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traitement paludisme

Voyage au Vietnam Le Tourisme au Vietnam traitement paludisme

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    • #5074

      Bonjour
      je dois partir 3 mois au Vietnam en stage a ho chi minh ville, je voulais savoir si quelq’un avait deja pris du Lariam ou de la Malarone?? car il y aurait des effets secondaires apparement. que me conseillez vous?
      Personnelemnt je n ai pas l intention de ne pas en prendre du tout car je ais que j vais pas rester en ville tout le temps.
      merci de votre réponse

    • #87692

      Bonjour Claire,

      concernant le palu, il n’y a pas de risue sur tout le littoral et le delta du mekong. On en trouve surtout dans le centre ou dans les zones eloignees.
      Pour ma part j’ai pris du Lariam pour un voyage au Vietnam il y a 5 ans ( 10 jours de treks ).
      On a arrete de le prendre apres 3 ou 4 prises: vertiges, nausees, etat depressif. Si tu tiens a le prendre, je te conseil une autre molecule.

    • #87702
      milesdavince;78309 wrote:
      Bonjour Claire,

      concernant le palu, il n’y a pas de risue sur tout le littoral et le delta du mekong. On en trouve surtout dans le centre ou dans les zones eloignees.
      Pour ma part j’ai pris du Lariam pour un voyage au Vietnam il y a 5 ans ( 10 jours de treks ).
      On a arrete de le prendre apres 3 ou 4 prises: vertiges, nausees, etat depressif. Si tu tiens a le prendre, je te conseil une autre molecule.

      Le palu est partout hein, il est moins present dans les zones plus developpees c’est certain mais il est toujours la.
      J’habite vers Thu Duc ( saigon district 9 ) , un voisin pas loin de chez moi en est mort il y a 2 mois.
      Moustiquaire obligatoire des la tombee de la nuit si tu souhaites dormir en securite sans avoir la clim.

    • #87703
    • #87705

      Bonjour,

      C’est vrai qu’il y a des personnes qui ne supportent pas le Lariam, c’est pourquoi il est recommandé de commencer le traitement avant le départ, pour savoir s’il a des effets indésirables ou non et pour changer le traitement.

      Quant à moi, et ceux avec lesquels j’ai voyagé 3 fois, pour un séjour qui passait aussi par des zônes susceptibles d’être infestées de moustiques plus que dans les villes, nous avons pris du Lariam et aucun d’entre nous n’a été incommodé !

      Donc, c’est affaire de sensibilité physique personnelle… :wink2:

      Si on ne veut se médicamenter, il est, bien entendu, conseillé de prendre des précautions : bracelets spéciaux imprégnés de citronnelle, censés éloigner les moutisques, mais… moi, je n’ai pu le supporter : l’odeur était trop prégnante et avec mon odorat développé, c’était le supplice ! Se mettre des vêtements bien couvrants, dès la tombée de la nuit, et dormir sous moustiquaire s’il n’y a pas de climatisation… :bye:

    • #90316

      Bonjour,
      Je ne suis pas encore partie, mais c’est le seul sujet pour lequel je peux peut etre apporter une contribution, etant en fin d’etudes de medecine…
      Je conseille evidemment une prophylaxie antipaludeenne, parce que meme si les risques sont faibles en ville, les moustiques sont partout! Oui, le paludisme se traite, mais il ne faut pas trop attendre, et le traitement n’est pas forcément tres rejouissant…
      Donc pour un pays du groupe 3 comme le vietnam, on a le choix entre 3 medicaments : Malarone, Lariam et Doxycycline.
      Comme il a été dit, le lariam a pas mal d’effets secondaires, donc a essayer 10 jours avant départ, mais la prise est hebdomadaire ensuite donc moins contraignante.
      La Malarone reste surement le meilleur produit car peu d’effets secondaires, mais tres cher. A prendre jusqu’au 7eme jour apres retour.
      La doxycycline n’est pas chere, et remboursable si prescrite sous doxycycline et non doxypalu, mais risque de photosensibilisation, donc si un peu de soleil, risque de devenir tout rouge avec bons coups de soleil… et certains medecins ne la conseillent pas trop au niveau de l’efficacité…
      Personnellement j’ai choisi la malarone, je pense que vu l’argent et l’energie depensés pour un tel voyage, ce serait dommage de tout gacher a cause du palu.
      Voila, j’espere que vous pourrez faire votre choix.
      Et n’oubliez pas les mesures physiques, vetements longs, moustiquaires, repulsifs et le reste!
      Bon voyage!

    • #90317

      Bonsoir
      J’ai été voir mon médecin et il m’a proscrit de la malarone et c’est vrai que c’est très cher (50 euros la boite de 12 ) mais je ne préfère pas prendre de risque pendant mon séjour qui approche :wink2:

      Noêl

    • #90318
      Noel;81209 wrote:
      Bonsoir
      J’ai été voir mon médecin et il m’a proscrit de la malarone et c’est vrai que c’est très cher (50 euros la boite de 12 ) mais je ne préfère pas prendre de risque pendant mon séjour qui approche :wink2:

      Noêl

      Sur Paris il y a certaines pharmacies qui la vendent moins cher apparemment, il faut aller regarder sur les forums de voyageurs… C’est toujours ca de gagné…! Apres on peut aussi envoyer un mail au labo, je sais que pour les etudiants en medecine ils offrent quelques boites gratuitement, donc si vous avez un projet la bas, peut etre peuvent ils faire un geste…:bye:

    • #90322
      claire;78266 wrote:
      Bonjour
      je dois partir 3 mois au Vietnam en stage a ho chi minh ville, je voulais savoir si quelq’un avait deja pris du Lariam ou de la Malarone?? car il y aurait des effets secondaires apparement. que me conseillez vous?
      Personnelemnt je n ai pas l intention de ne pas en prendre du tout car je ais que j vais pas rester en ville tout le temps.
      merci de votre réponse

      Claire, lit sur ce forum ci-dessous et fait éventuellement une recherche avec le mot « Paludisme » dans rubrique Vietnam.

      clique ici : paludisme – Forum Vietnam

      Si tu restes que dans les grandes villes, « ne rien prendre ». Avec ces sal……. , tu risques plutôt d’attraper la crève.
      Ce n’est que mon avis. Il faut savoir que c’est sur les hauts plateaux, en montagne que le paludisme sévisse .
      Je te conseille de te vacciner contre la fièvre thyphoïde en priorité oui.
      En ville avec les clim ou les ventilo, je ne vois pas comment on peut l’attraper.
      Je donne des conseils sur ce forum pour le Vietnam mais sous un autre pseudo. Va la-dessus et demande les conseils à mon ami  » Minh « 

    • #90323
      Agemon;81214 wrote:
      Claire, lit sur ce forum ci-dessous et fait éventuellement une recherche avec le mot « Paludisme » dans rubrique Vietnam.

      clique ici : paludisme – Forum Vietnam

      Si tu restes que dans les grandes villes, « ne rien prendre ». Avec ces sal……. , tu risques plutôt d’attraper la crève.
      Ce n’est que mon avis. Il faut savoir que c’est sur les hauts plateaux, en montagne que le paludisme sévisse .
      Je te conseille de te vacciner contre la fièvre thyphoïde en priorité oui.
      En ville avec les clim ou les ventilo, je ne vois pas comment on peut l’attraper.
      Je donne des conseils sur ce forum pour le Vietnam mais sous un autre pseudo. Va la-dessus et demande les conseils à mon ami  » Minh « 

      Recommandations de l’institut de veille sanitaire, en juin 2008 (bulletin 2009 pas encore sorti), pour les voyageurs :

      http://www.invs.sante.fr/beh/2008/25_26/beh_25_26_2008.pdf

      Chacun a son avis sur la question, c’est sur…

    • #90332
      claire;78266 wrote:
      Bonjour
      je dois partir 3 mois au Vietnam en stage a ho chi minh ville, je voulais savoir si quelq’un avait deja pris du Lariam ou de la Malarone?? car il y aurait des effets secondaires apparement. que me conseillez vous?

      Bonsoir

      La chimioprophylaxie est recommandée dès lors qu’il existe un risque d’exposition réel. Si au cours de votre séjour, vous ne quittez pas Ho Chi Minh Ville et que vous ne projetez pas de passer des nuits en zone rurale, vous n’avez, à priori, pas besoin de prendre de chimioprophylaxie.
      De plus, votre séjour sera long : 3 mois. C’est la durée maximale d’une chimioprophylaxie antipaludique. Je pense que c’est un critère à prendre en compte. Mais d’un autre côté, je doute que vous passiez 3 mois sans sortir d’Ho Chi Minh Ville. Au Viêtnam, le paludisme est endémique bien que les grandes villes semblent être préservées et encore, on en est jamais certain.

      Cependant, la chimioprophylaxie n’est que l’une des deux méthodes de prévention du paludisme. Et ces deux méthodes sont complémentaires.
      La deuxième méthode est la prévention de l’exposition aux piqûres d’anophèles porteuses du parasite. Les femelles anophèles ne piquent qu’à partir du coucher du soleil avec un maximum d’activité entre 23h et 6h du matin. C’est donc pendant les sorties nocturnes que la vigilance doit être maximale. Portez des vêtements longs éventuellement imprégnés d’insecticides dès la tombée de la nuit et/ou utilisez des répulsifs cutanés. Pendant le sommeil, la moustiquaire imprégnée d’insecticide reste le meilleur moyen de prévention individuelle.
      Attention, les larves d’anophèles se développent dans les collections d’eau, volontiers stagnantes, et jusqu’à 2500m d’altitude au Viêtnam. Le régime des pluies est donc un important facteur à prendre en compte.

      Lors de mon voyage, sachant que je me rendrais dans des zones à risque, j’ai pris de la Malarone que je conseille. Certes le plus cher des antipaludiques actuels, mais le mieux toléré. Je pense que cela m’a donné quelques légères douleurs abdominales mais c’est difficile à affirmer en raison du changement de régime alimentaire qui pouvait tout aussi bien en être la cause. Contrairement au Lariam dont les effets secondaires sont fréquents et assez invalidants (sensations vertigineuses et nauséeuses), la Malarone à dose prophylactique est en général bien tolérée.

      Ce que vous devez faire avant votre départ, c’est vous rendre aux consultations spécialisées de voyageurs où le médecin que vous verrez adaptera ses recommandations à votre situation et vous prescrira ou pas une chimioprophylaxie adaptée.

      Mais attention, malgré un traitement prophylactique adapté et correctement suivi, on n’est pas immunisé contre le paludisme. Les symptômes de l’accès palustre apparaissent au plus tôt 7 jours après l’infection.
      Ce sont en général une fièvre brutale pouvant s’associer à des maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, des nausées voire vomissements ou diarrhée et des douleurs abdominales. C’est donc un tableau non spécifique pouvant être causé par beaucoup de choses mais surtout, dans notre cas, par le paludisme. N’hésitez donc pas à vous rendre le plus rapidement dans un bon hôpital pour qu’on vous fasse une recherche de paludisme et qu’on élimine ce diagnostic ou qu’on vous donne un traitement curatif. Le paludisme reste une maladie grave potentiellement mortelle si elle est diagnostiquée ou traitée tardivement.

      Sinon, faites-vous vacciner contre la fièvre typhoïde et l’hépatite A si vous ne l’avez jamais faite ou si ce n’est déjà fait. Avec un séjour de 3 mois, c’est certain que vous l’attraperez. Pour les vaccins comme pour la prophylaxie, il vous faudra consulter un médecin. Je vous recommande les consultations spécialisées de voyageurs et ce site régulièrement mis à jour : http://www.sante.gouv.fr

      Si vous avez d’autres questions, n’hésitez pas.
      Cordialement :jap:

    • #90334
      bashbiju;81217 wrote:
      Recommandations de l’institut de veille sanitaire, en juin 2008 (bulletin 2009 pas encore sorti), pour les voyageurs :

      http://www.invs.sante.fr/beh/2008/25_26/beh_25_26_2008.pdf

      Chacun a son avis sur la question, c’est sur…

      Lors de mes longs séjours de retour au pays, j’avais fait sac au dos le Viêt Nam du Nord au Sud et ceci pendant plusieurs années; j’avais cherché des moustiques avec une loupe à chaque fois mais en vain. lol !
      Sauf sur le delta du Mékong au bord de l’eau d’où je me suis fait dévorer par ces bestioles plusieurs fois mes pauvres guiboles mais je n’ai pas attrapé de palu, en revanche une bonne cuite à l’alcool de riz chez l’oncle d’un ami vietnamien à Vinh Long au milieu des rizières.
      Việt Nam Quê Hương Tôi – Le Viêt Nam est mon pays natal.
      Les spécialistes qui donnent des conseils dans ces instituts n’ont jamais mis les pieds hors de France, encore moins au Viêt Nam ou Thaïlande. Ils travaillent sur des statistiques en provenance des ambassades ou consulats des pays concernés sans beaucoup de précision.
      Attention, je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de paludiste au Viêt Nam mais dans les grandes villes avec les clim et ventilo, les moustiques auront du mal à se stabiliser (à moins que sont des kamicases. lol !)

    • #90338
      Agemon;81229 wrote:

      Les spécialistes qui donnent des conseils dans ces instituts n’ont jamais mis les pieds hors de France, encore moins au Viêt Nam ou Thaïlande. Ils travaillent sur des statistiques en provenance des ambassades ou consulats des pays concernés sans beaucoup de précision.

      Les spécialistes des maladies tropicales auxquels je me suis adressé pour mon voyage se sont rendus à de nombreuses reprises dans les pays où le paludisme est endémique et en particulier au Viêtnam. Et ils n’y font pas que de la collection de statistiques. En effet, le paludisme étant en France une maladie à déclaration obligatoire, on sait avec précision qu’il y a en moyenne 5000 cas rapportés en France et environ 20 décès chaque année.
      L’avantage des statistiques par rapport à une expérience personnelle, c’est qu’elles sont objectives, généralisables et débouchent sur des stratégies efficaces de prévention et de prescriptions de chimioprophylaxie.
      Après chacun fait comme il l’entend. Dans le même registre, on peut aussi conduire sans permis.
      Ne décrédibilisez pas le travail des personnes compétentes en la matière, mieux informées des risques que vous et moi.

      :jap:

    • #90339
      thuong19
      Participant
        bashbiju;81217 wrote:
        Recommandations de l’institut de veille sanitaire, en juin 2008 (bulletin 2009 pas encore sorti), pour les voyageurs :

        http://www.invs.sante.fr/beh/2008/25_26/beh_25_26_2008.pdf

        Chacun a son avis sur la question, c’est sur…

        salut bashbiju,
        Le palu ? c’est la question que se posent souvent les touristes allant au sud Viêtnam et particulièrement dans le delta. Tu vas à HCMV donc tu es concernée. Notre ami Phúc_44, ton futur confrère est de ton avis.Il vient de HCMV, il a donc l’expérience du déjà vécu.
        Lorsque j’y suis allé, j’avais emmené mes antipallu (je ne me rappelle même pas ce que c’était).Mes amis mèdecins qui vivent et exercent à HCMV ne m’ont pas imposé la prise des médocs (eux n’en prennent pas). Ce qu’ils redoutent le plus c’est la Denghe lorsque les enfants ou les personnes agées sont atteintes.Alors je leur ai laissé mes medocs.
        Cette parenthèse faite, Phúc_44 pourrait peut-être nous en dire plus sur une différence éventuelle entre la peau des asiatiques et la peau des européens par rapport à l’appétit des anophèles (de surcroit femelles!).
        j’ai trouvé sur le site Santé et bien être avec Doctissimo ceci :

        Quote:
        [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Le parasite est présent dans toutes les régions intertropicales chaudes et humides, à l’exception des Antilles françaises, de Tahiti, de la Réunion et de la Nouvelle-Calédonie. L’anophèle est absente des agglomérations urbaines d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-Est ainsi que des zones traversées par les circuits touristiques en Extrême-Orient. [/FONT]
        [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Enfin, il a été décrit des cas de paludismes dits d’ « aéroports » (moustique transporté dans la soute à bagage d’un avion en provenance d’un pays tropical, cas observé dans des pays à climat tempéré notamment en France).[/FONT]

        Mais s’il fallait te conseiller, alors que tu as déjà en tête la crainte d’être piquée, alors n’hésite pas .:bye:

      • #90344
        Phúc_44;81233 wrote:
        Après chacun fait comme il l’entend. Dans le même registre, on peut aussi conduire sans permis.
        Ne décrédibilisez pas le travail des personnes compétentes en la matière, mieux informées des risques que vous et moi.

        :jap:

        Permis de conduire, cela dépend du véhicule. Ce n’est pas utile pour tous les engins, vélo ou mob par exemple. Enfin !!!!

        Avant de revenir la première fois dans mon pays natal, j’avais été en consultation à l’hôpital St André à Bordeaux – le département pour les voyageurs à l’étranger sur les conseils des GENS. La consultation à l’Institut était payante et non remboursée par la sécu. J’ai testé avec mes questions le spécialiste et il s’avère que les informations que j’aie citées, ne sont pas sans fondements. J’ai vu mon toubib de famille pour les vaccins anti-typhoïde et anti tétanos (remboursés avec le médecin de famille en ce temps là) lui aussi est un grand voyageur et ne prend aucun traitement anti-palu, nous étions sur le même tempo.

        Je décrédibilise personne, je parle que de mon cas et de ce que je sais aussi par expérience puis souligné en bleu que ce n’était que mon avis. Les gens font ce qu’ils veulent, prennent ce qu’ils veulent. Chacun donne son avis et c’est le demandeur qui fait son choix. je n’aime pas faire peur les gens.
        La première fois aussi, on me disait, si tu retournais la-bas, ils vont te couper les roupettes et mes roupettes sont toujours à leur place après plusieurs voyages. lol !
        J’ai fait plus de dix ans (11 exactement) dans les différents pays d’Afrique (Gabon, Tchad, Cameroun, Algérie) J’ai connu la France qu’après 35 ans car entre temps j’étais en Allemagne. Je n’ai jamais pris des anti-palu en Afrique et me voilà toujours bien vivant à 71 printemps avec quelques problèmes de santé certes, mais pour d’autres causes que de palu. :jap:
        Des spécialistes, j’en connais des bons mais malheureusement aussi des moins bons pour ne pas dire des nuls.

        Je connais la chanson de Gabin …… je suis conscient et je sais que je ne sais pas tout, mais ce Viêt Nam, je le connais comme je connais des gens qui dégueulaient leurs tripes après avoir pris ces produits, un joli couple gaché leur séjour et de plus pas tellement efficaces.

        j’aimerais connaître les statistiques sur le nombre de touristes morts pour ne pas avoir pris ces produits.


        Le Bouddha a dit : « Croire au Bouddha est dangereux. Au lieu de se contenter de croire en quelque chose, les gens doivent utiliser leur esprit pour essayer de découvrir leur propre nature véritable ».

      • #90349
        Agemon;81229 wrote:
        Lors de mes longs séjours de retour au pays, j’avais fait sac au dos le Viêt Nam du Nord au Sud et ceci pendant plusieurs années; j’avais cherché des moustiques avec une loupe à chaque fois mais en vain. lol !
        Sauf sur le delta du Mékong au bord de l’eau d’où je me suis fait dévorer par ces bestioles plusieurs fois mes pauvres guiboles mais je n’ai pas attrapé de palu, en revanche une bonne cuite à l’alcool de riz chez l’oncle d’un ami vietnamien à Vinh Long au milieu des rizières.
        Việt Nam Quê Hương Tôi – Le Viêt Nam est mon pays natal.
        Les spécialistes qui donnent des conseils dans ces instituts n’ont jamais mis les pieds hors de France, encore moins au Viêt Nam ou Thaïlande. Ils travaillent sur des statistiques en provenance des ambassades ou consulats des pays concernés sans beaucoup de précision.
        Attention, je n’ai pas dit qu’il n’y a pas de paludiste au Viêt Nam mais dans les grandes villes avec les clim et ventilo, les moustiques auront du mal à se stabiliser (à moins que sont des kamicases. lol !)

        Bonjour Agemon,

        Je suis d’accord avec toi : il y a un danger contre lequel on ne peut pas se faire vacciner au Vietnam… La cuite inopinée !!! Elle peut survenir là où vous ne l’attendez pas ! 😆 C’était juste une petite plaisanterie en ce Dimanche pascal !

        Je profite de ce post pour te souhaiter une bonne journée ainsi qu’aux autres Forumeurs qui viendraient traîner leurs sandales sur le Forum aujourd’hui ! :bye:

      • #90362
        Agemon;81239 wrote:
        La consultation à l’Institut était payante et non remboursée par la sécu. J’ai testé avec mes questions le spécialiste et il s’avère que les informations que j’aie citées, ne sont pas sans fondements. J’ai vu mon toubib de famille pour les vaccins anti-typhoïde et anti tétanos (remboursés avec le médecin de famille en ce temps là) lui aussi est un grand voyageur et ne prend aucun traitement anti-palu, nous étions sur le même tempo.
        J’ai fait plus de dix ans (11 exactement) dans les différents pays d’Afrique (Gabon, Tchad, Cameroun, Algérie) J’ai connu la France qu’après 35 ans car entre temps j’étais en Allemagne. Je n’ai jamais pris des anti-palu en Afrique et me voilà toujours bien vivant à 71 printemps avec quelques problèmes de santé certes, mais pour d’autres causes que de palu. :jap:

        Pour commencer, heureusement que la sécurité sociale ne rembourse pas les consultations de voyageurs, les chimioprophylaxies et les vaccins recommandés pour tel ou tel pays. Quand on a les moyens de voyager, on peut se payer ses traitements. Ce n’est pas à la collectivité de payer pour nos loisirs. Notre pauvre « sécu » est déjà en faillite, on ne va pas en plus lui rajouter ça.

        Il faut savoir qu’en Afrique tropicale, le paludisme est plus répandu qu’au Viêtnam et qu’on en trouve même dans les grandes villes Africaines. Donc prévention des piqûres et prophylaxie obligatoires pour les courts séjours (< 3 mois). Pour les longs séjours, la chimioprophylaxie n'est pas recommandée, seules le sont les mesures de protection vis-à-vis des anophèles. Les populations locales ne prennent jamais de chimioprophylaxie. Les médecins habitués et « grands voyageurs » qui sont, normalement, très bien informés peuvent, peut-être, se passer de chimioprophylaxie. Mais ils doivent rester très vigilants et toujours conserver à portée de main des antipaludiques qu’ils pourront, au cas où, prendre à dose curative après avoir fait faire une recherche de palu dans un centre spécialisé. Ce n’est donc pas donné à tout le monde de pouvoir jouer avec le feu (ou avec sa santé).
        C’est l’ignorance qui fait faire des erreurs et même aux soi-disants spécialistes. Je vous donne pour exemple à méditer l’histoire vraie d’un couple de médecins dont le mari est décédé au retour de leur voyage en Afrique des suites d’une prise en charge trop tardive de son accès palustre. Renseignez-vous, c’est votre meilleure défense. Et désolé thuong19 mais je déconseille les forums qui se disent « médicaux » comme doctissimo car leurs informations ne sont pas toujours de qualité et/ou ne sont pas adaptables à toutes les situations.

        Petit topo épidémiologique :
        Même si le paludisme cause la mort de 1 à 3 millions de personnes chaque année dans le monde, la mortalité est faible (< 1%) par rapport au nombre présumé d'accès palustres survenant sur une même période. De plus, la réponse clinique à l'infection est extrêmement variable allant de l’infection asymptomatique (qui passe inaperçue) à la survenue d’un accès grave pouvant entraîner la mort.

        Le rôle de l’immunité acquise:
        Cette immunité vis-à-vis du paludisme s’acquiert progressivement en situation d’exposition continue. Cette immunité n’empêche pas d’être de nouveau contaminé et ne permet pas de se débarrasser totalement du parasite. Mais elle empêche progressivement la survenue des formes graves. Progressivement le risque d’accès grave diminue alors que le sujet tolère des taux de parasites de plus en plus élevés dans son organisme tout en restant cliniquement asymptomatique. Cette immunité ne se développe qu’après une longue période d’exposition ininterrompue. En revanche, elle n’est jamais totale ni définitive. Une personne retournant vivre pendant 2 ou 3 ans en zone tempérée perd progressivement sa protection. Et lorsqu’il retourne dans son pays, il est redevenu vulnérable au même titre qu’un sujet « neuf » récemment arrivé en zone où le paludisme est endémique. Chaque année dans les hôpitaux français, de nombreux accès palustres sont diagnostiqués chez des personnes vivant en France et qui retournent dans leur pays où le paludisme est endémique pour des vacances.

        Un sujet n’ayant jamais vécu en zone d’endémie (voyageur, expatrié récent) est totalement exposé au risque de paludisme grave, quelque soit son âge et sa couleur de peau. Les peaux blanches, jaunes ou noires sont identiques vis-à-vis du paludisme.

        Je ne me suis jamais fait piquer au Viêtnam, même sans utiliser de répulsif, allez savoir pourquoi (même si j’ai ma petite idée). En revanche, mes amis Viêt Kiêu se faisaient dévorer.
        Il faut voyager, mais le voyageur doit être un individu bien informé et surtout responsable.

        Bon voyage donc… :jap:

      • #90366
        thuong19
        Participant
          Phúc_44;81258 wrote:
          … Et désolé thuong19 mais je déconseille les forums qui se disent « médicaux » comme doctissimo car leurs informations ne sont pas toujours de qualité et/ou ne sont pas adaptables à toutes les situations.

          salut Phúc_44,
          Je te remercie pour tes infos si complètes et si argumentées.
          Mais tu n’as pas à être désolé, doctissimo est pour moi, néophyte en la matière, qu’une approche bien pratique de tous les problèmes médicaux dans un premier temps. Ensuite, je me tourne vers les spécialistes dont tu fais partie d’ailleurs.
          En ce qui concerne bashbiju, étudiante en médecine, de toute façon son choix est fait.
          Quant à claire, elle serait bien inspirée de suivre l’avis de son médecin référant (en qui elle a certainement confiance). et comme tu dis pas plus que chez doctissimo ou forumvietnam « les informations ne sont pas toujours de qualité et/ou ne sont pas adaptables à toutes les situations. »:wink2:

        • #90370
          Phúc_44;81258 wrote:
          Pour commencer, heureusement que la sécurité sociale ne rembourse pas les consultations de voyageurs, les chimioprophylaxies et les vaccins recommandés pour tel ou tel pays. Quand on a les moyens de voyager, on peut se payer ses traitements. Ce n’est pas à la collectivité de payer pour nos loisirs. Notre pauvre « sécu » est déjà en faillite, on ne va pas en plus lui rajouter ça.

          J’ai dit cela pour que les gens le sachent. En ce qui concerne la faillite de la sécu, elle ne provient pas seulement des consultations mais certainement d’une mauvaise GESTION plutôt non ? Des centaines mesures ont été prises pendant de longues années et la sécu est toujours déficitaire (deux CSG, un RCS, des remboursements en moins sur les consultations, les médicaments pénalisés et même non remboursés et des centaines d’autres mesures qu’il serait trop long pour faire une liste ici et puis ce n’est pas le sujet) sans parler des étrangers ou chefs d’Etat qui viennent pour se soigner à l’oeil etc…

          Avec votre raisonnement, il vaut mieux de ne pas voyager et rester confiner chez soi car même en sortant en France, on risquerait de se faire écraser par un conducteur  » sans permis « . lol !
          Il faut savoir que beaucoup de médecins de la métropole ne connaissent pas les symptômes du paludisme et traitent ces cas comme une grippe.
          Qui peut me dire comment sont ces symptômes du palu ? Et pourtant c’est très facile à déceler. Indice : fièvre mais comment ?
          Allez les forumeurs au boulot.

        • #90372
          Agemon;81266 wrote:
          Il faut savoir que beaucoup de médecins de la métropole ne connaissent pas les symptômes du paludisme et traitent ces cas comme une grippe.
          Qui peut me dire comment sont ces symptômes du palu ? Et pourtant c’est très facile à déceler. Indice : fièvre mais comment ?
          Allez les forumeurs au boulot.

          Le boulot est déjà fait concernant les signes cliniques d’un accès palustre. Relisez l’un de mes posts juste un peu plus haut.
          Ce sont ces premiers signes qui doivent vous alerter et vous diriger le plus rapidement possible vers un médecin parfaitement capable de poser le diagnostique de paludisme car vous lui aurez dit, s’il ne vous a pas déjà posé la question, que vous revenez d’une zone d’endémie palustre. Faire le diagnostic de paludisme ou l’éliminer est une urgence médicale. Et tout médecin a bien appris au cours de ses études que « toute fièvre chez un patient de retour d’une zone d’endémie palustre EST UN PALUDISME jusqu’à preuve du contraire ». Soyez donc rassuré, on sait ce qu’on fait.

          De plus le médecin (qui ne fait pas 10 ans d’études pour rien) saura reconnaître les signes de gravité justifiant une hospitalisation en urgence. Un paludisme grave peut prendre différentes formes dont la plus importante est l’atteinte cérébrale ou neuropaludisme (trouble de la conscience puis de la vigilance, prostration et convulsions et éventuellement coma).

          Le diagnostique de certitude repose sur la mise en évidence du parasite dans le sang du patient. C’est en pratique assez difficile quand la quantité de parasite est faible et cela doit être confié à des laboratoires habitués à ce genre d’examen. Le résultat positif ou négatif doit parvenir dans les 2 heures maximum au médecin pour que ce dernier puisse mettre en place le traitement curatif.

          Voilà, vous savez l’essentiel. :jap:

        • #90374

          Bonjour à tous,

          Merci pour tous ces renseignements. Personnellement, j’avais amené un appareil qui fonctionne sur prise électrique (liquide et sans odeur) et est efficace même fenêtres ouvertes. Ce n’était pas tant pour le palu que pour le confort : un moustique dans la chambre = nuit blanche pour moi. Bon évidemment, ce n’est valable qu’à l’intérieur et… lorsqu’il y a de l’électricité mais c’est toujours ça.

          Combien de temps avant le séjour doit commencer un traitement préventif ? Pouvez-vous citer des répulsifs vraiment efficaces ? Merci d’avance.

        • #90383
          Nemo;81270 wrote:
          Bonjour à tous,

          Merci pour tous ces renseignements. Personnellement, j’avais amené un appareil qui fonctionne sur prise électrique (liquide et sans odeur) et est efficace même fenêtres ouvertes. Ce n’était pas tant pour le palu que pour le confort : un moustique dans la chambre = nuit blanche pour moi. Bon évidemment, ce n’est valable qu’à l’intérieur et… lorsqu’il y a de l’électricité mais c’est toujours ça.

          Combien de temps avant le séjour doit commencer un traitement préventif ? Pouvez-vous citer des répulsifs vraiment efficaces ? Merci d’avance.

          Bonjour,

          Beaucoup de posts en une journée, le palu fait beaucoup parler!

          Pour répondre a la question de Nemo quant aux traitements préventifs, ils doivent etre débutés la veille ou le jour d’arrivée SAUF pour le lariam=méfloquine qui se débute 10 jours avant pour évaluer la tolérance/effets secondaires.

          Merci à mon collègue carabin, on voit qu’il connait le sujet, et pour cause, ca fait partie de notre boulot!

          En tout cas mon choix est fait depuis un moment. Chacun fait ce qu’il veut, c’est toujours comme ca dans la vie, quel que soit le domaine, mais une fois prévenu, il ne faudra pas s’étonner apres…

          Sur ce, joyeuses paques!

        • #90387
          Phúc_44;81268 wrote:
          Le boulot est déjà fait concernant les signes cliniques d’un accès palustre. Relisez l’un de mes posts juste un peu plus haut.
          Ce sont ces premiers signes qui doivent vous alerter et vous diriger le plus rapidement possible vers un médecin parfaitement capable de poser le diagnostique de paludisme car vous lui aurez dit, s’il ne vous a pas déjà posé la question, que vous revenez d’une zone d’endémie palustre. Faire le diagnostic de paludisme ou l’éliminer est une urgence médicale. Et tout médecin a bien appris au cours de ses études que « toute fièvre chez un patient de retour d’une zone d’endémie palustre EST UN PALUDISME jusqu’à preuve du contraire ». Soyez donc rassuré, on sait ce qu’on fait.

          De plus le médecin (qui ne fait pas 10 ans d’études pour rien) saura reconnaître les signes de gravité justifiant une hospitalisation en urgence. Un paludisme grave peut prendre différentes formes dont la plus importante est l’atteinte cérébrale ou neuropaludisme (trouble de la conscience puis de la vigilance, prostration et convulsions et éventuellement coma).

          Le diagnostique de certitude repose sur la mise en évidence du parasite dans le sang du patient. C’est en pratique assez difficile quand la quantité de parasite est faible et cela doit être confié à des laboratoires habitués à ce genre d’examen. Le résultat positif ou négatif doit parvenir dans les 2 heures maximum au médecin pour que ce dernier puisse mettre en place le traitement curatif.

          Voilà, vous savez l’essentiel. :jap:

          Je suis un lambda, je n’ai pas fait des études spécialisées et même très peu en générale, on peut s’en apercevoir avec mon français bancale. je parle que du vécu qui ne se trouve pas dans les bouquins et cela ne s’apprend pas à l’école non plus. Je ne vais pas prendre des exemples vus et vécus, cela serait trop long.
          Dix ans d’étude ne veut rien dire. On a vu des généraux sortis des hautes écoles et qui ont perdus les batailles pour ne pas dire la guerre. Et certains qui ne sont pas destinés à la faire et la gagner.

          Ma question a été mal posée. J’aurais dû demander : les symptôme au début de la crise.
          Trouble de la conscience puis de la vigilance, prostration et convulsions et éventuellement coma ……..Peut-être trop tard et je rajouterai … puis décès. Ce ne sont pas les symptômes.
          Ma question est toujours restée sans réponse.

        • #90388
          Phúc_44;81227 wrote:
          Les symptômes de l’accès palustre apparaissent au plus tôt 7 jours après l’infection.
          Ce sont en général une fièvre brutale pouvant s’associer à des maux de tête, des douleurs articulaires et musculaires, des nausées voire vomissements ou diarrhée et des douleurs abdominales. C’est donc un tableau non spécifique pouvant être causé par beaucoup de choses mais surtout, dans notre cas, par le paludisme.

          Pour Agemon. La question avait déja sa reponse dans un post precedent.

          J’ajouterai seulement que la fievre apparait progressivement dans les formes communes.
          Toute fièvre et encore plus si associée a une diarrhée doit faire suspecter un paludisme.

        • #90393

          1°)

          bashbiju;81285 wrote:
          Pour Agemon. La question avait déja sa reponse dans un post precedent.

          J’ajouterai seulement que la fievre apparait progressivement dans les formes communes.
          Toute fièvre et encore plus si associée a une diarrhée doit faire suspecter un paludisme.

          2°)

          Quote:
          En tout cas mon choix est fait depuis un moment. Chacun fait ce qu’il veut, c’est toujours comme ca dans la vie, quel que soit le domaine, mais une fois prévenu, il ne faudra pas s’étonner apres…

          1°) Oui mais ce sont des symptômes communs avec d’autres maladies mais pas spécifique à une crise de palu.

          2°) « mais une fois prévenu, il ne faudra pas s’étonner apres… »
          C’est ce que je disais, chacun donne son avis sans imposer son point de vue … mais la phrase ci-dessus est étonnante. Faîtes le choix mais …….

        • #90396

          Il n’existe pas de signe ou symptome pathognomonique de l’accès palustre commun, c’est a dire de signe ou symptome spécifique de la maladie comme vous le voudriez, et c’est comme ca pour presque toutes les maladies, les signes pathognomoniques sont tres rares.
          Si c’était aussi facile, on aurait déja remplacé les medecins par des robots, alors pour ceux qui en doutaient encore, la medecine n’est pas aussi simple que ca, nos 10 années d’etudes ne sont pas futiles…

          Quant au « mais » employé dans ma phrase, j’ai du mal à comprendre ce que vous lui reprochez, je m’en excuse, et j’accepte de le remplacer par un « et ». Ce que je voulais dire, c’est que les choix ont des conséquences qu’on accepte du moment que ces choix-là ont été fait, et que naturellement, de surcroit quand on a été prévenu, on ne peut s’en étonner. Pour illustrer mon propos, dans l’exemple de la prophylaxie antipaludéenne, je choisis la chimioprophylaxie, donc les médicaments, et je ne m’étonnerai pas si je subis les effets secondaires. Pour votre part, vous choisissez de ne pas prendre de chimioprophylaxie, donc vous ne serez pas étonné si vous présentez un accès palustre. J’espere avoir été plus claire.

          Bonsoir

        • #90401

          La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.
          [Albert Einstein – Sciences]

        • #90424
          Agemon;81298 wrote:
          La connaissance s’acquiert par l’expérience, tout le reste n’est que de l’information.
          [Albert Einstein – Sciences]

          Cela me parait tout aussi pertinent dans le domaine médical.

          À ce propos, une petite anecdote.
          Il y a quelques années, à la suite d’un accident arrivé à 500 km de chez moi (reçu une bouteille de plongée sur le crâne, idiot non ?), j’ai une plaie au cuir chevelu. Évacué sur l’hôpital je suis pris en charge par une jeune interne. 6 points de suture après, je me trouve en pleine forme et je quitte l’hôpital avec un pansement auprès duquel le turban d’un Sikh passe pour une aimable plaisanterie. Je ne vous raconte pas le succès que j’ai le lendemain en allant prendre un café dans un restoroute en rentrant chez moi !
          Le lendemain (soit deux jours après l’accident), je vais consulter mon médecin habituel (qui est un ami plongeur). En me voyant, il éclate de rire, défait le pansement, me nettoie le crâne du sang séché et me dit :

          Quote:
          Et bien, on peut dire qu’elle t’a fait le grand jeu, c’est une débutante qui a eu une peur bleue de l’infection. Mais, depuis que je pratique, je n’ai jamais vue une plaie du cuir chevelu s’infecter. Donc c’était inutile de te mettre ce « machin » et dès maintenant c’est inutile de mettre un pansement, dans deux jours tu peux prendre ta douche. Reviens me voir dans une semaine pour que je t’enlève les points.

          Voilà, c’est toute la différence entre connaissance et information ou entre pratique et théorie. À ce propos, une autre remarque attribuée à Einstein :

          Quote:
          La théorie, c’est quand on sait tout mais que rien ne fonctionne. – La pratique, c’est quand tout fonctionne mais qu’on ne sait pas pourquoi.

          On imagine ce qui ce passe lorsqu’on allie théorie et pratique :D.

        • #90434

          Il est certain que dans le domaine scientifique, les connaissances s’acquièrent par l’expérimentation. L’expérience désigne la mise en pratique des théories. C’est l’expérience de ces théories qui les valide ou non. Sauf que sans théorie initiale, l’expérience ne peut exister car vous n’aurez rien à expérimenter. Tel est le sens de cette phrase d’Einstein qui, croyez-moi, avez bien potassé ses cours de physique avant de faire ses découvertes.
          En cours on apprend. Sur le terrain on retient. Mais s’il n’y a rien à retenir c’est perdu d’avance.
          Apparemment, la pratique médicale vous est totalement inconnue, pas plus que je ne m’y connais dans la construction d’un pont ou autre domaine. Mais moi je n’irais pas faire de remarques, à peine dissimulées, du genre vous n’y connaissez rien ou vous ne faites pas ce qu’il faut.
          10 ans d’études de médecine, ce ne sont pas 10 ans sur les bancs de la fac uniquement. Si la médecine française est si performante c’est que dès les premières années d’étude, l’enseignement théorique se complète d’un enseignement pratique au pied du lit du patient. « Centre Hospitalier Universitaire » ça vous dit quelque chose ?

          Bien sûr certaines plaies ne s’infecteront pas, surtout si la suture a bien été faite mais d’autres s’infecteront quand même (et même avec un pansement). Et dans ce cas, vous n’allez pas vous priver pour crier au préjudice et réclamer réparation. Et puis chacun y va toujours de sa petite histoire personnelle. Moi je vous parle de pratiques généralisables qui ont fait leurs preuves et qui sont sans cesse réévaluées.
          D’une manière générale (je sens qu’on va me sauter à la gorge avec d’autres histoires personnelles), face à une situation nécessitant l’intervention d’un professionnel, laissez le faire. Lui sait, vous non.

          Et rappelez-vous : sans théorie, la pratique n’existe pas.

          Bon lundi de Pâques :jap:

        • #90436

          Ne nous fâchons pas !

          C’était juste une petite anecdote, sans plus. Je n’ai absolument pas la prétention de connaitre la médecine, en dehors des premiers secours à apporter en cas d’accident de plongée et d’administration d’aspirine contre les maux de tête, je ne sais pas grand chose.

          Et pourquoi toujours jeter des années d’études à la tête des gens ? Les médecins ne sont pas les seuls à faire de longues études. J’ai fais plus de 10 années d’études supérieures (ingénieur + maitrise de sciences éco), je n’en parle jamais parce que ne vois pas l’intérêt d’en parler, sauf peut-être dans cette réponse pour un peu relativiser les choses.

          Une dernière chose, toujours pour relativiser (c’est le cas de le dire :D), malgré son ironie à l’égard de la théorie, Einstein était un théoricien pur, bien plus proche d’un matheux que d’un physicien, mais il avait un sens de l’humour que tout le monde ne possède pas.

        • #90438
          abgech;81336 wrote:
          Ne nous fâchons pas !

          Ah mais je ne fâche pas le moins du monde. Pas plus que je ne jette mes études (aussi longues soient-elles) à la figure de qui que ce soit. Si j’ai parlé des études médicales dans ce topic c’est uniquement pour rassurer certains sur la compétence des praticiens français. De plus, j’ai en horreur ceux qui la ramènent sans cesse. On a un boulot à faire, on le fait le mieux possible et point barre.
          Je pense que mes propos témoignent de l’humilité dont chacun devrait faire preuve lorsqu’il sort de son champ de compétence. Les études nous apprennent cette humilité car plus on apprend, plus on se rend compte de l’immensité du savoir qui nous est encore inconnu. Socrate disait : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ».

          J’ai le sens de l’humour mais je sais aussi me défendre quand on me marche sur les pieds. Le plus calmement et objectivement possible bien sûr. Quand on a une bonne argumentation, il est inutile de s’énerver. C’est vrai que des messages écrits ne s’accompagnent pas du ton. Quand on cherche à faire passer un message, c’est dans l’intonation, dans la gestuelle et la mimique que se trouvent 80% du sens. Incroyable non ? C’est pour cela que j’essaie d’être clair dans mes messages qui ne sont pas à lire entre les lignes et ne cachent rien.

          J’espère avoir dissipé tout éventuel malentendu. :jap:

        • #90450

          Bonjour

          Je remercie Phuc 44 et d’autres qui possèdent des compétences qui peuvent m’éclairer dans leurs domaines, en particulier ici dans le domaine médical.
          Lorsque des professionnels fréquentent un forum, il relève de leurs sérieux et de leurs « devoirs » de nous donner des informations en fonction de leurs connaissances et de leurs pratiques.
          Le reste est au libre arbitre et à l’appréciation de chacun.
          Je constate tout de même que lorsqu’il s’agit d’informations médicales, ça en « titille » plus d’un!
          Il y a de fortes résistances envers le corps médical, et même tout ce qui a un rapport avec le « CORPS » en général.

        • #99007

          Pharmacologie mardi13 avril 2010
          LeTemps.ch | Une tisane efficace contre la malaria
          Une tisane efficace contre la malaria
          Fabio Bergamin

          Traitements anti-malaria. L’argémone mexicaine s’avère efficace contre les formes simples de la maladie. Il n’y a pas de différence notable entre des patients traités avec les médicaments et ce remède traditionnel. (AFP)
          Traitements anti-malaria. L’argémone mexicaine s’avère efficace contre les formes simples de la maladie. Il n’y a pas de différence notable entre des patients traités avec les médicaments et ce remède traditionnel. (AFP)

          Alors que l’Organisation mondiale de la santé veut armer chaque village contre la maladie, une étude réalisée par des scientifiques suisses et anglais au Mali démontre les vertus d’un remède à base de plante

          Pas facile d’être malade à Missidougou. Ce petit village du sud-ouest du Mali se situe à 40 kilomètres du plus proche dispensaire. La route qui y mène n’est pas carrossable et elle est inondée par le fleuve durant la saison des pluies. Il n’y a aucun transport public et effectuer le trajet à bord du seul véhicule motorisé du village, une mobylette toute rouillée, est tout à fait impensable. A Missidougou, les malades de la malaria demeurent donc en règle générale sur place et consultent Thiemoko Bengaly, le chef et guérisseur du village. Contre la fièvre paludique, il prescrit un thé d’argémone mexicaine, une plante épineuse proche du chardon qui fait des fleurs jaunes de coquelicot. On la trouve en abondance dans cette région du Mali; c’est une véritable mauvaise herbe qui pousse partout dans les champs. Thiemoko donne aux malades une poignée d’extraits séchés et leur recommande de la faire bouillir pendant deux heures, puis de boire deux verres par jour de la décoction amère ainsi obtenue.
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          L’argémone mexicaine agit effectivement contre la malaria. Des chercheurs suisses et anglais l’ont prouvé avec leurs collègues maliens au cours d’essais cliniques. Des patients souffrant d’une forme simple de la maladie étaient traités avec du thé d’argémone mexicaine ou avec la thérapie préconisée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont la substance active est l’artémisine. Les patients ont répondu positivement aux deux traitements: 97 patients sur 100 n’avaient plus de fièvre avec l’artémisine contre 94 avec la décoction après deux semaines. Un écart jugé comme non significatif par les scientifiques.

          Les patients souffrant de malaria plus sévère n’ont pas participé à l’expérience, ils sont traités di*rec*tement avec la pharmacopée occidentale. Jacques Falquet, bio*chimiste de l’organisation internationale Antenna Technologies, qui a conduit l’étude, milite pour la diffusion de l’argémone mexicaine. Mais se veut clair: «Nous ne voulons en aucun cas remplacer les médicaments modernes, mais diffuser l’argémone comme méthode complémentaire.»

          Elle servirait ainsi de première ligne de traitement dans les cas les moins graves. «Si les herbes médicinales n’agissent pas, on peut toujours administrer par la suite des médicaments modernes», préconise Merlin Wilcox, un des médecins d’Oxford impliqués dans l’étude et directeur de Ritam, un projet de recherche sur les thérapies traditionnelles de lutte contre la malaria. «Ainsi, les médicaments modernes, comparativement chers, peuvent être réservés aux cas graves et pour les enfants de moins de 5 ans, chez qui la maladie cause plus souvent des complications mortelles que chez l’adulte», poursuit-il.

          Le succès d’un traitement contre la malaria dépend de la rapidité de prise en charge des malades. Mais, dans les zones rurales d’Afrique, l’infrastructure routière est souvent défaillante. Les patients consultent donc un médecin souvent trop tard, voire jamais. Raison pour laquelle l’OMS souhaite non plus seulement doter les dispensaires de médicaments contre la maladie, mais tous les villages les plus reculés, de façon que les habitants puissent s’auto médicamenter.

          Merlin Wilcox salue cet effort, mais ne croit pas à la possibilité de fournir en permanence des lieux aussi mal desservis que Missidougou. Les infrastructures seraient trop mauvaises, les coûts d’acheminement trop lourds et l’instabilité politique serait trop importante dans plusieurs pays du continent noir. Par ailleurs, si les médicaments modernes efficaces sont consommés en grande quantité sans diagnostic, le risque de résistance pourrait s’accroître estime-t-il. Déjà dans l’ouest du Cambodge, des souches récalcitrantes à l’artémisine ont fait leur apparition. Les experts rappellent donc qu’il faut employer ces médicaments de manière responsable. Merlin Wilcox se fait l’apôtre d’une stratégie de lutte où intervient la médecine traditionnelle, produite sur place et donc à bon marché. Les autorités sanitaires maliennes soutiennent également cette stratégie. A la suite de l’étude sur l’argémone mexicaine, elles ont officiellement reconnu cette plante comme un «médicament traditionnel amélioré». Ainsi sont décrits, au Mali, une liste de remèdes dont l’action et la comestibilité sont prouvées scientifiquement. Partout dans le pays, les gens qui ne travaillent pas la terre et n’ont donc pas accès à l’argémone mexicaine peuvent s’en procurer en pharmacie en sachets.

          Qu’ils défendent la pharmacopée moderne ou les remèdes traditionnels, les experts de la malaria estiment tous que, malgré les investissements considérables placés dans la recherche d’un vaccin, le chemin vers l’éradication complète de la maladie est pavé d’obstacles. Pendant longtemps encore, les hommes des tropiques vont souffrir de l’épidémie endogène, et les scientifiques vont devoir lutter contre de nouvelles souches résistantes. Mais une tisane peut contribuer à sauver des vies.

          LeTemps.ch | Une potion dj utilise par les Aztques

          Une potion déjà utilisée par les Aztèques
          Les vertus stupéfiantes de l’argémone mexicaine
          Les scientifiques du programme romand Antenna Technologies ont commencé il y a huit ans un recensement des plantes médicinales utilisées au Mali contre la malaria. En collaboration avec des collègues maliens, ils ont demandé à environ 1000 familles comment elles traitaient la maladie de manière traditionnelle. Ils ont ainsi réuni plus de 160 recettes qu’ils ont ensuite analysées pour déterminer leur efficacité et qu’ils ont aussi classées du point de vue écologique et pratique. Parmi les critères entraient en compte la fréquence d’apparition de chaque plante, mais aussi la facilité à s’en procurer. L’argémone mexicaine est sortie vainqueur de cet examen.

          Comme son nom l’indique, ce végétal est originaire du Mexique où les Aztèques en faisaient déjà des potions. Non pas pour lutter contre la malaria mais comme stupéfiant. La date de son débarquement dans le Vieux Monde demeure incertaine. Vraisemblablement, des graines ont transité par bateaux dans des sacs de maïs il y a 200 ans. La médecine ayurvédique indienne fait aussi usage de l’argémone mexicaine contre la malaria.

          Argémone mexicaine – Wikipédia

          Argémone mexicaine
          L’argémone mexicaine (Argemone mexicana L.) est une plante herbacée annuelle épineuse de la famille des Papavéracées.

          C’est une plante des zones arides du nord du Mexique et du sud des États-Unis. Elle s’est naturalisée dans les Antilles ainsi que dans de nombreux pays arides des deux hémisphères. Sa fleur est jaune brillant contrastant avec son pistil rouge. Elle produit un latex jaune qui serait utilisé pour détruire les verrues.

          Argemone mexicana contient des alcaloïdes déclenchant des Dropsies. La ressemblance entre les graines de moutarde et d’Argemona mexicana est la cause du mélange accidentel d’huiles, même si la période de floraison n’est pas la même. Une proportion d’1% d’huile de moutarde contaminée est suffisante pour déclencher des symptômes.

          Argemone mexicana a excellentes propriétés antipaludiques (au Mali, elle est utilisée pour la malaria).

          Noms vernaculaires : Chardon, chaudion, chardon marbré, chardon bénit des Antilles, figuier infernal, pavot cornu, pavot épineux, herbe dragon, zeb dwagon.
          argemonemexicana02.jpg

        • #128313

          Texte repris d’un article paru dans le monde.fr du 20 Novembre 2010

          [ L’OMS redoute une baisse d’efficacité des antipaludéens

          L’émergence, à la frontière séparant la Thaïlande du Cambodge, de parasites résistants à l’artémisinine pourrait-elle mettre à mal les progrès considérables réalisés depuis dix ans dans la lutte contre le paludisme ?
          La menace est en tout cas prise au sérieux par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a rendu public, jeudi 18 novembre à Genève, un rapport consacré à la résistance aux médicaments antipaludéens.
          L’artémisinine, extraite de la plante Artemisia annua, est actuellement la seule substance réellement efficace contre le parasite Plasmodium falcifarum, le principal agent du paludisme. La probabilité d’une pharmacorésistance augmentant lorsque ce médicament est utilisé en monothérapie, l’OMS recommande depuis plusieurs années de l’administrer en association avec d’autres substances. Désormais adoptées par la plupart des pays concernés, les ACT (pour Artemisinin Combination Therapies) permettent de guérir plus de 90 % des cas de paludisme.
          La pharmacorésistance apparue depuis deux ans en Asie menace-t-elle ces acquis ? « Aujourd’hui, même au Cambodge, les ACT restent très efficaces, du fait notamment des substances antipaludéennes associées à l’artémisinine », tempère le docteur Pascal Ringwald. Mais pour combien de temps ? « Ces substances associées étant mises à contribution plus qu’à l’ordinaire, les risques que le parasite développe également des résistances à leur encontre augmentent d’autant », précise cet expert de l’OMS, responsable de l’unité de surveillance et maîtrise de la résistance aux médicaments antipaludiques, pour qui « on se retrouverait vingt ans en arrière dans la lutte contre le paludisme » si on perdait la ressource des ACT. Autant dire qu’il faut tout faire, et au plus vite, pour stopper la propagation des parasites à la frontière du Cambodge et de la Thaïlande.

          « No man’s land »

          « Autrefois refuge des Khmers rouges, cette région est restée longtemps un no man’s land au plan de la santé et de la sécurité », rappelle le M. Ringwald. Grâce aux programmes mis en oeuvre depuis deux ans par l’OMS et les autorités nationales – avec le soutien de la Fondation Bill et Melinda Gates qui a consenti, début 2009, une aide de 22,5 millions de dollars à la lutte contre cette pharmacorésistance -, les traitements par ACT y ont progressivement remplacé les monothérapies et les médicaments contrefaits.
          Pour limiter la transmission du parasite, les autorités sanitaires se sont également préoccupées de son vecteur, le moustique anophèle. Chaque ouvrier travaillant en forêt a été doté d’un hamac avec moustiquaire intégrée, et chacun, dans chaque maison, a reçu une moustiquaire imprégnée d’insecticide. Mais il en faudra sans doute plus pour éliminer véritablement de la région les parasites entrés en résistance.

          D’autant que de nouveaux foyers commencent à apparaître dans d’autres zones, notamment aux frontières de la Birmanie (Thaïlande et Chine), ainsi que dans une province du Vietnam…..]

          Catherine VINCENT

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