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Réchauffement climatique:LA CATASTROPHE!

Expatriation au Vietnam S’installer et vivre au Vietnam Réchauffement climatique:LA CATASTROPHE!

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    • #2821
      SEA LEVELS RISE
      According to a 2007 study entitled, Impact of Sea Level Rise on Developing Countries, sponsored by the Canadian International Development Agency (CIDA), Vietnam is number one on the list of countries in jeopardy.
      Vietnam could lose up to:
      ■ 16 % of its land (Taiwan comes in second with 5 %)
      ■ 35 % of its GDP (Thailand is second with 22 %)
      ■ 40 % of its population (Thailand is second with13 %)
      ■ 23 % of its agriculture (Myanmar is second with 12 %)
      ■ 90 % of its wetlands (Myanmar is second with 40 %).
      The full study can be found at the World Bank Policy Research Working Papers’ website: http:/econ.worldbank.org
    • #48924

      Impressionant tous ces chiffres …:suspect:

      Malheureusement certainement tres proche de la réalité , enfin …une réalité qui ne prendra effet que dans 20 ans , 30ans ou plus .
      Alors vite , profitons en avant qu’il ne soit trop tard .

      « Vietnam is number one on the list of countries in jeopardy. » jeopardy …. le jeu télévisé des années 60 ? :bigsmile:

    • #48925
      pure_paul_spoon;39300 wrote:
      SEA LEVELS RISE

      Vietnam could lose up to:
      ■ 16 % of its land


      Avec ton terrain en bord de mer tu vas être aux premières loges.

      Je déconne, pardon.

    • #48926
      Quote:
      Vietnam could lose up to:
      ■ 40 % of its population

      Il n’ exagère pas un peu ce rapport ? :suspect:

    • #48927

      «  »Avec ton terrain en bord de mer tu vas être aux premières loges.

      Je déconne, pardon. » »

      Hola Rosco!Tu as entiérement raison!Non seulement tout les 85 millions de
      vietnamiens,à part les mecs qui picoleront ce soir là au bar du saigon saigon de
      l hotel caravelle,seront aux premieres loges,mais surtout des mecs super comme
      Guilby et moi,qui habitons sur le sable vietnamien,risquons…

      :kimouss:

    • #48928
      pure_paul_spoon;39309 wrote:
      «  »Avec ton terrain en bord de mer tu vas être aux premières loges.

      Je déconne, pardon. » »

      Hola Rosco!Tu as entiérement raison!Non seulement tout les 85 millions de
      vietnamiens,à part les mecs qui picoleront ce soir là au bar du saigon saigon de
      l hotel caravelle,seront aux premieres loges,mais surtout des mecs super comme
      Guilby et moi,qui habitons sur le sable vietnamien,risquons…

      :kimouss:

      Merci mon poto, on a qu’ à acheter plein d’éponges au cas ou :kimouss:

    • #48929

      Messieurs,enchanté, BOB l’éponge,elle est où la flotte?:kimouss:

      23859856447bf24812cb1jf4.jpg

    • #48930
      Rosco;39308 wrote:
      Il n’ exagère pas un peu ce rapport ? :suspect:

      je pensais même plus, vu la répartition géotopographique de la population…
      Apocalyptique.

    • #48938

      c’est un organisme serieux ça le CIDA??
      J’espère que céline dion et garou. n’en font pas partie..:bigsmile:
      C’est basé sur quoi ces chiffres?

    • #48956

      regarde 2 cartes :
      – relief (niveaux d’altitude)
      – répartition de la population

      tu comprendras très vite si tu sais lire et déchiffrer les cartes.

      Je suis même étonné de ne voir que 35 % du PIB englouti.
      Idem pour la Thailande : seulement 22 % du PIB, cela me parait louche. Bangkok déje environ 22 % de la population et produit au moins 30 à 40 % du PIB, sans côté les zones touristiques cotières, etc.

    • #48963
      Nem Chua
      Participant

        Le Bangladesh me parait bien plus en danger encore: 90% du territoire est à moins de 10 mètres d’altitude, et il est 6 fois plus densément peuplé que le Vietnam.

      • #48968

        Oui effectivement, alors là, on ne joue plus avec les gros cas, mais les cas extrêmes ! Oulà, s’imagine les reconfigurations géopolitiques et les troubles soulevés.

      • #49075
        Philippe;39352 wrote:
        les reconfigurations géopolitiques et les troubles soulevés.

        On peut pourtant les éviter. En quoi faisant:
        Une étude très sérieuse, peut être absurde aujourd’hui, prévoit d’ici la fin du siècle la construction de canaux d’irrigation avec emprise sur les mers pour déverser le surplus de fonte des neiges et de pluies non infiltrées dans les déserts en général et dans le ténéré en particulier pour reverdir ces derniers……
        Tout le monde y gagne non??? A vous d’evaluer les coûts.

      • #49078

        Bonjour à tous,

        Le problème se pose déjà des émigrés climatiques pour certains pays du continent africain, et constitue un enjeu essentiel du monde de demain… Enfin, nos amis sur le littoral pourront se sauver en suivant l’exemple de Nem-Chua le singe qui s’est préparé non pas une mais plusieurs maisons flottantes :bigsmile: Reste à résoudre la question du ravitaillement en vivres et eau potable.

        Amicalement,

        Thu Huong

      • #49095
        Rosco;39308 wrote:
        Il n’ exagère pas un peu ce rapport ? :suspect:

        Si c’est une agence officielle qui le dit, ca ne peut etre que vrai.
        Sinon pourquoi l’ [SIZE=-1]Agence canadienne de développement international[/SIZE] exagerait-elle?
        Peut-etre pour fournir des programmes d’aides Canadiens, des Experts Canadiens, de la technologie Canadienne? Et ca, ca m’etonnerais beaucoup.
        Bon, allez ! J’arrete! Tant de mauvais esprit de ma part m’ecoeure moi-meme.

      • #49096

        Un petit lien sympa pour vous remonter le moral.

        http://www.laterredufutur.com/html/modules.php?name=News&new_topic=10

        :kimouss:

      • #49097
        Nem Chua
        Participant

          Pierre, je devine que c’était du second degré, et tu as raison de sourire.

          Le CIDA ne gagne pas d’argent, mais les gens qu’il emploient si, et ce sont eux entre autres qui font les rapports sur la base desquels on le finance.

          C’est tentant pour les employés de pousser le feu sous la marmite de l’institution..

          Je ne connais pas le CIDA, mais dans de nombreuses institutions « not for profit », l’abus est clair.

        • #49101
          Nem Chua;39487 wrote:
          Pierre, je devine que c’était du second degré, et tu as raison de sourire.

          Il faut comprendre le « second degré » comme une échelle d’appréciation des brûlures.
          Chaque fois que j’entends volontariat désintéressé, je sors mon esprit caustique.

          J’ai trop vu, en France, d’associations qui marchaient de conserve avec des sociétés tout a fait commerciales, elles, pour ne pas me méfier des grandes organisations philanthropiques, quant bien même, et surtout, si leurs buts et leurs représentants sont sincères et sympathiques.
          Les catastrophes annoncées, avec leur côté fin du monde, servent aussi à vendre des modes de pensées, des culpabilités et des technologies à des populations qui n’ont aucune responsabilité dans ces prétendues apocalypses.

          NOTA L’Arche de Zoé était parrainée (et hébergée) par l’industrie pharmaceutique.

        • #49105
          Nem Chua
          Participant
            HUYARD Pierre;39491 wrote:
            Il faut comprendre le « second degré » comme une échelle d’appréciation des brûlures.

            Superbe, Pierre. Je la retiens.

            Les idées alternatives sont soutenues par des minorités qui y ont intérêt. Mais la pensée mainstream, elle, est soutenue par une majorité qui y a intérêt.

            Voire, pire encore, quand la majorité est comme on la connait ramollie du bulbe, par une minorité d’intelligentsia qui en tire bénéfice sur son dos.

            Avec tout ca, on n’est surs que d’une chose: on ne sait pas ou on va, et on peut avoir confiance dans nos élites pour ne pas en savoir plus.

            C’est un sujet lourd, qu’on avait abordé il y a bien longtemps sur ce même forum. C’était la déprime, je ne recommande à personne.

            ;D

          • #49166

            Huyền Huệ hiển linh cảm ứng

            Người Đạo Nhân siêu thần nhập thánh
            Ta ao Hồ vượt thẳng vầng trăng
            Ba Bậc trên khó dễ tự mài
            Bậc chân tình cận đắc nhân tâm
            Người nghĩa trên tinh khí trong lành
            Ta xử sự thế trần đồng nguyện.

            Người ích kỷ bỏn sẻn dưởng thể
            Quan tiền nầy dính vào khổ thân
            Tiến bất minh dịch tể là đây !
            Rưởi sao tròn !phát họa sinh thái.

            Người tam thanh đỉnh đầu thiện đáo
            Ba ngôi nầy bổ ích môi sinh
            Quan Thánh Đế nội tâm phục hành
            Tiền biển Thánh rừng nho phú tánh.

            Tiền mồ hôi thiện tâm hoá phước
            Biển bác ái Đại Dương phục sinh
            Thánh tâm khai nghèo sạch rách thơm
            Rừng Nho Phong cách sống lợi đời
            Nhu cầu trên hảo cảnh Phật tâm
            Phú Trời cho quả mãn công thành
            Tánh kiến Phật phục đời no ấm.

            H.T

            Bonjour à vous,
            Si je puis me permettre, Nem Chua ( arche ? ) et Pierre Huyard, je dirai à mon humble avis que vous êtes votre propre « Bible » car les règles régies au dehors n’ont de valeur que si l’on les applique fidèlement à soi, foi en vous-même et en vos capacités à surmonter les épreuves et rester droit sur le chemin qui mène à la « Connaissance » sans tirer profit d’autrui…
            Pour répondre à votre question Nem Chua , la réponse est dans la catégorie où les personnes s’y retrouvent. Je me permets de vous transmettre les paroles de « Sư Mẫu »
            Merci de votre compréhension et indulgence en les lisant.
            H.L:icon40:

          • #49168
            hoa lan;39566 wrote:
            Huyền Huệ hiển linh cảm ứng

            Người Đạo Nhân siêu thần nhập thánh
            Ta ao Hồ vượt thẳng vầng trăng (…)
            (…) vous êtes votre propre « Bible » car les règles régies au dehors n’ont de valeur que si l’on les applique fidèlement à soi, (…)
            Merci de votre compréhension et indulgence en les lisant.
            H.L

            Pour moi, pauvre nguoi nuoc ngoai, ca reste de l’hebreu.

          • #49177
            Thu Huong;39467 wrote:
            Bonjour à tous,

            Lee problème se pose déjà des émigrés climatiques pour certains pays du continent africain

            Pas besoin d’aller si loin, viens voir dans nos Ardennes, les terres se vendent comme des petits pains aux Hollandais

          • #49653

            Au moins je risque rien depuis mon perchoir ;)

          • #50757

            Oh non pas la ville de Dedeheo…

            HCMC, Hai Phong at great flood risk, says OECD report

            ngapnuoc-340-07.gif Some 150 million people and US$35 trillion in assets could be vulnerable to climate change-prompted flooding by 2070, according to a new report from the Organization for Economic Cooperation and Development (OECD).

            Ho Chi Minh City and Hai Phong were in the top ten port cities in terms of amount of people that would be at risk if current climate and development trends continued, said the report.

            The impact of climate change and urban development could more than triple the number of people around the world exposed to coastal flooding by 2070, said the report, released Tuesday, which evaluated 136 of the world’s largest port cities.
            The organization assessed the amount of people and assets that would be at risk during a “one in 100 year” flood, or a flood with the probability of happening once every 100 years.
            Some 40 million people in total are now at risk of such a flood, according to the report.
            OECD projected that if current trends continue, mean rise in sea level of a half-meter (1.6 feet) could be expected by 2070.
            The study estimated that $35 trillion worth of property in total would be vulnerable to such flooding by 2070, compared to $3 trillion today.
            Calcutta, India, headed the list of the top 10 cities that would be at risk – in terms of population exposure – by 2070 if current trends continue.
            India’s Mumbai came in second while Miami, Florida came in ninth place as the only city in a developed country on that particular index.
            The seven other cities with the largest number of exposed residents were Dhaka
            (Bangladesh), Guangzhou (China), HCMC (Vietnam), Shanghai (China), Bangkok (Thailand), Rangoon (Myanmar) and Hai Phong (Vietnam), in order of their ranking.
            In terms of present day threats, the top 10 cities in terms of exposed population were estimated by OECD to be Mumbai , Guangzhou, Shanghai, Miami, HCMC, Calcutta, Greater New York, Osaka-Kobe (Japan), Alexandria (Egypt) and New Orleans, in order of their respective ranking.
            The Paris-based OECD, an international non-governmental organization that collects and studies economic statistics and social data, called for quick action to strengthen coastal defenses for cities at risk, saying it could take 30 years to safeguard some areas.
            “Climate change is already happening, and concerted action is needed now to prevent its worst impacts,” said OECD Secretary General Angel Gurria in a statement.
            “A range of economic policy options is available and political commitment is needed to implement them.”
            Rising impact in Asia
            The report pointed to the development of Asian “mega-cities,” with their soaring populations, as a key factor increasing the risk of coastal flooding.
            Indeed, by 2070, eight of the most financially exposed cities were predicted to be in Asia.
            In order of their respective ranking, Guangzhou, New York, Calcutta, Shanghai, Mumbai, Tianjin (China), Tokyo, Hong Kong and Bangkok were all on the list.
            The report was the first in a series by the OECD looking at the economic impact of climate change on cities.
            The full report is available online at http://www.oecd.org/env/cc.

            Reported by Minh Tuong for Thanh Nien daily

          • #51771

            bar1a.gif

            [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Le réchauffement climatique, épée de Damoclès [/FONT][FONT=Arial, Helvetica, sans-serif][IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2007/12/Vietnam/Société/default/4279.201as.JPG[/IMG]
            Il ne fait plus guère de doute maintenant que le réchauffement climatique est une réalité. Les preuves, provenant des 4 coins du globe, sont multiples. Le Vietnam, qui compte près d’un quart de sa population au niveau de la mer, devrait être selon les scientifiques parmi les pays les plus touchés par la montée des eaux, au même titre que le Bangladesh, l’Indonésie, l’Égypte, les Maldives…

            Ce n’est pas par hasard que le changement climatique figurait, pour la première fois, dans l’ordre du jour d’une conférence du Groupe consultatif des bailleurs de fonds du Vietnam (CG), organisée début décembre à Hanoi. Selon la revue britannique de l’économie du changement climatique, baptisée Stern Review, « si le niveau des océans monte d’un mètre, 12% de la superficie vietnamienne -où vit 23% de sa population- sera immergée », en tête bien sûr les deltas du fleuve Rouge et du Mékong, par ailleurs greniers à riz du pays. En dépit de cette menace sérieuse, « le Vietnam reste derrière la Chine, la Thaïlande ou l’Inde en matière d’utilisation des aides publiques pour le développement (APD) pour les questions liées au réchauffement climatique », a alerté Donal Brown, représentant en chef de l’Agence britannique pour le développement, qui a œuvré pour que ce thème fasse aussi partie des discussions de la CG.
            Les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont considérées comme une des causes probables du réchauffement climatique planétaire. Selon Nguyên Thành Lam, du Service de protection de l’environnement, le Vietnam rejette chaque année environ 120,8 millions de tonnes de GES. Et entre 1994 et 2020, ces émissions devraient augmenter de 2,3 fois.
            Par ailleurs, la température moyenne à Hô Chi Minh-Ville et à Cân Tho (Sud) s’est élevée d’environ 0,02°C en 45 ans (de 1960 à 2005) et de 0,033°C en seulement 14 ans (1991-2005). Rien qu’à Vung Tàu (Sud), depuis 1960, on a noté 2°C de plus en moyenne annuelle.
            Il ne fait plus guère de doute maintenant qu’une dynamique de réchauffement climatique à l’échelle planétaire est en cours. Au Vietnam, la température moyenne a augmenté de 0,2°C à 1°C depuis 1920, mais la hausse s’est accélérée depuis 1980. Mais le plus inquiétant, selon de nombreux scientifiques internationaux ainsi que John Hendra, coordinateur permanent de l’ONU au Vietnam, c’est que « le Vietnam souffre plus des impacts de l’évolution générale du climat que de ses propres émissions de CO2 ».
            Au Vietnam, le réchauffement climatique a des répercussions de plus en plus nettes sur la vie des habitants, notamment ceux des basses terres du littoral. À Bên Tre (Sud), la mer est montée d’environ 20 cm en l’espace de seulement une décennie. Selon l’Institut des sciences de la météorologie, de l’hydrologie et de l’environnement, jamais une tempête aussi forte que celle qui a touché cette région cette année n’avait été auparavant signalée. À Thua Thiên-Huê, province du Centre frappée par 32 typhons entre 1952 et 2005, les crues sont beaucoup plus fréquentes que lors de la première moitié du siècle passé, plus intenses aussi, et ce phénomène semble s’accentuer d’année en année.
            Le pays, avec sa façade maritime de 3.200 km, a essuyé 10 typhons violents en 2006, surtout dans les grandes régions agricoles et les basses terres du delta du Mékong. Montant des dégâts : 1,2 milliard de dollars, contre 700 millions de dollars en 1996. « Les calamités naturelles sont de plus en plus fréquentes dans de nombreuses régions du pays, de plus en plus fortes aussi, ce que démontrent notamment les typhons qui se sont abattus sur les côtes du Centre ces dernières années », a souligné Christophe Bahuet, représentant adjoint du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) au Vietnam. Selon lui, afin de résoudre ce problème planétaire, il faut pour le Vietnam « agir à 3 niveaux : communautaire, politique et surtout institutionnel ».
            À l’échelon communautaire, à court terme, il est nécessaire d’accorder des aides d’urgence aux sinistrés ; à long terme, de renforcer les moyens de prévention et de lutte chez les régions concernées, comme par exemple en construisant dans le Centre et le delta du Mékong des maisons mieux adaptées aux nouvelles conditions climatiques.
            Sur le plan politique, la tâche sera d’élaborer des stratégies au niveau aussi bien national que local. En tout cas, les questions liées au changement climatique devront impérativement figurer dans les politiques de développement socio-économique.
            D’après Michael Parisons, représentant d’une organisation environnementale, « le gouvernement vietnamien doit chercher des mesures appropriées en faveur des plus démunis, qui restent les principales victimes des catastrophes naturelles ». Ainsi, le gouvernement aidera-t-il les habitants à s’adapter à leurs nouvelles conditions de vie, tout en protégeant leurs biens et en garantissant leurs moyens de subsistance.
            Situation inquiétante dans le monde entier
            Le rapport onusien de 2007 sur le développement humain était consacré en grande partie au réchauffement climatique, un problème que tous, qu’ils soient décideurs politiques ou scientifiques, reconnaissent comme « extrêmement grave » non seulement pour les actuels habitants de la planète mais aussi et surtout pour les générations suivantes qui nous en voudront certainement de n’avoir pas pris le problème à bras le corps, d’avoir différé dans la prise de mesures radicales, par lâcheté, par égoïsme, par souci du profit immédiat…
            Pour les spécialistes, il est clair que plus on laisse traîner les choses, moins la possibilité d’un renversement de tendance est possible. « Si nous quittons Bali sans de réelles avancées (…), nous aurons manqué à nos devoirs face aux peuples qui nous regardent. Le sort des générations futures en dépend ; nous ne pouvons pas leur voler leur avenir ». C’est ce qu’a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, lors d’une conférence de l’ONU sur le changement climatique, tenue du 3 au 14 décembre à Bali (Indonésie), destinée à prolonger au-delà de 2012 le protocole de Kyoto (ndlr : texte relatif à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique).
            Selon ledit rapport, si le niveau des mers ne monte ne serait-ce que d’un mètre, quelque 22 millions de Vietnamiens devront plier bagage ! Ce sera aussi le cas d’environ 6 millions d’habitants et de 4.500 km² de basses terres en Égypte, d’environ 18% de la superficie du Bangladesh où vivent 11% de la population…
            Pour rentrer dans le 21e siècle sous de bons auspices, les dirigeants des États membres des Nations unies ont défini, lors du Sommet tenu en septembre 2000 à New York, les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) à atteindre d’ici à 2015. Ceux-ci, qui vont de la réduction de moitié de l’extrême pauvreté à l’éducation primaire pour tous, constituent un schéma directeur pour l’avènement d’un monde meilleur. Cependant, selon les prévisions des spécialistes, les changements climatiques, dont les effets sont de plus en plus prégnants tant en termes de fréquence que d’intensité, pourraient bloquer les efforts mondiaux de lutte contre la pauvreté, voire entraîner dans certaines localités un retour en arrière…
            La concentration des gaz à effet de serre a franchi le seuil de saturation de l’atmosphère. Au pôle Sud et au Groenland, de récentes photos satellitaires ont montré un recul impressionnant de la banquise. Une épée de Damoclès au-dessus de plus de 40% de la population mondiale ! Le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) a signalé que, de 1980 à 2000, 75% de la population mondiale vivait dans des zones touchées par au moins une catastrophe naturelle. En 1999, plus de 700 grandes calamités naturelles ont été comptabilisées sur la planète. Bilan : plus de 100 milliards de dollars de pertes économiques et des milliers de morts, dont 90% dans les pays pauvres.
            Pour les spécialistes, si les nations industrialisées sont les plus grands responsables des rejets de gaz à effet de serre, ce seront surtout les pays pauvres qui devront en subir les conséquences. Pourtant, « les pays en développement ont l’impression que les pays riches n’agissent pas assez pour transférer leurs technologies » permettant de réduire les émissions de GES, a indiqué Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
            Les 10 grandes villes à haut risque en 2070
            Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), d’ici à 2070, la population exposée aux risques d’inondations côtières pourrait être multipliée par 3, et environ la moitié se trouverait dans seulement 10 grandes villes, dont 9 en Asie. C’est à Mumbai (Inde) que le nombre de personnes menacées est actuellement le plus élevé. Mais en 2070, la ville la plus vulnérable sera Calcutta (Inde), dont la population exposée devrait être multipliée par plus de 7 pour atteindre 14 millions de personnes. Calcutta est suivie de près par Mumbai, Dhaka (Bangladesh), Guangzhou (Chine), Hô Chi Minh-Ville (Vietnam), Shanghai (Chine), Bangkok (Thaïlande), Rangoon (Myanmar) et Hai Phong (Vietnam). Dans cette liste, seule Miami (États-Unis) est située dans un pays développé.

            Hông Nga/CVN
            (23/12/2007)
            [/FONT]
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