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Quatre décennies à étudier le vietnamien

La Langue vietnamienne / Tiếng Việt le vietnamien / Tiếng Việt Quatre décennies à étudier le vietnamien

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    • #59458

      pour complèter, d’autres articles concernant des Coréens :

      Quote:
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      Un étranger, propriétaire de 8.000 livres vietnamiens [/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]

      Le SudCoréen Oh Eun Chul est un vietnamologue qui a une grande passion pour la culture et surtout les livres vietnamiens. Il possède aujourd’hui quelque 8.000 livres sur la culture vietnamienne.

      Né en 1967 en Corée du Sud, Oh Eun Chul dispose d’un nom vietnamien : Ngô An Triêt. Diplômé de l’Université de Busan, il a achevé un mastère au Vietnam. Maîtrisant bien le vietnamien, il a fait un doctorat à l’École normale supérieure de Hanoi. « En 1991, lorsque le Vietnam et la Corée du Sud ont établi les relations diplomatiques, la presse sud coréenne a commencé à parler du Vietnam. Mon père m’a conseillé de suivre une formation en Vietnamologie », se rappelle-t-il. Il a choisi le département du vietnamien à l’Université de Busan. « À un moment, j’ai même regretté ma décision. La première fois que j’ai écouté de la musique folklorique vietnamienne, je l’ai trouvée très étrange. J’étais habitué à la vie citadine et moderne et le folklore n’a réveillé aucune émotion en moi ».
      [/FONT]
      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Pourtant, On Eun Chul a changé d’idée lorsqu’il rencontra par hasard deux vietnamiennes, employées dans une entreprise sud coréenne. Ils devinrent amis et les deux Vietnamiennes rendaient visite de temps en temps à Oh Eun Chul. « Mes parents avaient de la sympathie pour elles. Avant de rentrer au Vietnam, elles sont venues chez nous pour dire au revoir et nous ont offert des cadeaux », se rappelle Oh Eun Chul. « À ce moment-là, je n’étais pas chez moi. Quand je suis rentré, j’ai pleuré. J’avais l’impression de perdre quelque chose. Elles m’ont laissé de bonnes impressions sur le Vietnam ». C’est ainsi qu’Oh Eun Chul a décidé d’aller au Vietnam après sa sortie de l’Université de Busan, en vue de devenir un vietnamologue. [/FONT]

      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Un client fidèle des boutiques de livres

      Arrivé au Vietnam, Oh Eun Chul a rencontré Mme le professeur Dang Thanh Lê. « Elle m’a considéré comme son fils. Cela m’a beaucoup encouragé dans mes études », confie-t-il. Il a choisi pour thème de sa thèse la comparaison sur le plan social et littéraire du livre Gia dinh (Famille), de l’écrivain vietnamien Khai Hung, avec celui du Sud-Coréen Yom Sang Sop, Ba thê hê (Trois générations).
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      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]À ce jour, Oh Eun Chul possède environ 8.000 livres sur la culture vietnamienne, rangés sur 12 étagères, chez lui. « Collecter des livres est ma passion. Beaucoup de Vietnamiens ne connaissent pas autant de librairies ni de lieux de vente de livres anciens que moi. Je suis un client fidèle qui bénéficie d’une réduction de prix au Centre de livres de Tràng Tiên, à Hanoi », remarque Oh Eun Chul avec un brin de fierté dans ses yeux. Quand il sort de chez lui, il a l’habitude de porter quelques livres et un cahier dans son sac à dos. Il lit partout et prend des notes sur son cahier. « Je m’occupe des livres comme s’ils étaient ma petite amie ».
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      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Pour avoir de l’argent, Oh Eun Chul travaille comme interprète-traducteur à l’ambassade de la Corée du Sud à Hanoi. Il terminera son doctorat l’an prochain. Actuellement, il fait les dernières formalités pour imprimer le livre Ba thê hê en vietnamien. En même temps, il traduit l’oeuvre Gia dinh en sud-coréen. « Je suis très attaché au Vietnam et je le considère comme mon pays natal », confie le jeune sud-coréen. [/FONT]

      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Viêt Anh/CVN
      ( 14/07/04)
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    • #59462

      Voilà encore un autre Coréen :

      Quote:
      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] Un Sud-Coréen féru de culture vietnamienne [/FONT] [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/uploaded/2005/06/Vietnam/Culture/default/3507.903as.JPG[/IMG]

      Le professeur sud-coréen Ahn Kyong Hwan est un passionné du Vietnam. Parlant couramment la langue vietnamienne, il s’est consacré pendant trois ans à la traduction en coréen de deux oeuvres nationales magistrales : le Kim Vân Kiêu (Truyên Kiêu) du grand poète Nguyên Du et le Carnet de prison (Nhât ky trong tù) du président Hô Chi Minh.
      Fondateur du Département de langue vietnamienne à l’École Yuongsan, Ahn Kyong Hwan est lié au Vietnam depuis des décennies. « J’ai été séduit par ce pays dès mon entrée à l’École supérieure de langues étrangères de Séoul, en 1974 », raconte-t-il. En 1996, il a fait son mastère à l’Université de Hô Chi Minh-Ville, puis son doctorat. « À cette époque, j’étais plutôt inquiet car aucun étranger n’était autorisé à faire son doctorat au Vietnam. Mais j’ai finalement reçu le feu vert du ministère vietnamien de l’Éducation et de la Formation, et là j’ai été fou de joie ! », se souvient Ahn Kyong Hwan.
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      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Ces derniers temps, sa page web http://www.YesVietnam.net a attiré un grand nombre d’internautes sud-coréens. « Beaucoup de jeunes de mon pays désirent épouser une femme vietnamienne. Ils consultent ma page web pour perfectionner leur vietnamien. Mon site est devenu une sorte de catalyseur pour les mariages mixtes ! ». L’an passé, Ahn Kyong Hwan a publié l’oeuvre Kim Vân Kiêu de Nguyên Du et le Carnet de prison du Président Hô Chi Minh. « Pour comprendre l’âme des Vietnamiens, il faut lire le Carnet de prison. Par contre, pour faire connaissance avec la culture, les moeurs et coutumes, la vie des Vietnamiens, le Kim Vân Kiêu est incontournable », affirme le traducteur.
      [/FONT]

      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Pour traduire et publier le Carnet de prison en coréen, Ahn Kyong Hwan a dû travailler près de trois années. « J’ai passé beaucoup de nuits blanches à chercher les termes exactes susceptibles de refléter tout le patriotisme et l’humanité du président Hô Chi Minh », confie le traducteur, qui ne compte pas s’arrêter là. Il veut traduire d’autres poèmes de Hô Chi Minh, 249 poèmes en langue chinoise de Nguyên Du ainsi que des oeuvres de Nguyên Trai et Nguyên Gia Thiêu, autres grands lettrés vietnamiens. Dans l’immédiat, Ahn Kyong Hwan compte envoyer sa traduction du Kim Vân Kiêu à des scénaristes pour qu’ils s’en inspirent. « À ma retraite, je souhaite me fixer définitivement au Vietnam. Je veux devenir un pont entre les deux cultures », confie le professeur Ahn Kyong Hwan.
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      [FONT=Arial, Helvetica, sans-serif]Viêt Anh/CVN
      ( 26/06/05 )
      [/FONT]

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