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14 novembre 2011 à 8h08 #9808
n’ayant pas pu retrouver avec la fonction recherchede la nouvelle version de FV, la discussion déjà ouverte concernant le pont Long Biên, j’ouvre un 2ème topic concernant ce pont mythique.
d’abord un article du CVN:[TABLE= »width: 460″]
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[TD= »width: 100% »]L’âme d’un pont – 13/11/2011
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[TD= »align: center »] [IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2011/11/Vietnam/Societe/Vie/5474.d01as.JPG[/IMG] [/TD]
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« Objets inanimés, avez-vous donc une âme
Qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ? »Je voudrai rappeler à Nguyên Nga ces vers de Lamartine qu’elle avait sans doute appris au lycée.
C’est que cette Française d’origine vietnamienne a conçu et est en train de réaliser un projet téméraire : évoquer l’âme d’un pont métallique. Il s’agit du pont Long Biên (pont Doumer au temps de la colonisation fran-çaise), construit il y a plus de 100 ans par les Français et enjambant le fleuve Rouge sur 1.682 mètres.
En 1967, il fut la cible des bombardements américains, 175 attaques en un an. Le matraquage n’a cessé qu’en 1973. Gravement endommagé, il put cependant résister pendant toute la durée de la guerre grâce à une défense anti-aérienne bien orchestrée.
Le pont Long Biên, site caractéristique du paysage hanoien, artère de la capitale et témoin des bouleversements historiques du pays, retient l’attention des chercheurs, des écrivains et des artistes, mêmes étrangers. Dans son album La vie du pont Long Biên, D. Frydman, géographe et photographe français, capte l’animation quotidienne du pont et des deux rives pour faire ressortir le contraste entre la froideur métallique et la chaleur humaine. Sous l’angle historique et politique, le Professeur américain D. Jardine voit dans le pont Long Biên un lieu de mémoire symbolique de la capitale et du Vietnam. Il décèle les significations différentes du pont avec chaque changement politique national majeur. Son point de vue est proche de celui de Nguyên Nga.
L’attraction qu’exerce le pont Long Biên sur Nguyên Nga est complexe. Elle est d’ordre intellectuel, artistique, historique, sociale, politique, et aussi affectif mais pas à la manière élégiaque du Pont Mirabeau d’Apollinaire. Telle que je la connais, Nguyên Nga est de tempérament plutôt actif, ardent, voire même masculin selon l’éthique confucéenne.
Elle est née dans le Nord du Vietnam. Son père était un architecte de formation française. Dans le tourbillon de la Première Guerre d’Indochine, elle a grandi au Sud jusqu’à l’âge de huit ans. Elle a vécu quelques années au Laos avant de rejoindre son père en France. Elle a reçu une solide formation d’urbaniste-architecte à Paris. Après 30 ans d’exil, elle est revenue au Vietnam pour la première fois en 1989. Dans son pays d’adoption, elle n’avait jamais oublié le Vietnam.
Elle m’a confié :
– Mes années d’enfance ne me quittent pas. Tout en épousant la pensée et les mœurs occidentales, je me sens toujours attachée au pays de mes ancêtres. La distance m’a permis de mieux voir en moi-même, de mieux apprécier la culture vietnamienne. Cette culture, avec ses traditions millénaires, c’est ce dont les Vietnamiens peuvent être fiers bien que leur vie matérielle soit encore bien difficile. C’est la culture qui est leur richesse. Il faut qu’ils la préservent et la mettent en valeur à tout prix. Mes enfants et moi-même le pensent et agissent dans ce sens.– C’est cette idée forte, demande-je, qui a inspiré votre initiative de créer la Maison du Vietnam en plein Paris il y a quelques décennies ?
– Oui, parmi d’autres activités culturelles et humanitaires en France et au Vietnam. Je fais la navette entre les deux pays. Ma Maison du Vietnam était devenue le rendez-vous culturel des Vietnamiens résidant en France grâce à ses multiples organisations : cours de vietnamien, musique, gastronomie, et exercices psychosomatiques traditionnels, yoga, livres d’images de contes anciens.– Votre Maison des arts de Hanoi semble être l’avatar de votre ancienne Maison du Vietnam de Paris ?
– C’est vrai, mais avec d’autres motivations. Elle s’attribue la mission de présenter au public vietnamien el étranger nos plus belles œuvres artistiques du passé et du présent à travers les objets et les expositions, colloques, concerts… Nous nous intéressons en particulier aux jeunes artistes, mettant l’accent sur l’art moderne, en même temps que sur les arts populaires. Sur notre terrasse, on peut se délasser en prenant du thé ou du café, en lisant, méditant, discutant, le regard plongé dans la verdure du millénaire temple de la Littérature.– Votre festival relève de la même veine ?
– Dans les années 1990, j’étais horrifiée d’apprendre qu’on allait détruire le pont Long Biên pour le remplacer par un nouveau pont en béton. Heureusement, c’était une fausse rumeur.– Dans les pays nouvellement indépendants, il n’est point étonnant qu’une haine aveugle pousse la population à détruire des monuments et autres constructions de l’époque coloniale et la fièvre de la modernisation œuvre dans ce sens. En 1998, j’ai participé à Stockholm au séminaire La cité : tradition locale et destinée globale. Il s’agit d’une perspective plus vaste – sauver la diversité cultuelle des villes en général. Immédiatement après la Seconde Guerre mondiale, en Europe et en Amérique du Nord, on commettait la grave erreur de démolir des îlots entiers pour bâtir en acier et en béton uniformément selon le style international. Cette bévue demeure dans les anciens pays colonisés.
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Il nous fait nous libérer du complexe de colonisé : « Il est naturel que les profits de l’Indochine reviennent aux Français », proclamait le gouverneur général Pasquier en 1930. Depuis la reconquête de l’indépendance du Vietnam, il est naturel que le pont Doumer rebaptisé en vietnamien, serve les intérêts du peuple vietnamien. L’histoire a changé de page. Pour de multiples raisons, il doit être considéré comme un héritage culturel. C’est sans doute cette idée qui a inspiré votre Festival Long Biên-Hanoi ?– Certainement. Pendant 24 heures, le festival fait du pont le site d’un événement qui lie le passé au présent et à l’avenir. Il raconte l’histoire de toute la nation. N’oubliez pas que le fleuve Rouge avec son delta est le berceau de notre civilisation. Le festival se veut être un rendez-vous des arts traditionnels et modernes, d’artistes, de chercheurs, d’hommes d’affaires, d’intellectuels, de simples habitants.
– Après la réussite des festivals de 2009 et de 2010, pourquoi renvoyez-vous celui de 2011 à 2012 ?
– 2012 sera le 110e anniversaire du pont. J’es
père que d’ici là, les négociations en cours auront abouti, qui feront du pont un musée historique, un centre culturel et touristique incontournable grâce au soutien et à la participation des autorités vietnamiennes et françaises, des entreprises nationales et internationales, des tous les Vietnamiens et étrangers amoureux de la ville millénaire.
Huu Ngoc/CVN
13/11/2011 [/TD]
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[/TABLE]ce pont va prochainement subir des transformations importantes. toute la difficulté réside dans le fait de ne pas briser le symbole fort que présente ce pont dans le coeur des Hanoïens lors de la modification de son architecture .mais modernité oblige, il ya aura sûrement de la nostalgie lors de la disparition des vielles traverses en bois, et des nombreux points de rouille de la structure métallique
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14 novembre 2011 à 8h14 #144325
le projet de transformation
source: CVN[TABLE= »class: content_table, width: 460″]
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[TD= »width: 100% »]Hanoi : le pont Long Biên deviendrait-il un nouveau pont des Arts ? – 21/09/2011
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[TD= »align: center »][IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2011/09/Vietnam/Societe/Urbanisme/5429.302as.JPG[/IMG][/TD]
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[/TABLE]Le pont Long Biên, âgé de 109 ans, sera rénové pour devenir un lieu d’expositions et d’activités culturelles. L’île au milieu du fleuve Rouge, et enjambée par ce pont, deviendra un parc de loisirs et d’installations artistiques.
Tel est le projet de l’architecte Nguyên Nga, une Viêt kiêu de France, qui vise à créer un ouvrage de valeur tant d’un point de vue économique, culturel que social. Ce sera un patrimoine architectural de Hanoi, un espace original réservé à la culture et aux arts, et donc une attraction touristique.
Un séminaire sur ce projet de restauration du pont Long Biên a été organisé le 20 septembre à Hanoi par l’Association de liaison des Vietnamiens de l’étranger et la société Pont Dragon. Des experts des ponts et chaussées, des architectes ainsi que des représentants de la société française Eiffage, spécialisée dans la construction métallique et membre du groupe Eiffel, ont donné leurs avis sur ce projet ambitieux.
Le vieux pont serait ainsi rénové pour devenir un musée d’art contemporain à ciel ouvert. Les travées seraient vitrées et la voie ferrée centrale réservée aux activités culturelles. Une locomotive à vapeur serait exposée sur le pont. Les deux passages piétons de part et d’autre de la voie ferrée centrale seraient bordés d’arbres et de lampes.
Point d’orgue du projet : l’île au milieu du fleuve Rouge (« bai giua » en vietnamien) serait transformée un parc d’arts et de loisirs. Sur la rive droite du fleuve, une « tour du Lotus » serait érigée sur 2,5 ha de terres incultes. Cet ouvrage de neuf étages serait façonné en métal et en bois. Il présenterait des oeuvres d’art non seulement du Vietnam mais encore de l’étranger. Le château d’eau Hàng Dâu serait aménagé en musée. Les 131 voûtes en brique le long du chemin de fer conduisant au pont, qui sont actuellement fermées, seraient transformées en salles d’exposition sur les villages de métiers traditionnels…
Le plus remarquable serait une rue piétonne, dénommée « Avenue de la paix », de quatre kilomètres de long. Cette voie permettrait aux visiteurs de découvrir le centre-ville, depuis l’Opéra de Hanoi jusqu’au pont Long Biên.« Les idées de l’architecte Nguyên Nga traduisent une vision à long terme à l’égard de ce vestige précieux de la capitale comme du pays. L’idée d’un musée à ciel ouvert, de jardins sur le pont, d’un musée contemporain… a de grandes chances de ce concrétiser », a déclaré l’architecte Hoàng Dao Kinh, de l’Association nationale de planification et d’urbanisme.
Marc Buonomo, directeur technique et du développement de la société française Eiffage, expérimentée dans la construction de ponts en acier partout dans le monde, dont le Viaduc de Millau, a apprécié ce projet de Nguyên Nga. « La restauration de ce pont centenaire est nécessaire car il s’agit d’un patrimoine de la capitale ; il permettra aussi de créer un nouveau site touristique », a-t-il estimé.
En tant que directeur du Centre d’étude, de conservation et de valorisation de la culture traditionnelle du Vietnam, le professeur Hoàng Chuong est enthousiasmé par ce projet. D’après lui, c’est une « bonne initiative qui permettra de sauvegarder ce haut lieu de la mémoire de la ville ».
La France a promis 60 millions d’euros pour élargir à 15 m ce pont et le rehausser de 3 m. « Mais même sans cette enveloppe, le Vietnam a les moyens aujourd’hui de ses ambitions si tant est que l’ambition est d’afficher que le pont Long Biên doit vivre sans perdre son identité de +pont Dragon+ », a affirmé Daniel Roussel, journaliste, ancien correspondant de presse à Hanoi de 1980 à 1986.
Selon Nguyên Nga, ce projet serait réalisé en dix ans.
* Inauguré en 1903, le pont Long Biên, ex-pont Paul Doumer, a été conçu par l’architecte français Gustave Eiffel. Il fut l’un des quatre plus grands ponts d’Extrême-Orient à la fin du XIXe- début du XXe siècle et le premier pont en acier au-dessus du fleuve Rouge. Témoin muet de plus d’un siècle de vicissitudes historiques, ce pont est l’un des symboles historique et culturel de la capitale.
Huong Giang/CVN
21/9/2011 [/TD]
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14 novembre 2011 à 8h59 #144328
Google est tres puissant : il possede des millions d’ordi qui lisent tout et en plus google a un cerveau d’intelligence artificielle ;
donc Google marche mieux que la recherche internel’astuce est la suivante : tu écris dans google:
» pont Long Biên » site: forumvietnam.fr -
14 novembre 2011 à 11h29 #144334
@thuong19 140246 wrote:
n’ayant pas pu retrouver avec la fonction recherchede la nouvelle version de FV, la discussion déjà ouverte concernant le pont Long Biên, j’ouvre un 2ème topic concernant ce pont mythique.
@DédéHeo 140250 wrote:
Google est tres puissant : il possede des millions d’ordi qui lisent tout et en plus google a un cerveau d’intelligence artificielle ;
donc Google marche mieux que la recherche internel’astuce est la suivante : tu écris dans google:
» pont Long Biên » site: forumvietnam.frBonjour Thuong, Dédé et TLM,
Malgré l’astuce indiquée par Dédé, je trouve qu’il est vraiment dommage de ne pas pouvoir utiliser la fonction « Recherche » du nouveau FV.
Pourtant les anciennes discussions se trouvent bien dans les « Archives ». Mais c’est très fastidieux pour les retrouver.
Bien cordialement.
Dông Phong -
14 novembre 2011 à 12h25 #144336
oui, c’est vrai : il semble que la recherche ne marche que sur les discussions créé après le « déménagement » dans la nouvelle version.
Pour les étiquette « tag » c’est encore pire : il semble que les anciens tag sont perdus. Donc impossible de retrouver une ancienne discussion avec une recherche sur les tag
ET AUSSI, dans les nouvelle discussion, on peut metre 5 tag MAIS ILS NE S’aFFICHENT NUL PART ou bien je les ai pas vu.
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