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[TV/FR5] La grande famine de MAO , dimanche 28 octobre à 22h00

Divers Discussion Libre [TV/FR5] La grande famine de MAO , dimanche 28 octobre à 22h00

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    • #10958

      – sur ce lien :
      LA GRANDE FAMINE DE MAO – Documentaires – France5

      – cet article :

      LA GRANDE FAMINE DE MAO
      [URL= »http://javascript:void(0); »][IMG]http://documentaires.france5.fr/sites/documentaires.france5.fr/files/imagecache/doc_visual/customisation/visuel/LAGRANDEFAMINEDEMAO_640.jpg?1350925205[/IMG][/URL]

      Auteur : PHILIPPE GRANGEREAU, PATRICK CABOUAT
      Realisateur : PATRICK CABOUAT
      Production : ARTURO MIO / DERIVES / LA RTBF
      Participation : FRANCE 5 / LA CHAINE HISTOIRE / RTS
      Production déléguée : JEAN-PIERRE ET LUC DARDENNE, CAROLINE ROUSSEL
      Production executive : PATRICK ESTEVE / VERONIQUE MARIT
      Soutien : CENTRE NATIONAL DU CINEMA (CNC)

      Prochaine diffusion :

      dimanche 28 octobre 2012 à 22:03

      Il y a une cinquantaine d’années, entre 1958 et 1962, la Chine a vécu une immense tragédie. Le « Grand bond en avant » conçu par Mao Tsé-Toung pour que le pays dépasse à marche forcée la production de la Grande-Bretagne et gagne son autonomie face à son hégémonique voisin l’URSS, a entraîné une famine dramatique et provoqué la mort de 30 à 50 millions de personnes.

      « Trois années de catastrophe naturelle » : c’est ainsi aujourd’hui que le Parti communiste chinois justifie ce terrible bilan.
      Or le drame se double ici d’un mensonge puisqu’au moment où la Chine mourait de faim, les greniers étaient pleins.

      Fondé sur des témoignages inédits de survivants, des archives peu connues et des interviews des principaux historiens ayant enquêté sur cette catastrophe, ce film raconte la folie du « Grand bond en avant », décrypte les mécanismes et choix politiques qui ont provoqué la famine, dénonce l’incroyable secret qui l’a entourée et le mensonge qui se prolonge, aujourd’hui encore, sur le bilan des responsabilités et des pertes humaines.

      Programme sous-titré par télétexte pour les sourds et les malentendants.

      Les bonus du doc > Article de France 5

      [IMG]http://documentaires.france5.fr/sites/documentaires.france5.fr/files/imagecache/-none-/LAGRANDEFAMINEDEMAO_640.jpg?1350136577[/IMG]Entre 1958 et 1962, la politique économique préconisée par Mao a entraîné la mort de quelque 50 millions de personnes. Images d’archives et témoignages à l’appui, ce documentaire lève le voile sur cet épisode sombre de l’histoire de la Chine moderne.

      En 1958, neuf ans après son arrivée au pouvoir, Mao Zedong lance à marche forcée un programme de collectivisation agricole et d’industrialisation des villes et des campagnes qui doit propulser la Chine, en moins de quinze ans, au niveau économique de l’Union soviétique et, plus ambitieux encore, de la Grande-Bretagne.

      Appelée le « Grand Bond en avant », cette politique, qui s’avérera un fiasco, va avoir des conséquences dramatiques puisqu’elle est à l’origine d’une famine sans précédent. Littéralement affamées par l’Etat, plusieurs dizaines de millions de personnes vont ainsi périr en à peine quatre ans.

      C’est cette tragédie, soigneusement cachée aux yeux du monde depuis un demi-siècle par le gouvernement de la République populaire, que relate le documentaire de Philippe Grangereau et Patrick Cabouat.
      [h=1]Un grand bond en avant…[/h]Soucieux de faire entrer son pays dans la modernité, Mao engage, dès le début des années 1950, une réforme agraire d’envergure.

      Parallèlement, avec le soutien technique et financier des Soviétiques, il entreprend l’industrialisation du pays. Le traité d’amitié signé entre les deux nations oblige alors la Chine à rester dans l’orbite de Moscou et à suivre son modèle économique, ainsi qu’à rembourser la dette contractée notamment en produits agricoles.

      Mais, en 1956, la mise en cause, par Khrouchtchev, de la politique stalinienne inquiète Mao. En bon stratège, il s’appuie sur les masses et lance une campagne qui lui permet de se débarrasser de ses opposants jusqu’au sommet du pouvoir. Il ouvre ainsi la voie vers le Grand Bond.

      La collectivisation est en marche. Tandis que des millions de paysans sont envoyés travailler, sur des chantiers titanesques, à la construction de routes, de barrages ou de lignes de chemins de fer, dans les villages, des milliers de familles sont regroupées dans des communes dirigées par des cadres du parti.
      [h=1]… vers le chaos et la mort[/h]Toute la vie est orientée vers la production. La propriété et parfois même l’argent sont abolis. Hommes et femmes, logés dans des dortoirs séparés, prennent leurs repas dans la cantine commune. Mais déjà on accède à la nourriture en fonction du mérite de chacun, c’est-à-dire de sa capacité à résister aux cadences infernales. On cultive sans tenir compte du savoir-faire des paysans.

      Résultat : des récoltes médiocres qui engendrent les premières pénuries. Mais le pire reste à venir. Car, pour augmenter la productivité, le parti organise la concurrence entre les communes.

      Soumis à la pression, les cadres falsifient les chiffres pour satisfaire à des objectifs inatteignables. Calculé sur une base erronée, l’impôt payé par les paysans équivaut dans certaines régions à la quasi-totalité des récoltes.

      Partout, les gens affamés se nourrissent de boue, d’écorces d’arbres, de feuilles et meurent à petit feu.

      Mais Mao n’en a cure. En 1960, des enquêtes commandées par trois hauts fonctionnaires et qui font déjà état de plusieurs dizaines de millions de morts sont détruites sur ordre de Chou En-lai.

      Il faudra attendre encore deux ans pour que le parti mette fin à la politique désastreuse du Grand Bond.

      Beatriz Loiseau

    • #152264

      Quel lien y a-t-il entre ces évènements et la grande famine de MAO ? Qui peut nous éclairer ?
      GUERRES DE L’OPIUM
      La première guerre de l’opium se déroula de 1839 à 1842 et opposa la Chine au Royaume-Uni
      La seconde guerre de l’opium se déroula de 1856 à 1860 et vit cette fois l’intervention de la France, des États-Unis et de la Russie aux côtés du Royaume-Uni. Le nom par lequel est désignée cette guerre s’explique dans la mesure où elle peut être considérée comme le prolongement de la première guerre de l’opium. La Chine perdit les deux guerres, et fut contrainte d’autoriser le commerce de l’opium, et de signer des traités inégaux, ayant pour conséquences l’ouverture de certains ports et le legs de Hong Kong à la Grande Bretagne. Plusieurs autres pays occidentaux en profitèrent pour signer des traités inégaux avec la Chine, forçant ainsi son ouverture au commerce.
      TRAITES INEGAUX
      Signés à l’issue de défaites militaires, beaucoup de leurs clauses sont unilatérales, et visent à imposer à la Chine une « ouverture » qu’elle refusait.
      Les différents points de ces traités sont essentiels pour comprendre le qualificatif d’« inégaux » :
      Des enclaves territoriales ou concessions sont concédées aux puissances étrangères, pour y établir leurs comptoirs, sous leurs propres législations .Dans certains endroits de ces concessions , l’accès est interdit aux Chinois avec des pancartes « INTERDIT AUX CHIENS ET AUX CHINOIS «
      Les puissances étrangères importent et exportent librement en Chine ;
      Un droit de séjour de missionnaire en Chine est instauré ;

      Il est accordé pour les étrangers les droits suivants : de développement libre de tout type de commerce, notamment de l’opium ; de navigation intérieure ; de monopoles de marchés ; d’enrôler des travailleurs pour les envoyer à l’étranger (appelés les coolies) ; le privilège d’extraterritorialité ( c’est comme l’immunité diplomatique ; on peut tuer un Chinois et ne pas être poursuivi )
      REVOLTE DES BOXERS (1899-1901 )
      L’Empire sortit du conflit à genoux, humilié et mis de facto sous tutelle étrangère (les postes étaient par exemple placées sous le contrôle de fonctionnaires français, les douanes sous celui des britanniques)
      INVASION JAPONAISE ( 1930-1945 ) : massacres innombrables dont celui de Nankin ; conduite génocidaire des Japonais avec la politique des 3 tout ( tout tuer , tout brûler , tout piller )
      Pendant ces années d’intervention de 1830 à 1949 , les Chinois ont subi DES DIZAINES DE MILLIONS DE MORTS ET DE DESTRUCTIONS , DES MILLIONS DE DEPLACES ?

    • #152653

      Slt, j’ai vu ce documentaire…c’etait tres interessant d’en connaitre un peu plus sur cette periode noire donnant une image de puissance et d’utopie industrielle pour le reste du monte, enfin la mise en scène n’a durée pas bien longtemps, mais suffisement pour affamer des millions de paysans…

    • #152655

      Prochaine diffusion : samedi 24 novembre 2012 à 00:35 (Vendredi soir)

      MOTS CLES ; voilà, France 5 a préparé 5 tags à rajouter :

      Chine, Famine, Grand bond en avant, Mao, Mao Tse-Toung, Parti communiste chinois

    • #152656

      @DédéHeo 151447 wrote:

      Prochaine diffusion : samedi 24 novembre 2012 à 00:35 (Vendredi soir)

      MOTS CLES ; voilà, France 5 a préparé 5 tags à rajouter :

      Chine, Famine, Grand bond en avant, Mao, Mao Tse-Toung, Parti communiste chinois

      Merci

      en tout cas , il n’est pas visible actuellment en streaming sur tv-replay ou Fr5

      commentaires sur le site FR5 :

      De adminwikifr5, le 29/10/2012 à 16:16. A l’attention de
      Nous venons d’apprendre que l’antenne a demandé de retirer ce documentaire sur pluzz/france5 pour des raisons liées à la protection des témoins.
      Cordialement,
      L’équipe « Documentaires » France 5

    • #152772

      Mort de Han Suyin, écrivain et avocate fidèle du régime maoïste
      Han Suyin, crivain et avocate fidle du rgime maoste
      L’écrivain sino-belge Han Suyin ( Hàn韩 tố 素 Âm 音) , décédée vendredi 2 novembre à Lausanne, à l’âge de 95 ans, aura vécu toutes les métamorphoses de la Chine, le pays de son père , de la guerre civile à la renaissance glorieuse, tout en défendant le régime communiste.
      Han Suyin – Wikipédia ( sa mère était belge )
      Elle a eu une certaine célébrité mondiale ; en particulier au Sud VN dans les années 70 , elle était connue grâce aux traductions de ses romans par l’écrivain Ng hiến Lê
      : Nguy:
      Les romans « Destination Tchoung king «( Ðường về Trùng khánh ) et « Un été sans oiseaux « (Muà hè không bóng chim ) furent censurés par le régime sudVN qui était embarrassé par les similarités qu’il avait avec le régime de Tchang kai Chek .
      Eurasienne, rejetée par les 2 côtés , elle choisira passionnément la partie chinoise , indignée par les effroyables exactions impérialistes et japonaises qui durèrent des dizaines d’années , ce qui explique son parti pris favorable envers la Chine de Mao . Ses livres donnent une idée des vicissitudes de la Chine et des souffrances effroyables du peuple chinois . Le premier, Destination Tchoung king, publié en 1942, se base sur ce qu’elle a vécu à Tchoung King, alors capitale des nationalistes, bombardée massivement par les avions japonais en pleine guerre sino-nippone . Elle était mariée à un général nationaliste du KuominTang , ainsi elle a observé de près le fonctionnement du régime nationaliste de Tchang kai Chek ; elle a été effarée par les exactions et la corruption effroyable de ce régime , soutenu par les impérialistes anglosaxons , émanation de la classe compradore chinoise ( la femme de Tchang ,Song mei Ling , Tống Mỹ Linh était la fille d’un banquier chinois ,de religion protestante et très lié aux missionnaires américains )
      Elle ne cessera de défendre sa Chine, quitte à beaucoup se tromper, stigmatisant les sinologues, défendant la gestion chinoise du Tibet, écrivant des hagiographies de Mao (Le déluge du matin, publié en 1972) et devenant une « ambassadrice » officieuse de Pékin . Critiquée pour ne pas avoir vu à temps les erreurs du maoïsme, en particulier par le lucide Simon Leys – « Jamais autorité plus durable n’a été fondée sur un propos plus changeant; la seule constante de cette oeuvre tient dans la constance avec laquelle les événements ont à chaque tournant démenti ses analyses et pronostics », écrivait-il sur Han Suyin dans L’Express en 1980 . Elle appartient à une époque que les moins de 30 ans auront du mal à imaginer : une Chine pauvre , refermée sur elle, en révolution permanente sous la férule du Grand Timonier et en proie à la violence ; et à l’extérieur, une forte influence du maoïsme sur la jeunesse occidentale et certains intellectuels, malgré les millions de morts du Grand bond avant et la Révolution culturelle.
      Autres œuvres :…Et la pluie pour ma soif
      De son séjour de 10 ans en Malaisie est issu en 1956  » Et la pluie pour ma soif  » une condamnation de l’état d’urgence instauré dans le pays par les Britanniques durant les dernières années de leur colonisation, marquée par la lutte de la minorité chinoise pour l’indépendance . Han Suyin rapporte comment les services spéciaux britanniques emprisonnaient, torturaient et tuaient les coolies chinois ( importés de Chine , surexploités et miséreux ) qu’ils considéraient comme étant des sympathisants communistes , dans les plantations d’arbres à caoutchouc ( comme au VN ).
      L’arbre blessé : Parue en 1965 dans sa version anglaise (The Crippled Tree), cette autobiographie couvre les années 1885 à 1928. Han Suyin y raconte les amours et le mariage de ses parents, ses premières années, l’histoire de la Chine impériale, la destruction de la Chine par les impérialistes occidentaux, l’arrivée au pouvoir du Kuomintang . Dans la première partie du livre, elle décrit la façon atroce dont les armées japonaises et occidentales réprimèrent la révolte des Boxers en 1900, épisode qui fit naître chez les Chinois un profond ressentiment contre l’influence étrangère .

    • #153237

      Le truc repasse dans 35 minutes ; je vais l’enregistrer…
      Prochaine diffusion : samedi 24 novembre 2012 à 00:35 (Vendredi la nuit)

      MOTS CLES : Chine, Famine, Grand bond en avant, Mao, Mao Tse-Toung, Parti communiste chinois

    • #153249
      yen

        @HAN VIËT 151582 wrote:

        Mort de Han Suyin, écrivain et avocate fidèle du régime maoïste
        Han Suyin, crivain et avocate fidle du rgime maoste
        L’écrivain sino-belge Han Suyin ( Hàn韩 tố 素 Âm 音) , décédée vendredi 2 novembre à Lausanne, à l’âge de 95 ans, aura vécu toutes les métamorphoses de la Chine, le pays de son père , de la guerre civile à la renaissance glorieuse, tout en défendant le régime communiste.
        Han Suyin – Wikipédia ( sa mère était belge )
        Elle a eu une certaine célébrité mondiale ; en particulier au Sud VN dans les années 70 , elle était connue grâce aux traductions de ses romans par l’écrivain Ng hiến Lê
        : Nguy:
        Les romans « Destination Tchoung king «( Ðường về Trùng khánh ) et « Un été sans oiseaux « (Muà hè không bóng chim ) furent censurés par le régime sudVN qui était embarrassé par les similarités qu’il avait avec le régime de Tchang kai Chek .
        Eurasienne, rejetée par les 2 côtés , elle choisira passionnément la partie chinoise , indignée par les effroyables exactions impérialistes et japonaises qui durèrent des dizaines d’années , ce qui explique son parti pris favorable envers la Chine de Mao . Ses livres donnent une idée des vicissitudes de la Chine et des souffrances effroyables du peuple chinois . Le premier, Destination Tchoung king, publié en 1942, se base sur ce qu’elle a vécu à Tchoung King, alors capitale des nationalistes, bombardée massivement par les avions japonais en pleine guerre sino-nippone . Elle était mariée à un général nationaliste du KuominTang , ainsi elle a observé de près le fonctionnement du régime nationaliste de Tchang kai Chek ; elle a été effarée par les exactions et la corruption effroyable de ce régime , soutenu par les impérialistes anglosaxons , émanation de la classe compradore chinoise ( la femme de Tchang ,Song mei Ling , Tống Mỹ Linh était la fille d’un banquier chinois ,de religion protestante et très lié aux missionnaires américains )
        Elle ne cessera de défendre sa Chine, quitte à beaucoup se tromper, stigmatisant les sinologues, défendant la gestion chinoise du Tibet, écrivant des hagiographies de Mao (Le déluge du matin, publié en 1972) et devenant une « ambassadrice » officieuse de Pékin . Critiquée pour ne pas avoir vu à temps les erreurs du maoïsme, en particulier par le lucide Simon Leys – « Jamais autorité plus durable n’a été fondée sur un propos plus changeant; la seule constante de cette oeuvre tient dans la constance avec laquelle les événements ont à chaque tournant démenti ses analyses et pronostics », écrivait-il sur Han Suyin dans L’Express en 1980 . Elle appartient à une époque que les moins de 30 ans auront du mal à imaginer : une Chine pauvre , refermée sur elle, en révolution permanente sous la férule du Grand Timonier et en proie à la violence ; et à l’extérieur, une forte influence du maoïsme sur la jeunesse occidentale et certains intellectuels, malgré les millions de morts du Grand bond avant et la Révolution culturelle.
        Autres œuvres :…Et la pluie pour ma soif
        De son séjour de 10 ans en Malaisie est issu en 1956  » Et la pluie pour ma soif  » une condamnation de l’état d’urgence instauré dans le pays par les Britanniques durant les dernières années de leur colonisation, marquée par la lutte de la minorité chinoise pour l’indépendance . Han Suyin rapporte comment les services spéciaux britanniques emprisonnaient, torturaient et tuaient les coolies chinois ( importés de Chine , surexploités et miséreux ) qu’ils considéraient comme étant des sympathisants communistes , dans les plantations d’arbres à caoutchouc ( comme au VN ).
        L’arbre blessé : Parue en 1965 dans sa version anglaise (The Crippled Tree), cette autobiographie couvre les années 1885 à 1928. Han Suyin y raconte les amours et le mariage de ses parents, ses premières années, l’histoire de la Chine impériale, la destruction de la Chine par les impérialistes occidentaux, l’arrivée au pouvoir du Kuomintang . Dans la première partie du livre, elle décrit la façon atroce dont les armées japonaises et occidentales réprimèrent la révolte des Boxers en 1900, épisode qui fit naître chez les Chinois un profond ressentiment contre l’influence étrangère .

        Et si je peux ajouter,
        Le plus beau roman d’ amour, que j’ ai pu lire , à ce jour « La montagne est jeune »

      • #153273

        Cette brave dame aura eu la chance de ne pas voir ce documentaire !

        La base de l’histoire, on la connaissait :
        Mao ne suit pas les conseils de Kroutchev et veut être le 1er sur la planete a instaurer un société socialiste parfaite, avant même les Soviétiques.
        Il prend une série de descision stupides qui déclenche des famines et une bonne 50taine de millions de morts.

        Les cadres locaux font des faut rapports et essaient de cacher la vérité.
        Le jeune François Mitterrand et d’autres imminents Européens se font mystifier : « il n’y a pas de famine en Chine » (1961, je crois)

        Mais le scoop du doc : On a retrouvé un papier de Mao où il écrit : « Quand il y a une famine comme ça, il faut laisser mourir 50% de la population pour que l’autre moitié survive.« 

        Bref le documentaire affirme que Mao était bien au courant des millions de morts provoqués par son « Grand Bond en avant » (chinois simplifié 大跃进, pinyin : Dà yuè jìn)

        Après, il lance la Révolution Culturelle pour enfoncer le clou et se débarrasser des dirigeants plus clairvoyants.

      • #153274

        @DédéHeo 152176 wrote:

        Cette brave dame aura eu la chance de ne pas voir ce documentaire , montrant des millions de morts provoqués par son « Grand Bond en avant » (chinois simplifié 大跃进, pinyin : Dà yuè jìn)

        _ Han suyin a décrit la façon atroce dont les armées japonaises et occidentales réprimèrent la révolte des Boxers en 1900, épisode qui fit naître chez les Chinois un profond ressentiment contre l’influence étrangère .
        _ les Chinois et les VN se sont tourné vers le communisme , en réaction contre les invasions et les massacres perpétrés par les Occidentaux et les Japonais . Ils sont devenus fous de haine , ils ont décidé d’imiter les Russes qui avaient repoussé les invasions des anglo franco américains . Un des aspects du communisme est le culte de la force brutale comme les militaristes japonais . Après avoir réussi à chasser Tchang kai chek et les Occidentaux , les Chinois avec Mao ont eu l’ivresse du pouvoir , ils étaient convaincus de l’efficacité de la force brutale , ils l’ont appliqué comme méthode de gouvernement . Mao ne voulait plus subir l’humiliation de ces années de domination étrangère ; il voulait extirper les personnes pouvant éventuellement prêter main forte à l’étranger : les anciens féodaux , les capitalistes , les paysans possédants , les compradores .
        _ les Khmers rouges ayant subi les bombardements démentiels , sauvages des Américains ont été encore plus radicaux que les Chinois sur un court laps de temps, comme chacun sait
        _ les VN malgré le nombre des victimes , les exactions colonialistes et impérialistes sur des dizaines d’années ont eu quelques excès comme la réforme agraire mais ils ont vite retenu la leçon des divers échecs de Mao et ils ont fait beaucoup moins de victimes que leurs camarades Chinois et cambodgiens . En 1975 , ils ne se sont pas laisé aller à la vengeance .
        _ Grand Bond en avant » ( chinois simplifié 大跃进, pinyin : Dà yuè jìn ) = đại dược tiến

      • #153745

        Il y a eu un article plutôt complet sur le nouvelobs
        Je vous passe le lien : «Même au sein des familles, il y a eu du cannibalisme» – – Bibliobs

      • #153748

        @Leo.m 152714 wrote:

        Il y a eu un article plutôt complet sur le nouvelobs
        Je vous passe le lien : «Même au sein des familles, il y a eu du cannibalisme» – – Bibliobs

        Merci beaucoup

        En fait , il s’agit là d’un article sur un bouquin qui vient de sortir en français au SEUIL, et qui est encore interdit en Chine .

        J’ai vu l’interview de l’auteur à la Télé : passionnant …..( et on ne peut s’empêcher de penser que les KR ont voulu faire exactement la même chose en 75 !!)

        (je vais sans doute me le procurer… ou me le faire offrir )

        Sur ce lien

        Jisheng Yang : biographie, livres et citations | Seuil

        9782021030150.jpg
        Stèles
        Grande Famine en Chine (1958-1961)

        Jisheng Yang

        Traduit par Louis Vincenolles, Sylvie Gentil, Chantal Chen-Andro
        Date de parution 13/09/2012
        Essais (H.C.)
        672 pages – 28 € TTC

        Ce récit unique, œuvre d’un intellectuel chinois, est le premier compte-rendu historique complet de la Grande Famine provoquée par le régime communiste en Chine entre 1958 et 1961. Fruit d’une douzaine d’années de recherches sur le terrain, appuyé sur des milliers de pages de sources locales et de nombreux témoignages de première main, Stèles constitue un document exceptionnel.A la fin des années 1950, Mao Zedong lança le « Grand Bond en avant » dans le but d’accélérer la transition vers le communisme. Cela provoqua un gigantesque désastre économique dans les campagnes chinoises. La folie de la collectivisation à outrance détruit toute la société rurale, jusqu’à la famille. Pour nourrir les villes, on en est réduit à affamer les paysans. La ferveur révolutionnaire des cadres locaux se mêle à la terreur qu’inspire la hiérarchie et aggrave la situation ; la transmission de fausses informations (exagération des récoltes, occultation des morts de faim) donne lieu à des instructions insensées (achat forcé de quantités basées sur les résultats exagérés) auxquelles l’administration n’ose s’opposer. Dès la fin 1958 s’abat l’horreur : des villages entiers sont effacés par la famine, les cas de cannibalisme se multiplient, les survivants perdent la raison ; en sus des morts de faim, beaucoup sont battus à mort, ou poussés au suicide, des milliers d’enfants sont abandonnés…« Ce livre est une stèle pour mon père, mort de faim en 1959, une stèle pour les 36 millions de Chinois victimes de la famine, une stèle pour le système responsable du désastre ». Récit de l’intérieur, il aurait pu être aussi celle de l’auteur, puisque Stèles n’est pas publié en Chine.
        YANG Jisheng, né en 1940, deplômé de l’université de Qinghua en 1966, a fait toute sa carrière de journaliste à l’agence officielle Chine Nouvelle. Il est rédacteur en chef adjoint du très sérieux Yanhuang Chunqiu (Annales chinoises).

      • #153830

        Bonjour Robin,

        Toujours fidèle au poste ! J’ai vu et trouvé ce documentaire très intéressant. Cela vérifie les dires de ma guide en Chine à ce sujet : elle n’avait pas la langue de bois !

      • #153839

        Crimes de guerre en Chine ( et Asie )du Japon Shōwa ( nom de règne de Hirohito , paix lumineuse ( sic !!! ) , Chiêu Hoà )
        Une politique comparable à celle de l’Allemagne nazie
        « Etablir lequel des deux agresseurs de l’Axe, l’Allemagne ou le Japon, fut au cours de la seconde guerre mondiale le plus brutal à l’égard des peuples qu’ils martyrisèrent est dénué de sens. Les Allemands ont tué six millions de Juifs et 20 millions de Russes; les Japonais ont massacré pas moins de 30 millions de Philippins, Malais, Vietnamiens, Cambodgiens, Indonésiens et Birmans, dont au moins 23 millions étaient ethniquement chinois. Ces deux pays ont pillé les pays qu’ils ont conquis à une échelle monumentale, encore que le Japon a volé plus, et sur une plus longue période, que les Nazis. Les deux conquérants ont réduit en esclavage des millions de personnes et les ont exploités comme main d’œuvre forcée – et, dans le cas des Japonais, comme prostituées (de force) pour les troupes du front
        Selon R. J. Rummel, professeur de sciences politiques à l’Université de Hawaii, entre 1937 et 1945, les Japonais ont « tué entre 3 000 000 et 10 000 000 de personnes, vraisemblablement 6 000 000 de Chinois, d’Indonésiens, de Coréens, de Philippins et d’Indochinois entre autres, y compris des prisonniers de guerre occidentaux. Ce démocide était dû à une stratégie politique et militaire en faillite morale, à une opportunité et des habitudes militaires ainsi qu’à la culture militaire » Rummel soutient que, pour la seule Chine, les conséquences directes de l’invasion furent qu’entre 1937 et 1945 approximativement 3,9 millions de Chinois, essentiellement des civils, furent directement exterminés par les politiques du régime Shôwa et 10,2 millions de civils périrent des causes indirectes liés à l’invasion .
        L’incident le plus connu de cette période est celui du massacre de Nankin survenu en 1937-38 lorsque, selon les investigations du Tribunal militaire international pour l’Extrême-Orient, l’armée japonaise a massacré 260 000 civils et prisonniers de guerre . Herbert Bix, citant les travaux de Mitsuyoshi Himeta et Akira Fujiwara, estime que la Politique des Trois Tout (三光作戦, Sankō Sakusen (tam quang tác chiến ) « tue tout, brule tout, pille tout »), une stratégie de la terre brûlée utilisée par l’armée impériale japonaise en Chine entre 1942 et 1945 et approuvée par Hirohito lui-même, fut responsable de la mort de 2,7 millions de civils Chinois . Parmi les crimes de guerre commis en Chine, on peut citer le massacre de Chiangjiao dans le Hunan : entre le 9 et le 12 mai 1943, plus de 30 000 civils furent massacrés par un corps expéditionnaire japonais dirigé par le général Shunroku Hata . Surpris par la résistance chinoise, les Japonais intensifièrent dès la fin 1940 leurs opérations de répression. Le 3 décembre 1941, le Quartier-général impérial émit l’ordre numéro 575, donnant tous les pouvoirs au général Okamura pour mener une politique répressive de grande ampleur. La stratégie appliquée par Okamura visa à réduire la guérilla communiste chinoise en s’attaquant aux zones paysannes qui lui servaient de refuge. Les Nippons brûlèrent des villages, confisquèrent du grain et à de multiples reprises tuèrent tous les hommes âgés de quinze à soixante ans car soupçonnés d’être des « ennemis ».
        L’opération impliqua aussi la réquisition d’un nombre important de paysans chinois pour construire des tranchées et des fortifications dans le nord de la Chine, et jusqu’au Mandchoukouo. On estime à environ 10 millions le nombre de Chinois ayant été réquisitionnés pour l’opération . A Java, entre quatre et dix millions de travailleurs manuels furent enrôlés de force. Près de 270.000 de ces travailleurs javanais furent envoyés vers d’autres régions du Sud-est asiatique tenues par les Japonais. Seuls 52.000 revinrent à Java, ce qui laisse supposer que le taux de mortalité fut de 80 %.
        Les décès causés par le détournement des ressources alimentaires au profit du Japon dans les pays occupés sont également considérés comme des crimes de guerre par plusieurs auteurs. En Asie du Sud, surtout au Vietnam et en Indonésie (qui comptaient parmi les grands producteurs de riz), des millions de civils périrent en raison d’une famine sciemment provoquée en 1944-1945.
        Excuses officielles
        Le gouvernement japonais considère qu’il convient d’opérer une distinction entre le point de vue juridique et le point de vue moral. Par conséquent, tout en soutenant que le Japon n’a pas violé le droit international ni aucun traité, les gouvernements japonais ont officiellement reconnu les souffrances causées par l’armée japonaise et de nombreuses excuses ont été présentées par le gouvernement japonais. Par exemple, le premier ministre Tomiichi Murayama a déclaré en août 1995 que le Japon « par sa domination et son agression coloniale, a provoqué de terribles dommages et souffrance pour les peuples de nombreux pays, en particulier pour ceux de nations asiatiques », et il a exprimé son « sentiment de profond remords » et présenté ses « sincères excuses ». De même, le 29 septembre 1972, le premier ministre japonais Kakuei Tanaka avait déclaré que « la patrie japonaise est intensément consciente du grave dommage que le Japon a causé par le passé au peuple chinois par la guerre et se le reproche vivement . » Toutefois, les excuses officielles sont souvent considérées comme insuffisantes par de nombreux survivants de ces crimes et/ou par les familles des victimes décédées. La question des excuses officielles est controversée car de nombreuses personnes affligées par les crimes de guerre japonais soutiennent qu’aucune excuse n’a été présentée pour des actes précis et/ou que le gouvernement japonais s’est borné à exprimer des regrets ou du remords . Certains prétendent que dans certains pays les médias travestissent ou cachent les efforts de réconciliation consentis par le Japon, malgré les aides généreuses du Japon, particulièrement dans les pays où les médias sont sous contrôle étatique qu’il soit formel ou seulement factuel36. On prétend en outre que ceci reflète un sentiment anti-japonais .
        Au Japon, certains ont affirmé que ce qui est demandé est que le premier ministre japonais et/ou l’empereur se livre à la « dogeza », au cours de laquelle une personne s’agenouille et incline sa tête vers le sol – une façon très formelle de présenter ses excuses dans les société est-asiatiques à laquelle le Japon ne semble pas vouloir se prêter . Certains citent l’exemple du chancelier Willy Brandt qui s’agenouilla devant le monument au victimes du Ghetto de Varsovie en 197039 comme un exemple d’un acte d’excuse et de réconciliation fort et efficace, bien que tout le monde ne soit pas d’accord. Citant l’acte de Brandt en exemple, John Borneman, professeur d’anthropologie à Cornell déclare qu’« une excuse représente un échange non matériel ou purement symbolique par lequel celui qui a commis la faute rabaisse son propre statut en tant que personne ». Il ajoute qu’une fois que ce type d’excuse est présenté, la partie lésée doit pardonner et rechercher la réconciliation, sans quoi l’excuse n’a aucun effet.

        Les Américains ont été aussi sauvages au Vietnam , Laos et Cambodge . Par contre , ils n’ont jamais présenté d’excuses ni indemnisé personne ni presque rien contribué au déminage des 3 pays d’Indochine .

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