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un roman vietnamien recompensé du prix Henri Quéffelec

Discussions générales sur le Vietnam La Culture au Vietnam un roman vietnamien recompensé du prix Henri Quéffelec

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    • #10419
      thuong19
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        le Festival Livre et Mer de Concarneau qui s’est déroulé du 6 au 8 avril 2012 a choisi cette année de récompenser le livre « la mer et le martin pêcheur » de Bui Ngoc Tan

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        Prix Henri Queffélec
        Le Prix Henri Queffélec récompense une œuvre alliant qualités littéraires et force d’évocation de l’univers maritime.
        Six jurés, emmenés par François Bourgeon, Président du jury, ont choisi de récompenser La Mer et le martin-pêcheur, de Bui Ngoc Tan, traduit par Hà Tây.

        La Mer et le Martin-pêcheur
        Nous sommes au Viêtnam, plongés dans le monde de la mer, de ses animaux et de ses hommes ; ces pêcheurs qui, à l’instar du martin-pêcheur, se battent pour nourrir leur femme et leurs petits. Un monde de violence et de tendresse, de fraternité et de coups bas, un monde de dureté – celle du régime politique, celle de la bataille pour survivre – un monde voué à disparaître dans les méandres de la concurrence et de la mondialisation. De sa belle écriture pleine de poésie, Bui Ngoc Tan nous emmène là où nous ne sommes jamais allés: et quand on referme le livre, on en sort bien changé. Et meilleur, aussi.

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        Bui Ngoc Tan
        Bui Ngoc Tan est né en 1934 à Haiphong.
        Militant de la première résistance à Hanoi, puis journaliste, il a vécu l’expérience traumatisante des guerres et de la prison.
        Il a déjà publié, chez le même éditeur, Une vie de chien (2007).

        le livre :

        [IMG]http://www.lajauneetlarouge.com/ejr_images/fleche/%23993333/%23f13400/%23c29696[/IMG] Arts, Lettres et Sciences Livres

        LA MER ET LE MARTIN-PÊCHEUR

        671-als-livre-buingoctan.jpgC’est un récit où s’entrecroisent les bribes de vie d’une cinquantaine de personnages qui vivent d’une entreprise de pêche au chalut, marins, cadres, personnel des bureaux et des ateliers. Il n’y a pas de personnages principaux ; c’est le roman d’une entreprise qui lutte pour survivre à l’épuisement de la mer surexploitée et au défi du passage à l’économie de marché.
        Cette comédie aux cent actes divers est présentée avec des pointes de drôlerie ou de cruauté, et une sensibilité qui rend attachants ces êtres saisis dans un instant de leur existence. On rit ou sourit des situations comiques où sont pris ces destins tragiques et dérisoires. L’action se passe aux alentours de l’année 1994. C’est l’année où la politique du Renouveau lancée au Viêtnam quelques années auparavant commençait à y rendre la vie matérielle moins dure.
        Aujourd’hui la pénurie qui constitue la toile de fond de tout l’ouvrage a perdu de son acuité. Mais la société telle qu’on la voit se dessiner dans l’ouvrage demeure, certains de ses traits se sont même renforcés. Au-delà de ses personnages, ce roman est aussi celui de la naissance du Viêtnam d’aujourd’hui, avec sa nouvelle élite, ses inégalités sociales, la corruption qui pousse ses racines dans les profondeurs du pays.
        En conclusion, voici un extrait de la présentation de la quatrième couverture :
        « De sa belle écriture pleine de poésie, Bui Ngoc Tan nous emmène là où nous ne sommes jamais allés : et quand on referme le livre, on en sort bien changé. Et meilleur aussi.»

        NGHIEM Phong Tuan (56)

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