relations Vietnam / Japon

Depuis le đôi mới du Vietnam en 1986 (et surtout depuis sa ratification avec le plan quinquennal de 89), le Japon apporte au Vietnam de très grands projets d’infrastructure sous forme de dons et de prêts bonifiés (cad à très faible taux).

Les quatre sogo sosha qu’étaient Nissho Iwai, Marubeni, Sumitomo et Itochu, qui étaient les quatre conglomérats les plus titanesques du Japon à l’époque, ont été les plus gros acteurs du lancement économique (non assisté) du Vietnam.

Pourquoi? D’après Nissho Iwai, très directement sinon officiellement, « pour border l’expansion de la Chine ». C’est-à-dire pour que la dette morale envers d’autres (dette pas moins réelle qu’une dette d’argent) amoindrisse l’attraction magnétique de la Chine dans sa croissance et dans sa puissance.

De la même manière, le monde occidental sponsorise très ouvertement l’ASEAN, qui ne comporte pas la Chine, afin que les allégeances locales contrebalancent elles aussi la puissance régionale de la Chine.

C’est une stratégie solide, et qui a bien marché pendant 20 ans: le Vietnam n’est pas aujourd’hui un satellite de la Chine. Mais elle est engendre besoin de croissance et endettement, ce qui est un vecteur majeur de la transformation profonde que subit le Vietnam aujourd’hui.

Non, tes guillemets sont justes, le Japon n’est pas un nouvel ami.

Il semble que les japonnais sont infiniment plus intelligents que les étatsuniens !
Pour mémoire, dans les années 1960, au Vietnam, l’un des buts de guerre officiels de l’administration US, était de contenir la Chine. S’ils avaient eu une, même très faible, connaissance de l’histoire vietnamienne, ils se seraient aperçu qu’au lieu de détruire le pays, il fallait le renforcer. Communistes ou non, les vietnamiens sont avant tout vietnamiens et patriotes. Et la Chine a toujours une préoccupation constante des vietnamiens.

On pourrait paraphraser ce que disait je ne sais plus quel président Mexicain à propos des relations entre son pays et les USA: « Pauvre Vietnam, si loin de Dieu et si près de la Chine ».

Le Việt Nam c’est ouvert economiquement et tous le monde veut sa part du gateau, reflection un peut simpliste mais realiste.

Ca, c’est bien clair aussi.

Signature d’un accord autour du futur Plan conjoint Vietnam-Japon dans le technopôle de Hoa Lac

Un accord autour du futur plan nippo-vietnamien dans la zone industrielle high tech de Hoa Lac (à 30 km à l’ouest de Hanoi), a été signé entre la JICA et la partie vietnamienne.

L’objectif est de dynamiser la mise en oeuvre de la Déclaration conjointe intitulée « Vers des relations de partenariat stratégique pour une Asie de paix et de prospérité », conclue le 19 octobre 2006 entre les deux Premier ministres vietnamien et japonais.

Selon cet accord, l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) aidera le Vietnam à mettre en oeuvre un Programme d’études à deux volets concernant l’Aménagement global de cette zone industrielle et l’édification d’un plan de mise en oeuvre des projets primordiaux.

Pendant 8 mois, ce programme permettra de réaliser une étude de faisablité du projet, de mettre en exergue d’éventuelles difficultés d’investissement et des solutions dpour y remédier, ainsi que de perfectionner cet aménagement global.

Par ailleurs, le gouvernement vietnamien favorisera les activités de la JICA et de ses membres. De plus, un Comité de gestion et un groupe d’experts techniques composé de membres de ministères et secteurs concernés verront le jour. Leur mission: évaluer ledit programme et travailler directement avec la partie japonaise.

Lors de la cérémonie de signature, Nguyen Van Lang, chef du comité de gestion de la ZI de Hoa Lac, a fait savoir que, depuis 1998, cette ZI a attiré plus de 300 milliards de dongs de capitaux et quelque 140 entrepreneurs japonais sont venus y sonder les opportunités d’investissement. Il a également insisté sur la possibilité de dégager lors du 2e trimestre de l’année 600 ha des 1.650 ha du plan d’aménagement.

Située à Hoa Lac, cette zone comprendra un pôle industriel de haute technologie, un centre commercial, de centres de recherche, de formation, des lieux de divertissement et zones résidentielles. Les secteurs prioritaires sont les technologies de pointe: électronique, électro-optique, télécommunications.

Source : AVI