur est consacrée.
      « Nous nous battions contre Ford, pas contre le monde entier », glisse Gwen Davies, 78 ans, dans un sourire.
      Dans le salon de Vera Simes, 80 ans, autour d’une tasse de thé, la timidité finit par s’estomper et l’indignation des anciennes ouvrières en lutte contre les discriminations refait surface. « Nous avions l’impression que, parce que nous étions des femmes, notre travail n’avait aucune valeur », résume Sheila Douglass, 74 ans, sur un ton rageur.
      Les quatre amies se souviennent parfaitement des deux années d’expérience requises, du test qu’elles devaient passer sur la machine à coudre et de la mise à l’épreuve d’un mois qui s’ensuivait, avant d’être définitivement recrutées par Ford. « C’était un travail qualifié. Nous devions assembler des morceaux de tissus qui recouvraient ensuite les sièges des voitures sortant des chaînes de montage, précise Gwen. Mais nous n’étions pas payées autant que les ouvriers qualifiés. » La direction de l’usine refuse de prendre en compte leurs revendications. Décidées à ne pas se laisser faire, le 7 juin 1968, les 187 travailleuses cessent le travail.
      Les ouvrières s’étaient déjà mises en grève. Par solidarité avec la masse des 54 813 hommes employés par Ford dans cette banlieue de l’est de Londres. Or, pour la première fois de leur carrière, elles débrayaient pour défendre leurs droits en tant que femmes.
      De l’avis général, malgré les difficultés matérielles, les maris des unes et des autres, souvent eux-mêmes ouvriers à Ford, se sont montrés solidaires. Mais les jours passent, la grève persiste, l’usine doit fermer. Tous se retrouvent au chômage technique et les relations avec les collègues hommes se tendent.
      Vera, 80 ans, se souvient d’avoir « échangé des mots » avec certains d’entre eux qui les poussaient à reprendre le travail. « Ils nous disaient : ‘Vous les femmes, vous venez vous faire de l’argent de poche’, rapporte Sheila, imitant le ton plein de dédain du macho. Personnellement, il fallait que je me débrouille seule. Je n’avais personne sur qui compter. C’est pour cela que j’avais à coeur de me battre. »
      Elles ne veulent pas flancher
      Quant aux femmes mariées, contrairement aux préjugés, elles n’avaient pas le loisir de dépenser leur argent en fanfreluches. Leur salaire contribuait à payer le loyer, ou les traites immobilières. Et régler les frais de garde des enfants. Même la solidarité familiale avait un coût. En échange d’une rémunération, la mère de Gwen veillait sur ses petits-enfants pendant que sa fille faisait ses heures à l’usine.
      Les ouvrières ne veulent pas flancher. La direction de Ford ne cède rien, de telle sorte qu’au bout de trois semaines de grève, le mouvement des ouvrières de Dagenham prend une dimension nationale : une délégation de machinistes est reçue par Barbara Castle, la ministre travailliste du travail, qui joue les intermédiaires avec le géant industriel.
      Elle n’obtient pas du fabricant automobile américain l’égalité salariale réclamée mais une augmentation. Quarante-trois ans plus tard, Sheila Douglass, 74 ans, persiste à penser que ses camarades auraient dû se montrer plus déterminées. « Je n’étais pas d’accord pour que nous nous contentions d’un salaire égal à 92 % du salaire des hommes. Mais un vote a été organisé, la majorité de mes camarades ont voté pour. Nous avons repris le travail. »
      L’histoire ne s’arrête pas là. Les dames de Dagenham ont allumé une étincelle dans l’Angleterre de la fin des années 1960. En 1970, la même ministre fait voter une loi sur l’égalité salariale. De leur côté, les ouvrières de Ford n’ont pas abandonné l’idée d’obtenir un salaire 100 % égal à celui de leurs camarades masculins. En 1984, la grève est de nouveau votée. Elles finissent par obtenir satisfaction. « Si nous ne nous étions pas battues, aujourd’hui nous aurions une plus faible retraite », fait remarquer Gwen.
      Après plus de quarante ans, elles étaient tombées dans l’oubli. Le film de Nigel Cole les a remises à l’honneur dans une Angleterre où les discriminations contre les femmes persistent. L’année dernière, l’écart salarial entre les deux sexes était estimé, en moyenne, à 15 %.

      Amandine ALEXANDRE.

    • #132792

      Bonjour RdB,

      J’ai lu cet article hier après-midi après avoir acheté le journal. Le film était présenté hier soir en avant-première au Katorza. Aujourd’hui, j’espère avoir les horaires des séances prévues.

    • #132802

      20110307phowww00353.jpg

      Mardi 8 mars, dans une école d’Hyderabad, en Inde, ces jeunes filles pratiquent le Vovinam viet vo dạo, un art martial vietnamien, à l’occasion de la 100e Journée internationale de la femme. En période scolaire, elles sont nombreuses à participer à des séances hebdomadaires d’auto-défense. (Noah Seelam/AFP)

    • #132803

      C’est pratique avec le voile sur la tête, elles ne risqueront pas de se faire scalper!:D:je_sors:

    • #132806

      C’est du Võ Việt Nữ! :D

    • #132818

      Coucou TLM,

      J’ai vu le film cet après-midi et je ne le regrette pas ! Cela m’a rappelé de bons souvenirs ! Maintenant, il y a encore du pain sur la planche pour que les femmes arrivent à obtenir l’égalité… Je souhaite bon courage aux jeunes !

      Malgré cela, le film vaut la peine qu’on se déplace pour le voir, car il est aussi très drôle !

    • #132821

      @Buuhoa 127980 wrote:

      Coucou TLM,

      J’ai vu le film cet après-midi et je ne le regrette pas ! Cela m’a rappelé de bons souvenirs ! Maintenant, il y a encore du pain sur la planche pour que les femmes arrivent à obtenir l’égalité… Je souhaite bon courage aux jeunes !

      Malgré cela, le film vaut la peine qu’on se déplace pour le voir, car il est aussi très drôle !

      Critique cinéma de Ouest-France : très favorable

      cf sur ce lien :
      [IMG]http://memorix.sdv.fr/5/www.ouest-france.fr/loisirs/cinema/1846175684/Position4/SDV_OFM/default/empty.gif/56747a3038303133303941414164394c?w=1366&h=768&dpt=0[/IMG]
      ouest-france.fr – Les autres sorties de la semaine – We want sex equality

      -cette critique cinéma :

      We want sex equality

      de Nigel Cole (Royaume-Uni 2010 – 1h53 ) avec Miranda Richardson, Sally Hawkins, Rosamund Pike, Bob Hoskins

      022054_apx_470_.jpg

      Au printemps 1968, en Angleterre, une ouvrière découvre que, dans son usine, les hommes sont mieux payés que les femmes. En se battant pour elle et ses copines, elle va tout simplement changer le monde.
      C’est la comédie qui a soufflé comme une tornade sur le dernier festival du film britannique de Dinard. L’histoire des ouvrières d’une usine Ford en Angleterre, qui en 1968 se mirent en grève pour obtenir le même salaire que les hommes affectés aux mêmes postes qu’elles.
      Une tornade joyeuse et gaillarde pour dire des choses graves et engagées. Dans l’excellent style du cinéma social anglais, et à la manière du délicat Nigel Cole, qui notamment avait déjà tricoté deux délicieux ouvrages du nom de Saving Grace puis de Calendar girls.
      Et déjà, c’était des histoires au féminin. « Je ne sais pas pourquoi, confesse le metteur en scène. Parce que quand je démarre un film, je pense toujours mettre en scène des hommes. » Des hommes, il y en a dans cette chronique historico-romancée. Et ils n’ont pas le beau rôle. D’abord intrigués et amusés, ils applaudissent des deux mains quand ils voient leurs collègues se mettre en pétard contre l’injustice salariale. Mais au fur et à mesure que le conflit se prolonge, ces hommes dont certains sont aussi les maris ou les compagnons des grévistes, vivent mal de devoir se serrer la ceinture en fin de mois quand le budget domestique crie famine.
      Pourtant elles tiendront bon tout du long, appuyées notamment par la secrétaire d’Etat à l’emploi pas fâchée de soutenir un combat contre les inégalités, les préjugés et les injustices. Cette lutte pour la dignité se fait dans la bonne humeur et le franc enthousiasme. Il y a des moments de tension et des périodes de doute, mais jamais la mise en scène n’appuie trop fort sur les cordes du mélo. Avec face à ses caméras une troupe de comédiennes bouillantes et craquantes, Nigel Cole se régale à trousser du vrai cinéma social dont la générosité, la pertinence et la chaleur deviennent des vertus contagieuses. On en sort tout ragaillardi et requinqué.

    • #132838

      Alors, RdB, quand vas-tu aller le voir : je suis sûre qu’il te plaira ! Il faut peut-être ne pas tarder… car ce genre de film n’attire pas les foules !

      Hier, la salle n’était pas pleine et nous avons remarqué l’absence criante des jeunes…

      Peut-être sont-ils trop occupés à rechercher un travail… et que les questions d’égalité de salaire entre les femmes et les hommes, dans ce cas, ne soit pas leur tasse de thé ! Je les comprends, mais c’est dommage ! Là, point n’est question de travailler plus pour gagner plus…

    • #133673

      @Buuhoa 127887 wrote:

      Je souhaite que beaucoup de femmes, accompagnées de leurs maris, aillent voir ce film : on ne sait jamais, tout espoir n’est peut-être pas perdu pour que cette égalité advienne un jour. On peut rêver ! :i-m_so_happy:

      Gardons l’espoir que les choses changent : ce n’est pas parce que la situation paraît désespérée qu’il faut baisser les bras ! Sur ce, je vais vaquer à mes tâches… ménagères !!! 😆

      hum, ah ces féministes, toujours le sens de l’exagération.

      ok, je cours……………… à mes occupations aussi :je_sors:

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