› Actualités Vietnam › L’actualité générale du Vietnam › Thaïlande: le Vietnam, président de l’Asean, appelle à éviter la violence
- Ce sujet est vide.
-
AuteurMessages
-
-
15 mai 2010 à 17h49 #7362
HANOI, 15 mai 2010 (AFP) – Le Vietnam, actuel président de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (Asean), a exprimé samedi son inquiétude face à une « situation qui se détériore en Thaïlande » et appelé toutes les parties à éviter la violence, selon l’Agence vietnamienne d’information (AVI, officielle).
« Le Vietnam, en tant que président de l’Asean, est préoccupé par la situation qui se détériore en Thaïlande et appelle toutes les parties impliquées à éviter la violence et à rechercher des pourparlers de paix », écrit l’AVI, citant le ministère des Affaires étrangères.
Selon l’Agence, la porte-parole du ministère, Nguyen Phuong Nga, a aussi exprimé l’espoir que la situation « se stabilise bientôt, dans l’intérêt de la population thaïlandaise, et pour la paix, la stabilité et le développement de la région ».
Outre le Vietnam et la Thaïlande, l’Asean regroupe Singapour, l’Indonésie, les Philippines, le Laos, le Cambodge, le sultanat de Bruneï, la Birmanie et la Malaisie.
Bangkok a été le théâtre de nouvelles scènes de guérilla urbaine qui ont fait plus de 20 morts depuis jeudi soir.
Samedi, le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, a exclu de renoncer aux opérations militaires engagées contre les manifestants, les « chemises rouges » qui réclament, dans les rues de Bangkok, son départ et des élections anticipées.
Après l’échec de 10 jours de négociations, le pouvoir a décidé d’isoler les manifestants afin de réduire leur nombre, en les privant d’électricité, d’eau et de nourriture. -
15 mai 2010 à 21h10 #115823
@FIRE_PHAP 108759 wrote:
HANOI, 15 mai 2010 (AFP) – Le Vietnam, actuel président de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (Asean), a exprimé samedi son inquiétude face à une « situation qui se détériore en Thaïlande » et appelé toutes les parties à éviter la violence, selon l’Agence vietnamienne d’information (AVI, officielle).
« Le Vietnam, en tant que président de l’Asean, est préoccupé par la situation qui se détériore en Thaïlande et appelle toutes les parties impliquées à éviter la violence et à rechercher des pourparlers de paix », écrit l’AVI, citant le ministère des Affaires étrangères.
Selon l’Agence, la porte-parole du ministère, Nguyen Phuong Nga, a aussi exprimé l’espoir que la situation « se stabilise bientôt, dans l’intérêt de la population thaïlandaise, et pour la paix, la stabilité et le développement de la région ».
Outre le Vietnam et la Thaïlande, l’Asean regroupe Singapour, l’Indonésie, les Philippines, le Laos, le Cambodge, le sultanat de Bruneï, la Birmanie et la Malaisie.
Bangkok a été le théâtre de nouvelles scènes de guérilla urbaine qui ont fait plus de 20 morts depuis jeudi soir.
Samedi, le Premier ministre thaïlandais, Abhisit Vejjajiva, a exclu de renoncer aux opérations militaires engagées contre les manifestants, les « chemises rouges » qui réclament, dans les rues de Bangkok, son départ et des élections anticipées.
Après l’échec de 10 jours de négociations, le pouvoir a décidé d’isoler les manifestants afin de réduire leur nombre, en les privant d’électricité, d’eau et de nourriture.Je vois tes messages tu n’as fais que faire du copier coller des dépèches de l’AFP…Cela me semble douteux…Tu ne voudrais pas écrire par toi même un peu?
-
16 mai 2010 à 7h10 #115837
c’est un journaliste. ils font tous comme ca
-
16 mai 2010 à 7h20 #115838Risk;108786 wrote:Je vois tes messages tu n’as fais que faire du copier coller des dépèches de l’AFP…Cela me semble douteux…Tu ne voudrais pas écrire par toi même un peu?
Fire Phap poste des dépêches qu’il pense intéressantes pour les membres du Forum. :wink2:
-
16 mai 2010 à 7h56 #115844
Heu … vous sortez de » Mat. SUP » sur ce topic ???
( par là, j’entends bien évidemment » Maternelle supérieure » ! )
-
16 mai 2010 à 8h09 #115848
Bonjour,
La Thaïlande fait partie des options pour mon projet… :jap:
Je m’y suis rendu quelques fois (comme nombre d’entre vous sans doute:jap:).
Ce pays est magnifique mais très complexe (trop :jap:).
La stabilité politique est une base pour tout investisseur, tant que la chose ne sera pas clarifiée ce pays risque de souffrir.David:jap:
-
16 mai 2010 à 8h30 #115851laedafae1;108817 wrote:Bonjour,
La Thaïlande fait partie des options pour mon projet… :jap:
…
La stabilité politique est une base pour tout investisseur, tant que la chose ne sera pas clarifiée ce pays risque de souffrir.David:jap:
Bonjour à vous
– sur ce lien :
La crise en Thaïlande, symptôme d’une fin de règne – LeMonde.fr
– cet article déjà ancien du monde.fr
Reportage
La crise en Thaïlande, symptôme d’une fin de règne
LE MONDE | 05.05.10 | 15h22 •Bangkok Envoyé spécial
a Thaïlande a acquis une certitude : la crise déclenchée par le mouvement antigouvernemental des « chemises rouges » marque un tournant dans la vie du royaume. Un tournant dans un cycle politique entamé en 2006 avec le renversement par un coup d’Etat militaire de Thaksin Shinawatra – seul premier ministre thaïlandais à avoir achevé un premier mandat et à avoir été réélu – et qui s’achèvera avec la mort du roi Bhumibol Adulyadej, le plus ancien souverain de la planète, 82 ans, dont soixante-quatre ans de règne. La Thaïlande entrera alors dans l’ère de toutes les incertitudes. [IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/INTERNATIONAL-LEMONDE/index_international/exclu/sponsor/88958215/Middle1/OasDefault/default/empty.gif/35316661346363383462656637386530[/IMG] C’est un tournant car les « chemises rouges » ont révélé aux Thaïlandais la division extrême de leur société. Entre riches et pauvres. Entre de vieilles élites conservatrices, monarchistes, financièrement privilégiées, et une paysannerie victime de l’industrialisation et de l’exode rural. Une nouvelle élite, ayant eu accès au capitalisme triomphant des années Thaksin, émerge par ailleurs, et, elle aussi, rejette les vieilles classes dirigeantes. Encore ces catégories sont-elles trop caricaturales pour décrire à quel point les fractures paraissent multiples et profondes. Et ces divisions, dont les Thaïlandais prennent conscience, leur font peur.
Politiquement, il y a deux manières de regarder la crise. Thaksin Shinawatra, le premier ministre le plus populaire que la Thaïlande ait connu, par ailleurs autoritaire et corrompu, a été injustement renversé, puis deux gouvernements pro-Thaksin ont été renversés par les « chemises jaunes » aujourd’hui au pouvoir. L’actuel gouvernement d’Abhisit Vejjajiva est donc illégitime, né d’intrigues de palais et de la volonté de l’armée. Ce qui est vrai. Dans l’autre camp, on explique que Thaksin, ex-premier ministre en exil suite à des condamnations pour corruption, en cavale entre Dubaï et le Monténégro, lève et finance une horde de dangereux paramilitaires et de manants peu au fait des subtilités de la politique, pour occuper le centre de la capitale et déstabiliser l’économie d’un pays qui n’aspire qu’à la paix et à la démocratie. Et ce n’est pas faux.Mais les ressorts profonds de la crise sont ailleurs, dans l’évolution d’une société aux inégalités criantes ; dans la prise de conscience que nul, à part Thaksin, clament ses partisans, n’a jamais envisagé de meilleur partage des richesses ; et dans une fin de règne du roi qui ouvre la porte aux craintes les plus sombres.
Ce n’est pas un hasard si les acteurs du pouvoir thaïlandais ont fait preuve de modération face aux « rouges ». Ils savent que ces derniers bénéficient d’une popularité qui dépasse de loin les défavorisés, et séduisent aussi des fonctionnaires, des militaires, des policiers, des intellectuels et des entrepreneurs. Intervenir trop radicalement contre les « rouges » comportait le risque de se couper davantage d’une large frange de la société. Sans compter que l’attente de démocratie et de réduction des inégalités est souhaitée bien au-delà des cercles « rouges ».
Le premier ministre, Abhisit Vejjajiva, a géré la crise, reclus dans un camp militaire, avec prudence. Mais avait-il le choix ? L’armée et la police lui auraient-elles obéi en cas d’ordre plus radical ? Le chef de l’armée, le général Anupong Paojinda, a appelé à un accord politique, et prévenu qu’il se refusait à utiliser la force contre les « rouges ». Mais, outre qu’il achève son mandat en septembre et ne souhaitait pas partir sur un coup d’Etat ou un carnage, avait-il une autre option ? Un coup de force militaire n’aurait-il pas signé un divorce historique entre les Thaïlandais et leur armée ? Le roi Bhumibol Adulyadej, enfin, est resté silencieux. Il n’a pas, comme en 1992, fait s’agenouiller et ramper les protagonistes de la crise devant le trône. Mais – question taboue au royaume de Siam – aurait-il, cette fois, été obéi ? Certains en doutent.
Cette crise, au-delà des revendications politiques et sociales, est aussi une manifestation d’une fin de règne. Sans même présager de la difficulté pour le prince héritier Maha Vajiralongkorn de succéder à un père qui aura régné plus de six décennies avec un statut égal à celui d’un dieu, la question est : quelle Thaïlande après Bhumibol ? Même les monarchistes les plus fervents s’interrogent. Le système reposant sur un roi vénéré, entouré d’un conseil privé composé de fidèles généraux (dirigé depuis 1998 par le puissant et habile Prem Tinsulanonda) et d’une armée qui contrôle ou influence les gouvernements avant de leur obéir, semble peu compatible avec la quête de démocratie des Thaïlandais.
Le fait que la famille royale soit l’une des premières fortunes de la planète, dans un pays où les défavorisés sont oubliés, commence aussi à être critiqué.
Si guerre de succession il y a, c’est donc celle d’un système. Thaksin n’a pas été renversé uniquement parce qu’il était corrompu, ou parce qu’il déplaisait au roi, à Prem et à l’armée, mais parce que son autorité et son insolente popularité mettaient en péril l’édifice. Parce qu’il a fait entrevoir aux défavorisés qu’ils avaient des droits, à commencer par celui d’avoir un gouvernement se préoccupant d’eux, et aux urbains qu’ils pouvaient prétendre être l’élite de demain.
Les slogans « Thaksin président », murmurés par des « rouges » eux-mêmes effrayés par une telle audace, ne sont pas rares. Cela ne signifie pas que le peuple veuille échanger la monarchie pour une république, mais cela montre que la soif de changement ne concerne pas que la politique économique et sociale.
Le tournant est là, dans cette libération de la parole, cette libération des rêves des Thaïlandais.Conservatisme et arrogance des élites traditionnelles, corruption, identité nationale et classes sociales, rôle du conseil privé et de l’armée, ère post-Bhumibol : tous les sujets sensibles sont désormais évoqués.
Dans une société où l’on apprend au peuple à obéir en souriant, sans poser de questions, les tabous sont peu à peu levés. Les verrous psychologiques sautent. Déclenchant, poison ou progrès, sans retour en arrière possible, ce qui est à la fois une peur et une ivresse de l’inconnu.
Rémy Ourdan
Article paru dans l’édition du 06.05.10
-
16 mai 2010 à 9h08 #115858
@FIRE_PHAP 108759 wrote:
HANOI, 15 mai 2010 (AFP) – Le Vietnam, actuel président de l’Association des Nations d’Asie du Sud-Est (Asean), a exprimé samedi son inquiétude face à une « situation qui se détériore en Thaïlande » (…)
@Risk 108786 wrote:
Je vois tes messages tu n’as fais que faire du copier coller des dépèches de l’AFP…Cela me semble douteux…Tu ne voudrais pas écrire par toi même un peu?
« Le Vietnam, actuel président de l’Asean » Au moins quelqu’un qui s’intéresse à l’actualité vietnamienne ! Ca nous change des questions sympa mais très « touriste » genre : « Faut-il emmener des $ pour acheter des petits pains au chocolat à Huê ? »
à Risk : Peux-tu être un peu plus positif dans tes commentaires car parfois tes questions sur la politique du passé douloureux du Vietnam sont aussi « à risques » de troller
-
16 mai 2010 à 9h10 #115859
En fait, le véritable problème, c’est la succession de sa Majesté :jap:.
Les élites sont ce qu’elles sont:jap:, les évènements actuelles ne sont que manipulations de pauvres gens mais risquent de faire fuir les investisseurs (comme moi, par exemple).
D’un point de vu économique (car n’étant qu’invité je me garderais bien de juger) ils risquent d’avoir de gros soucis et, comme toujours, ce seront les plus démunis qui en souffriront, pas les véritables meneurs…:heat::heat:David :jap:
-
16 mai 2010 à 9h16 #115861
Bonjour,
laedafae1;108817 wrote:Bonjour,
La Thaïlande fait partie des options pour mon projet… :jap:
Je m’y suis rendu quelques fois (comme nombre d’entre vous sans doute:jap:).
Ce pays est magnifique mais très complexe (trop :jap:).
La stabilité politique est une base pour tout investisseur, tant que la chose ne sera pas clarifiée ce pays risque de souffrir.David:jap:
Avec son contexte politique actuel, la Thailande verra bientôt des usines émigrer vers le voisin à l’est.:wink2:
-
16 mai 2010 à 9h20 #115865
Tout à fait, c’est ce que je pense :jap:
-
16 mai 2010 à 9h35 #115867robin des bois;108813 wrote:Heu … vous sortez de » Mat. SUP » sur ce topic ???
( par là, j’entends bien évidemment » Maternelle supérieure » ! )
Ouf,j’ai lu Math Sup et cru devoir avouer que le cancre que j’étais .Mais des fois quand je sors de tête les mêmes résultats que la calculatrice de mon expert ,j’ai une pensée émue pour ma maîtresse d’école ! :panda:
-
16 mai 2010 à 9h47 #115873
Justement, je vient de rentrer de mes vacances, et après avoir passé dix jours dans ce pays. Selon ce que je voyais avec mes propres yeux et aussi des infos fournies par des gens, alors, pour les touristes qui veulent aller en Thaïalnde, je pense qu’il n’y a rien à craindre. Mais par mesure de séccurité, qu’ils s’évitent quand-même les quartiers où sont tenues les manifestations qui, d’ailleurs, ne se déroulent que dans certains grands centres d’affaires à Bangkok. Et puis, il faut dire aussi que c’est un problème intérieur de ce pays qui ne nous concerne pas. Donc, je ne vois aucune raison à s’inquiéter.
BN
-
16 mai 2010 à 10h02 #115877
Je pense que le problème est plus profond que cela….
Les Thais sont nationalistes, ils sont vraiment à un croisement politique.
Je ne pense pas qu’ils soient suffisamment fous pour toucher aux investissements étrangers mais l’investisseur n’aime pas l’incertitude et monter un projet à 12 000 km de ma Savoie est suffisamment compliqué comme cela… :bye:
Donc, je ne met pas de côté ce pays mais les évènements m’incite à élargir mes horizons…David
-
16 mai 2010 à 13h17 #115898
Mais pour revenir au sujet, comment arrêter cette violence?
-
16 mai 2010 à 13h29 #115899Risk;108870 wrote:Mais pour revenir au sujet, comment arrêter cette violence?
Heu… si la Thaïlande veut adopter le modèle vietnamien … je ne sais pas !!!!
Derrière le « sourire et la douceur asiatiques » des belles danseuses « siamoises » et/ou « apsaras », il y a souvent beaucoup de violence contenue .. et de sang, dans l’Histoire de ces pays.
Et même en « saignant beaucoup », c’est pas sûr qu’ils y arrivent
(cf justement ce qui est arrivé au pays d’à-côté, coincé entre Thaïlande et Vietnam !!!)ps : au cas où vous l’auriez oublié, il y a des choses très violentes qui se passent depuis longtemps déjà, dans les provinces du Sud de la Thaïlande, en bordure de la Malaisie ;
il est vrai que ces zones ne figurent pas sur les guides des « tour-operators »! -
17 mai 2010 à 5h50 #115960Risk;108870 wrote:Mais pour revenir au sujet, comment arrêter cette violence?
Que sa Majesté :jap: intervienne. :jap:
-
17 mai 2010 à 5h56 #115961laedafae1;108941 wrote:Que sa Majesté :jap: intervienne. :jap:
Oui tout à fait d’accord …..surtout si c’est pour rendre sa fortune (l’une des plus grosses du monde) à son « petit peuple bien -aimé » .
Elle vient bien de quelque part, non ? -
17 mai 2010 à 6h01 #115963
Encore une fois, je ne suis qu’un invité dans ce pays :jap:
Je ne suis pas là pour juger qui que ce soit.
Par contre, ce monarque est très aimé de son peuple et reste le ciment de cette nation.David
:jap: -
17 mai 2010 à 6h41 #115967laedafae1;108944 wrote:Encore une fois, je ne suis qu’un invité dans ce pays :jap:
Je ne suis pas là pour juger qui que ce soit.
Par contre, ce monarque est très aimé de son peuple et reste le ciment de cette nation.
David
:jap:Bine sûr.. mais « çà n’empêche pas de penser » !!!
Ceci dit, vous faites une observation très importante sur la royauté dans ces royaumes d’Asie Brune, liée à leur Histoire.
Prenons l’exemple du Cambodge.
Tout au long de son règne, Sihanouk est resté vénéré, même après s’être allié aux KR et avoir appelé les Khmers en 70 à les rejoindre. Il a été aussi le chef d’état à vie du régime Kampuchéa démocratique .Je me suis demandé pourquoi cette vénération ??
Bhumibol en Thaïlande ou Sihanouk au Cambodge : c’est le même processus qui n’a rien à voir avec la politique, mais bel et bien avec la religion.
C’est lié au bouddhisme Théravada, fortement teinté d’hindouisme à ses débuts, et un peu « manipulé » par la royauté il faut oser le dire (… cf d’ailleurs le topic « politique et royauté de Ti Ngoc) .
A l’époque de l’hindouisme en Asie du sud-Est, existait le « culte du dévaraja« , souvent traduit par « Dieu-Roi« ,
Le principe : une foultitude de dieux issus de l’hindouisme d’un côté , et une foultitude de petits royaumes de l’autre.
Le coup de génie : des temples-montagne, où seul le Roi des Rois avait le droit de s’adresser au Dieu des Dieux .C’est çà le principe du « dévaraja », étendu au Siam avec l’empire khmer.
Le « bouddhisme nouveau » étant de nature « très syncrétique », les rois de ces pays ont réussi à s’adapter et continuer à se rendre indispensables dans les contacts avec les dieux (normalement y en a même pas dans le bouddhisme ) .
Cf les dfférentes cérémonies de l’ondoiement,du sillon sacré , etc etc.
Si bien que les rois de ces pays sont en fait des « personnes sacrées«
(dans un système philosophique et religieux qui ne croit pas en l’Etre Suprême … …c’est comme çà et çà fait partie du charme de l’Asie !!!) -
17 mai 2010 à 6h56 #115972
Je te comprends :jap:
Maintenant, si je ‘installe dans un pays (que ce soit le Vietnam, la Thaïlande, l’Inde ou autre…) j’y suis pour vivre, créer des emplois ect … donc, jamais d’ingérences dans les affaires intérieures :jap:
Merci
David
:jap: -
17 mai 2010 à 7h00 #115973laedafae1;108953 wrote:Je te comprends :jap:
Maintenant, si je ‘installe dans un pays (que ce soit le Vietnam, la Thaïlande, l’Inde ou autre…) j’y suis pour vivre, créer des emplois ect … donc, jamais d’ingérences dans les affaires intérieures :jap:
Merci
David
:jap:Je suis entièrement d’accord avec vous ; c’est ce que j’appelle :
– le « devoir de réserve » ,
– et les règles de politesse à respecter dans tout pays d’accueil.que je m’appliquais à moi-même aussi .
-
17 mai 2010 à 7h06 #115975laedafae1;108941 wrote:Que sa Majesté intervienne.
Sa Majeste est sub-claquante au fond d’un hopital.
La femme de Sa Majeste semble agir en lieu et place de Sa Majeste.
C’est peut-etre la que reside le noeud du probleme. -
17 mai 2010 à 7h30 #115979
Sa majesté est très malade depuis fort longtemps :jap:
Si son épouse pouvait régler le problème cela remettrait en cause la succession sur le trône… donc sa fille pourrait devenir héritière… pourquoi pas :wink2: -
18 mai 2010 à 17h36 #116191
[IMG][/img] Uploaded with ImageShack.us
DDHeo aka Max la Menace de la machine à café10 Bath Thai = 2 Euro à 0.4 gramme près
Ce n’est pas de la contrefaçon, sur la pièce c’est marqué année 2500 (bouddhiste) -
18 mai 2010 à 22h13 #116235robin des bois;108942 wrote:
Oui tout à fait d’accord …..surtout si c’est pour rendre sa fortune (l’une des plus grosses du monde) à son « petit peuple bien -aimé » .
Elle vient bien de quelque part, non ?Où avez-vous appris ça, dans le magasine Forbes ?
En fait, ces biens appartiennent à la monarchie non pas à sa majesté personnellement. Et si vous voulez, je dirais que c’est à peu près comme les biens appartenant à la république qu’on ne peut aucunement prétendre que c’est à Sarko. D’ailleurs, ce n’est qu’une estimation grossière les chiffres publiés par Forbes.
BN
-
19 mai 2010 à 6h08 #116249Bao Nhân;109235 wrote:Où avez-vous appris ça, dans le magasine Forbes ?
En fait, ces biens appartiennent à la monarchie non pas à sa majesté personnellement. Et si vous voulez, je dirais que c’est à peu près comme les biens appartenant à la république qu’on ne peut aucunement prétendre que c’est à Sarko. D’ailleurs, ce n’est qu’une estimation grossière les chiffres publiés par Forbes.
BN
Si si je vous trouverai çà un jour ou l’autre : même style que la « firme de la queen anglaise »..
» certains bijoux de famille » font peut-être partie du patrimoine thaïlandais… (y compris les rubis du voisin piqués du côté de Païlin ) : OK
Mais la famille royale a de très nombreuses sources de revenus (y compris dans la soie -cf le topic d’à-côté ) qui en font une très grosse fortune sur cette terre.
Et pour en revenir au « personnage sacré du roi », intercesseur entre les Dieux et son petit peuple bien-aimé , ceci :-sur ce lien :
Bangkok Thailand – Royal Ploughing, ceremony and predictions
-cet article :
.Royal Ploughing, ceremony and predictions This is a tradition, each year at the same period, the Royal Ploughing Ceremony opens the season of the rice seedling in Thailand. Beautiful royal oxes draw symbolically a first furrow and predict the quality of the next harvest. Which should be good! © Bangkok Thailand – Amazing Bangkok ! Amazing Thailand ! Royal Ploughing Ceremony
around May the 10th
Sanam Luang, royal place in Bangkok.>> It is a still with the same concern of the respect of the traditions and a very colorful ceremonial that the Royal Ploughing Ceremony took place yesterday, thursday the 10th of May on Sanam Luang, the royal square of Bangkok. Masters of ceremony, religious, royal oxes, all were ready for this important moment. Important on two accounts. On the one hand, it is a great source of interest for the visitors who enjoy the great quality show. And on the other hand, it is the occasion for the kingdom to know the predictions about the next harvests. Quality, quantity, determining factors for Thaïland, first world rice producer. The royal oxes have symbolically drawn the first furrow of the season in the soil of the royal square, and then, have been consulted to predict the future of the kingdom rice production. According to the tradition, they have been invited to taste several dishes. Their preferences have gone to the rice, the corn and the herbs presented in baskets made with banana leaves. Choices that announce good omens, according to the astrologers. The harvests and the rains should be abundant for this new season of culture.
The economists estimate the Thai rice production in 2008 at about 23,5 millions of tones, that is to say a rise of 2,9 % in comparison with the harvest of 2007. The Royal Ploughing Ceremony aims at encouraging the farmers in their works. (/JM) -
27 mai 2010 à 7h34 #117094
– Sur ce lien du monde.fr
Les 20 dirigeants les plus riches du monde – LeMonde.fr
– qui est le numéro 1 ?
Il est en très très bonne compagnie, il est vrai, avec plein de rois, de princes du pétrole et même de présidents +/- républicains en exercice !!!
Mais c’est quand même lui le premier sur 20 !!!
(selon Forbes peu-être …ou sans doute !)
-
13 juin 2010 à 8h11 #118196
Bonjour,
laedafae1;108953 wrote:Je te comprends :jap:Maintenant, si je ‘installe dans un pays (que ce soit le Vietnam, la Thaïlande, l’Inde ou autre…) j’y suis pour vivre, créer des emplois ect … donc, jamais d’ingérences dans les affaires intérieures :jap:
Merci
David
:jap:Lu ce matin dans : In the Red
The president of the Thai-Taiwan Business Association, Preston Chang, said Taiwanese businesses from shoe to furniture manufacturers are moving to Vietnam. Chang has already transferred some of his fruit-exporting business to Vietnam, which is seen as more stable with a tough but pragmatic Communist government.
-
13 juin 2010 à 10h31 #118201
@robin des bois 110171 wrote:
– Sur ce lien du monde.fr
Les 20 dirigeants les plus riches du monde – LeMonde.fr
– qui est le numéro 1 ?
Il est en très très bonne compagnie, il est vrai, avec plein de rois, de princes du pétrole et même de présidents +/- républicains en exercice !!!
Mais c’est quand même lui le premier sur 20 !!!
(selon Forbes peu-être …ou sans doute !)
Moi, je connais les 4 meilleurs dirigeant du Vietnam :
Moi, Anh, Nong, Dan (aka Vo Van Kiet = 6 Dan)
Moi = Đo Moi = 10
Anh = Lê Đuc Anh
10 Anh Nong dan = 10 gars paysans hihi c’est notre humour politic -
27 septembre 2010 à 9h48 #123909
– Sur ce lien :
THAILANDE ? Des chemises rouges chauffées à blanc | Courrier international
– cet article :
Des chemises rouges chauffées à blanc
Trois mois après l’évacuation sanglante des opposants au gouvernement du centre de Bangkok, le calme prévaut. Mais les plaies ne sont pas pansées. Certains sont à nouveau sur le pied de guerre.
30.08.2010 | David McNeill | The Irish Times
© AFP
Des opposants au gouvernement, Bangkok, avril 2010.
DE LAMPHUNDans le nord de la Thaïlande, c’est le monde à l’envers. Des hommes accusés de terrorisme sont salués en héros, la police est vue comme l’ennemi et des enfants portent des tee-shirts rendant hommage aux opposants au gouvernement. Chassé du pouvoir, accusé de crimes et poursuivi par la justice, l’ancien Premier ministre Thaksin Shinawatra, aujourd’hui en exil, est vénéré dans toute la région. Récemment, lors d’un rassemblement de ses partisans à Lamphun [à 30 km au sud de Chiangmai], son visage souriant s’affichait sur des tasses, des drapeaux et des poupées. Voilà trois mois [à la mi-mai 2010], les “chemises rouges”, dont beaucoup sont originaires de cette zone, ont été délogées manu militari du centre de Bangkok qu’elles occupaient depuis neuf semaines. Une fois la fumée dissipée, on a recensé au moins 90 morts et 2 000 blessés, et les rues de la capitale, jusque-là l’une des plus paisibles d’Asie, s’apparentaient à un champ de bataille. Depuis, la police a arrêté un grand nombre de meneurs et renvoyé des milliers de manifestants chez eux. Mais à Lamphun, à 670 kilomètres et à un monde de la capitale, les militants préparent leur retour.
“Je suis sûr à un million de pour cent que les chemises rouges vont revenir”, clame Sriwan Janhong, l’un des leaders locaux du mouvement. “Quand vous mettez les gens au tapis, vous devez vous attendre à ce qu’ils se rebiffent avec violence.” Lors du meeting, qui s’est tenu début août dans un vaste entrepôt de Lamphun, des milliers de partisans ont juré de contre-attaquer. “Le combat se poursuivra jusqu’à ce que le gouvernement autorise des élections libres et nous écoute”, assène une militante, qui se présente sous le nom de Dao [parmi les mots d’ordre des chemises rouges figure la démission du gouvernement actuel auquel elles dénient toute légitimité]. “Nous montrons aujourd’hui que nous sommes toujours en vie.”
Même si le gouvernement prétend avoir rétabli l’ordre, la Thaïlande demeure plus profondément divisée que jamais entre d’une part les plus démunis et, de l’autre, l’élite conservatrice, militaire et royaliste. Au bout du compte, une grande majorité des Thaïlandais sont convaincus que la lutte entre les chemises rouges et leurs adversaires monarchistes – les “chemises jaunes” –, qui divise le pays depuis le coup d’Etat qui a renversé Thaksin Shinawatra en 2006, finira par resurgir.Depuis la fin du siège de Bangkok, le Premier ministre Abhisit Vejjajiva a déclaré la guerre aux chemises rouges en faisant passer des lois draconiennes et en remaniant le gouvernement et l’armée de manière à renforcer ses propres rangs. Le général Prayuth Chan-ocha, qui a joué un rôle de premier plan dans le coup d’Etat de 2006, est à quelques jours de prendre la tête de l’armée. Les autorités ont eu pratiquement carte blanche pour traquer les rebelles et leurs sympathisants : selon le Bangkok Post, elles ont fermé 40 000 sites Internet [certains évoquent le chiffre de 110 000] et arrêté des internautes, des opérateurs et des prestataires de service. Les chemises rouges racontent que des gens ont purement et simplement disparu. “C’est une véritable chasse aux sorcières”, estime Dao, qui travaille comme guide touristique.
Dao et ses camarades sont excédés de voir le régime les prendre constamment pour cible. Ce sont des gens comme eux qui, en 2001, 2005 et 2006, ont permis au parti Thai Rak Thai de Thaksin Shinawatra de remporter les élections. Un an après le coup d’Etat de 2006, ils ont à nouveau plébiscité son parti [devenu Parti du pouvoir du peuple (PPP)] malgré les tentatives du régime militaire pour modifier les règles constitutionnelles. Fin 2008, l’armée et les royalistes ont dissous le PPP et apporté leur soutien à un nouveau gouvernement dirigé par le parti dit, paradoxalement, “démocrate”. Mais, pour les chemises rouges, il n’y a guère de doute que, si l’ancien Premier ministre rentrait d’exil, il serait à nouveau porté au pouvoir.A San Kamphaeng, une petite ville de la province de Chiang Mai, où Thaksin Shinawatra et sa famille faisaient le commerce de la soie, le portrait de l’ancien Premier ministre est affiché sur les murs des édifices publics et des restaurants. Il s’agit du bastion de cet homme d’affaires converti à la politique, qui a empoché 1 milliard de dollars [786 millions d’euros] en vendant ses parts dans le géant des télécommunications Shin Corporation [opération pour laquelle une partie de ses avoirs ont été saisis par la justice]. Peu de gens ici adhèrent à la version du gouvernement selon laquelle il a été chassé du pouvoir pour fraude fiscale, vente de biens publics et insulte au roi [le crime de lèse-majesté est très sévèrement puni dans le royaume].
A 82 ans, le roi Bhumibol, le plus ancien monarque en exercice du monde, est dans un état de santé précaire [il est hospitalisé depuis près d’un an]. Les critiques à son encontre et les allusions à sa santé ou, pire, à sa disparition sont tues dans les médias. Certains pensent que sa mort pourrait déclencher la confrontation si longtemps attendue entre les chemises rouges et les chemises jaunes. “Quand le roi s’en ira, ce sera vraiment terrible”, observe le meneur Sriwan Janhong. “Personne ne peut prédire ce qu’il arrivera.” Les lieux de rassemblement des chemises rouges sont les rares endroits en Thaïlande où ne trône pas de portrait du roi. Les kiosques de Lamphun vendent en revanche des DVD commémorant les combats de Bangkok et des tee-shirts représentant un de leurs martyrs, le général renégat Khattiya Sawasdipol, alias Seh Daeng, qui avait rejoint leurs rangs et qui a été abattu par un sniper appartenant sans doute à l’armée. Dans l’entrepôt de Lamphun, des spectateurs sont alignés devant d’horribles photos de manifestants morts dans les rues de la capitale. Sur la scène, l’un des leaders nationaux du mouvement, prend la parole. Militant démocrate de la première heure et membre du Parlement, c’est l’un des rares meneurs à ne pas être sous les verrous. Il s’est livré à la police pour tenter de mettre fin au bain de sang de Bangkok, mais il a été ensuite libéré sous caution, sans doute grâce à son mandat parlementaire. “Nous poursuivrons notre combat, lance-t-il à la foule. Rien ne pourra nous arrêter, pas même la mort.”
-
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.