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8 mars 2008 à 17h28 #3312
Pour surveiller vos hommes, à vous mesdames…:punish:
NVTL
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Un club d’arts martiaux vietnamiens pour étrangers à Hanoi – 07/03/2008[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/03/Decouverte/Facettes%20de%20vie/Facettes%20de%20vie/4343.f01as.JPG[/IMG]
Depuis une douzaine d’années, la rue Hô Xuân Huong à Hanoi voit défiler quotidiennement des ribambelles d’étrangers. De l’extérieur, la rue n’a rien de spécial. Mais elle abrite la demeure du maître Pham Vu Quang qui enseigne les secrets d’arts martiaux vietnamiens à ses élèves internationaux.La vieille vendeuse de thé qui occupe un bout du trottoir de la rue Hô Xuân Huong s’amuse de connaître autant d’étrangers qui aiment prendre une tasse de thé froid chez elle après un entraînement. Le club d’arts martiaux de Pham Vu Quang, niché sur la terrasse d’une modeste maison située dans une petite ruelle, existe « depuis une douzaine d’années », calcule en murmurant la vieille dame. Autant de temps que ce cercle reste fidèle à ses principes : ne former que les étrangers. Combien ont ainsi défilé, venus de par le monde pour « apprendre les arts martiaux vietnamiens afin d’améliorer leur santé et mieux comprendre l’esprit martial des Vietnamiens », explique le maître Pham Vu Quang.
Quang est né en 1970 dans une famille d’artistes qui menaient une vie assez pénible. Mais très jeune, Quang se tourne vers un autre domaine : les arts martiaux. « Je me passionne pour les arts martiaux dès l’âge de 8 ans. À 16 ans, j’ai déjà remporté des médailles d’or lors de compétitions sportives nationales », confie-t-il. Ne pouvant pas vivre de son sport, Quang, après sa démobilisation en 1991, trouve des petits boulots par-ci par-là pour gagner sa vie : horloger, chauffeur, tailleur de pierre, photographe ambulant… « J’ai dû changer de métiers à plusieurs reprises car à chaque fois ils me convenaient pas », raconte-t-il.
Il hésite quelques années, puis se décide à reprendre les arts martiaux pour subvenir à ses besoins. Alors qu’il s’entraîne assidûment dans un club de la rue Nguyên Thái Hoc, il rencontre « un beau jour de l’année 1995, deux Américains et un Français venus chercher un entraîneur vietnamien pour leur donner des cours particuliers. J’ai accepté », évoque-t-il. Ce qu’il pense être une partie de plaisir va se révéler bien compliqué. En effet, s’il excelle dans les arts martiaux, son niveau d’anglais est proche du néant ! « Alors, je me suis mis à l’apprendre. J’ai passé mon niveau A à 7 reprises, niveau B à 5 et niveau C à 3 », indique Quang.
Aujourd’hui, son club ouvre de 05h00 du matin jusqu’à 21h00. « Pourquoi depuis 5 ans je me réveille à l’aube ? Mais pour le club de Quang, pour les arts martiaux vietnamiens. Cet entraîneur est non seulement un rare spécialiste en arts martiaux mais il a aussi su créer un milieu favorable pour communiquer son savoir. Quang est cette image du vrai maître, toujours patient et doux dans sa volonté d’encourager des élèves profanes », observe Gérard, un Canadien de 35 ans.
Selon Quang, ses élèves sont pour la plupart des consultants, des diplomates ou des fonctionnaires qui travaillent pour des organisations internationales implantées dans le pays. Parmi la centaine d’étrangers qui s’entraîne actuellement chez Quang, on retrouve des millionnaires comme M. Zaman, directeur général adjoint de Mobifone et vice-président du conseil d’administration de la société Convic (Suède). Depuis 2000, il vit ou se rend régulièrement au Vietnam. « La première fois qu’il s’est rendu chez moi, il m’a demandé droit dans les yeux de lui enseigner les arts martiaux. Alors que je lui expliquais, dans un anglais désormais fluide, les subtilités de notre école, il m’a demandé de l’initier tout de suite. Depuis, il est un de mes plus fidèles élèves, et sa marge de progression est très rapide. Zaman et moi sommes devenus amis, bien qu’en club, il m’appelle toujours +maître+ », rapporte Quang, souriant.
Hông Nga/CVN
(07/03/2008)
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