› Expatriation au Vietnam › Travailler au Vietnam › une formation pour les "aides ménagères"
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31 août 2008 à 22h02 #4244
Une info concernant l’évolution de la profession « d’aide ménagère », ou « nounou » , ou « personnel de maison », ou comme on les appelait autrefois « bonne à tout faire » au Viêtnam.
C’est dans le Courrier du Viêtnam.
Quote:Des cours de formation d’aides ménagères – 25/08/2008
[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/08/Vietnam/Societe/Vie/4485.601as.JPG[/IMG]
Une vingtaine de femmes de tout âge suivent un cours original, avec des professeurs inhabituels : policier, chef cuisinier, médecin… et, à l’issue de ce cours, elles se verront délivrer un certificat de qualification d’aide ménagère.Avec une heure de théorie pour 3 heures de pratique, ce cours apporte aux élèves des connaissances sur l’utilisation en toute sécurité de la machine à laver, du réchaud à gaz, les soins aux nouveau-nés, aux personnes âgées…
Voici Nguyên Thi Thuy, originaire de la province de Thai Binh, à seulement 2 heures d’autos de Hanoi. Elle est venue à la capitale mais pour en connaître le mode de vie, elle doit suivre ce cours de formation. Au cours d’un mois d’enseignements théoriques et pratiques, elle apprend à connaître le comportement des Hanoiens, la cuisine, les premiers secours et la façon d’utiliser les outils ménagers électroniques… Autant d’éléments étrangers pour elle. « Pour moi, la chose la plus importante est d’obtenir les connaissances principales. De plus, je disposerai d’un contrat de travail, d’un revenu stable et d’une assurance santé. Après ce cours, grâce aux compétences acquises, je pourrai travailler sans inquiétude », exprime Mme Thuy.
À côté d’elle, se trouve Hoàng Thi Hiên, originaire de Thanh Hoa. Malgré ses 19 ans, elle travaille à Hanoi depuis quelques années. Mais en raison de l’instabilité de ses emplois, Hiên a décidé de suivre ce cours avec l’espoir d’obtenir un emploi plus stable. « Les élèves de ce cours étudient le comportement, l’entretien et l’aménagement domestique de façon scientifique… », nous dit Hiên.
Un centre de formation d’aides ménagères
« La fonction d’aide ménagère sera reconnue par la société comme tout autre métier. Et pour exercer un métier, on doit être formé », affirme Bùi Thê Dung, directeur de la compagnie Vietphone qui organise les cours de formation du genre. Il précise que pour pouvoir participer à ce cours, les candidates doivent être en bonne santé, avoir de 18 à 45 ans avec un curriculum vitae précis. Selon lui, la demande en aides ménagères prend de l’ampleur chaque jour. La liste des besoins en assistance domestique s’allonge de plus en plus dans les centres de placement et la demande est 100 fois plus importante que l’offre. Pourtant, il est difficile de motiver les femmes du milieu rural à suivre ces cours, car elles s’imaginent que ce métier est très simple et ne nécessite aucune qualification préalable.
Afin de modifier, chez ces femmes, cette vision du métier, la compagnie Vietphone doit aller sur place pour organiser, en coopération avec l’association des femmes et celle de la jeunesse, des colloques et tables rondes sur le métier d’aide ménagère afin de changer la conception des habitants sur un métier considéré depuis longtemps comme simple et médiocre.
Pour ce cours, les élèves peuvent rembourser les frais de participation lorsqu’elles trouvent du travail. « Le cours terminé, elles recevront un certificat de formation professionnelle délivré par le Service provincial du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales et disposeront d’un emploi stable avec un salaire de départ de 1,2 million de dôngs par mois au minimum », affirme M. Dung.
Suite à ce cours de formation initiale, Vietphone organise des cours complémentaires sur les soins de malades, de nouveau-nés… Les meilleurs élèves seront choisis pour être « enseignants ».
Aider les aides ménagères à s’intégrer à la vie citadine
Peu de personnes savent que Mme Hoa, originaire de la province de Vinh Phuc, est une aide ménagère de la famille de M. Thu. Chaque matin, elle va au marché, puis elle prépare le petit déjeuner et fait fonctionner la machine à laver. Lorsque tous les membres de la famille sont partis, elle commence à balayer et ranger la maison… « Je peux travailler efficacement et rapidement, de façon rationnelle, grâce au cours de formation », dit-elle. « En vivant à la campagne, je ne connaissais ni la vie des citadins ni les appareils ménagers électroniques modernes. C’est pourquoi, j’ai dû suivre un cours de formation avant de travailler dans la famille de M. Thu », ajoute-t-elle.
Auparavant, Mme Hoa avait déjà travaillé dans quelques familles. Mais, elle avait été licenciée car « à ce moment là, je ne connaissais rien ». Finalement, elle avait décidé de suivre un cours de formation avant de travailler dans la maison de M. Thu.
M. Thu, quant à lui, estime qu’il lui a fallu changer plusieurs fois d’aides ménagères parce qu’elles ne connaissent rien aux appareils ménagers électroniques et qu’elles ne peuvent pas « s’intégrer à la vie de ma famille ». Avec Mme Hoa, « nous sommes très contents car elle sait s’occuper des affaires domestiques de façon raisonnable », ajoute-t-il.
Malgré ses 18 ans, Linh Chi, originaire de la province de Ninh Binh, ressemble à un vrai factotum. Elle raconte qu’après ce cours, elle maîtrise beaucoup de choses comme le comportement, l’utilisation des outils ménagers, la cuisine, et même les premiers secours dans les cas urgents… Et Mme Nhung, patronne de Linh Chi, renchérit en assurant que grâce à sa formation « Chi s’intègre rapidement à ma famille. Nous sommes très satisfaits d’elle ». Dynamique, la jeune fille Linh Chi dispose actuellement d’un revenu mensuel de 1,5 million de dôngs, nourriture, logement et vêtements non compris.
Huong Linh/CVN
(25/08/2008)Cet article est une contribution au débat sur l’utilisation du terme (qui date de l’époque coloniale) « domestique » , pour désigner les « aides ménagères » dans la discussion « témoignage : le cambriolage » ouverte par BenP.
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1 septembre 2008 à 5h23 #74778thuong19;64001 wrote:Une info concernant l’évolution de la profession « d’aide ménagère », ou « nounou » , ou « personnel de maison », ou comme on les appelait autrefois « bonne à tout faire » au Viêtnam.
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En France, l’appellation oficielle n’est même plus » aide ménagère », mais « aide à domicile » ( cf par ex. l’organisme de l’ADAR), ces aides n’ayant plus désormais comme seules fonctions le « ménage «
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1 septembre 2008 à 9h26 #74792
@thuong19 64001 wrote:
À côté d’elle, se trouve Hoàng Thi Hiên, originaire de Thanh Hoa. Malgré ses 19 ans, elle travaille à Hanoi depuis quelques années. Mais en raison de l’instabilité de ses emplois, Hiên a décidé de suivre ce cours avec l’espoir d’obtenir un emploi plus stable. « Les élèves de ce cours étudient le comportement, l’entretien et l’aménagement domestique de façon scientifique… »
A Hanoi, une copine m’a dit:
– je n’achete pas de machine à lavé made in japon, Korée, italy ni même Electrolux,
J’utilise la machine à laver made in Thanh Hoahihi Alisée Straubery va me tuer
@alizee_119 63061 wrote:J’apprenais le français à Thanh hoa depuis le collège. C’est une petite ville qui se trouve à 160 km de ha noi. Là, il y a une belle plage: Sam Son, tu la connais? Bien sûr qu’il y a beaucoup de monuments connus: citadelle de Hô, l’ancienne capitale Lam Kinh…
Et toi, tu es au Vietnam maintenant? -
2 septembre 2008 à 5h34 #74823
Bonne idee, Thuong19, de poursuivre le debat sur un fil separe, pour ne part phagocyter inutilement les temoignages sur les cambriolages.
thuong19;63964 wrote:salut Breecelu,
Je me permets d’intervenir dans ce débat puisque je suis à l’origine de cette digression.
Je reconnais là, le prof de français qui utilise « sa langue de bois » pour expliquer de façon plus inintelligible à son interlocuteur ce qui pourrait s’expliquer avec des mots plus simples. Dans quel but ? Je ne te ferais pas de procès d’intention.:cheers:Ah. Oui, pas de proces d’intention, s’il te plait (au futur, hein, pas au conditionnel, tout de meme… J’admets avoir rendu le propos un peu… technique, mais de la a le taxer de xyloglossique, il y a un pas, non ?
La langue de bois (appelée parfois humoristiquement xyloglossie, du grec xylon : bois et glossa : langue) est une figure de rhétorique consistant à détourner la réalité par les mots.
C’est une forme d’expression qui, notamment en matière politique, sert à dissimuler un manque d’informations précises sur un événement ou un projet, en proclamant des banalités soit abstraites et pompeuses soit jouant sur les sentiments plus que sur les faits. (sur Langue de bois – Wikipédia).Que je puisse etre pompeux, soit. Mais que le debat porte davantage sur la forme que le fond, la, cela manque d’interet, surtout si ce debat s’attache aux sens des mots, a leur emploi, a la difference entre signification et usage, bref, a la difficulte de se faire comprendre. (et l’on a besoin pour cela d’une terminologie appropriee, du type denotation/connotation, par exemple).
Reprenons, donc.thuong19;63964 wrote:Je suis désolé de te contredire, mais ce n’est pas « la même réalité « . Nous ne sommes pas du même âge, mais tu n’es pas ignorant au point de ne pas connaître la différence des conditions de vie des « domestiques » du temps de la colonisation et celles des « personnels de maison » de notre époque. Absence de rémunérations, absence d’hébergement correct, absence de liberté de sortie, absence de congé, …Je crois que nous ne parlons pas de la meme chose : Un domestique, ou serviteur, travaille dans la demeure de son employeur. Les domestiques se distinguent des serfs ou esclaves des périodes historiques anterieures au XIXe siecle par le fait qu’ils reçoivent un traitement pour les tâches qu’ils accomplissent, ce qui se traduit par des émoluments ou un salaire régulier (ainsi que l’accès à une protection sociale, par suite aux réformes du monde du travail obtenues au XXe siècle). Ils sont également libres de quitter leur emploi lorsqu’ils le souhaitent, bien que leur condition sociale constitue un frein à cette mobilité.
De ce fait, il est impropre de parler de domesticite pour les populations autochtones sous le joug d’une puissance occupante. C’est un retour au servage, avec une demarcation franche entre 2 groupes sociaux, les colonises d’une part et les colons d’autre part. Telle etait la situation dans l’Indochine francaise. Telle n’est plus la situation au Vietnam actuellement, puisque, comme tu le dis si bien, le personnel attache a une maison dispose maintenant de droits sociaux. La ou le bat blesse, c’est que ces droits foncdamentaux (salaire, vacances, liberte de mouvement) ne sont pas toujours garantis (au Vietnam comme ailleurs).
Merci en tout cas pour ces informations qui vont dans le bon sens, en ce qui concerne la formation des aides menageres (meme si je crains qu’a terme ce type de profession soit davantage remuneree que dans l’enseignement, la medecine, ou tout ce qui releve d’une gestion publique. Mais la, on entre dans un autre debat…) -
2 septembre 2008 à 6h33 #74826Breecelu;64056 wrote:… J’admets avoir rendu le propos un peu… technique, mais de la a le taxer de xyloglossique, il y a un pas, non ?
La langue de bois (appelée parfois humoristiquement xyloglossie, du grec xylon : bois et glossa : langue) est une figure de rhétorique consistant à détourner la réalité par les mots.merci de cette précision. Mais si ton intention d’utiliser ces termes « techniques » n’était pas de rendre inintelligible ton propos à tes interlocuteurs, quel but visais-tu ?
Quote:Que je puisse etre pompeux, soit. Mais que le debat porte davantage sur la forme que le fond, la, cela manque d’interet, surtout si ce debat s’attache aux sens des mots, a leur emploi, a la difference entre signification et usage, bref, a la difficulte de se faire comprendre.Mais si justement c’est de cela qu’il s’agit. Je faisais remarquer à BenP que le mot « domestique » a gardé un sens, pour les Viêtnamiens francophones , qui rappelle trop l’époque ou le Viêtnam n’était qu’un protectorat de L’Indochine Française . Et cela BenP l’a bien compris puisqu’il l’a écrit lui même . Je ne voulais pas ouvrir un débat sur l’évolution des conditions de ces gens qui exercent ce qui est devenu à présent une profession.
Quote:Je crois que nous ne parlons pas de la meme chose : Un domestique, ou serviteur, travaille dans la demeure de son employeur. Les domestiques se distinguent des serfs ou esclaves des périodes historiques anterieures au XIXe siecle par le fait qu’ils reçoivent un traitement pour les tâches qu’ils accomplissent, ce qui se traduit par des émoluments ou un salaire régulier (ainsi que l’accès à une protection sociale, par suite aux réformes du monde du travail obtenues au XXe siècle). Ils sont également libres de quitter leur emploi lorsqu’ils le souhaitent, bien que leur condition sociale constitue un frein à cette mobilité.
De ce fait, il est impropre de parler de domesticite pour les populations autochtones sous le joug d’une puissance occupante. C’est un retour au servage, avec une demarcation franche entre 2 groupes sociaux, les colonises d’une part et les colons d’autre part. Telle etait la situation dans l’Indochine francaise. Telle n’est plus la situation au Vietnam actuellement, puisque, comme tu le dis si bien, le personnel attache a une maison dispose maintenant de droits sociaux. La ou le bat blesse, c’est que ces droits fondamentaux (salaire, vacances, liberte de mouvement) ne sont pas toujours garantis (au Vietnam comme ailleurs).Alors là, je n’aurais pas fait mieux comme explication, avec laquelle je suis parfaitement d’accord.
Mais pour faire court, puisque les conditions de vie et de travail de ce personnel de maison a évolué , et qu’on a même inventé des nouvelles appellations pour les nommer, utilisons ces termes modernes et non pas celui qui rappelle à beaucoup d’entre nous un douloureux passé de l’histoire de notre pays.:bye: -
2 septembre 2008 à 14h31 #74846
Bonjour,
En tous cas, (a mon humble interpretation) dans l’article, les denominations employees pour ce genre de travail, sont bien plus respectueuses que celle utilisee….. par megarde !!!Amicalement.
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2 septembre 2008 à 15h53 #74853
Cet article est intéressant quoi qu’il contienne 2 erreurs ou contre sens assez typique des jeunes journaliste du CVN.
« Pour ce cours, les élèves peuvent rembourser les frais de participation lorsqu’elles trouvent du travail. « Le cours terminé, elles recevront un certificat de formation professionnelle délivré par le Service provincial du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales et disposeront d’un emploi stable avec un salaire de départ de 1,2 million de dôngs par mois au minimum », affirme M. Dung. «
L’école publique étant payante au Vietnam, alors cette formation professionnelle « a crédit », ça m’a fait bien rire ! Plusieurs membres de ma famille travail dans ce secteur à Hanoï et c’est bien sûr incohérent avec le contexte. Je pense que la journaliste a voulu dire qu’avec un salaire potentiel supérieur à 1.2 Megavnd, l’employé de maison pouvais s’auto rembourser l’argent qu’elle à investi dans la formation :jap:
« la jeune fille Linh Chi dispose actuellement d’un revenu mensuel de 1,5 million de dôngs, nourriture, logement et vêtements non compris. «Elle a dû inverser aussi car dans ce cas, c’est mal payé car il faut déduire 1 megavnd :
nourriture 600 kvnd, logement 300 kvnd (en dortoir de + 10 lits), habillement 100 kvnd (vive la fripe internationale)
En fait, ce salaire était possible pour une habitante d’Hanoï l’année dernière -
2 septembre 2008 à 16h01 #74854stephaneSaigon;64087 wrote:Bonjour,
En tous cas, (a mon humble interpretation) dans l’article, les denominations employees pour ce genre de travail, sont bien plus respectueuses que celle utilisee….. par megarde !!!Amicalement.
Exact (et je souris dans ma barbe!!)
Par exemple : dans le cadre de mes activités bénévoles, je transporte quelquefois une « vieille dame indigne » (+90 ans, mais « toute sa tête »).. qui me parle de ses « négresses » !!!
En réponse, comme c’est une « vraie noble ruinée », je lui fais part de mon étonnement de voir que tous les nobles n’ont pas été guillotinés à la Révolution française..
Cà la calme.. mais elle m’aime bien quand même, d’autant que le transport est gratuit !! -
2 septembre 2008 à 16h43 #74862DédéHeo;64094 wrote:Cet article est intéressant quoi qu’il contienne 2 erreurs ou contre sens assez typique des jeunes journaliste du CVN.
« Pour ce cours, les élèves peuvent rembourser les frais de participation lorsqu’elles trouvent du travail. « Le cours terminé, elles recevront un certificat de formation professionnelle délivré par le Service provincial du travail, des invalides de guerre et des affaires sociales et disposeront d’un emploi stable avec un salaire de départ de 1,2 million de dôngs par mois au minimum », affirme M. Dung. «
L’école publique étant payante au Vietnam, alors cette formation professionnelle « a crédit », ça m’a fait bien rire ! Plusieurs membres de ma famille travail dans ce secteur à Hanoï et c’est bien sûr incohérent avec le contexte. Je pense que la journaliste a voulu dire qu’avec un salaire potentiel supérieur à 1.2 Megavnd, l’employé de maison pouvais s’auto rembourser l’argent qu’elle à investi dans la formation :jap:« la jeune fille Linh Chi dispose actuellement d’un revenu mensuel de 1,5 million de dôngs, nourriture, logement et vêtements non compris. «
Elle a dû inverser aussi car dans ce cas, c’est mal payé car il faut déduire 1 megavnd :
nourriture 600 kvnd, logement 300 kvnd (en dortoir de + 10 lits), habillement 100 kvnd (vive la fripe internationale)
En fait, ce salaire était possible pour une habitante d’Hanoï l’année dernièreSalut Dedeheo,
Pas de soucis, il faut effectivement ne pas forcemement prendre a la lettre ce qui s’ecrit dans le courrier du vietnam, et a chacun d’y apporter ses petites corrections pour les purs francophones comme moi ca a le merite d’exister, re .Allez un petit temoignage, je suis « devenu » informaticien, il y a environ 15 ans en faisant un credit a ma banque francaise, pour financer un organisme francais, qui proposait des formations (legerement douteuses, GapII/III, ibm36/38 pour les connaisseurs) d’analyste programmeur… Avec le recul je ne regrette rien, ca a ete un formidable coup de pouce !!
A+ :jap:
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2 septembre 2008 à 17h13 #74864robin des bois;64095 wrote:Exact (et je souris dans ma barbe!!)
Par exemple : dans le cadre de mes activités bénévoles, je transporte quelquefois une « vieille dame indigne » (+90 ans, mais « toute sa tête »).. qui me parle de ses « négresses » !!!
En réponse, comme c’est une « vraie noble ruinée », je lui fais part de mon étonnement de voir que tous les nobles n’ont pas été guillotinés à la Révolution française..
Cà la calme.. mais elle m’aime bien quand même, d’autant que le transport est gratuit !!Bonjour au(x) nantais,
Naivement, je pensais qu’avec l’age on se bonifiait, si cette brave dame est reste coincee dans sa bulle, on ne lui a peut etre pas dit que le monde avait hange ! et j’en veux a ses descendants de ne pas l’avoir informeBon, a cet age, je pense qu’on doit tout pardonner. :bye:
Amicalement et un petit bonjour a votre « mamie ».
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3 septembre 2008 à 2h15 #74912
Merci beaucoup, Thuong19, pour cet article diantrement interessant…
Pour ma part, je ne connais que des aides menageres « classiques » (comprendre : n’ayant jamais fait d’etudes pour cela, et travaillant sur la base de leur experience). Elles sont tres loin de toucher 1 500 000 vnd par mois, sans compter les avantages…
Chez nous, la jeune aide menagere gagne 600 000 vnd par mois, nourriture, logement, lessive fournis en plus.
Elle a 24 ans, fait tres bien son boulot, et n’a jamais suivi ce genre de formation.
Je trouve assez immonde qu’il existe un tel ecart. Franchement, 600 000 vnd pour tout le boulot qu’elle fait, c’est quand meme pas cher paye (elle doit gerer 3 familles, plus celle de nos proprietaires, quand meme…).De plus, elle n’a jamais recu d’education (ceci expliquant peut-etre cela…).
Elle semble neanmoins satisfaite de sa situation.Comme quoi, finalement, cela aide, de faire des etudes…
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3 septembre 2008 à 5h11 #74927stephaneSaigon;64103 wrote:….. (legerement douteuses, GapII/III, ibm36/38 pour les connaisseurs) d’analyste programmeur…
Absolument rien de douteux, même il y a quinze ans, c’était clairement une arnaque !
Comme l’aurait été, en 1990, une formation de mécanicien sur Ford T.
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3 septembre 2008 à 7h36 #74945
@BenP 64158 wrote:
Merci beaucoup, Thuong19, pour cet article diantrement interessant…
Pour ma part, je ne connais que des aides menageres « classiques » (comprendre : n’ayant jamais fait d’etudes pour cela, et travaillant sur la base de leur experience). Elles sont tres loin de toucher 1 500 000 vnd par mois, sans compter les avantages…
Chez nous, la jeune aide menagere gagne 600 000 vnd par mois, nourriture, logement, lessive fournis en plus.
Elle a 24 ans, fait tres bien son boulot, et n’a jamais suivi ce genre de formation.
Je trouve assez immonde qu’il existe un tel ecart. Franchement, 600 000 vnd pour tout le boulot qu’elle fait, c’est quand meme pas cher paye (elle doit gerer 3 familles, plus celle de nos proprietaires, quand meme…).De plus, elle n’a jamais recu d’education (ceci expliquant peut-etre cela…).
Elle semble neanmoins satisfaite de sa situation.Comme quoi, finalement, cela aide, de faire des etudes…
Le salaire du métier de bonne est très variable et dépend de la famille où elle atterrit.
nourriture, logement, lessive fournis « nourrie, logée, blanchie » lui fait économiser ~ 1 million vnd.
Compare avec son mari maçon : 900 000 vnd ;et qui mange du riz à la couêne de porc les bon jours, dort sur le chantier, respire de la poussière de ciment 24h/24.La bonne qui tombe dans une bonne famille est une petite princesse. Dans d’autre cas, elle atterri chez des petit commerçants vietnamiens et c’est pire que le bagne, les mines de sel !
Cette année au printemps, il y a eu 2 procès pour esclavage aggravé (batue, humilié et non payée dans une gargote de pho) Je sais pas si le Courrier VN en a rendu compte mais c’était largement diffusé dans la presse Vina et même Anglovina.
ya même du reportage youtube !Cherchez un peu ! -
3 septembre 2008 à 15h22 #74984DédéHeo;64194 wrote:Le salaire du métier de bonne est très variable et dépend de la famille où elle atterrit.
nourriture, logement, lessive fournis « nourrie, logée, blanchie » lui fait économiser ~ 1 million vnd.
Compare avec son mari maçon : 900 000 vnd ;et qui mange du riz à la couêne de porc les bon jours, dort sur le chantier, respire de la poussière de ciment 24h/24.Parfaitement dit, et j’ajouterais, en prime la couche dans un hamac sur le chantier avec la promiscuite et l’hygiene qui vont bien sur avec… le chantier quoi !!
DédéHeo;64194 wrote:La bonne qui tombe dans une bonne famille est une petite princesse. Dans d’autre cas, elle atterri chez des petit commerçants vietnamiens et c’est pire que le bagne, les mines de sel !Allez encore un petit temoignage, dans le petit hotel, ou je suis depuis 2 ans,
j’ai connu 2 de « ces petites femmes de menage » comme je prefere les appeler. La premiere est parti au bout de 5 mois environ, pour je pense faute professionnelle, mais je ne sais pas tout.
La seconde est restee plus d’un an (fin de contrat) et apparemment il n’y en aura pas de troisieme, suite a un chagement d’activite. Toujours est il que cette derniere sans etre une princesse, (a quelque reprise, j’ai senti qu’elle s’etait fait enguirlandee) n’en etait pas moins plus qu’integrer a la famille et somme toute finalement consideree. Je ne sais pas si elle etait satisfaite de sa condition, mais elle faisait bien son boulot et accumulait son petit capital, je pense que meme sans n’avoir pas trop recu « d’education »‘, elle savait que ce n’etait qu’une etape.Petit message a benp, il n’est pas interdit quand on a les moyens, de donner un peu. Et pour ceux qui recevoient tu ne peux pas imaginer (enfin… si j’espere) a quelle point c’est une forme de gratitude.
DédéHeo;64194 wrote:Cette année au printemps, il y a eu 2 procès pour esclavage aggravé (batue, humilié et non payée dans une gargote de pho) Je sais pas si le Courrier VN en a rendu compte mais c’était largement diffusé dans la presse Vina et même Anglovina.
ya même du reportage youtube !Cherchez un peu !Te faches pas, si je ne lis pas la presse anglophone, je ne me gave pas non plus du cvn, et j’espere bien un jour lire la presse locale. Des En…. et des Sal….ries, il y en a partout je ne vois pas pourquoi au vietnam il y aurait exception.
Tiens oh zut je vais encore faire des comparaisons, en france dans les beaux quartiers, il y aurait apparemment quelques esclavagistes, et recemment en suisse (:wink2: Abgech) il y a eu une mini crise diplomatique avec une famille Etrangere, …pas des petits commercants
Amicalement.:jap:
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3 septembre 2008 à 16h48 #74995stephaneSaigon;64234 wrote:…. et recemment en suisse (:wink2: Abgech) il y a eu une mini crise diplomatique avec une famille Etrangere, …pas des petits commercants
C’est d’ailleurs tout un problème, assez souvent les employé(e)s de maison des diplomates sont traités comme des esclaves et il n’y a aucun moyen de faire quelque chose, les diplomates sont couverts par l’immunité diplomatique. Tout ce que l’on peut faire, c’est de dénoncer ces cas au pays du diplomate en question, avec l’efficacité que vous pouvez imaginer.
Bon, il y a environ un mois, l’un des fils de Khadafi a passé 2-3 jours en prison à Genève pour avoir battu deux de ses employés, comme il n’avait pas de passeport diplomatique, il a été possible de faire quelque chose. Les relations Suisse-Lybie ont subi une sérieuse dégradation. Mais la Lybie pour la Suisse c’est assez secondaire alors que l’inverse n’est pas vrai. La menace de Khadafi de fermer le robinet de pétrole en est restée au stade de menace. J’imagine qu’en contrepartie on a peut-être parlé de bloquer les avoir bancaires lybien (ou khadafien, c’est la même chose) et là, ça fait sans doute plus mal.
Maintenant, les deux employés ont retiré leur plainte après avoir été indemnisé (je suppose copieusement).
Si les faits qui sont reprochés au fils Khadafi ne sont pas poursuivis d’office, la chose va s’arrêté là, dans le cas contraire, je pense que le fils de son papa va rester inculpé. -
3 septembre 2008 à 17h05 #74997
les aides ménages ,il existe partout ,au canada des riches emploient des mexicaines ,philippines …des pays qui exportent des main oeuvres vers l’étranger via une agence .
l’employeur saisit le passeport ,loger ,nourrir ,fait travailler la personne de très tôt et finir très tard dans la journée et lui laisse le dimanche libre jusqu’à17h00 .
au VN ,je connais 2 catégories d’aide ménage =chị giúp việc
des personnes âgées de plus de 18 ans se seront mieux traiter ,parce qu’elles travaillent ,reçoivent elle même son salaire et rentrent chez elle le soir ,elles ont une famille .la plus part travaillent pour les étrangères .
2è catégorie ce n’est pas rose .les jeunes filles à partir de 10 ou 12 ans +,elles sont confiées par leur mères ,leur mère ramasse le salaire pour nourrir d’autres enfants à la campagne .(il y a une rue à Saigon que vous trouverez les merès avec leur fille offrent leur service .)(au coin de « chợ vườn chuối )
j,ai témoigné des cas de petites filles travaillées chez les vn .
avant 1979 ,j,étais encore au vn ,les voisines de chez nous avaient des petites compagnes pour leurs enfants et leurs mères venaient 2 fois par ans pour le salaire ,des fois ,elles empruntaient une somme d,avance .
en restant quelque jours chez une de mes amies lors de mon dernier voyage ,mon amie a 2 petites de 12 ans et ça m’a choqué de voir elle (mon amie) les traitaient .souvent les proprios mangent avant et le reste ils donnent aux aides ménages (chez nous mon père voulait que tout le monde soit à table ensemble) .mon amie ,elle donnait même pas le reste pourtant son mari avait dit de faire ;elle donnait à chacune ,un sachet de nouille instantané et c’etait tout .ça arrivait que j’ai entendu « veux tu que je te renvoie à ta mère » .les cas des petites filles j’avais vu plusieurs ! -
4 septembre 2008 à 5h23 #75029
J’avais déjà vu à la télé un documentaire télé, absolument terrible sur la situation des employées de maison migrantes au Liban.
Voici , sur ce lien du Monde.fr, un article tout récent :
Le Monde.fr : Imprimez un élément
Au Liban, vague de suicides des employées de maison
LE MONDE | 02.09.08 | 15h02 •‘est un chiffre alarmant qu’une enquête de l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch (HRW) a rendu public le 26 août à Beyrouth : sur 95 travailleuses migrantes employées de maison mortes au Liban, entre le 1er janvier 2007 et le 15 août 2008, 40 se sont donné la mort et 24 ont chuté d’étages élevés alors qu’elles tentaient de fuir.
L’enquête a été conduite auprès des représentations diplomatiques des pays dont sont originaires les victimes, et d’amis de ces dernières. Le bilan n’est pas exhaustif, certaines ambassades et consulats ayant refusé de coopérer avec HRW, qui rappelle à leur devoir tant les autorités libanaises que les autorités consulaires et les employeurs.
L’enquête « suggère que le confinement forcé, la surcharge de travail, le harcèlement par les employeurs et les pressions financières » sont les principales causes qui conduisent ces employées de maison à préférer la mort à la vie, ou à tenter d’échapper à leur sort. Les victimes sont, dans leur majorité, de nationalité éthiopienne, d’après la liste des cas répertoriés obtenue par HRW et qui indique, dans nombre de cas, l’âge et la nationalité de chaque personne ainsi que les causes du décès. On y relève notamment un taux très élevé de suicides par pendaison.
Les enquêtes conduites par la police sont souvent sommaires, note HRW, qui déplore que les chutes d’étages élevés soient classées comme suicides, alors que dans au moins deux cas, l’enquête auprès d’amis de la victime ou d’une employée qui a survécu à la chute, montre qu’il s’agissait de tentatives de fuite. La police prend par ailleurs pour argent comptant la version des faits telle que rapportée par les employeurs, sans chercher à la vérifier auprès d’autres sources.200 000 EMPLOYÉES MIGRANTES
Avec une campagne d’information intitulée « Mettez-vous à leur place », HRW avait tiré la sonnette d’alarme, au printemps, dans le but de sensibiliser le public aux conditions de travail de ces immigrées. Tout en admettant que la maltraitance n’est pas généralisable et que certaines employées de maison bénéficient de bonnes conditions de travail, HRW attirait déjà l’attention sur le fait que d’autres sont victimes de « non-paiement ou de retards de paiement des salaires, de confinement sur le lieu de travail, d’une alimentation inadéquate, ou encore d’abus verbaux, physiques ou sexuels ».Etant entendu qu’au Liban, les dispositions des lois du travail ne s’appliquent pas au personnel de maison.
HRW estime à près de 200 000 – dont une majorité de Sri-Lankaises – les employées de maison migrantes au Liban. Seules quelque 100 000 sont en situation régulière et sont détentrices d’une carte de travail.Mouna Naïm (Beyrouth, correspondante)
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4 septembre 2008 à 7h56 #75037robin des bois;64283 wrote:(…) sur 95 travailleuses migrantes employées de maison mortes au Liban, entre le 1er janvier 2007 et le 15 août 2008, 40 se sont donné la mort et 24 ont chuté d’étages élevés alors qu’elles tentaient de fuir.
Y avait-il des temoins a ces « suicides »?
A Prague, on ne disait pas suicide, mais defenestration.
A Beyrouth, on dit suicide.
Verite en deca des balkans, erreur au dela
Pour la qualification de suicide, je resterais prudent.
Elles etaient surement mal tombees. -
4 septembre 2008 à 11h38 #75058
10 ans d’esclavage m’ont fait oubliée que j’étais un être humain
« j’ai même oublié ma date de naissance… »
VnMedia: – Xa hôi social -> 10 năm làm nô lệ quên mình đã là người
VnMedia 06/11/2007 –(VnMedia) – Bình xuất hiện trước chúng tôi với những bước chân tập tễnh, lưng em phải cố lắm mới có thể đứng thẳng được sau hơn chục năm sống trong “địa ngục”. Em thậm chí còn không nhớ nổi ngày sinh của mình, họ của bố, mà chỉ nhớ trong đầu những trận đòn tàn khốc.
Sáng ngày 20/10, sau trận đòn tàn ác của ngày hôm trước, Bình không về nhà mà lén quay lại chợ gặp bác Bình. Bác Bình đã thuê xe ôm đưa Bình vào trong trang trại của con gái bác ở Hà Tây để trú ẩn.
Hơn 10 ngày thoát khỏi chốn khổ đau, Bình mới trấn tĩnh được.Những đòn “tra tấn ở địa ngục trần gian”
Phải đến hơn 10 ngày sau khi thoát khỏi chốn kinh hoàng ấy, khi thực sự cảm thấy an toàn, Bình mới nghẹn ngào kể lại cho chúng tôi những gì đã diễn ra. “Mỗi lần đánh vỡ một cái bát, chẳng may đánh đổ nước ra sàn nhà, ông bà chủ lại đánh. Bà chủ đánh nhiều hơn. Khi thì bà cầm cây sào phơi quần áo chọc vào chân, bắt cháu nằm trên sàn nhà, dùng dây điện vụt vào người. Mà dây điện thì chập làm bốn và luôn trực sẵn để trút xuống đầu cháu”- Bình nức nở.
Còn ông chủ quán phở, không đánh thì thôi, mỗi lần cần “dạy bảo” Bình là dùng kìm kẹp vào sườn em lôi đi theo hướng mà ông muốn. Tàn ác hơn, có những hôm mưa phùn gió bấc lạnh cắt thịt, em bị phạt quỳ ngoài sân từ 4 giờ chiều đến 1 giờ sáng trong tình trạng không mảnh vải che thân và cả ngày không được ăn uống gì.
Những vết « đòn thù » vẫn còn in hằn trên lưng em, nhiều vết bị nhiễm trùng mưng mủCông việc tối mắt nhưng Bình thỉnh thoảng lắm mới dám lén xem tivi vì em rất thích chương trình “Nhật ký Vàng Anh”. Chỉ cần ông bà chủ nhìn thấy xem là những trận đòn oan nghiệt lại phủ lên người cô gái. Bình kể: “Thậm chí ngay cả khi không vì lí do gì ông chủ cũng lôi cháu ra đánh, đánh chán rồi mới hỏi nguyên nhân”.
Thế nhưng trận đòn hung tợn nhất là lần em vô ý để lăn cái thớt vào chân bà chủ. Ngay lập tức, Trịnh Hạnh Phương cầm con dao chọc tiết gà đâm thẳng vào chân cô và nói: “Mày làm tao đau thì tao phải làm cho mày đau hơn. Lúc ấy cả chợ cũng đều biết”, vừa kể Bình vừa chỉ vào vết sẹo trên bắp chân em còn hằn rõ.
“Mày mà trốn thì tao đánh cả mày lẫn người chứa mày”
Nhiều phóng viên đã đặt câu hỏi sao em không trốn đi hay thông báo cho chính quyền thì Bình cho biết ông bà chủ quản lý em rất chặt và luôn dò xét em. Thậm chí đi xách nước cũng không được quá 5 phút bởi nếu quá là bị bà chủ hắt muôi nước sôi trần phở vào người.
Khi có việc phải đi đâu ra ngoài thì Bình phải nói lí do là bị ngã nên dẫn đến xây xát. Cô chủ còn đe doạ: “Mày mà trốn đi thì tao đánh cả mày lẫn người chứa mày”. Ngay cả khi có người ở quê lên báo bà em mất cô chủ cũng không cho về. Khi em xin về quê để làm giấy khai sinh thì cô chủ nói: “Mù chữ như mày thì cần gì giấy khai sinh?”
“Cháu xin mọi người đừng nhắc đến mẹ cháu nữa”
Bình đã nấc nghẹn khi được hỏi về người mẹ của mình, người đã bỏ em mà đi hơn chục năm nay, mà nghe người dân chung quanh kể cũng bị ông bà chủ đánh đến gãy tay phải bỏ đi. Từ đấy mẹ Bình cũng không một lần về tìm con gái mà có tin cho rằng bà ta đã lấy chồng tận bên Trung Quốc. Còn Bình, những chuỗi ngày tủi nhục, đắng cay dường như mới chỉ bắt đầu khi mẹ em bỏ đi.
Trong trí nhớ của Bình chỉ còn nhớ được tên của bố là Hữu chứ không nhớ nổi họ, thậm chí em chỉ nhớ năm sinh của mình chứ không nhớ ngày. Trong đầu em giờ chỉ nhớ đến những trận đòn như đối với kẻ thù của ông bà chủ. Khi được hỏi giờ đây, qua cơ quan báo chí, cháu có muốn tìm gặp lại mẹ và những người thân không thì Bình nấc nghẹn: “Cháu chỉ muốn ở với bác (bác Bình – PV) chứ cháu không muốn gặp mẹ cháu. Cháu không ngờ mẹ cháu lại bỏ cháu mà đi!”
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4 septembre 2008 à 14h19 #75073
Bonjour à tous,
En lisant vos messages j’ai le sentiment que vous avez tous le coeur sur la main en vous lamentant sur le sort peu enviable des femmes de service au Vietnam et ailleurs et vous avez parfaitement raison,cependant en parler c’est déjà bien mais agir ça serait beaucoup mieux.Pour parainner un enfant défavorisé afin de lui donner un minimum de connaissances pour qu’il puisse se défendre et gagner plus tard correctement sa vie tout en restant dans son pays natal,cela ne vous coutera que 25E par mois et cette somme très modique est à la porté de nous tous et cela nous éviterait de nous philosopher inutilement.En occident nous savons produire plus que nous ne pouvons en consommer et si nous voulons vendre le surplus au pays pauvres il faudrait d’abord les enrichir au lieu de les appauvrir comme nous le faisons en ce moment. Je viens de passer 8 semaines au Vietnam et j’ai eu l’occasion d’assister à des séances de marchandage entre un Occidental et un cyclo-pousse sur le prix d’une course de 15000 dong pour une moins value de 2000 dong,cela représente 8cts d’Euro.C’est vraiment mesquin de la part de l’Occidental.J’étais quelques fois outré par l’arrogance de certains touristes sac à dos Occidentaux qui, au demeurant, accepteraient parfois de se faire plumer légalement par les institutions de leur pays sans dire mot .Trinh Dung
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4 septembre 2008 à 16h46 #75093DédéHeo;64313 wrote:10 ans d’esclavage m’ont fait oubliée que j’étais un être humain
« j’ai même oublié ma date de naissance… »
VnMedia: – Xa hôi social -> 10 năm làm nô lệ quên mình đã là người
VnMedia 06/11/2007 –(VnMedia) – Bình xuất hiện trước chúng tôi với những bước chân tập tễnh, lưng em phải cố lắm mới có thể đứng thẳng được sau hơn chục năm sống trong “địa ngục”. Em thậm chí còn không nhớ nổi ngày sinh của mình, họ của bố, mà chỉ nhớ trong đầu những trận đòn tàn khốc.
Sáng ngày 20/10, sau trận đòn tàn ác của ngày hôm trước, Bình không về nhà mà lén quay lại chợ gặp bác Bình. Bác Bình đã thuê xe ôm đưa Bình vào trong trang trại của con gái bác ở Hà Tây để trú ẩn.
Hơn 10 ngày thoát khỏi chốn khổ đau, Bình mới trấn tĩnh được.Những đòn “tra tấn ở địa ngục trần gian”
Phải đến hơn 10 ngày sau khi thoát khỏi chốn kinh hoàng ấy, khi thực sự cảm thấy an toàn, Bình mới nghẹn ngào kể lại cho chúng tôi những gì đã diễn ra. “Mỗi lần đánh vỡ một cái bát, chẳng may đánh đổ nước ra sàn nhà, ông bà chủ lại đánh. Bà chủ đánh nhiều hơn. Khi thì bà cầm cây sào phơi quần áo chọc vào chân, bắt cháu nằm trên sàn nhà, dùng dây điện vụt vào người. Mà dây điện thì chập làm bốn và luôn trực sẵn để trút xuống đầu cháu”- Bình nức nở.
Còn ông chủ quán phở, không đánh thì thôi, mỗi lần cần “dạy bảo” Bình là dùng kìm kẹp vào sườn em lôi đi theo hướng mà ông muốn. Tàn ác hơn, có những hôm mưa phùn gió bấc lạnh cắt thịt, em bị phạt quỳ ngoài sân từ 4 giờ chiều đến 1 giờ sáng trong tình trạng không mảnh vải che thân và cả ngày không được ăn uống gì.
Những vết « đòn thù » vẫn còn in hằn trên lưng em, nhiều vết bị nhiễm trùng mưng mủCông việc tối mắt nhưng Bình thỉnh thoảng lắm mới dám lén xem tivi vì em rất thích chương trình “Nhật ký Vàng Anh”. Chỉ cần ông bà chủ nhìn thấy xem là những trận đòn oan nghiệt lại phủ lên người cô gái. Bình kể: “Thậm chí ngay cả khi không vì lí do gì ông chủ cũng lôi cháu ra đánh, đánh chán rồi mới hỏi nguyên nhân”.
Thế nhưng trận đòn hung tợn nhất là lần em vô ý để lăn cái thớt vào chân bà chủ. Ngay lập tức, Trịnh Hạnh Phương cầm con dao chọc tiết gà đâm thẳng vào chân cô và nói: “Mày làm tao đau thì tao phải làm cho mày đau hơn. Lúc ấy cả chợ cũng đều biết”, vừa kể Bình vừa chỉ vào vết sẹo trên bắp chân em còn hằn rõ.
“Mày mà trốn thì tao đánh cả mày lẫn người chứa mày”
Nhiều phóng viên đã đặt câu hỏi sao em không trốn đi hay thông báo cho chính quyền thì Bình cho biết ông bà chủ quản lý em rất chặt và luôn dò xét em. Thậm chí đi xách nước cũng không được quá 5 phút bởi nếu quá là bị bà chủ hắt muôi nước sôi trần phở vào người.
Khi có việc phải đi đâu ra ngoài thì Bình phải nói lí do là bị ngã nên dẫn đến xây xát. Cô chủ còn đe doạ: “Mày mà trốn đi thì tao đánh cả mày lẫn người chứa mày”. Ngay cả khi có người ở quê lên báo bà em mất cô chủ cũng không cho về. Khi em xin về quê để làm giấy khai sinh thì cô chủ nói: “Mù chữ như mày thì cần gì giấy khai sinh?”
“Cháu xin mọi người đừng nhắc đến mẹ cháu nữa”
Bình đã nấc nghẹn khi được hỏi về người mẹ của mình, người đã bỏ em mà đi hơn chục năm nay, mà nghe người dân chung quanh kể cũng bị ông bà chủ đánh đến gãy tay phải bỏ đi. Từ đấy mẹ Bình cũng không một lần về tìm con gái mà có tin cho rằng bà ta đã lấy chồng tận bên Trung Quốc. Còn Bình, những chuỗi ngày tủi nhục, đắng cay dường như mới chỉ bắt đầu khi mẹ em bỏ đi.
Trong trí nhớ của Bình chỉ còn nhớ được tên của bố là Hữu chứ không nhớ nổi họ, thậm chí em chỉ nhớ năm sinh của mình chứ không nhớ ngày. Trong đầu em giờ chỉ nhớ đến những trận đòn như đối với kẻ thù của ông bà chủ. Khi được hỏi giờ đây, qua cơ quan báo chí, cháu có muốn tìm gặp lại mẹ và những người thân không thì Bình nấc nghẹn: “Cháu chỉ muốn ở với bác (bác Bình – PV) chứ cháu không muốn gặp mẹ cháu. Cháu không ngờ mẹ cháu lại bỏ cháu mà đi!”
Bonjour Dedeheo,
Les 2 photos me suffisent a comprendre, sur ce qu’elle a pu endurer, je connais, egalement 1 cas douloureux et si on ne m’a pas bourre le mou, on en discutera un de ces jours :bye:Amicalement.
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26 août 2009 à 5h47 #98036abgech;64174 wrote:Absolument rien de douteux, même il y a quinze ans, c’était clairement une arnaque !
Comme l’aurait été, en 1990, une formation de mécanicien sur Ford T.
Tiens, dis, j’en cherche un, tu sais où en trouver un?
BenP;64158 wrote:Chez nous, la jeune aide menagere gagne 600 000 vnd par mois, nourriture, logement, lessive fournis en plus.
Elle a 24 ans, fait tres bien son boulot, et n’a jamais suivi ce genre de formation.
Je trouve assez immonde qu’il existe un tel ecart. Franchement, 600 000 vnd pour tout le boulot qu’elle fait, c’est quand meme pas cher paye (elle doit gerer 3 familles, plus celle de nos proprietaires, quand meme…).De plus, elle n’a jamais recu d’education (ceci expliquant peut-etre cela…).
Elle semble neanmoins satisfaite de sa situation.Comme quoi, finalement, cela aide, de faire des etudes…
Paie-la mieux!
Ou alors, que voulais-tu dire par « je trouve ça immonde qu’il y ait de tels écarts »? Faut-il réduire le salaire des autres? :wink2:
trinhdung;64328 wrote:[…]cela ne vous coutera que 25E par mois et cette somme très modique est à la porté de nous tous et cela nous éviterait de nous philosopher inutilement.[…]Tu nous proposes donc d’acheter notre tranquillité morale? 25€? Pas cher, effectivement.
Je suis essentiellement d’accord avec le reste de ce que tu as dit, donc je pense que ta fourche a du languer! :friends:
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