› Expatriation au Vietnam › Travailler au Vietnam › Marché financier
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14 octobre 2008 à 20h35 #4450
Bonsoir à tous et à toute,
En fait, je suis débutante en marché financier. Les cours commencent depuis deux semaines et j’ai du mal à les suivre. Je souhaite discuter avec quelqu’un dans ce domain pour comprendre approfondissement cette matière.
Merci et bonne soirée.
Chichbong
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15 octobre 2008 à 5h48 #78524chichbong;68082 wrote:Bonsoir à tous et à toute,
En fait, je suis débutante en marché financier. Les cours commencent depuis deux semaines et j’ai du mal à les suivre. Je souhaite discuter avec quelqu’un dans ce domain pour comprendre approfondissement cette matière.
Merci et bonne soirée.
Chichbong
Bonjour Chichbong :bye:
Quelle étude fais-tu ? Quels cours de finance que tu as commencé à étudier depuis deux semaines ? Es-tu en France ou au Vietnam ?
Il y a des membres qui connaissent très bien les marchés financiers dans ce forum. Moi même j’ai aussi quelques notions…
Si tu as des questions, n’hésites pas.
NVTL :jap:
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15 octobre 2008 à 15h48 #78595
Il y a eu de longues discussions sur l’opportunité de discuter de ce sujet ici.
Je pense que c’est inopportun. Particulièrement dans cette période.
Chichbong, puis-je me permettre de te demander ce qui te pousse à lancer des études de finance? Est-ce parce que tu y vois un salut pour l’économie? Pour faire le bien? Si oui, détrompe-toi. Sinon, est-ce pour ton intérêt personnel? Et alors, s’il te plaît, discutes-en sur un forum spécialisé dans la finance. Tout ceci dit sans aucune animosité, mais simplement pour que ce soit clair entre nous.
Cela dit une bonne fois, :bienv:
Je te souhaite d’y trouver de la chaleur humaine, des relations enthousiasmantes, des idées et des passions à échanger.
Mais de finance, je ne crois pas.
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15 octobre 2008 à 19h08 #78616
bonjour et bienvenue chichbong:jap:
Nem chua, pourquoi veux tu décourager notre amie, peut etre veut elle se lancer dans la conversion des marchés vers la décroissance. cela est a la mode en ce moment, on en rêvait, ils l’on fait:pleasantry:.
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15 octobre 2008 à 19h29 #78620Nem Chua;68177 wrote:Je pense que c’est inopportun. Particulièrement dans cette période.
.Ben alors NC , un coup de stress!! Faut pas .. lisez ceci d’abord :
Sommet de l’UE : Brown et Sarkozy veulent « refonder » le système financier international
LEMONDE.FR avec AFP | 15.10.08 | 19h19 •
l’ouverture du sommet européen de Bruxelles, mercredi 15 octobre, Nicolas Sarkozy a réitéré sa proposition d’un sommet international « de préférence à New York, là où tout a commencé », avant la fin 2008, pour la « refondation » du système financier international.CQFD : c’est maintenant que « la Fête commence dans la Finance » ; d’ailleurs je ne sais pas pourquoi un gugusse de l’Elysée vient de me téléphoner pour m’embaucher comme Conseiller..
Et vu l’augmentation de 20% qui vient d’être accordée à l’entourage élyséen pour 2009, je n’ai pas su refuser !Quelqu’un a dit » Crise » ? Mais où avez-vous vu une crise svp?
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16 octobre 2008 à 6h09 #78656Nem Chua;68177 wrote:Je te souhaite d’y trouver de la chaleur humaine, des relations enthousiasmantes, des idées et des passions à échanger.
Mais de finance, je ne crois pas.
On peut trouver tout cela aussi dans la finance.L’amour,l’amitié, la chaleur humaine etc…ne sont pas réservés exclusivement que pour la pauvreté.
Un membre de ce forum a dit »Il vaut mieux rire dans une chaumière que de pleurer dans un chateau »On peut aussi rire dans un chateau et pleurer dans une chaumière. -
16 octobre 2008 à 6h17 #78632trinhdung;68246 wrote:On peut trouver tout cela aussi dans la finance.L’amour,l’amitié, la chaleur humaine etc…ne sont pas réservés exclusivement que pour la pauvreté.
Un membre de ce forum a dit »Il vaut mieux rire dans une chaumière que de pleurer dans un chateau »On peut aussi rire dans un chateau et pleurer dans une chaumière.Bonjour Trinh Dung :bye:
Et si « On rit dans un château et on rit aussi dans une chaumière » ? :bigsmile:
La finance ne cherche pas à détruire l’économie et l’homme. C’est l’homme qui a détruit la finance et l’économie…
Qu’en penses-tu ?
NVTL :jap: -
16 octobre 2008 à 7h44 #78671NoiVongTayLon;68248 wrote:Bonjour Trinh Dung :bye:
Et si « On rit dans un château et on rit aussi dans une chaumière » ? :bigsmile:
La finance ne cherche pas à détruire l’économie et l’homme. C’est l’homme qui a détruit la finance et l’économie…
Qu’en penses-tu ?
NVTL :jap:Bonjour NOIVONGTAYLON,
Je ne sais pas qui cherche à détruire l’autre,c’est un terrain marécageux sur lequel je ne m’aventurerai pas.Tout ce que je peux dire est que toute qualité poussée au paroxysme devient un gros défaut.
Si l’homme a inventé l’argent,c’est qu’il en avait besoin,et s’il existe depuis si longtemps c’est que l’homme ne pouvait pas vivre sans lui.Aujourd’hui c’est la journée de la misère.Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours cherché à vaincre la misère,jamais la richesse qu’il critique parfois vertement.
Depuis très longtemps j’ai une passion,c’est l’aviation et pour l’assouvir il me faut de l’argent,et l’argent je le trouve en bourse, et la bourse fait vivre des millions de personnes,meme ceux qui n’aiment pas l’aviation.
Alors Chichbong, si tu aimes la finance donnes-toi y à fond,tu verras qu’il est plus agréable de vivre dans une grande maison avec de l’argent en poche que dans une HLM à compter les sous.
Trinh Dung
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16 octobre 2008 à 8h26 #78678trinhdung;68263 wrote:Alors Chichbong, si tu aimes la finance donnes-toi y à fond,tu verras qu’il est plus agréable de vivre dans une grande maison avec de l’argent en poche que dans une HLM à compter les sous.
Trinh Dung
Tout le monde ne pense pas cela …
Quand un trader quitte tout pour devenir moine – Yahoo! Actualités
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16 octobre 2008 à 8h56 #78679duc;68270 wrote:Tout le monde ne pense pas cela …
Quand un trader quitte tout pour devenir moine – Yahoo! Actualités
Tant mieux ce permettra aux autres d’en avoir plus.
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16 octobre 2008 à 10h31 #78685trinhdung;68271 wrote:Tant mieux ce permettra aux autres d’en avoir plus.
Tout à fait ! ,
Avoir plus de divorces !!! :wink2:,
Crise financière : des divorces en augmentation chez les banquiers new-yorkais – Yahoo! Actualités
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16 octobre 2008 à 14h09 #78698
@duc, merci pour cet éclairage très éducatif sur ce qui motive les couples dans le monde de la finance –je ne parle pas des riches, mais du monde de la finance.
trinhdung;68246 wrote:L’amour,l’amitié, la chaleur humaine etc…ne sont pas réservés exclusivement que pour la pauvreté.Tu confonds finance et richesse, là.
Je n’ai rien contre les riches. J’ai une dent contre ceux qui ont fait leur richesse sur le dos des autres.
NoiVongTayLon;68248 wrote:La finance ne cherche pas à détruire l’économie et l’homme. C’est l’homme qui a détruit la finance et l’économie..Ami NVTL, tu t’égares, là.
La bourse, comme la grande corporation, n’a besoin ni d’air pur ni de propreté ni d’amour, et ça lui est donc bien facile d’écraser l’homme.
J’en veux pour preuve les dérapages d’un d’entre nous et qui définissait la finance comme « …profiter des gens pour aller vers les sommets pour mes propres interests. Cela m’a egalement permis d’affiner mes techniques d’ecrasement de personne… ». C’est un début de réponse.
Marillion in The Space wrote:Everybody lives and loves and laughs and cries
And eats and sleeps and grows and diestout le monde vit et aime et rit et pleure
et mange et dort et grandit et meurtCeux qui ont besoin de tout ça sont les vivants. La finance comme les corporations ne sait que manger, grandir et mourir.
trinhdung;68263 wrote:Aujourd’hui c’est la journée de la misère.Depuis l’aube de l’humanité, l’homme a toujours cherché à vaincre la misère,jamais la richesse qu’il critique parfois vertement.On ne critique jamais que la richesse des autres, alors qu’on ne vainc que sa propre pauvreté.
Mais tu t’égares, là. Chercher à « vaincre la misère » pour toute une société est un phénomène récent. Il te reste à définir ce que tu entends pas « vaincre la richesse ». Parles-tu de politique?
trinhdung;68263 wrote:Alors Chichbong, si tu aimes la finance donnes-toi y à fond,tu verras qu’il est plus agréable de vivre dans une grande maison avec de l’argent en poche que dans une HLM à compter les sous.Ami Trinh Dung, voilà une belle confusion entre finance et richesse, et apparemment entre pauvreté et misère.
Pour revenir au sujet, Chichbong, bienvenue sur le forum Vietnam, où nous parlons de Vietnam. Jette-toi à cœur perdu dans la finance si c’est ce qui t’emballe: tu as raison de te consacrer à ta passion. Mais sur forum Vietnam, vois comme parler de ces sujets entre gens de tous horizons peut créer des incompréhensions voire des dissentions.
Évite donc simplement ce sujet, s’il te plaît.
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16 octobre 2008 à 15h54 #78707
[quote=Nem Chua;68293
Tu confonds finance et richesse, là.
Je n’ai rien contre les riches. J’ai une dent contre ceux qui ont fait leur richesse sur le dos des autres.
[/quote]
NON je ne confonds pas du tout finance et richesse,néanmoins je me suis créé de la richesse avec de la finance .
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16 octobre 2008 à 18h19 #78718
La finance me fait penser à cette histoire que vous connaissez sans doute :
Un scorpion voulait traverser une rivière et il demanda à une grenouille de le transporter.
– Non, répondit la grenouille, non, très peu pour moi. Si je te prends sur mon dos, tu me piqueras et ta piqûre est mortelle.
-Voyons, où est la logique dans tout cela ? dit le scorpion. Si je te pique, tu mourras et je me noierai avec toi.
Alors, convaincue, la grenouille prit le scorpion sur son dos. Au beau milieu de la rivière, elle sentit une douleur atroce, et comprit que le scorpion l’avait piquée. Elle commença à couler, entraînant le scorpion avec elle, et s’écria:
– Où est la logique dans tout cela ?
– Je sais bien, dit le scorpion, mais que veux-tu, je ne peux pas m’en empêcher… c’est ma nature qui veut ça. -
16 octobre 2008 à 19h24 #78737Nem Chua;68293 wrote:La bourse, comme la grande corporation, n’a besoin ni d’air pur ni de propreté ni d’amour, et ça lui est donc bien facile d’écraser l’homme.
Cher NemChua :bye:
Si tu es Ministre de l’éducation, vas-tu interdire et fermer toutes les universités de France avec une spécialité « Finance » ? :bigsmile:
Pourtant si on lit la définition de « Finance », il n’y a rien de méchant…:pleasantry:
De plus, ce sont des femmes et des hommes qui ont manipulé la bourse et ce n’était pas la bourse qui les a manipulés :bigsmile:
Cela dit, il vaut mieux avoir la bourse en action que d’action en bourse…:petard:
Qu’en penses-tu ?
NVTL :jap: -
17 octobre 2008 à 4h26 #78754
J’espère que vous avez gardé en mèmoire le montant global des « droits de tirage » offerts ces jours-ci au monde vertueux de la Finance Internationale !!!
10.. 20… 30…300 milliards de dollars … … ou encore beaucoup plus ?
Si vous vous souvenez, alors vous pouvez lire « sans vous révolter » l’article ci-dessous :
Comparé aux plans contre la crise, éradiquer la malnutrition ne coûterait presque rien
LEMONDE.FR | 16.10.08 | 19h37
a Journée mondiale de l’alimentation est l’occasion pour les ONG et les institutions internationales de rappeler les montants nécessaires pour éradiquer la faim dans le monde. Mot d’ordre cette année : mettre fin à la malnutrition ne coûterait quasiment rien comparé aux sommes investies par les pays riches face à la crise financière.
[IMG]http://ad.fr.doubleclick.net/ad/N449.lemonde.fr/B3113107.4;sz=1×1;ord=439671949?[/IMG]
[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/PLANETE-LEMONDE/index_planete/exclu/sponsor/439671949/Middle1/OasDefault/zz_lm_newbalance_rg10_m1/nb_autopromo_be60_h.html/35313335353438633438663734363130?&_RM_EMPTY_[/IMG]
22,2 MILLIARDS D’EUROS POUR ÉRADIQUER LA FAIMLa FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et pour l’agriculture, compte 925 millions de malnutris à travers la planète, soit 75 millions de plus qu’avant la crise alimentaire du printemps dernier. Elle demande 30 milliards de dollars (22,2 milliards d’euros) par an pour mettre fin durablement au problème de la malnutrition. Cet argent doit servir pour les deux tiers à améliorer la productivité de l’agriculture dans les pays touchés. Il faut notamment améliorer les infrastructures pour assurer un meilleur accès au marché pour les producteurs isolés et assurer la préservation des ressources naturelles avec des technologies adéquates. Le tiers restant devrait être consacré à l’aide alimentaire directe. Lors de la conférence de juin sur la crise alimentaire mondiale, les chef d’états présents s’étaient engagés à donner 12,3 milliards de dollars. Seul un milliard a été versé pour l’instant.
3 MILLIARDS D’EUROS POUR SOIGNER 19 MILLIONS D’ENFANTS
Pour Action contre la faim, entre 1,5 et 3 milliards d’euros par an permettraient de traiter toutes les personnes touchées par la malnutrition aigüe sévère, dernier stade avant la mort. Les victimes sont avant tout des enfants de moins de cinq ans, 19 millions seraient concernés à travers le monde. Cet argent servirait à financer l’organisation des soins et l’achat des produits thérapeutiques. C’est le « plumpy nut », une sorte de beurre de cacahuète hypernourissant, qui est majoritairement utilisé. Pour l’instant, il est surtout produit en France, mais l’objectif est de le fabriquer au plus près des zones en besoin, ce qui réduira encore les coûts. Action contre la faim dépense en moyenne 38 euros pour sauver un enfant dans les pays où l’association est présente, mais les coûts logistiques varient énormément selon les pays.
OUVRIR LES MARCHÉS AUX PRODUITS DES PAYS PAUVRES
L’ONG Oxfam publie, jeudi, un rapport détaillé sur le prix des produits alimentaires. Le document préconise dix solutions à faible coût. Selon ce rapport, la hausse des cours cette année, en plus d’augmenter les difficultés pour les consommateurs les plus pauvres, n’aurait pas profité aux petits producteurs, mais seulement aux grands groupes de l’agroalimentaire. Oxfam souhaite surtout un changement des réglementations du marché des produits agricoles. Les pays riches devraient ouvrir leurs marchés aux produits issus des pays pauvres, tout en autorisant ceux-ci à protéger leur agriculture de la concurrence. L’ONG regrette que l’aide à l’agriculture soit devenue le parent pauvre de l’aide au développement depuis les années 80, passant de 18 % à 4 % de l’ensemble des aides publiques. Elle réclame le déblocage de 25 à 40 milliards d’euros.
Jean-Baptiste Chastand
ps : en cas de récession profonde de l’Amérique du Nord, le Vietnam et le Cambodge seront atteints de plein fouet
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17 octobre 2008 à 5h00 #78758
« : en cas de récession profonde de l’Amérique du Nord, le Vietnam et le Cambodge seront atteints de plein fouet »
Merci RdB pour l’article mais pouvez vous expliciter davantage votre PS
En refusant de parler finances Nem Chua a t’il peur de dissenssions trop fortes au sein de FV?
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17 octobre 2008 à 5h18 #78759mai;68361 wrote:« : en cas de récession profonde de l’Amérique du Nord, le Vietnam et le Cambodge seront atteints de plein fouet »
Merci RdB pour l’article mais pouvez vous expliciter davantage votre PSEn cas de récession profonde,
– les premiers secteurs touchés sont ceux du textile et chaussures etc même s’ils sont bon marché.. sans compter les loisirs dont le tourisme;
– par ailleurs, les journaux américains commencent à lancer de violentes campagnes de « consommation anti-chinoise » (sous-entendu asiatique ) au profit des produits locaux (*).
– par ailleurs, avec une récession profonde (augmentation du chômage, baisse de la rémunération) et une dimunution drastique de l’argent et des capitaux disponibles il ne semble pas que les Investissements à l’Export présentent toujours autant d’atouts !!(*) : çà rejoint l’effet Bradley ( et les notions de racisme!!)
Au passage, il semble que l’on entende de plus en plus souvent des menaces de mort contre OBAMA dans des meetings publics !!!
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17 octobre 2008 à 5h45 #78760robin des bois;68357 wrote:J’espère que vous avez gardé en mèmoire le montant global des « droits de tirage » offerts ces jours-ci au monde vertueux de la Finance Internationale !!!
Bonjour RdB :bye:
A mon avis, il faudrait distinguer la Finance de la Bourse… Par ailleurs NemChua a bien précisé ce mot « bourse »…
Il est difficile de ne pas connaitre les chiffres gigantesques, concernant « le droit de tirage » comme vous l’indiquez, publiés au quotidien dans tous les journaux en France et à l’étranger…
A propos de la pauvreté, savez combien de personnes dans le monde entier qui ont été aidés grâce à la Finance ?
C’est vrai, les montants sont ridicules par rapport aux pertes des banques, mais les montages et les instruments mis en place s’appellent aussi (malheureusement) la Finance !
Quelques exemples :
– les coups de pouce aux pauvres dans les pays du monde, appelés autrefois par « micro finance », pour ne pas faire d’illusion on les appelle par « microcrédit » à ce jour. Grâce à cette micro finance, Yunus avait obtenu même le prix de Nobel de la paix.
– la construction des immeubles pour les faibles revenus grâce à la finance des collectivités et des organismes HLM,
– pour combler et masquer le « trou » de la Sécurité Sociale, qui se sert de protection sociale dont la majorité des bénéficiares sont des personnes de faibles revenus, on utilise aussi la Finance…
et on peut en citer encore encore et encore…
Non, la Finance n’est pas réservée que pour les riches, les priviliégés, les hautes sociétés…
Par ailleurs dans un de mes posts j’ai déjà distingué : la finance d’entreprise, la finance des marchés et la finance internationale…
En cette période de crise financière et peut-être en phrase de récession (pour les personnes paniquées) on pourrait effectivement éviter de parler de la bourse, des transactions boursières, des marchés financiers, des banques… mais pourquoi éviter de parler de la finance ? C’est un domaine comme les autres et cela apporte aussi le foi et les utilités publiques…
Et si on parlait de la micro finance ?
Qu’en pensez-vous ?
NVTLPS :
Ne pensez pas que j’ai des mauvaises opinions sur vous, bien au contraire ! Pour moi-même, vous êtes un des membres les plus respectés dans ce forum. -
17 octobre 2008 à 6h29 #78771NoiVongTayLon;68364 wrote:Bonjour RdB :bye:
A mon avis, il faudrait distinguer la Finance de la Bourse… Par ailleurs NemChua a bien précisé ce mot « bourse »…
.Les Subprimes, selon vous c’est de la Finance ou de la Bourse svp?
Ou les 2, selon le « point de vue par rapport auquel on se place » !!!
Et Les Hedge FUNDS ? même question (*)
(*) question subsidiaire pour les indécis : qu’est-ce que la « Titrisation »?
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17 octobre 2008 à 6h45 #78774NoiVongTayLon;68364 wrote:…Et si on parlait de la micro finance ?…
C’est ce qui s’appelle botter en touche !
La micro-finance (ou micro-crédit, peu importe le terme) est aux antipodes de la finance, que tu l’appelle internationale ou des marchés.
La micro-finance, ce sont des coopératives à but éminemment social, les « clients » et coopérateurs (propriétaires de l’établissement financier) ne font qu’un.
Au contraire la finance consiste à faire les poches de petits (qui ont le tort de se croire grands et de croire au père Noël) pour remplir celles d’une minorité de prédateurs.
Bien sûr, théoriquement, la bourse devrait servir à fournir des capitaux à des entrepreneurs ayant des idées et la volonté de faire un travail effectif et là, elle jouerait un rôle utile. Mais la réalité est bien différente, ce rôle n’existe pratiquement plus, c’est en réalité une entreprise de jeux pipés, un vaste casino dans lequel, certains ont un peu plus de probabilités (je dis probabilités pour ne pas dire combines) que d’autres pour engranger, les autres sont les pigeons qui ne sont bons qu’à être grugés.
Non, maintenant, la bourse et les jeux financiers qui lui sont liés rejoignent, telle la fameuse main invisible d’A Smith, les mythes permettant à une minorité de berner la majorité.
Je crois que le message de RDB dit tout ce qu’il y a à dire : avec moins de 10 % des montants qui viennent d’être débloqués en faveurs des banques et financiers en moins de 2 semaines,, on pourrait éradiquer faim et pauvreté dans le monde !
Cherchez l’erreur. -
17 octobre 2008 à 9h37 #78794NoiVongTayLon;68336 wrote:Cher NemChua :bye:
Si tu es Ministre de l’éducation, vas-tu interdire et fermer toutes les universités de France avec une spécialité « Finance » ? :bigsmile:
Pourtant si on lit la définition de « Finance », il n’y a rien de méchant…:pleasantry:
NVTL :jap::biendit::clapping::clapping:
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17 octobre 2008 à 10h05 #78797abgech;68379 wrote:Je crois que le message de RDB dit tout ce qu’il y a à dire : avec moins de 10 % des montants qui viennent d’être débloqués en faveurs des banques et financiers en moins de 2 semaines,, on pourrait éradiquer faim et pauvreté dans le monde !
Cherchez l’erreur.Et pendant ce temps , chez les financiers
( pas tous , bien sur ) … !!!Fortis Insurance Belgium aurait dépensé 150.000 euros pour recevoir des courtiers dans un hôtel de luxe monégasque. Cela tombe mal, évidemment, en pleine crise financière. Aux Etats-Unis, cependant, l’assureur AIG a fait bien pire cette semaine…
Fortis : 50 invités : 150 000 euros !!!
Aux Etats-Unis, un scandale identique frappe l’assureur AIG, sauvé de la faillite par le gouvernement – via un prêt de 85 milliards de dollars, excusez du peu – et qui a obttenu, avant-hier, une rallonge de la Federal Reserve de 37,8 milliards de dollars.
Or, le même AIG vient d’organiser, durant une semaine, une conférence dans un complexe hôtelier luxueux sur la côté californienne, à Monarch Beach. Coût de cette petite «sauterie» : 440.000 dollars, dont 23.000 dollars pour des services de spa… Pire : l’assureur au bord du gouffre prévoit de remettre le couvert la semaine prochaine, cette fois dans un hôtel à 400 dollars la nuit !Fortis reçoit princièrement ses courtiers à Monaco ? AIG fait pire ! – Trends.be
Le groupe Dexia, qui a lui aussi dû être renfloué par les pouvoirs publics, avait organisé, la veille, un événement festif dans la salle Empire du même hôtel. Quelques heures après l’annonce du deuxième plan de sauvetage, consistant en l’octroi par Bruxelles, Paris et Luxembourg de leur garantie pour les prêts interbancaires contractés par l’établissement… Coût estimé, mais non confirmé, du dîner : 200 000 euros.
[…]
Une porte-parole du groupe a tenté de justifier ce dîner plutôt malvenu. « Lorsque vous ouvrez une banque, vous pouvez difficilement vous limiter à l’envoi d’un dépliant. Ce n’est pas une fête, mais une séance de travail« , a-t-elle ajouté. L’annulation de l’événement, précisait-elle, aurait été « un mauvais signal » envoyé au monde extérieur.
[…]
Des explications assez semblables à celles données par Fortis Insurance, qui affirme pour sa part avoir voulu démontrer que la société restait « solide et stable ». Yves Leterme, le premier ministre belge, a toutefois jugé « inadaptés » de tels coûts en cette période de déroute pour les actionnaires.Ces derniers risquent de ne pas avoir les idées assez larges pour applaudir le menu en six plats servis aux convives lors de la fête, dont la « poitrine de pigeonneau des Alpes-de-Haute-Provence, foie de gras canard et pommes de terre nouvelles sur la braise ».
Après Fortis, Dexia offre un raout à 200 000 euros – Yahoo! Actualités
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17 octobre 2008 à 10h19 #78799
Et pendant ce temps , chez les financiers … (suite)
Un analyste coréen licencié pour avoir critiqué l’appât du gain
:wink2:
Un analyste financier sud-coréen a été licencié pour avoir déclaré, lors d’une émission de télévision, que des investisseurs avaient pris des décisions peu avisées par appât du gain, a déclaré vendredi sa société.
Han Sang-choon, directeur adjoint de la société de courtage Mirae Asset, a affirmé que les investisseurs avaient ignoré ses mises en garde au cours des derniers mois.« Je suppose que les gens n’ont pas liquidé leurs fonds par avidité personnelle et dans l’attente (de profits) », a-t-il dit.
Mirae Asset n’a pas apprécié: « Nous avons donc décidé de limoger notre directeur adjoint, qui a donné un point de vue individuel qui ne correspond pas à l’objectif original de notre institut, et a inquiété les investisseurs », a déclaré le patron de la société.
Kim Yeon-hee, version française Jean-Stéphane BrosseReuters
Un analyste coréen licencié pour avoir critiqué l’appât du gain – Yahoo! Actualités
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17 octobre 2008 à 11h26 #78808robin des bois;68376 wrote:Les Subprimes, selon vous c’est de la Finance ou de la Bourse svp?
Bonjour RdB,
Je vous répond tout simplement : La bourse est un domaine de la Finance…robin des bois;68357 wrote:Comparé aux plans contre la crise, éradiquer la malnutrition ne coûterait presque rienLEMONDE.FR | 16.10.08 | 19h37
a Journée mondiale de l’alimentation est l’occasion pour les ONG et les institutions internationales de rappeler les montants nécessaires pour éradiquer la faim dans le monde. Mot d’ordre cette année : mettre fin à la malnutrition ne coûterait quasiment rien comparé aux sommes investies par les pays riches face à la crise financière.
[IMG]http://ad.fr.doubleclick.net/ad/N449.lemonde.fr/B3113107.4;sz=1×1;ord=439671949?[/IMG]
[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/PLANETE-LEMONDE/index_planete/exclu/sponsor/439671949/Middle1/OasDefault/zz_lm_newbalance_rg10_m1/nb_autopromo_be60_h.html/35313335353438633438663734363130?&_RM_EMPTY_[/IMG]
22,2 MILLIARDS D’EUROS POUR ÉRADIQUER LA FAIMLa FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et pour l’agriculture, compte 925 millions de malnutris à travers la planète, soit 75 millions de plus qu’avant la crise alimentaire du printemps dernier. Elle demande 30 milliards de dollars (22,2 milliards d’euros) par an pour mettre fin durablement au problème de la malnutrition. Cet argent doit servir pour les deux tiers à améliorer la productivité de l’agriculture dans les pays touchés. Il faut notamment améliorer les infrastructures pour assurer un meilleur accès au marché pour les producteurs isolés et assurer la préservation des ressources naturelles avec des technologies adéquates. Le tiers restant devrait être consacré à l’aide alimentaire directe. Lors de la conférence de juin sur la crise alimentaire mondiale, les chef d’états présents s’étaient engagés à donner 12,3 milliards de dollars. Seul un milliard a été versé pour l’instant.
3 MILLIARDS D’EUROS POUR SOIGNER 19 MILLIONS D’ENFANTS
Pour Action contre la faim, entre 1,5 et 3 milliards d’euros par an permettraient de traiter toutes les personnes touchées par la malnutrition aigüe sévère, dernier stade avant la mort. Les victimes sont avant tout des enfants de moins de cinq ans, 19 millions seraient concernés à travers le monde. Cet argent servirait à financer l’organisation des soins et l’achat des produits thérapeutiques. C’est le « plumpy nut », une sorte de beurre de cacahuète hypernourissant, qui est majoritairement utilisé. Pour l’instant, il est surtout produit en France, mais l’objectif est de le fabriquer au plus près des zones en besoin, ce qui réduira encore les coûts. Action contre la faim dépense en moyenne 38 euros pour sauver un enfant dans les pays où l’association est présente, mais les coûts logistiques varient énormément selon les pays.
OUVRIR LES MARCHÉS AUX PRODUITS DES PAYS PAUVRES
L’ONG Oxfam publie, jeudi, un rapport détaillé sur le prix des produits alimentaires. Le document préconise dix solutions à faible coût. Selon ce rapport, la hausse des cours cette année, en plus d’augmenter les difficultés pour les consommateurs les plus pauvres, n’aurait pas profité aux petits producteurs, mais seulement aux grands groupes de l’agroalimentaire. Oxfam souhaite surtout un changement des réglementations du marché des produits agricoles. Les pays riches devraient ouvrir leurs marchés aux produits issus des pays pauvres, tout en autorisant ceux-ci à protéger leur agriculture de la concurrence. L’ONG regrette que l’aide à l’agriculture soit devenue le parent pauvre de l’aide au développement depuis les années 80, passant de 18 % à 4 % de l’ensemble des aides publiques. Elle réclame le déblocage de 25 à 40 milliards d’euros.
Jean-Baptiste Chastandabgech;68379 wrote:Je crois que le message de RDB dit tout ce qu’il y a à dire : avec moins de 10 % des montants qui viennent d’être débloqués en faveurs des banques et financiers en moins de 2 semaines,, on pourrait éradiquer faim et pauvreté dans le monde !
Cherchez l’erreur.22,2 MILLIARDS D’EUROS POUR ÉRADIQUER LA FAIM ?
Le titre est trompeur pour les lecteurs : Il faudrait relire : 22,2 Milliards PAR AN….
Et pendant combien d’années SVP ?
Franchement pensez-vous que 22,2 Md€ PAR AN (mais pour qui ? et pour quels pays ?) pourrait éradiquer la faim dans le monde ?
C’est-à-dire : sur 1 milliard de malnutris à travers cette planète, 22,2 euros par an pour chacun, soit 1,85 euros par mois et 6 centimes par jour, seront suffisants pour éradiquer leurs faims ?
Personnellement je ne crois point…
La question serait beaucoup plus compliquée si on commence à aborder le problème de gestion de ces 22,2 Md€ par an :
– Qui va gérer ces milliards ?
– Qui va distribuer ?
– Quels seront les critères de répartition des fonds ?
– Qui vont recevoir ?
– Etc.Et sans compter que sur 22,2 Md€ combien d’euros qui restent, après les corruptions et les détournements de fonds… pour les malnutris du monde en nourritures ?
De plus lorsqu’il y a de l’argent donné, diffusé gratuitement et facilement, le nombre de malnutris déclarés dans le monde entier sera artificiellement gonflé par des intermédiaires afin de recevoir leurs parts de gâteaux plus grands encore…
Posons d’abord la question à l’envers : Comment traiter le problème d’accroissement du nombre de malnutris dans le monde ?
Qu’en pensez-vous ?
NVTL :jap:
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17 octobre 2008 à 12h19 #78814NoiVongTayLon;68415 wrote:Bonjour RdB,
Je vous répond tout simplement : La bourse est un domaine de la Finance…22,2 MILLIARDS D’EUROS POUR ÉRADIQUER LA FAIM ?
Le titre est trompeur pour les lecteurs : Il faudrait relire : 22,2 Milliards PAR AN….
Et pendant combien d’années SVP ?
Ben rien que pour Wall Street et le plan Paulson
1 000 000 000 000 / 22 000 000 000 = 45,4545454545 années exactement
c’est déjà pas mal pour commencer !
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17 octobre 2008 à 13h16 #78818
« La crise sera beaucoup plus grave pour les pauvres »
LE MONDE | 17.10.08 | 09h56 • Mis à jour le 17.10.08 | 13h44Les conséquences économiques de la crise financière seront beaucoup plus graves pour les pays en développement que pour les riches, prédit Kemal Dervis, le dirigeant du Programme des Nations unis pour le développement (PNUD). Cet ancien ministre des finances turc, chaud partisan du multilatéralisme, plaidait jusqu’à ce jour dans le désert pour que les pays du G7 tiennent enfin leur promesse d’augmentation de leurs aides. La récession qui menace rend cette obligation morale encore plus impérieuse.
Que pensent les pays en développement de la crise financière ?
Ils pensent qu’ils n’y sont pour rien, mais qu’ils vont en subir les conséquences. Car ce qui était à l’origine une crise financière occidentale est en train d’affecter leur économie réelle. Leur demande baisse, leur croissance baisse et la volonté de leur accorder des crédits baisse. Autrement dit, ils vont disposer de moins de recettes, de moins d’investissements étrangers et de moins d’exportations. Les conséquences seront beaucoup plus graves pour eux que celles de la défaillance du secteur financier dans les pays
Tout n’est pas noir. Les pays d’Asie de l’Est vont accuser le coup, mais leur croissance demeurera élevée, à l’image de celle de la Chine qui demeurera au-dessus de 7 % de rythme annuel. Leur développement est en partie autonome par rapport à l’économie des pays riches et c’est une chance pour l’économie mondiale qui évitera peut-être un effondrement grâce au dynamisme de ces pays émergents.
Le G24, qui regroupe des pays en développement, a prévenu que ceux-ci n’auraient pas les moyens de faire face à cette crise. Qu’en pensez-vous ?
C’est vrai. Je rappelle que l’aide publique mondiale s’élève grosso modo à 100 milliards de dollars par an. En revanche, les budgets de défense pèse 1 300 milliards de dollars, et ce que les pays avancés injectent dans leur système financier pour éviter son effondrement dépassera ce montant.
Nous avons tous intérêt à ce que le système financier mondial résiste, mais cela n’enlèverait pas grand-chose à sa défense, par exemple, de tenir la promesse faite à l’Afrique, en 2005 à Glenneagles, de lui accorder 25 milliards de dollars de plus par an pour lui permettre de diviser par deux la pauvreté de ses populations d’ici à 2015. Si les pays riches prenaient prétexte de la crise financière pour ne pas tenir parole, cela poserait un problème moral.
Quelle sont les causes des bouleversements économiques mondiaux ?L’économie de marché pratiquée à outrance pousse à des prises de risque inconsidérées qui finissent par perturber les sociétés elles-mêmes. Il faut rétablir un équilibre entre la recherche du risque, donc du profit, d’un côté, et de la sécurité, de l’autre. La stabilité économique aussi a de la valeur. Après tout, on ne construit pas les avions de ligne pour qu’ils soient efficaces, au sens financier du terme, mais pour qu’ils soient sûrs et solides !
Quelles remèdes préconisez-vous ?
Il est temps d’attaquer le mal à la racine et de mettre au point une nouvelle régulation du système financier international, plutôt que d’utiliser les instruments macro-économiques, monétaires ou budgétaires, qui satisfont tout le monde à court terme, mais qui préparent la tempête financière suivante.
Le seul mérite de la crise que nous vivons est d’avoir persuadé le monde entier que nous sommes tous dans le même bateau et que tous les pays sont interdépendants les uns des autres. Je ne crois pas à ce que certains, notamment l’Américain Robert Kagan [politologue néoconservateur], nous prédisent : le retour des Etats-nations. L’Histoire continue et elle nous enseigne que les problèmes du temps présent doivent être traités par la coopération, dans un cadre multilatéral renouvelé.
C’est-à-dire ?
La crise a ouvert un débat sur la gouvernance économique mondiale. Qui doit décider ? Le G7, le G8, le G8 élargi à 13 pays selon les vœux de Gordon Brown et de Nicolas Sarkozy ? Un G14 cher au président de la Banque mondiale, Robert Zoellick ? Est-ce qu’il faut renforcer le Comité monétaire et financier international du FMI [Fonds monétaire international] qui a le mérite de rassembler des représentants de toutes les nations ? Est-ce que tous les pays auront la même voix ? Quels poids accordera-t-on aux petits et aux pauvres que l’on oublie en général ?
Beaucoup de propositions ont été mises sur la table, mais aucune ne s’impose. Je pense que nous aurons un grand débat dans les prochains mois à ce sujet, car une nouvelle administration américaine se mettra en place après les élections du 4 novembre. Ce que pensera l’Amérique de cette coopération sera très important.
Le monde est devenu très intégré, très interdépendant, alors qu’il fonctionne toujours sur la base d’Etats souverains. Une autre vision véritablement supranationale doit l’emporter et donner naissance à un cadre juridique nouveau. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) en est un exemple, en ce que ses décisions s’imposent aux Etats. C’est ce nouvel ordre supérieur que le XXIe siècle nous fait obligation de réussir.
Propos recueillis par Alain Faujas
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17 octobre 2008 à 13h23 #78819
Y en a qui se plaisent dans la philo, parait-il ? Ok
Que je vous cause de mon copain Aristote qui a inventé le mot Chrématistique
(Faut aller le chercher celui-là…mais avec Google vous trouverez sa signification : elle est d’actualité même si çà date exactemment de 336 avant J-C)Par contre vous ne trouverez pas ce passage là que je vous offre gratuitement (comme Souchon avec son « Parachute doré » ):
[Mais comme on l’a dit plus haut, il faut considérer que ces biens sont esentiellement fournis par la nature : car c’est la fonction de la nature de fournir de la nourriture à l’être une fois qu’il est né : pour tout vivant, en effet, ce qui reste de la matière d’où il a été formé sert de nourriture.
C’est pourquoi est conforme à la nature pour tous les hommes l’art d’acquérir aux dépens des fruits de la terre et des animaux.
Cet art d’acquérir , comme nous l’avons dit, a deux formes, une forme commerciale et une forme familiale : celle-ci est indispensable et louable ; celle qui concerne l’échange, par contre, est blâmée à juste titre car elle n’est pas naturelle mais se fait au dépens des autres ; et il est tout à fait normal de haïr le métier d’usurier du fait que son patrimoine lui vient de l ‘argent lui-même, et que celui-ci n’a pas été inventé pour cela. Car il a été fait pour l’échange , alors que l’intérêt ne fait que le multiplier. Et c’est de là qu’il a pris son nom : les petits, en effet sont semblables à leurs parents, et l’intérêt est de l’argent né de l’argent. Si bien que cette façon d’acquérir est la plus contraire à la nature.. ](du chapitre 10: « Acquisition naturelle et usure » -Les Politiques)
Quand je pense que ce texte est disponible depuis plus de 2 000 ans, y a des coups de pied au ciul qui se perdent!!
(Versé comme contribution bénévole sur l’autel de la Refondation financière si chère à Nicolas!!)
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17 octobre 2008 à 13h27 #78820
Anh NVTL, entre anh-em sur le forum, tutoyons-nous amicalement.
Contrairement à ce que j’ai peut-être laissé croire, je n’ai rien contre le sujet en lui-même.
NoiVongTayLon;68336 wrote:Si tu es Ministre de l’éducation, vas-tu interdire et fermer toutes les universités de France avec une spécialité « Finance » ? :bigsmile:C’est important d’enseigner la finance. Malheureusement ceux qui viennent l’apprendre ont pour la plupart les dollars qui tournent dans les yeux comme le loup de Tex Avery.
NoiVongTayLon;68336 wrote:Pourtant si on lit la définition de « Finance », il n’y a rien de méchant…:pleasantry:La réponse est facile: si tu lis la définition de facisme telle que donnée par Benito Mussolini lui-même, il n’y a rien de méchant: c’est l’association de l’état et de l’industrie.
NoiVongTayLon;68336 wrote:De plus, ce sont des femmes et des hommes qui ont manipulé la bourse et ce n’était pas la bourse qui les a manipulés :bigsmile:Ah là je vois que tu en viens au sujet essentiel :friends:
En fait, parles-en aux contribuables qui vont devoir payer les 300 milliards d’€ dans les années à venir ou accepter une perte de pouvoir d’achat.
NoiVongTayLon;68364 wrote:A propos de la pauvreté, savez combien de personnes dans le monde entier qui ont été aidés grâce à la Finance ?Quel xyloglotte, ce NVTL! Tu m’épates. :friends:
Je soumets la question suivante: combien de personnes dans le monde entier sont victimes dela finance? Laissez-moi commencer: l’Afrique. vous pensez à qui d’autre?
NoiVongTayLon;68364 wrote:[…]
les coups de pouce aux pauvres dans les pays du monde, appelés autrefois par « micro finance », pour ne pas faire d’illusion on les appelle par « microcrédit » à ce jour. Grâce à cette micro finance, Yunus avait obtenu même le prix de Nobel de la paix.Muhammad Yunus et la Grameen Bank, ensemble. Soyons clair, oui il l’a fait dans l’esprit positif de faire profiter tout le monde et d’en profiter aussi, ce qui tend à montrer que l’un peut aller avec l’autre. Soyons clair encore: sur le terrain, ce n’est pas toujours rose. Le microcrédit est construit comme une mutuelle, un groupe de postulants au crédit cooptés entre eux garantit le remboursement du prêt accordé à l’un d’entre eux. Celui-ci remboursé, un nouveau postulant est admis et un nouveau prêt ouvert pour le plus ancien postulant. Sur le papier, superbe, et ça marche, en tout cas pour une première période. Yunus est aujourd’hui l’un des hommes les plus riches du Bangladesh. Du coup, oui, Nobel pour la banque et lui (le comité du Nobel, rappelons-le, est essentiellement mainstream).
Sur le terrain, on voit quand-même deux choses très importantes:
– D’une part, ça n’aura pas échappé à certains d’entre nous, ça ressemble beaucoup à une pyramide de Ponzi, à ceci près qu’elle a une population arithmétique et non géométrique. On arrive quand-même, même si plus lentement, à l’étouffement de la population susceptible de rembourser un prêt.
– D’autre part, quand on arrive à l’essoufflement, la tension dans les villages en est très sensible: imaginez qu’autant les premiers participants se connaissaient et la mutualisation du risque était naturelle entre eux, autant après deux cycles, les participants ne se connaissent plus, et c’est chacun pour soi. Du coup, il y a l’appel des mauvais payeurs sur la place du village, et ça peut se passer dans la violence quand les autres postulants voient leurs espoirs de crédit déboutés. Au Bangladesh, il en faut peu pour que la violence s’exprime. C’est aussi un effet du micro-crédit.(*)
La finance peut avoir de bonnes intentions (ou pas, mais c’est une autre histoire), mais c’est l’activité humaine oủ le risque moral s’exprime le plus fort (avec l’assurance). Elle est éminement destructrice, et les efforts de bonne foi de nombreux législateurs n’empêcheront jamais les loups de profiter outrancièrement des autres.
(*) J’ai travaillé dans le pétrole pour une courte période au Bangladesh. Je ne prétends pas que ça me donne un insight imbattable sur ce qui s’y passe, mais entre Dhaka et les environs de Chittagong (j’ai travaillé aux deux endroits), la tension sur la place du village avait de quoi impressionner un gusse normal.
NoiVongTayLon;68364 wrote:– la construction des immeubles pour les faibles revenus grâce à la finance des collectivités et des organismes HLM,OK, tu parles là du financement d’un effort social et non pas d’un effet de la finance. Confusion cruelle.
NoiVongTayLon;68364 wrote:– pour combler et masquer le « trou » de la Sécurité Sociale, qui se sert de protection sociale dont la majorité des bénéficiares sont des personnes de faibles revenus, on utilise aussi la Finance…C’est le côté masquage qui justement a amené le délire des subprimes. Tu peux en citer encore et encore, la finance est nécessaire pour financer des activités, mais elle ne peut pas être une fin en soi.
Je suis partant pour parler de moyens de financer de projets, et encore plus des bonnes actions. Je ne suis pas partant pour y associer la finance à but individuellement lucratif. Ça, c’est à peine mieux que la roulette ou le poker.
(très intéressant, le poker, on devrait ouvrir un fil: il y a des gens qui s’y sont enrichis)
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17 octobre 2008 à 13h29 #78821
Désolé, à la relecture, j’ai cité ligne à ligne (comme BenP ), ça ne me reprendra plus, pardon!
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17 octobre 2008 à 13h48 #78824
Robin, superbe texte qui a le mérite de définir proprement le métier d’usurier.
Mentionnons que les emplois de la monnaie sont trois:
– Monnaie d’échange
– stockage de valeur
– représentation consensuelle d’une valeur.Cette dernière est évidemment mise en échec par la finance de marché.
L’intérêt du texte de Robin est dans le fait qu’implicitement à l’époque d’Aristote l’argent ne servait que de monnaie d’échange (nécessaire sur un marché parce que le troc interdit au vendeur de choix de ce qu’il obtient en échange de ce qu’il vend: quand on vend une vache à un gusse qui a des poulets, on obtient des poulets).
Mentionnons quand-même que même dans le carde de ces trois emplois de l’argent, le commerce en tant que tel peut être considéré comme outrepassant le domaine de l’échange sur le marché, en particulier en ce qu’il impose l’acceptation de la valeur d’une monnaie en-dehors de l’enceinte du marché.
Et je ne parle même pas de seignorage.
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17 octobre 2008 à 14h01 #78827sylvain05;68426 wrote:« La crise sera beaucoup plus grave pour les pauvres »
LE MONDE | 17.10.08 | 09h56 • Mis à jour le 17.10.08 | 13h44Que pensent les pays en développement de la crise financière ?
Tout n’est pas noir. Les pays d’Asie de l’Est vont accuser le coup, mais leur croissance demeurera élevée, à l’image de celle de la Chine qui demeurera au-dessus de 7 % de rythme annuel. Leur développement est en partie autonome par rapport à l’économie des pays riches et c’est une chance pour l’économie mondiale qui évitera peut-être un effondrement grâce au dynamisme de ces pays émergents.
bonjour je ne connais pas très bien ces questions (heureusement comme Hercule Poirot j’ai besoin de nourrir mes petites cellules grises et heureusement il y a de la bonne pédagogie sur fv)mais pour ce qui concerne la chine il me semble qu’un nombre considérable d’entreprises (pesant sur l’économie chinoise à près de moitié mais à vérifier)sont occidentales ;;comment celles ci pourraient elles ne pas être touchées?
petite note extraite d’un article:
ContreInfo :: Le capitalisme contre la démocratie, par Noam Chomsky
Le capitalisme contre la démocratie, par Noam Chomskyextraits
Comme c’était également prévisible, les secteurs privilégiés qui ont récolté d’énormes bénéfices de cette libéralisation demandent une intervention massive de l’Etat pour sauver les établissements financiers en faillite.Cet interventionnisme est une caractéristique récurrente du capitalisme d’État, même si son ampleur aujourd’hui est inhabituelle.
Dans une société fonctionnant démocratiquement, une campagne électorale devrait porter sur ces questions fondamentales, en recherchant les causes profondes et les remèdes, et en proposant les moyens par lesquels les personnes qui souffrent des conséquences de ces crises pourraient prendre des mesures de contrôle efficaces.
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17 octobre 2008 à 15h20 #78836
Une histoire drôle:
*Crise des subprimes: une explication très simple pour ceux qui essayent
encore de comprendre*Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu
qu’elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en
plus, peut augmenter un peu les prix de base du « calva » et du ballon de
rouge.Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les « ardoises » du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes
des ivrognes comme garantie.Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n’est capable de comprendre.Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux Bourses de Francfort et
de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont
totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme.
Ginette).Ces « dérivés » sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet de
Bertincourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes.La buvette de Mme. Ginette fait faillite.
Et le monde entier l’a dans le …. cQfd:je_sors:
Kim Sang:bye:
-
17 octobre 2008 à 16h07 #78846
Ah ah excellent kimsang..
je savais bien que tout cette crise est la faute des pauvres :humour:
Tiens d’ailleurs pourquoi on n’efface pas les dettes de ceux qui ne peuvent plus payer? comme ca il n y a plus de crise :petard: -
17 octobre 2008 à 16h12 #78847
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17 octobre 2008 à 17h20 #78863kimsang;68443 wrote:Une histoire drôle:
*Crise des subprimes: une explication très simple pour ceux qui essayent
encore de comprendre*Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu
qu’elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en
plus, peut augmenter un peu les prix de base du « calva » et du ballon de
rouge.Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les « ardoises » du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes
des ivrognes comme garantie.Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n’est capable de comprendre.Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux Bourses de Francfort et
de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont
totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme.
Ginette).Ces « dérivés » sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet de
Bertincourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes.La buvette de Mme. Ginette fait faillite.
Et le monde entier l’a dans le …. cQfd:je_sors:
Kim Sang:bye:
merci kim sang ,voilà de la bonne pédagogie;tout ça à cause du capitalisme compassionnel:pprêter aux pauvres,quelle idée..Claudio a raison c’est de leur faute..
PS sans rire j’ai entendu Madelin (chantre du nélibéralime) dire presque ça -
17 octobre 2008 à 18h22 #78869kimsang;68443 wrote:Une histoire drôle:
*Crise des subprimes: une explication très simple pour ceux qui essayent
encore de comprendre*Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu
qu’elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en
plus, peut augmenter un peu les prix de base du « calva » et du ballon de
rouge.Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les « ardoises » du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes
des ivrognes comme garantie.Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n’est capable de comprendre.Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux Bourses de Francfort et
de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont
totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme.
Ginette).Ces « dérivés » sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet de
Bertincourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes.La buvette de Mme. Ginette fait faillite.
Et le monde entier l’a dans le …. cQfd:je_sors:
Kim Sang:bye:
Coucou KimSang :bye:
C’est quand toi et le gang MLF, vous allez monter une buvette comme Ginette ? :bigsmile:NVTL :jap:
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17 octobre 2008 à 19h59 #78871
Bonsoir,
Je vous remercie pour votre attention et vos idées. En fait, je suis venue au forum comme la dernière solution.J’étais coincée, je ne savais pas à qui je pouvais demander mes cours (c’est la matière toute nouvelle pour moi) et je sais que sur ce forum, on parle bcp de la finance, donc j’essayais ma chance.
Je suis désolée de vous avoir dérangé. -
17 octobre 2008 à 20h14 #78872chichbong;68478 wrote:Bonsoir,
Je vous remercie pour votre attention et vos idées. En fait, je suis venue au forum comme la dernière solution.J’étais coincée, je ne savais pas à qui je pouvais demander mes cours (c’est la matière toute nouvelle pour moi) et je sais que sur ce forum, on parle bcp de la finance, donc j’essayais ma chance.
Je suis désolée de vous avoir dérangé.Pourquoi dis tu ça chichbong ? tu es la bienvenue:friends:
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17 octobre 2008 à 20h39 #78873chichbong;68478 wrote:Bonsoir,
Je vous remercie pour votre attention et vos idées. En fait, je suis venue au forum comme la dernière solution.J’étais coincée, je ne savais pas à qui je pouvais demander mes cours (c’est la matière toute nouvelle pour moi) et je sais que sur ce forum, on parle bcp de la finance, donc j’essayais ma chance.
Je suis désolée de vous avoir dérangé.BIENVENUE parmi nous Chichbong !
tu peux aussi essayer de discuter avec Tuân ( dont le pseudo est Mr Kenvisly) il suit actuellement des études de sciences économiques sur Lyons, il y a également NVTL ( Noi Vong Tay long) et peut être d’autres encore qui peuvent t’aider…
Au plaisir de te lire
Chantalngoc:friends: -
17 octobre 2008 à 21h04 #78874
Bonjour Chantalngoc,
C’est gentille de ta part.Et merci pour ta proposition, j’ai reçu l’aide de NVTL déjà. Ses explications m’ont aidé bcp pour mieux comprendre les cours.
Merci et bonne soirée
Chichbong -
18 octobre 2008 à 4h44 #78886
Au Royaume-Uni, les primes dans le secteur de la finance ont dépassé 20 milliards d’euros en 2008
LEMONDE.FR avec AFP | 17.10.08 | 19h59 •
es primes versées aux employés dans le secteur financier au Royaume-Uni ont grimpé à 16 milliards de livres cette année, soit plus de 20 milliards d’euros, selon des estimations publiées vendredi 17 octobre par l’Office national des statistiques. Ces primes, ou « bonus », qui sont versées chaque année entre décembre et avril, ont plus que doublé en sept ans, selon les calculs de l’institut.
« Ces chiffres sont tout simplement hallucinants. Cela représente plus de 250 livres (environ 320 euros) pour chaque homme, femme et enfant de ce pays », a relevé Brendan Barber, le secrétaire général de la confédération des syndicats britanniques, le TUC.« Les ‘fat cats’ (gros chats, sobriquet dont sont affublés en Angleterre les financiers accusés de s’être indûment enrichis) ont reçu ces sommes colossales pour bâtir un système financier qui s’est révélé tellement risqué que le contribuable a dû verser des milliards pour le sauver, et qui met maintenant en danger l’emploi et le logement des gens ordinaires », a-t-il ajouté.
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18 octobre 2008 à 6h12 #78890
voilà ce que j’ ai reçu ce matin;cette vidéo est vraiment pédagogique;elle est aussi sur you tube.Si quelqu’un pouvait la télécharger;;en attendant bonne leçon d’économie et j’espère des critiques s’il y a lieu.
Arrêt sur images – L’argent-dette, vidéo économico-pédago …
Une vidéo d’animation, réalisée en 2006 par un artiste canadien, connaît un franc succès sur le net depuis la crise financière. Et pour cause : Money as debt explique, de manière très ludique, le mécanisme par lequel les banques privées créent « de l’argent qui n’existe pas« .
@si vous propose un parcours guidé à travers cette vidéo, et un portrait express de son auteur, Paul Grignon.
Cette version de Money as debt est une adaptation française du film original de Paul Grignon, réalisée par Bankster.tv, site qui souhaite le « droit régalien à la création monétaire » pour le « peuple souverain« . -
18 octobre 2008 à 6h46 #78893mai;68498 wrote:voilà ce que j’ ai reçu ce matin;cette vidéo est vraiment pédagogique;elle est aussi sur you tube.Si quelqu’un pouvait la télécharger;;en attendant bonne leçon d’économie et j’espère des critiques s’il y a lieu.
Arrêt sur images – L’argent-dette, vidéo économico-pédago …
Une vidéo d’animation, réalisée en 2006 par un artiste canadien, connaît un franc succès sur le net depuis la crise financière. Et pour cause : Money as debt explique, de manière très ludique, le mécanisme par lequel les banques privées créent « de l’argent qui n’existe pas« .
@si vous propose un parcours guidé à travers cette vidéo, et un portrait express de son auteur, Paul Grignon.
Cette version de Money as debt est une adaptation française du film original de Paul Grignon, réalisée par Bankster.tv, site qui souhaite le « droit régalien à la création monétaire » pour le « peuple souverain« .Merci Mai pour ces vidéos,
C’est très intéressant et bien fait !
NVTL :jap: -
18 octobre 2008 à 7h01 #78895
Extraits d’un très long article du Monde de l’Economie sur les pays émergents et la Crise Financière
De la Russie à la Thaïlande, comment la crise s’étend
LE MONDE ECONOMIE | 13.10.08 | 12h53 •
uspension temporaire des cotations boursières à Bangkok et à Sao Paulo après une chute de plus de 10 %, décisions des autorités de ne pas ouvrir la Bourse à Moscou, report de l’ouverture dans l’après-midi à Bucarest, plongeon à deux chiffres sur les places financières de Prague, Budapest ou Zagreb et de près de 10 % à Bombay à la mi-journée : vendredi 10 octobre, les espoirs selon lesquels les marchés financiers émergents pouvaient rester à l’écart de la tempête de Wall Street se sont évanouis.
Déjà, depuis l’été, les brutales répliques boursières enregistrées de Shanghaï à Moscou ou les tensions ressenties sur les marchés des emprunts d’Etat émergents laissaient peu de doute…
La baisse des marchés boursiers n’a pas un impact aussi fort sur la demande interne dans les pays émergents que dans les pays développés : les placements en actions y sont moins répandus. Mais le mal est plus profond.
Le « credit crunch », le rationnement du crédit, s’étendant au-delà des économies occidentales, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé, jeudi 9 octobre, la réactivation d’une procédure de prêts d’urgence aux Etats qui en feraient la demande afin de « répondre aux problèmes qui pourraient intervenir dans certains pays émergents », a indiqué son directeur général Dominique Strauss-Kahn.
A court terme, les pays les plus menacés par la crise financière sont ceux qui dépendent le plus des entrées de capitaux étrangers et affichent de très forts déficits des paiements courants : « Avant la crise, ils finançaient facilement leur boom interne par l’augmentation de la dette de leurs entreprises et de leurs banques auprès des banques des pays industrialisés », explique Yves Zlotowski, économiste en chef de Coface, établissement spécialisé dans la gestion des risques commerciaux.
Avec la crise, cette mécanique se grippe car « le crédit est plus rare et plus cher : Roumanie, Bulgarie, Afrique du Sud, Vietnam risquent un ralentissement brutal.Ce scénario se matérialise déjà dans les pays baltes », juge-t-il. La Turquie, l’Inde et la Corée du Sud sont ajoutées à la liste par Sébastien Barbe, économiste du Crédit agricole, car elles présentent « des faiblesses au niveau de leur balance des paiements » ou qu’elles ont fait « récemment appel au financement externe à court terme ».
Tirant les leçons des crises précédentes, la Chine ou la Russie ont, elles, accumulé de confortables réserves de change depuis les années 2000 afin de se protéger contre de nouvelles bourrasques. Il n’empêche : les deux Etats sont aussi très secoués. « Les actifs russes sont passés du statut de chéris des investisseurs des marchés émergents à celui de belle-mère antipathique », constate Michael Ganske, analyste de la Commerzbank, tout en jugeant ce revirement exagéré. … …Si la crise financière et économique des pays développés se transmet « évidemment » aux pays émergents, c’est par plusieurs canaux, analyse Jean-Paul Betbèze, économiste en chef du Groupe Crédit agricole : les exportations, « puisque la demande des grands pays fléchit » ; le financement extérieur, plus difficile à obtenir et moins bon marché car la confiance se réduit ; et, in fine, le canal bancaire, la solidité des établissements de crédit étant partout l’objet de doutes. L’Asie et l’Europe de l’Est devraient perdre entre 1,5 et 2 points de croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2008-2009 par rapport à 2007, compte tenu de leur dépendance aux exportations, selon le Crédit agricole. …..
La thèse dite du « découplage », présentant le dynamisme économique des pays émergents comme immunisé contre la crise américaine et européenne, est donc malmenée. Mais le monde émergent n’est pas pour autant entré aujourd’hui en récession. Au premier semestre, en tout cas, l’activité « a très bien résisté », note M. Zlotowski :…….
Face à la crise, les grands pays ont les moyens de développer la demande interne, d’accélérer les investissements publics, de soutenir leurs banques, comme la Russie a déjà commencé à le faire en leur prêtant 36 milliards de dollars… Le Mexique a annoncé un plan de soutien aux infrastructures, tandis que l’Inde pourrait relever les salaires des fonctionnaires.
Et la Chine ne peut laisser tomber la croissance sous les 9 % en rythme annuel, selon Christine Peltier, économiste de BNP Paribas, car ce taux est nécessaire pour créer chaque année les dix millions d’emplois « qui permettent d’absorber les nouveaux entrants sur le marché du travail ». « Le ralentissement de la croissance et la chute des prix des actifs boursiers pourraient avoir des implications sociales et inquiètent le gouvernement, qui a clairement assoupli sa politique économique depuis juin 2008 », explique-t-elle. Fait inédit, mercredi 8 octobre, la Banque centrale chinoise a suivi, quelques minutes après, l’action coordonnée de baisse des taux d’intérêt décidée par les grandes banques centrales des pays développés (Réserve fédérale américaine et Banque centrale européenne en tête). Il s’agit, pour la Banque centrale chinoise, de la deuxième baisse en un mois tandis que ses consoeurs coréenne, taïwanaise et hongkongaise ont toutes trois réduit le loyer de l’argent jeudi 9 octobre.
Les pays émergents et les pays développés sont dans le même bateau, qui prend l’eau.Adrien de Tricornot
Article paru dans l’édition du 14.10.08
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18 octobre 2008 à 7h21 #78897
Un autre article intéressant, que je limite volontairement à son début et à la partie Asie
Les pays émergents réagissent en ordre dispersé
LE MONDE ECONOMIE | 13.10.08 | 12h53 •orts de leurs milliards de dollars de réserves de change, accumulés grâce à leurs exportations de pétrole, de matières premières minières et agricoles ou de biens manufacturés, les pays émergents (Chine, Brésil, pays du Golfe…) auraient dû, espéraient les économistes, mieux résister au choc de la crise. Mais le même scénario s’est pourtant répété aux quatre coins de la planète : les banques, plus ou moins exposées aux risques qui ont emporté certaines de leurs homologues américaines, ont perdu beaucoup d’argent ; puis, les investisseurs occidentaux ont rapatrié leurs capitaux, faisant plonger les Bourses locales et menaçant d’assécher le crédit ; les pouvoirs publics ont alors volé au secours des banques afin de conserver la liquidité de leur économie. Mais, comme en Europe, ces interventions se sont faites en ordre dispersé. Les institutions et accords régionaux existants s’effacent devant les politiques nationales.
Asie
« L’Asie de l’Est détient les plus importantes réserves au monde en devises étrangères ; (la Corée du Sud, la Chine et le Japon) peuvent surmonter la crise financière s’ils unissent leurs forces », a déclaré lundi 6 octobre le président sud-coréen Lee Myung-bak, proposant de discuter la tenue d’un sommet avec ses homologues japonais et chinois. Les ministres des finances des trois pays devaient se rencontrer lundi 13 octobre à Washington en marge de l’Assemblée générale du Fonds monétaire international (FMI). La Chine a répondu qu’elle accueillait favorablement cette proposition, mais sans donner encore son accord officiel, tandis que le Japon cherche des solutions dans le cadre du G7.
Seule l’Association des pays d’Asie du Sud-Est (Asean) fournit à l’Asie une ébauche d’institution régionale. Ses membres pourraient accélérer les discussions sur le lancement du Fonds monétaire asiatique décidé en mai 2007 à Kyoto, a également suggéré le président sud-coréen. La prochaine rencontre sur la question est prévue pour mai 2009. Doté de 80 milliards de dollars, dont 80 % apportés par le Japon, la Corée et la Chine, ce fonds institutionnalisera l’initiative de Chiangmai – un mécanisme de prêts automatiques entre banques centrales créé en 2000 après la « crise des devises » de 1997.… …. …
Annie Gasnier (Rio de Janeiro), Brice Pedroletti (Shanghaï) et Antoine Reverchon
Article paru dans l’édition du 14.10.08
* ps : pour ceux qui souhaitent lire l’article complet , c’est ici
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20 octobre 2008 à 7h52 #78970
merci Robin des Bois, étant devenue sceptique sur la compétence des économistes puisqu’ils n’ont rien vu venir je m’en tiens désormais à ceux qui nous avaient prévenu (une minorité semble t-il ne comprenant que quelques individus et qui plus est un non économiste,un anthropologue (Paul Jorion Vers la crise du capitalisme américain ? (La Découverte, 2007)Celui ci avait accordé une interview à Media en 2007
des extraits dans la rubrique commentaire de l’article suivant
Petit cours d’économie politique en temps de crise | AgoraVox par Goodtime samedi 18 octobre 2008http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45510
Petit cours d’économie politique en temps de crise:
extrait de l’article sur les économistes: »Il faut admettre que l’économie n’est pas une science. C’est un art, au sens où la médecine aussi est un art plutôt qu’une science. Le médecin n’applique pas un corps de connaissance, il soigne des gens. Il fait appel pour cela à un savoir-faire qui peut être rationalisé sous une forme théorique mais en dérive rarement. La même chose est vraie pour l’économie (politique) : elle vise à améliorer le bien-être d’une société ou d’une fraction de cette société. En l’occurrence l’économie libérale vise à améliorer le bien-être des détenteurs de capitaux (les actionnaires) et, dans une moindre mesure, de ceux qui les servent (dirigeants, économistes, journalistes, etc., bref ceux que Marx appelaient les « valets du capital »). Il faudrait faire passer un serment aux économistes, et il commencerait comme celui d’Hippocrate : Primum non nocere…)
C’est ainsi que j’en suis venue à m’intéresser à lire un autre économiste qui avait prévu la crise (2007)et qui l’annonçait dans le désert(même de son propre parti le P.S)
ContreInfo :: Larrouturou : Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie
ContreInfo :: Larrouturou*: Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie**********
Extrait: »Si une récession éclate en Amérique et que l’Europe adopte une politique bêtement protectionniste, le risque est grand de voir renaître en Asie la barbarie que nous avons connue en Europe dans les années 1940. C’est en puisant dans son histoire que l’Europe doit engager un vrai dialogue avec la Chine et négocier des montants compensatoires sociaux, écologiques et monétaires, pour l’inciter et l’aider à construire rapidement un modèle de croissance plus durable. »
autre citation: » Ce qui est très inquiétant aujourd’hui, c’est la situation sociale aux Etats-Unis ou en Europe, mais surtout ce qui se passe en Chine. Tous les couillons qui nous disaient depuis des années qu’il n’y avait aucun risque de récession aux Etats-Unis affirmaient avec le même entrain que, en cas de ralentissement, la Chine prendrait le relais. Hélas, on constate aujourd’hui que la croissance ralentit assez nettement en Chine (baisse des exportations et éclatement de la bulle immobilière). Or la situation sociale est déjà assez tendue. En huit ans, la Chine a doublé son budget militaire. Et la semaine dernière, les Etats-Unis ont vendu plus de 6 milliards d’armes à Taiwan.
« http://www.lesinrocks.com/index.php?id=125&tx_article[notule]=208307&cHash=cbda3febf5
Comprendre la crise Lundi 20 Octobre 2008 09:11
« la Chine sera conduite à trancher le dilemme qui s’offre à elle : ou bien renflouer les Etats-Unis et maintenir la parité avec le dollar (elle verra son capital s’envoler), ou bien se désolidariser et perdre son débouché extérieur (elle entrera en surproduction). »
Dans un premier temps, le salut des Etats-Unis dépend donc désormais… de la Chine. Mais les Chinois n’ont rien à gagner dans cette affaire : ou bien ils renflouent les Américains, et cela signifie qu’ils plongent avec eux ; ou bien ils refusent, et de toute façon, ils auront une crise de surproduction, des centaines de millions de chômeurs. Dans les deux cas, on peut s’attendre à d’importants troubles sociaux, voire à une phase de décadence avec perte de la maîtrise par le pouvoir central.
Larrouturou : Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie
28 mars 2007 ContreInfo :: Larrouturou*: Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie**********
Mais ce qui m’inquiète le plus c’est ce qui se passerait en Asie. En Chine il y a déjà une crise sociale larvée. Bien que l’on n’en parle pas beaucoup, il y a des émeutes sociales terribles en Chine, que l’armée réprime. D’après le gouvernement et les chiffres officiels, il y a des émeutes sociales qui augmentent de manière considérable, alors qu’ils ont pour le moment 10% de croissance.Que se passerait-il en Chine si la croissance se plante aux USA ? L’essentiel de la croissance en Chine vient de la consommation américaine. La Chine est l’atelier des américains. Les américains consomment à crédit et ce sont les chinois qui travaillent. Si la croissance se plante aux USA la Chine va se planter aussi. Il y a donc le risque d’une explosion sociale. Hélas, quand un pays connaît une explosion sociale, on trouve souvent le moyen de faire une guerre de diversion.
Larrouturou : Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie
28 mars 2007 ContreInfo :: Larrouturou*: Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie**********
ContreInfo :: Larrouturou : Le risque d’une récession mondiale et du retour de la barbarie
Mes citations s’en tiennent à ce que cet économiste dit sur la Chine et peut être me suis je un peu mélangée les pinceaux comme on dit.En tout cas s’il continue de dire vrai,le danger est grand. -
24 octobre 2008 à 6h28 #79164
Un sommet Europe-Asie consacré à la crise financière
NOUVELOBS.COM | 24.10.2008 | 08:15
La quasi-totalité des chefs d’Etat ou de gouvernement des pays de l’Asem, qui pèsent 60% du PIB mondial, assisteront au sommet. L’Union européenne souhaite rallier les puissances en développement à son projet de régulation du système économique.
Le drapeau chinois hissé place Tiananmen (le 19 mai 2008) (c) AFP
Le sommet Europe-Asie, l’Asem, qui débute vendredi 24 octobre à Pékin, est une fois de plus consacré en priorité à la crise financière internationale, alors que l’Union européenne souhaite rallier les puissances en développement à son projet de régulation du système économique.
Ce sommet s’ouvre au lendemain de l’attribution par le Parlement européen de son Prix Sakharov 2008 au dissident emprisonné chinois Hu Jia, une récompense fatalement très irritante pour la Chine qui avait lancé une mise en garde sur une détérioration des relations avec l’Europe
A l’exception du Britannique Gordon Brown, quasiment tous les chefs d’Etat ou de gouvernement des pays de l’Asem, qui pèsent 60% du PIB mondial, assisteront au sommet de deux jours dans le cadre solennel du Palais du peuple, place Tiananmen.
Quarante-trois chefs d’Etat et de gouvernement des 27 pays de l’UE, des dix membres de l’Asean (Association des Nations d’Asie du Sud-Est) et six autres pays asiatiques dont les poids lourds économiques -Chine, Inde et Japon- se retrouvent à Pékin qui accueille sa plus grande réunion diplomatique depuis les jeux Olympiques.
« Nous avons besoin de l’Asie »L’Europe, emmenée par le président français Nicolas Sarkozy, qui milite pour la « refondation du capitalisme », doit profiter de ce 7e sommet pour demander à l’Asie de s’impliquer dans une solution à la crise mondiale, au moment où les Bourses restent très fragilisées et où de nombreux pays sont menacés par la récession.
« Nous avons besoin de l’Asie et plus particulièrement de pays comme la Chine, l’Inde et le Japon », a déclaré jeudi le président de la Commission européenne José Manuel Barroso à Pékin.
La Chine a salué la proposition d’un sommet du G20 aux Etats-Unis le 15 novembre pour tenter de parer au risque d’une récession mondiale, affirmant étudier « favorablement » sa participation, sans donner encore une réponse qu’elle pourrait réserver à l’Asem.
L’Asem est une instance de dialogue biannuel créée en 1996 qui permet des discussions informelles entre chefs d’Etat ou de gouvernement. -
25 octobre 2008 à 6h39 #79221
Notre super-papy de la Finance, le pape du Néo ou Ultra-Libéralisme américain, est lui aussi en profonde dépression. Il en a pris, semble-t-il, un grand coup derrières ses oreilles (en chou-fleur pourtant !)
Lisez plutôt .. (et c’est à peine croyable la « bêtise de certaines gens », avouée aussi ingénuement… car çà fait quand même très très cher du gramme de cervelle !!):
– sur ce lien :
– cet article :
Alan Greenspan en plein « désarroi »: il y a une grosse « faille » dans le capitalisme…
La dernière crise de foi quant aux « bienfaits » du marché fait la une des médias américains. Et pour cause. Elle provient d’Alan Greenspan (photo), l’ex-président de la Federal Reserve, qui a professé pendant 18 ans à la tête de la banque centrale américaine la supériorité du marché sur la régulation.
Interrogé jeudi par le président démocrate de la commission de contrôle d’action gouvernementale à la Chambre des représentants, Henry Waxman, qui était particulièrement mordant, Greenspan a, comme l’écrit le New York Times, « admis qu’il avait eu tort de faire confiance au marché pour réguler le système financier sans un contrôle supplémentaire du gouvernement ».
Lisez les déclarations de Greenspan. Elles révèlent un homme totalement désemparé par la crise financière.« J’ai fait une erreur en comptant sur l’intérêt privé des organisations, principalement des banquiers, pour protéger leurs actionnaires. »
« Ceux d’entre nous qui comptaient sur l’intérêt des établissements de crédit pour protéger les actionnaires (en particulier moi-même) sont dans un état de choc et d’incrédulité ».
« La crise a pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j’avais imaginé ».« J’ai trouvé une faille dans l’idéologie capitaliste. Je ne sais pas à quel point elle est significative ou durable, mais cela m’a plongé dans un grand désarroi. »
« La raison pour laquelle j’ai été choqué, c’est que l’idéologie du libre marché a fonctionné pendant 40 ans, et même exceptionnellement bien ».
« J’ai eu en partie tort en n’essayant pas de réguler le marché des Credit Default Swaps »
« Le modèle de gestion des risques tenait depuis des décennies. Mais l’ensemble de cet édifice intellectuel s’est effondré l’été dernier. »« Ah le con ! » .. comme dirait notre défunt Coluche ! A qui se fier alors?
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25 octobre 2008 à 9h55 #79233
A peine incroyable en effet!
J’imagine sans peine si je faisais montre de pareille ignorance dans mon boulot je serais vire sur le champ, et sans indemmnites en plus! Ou alors il se fout de nous apres s’etre bien gave…je ne sais pas pourquoi mais je pencherais plutot pour la 2eme solution..Et si on ressortait la guillotine?:humour: -
25 octobre 2008 à 16h54 #79256
Bonjour
Oui moi aussi, a la premiere lecture je me suis dit, tiens voila un des principaux acteurs, qui nous fait son petit mea culpa… puis tout de suite apres, n’est ce pas dans l’air du temps et surtout des circonstances, de faire profil bas et somme toute quelques propos demagogiques ne font de mal a personne.
Comme c’est apparemment loin d’etre fini et peut etre seulement le debut des douleurs !! Mr greenspan et cie…. sont ils reellement en plein desarroi, ou plutot comme je le pense n’ont ils pas reussi a avancer un peu plus leurs pions.
Je me pose toujours la question a qui profite le crime ? A une poignee d’individus certainement, le mobile, je ne sais pas !
Amicalement.:jap:
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26 octobre 2008 à 2h24 #56126
À qui profite le crime? Je ne vois pas. À part à Ktran qui se prépare une belle prime en ayant joué contre le marché, et encore, il ferait dès lors mieux que l’essentiel des traders de la City, et il ne pourrait peut-être pas trop en profiter en temps de crise.
C’est l’échec du système de chacun pour soi, c’est la fin du monde des loups quand les loups mangent les loups et quand foin de surfer sur les opinions du péquin moyen, chacun se retrouve à se terrer dans son trou.
Je partirai à la trappe avec, fournisseur que je suis de services de loisirs, et ça ne me fait pas trop rire –au moins je passe une bonne vie en attendant.
Après tout, l’avantage de la grande dégringolade, c’est qu’on a une vraie bonne raison de carpe diem: aujourd’hui est le meilleur jour avant longtemps.
Quant à Greenspan, qu’il ait du mal accepter au ventre ce que sa tête vient de comprendre, ce n’est pas une surprise, d’autant plus qu’il n’a jamais eu à subir d’échec: c’était facile d’être sur de soi.
Friedman et lui devraient être face à un tribunal –avec les financiers avides qui se sont joué des intérêts de leurs clients.
Michel Rocard, dans le Monde d’hier: « Friedman a créé cette crise ! Il est mort, et vraiment, c’est dommage. Je le verrais bien être traduit devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement. » (pris sur une note sur libé.fr)
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26 octobre 2008 à 4h50 #79277
Salut à vous,
Nem Chua;68940 wrote:C’est l’échec du système de chacun pour soi, c’est la fin du monde des loups quand les loups mangent les loups et quand foin de surfer sur les opinions du péquin moyen, chacun se retrouve à se terrer dans son trou.Malheureusement, bien qu’en effet cela nous démontre l’échec de ce système (le chacun pour soi) cela N’EST PAS un échec pour ce système. La ploutocratie responsable de tout ça est trop puissante, et les victimes (nous) trop passives, voir trop consentantes…
Nem Chua;68940 wrote:Après tout, l’avantage de la grande dégringolade, c’est qu’on a une vraie bonne raison de carpe diem: aujourd’hui est le meilleur jour avant longtemps.Ah ah ah!! J’aime beaucoup ta formule. Je la replacerais un jour, ça fera son effet lol. (Nous some entre gens du monde, je suppose qu’elle est libre de droits, au pire sous licence GNU GPL )
Nem Chua;68940 wrote:Michel Rocard, dans le Monde d’hier: « Friedman a créé cette crise ! Il est mort, et vraiment, c’est dommage. Je le verrais bien être traduit devant la Cour pénale internationale pour crimes contre l’humanité. Avec son idée que le fonctionnement des marchés est parfait, il a laissé toute l’avidité, la voracité humaine s’exprimer librement. » (pris sur une note sur libé.fr)Bien que je sois plutôt d’accord pour la sanction des responsables de ce genre de conner**, je suis aussi obligé de reconnaitre que c’est complétement utopique pour la bonne raison que ce sont les vainqueurs qui écrivent l’histoire, et qu’a priori les survivants de cette crise seront les mêmes que ceux qui l’ont permise (je dirais même engendrée..)
Pour ceux que ça intéresse, voici quelques intéressants :
http://www.la-bas.org – « Le SLAM » – transcription de l’émission avec Frédéric LORDON
Pour ceux qui n’aime pas lire, voici l’interview du texte précédent:
http://www.monde-diplomatique.fr/IMG/mp3/Le_Diplo_310107.mp3
Et, ce qui prouve que cette crise s’inscrit dans le système et que sans changement profond, rien ne se passera :
:jap:
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26 octobre 2008 à 11h21 #79298
Nous sommes bien d’accord.
Mais exprimer le contraire me remonte le moral devant ma tasse de café pas équitable du Vietnam.
On aura parlé de Tobin et d’autres moyens de rendre la finance visqueuse et de lui redonner sa fonction première. Ça n’aura pas été la première fois qu’on en aura parlé.
Ça aura permis de casser du sucre sur le dos du capitalisme libéral, qui a cassé le dos du communisme dans les années 80 puis dans les années 90 celui de la démocratie(*). Ça n’aura pas non plus été la première fois.
Au bout du compte, sans doute que George Monbiot, qui appelait de ses vœux la crise, avait raison. Pas de crise endogène à la finance, et on aurait sans doute très vite touché les limites de l’execrice en termes de ressources. L’histoire se répètera tant qu’il restera des ressources. Après, ce sera le die-off (l’effondrement démographique).
(*) David Korten
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26 octobre 2008 à 11h30 #79299Nem Chua;68940 wrote:À qui profite le crime? Je ne vois pas. À part à Ktran qui se prépare une belle prime en ayant joué contre le marché, et encore, il ferait dès lors mieux que l’essentiel des traders de la City, et il ne pourrait peut-être pas trop en profiter en temps de crise…
Bonjour ông Nem Chua,
ông dô duyên qua !!!
A ce que je constaste dans tes différents posts , tu dois avoir des problèmes de digestions ??
Tu radotes un peu trop là je trouve … en ramenant Ktran dans tous tes messages !!! Arrêtes un peu tu veux, chacun son business, tu en as un aussi à faire tourner et puis juger quelqu’un sans connaître c’est un peu facile tu crois pas. :wink2:
Kim Sang
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26 octobre 2008 à 11h49 #79300
Oups, et, au fait, très intéressante, cette interview de Frédéric Lordon. J’aime en particulier sa date de 1986 et de la loi de déréglementation financière, qui ressemble effectivement au début du mal –ou de cette forme du mal.
De plus, et ça ne gâche rien, si c’est vraiment comme ça qu’il cause, ce gusse, la fluidité de ses idées et son niveau de langue sont impressionnants. (et c’est du français, en plus! )
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26 octobre 2008 à 15h32 #79316
@ Kimsang. Oui, pardon, je suis vô duyên sur ce coup-là. Pardon.
Cela dit, c’est Ktran1 lui-même qui disait fièrement qu’il avait profité de la chute du marché et que votre compte en banque allait en être garni d’une belle prime, ce qui est effectivement bien mieux que ce que peuvent dire aujourd’hui les traders de la city de Londres. Je n’ai rien inventé.
Si ça me reprend, je compte sur toi pour me rappeler à l’ordre.Pour revenir au sujet de la discussion, deux choses.
L’une a trait à l’interview de l’économiste Lordon cité par Klent (merci Klent), il mentionne l’obscénité d’avoir introduit la liberté des capitaux dans le traité de constitution de l’Europe:
Lordon wrote:Je rappelle en passant, tout de même, parce que c’est une ironie mais tragique et douloureuse, que le projet de constitution européenne se proposait ni plus ni moins que d’inscrire le principe de la liberté de mouvement des capitaux dans le titre 2, c’est-à-dire, la charte des droits fondamentaux… Quand on a dit ça on a rêvé, on croit qu’on a rêvé
Ça me fait chaud au cœur de ne pas être seul à trouver des programmes politiques dans ce texte qui se voulait constitutionnel. L’un des premiers objectifs de l’union aurait été la croissance économique. Pourquoi pas, mais ça se discute, et donc c’est de l’ordre du politique et non du constitutionnel.L’autre est un mot de Rocard, qui avait tout vu il y a un an. Il a dit en Décembre 2007, en substance, allez, je le mets en citation même si c’est un poil à ma sauce:
Michel Rocard wrote:Un objectif de rentabilité de 15% quand le PIB croît à 2%, c’est un objectif de guerre civile.Ça m’a soufflé, à quel point c’est juste et puissant.
(j’aime bien Rocard, en plus il a du goût: il est venu sur un de mes bateaux )
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26 octobre 2008 à 19h32 #79333
Allez encore un p’tit coup d’Alan Grenspan, cette fois ci dans le Monde
(J’adore ce gus …dire qu’il m’a foutu des complexes pendant plus de 10 ans , je n’en reviens toujours pas !!!.. )
Alan Greenspan fait part de son « grand désarroi »
LE MONDE | 25.10.08 | 14h13
vec la crise des subprimes, l’inimaginable devient réalité. Comme par exemple voir un banquier central faire son autocritique. C’est donc un moment historique auquel on a assisté, jeudi 23 octobre, à Washington avec l’audition d’Alan Greenspan par la Commission chargée du contrôle de l’action gouvernementale. L’ancien président de la Réserve fédérale américaine (Fed) a admis que la crise actuelle remettait en cause la supériorité d’un système, celui du « free market » auquel il avait toujours cru. « Oui, j’ai trouvé une faille. Je ne sais pas à quel point elle est significative ou durable, mais cela m’a plongé dans un grand désarroi. »[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/WWW_autres/sponsor/1612710866/Middle1/default/empty.gif/35313335346631623439303437666330[/IMG]Le président de la commission, Henry Waxman, venait de rappeler à M. Greenspan les propos qu’il avait tenus dans le passé, selon lesquels« des marchés libres et concurrentiels sont de loin la meilleure façon d’organiser les économies, sans équivalent ».
L’ancien patron de la Fed a aussi admis avoir « fait une erreur en croyant que le sens de leurs propres intérêts, notamment chez les banquiers, était la meilleure protection qui soit« .
« En d’autres termes, vous trouvez que votre vision du monde, votre idéologie, n’était pas la bonne, ne fonctionnait pas ? », a renchéri M. Waxman. « Absolument, exactement, a répondu M. Greenspan. C’est précisément la raison pour laquelle je suis choqué, parce que cela faisait quarante ans et même plus que de façon très évidente cela fonctionnait exceptionnellement bien. »
Sur sa propre responsabilité dans la crise – M. Greenspan est accusé d’avoir favorisé la formation de cette gigantesque bulle spéculative en menant une politique monétaire laxiste -, l’ancien patron de la Fed s’est défendu en rappelant qu’il avait lancé des mises en garde il y a déjà trois ans.
« En 2005, j’avais émis des inquiétudes quant aux conséquences néfastes d’une période prolongée de sous-estimation des risques. » « La crise cependant a pris une dimension beaucoup plus grande que ce que j’avais imaginé », a-t-il concédé, estimant que le marché du crédit vivait « un tsunami comme on en voit un par siècle ». M. Greenspan a souligné que, dans la tempête actuelle, « les banques centrales et les gouvernements se retrouvent contraints d’adopter des mesures sans précédent ».PÉRIODE D’INCERTITUDE
Parmi ces mesures, les analystes sont de plus en plus nombreux à penser que la Fed pourrait ramener prochainement son taux directeur à un niveau proche de 0 %, comme la Banque du Japon l’avait fait pour sauver son système bancaire de la faillite au milieu des années 1990. Le comité de politique monétaire de la Fed se réunit mardi 28 octobre et l’on s’attend à une baisse d’un demi-point de ses taux directeurs, à 1 %.
Le président de la Fed, Ben Bernanke, a clairement expliqué cette semaine que tous les moyens étaient bons, qu’ils soient monétaires ou budgétaires, pour tenter de limiter les dégâts économiques provoqués par la crise financière.
« Avec une économie qui sera probablement faible pendant plusieurs trimestres et un certain risque d’un ralentissement prolongé, l’examen d’un plan de relance par le Congrès dans le contexte actuel semble approprié », a affirmé M. Bernanke.
Il a indiqué que « le rythme de l’activité économique va probablement être inférieur à son potentiel pendant plusieurs trimestres », tout en soulignant que l‘ »incertitude entourant actuellement les perspectives économiques est inhabituellement grande ».La Banque centrale européenne (BCE) se réunira pour sa part jeudi et, là encore, les opérateurs anticipent une nouvelle baisse de son principal taux directeur, fixé à 3,75 %. La ministre de l’économie, Christine Lagarde, l’espère aussi. « Clairement, les Européens ont plus de marge de manoeuvre sur les instruments de politique monétaire » que les Etats-Unis, a déclaré la ministre lors d’une conférence de presse. « Nous en avons beaucoup plus sous le pied », a ajouté la ministre, qui a mis en avant la décrue rapide de l’inflation.
Avec un baril de pétrole revenu à 60 dollars, la déflation qui menace, les vagues de licenciements qui se succèdent, on voit mal comment le président de la BCE, Jean-Claude Trichet, pourrait encore prétexter, comme au mois de septembre, des craintes « d’effets de second tour » pour ne pas assouplir sa politique monétaire.
Les marchés parient en tout cas pour un geste fort de la BCE, à en juger par le plongeon spectaculaire de l’euro observé cette semaine. La monnaie européenne cotait vendredi soir 1,26 dollar, contre 1,34 dollar une semaine auparavant. Elle est également tombée à 121 yens, son plus bas niveau depuis six ans face à une monnaie japonaise qui bénéficie de son statut de devise immunisée contre les subprimes.
Il est vrai que la cacophonie politique en Europe – par exemple à propos de la création de fonds souverains – affaiblit l’euro. Si les Européens menaient une stratégie de dévaluation compétitive de l’euro, ils ne s’y prendraient pas autrement.Pierre-Antoine Delhommais
Article paru dans l’édition du 26.10.08
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26 octobre 2008 à 21h38 #79341robin des bois;69002 wrote:Allez encore un p’tit coup d’Alan Grenspan, cette fois ci dans le Monde
Article paru dans l’édition du 26.10.08
Merci RdB pour les articles sur Alan Greenspan (AG).
AG, comme tous les autres gourous, est un « des experts qui sauront demain pourquoi ce qu’ils ont prédit hier n’est pas arrivé aujourd’hui ».
Pourtant lorsqu’il était encore Président de la FED, le monde entier le voyait comme un dieu de la finance et de l’économie.
A ce jour, lui-même a reconnu qu’il avait tord sur toutes les lignes…
Faut-il donc faire d’Alan Greenspan la victime expiatoire de la crise actuelle ? Bien sur que cela ne résout rien mais ça fait réfléchir et éviter le pire dans le futur…
NVTL :jap:
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27 octobre 2008 à 1h38 #79351
…
Quand je lis tout cela, je ne peux m’empecher de penser…
Enfin, rien…
…
Juste ce que je dis toujours, au risque de me repeter pour la 150eme fois : c’est saoulant de voir ces financiers ce tripoter de partout en encaissant les sous tant que ca marche bien… et etre les premiers a chialer leur mere des que ca se casse la figure A CAUSE D’EUX-MEMES !!!
Desole pour le vocabulaire, mais ca me revolte vraiment, tout cela…
Ces gens ne sont meme pas capables d’assumer les consequences de leurs actes (chose qui me degoute profondement…).
Ils se font du fric sur le dos de pauvres gens credules (ca, on n’en fait pas trop la pub…), et se mettent a hurler des que les marches s’effondrent parce qu’ils ont ete trop gourmands !Temoignage : aux USA, cette annee, une banque a fait un pret, pour l’achat d’un bien immobilier, A UN HOMME DE 90 ANS !!!
…
Moi, quand je vois autant de betise, je me demande vraiment pourquoi les gens s’etonnent par la suite…
Allez, vive la finance, vive les marches concurrentiels, vive la liberalisation, et a bas l’Etat et les organismes de controle qui embetent leur monde…
Desole pour ce coup de gueule, mais fallait que ca sorte, la…
Inutile de redire ce que je ressens pour ces gens-la…
…
Moi, la, je pense plutot au mec qui gagne 1 500 000 vnd par mois, qui ne comprendra jamais ce qui se passe autour de lui… et qui est, a mon sens, infiniment meilleur que les gens comme le pere Greenspan… -
30 octobre 2008 à 18h26 #79684
Dans le monde.fr
[URL= »javascript:window.open(‘/web/illustration/0,32-0,40-1109579,0.html’,’Image’,’height=535,width=675,resizable=yes,scrollbars=yes’);void(0); »][/URL]
DRL’économiste Liem Hoang-Ngoc, maître de conférences à l’université Paris-I.
[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/BUSINESS-LEMONDE/articles_eco_crise/exclu/1226760568/Middle1/OasDefault/lm_accenture_pbt10_pave600/regerger.html/35313335633133343439303934633830?&_RM_EMPTY_[/IMG]Les leçons de la crise : « Il devient urgent en Europe de rééquilibrer le partage des revenus »
LEMONDE.FR | 30.10.08 | 15h59 •
Réagir (5) Classer E-mail Imprimer
[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/BUSINESS-LEMONDE/articles_eco_crise/exclu/1215530152/Top2/OasDefault/z_position_top2/essaipixel.html/35313335633133343439303934633830?&_RM_EMPTY_[/IMG]Jean claude : Quelles sont les lignes de forces pour l’avenir qui apparaissent en creux dans la crise en cours ?
Liem Hoang-Ngoc : Les marchés financiers se sont avérés défaillants. Les Etats et banques centrales ont dû massivement intervenir. Doit-on se contenter de socialiser sans contrepartie les dettes de jeu du système bancaire ou saisir l’aubaine de cette crise pour redéfinir le périmètre d’un pôle public financier stable qui permette le financement des priorités de politique industrielle. Tel est l’un des thèmes que doivent traiter les politiques publiques.
eon : Est-ce que cette crise est un camouflet à l’idéologie libérale ?
[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/BUSINESS-LEMONDE/articles_eco_crise/exclu/1830644458/Middle/OasDefault/lm_accenture_pbt10_pave600/ergerger22.html/35313335633133343439303934633830?&_RM_EMPTY_[/IMG]
Liem Hoang-Ngoc : Oui.Laurent : Peut-on mener une politique keynésienne en période de crise ?
Liem Hoang-Ngoc : Oui, c’est le principe même des politiques anticycliques que de permettre aux gouvernements de laisser filer les déficits en période de récession et d’affecter les recettes au désendettement lorsque le plein-emploi revient. Nous sommes aujourd’hui en récession. Le pacte de stabilité a de fait sauté lors du sommet du G4. Tout le débat porte alors sur l’affectation des marges de manoeuvre ainsi dégagées.
Les mesures fiscales du gouvernement s’imposaient-elles, ou aurait-on pu orienter ces 14 milliards par an vers des dépenses porteuses d’avenir : investissement, recherche, santé, éducation ? D’autre part, je fais observer que le déficit commercial est de 51 milliards, soit deux fois plus qu’en 1983… Cette politique aurait obligé Sarkozy à dévaluer bien plus que Mauroy si l’on était en 1983.eon : Quel est selon vous LA mesure à prendre, avant toute autre, pour redresser la barque ?
Liem Hoang-Ngoc : Que l’Etat siège avec droit de vote dans le conseil d’administration des banques qu’il a recapitalisées.Jeff : A qui profite la crise ? Où est l’argent ?
Liem Hoang-Ngoc : La crise ne profite pas aux salariés qui sont menacés par le ralentissement de l’activité. Les banques ont perdu beaucoup d’argent. Des centaines de milliards d’euros qui auraient pu financer l’économie réelle se sont évaporés. Belle efficacité du capitalisme financier !…MBoumaza : Quels types de propositions, en dehors de la réglementation des paradis fiscaux, préconisez-vous pour enrayer la spéculation et ses dérives sans nuire au rôle fondamental des banques ?
Liem Hoang-Ngoc : Interdiction des paradis fiscaux ! Interdiction de la titrisation, qui n’existait que peu avant 1990, et retour à la réglementation bancaire.juju74 : L’Etat peut-il être un actionnaire clairvoyant ? Sachant que les meilleurs des grandes écoles sont partis dans le privé et qu’il ne nous reste plus que les seconds couteaux.
Liem Hoang-Ngoc : Son horizon est en tout cas plus long que celui des hedge funds et des fonds de pension…
juju74 : La crise actuelle n’est-elle tout simplement pas due à une mauvaise repartition des richesses ?
Liem Hoang-Ngoc : Tout à fait juste. Le salaire médian ne progresse plus aux Etats-Unis (mais aussi chez les clones européens du modèle américain). Du coup, la croissance des années 2002-2006 n’a pu être tirée que par l’endettement des ménages modestes, tiré par le crédit hypothécaire. Il devient urgent en Europe de rééquilibrer le partage des revenus si l’on veut éviter la spirale de l’endettement privé dont on mesure aujourd’hui les effets pervers.
hibou_garni : En quoi la crise est-elle un camouflet pour les libéraux ? Eux prétendent que c’est le trop-plein de régulation qui a conduit à la crise (c’est ce que Madelin dit)…
Liem Hoang-Ngoc : Les libéraux pensent qu’il faut que le marché sanctionne les mauvais projets. A ce rythme, c’est l’ensemble du système bancaire qui se serait effondré compte tenu des engagements des banques les unes dans les autres.Jeff : Vous dites « Des centaines de milliards d’euros qui auraient pu financer l’économie réelle se sont évaporés »… L’argent n’a pas disparu ! L’or et les produits financiers sûrs (livret A) sont-ils les bénéficiaires de la crise ?
Liem Hoang-Ngoc : Si ! L’argent a disparu. C’est ce que Marx appelait la dévalorisation du capital fictif…alexandre : Ne pensez-vous pas qu’un retour à la réglementation bancaire provoquerait une seconde vague d’innovation financière, encore plus dévastatrice que celle qui a pu être à l’origine de la crise actuelle ?
Liem Hoang-Ngoc : Les spéculateurs s’amusent toujours à contourner la réglementation, mais l’absence de réglementation serait suicidaire.juju74 : Pour éviter de sombrer dans les subprimes, n’aurait-il pas été mieux de laisser tomber les banques et que les Etats reprennent les nouveaux crédits à leur compte ?
Liem Hoang-Ngoc : C’était l’idée du plan Paulson I (750 milliards de dollars) qui consistait à « perfuser un malade victime d’hémorragie interne » (dixit Stiglitz). C’est pourquoi le plan Paulson II s’est résolu à recapitaliser les principales banques à ce point, tellement leurs bilans étaient dégradés.mans : L’interdiction (ou du moins le fait de la rendre plus difficile par une taxation élevée) de la spéculation à court terme et de la spéculation à la baisse peut-elle être une solution pour moraliser les marchés ?
Liem Hoang-Ngoc : On ne voit pas en quoi cela moraliserait le marché. Il est très difficile d’enrayer une spéculation à la baisse quand elle fait boule de neige. Les autorités ont alors la possibilité de suspendre les cotations.bigdaddysnake : Le système bancaire francais a montré une grande résistance, ne doit-il pas être pris en modèle pour la réforme de la finance mondiale ?
Liem Hoang-Ngoc : Le système français est en effet doté de fonds propres importants et d’une activité plus diversifiée que les banques d’affaire américaines. Pour autant, le nuage ne s’est pas arrêté à Tchernobyl, mondialisation oblige. Les banques françaises ont des créances sur toutes les banques du monde et notamment celles qui détiennent des actifs toxiques. Elles-mêmes détiennent une proportion importantes de produits dérivés. Il n’est donc pas étonnant que 10,5 milliards aient été nécessaires pour les recapitaliser, preuve que ce système avait besoin d’être dopé…testone : Quelles seront les conséquences sur les économies en voie de développement, par exemple celles du sud de la Méditerranée ?
Liem Hoang-Ngoc : La crise peut se répercuter sur la réduction des aides au développement accordés par les pays du Nord. Tout dépend également des engagements des banques des pays en question dans les banques touchées par la crise.juju74 : Est-il possible que les Etats-Unis ne puissent faire face à leurs obligations financières d’ici l’été 2009 comme l’annoncent certains sites Internet ?
Liem Hoang-Ngoc : Tout dépend du compotement des créanciers du monde entier qui financent le déficit budgétaire américain en achetant des bons du Trésor. Pour le moment, ils acceptent le paiement des emprunts payés en dollars créés par la planche à billets américaine. Il n’y a pas de monnaie concurrente qui puisse chasser le dollar comme le dollar a chassé la livre lors des accords de Bretton Woods. Ça peut donc durer un temps encore tant que la confiance en le dollar règne…bigdaddysnake : L’économiste que vous êtes n’est-il pas perverti par son engagement politique (l’aile gauche du PS) ?
Liem Hoang-Ngoc : Pas de risque d’être perverti là où je suis… Si j’avais voulu être « perverti », c’est ailleurs que je serais allé..
.
Marie-Béatrice Baudet -
31 octobre 2008 à 1h19 #79694
Toujours pareil… Les gens n’apprennent rien, font toujours les memes erreurs, proposent toujours les memes solutions…
Etape 1 : liberalisation, puis tout le monde y croit, puis crise, puis remise en cause du systeme liberal, puis les partisans de la reglementation sortent de leur placard, puis adoption d’un systeme plus etatique pour resoudre la crise…
Etape 2 : regularisation, puis tout le monde y croit, puis crise, puis remise en cause de l’interventionnisme, puis les liberaux sortent de leur placard, puis adoption d’un systeme plus liberal pour resoudre la crise
Etape 3 : on revient en arriere (etape 1)
etape 4 : on revient en arriere (etape 2)
…
La boucle est bouclee… c’est infini, la betise humaine…
Il y a 5 ans, c’etait le « liberalisme power » : tout le monde trouvait cela formidable parce que ca marchait bien, personne ne remettait en cause le systeme, les etatistes devaient se taire…
Dans 5 ans, ce sera le « Etat power » : tout le monde trouvera cela formidable parce que ca marchera bien, personne ne remettra en cause le systeme, les liberaux devront se taire…
Quid de dans 20 ans ? J’ai une petite idee, moi, personnellement…
Pourquoi pas un retour au liberalisme, pour resoudre la crise qui sera provoquee par trop d’interventionnisme dans 15 ans… et surtout, pour changer ??? -
31 octobre 2008 à 7h20 #79709
Benp, je crois que, compte tenu de ton âge, il te manque un peu de recul.
Il n’y a jamais eu vraiment d’alternance libéralisme-étatisme. Depuis la victoire de la bourgeoisie sur la noblesse, mettons, pour faire simple, depuis le 19em siècle, il n’y a jamais eu vraiment de système étatique mis en place (j’excepte l’URSS qui était un système capitaliste d’état), la société était (et est) régie par un système libéral (économiquement s’entend), point barre.
Simplement, il y a eu, grosso modo de 1945 à 1975, ce qui a été appelé une « économie sociale de marché » (ou capitalisme rhénan), c’est à dire un capitalisme dans lequel les entrepreneurs se souciaient, sous la contrainte de lois, de l’aspect social de leurs activités. C’était, plus ou moins, les théories de Keynes mises en application. À noter que cette période a été une période relativement heureuse, appelée « les trente glorieuses ».
Le vrai responsable des désordres actuels ce n’est pas tel ou tel banquier. C’est Milton Friedman, ses théories ultra-libérales et son monétarisme. Mettons-nous à la place de Friedman jeune économiste, ne trouvant pas de travail ? C’est de bonne guerre, dans une pseudo-science comme l’économie (de l’esbrouffe en fait*), pour pouvoir faire son trou à l’université, de prendre le contre-pied des idées les plus répandues. C’est ainsi que Friedman, tout keynésien qu’il est**, ou semble être, va développer des théories ultra-libérales publiées avec le verbiage habituel des économistes.
La première application des théories de Friedman, c’est dans le Chili de Pinochet, avec les conséquences que l’on sait, il va laisser un pays affaibli et démantelé (dixit Michelle Bachelet), un pays les plus inégalitaire du monde selon le critère de Gini.L’arrivée de Mme Thatcher au pouvoir en GB va donner un remarquable élan aux idées de Friedman. C’est le démantèlement de l’appareil social britannique. C’est la dérèglementation, avec souvent des conséquences dramatiques. Souvenons-nous de l’affaire dite de la vache folle. Passons sur le fait qu’il parait saugrenu de transformer des herbivores en carnivores. Mais si des vaches sont devenues folles, c’est à la suite de la suppression d’une règlementation obligeant les fabricants de « soupe de viande » à chauffer leurs produits à plus de 120° durant un temps appréciable, ce qui avait pour effet de détruire les prions. Règlementation abolie, les fabricants, pour faire des économies et augmenter leurs profits, diminuent considérablement le temps et la température de chauffe. Résultat : les prions subsistent, contaminent les vaches, rendent malades et tuent un certain nombre d’humains et détruisent pour de longues année le cheptel bovin britannique. Bravo les ultra-libéraux !
C’est l’arrivée de Reagan au pouvoir qui va littéralement propulser les théories des Friedman’s boys au pinacle. Dans un pays, les USA, déjà voué à un capitalisme assez dur, on va laisser le champ totalement libre aux financiers, plus aucune règle, plus aucune décence, tout est bon pour faire du fric***.
Et de file en aiguille, les théories de Friedman ont contaminé le monde et engendré les problèmes actuels. De toute façon, Friedman s’en fout totalement, il est sous terre, après une brillante carrière universitaire, remplie de sous et d’honneurs (Nobel en 1976). Pas mal comme réussite pour quelqu’un qui à plus de 34 ans peinait à trouver un travail stable
* Je sais de quoi je parle, j’ai une maitrise d’économie.
** De 1941 à 1943 il travaille comme conseiller auprès du Département du Trésor des États-Unis sur la question des taxes pour financer l’effort de guerre. Porte-parole du Trésor, il défend alors une politique keynésienne. Dans son autobiographie, il constate « à quel point il était alors keynésien ».
Source : wikipédia.*** Cela dans un pays qui se dit chrétien et dont une majorité d’habitants disent lire la bible tous les jours. Bible qui dit par ailleurs : « il est plus difficile à un riche d’entrer au paradis qu’à un chameau de passer par le chas d’une aiguille » (marrant pour un agnostique de citer la bible).
Tout autre chose. J’ai attentivement lu les propos de Liem Hoang-Ngoc, je suis largement en accord avec ce qu’il dit.
Comme quoi, amis français, il ne faut désespérer de rien. Le PS français comporte encore en son sein des gens de valeur. Je croyais ce parti entièrement peuplé d’arrivistes totalement frustrés de ne pas pouvoir arriver ! Il y a, peut-être, encore de l’espoir…
Note aux modos concernant le dernier paragraphe : Comme je ne suis pas français, j’évite toujours de parler de politique française, mais, parfois, cela me démange beaucoup de dire ce que je pense. Si vous estimez que je passe les bornes, coupez hardiment, je ne me vexerais pas pour autant (il en faudrait beaucoup plus pour percer le cuir épais du vieux crocodile que je suis).
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31 octobre 2008 à 7h43 #79715abgech;69411 wrote:Tout autre chose. J’ai attentivement lu les propos de Liem Hoang-Ngoc, je suis largement en accord avec ce qu’il dit.
Comme quoi, amis français, il ne faut désespérer de rien. Le PS français comporte encore en son sein des gens de valeur. Je croyais ce parti entièrement peuplé d’arrivistes totalement frustrés de ne pas pouvoir arriver ! Il y a, peut-être, encore de l’espoir…
Note aux modos concernant le dernier paragraphe : Comme je ne suis pas français, j’évite toujours de parler de politique française, mais, parfois, cela me démange beaucoup de dire ce que je pense. Si vous estimez que je passe les bornes, coupez hardiment, je ne me vexerais pas pour autant (il en faudrait beaucoup plus pour percer le cuir épais du vieux crocodile que je suis).
Oh ben non .. rassurez-vous ; pas d’inquiétude à avoir, çà reste très très correct, mesuré et même BCBG !!
Mais le fait que le PS vous devienne « sympathique » aussi soudainement ne serait-il pas lié à la photo « sympathique » et au nom « sympathique » de cet éminent Universitaire Français..
(Je l’avais repéré depuis un certain temps déjà car il est souvent présent dans les pages du Monde.. et il me convient très bien à moi aussi !!!)
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31 octobre 2008 à 7h56 #79717
Si vous avez une petite heure devant vous une petite vidéo a écouter.
On en discute après(MAIS NE COURREZ PAS A LA BANQUE)Un petit lien:FW Perso Blog Archive Comprendre la crise financière
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31 octobre 2008 à 10h25 #79735poolka;69419 wrote:Si vous avez une petite heure devant vous une petite vidéo a écouter.
On en discute après(MAIS NE COURREZ PAS A LA BANQUE)Un petit lien:FW Perso Blog Archive Comprendre la crise financière
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bonjour Poolka,Merci pour nous avoir déniché ce site qui sait si bien expliquer, au grand public, le fonctionnement du système bancaire et de la valeur fudiciaire de l’argent.
Je joue au bourse assidument depuis des années,je comprend parfaitement le fonctionnement du monde financier, mais je n’ai jamais su l’expliquer aux autres, avec un language aussi clair, pour me faire comprendre.
–Comment je- dois m’y prendre pour transférer ce document sur une clef USB pour le conserver?Trinh Dung
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31 octobre 2008 à 12h50 #79741
« juju74 : L’Etat peut-il être un actionnaire clairvoyant ? Sachant que les meilleurs des grandes écoles sont partis dans le privé et qu’il ne nous reste plus que les seconds couteaux. »
:rofl:
Quand on voit ce que nous a sorti « l’élite » ces derniers temps … -
31 octobre 2008 à 17h42 #79779Nca78;69445 wrote:« juju74 : L’Etat peut-il être un actionnaire clairvoyant ? Sachant que les meilleurs des grandes écoles sont partis dans le privé et qu’il ne nous reste plus que les seconds couteaux. »
:rofl:
Quand on voit ce que nous a sorti « l’élite » ces derniers temps …Bonjour Nca78,
Si les « meilleurs des grandes écoles » sont partis dans le privé, c’est une question de gros sous, car la fonction publique ne peut pas offrir la rémunération dont les primes qu’ils réclament. Mais il y a quand même des énarques qui y sont en tant que Patrons et hauts fonctionnaires (voir la liste des PDG des grandes entreprises et des banques françaises…).
Cependant, les traders qui ont perdus des milliards d’euros aux banques ne sont pas forcément des « élites » (cf. profiles de Leeson, Kervel et les traders de la CE…).
NVTL
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31 octobre 2008 à 18h31 #79783NoiVongTayLon;69486 wrote:Bonjour Nca78,
Cependant, les traders qui ont perdus des milliards d’euros aux banques ne sont pas forcément des « élites » (cf. profiles de Leeson, Kervel et les traders de la CE…).
NVTL
Il y avait semble-t-il a Wall Stret pas mal dePolytechniciens Français de l’X, leurformation en Math étant recherchée pour les prévisosn mathematiques de la Finance!!!
Ben je pense qu’ils n’ont pas du tirer la bonne carte !!!
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31 octobre 2008 à 18h35 #79784robin des bois;69490 wrote:Il y avait semble-t-il a Wall Stret pas mal dePolytechniciens Français de l’X, leurformation en Math étant recherchée pour les prévisosn mathematiques de la Finance!!!
Ben je pense qu’ils n’ont pas du tirer la bonne carte !!!
Oui, en effet. Ils sont assez bons en Mathématique financière (gestion quantitative et qualitative…).
A l’époque, dans la salle de marché où je travaille, un trader sur deux sont sortis de l’X
NVTL
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1 novembre 2008 à 1h58 #79796trinhdung;69437 wrote:Merci pour nous avoir déniché ce site qui sait si bien expliquer, au grand public, le fonctionnement du système bancaire et de la valeur fudiciaire de l’argent.
Je joue au bourse assidument depuis des années,je comprend parfaitement le fonctionnement du monde financier, mais je n’ai jamais su l’expliquer aux autres, avec un language aussi clair, pour me faire comprendre.
–Comment je- dois m’y prendre pour transférer ce document sur une clef USB pour le conserver?Trinh Dung
Chào trinhdung,
Puisque l’économie ou la reine des sciences comme certains la surnomment, n’étant pas vraiment ma tasse de thé. Alors il est normal qu’un discours lui étant consacré m’ennuit à mourir. Mais Après avoir écouté Liem Hoang Ngoc, je dois dire qu’il est un économiste qui a la façon d’expliquer ou d’exposer plutôt comme un historien qu’un scientifique. Ce qui ne m’étonne pas qu’il soit devenu maître de conférence aussi renommé.
Sinon, tout ce que je connais sur lui, c’est qu’il est Saigonais de naissance.
BN
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1 novembre 2008 à 5h23 #79797Bao Nhân;69504 wrote:Chào trinhdung,
Puisque l’économie ou la reine des sciences comme certains la surnomment, n’étant pas vraiment ma tasse de thé. Alors il est normal qu’un discours lui étant consacré m’ennuit à mourir. Mais Après avoir écouté Liem Hoang Ngoc, je dois dire qu’il est à la fois économiste et historien de l’économie. Car sa façon d’expliquer ou d’exposer nous rappelle plus celle d’un historien qu’un scientifique. Ce qui ne m’étonne pas qu’il soit devenu maître de conférence aussi renommé.
Sinon, tout ce que je connais sur lui, c’est qu’il est Saigonais de naissance.
BN
Bonjour Bao Nhan,
Il faut de tout pour faire le monde.J’aime bien manger des bonnes choses mais je ne sais pas cuisiner,heureusement qu’il y a des grands chefs pour satisfaire ma gourmandise,et en contrepartie je construis des avions pour qu’ils puissent aller chercher, à l’autre bout du monde, des produits pour me confectionner de bons petits plats que je raffole.
Le mal de notre siècle, ce n’est pas la finance mais le manque de TOLERANCE pour les uns et la mauvaise foi pour les autres.
Comme on dit qui ressemble s’assemble.Les hommes intelligents sont ensembles et ils deviennent encore plus intelligents,pendant que les cxxx préfèrent rester ensemble et deviennent encore plus cxxx.Trinh Dung
Trinh Dung
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1 novembre 2008 à 8h07 #79817trinhdung;69511 wrote:Bonjour Bao Nhan,
Le mal de notre siècle, ce n’est pas la finance mais le manque de TOLERANCE pour les uns et la mauvaise foi pour les autres.Comme on dit qui ressemble s’assemble.
Les hommes intelligents sont ensembles et ils deviennent encore plus intelligents,pendant que les cxxx préfèrent rester ensemble et deviennent encore plus cxxx.Trinh Dung
Trinh Dung
Excusez-moi.. mais j’ai du rater un chapitre..
pourriez-vous préciser svp dans quelle catégorie vous vous classez vous-même ?Merci d’avance
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1 novembre 2008 à 8h45 #79821robin des bois;68427 wrote:Y en a qui se plaisent dans la philo, parait-il ? Ok
Que je vous cause de mon copain Aristote qui a inventé le mot Chrématistique
(Faut aller le chercher celui-là…mais avec Google vous trouverez sa signification : elle est d’actualité même si çà date exactemment de 336 avant J-C)Par contre vous ne trouverez pas ce passage là que je vous offre gratuitement (comme Souchon avec son « Parachute doré » ):
[Mais comme on l’a dit plus haut, il faut considérer que ces biens sont esentiellement fournis par la nature : car c’est la fonction de la nature de fournir de la nourriture à l’être une fois qu’il est né : pour tout vivant, en effet, ce qui reste de la matière d’où il a été formé sert de nourriture.
C’est pourquoi est conforme à la nature pour tous les hommes l’art d’acquérir aux dépens des fruits de la terre et des animaux.
Cet art d’acquérir , comme nous l’avons dit, a deux formes, une forme commerciale et une forme familiale : celle-ci est indispensable et louable ; celle qui concerne l’échange, par contre, est blâmée à juste titre car elle n’est pas naturelle mais se fait au dépens des autres ; et il est tout à fait normal de haïr le métier d’usurier du fait que son patrimoine lui vient de l ‘argent lui-même, et que celui-ci n’a pas été inventé pour cela. Car il a été fait pour l’échange , alors que l’intérêt ne fait que le multiplier. Et c’est de là qu’il a pris son nom : les petits, en effet sont semblables à leurs parents, et l’intérêt est de l’argent né de l’argent. Si bien que cette façon d’acquérir est la plus contraire à la nature.. ](du chapitre 10: « Acquisition naturelle et usure » -Les Politiques)
Quand je pense que ce texte est disponible depuis plus de 2 000 ans, y a des coups de pied au ciul qui se perdent!!
(Versé comme contribution bénévole sur l’autel de la Refondation financière si chère à Nicolas!!)
Bonjour RdB,
Ce matin, pleine de courage, je me suis lancée dans la lecture de ce topic pour ne pas mourir (complètement) idiote : il est vrai que je l’avais évité car les questions Finances et Economie ne sont pas ma tasse de thé (vert) habituelle ! Je laisse faire les experts et j’essaie de grappiller, ça et là, quelques petites miettes que j’arrive à comprendre ! :wink2:
C’est pourquoi, je te remercie de m’apprendre un nouveau mot, à moi qui n’ai jamais fait de philo ! :bye:
-
1 novembre 2008 à 8h53 #79822
😆 Si FV était un réacteur nucléaire, ça serait Tchernobyl tous les matins !
à RDB : C’est du graphite qu’il faut rajouter pas de l’uranium ; on est déjà en surchauffe -
1 novembre 2008 à 8h58 #79823kimsang;68443 wrote:Une histoire drôle:
*Crise des subprimes: une explication très simple pour ceux qui essayent
encore de comprendre*Alors voilà, Mme. Ginette a une buvette à Bertincourt, dans le Pas de Calais.
Pour augmenter ses ventes, elle décide de faire crédit à ses fidèles
clients, tous alcooliques, presque tous au chômage de longue durée. Vu
qu’elle vend à crédit, Mme. Ginette voit augmenter sa fréquentation et, en
plus, peut augmenter un peu les prix de base du « calva » et du ballon de
rouge.Le jeune et dynamique directeur de l’agence bancaire locale, quant à lui,
pense que les « ardoises » du troquet constituent, après tout, des actifs
recouvrables, et commence à faire crédit à Mme. Ginette, ayant les dettes
des ivrognes comme garantie.Au siège de la banque, des traders avisés transforment ces actifs
recouvrables en CDO, CMO, SICAV, SAMU, OVNI, SOS et autres sigles
financiers que nul n’est capable de comprendre.Ces instruments financiers servent ensuite de levier au marché actionnaire
et conduisent, au NYSE, à la City de Londres, aux Bourses de Francfort et
de Paris, etc., à des opérations de dérivés dont les garanties sont
totalement inconnues de tous (c.à.d., les ardoises des ivrognes de Mme.
Ginette).Ces « dérivés » sont alors négociés pendant des années comme s’il s’agissait
de titres très solides et sérieux sur les marchés financiers de 80 pays.
Jusqu’au jour où quelqu’un se rend compte que les alcoolos du troquet de
Bertincourt n’ont pas un rond pour payer leurs dettes.La buvette de Mme. Ginette fait faillite.
Et le monde entier l’a dans le …. cQfd:je_sors:
Kim Sang:bye:
Bonjour Kim Sang,
Je prends connaissance de ton post seulement ce matin : expliquée comme ça, j’ai l’impression de comprendre ! Surtout, la dernière phrase : « Et le monde entier l’a dans le… ! » :bigsmile:
(Je ne sais ce que les gens sérieux de ce Forum en ont pensé : je vais continuer ma lecture…) :bye:
-
1 novembre 2008 à 9h01 #79824claudio;68453 wrote:Ah ah excellent kimsang..
je savais bien que tout cette crise est la faute des pauvres :humour:
Tiens d’ailleurs pourquoi on n’efface pas les dettes de ceux qui ne peuvent plus payer? comme ca il n y a plus de crise :petard:Bonjour Claudio,
Voilà une idée qu’elle est bonne ! :humour:
-
1 novembre 2008 à 9h46 #79828robin des bois;69527 wrote:Excusez-moi.. mais j’ai du rater un chapitre..
pourriez-vous préciser svp dans quelle catégorie vous vous classez vous-même ?Merci d’avance
Pas mal, celle-là ! Merci de l’avoir posée ! :wink2:
-
1 novembre 2008 à 11h23 #79834
@NoiVongTayLon 69012 wrote:
Merci RdB pour les articles sur Alan Greenspan (AG).
AG, comme tous les autres gourous, est un « des experts qui sauront demain pourquoi ce qu’ils ont prédit hier n’est pas arrivé aujourd’hui ».
Pourtant lorsqu’il était encore Président de la FED, le monde entier le voyait comme un dieu de la finance et de l’économie.
A ce jour, lui-même a reconnu qu’il avait tord sur toutes les lignes…
Faut-il donc faire d’Alan Greenspan la victime expiatoire de la crise actuelle ? Bien sur que cela ne résout rien mais ça fait réfléchir et éviter le pire dans le futur…
NVTL :jap:
c’est vrai cette crise me semble etre quelque chose de plus grave qu’une crise de la dette :
– qui a mis la cote AAA+++ sur les dettes de madame Ginette ou autres crédit à des joueur de Rapido ? Ca ressemble plus à une grosse arnaque genre le coup du promoteur véreux :
On prend 70 % de l’argent des client et on ne paye pas le carreleur et le plombier car on met la boite en faillite. Là, le carreleur et le plombier c’est la Chine et les fournisseurs de pétrole.
A qui profite le crime ? les maisons construites à crédit sont encore là (même si elle ne peuvent être revendu qu’au tiers du prix) par contre les économies des Chinois et les pétrodollars ont été convertit en papier sans valeur. Bien sûr ce coup là, on ne leurs fera pas 2 fois d’où la crise de la dette actuel…
Me voila entrain de plaindre les émirs et les banquiers et patrons chinois « d’usine à transpirer » -
1 novembre 2008 à 12h08 #79837DédéHeo;69544 wrote:c’est vrai cette crise me semble etre quelque chose de plus grave qu’une crise de la dette …
Je suis néophyte en finance, mais on peut faire beaucoup d’hypothèses.
Et si c’était un coup monté pour assainir les finances américaines en faisant payer au monde entier leur mode de vie à crédit ? La remise à zéro du compteur de « l’ économie américaine » nécessite de l’économie mondiale sa part de contribution puisqu’elle y a été de tout temps inféodée . -
2 novembre 2008 à 16h58 #79927Buuhoa;69531 wrote:Bonjour RdB,
Ce matin, pleine de courage, je me suis lancée dans la lecture de ce topic pour ne pas mourir (complètement) idiote : il est vrai que je l’avais évité car les questions Finances et Economie ne sont pas ma tasse de thé (vert) habituelle ! Je laisse faire les experts et j’essaie de grappiller, ça et là, quelques petites miettes que j’arrive à comprendre ! :wink2:
C’est pourquoi, je te remercie de m’apprendre un nouveau mot, à moi qui n’ai jamais fait de philo ! :bye:
Y a pas de quoi et çà tombe bien ; ai-je eu une prémonition en vous parlant de mon vieux copain Aristote , ou simple coïncidence?… mais certains l’auraient vu ces jours-ci à Wall Street… et çà donne çà
Carte Blanche
Aristote à Wall Street,
par Roger-Pol Droit
LE MONDE | 16.10.08 | 14h17 •
e voilà revenu d’entre les morts. Juste le temps d’un diagnostic. Celui qu’on a surnommé « le maître de ceux qui savent » se retrouve effectivement, pour la journée, à New York. On l’a conduit directement à Wall Street. Objectif : savoir ce qu’il pense de la crise financière mondiale. Personne ne sait par quelle magie le vieil homme se trouve là soudainement. Un peu voûté, la barbe claire, vêtu d’une curieuse tunique, l’oeil très vif, surtout pour un mort si antique, il semble comprendre parfaitement l’anglais. Décidément, il y a bien des choses étranges dans cette brusque apparition d’un grand philosophe au coeur de la tourmente boursière. Plus personne n’y comprend rien, on ne sait plus vers qui se tourner, on en appelle donc à l’un des pères fondateurs de la pensée.[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/ANALYSES-LEMONDE/index_analyses/exclu/sponsor/1276714238/Middle1/OasDefault/zz_lm_newbalance_rg10_m1_house/nb_autopromo_be60_h116456.html/35366333656666333439306464393530?&_RM_EMPTY_[/IMG]
A ceux qui l’entourent et le questionnent, avides de conseils, Aristote tient absolument à rappeler sa distinction d’autrefois entre « économie » et « chrématistique ».
Forgée à partir des termes grecs oïkos (« maison ») et nomos (« loi »), « l’éco-nomie » désigne d’abord la gestion des affaires de la maison – qu’il s’agisse du budget familial, de la régulation d’un petit domaine agricole, ou encore d’une échoppe d’artisan. Elle trouve donc ses limites dans la taille de la maisonnée, dans l’objectif même d’une prospérité tranquille et durable.
A l’opposé, la chrématistique, elle, est sans limites. Le terme désigne la chasse à la richesse, la poursuite de la fortune pour la fortune. Par définition, on n’en a jamais assez, il en faut toujours plus.Un trader anxieux lui ayant demandé en quoi cette distinction, valable dans le monde antique, pouvait bien nous apprendre encore quelque chose, Aristote réplique qu’il lui semble bien que la gestion de la maison n’est pas sans rapport avec ce que nous appelons « économie réelle », à condition d’admettre que la maison en question possède à présent les mêmes dimensions que le monde. Quant à la chrématistique, on la retrouve, selon lui, infiniment étendue, démesurément développée, dans cette « économie financière » dont la spirale a engendré la tempête actuelle.
Le vieux maître enchaîne aussitôt sur l’opposition, pertinente et bien connue, entre « démesure » et « prudence ». Il précise que « démesure » ne traduit qu’approximativement le terme grec hubris, qui demeure sans équivalent exact dans les vocabulaires modernes.
L’hubris, c’est le franchissement des bornes, l’entrée dans l’illimité, le dépassement des normes. Parmi ses causes : orgueil, arrogance, emportement de la colère, aveuglement de la violence, paroxysme du désir. Cette démesure se termine toujours mal : sur l’échec et la chute. Parmi les exemples, Aristote rappelle les Titans, Icare, Achille. Il cite Hérodote (« Le ciel rabaisse toujours ce qui passe la mesure ») et mentionne aussitôt que cela vaut également pour les golden boys et les traders, ce qui fait sourire.Inverse de l’hubris, et pas plus traduisible, la sophrôsunè n’est pas simplement ce que nous appelons couramment la prudence. C’est plutôt l’action raisonnable, guidée par le juste calcul des chances et des risques, par la pesée du pour et du contre, par la délibération intelligente et le sens de la mesure. Quelqu’un demanda alors au philosophe s’il pensait vraiment que rien n’avait changé. Peut-il suffire d’opposer mesure et démesure, sens des limites et désir illimité ? N’est-ce pas bien simple, trop simple ? Il se tut.
Car ce que nous avons inventé n’est pas pensable pour lui. Rien, dans le cadre de pensée antique, ne permet d’avoir prise sur cette situation très étrange, totalement inédite, où nous nous trouvons, ce temps où nous avons fini par introduire la démesure dans la mesure, la déraison dans la raison. Qu’on observe, simplement, les salles de marché sont saturées d’ordinateurs, de logiciels de calcul, de machines à défier l’imprévisible. Qu’on constate comment les produits financiers sont fabriqués sur des algorithmes en principe gagnants.
Conclusion évidente : une rationalité omniprésente s’impose en maître de toute décision, prétend chasser l’erreur, parer à toute éventualité, soumettre à son contrôle les mouvements du hasard comme les choix des acteurs. Les banques ne lâchent pas la bride aux passions, au dérèglement. Elles se veulent les hauts lieux de l’exactitude, du calcul, de la sophistication rationnelle. Mais c’est justement cette hyper-rationalité qui se révèle déraisonnable. Cette soumission générale à la mesure apparaît démesurée.
Voilà ce qui, dans le monde d’Aristote, n’était pas envisageable. L’idée que la raison puisse s’étendre sans fin, s’appliquer sans frein, devenir à son tour la pire des aberrations, aucun Grec n’aurait osé seulement l’imaginer. Or c’est bien cette monstruosité que nous avons sous les yeux, et que cette crise mondiale ne fait que rendre plus visible. La décision rationnelle, à force d’être hypertrophiée, génère du chaos. Le renforcement des pilotages automatiques fait qu’il n’y a plus de pilote nulle part. C’est ainsi que la délibération, le savoir, la mesure, tous les vieux repères, se trouvent transformés en pièges. Cultivés sans limites, ils se retournent contre ceux qui croyaient s’en protéger.
Alors que les places financières commencent à peine à fonctionner de nouveau, on peut entrevoir combien la crise est profonde et sera durable. Elle concerne aussi, et directement, nos usages de la rationalité.
Aristote, effaré, a disparu dans un taxi, direction Hadès.
Il nous reste beaucoup à inventer, sinon nous risquons d’en faire autant.Roger-Pol Droit
Article paru dans l’édition du 17.10.08
-
3 novembre 2008 à 13h34 #80004
Pour mettre le texte en perspective, le terme Hubris existe en anglais, dans le sens d’orgueil démesuré, d’arrogance (absolue, face au monde) avec une nuance marquée de violence.
Il est, ça va sans dire, essentiellement négatif.
-
3 novembre 2008 à 15h39 #80019
Pour ceux et celles qui n’avaient pas compris les degats du systeme actuel
(je n’ai rien contre les petits boursicoteurs « addiction au jeu » ou les petits employes de la finances qui ne sont finalement que des employes) Ce qui me parait simple a comprendre (meme n’etant pas du tout specialiste) ce sont les consequences induites.Du cadre américain à l’ouvrier chinois, une même menace
LE MONDE ECONOMIE | 03.11.08 | 11h51 • Mis à jour le 03.11.08 | 11h51l a pris la poudre d’escampette vendredi 24 octobre. Ni vu ni connu, laissant une ardoise de quatre mois de salaires impayés et les mille employés de son usine, la Chunyu Textile Company, sur le tapis. Ce n’est ni le premier ni le dernier patron chinois à s’enfuir à l’étranger. Le ralentissement de la consommation des pays développés, gros importateurs de produits asiatiques (jouets, tee-shirts, etc.) fabriqués et vendus à bas coûts, fragilise la Chine et son taux de croissance. Elle devrait voir le nombre de ses sans-emploi progresser. .AdvertMiddle1 {margin-bottom: 20px;}
Prendre connaissance de la litanie quotidienne des plans sociaux annoncés depuis plusieurs semaines un peu partout sur la planète, on se dit que Juan Somavia, directeur général du Bureau international du travail (BIT), a eu raison de tirer le signal d’alarme lundi 20 octobre, prévenant que le nombre de chômeurs pourrait atteindre fin 2009 un nouveau record dans le monde, franchissant la barre des 210 millions de personnes. Et encore, prévenait-il, ce ne sont que des estimations, réalisées à partir des prévisions de croissance (révisées à la baisse) du Fonds monétaire international (FMI) et des Nations unies. Certes, un chiffre qu’aucun expert au BIT n’est susceptible de détailler zone par zone, mais qui, selon M. Somavia, « pourrait même s’aggraver en fonction de l’impact » du tsunami financier sur l’économie réelle.
« Nous avons devant nous une crise majeure, estime Bernard Gazier, professeur à l’université Paris-I Panthéon Sorbonne, coauteur en 2006 avec Peter Auer (BIT) de L’Introuvable sécurité de l’emploi (Flammarion). Comme disait l’un de mes amis, quand on rencontre un gros, gros chat rayé, il vaut mieux l’appeler un tigre. » Et selon cet économiste, à moins d’une merveilleuse surprise – coordination exemplaire des pays contre la crise, plans d’action efficaces, etc. – le pire en matière d’emploi est à venir. Le marché du travail est en effet un indicateur économique décalé qui réagit « en général avec un temps de latence de six mois ». Quand leurs carnets de commandes baissent, les entreprises commencent par réduire le nombre d’heures supplémentaires, puis par ne plus faire appel aux agences d’intérim et enfin par recourir au chômage partiel. Vendredi 30 octobre, le numéro 1 mondial de l’acier ArcelorMittal annonçait l’arrêt « pour au moins deux trimestres » des hauts-fourneaux situés sur une douzaine de ses sites européens, afin de faire face à une nette baisse des commandes des constructeurs automobiles. Ces derniers, de Fiat à General Motors en passant par PSA Peugeot-Citroën ou le japonais Honda, ont déjà mis en vacances anticipées des milliers d’ouvriers. « Si tout cela n’est pas suffisant, les directions des ressources humaines qui ont commencé par geler ou largement restreindre le volume d’embauches vont mettre en place des licenciements », explique M. Gazier. Certains groupes ont déjà franchi le pas, à l’instar, par exemple, du fabricant américain d’électroménager Whirlpool, qui prévoit 5 000 suppressions d’emplois d’ici à la fin 2009. « Nous avons constaté une forte baisse de la demande au troisième trimestre en Amérique du Nord et en Europe et nous ne prévoyons pas vraiment d’amélioration à court terme », a déclaré le PDG Jeff Fettig. Présentant, vendredi 31 octobre, des résultats semestriels « moins bons que prévu », Nissan Motor a annoncé la suppression de 3 500 emplois dans des usines en Espagne, au Japon et aux Etats-Unis. Des premières vagues qui pourraient être suivies de beaucoup d’autres.
Alors qu’il réunissait jeudi 30 octobre préfets et trésoriers-payeurs généraux pour les mobiliser face à la crise, Nicolas Sarkozy reconnaissait lui-même qu’on ne pourra « pas éviter les licenciements ».
Pour Joël Decaillon, secrétaire confédéral à la Confédération européenne des syndicats (CES), chargé du marché du travail, ces enchaînements chronologiques sont tout ce qu’il y a de plus classique lorsqu’une crise survient. « Nos services d’études économiques sont en train de recueillir les données transmises par les syndicalistes qui sont sur le terrain. Selon eux, plusieurs pays sont d’ores et déjà en récession et les restructurations ne font que commencer. » Du déjà-vu, certes, mais selon M. Decaillon, le contexte est différent. « C’est vrai que nous avons vécu d’autres crises, mais celle-ci sera la première à frapper des marchés du travail aussi précarisés, indique-t-il. Du coup, nous sommes un peu perplexes sur les conséquences à en attendre. » M. Decaillon se réfère, entre autres, aux chiffres publiés dans une étude récente du Centre européen pour la formation professionnelle (Cedefop), où siègent gouvernements, employeurs et syndicalistes : 108 millions de salariés européens sont en situation précaire, 80 millions sont non qualifiés, et 30 millions sont des working poor (travailleurs pauvres). « Aujourd’hui, insiste-t-il, un quart des effectifs de l’automobile européenne sont des intérimaires. C’est de l’inédit… »
A l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), le club des pays les plus riches, Stefano Scarpetta, responsable de la division emploi, estime que la hausse du chômage – dont il attend une forte dégradation d’ici quelques mois – va surtout frapper les jeunes les moins qualifiés et les seniors. « Les pressions seront très fortes sur les plus de 55 ans pour qu’ils acceptent de partir en retraite anticipée. Quant aux moins de 25 ans, pas ou peu diplômés, les portes des entreprises leur resteront fermées. »
Outre cette précarisation accrue, un sujet préoccupe des économistes : les efforts (notamment demandés par l’OCDE) des gouvernements pour mener des politiques actives de l’emploi risquent de se retourner contre eux et les populations concernées. Les réformes qui ont été menées, notamment en France, vont en effet dans le sens d’une sorte de responsabilité mutuelle entre le demandeur d’emploi et l’Etat indemniseur. Cette philosophie sous-tend que si le chômeur a des droits, il a aussi des devoirs. En contrepartie d’un accompagnement renforcé pour faciliter le retour au travail, le contrôle des demandeurs d’emploi devient plus sévère avec, par exemple, l’obligation d’accepter les offres proposées sous peine de voir les indemnités réduites ou supprimées. De même, pour répondre aux demandes de flexibilité des entreprises, les procédures de licenciement ont été facilitées, en même temps que la formation et les transferts des droits d’un employeur à l’autre devaient être renforcés. « Tout cela doit permettre un meilleur fonctionnement des marchés du travail, juge M. Scarpetta, mais qu’est-ce que cela va donner en période de récession ? Les demandeurs d’emploi auront beau être motivés, si les offres se tarissent, que se passera-t-il ? » Réponse dans quelques mois.Marie-Béatrice Baudet
Article paru dans l’édition du 04.11.08
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3 novembre 2008 à 15h46 #80021thuong19;69548 wrote:Je suis néophyte en finance, mais on peut faire beaucoup d’hypothèses.
Et si c’était un coup monté pour assainir les finances américaines en faisant payer au monde entier leur mode de vie à crédit ? La remise à zéro du compteur de « l’ économie américaine » nécessite de l’économie mondiale sa part de contribution puisqu’elle y a été de tout temps inféodée .Bonjour Thuong,
En lisant a droite a gauche, meme si… tout va bien ne vous inquietez pas, n’ayez pas peur… nous prenons les mesures… ect…J’ai bien peur que ce ne soit une des hypotheses la plus probable.
Amicalement.:jap:
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3 novembre 2008 à 16h29 #80024
À Saigon, on sent déjà le vent changer, me dit un ami qui fait de la ferronnerie et de l’ébénisterie d’art et qui est assez réputé. Il y a encore trois mois, ses employés faisaient du « job hopping »: ils prenaient la formation qu’on leur donnait, ajoutaient sa référence à leur parcours, et allaient dès que possible chercher un autre job qui paie plus. Impossible de garder un gusse, et difficile de recruter sur un marché du travail aussi volatil. Aujourd’hui, les demandeurs d’emploi se présentent à sa porte, et les anciens ne trouvent plus à partir. Tant qu’il aura un marché, il va tenir bon.
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3 novembre 2008 à 20h27 #80046robin des bois;69644 wrote:Y a pas de quoi et çà tombe bien ; ai-je eu une prémonition en vous parlant de mon vieux copain Aristote , ou simple coïncidence?… mais certains l’auraient vu ces jours-ci à Wall Street… et çà donne çà
Carte Blanche
Aristote à Wall Street,
par Roger-Pol Droit
LE MONDE | 16.10.08 | 14h17 •
e voilà revenu d’entre les morts. Juste le temps d’un diagnostic. Celui qu’on a surnommé « le maître de ceux qui savent » se retrouve effectivement, pour la journée, à New York. On l’a conduit directement à Wall Street. Objectif : savoir ce qu’il pense de la crise financière mondiale. Personne ne sait par quelle magie le vieil homme se trouve là soudainement. Un peu voûté, la barbe claire, vêtu d’une curieuse tunique, l’oeil très vif, surtout pour un mort si antique, il semble comprendre parfaitement l’anglais. Décidément, il y a bien des choses étranges dans cette brusque apparition d’un grand philosophe au coeur de la tourmente boursière. Plus personne n’y comprend rien, on ne sait plus vers qui se tourner, on en appelle donc à l’un des pères fondateurs de la pensée.[IMG]http://pubs.lemonde.fr/5/ANALYSES-LEMONDE/index_analyses/exclu/sponsor/1276714238/Middle1/OasDefault/zz_lm_newbalance_rg10_m1_house/nb_autopromo_be60_h116456.html/35366333656666333439306464393530?&_RM_EMPTY_[/IMG]
A ceux qui l’entourent et le questionnent, avides de conseils, Aristote tient absolument à rappeler sa distinction d’autrefois entre « économie » et « chrématistique ».
Forgée à partir des termes grecs oïkos (« maison ») et nomos (« loi »), « l’éco-nomie » désigne d’abord la gestion des affaires de la maison – qu’il s’agisse du budget familial, de la régulation d’un petit domaine agricole, ou encore d’une échoppe d’artisan. Elle trouve donc ses limites dans la taille de la maisonnée, dans l’objectif même d’une prospérité tranquille et durable.
A l’opposé, la chrématistique, elle, est sans limites. Le terme désigne la chasse à la richesse, la poursuite de la fortune pour la fortune. Par définition, on n’en a jamais assez, il en faut toujours plus.Un trader anxieux lui ayant demandé en quoi cette distinction, valable dans le monde antique, pouvait bien nous apprendre encore quelque chose, Aristote réplique qu’il lui semble bien que la gestion de la maison n’est pas sans rapport avec ce que nous appelons « économie réelle », à condition d’admettre que la maison en question possède à présent les mêmes dimensions que le monde. Quant à la chrématistique, on la retrouve, selon lui, infiniment étendue, démesurément développée, dans cette « économie financière » dont la spirale a engendré la tempête actuelle.
Le vieux maître enchaîne aussitôt sur l’opposition, pertinente et bien connue, entre « démesure » et « prudence ». Il précise que « démesure » ne traduit qu’approximativement le terme grec hubris, qui demeure sans équivalent exact dans les vocabulaires modernes.
L’hubris, c’est le franchissement des bornes, l’entrée dans l’illimité, le dépassement des normes. Parmi ses causes : orgueil, arrogance, emportement de la colère, aveuglement de la violence, paroxysme du désir. Cette démesure se termine toujours mal : sur l’échec et la chute. Parmi les exemples, Aristote rappelle les Titans, Icare, Achille. Il cite Hérodote (« Le ciel rabaisse toujours ce qui passe la mesure ») et mentionne aussitôt que cela vaut également pour les golden boys et les traders, ce qui fait sourire.Inverse de l’hubris, et pas plus traduisible, la sophrôsunè n’est pas simplement ce que nous appelons couramment la prudence. C’est plutôt l’action raisonnable, guidée par le juste calcul des chances et des risques, par la pesée du pour et du contre, par la délibération intelligente et le sens de la mesure. Quelqu’un demanda alors au philosophe s’il pensait vraiment que rien n’avait changé. Peut-il suffire d’opposer mesure et démesure, sens des limites et désir illimité ? N’est-ce pas bien simple, trop simple ? Il se tut.
Car ce que nous avons inventé n’est pas pensable pour lui. Rien, dans le cadre de pensée antique, ne permet d’avoir prise sur cette situation très étrange, totalement inédite, où nous nous trouvons, ce temps où nous avons fini par introduire la démesure dans la mesure, la déraison dans la raison. Qu’on observe, simplement, les salles de marché sont saturées d’ordinateurs, de logiciels de calcul, de machines à défier l’imprévisible. Qu’on constate comment les produits financiers sont fabriqués sur des algorithmes en principe gagnants.
Conclusion évidente : une rationalité omniprésente s’impose en maître de toute décision, prétend chasser l’erreur, parer à toute éventualité, soumettre à son contrôle les mouvements du hasard comme les choix des acteurs. Les banques ne lâchent pas la bride aux passions, au dérèglement. Elles se veulent les hauts lieux de l’exactitude, du calcul, de la sophistication rationnelle. Mais c’est justement cette hyper-rationalité qui se révèle déraisonnable. Cette soumission générale à la mesure apparaît démesurée.
Voilà ce qui, dans le monde d’Aristote, n’était pas envisageable. L’idée que la raison puisse s’étendre sans fin, s’appliquer sans frein, devenir à son tour la pire des aberrations, aucun Grec n’aurait osé seulement l’imaginer. Or c’est bien cette monstruosité que nous avons sous les yeux, et que cette crise mondiale ne fait que rendre plus visible. La décision rationnelle, à force d’être hypertrophiée, génère du chaos. Le renforcement des pilotages automatiques fait qu’il n’y a plus de pilote nulle part. C’est ainsi que la délibération, le savoir, la mesure, tous les vieux repères, se trouvent transformés en pièges. Cultivés sans limites, ils se retournent contre ceux qui croyaient s’en protéger.
Alors que les places financières commencent à peine à fonctionner de nouveau, on peut entrevoir combien la crise est profonde et sera durable. Elle concerne aussi, et directement, nos usages de la rationalité.
Aristote, effaré, a disparu dans un taxi, direction Hadès.
Il nous reste beaucoup à inventer, sinon nous risquons d’en faire autant.Roger-Pol Droit
Article paru dans l’édition du 17.10.08
Bonjour à vous,
Merci RDB pour cet article fort instructif.C’est avec une grande tristesse que nous constatons les dégâts engendrés par « la tempête » et ses répercussions sur l’ensemble du pays voire au-delà.
En cette période d’incertitude, si les gens pouvaient redoubler d’efforts pour extraire le meilleur d’eux-mêmes, s’évertuer à être compatissants envers les « êtres » et penser moins au profit de soi, le cours des événements pourrait s’inverser…car rien n’est impossible aux âmes de bonne volonté.
Que la complainte de « Mère » puisse être entendue et imprégner le cœur de ses enfants et éveiller leur conscience.
H.L
Khẩn nguyện sau cơn mưa Trời lại sáng.
NMADĐPNam Mô Huyền huệ Quán Thế nhân Diệu Hoá Pháp thiện lành hộ thế
Hỡi nhân sinh sống nên phải Đạo
Các tường thành vị quốc vong thân
Con trong thanh Tổ Quốc vững bền
Thương từ đời có sẵn khai hoa
Yêu muôn loài vạn vật cỏ cây
Của phụ ấm đậm tình nghĩa nhân
Mẹ tận lực lao tâm xương tủy.Sống hằng giây phút không ngừng nghĩ
Sau trước trãi thảm nhung người đi
Cho từ lời mạch huyết kiến tri
Phải trái tận tường soi con đi
Đạo nhân tâm con nhớ nằm lòng
Thần thức hành khắc kỹ bản thân
Dân noi gương nước nhà rạng rỡ.Đức tích trữ sạch cơm thiện áo
Phước họa luôn đi đôi từng giây
Dư do thanh điển người trụ cao
Gia phong liễu trược thanh lọc lừa
Đạo đức Kinh hằng ngày phát huy
Hiền tinh thần phục thế ấm no
Hoà dân tộc đắp xây Tổ Quốc.Lành gốc ngọn con cháu Trung Hiếu
Cơm lành canh ngọt thanh phục sinh
Áo thô sơ ấm áp tình người
Dưỡng dục nầy Trời Đất thương tâm
Thân tộc trên khí cốt Tiên Rồng
Liêm túc trực muôn loài âm no
Chính khí đầy Quốc dân giàu mạnh.ÿ
Càn bạo hành thiên tai tự đến
Khôn sống sao thiện từ phát huy
Vũ bảo tố đến người thiếu tu
Trụ sụp đỗ đất Trời nghiêng ngã.Sóng thần do nội tâm nhân thế
Lặng hay động đều do tam sân
Gió bốn muà tuỳ người thiện căn
Yên hay không từ nguồn mạch huyết.Nhờ Đạo Nhân Càn Khôn vững chắc
Người biết Đạo đỡ ngàn phàm phu
Thiện từ là khối đá có tim
Đức nhờ đó liêm minh con cháu.A Bảo pháp tình thâm Mẫu Tử
Di Pháp thư toàn Quốc chung lo
Đà đuốc soi từng bước con đi
Phật Đà Bảo thiết đời giáo huấn.Nam Mô Huyền huệ Quán Thế nhân Diệu Hoá Pháp thiện lành hộ thế
2008 H.T
Kính bài nguyện dâng. -
4 novembre 2008 à 6h07 #80060hoa lan;69772 wrote:Nam Mô Huyền huệ Quán Thế nhân Diệu Hoá Pháp thiện lành hộ thế
Hỡi nhân sinh sống nên phải Đạo
Các tường thành vị quốc vong thân
Con trong thanh Tổ Quốc vững bền
Thương từ đời có sẵn khai hoa
Yêu muôn loài vạn vật cỏ cây
Của phụ ấm đậm tình nghĩa nhân
Mẹ tận lực lao tâm xương tủy.Sống hằng giây phút không ngừng nghĩ
Sau trước trãi thảm nhung người đi
Cho từ lời mạch huyết kiến tri
Phải trái tận tường soi con đi
Đạo nhân tâm con nhớ nằm lòng
Thần thức hành khắc kỹ bản thân
Dân noi gương nước nhà rạng rỡ.Đức tích trữ sạch cơm thiện áo
Phước họa luôn đi đôi từng giây
Dư do thanh điển người trụ cao
Gia phong liễu trược thanh lọc lừa
Đạo đức Kinh hằng ngày phát huy
Hiền tinh thần phục thế ấm no
Hoà dân tộc đắp xây Tổ Quốc.Lành gốc ngọn con cháu Trung Hiếu
Cơm lành canh ngọt thanh phục sinh
Áo thô sơ ấm áp tình người
Dưỡng dục nầy Trời Đất thương tâm
Thân tộc trên khí cốt Tiên Rồng
Liêm túc trực muôn loài âm no
Chính khí đầy Quốc dân giàu mạnh.ÿ
Càn bạo hành thiên tai tự đến
Khôn sống sao thiện từ phát huy
Vũ bảo tố đến người thiếu tu
Trụ sụp đỗ đất Trời nghiêng ngã.Sóng thần do nội tâm nhân thế
Lặng hay động đều do tam sân
Gió bốn muà tuỳ người thiện căn
Yên hay không từ nguồn mạch huyết.Nhờ Đạo Nhân Càn Khôn vững chắc
Người biết Đạo đỡ ngàn phàm phu
Thiện từ là khối đá có tim
Đức nhờ đó liêm minh con cháu.A Bảo pháp tình thâm Mẫu Tử
Di Pháp thư toàn Quốc chung lo
Đà đuốc soi từng bước con đi
Phật Đà Bảo thiết đời giáo huấn.Nam Mô Huyền huệ Quán Thế nhân Diệu Hoá Pháp thiện lành hộ thế
2008 H.T
Kính bài nguyện dâng.Merci Hoa Lan pour ce poème, c’est magnifique quand on comprend les sens des phrases.
NVTL
-
4 novembre 2008 à 6h11 #80061NoiVongTayLon;69787 wrote:Merci Hoa Lan pour ce poème, c’est magnifique quand on comprend les sens des phrases.
NVTL
J’aime beaucoup la poésie, vraiment beaucoup…
et bien sûr j’ai découvert que les Vietnamiens adoraient la belle littérature et la poésie :
mais je ne comprends pas le vietnamien…!! -
4 novembre 2008 à 6h29 #80064robin des bois;69788 wrote:J’aime beaucoup la poésie, vraiment beaucoup…
et bien sûr j’ai découvert que les Vietnamiens adoraient la belle littérature et la poésie :
mais je ne comprends pas le vietnamien…!!Bonjour RdB,
Bien que le poème posté par Hoa Lan n’a rien à voir avec le marché financier, comme le titre indiqué de ce post, et il est incompréhensible pour les personnes qui ne comprennent pas le vietnamien ou qui n’ont pas un niveau requis, cependant c’est une leçon de vie et de bien se comporter dans la vie face aux problèmes au quotidien.
Dans ce poème :
On peut lire des mots de gauche à droite, de haut en bas…chaque mot a son propre sens bien profond.
On peut lire aussi de haut en bas et uniquement les premiers mots (en rouge), cela donne un autre poème et aussi avec des recommandations utiles.
Cela dit, il est impossible de le traduire…
NVTL
NB :
Dois-je le déplacer dans une autre rubrique ? (sur les discussions en vietnamien, par exemple) -
7 novembre 2008 à 17h14 #80305
Mike, peux tu déplacer mon message ci dessus dans le topic [crise financiere]. merci
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7 novembre 2008 à 17h36 #80308Freddy Dung;70065 wrote:Mike, peux tu déplacer mon message ci dessus dans le topic [crise financiere]. merci
Salut Freddy Dung,
c’est fait.:bye: -
7 novembre 2008 à 20h52 #80313mai;70075 wrote:Voilà ce qui, dans le monde d’Aristote, n’était pas envisageable. L’idée que la raison puisse s’étendre sans fin, s’appliquer sans frein, devenir à son tour la pire des aberrations, aucun Grec n’aurait osé seulement l’imaginer. Or c’est bien cette monstruosité que nous avons sous les yeux, et que cette crise mondiale ne fait que rendre plus visible. La décision rationnelle, à force d’être hypertrophiée, génère du chaos. Le renforcement des pilotages automatiques fait qu’il n’y a plus de pilote nulle part. C’est ainsi que la délibération, le savoir, la mesure, tous les vieux repères, se trouvent transformés en pièges. Cultivés sans limites, ils se retournent contre ceux qui croyaient s’en protéger.
merci R.d B; pour votre contribution à ce débat en élevant celui ci à un niveau philosophique.bien qu’ayant été étudiante de philo jusqu’au master j’ai souffert de mon insuffisance ,n’ayant pas eu de formation en grec ni d’ailleurs en allemand (ce qui est fondamental pour des études sérieuses;et c’est d’ailleurs pourquoi j’ai renonçé à continuer, comprenant que le latin appris par obéissance à la volonté paternelle n’était pas vraiment utile comme je l’exprimais déjà face à cette injonction pour la matière de la philosophie qui si elle était amputée du grec ne peut franchir l’opacité des textes bref)…!Oui bref on est de toutes manières dans la traduction non seulement du grec au français mais il me semble de l’ancien au moderne..C’est là que l’hybris reste problématique parce que j’ai rencontré ce terme dans la tragédie »la démesure « mais il ne semble pas opportun de lui appliquer le terme d’irrationnel, mais bien plutôt opposition à la conduite socialement acceptable, le héros grec , sa démesure ne traduit pas l’opposition il me semble deraison-raison(sauf à questionner jusqu’au bout le contenu social de la rationalité grecque)..enfin je dois dire que je n’ai pas de vérité définitive sur cette question mais j’ai toujours été choquée par la raisonnement socratique , par le fait « d’arraisonner » l’autre et finalement le réduire à ce qu’il dit, ne prendre que la dimension de ce que les grecs appellent le « logos ».Dans n’importe quel texte d’un père taoiste nous voyons tout le temps que ce qu il dit s’accompagne d’autre signes que linguistiques..bon je sors du sujet..Vraiment sur la crise du capitalisme je conseille Deleuze »schyzophrénie et capitalisme »d’où pessimisme si on le suit:c’est comme ça le capitalisme, c’est non de l’irrationnalité mais de la schizophrénie( pas celle des schizo d’hopital bien évidemment) dire des choses qu’elles sont irrationnelles n’est pas fécond en soi intellectuellement, ainsi la schizophrénie est associée par Deleuze à un moment précis qu’il différencie par exemple de l’état des sociétés impériales construites sur un système plus hystérique (le maître des signes et les scribes qui traduisent et le peuple)..Il ne s’agit pas de démesure et d’irrationnalité mais de logique de pouvoir -différentes-le capitalisme financier répond à une logique malgré son »irrationalité »(au sens grec???) Ceci dit à la volée et encore une fois peut être pas assez pédagogique.. Je n’ai d’ailleurs jamais voulu être prof (excuse anticipée)
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8 novembre 2008 à 1h20 #80329
Mai, tu mets le doigt sur ce qui me gênait dans le texte d’Abgech.
Je ne remets pas en question la notion qu’on donne à la logique brute un pouvoir et un respect qu’elle ne mérite pas, mais je pense aussi que ce n’est pas ça le problème fondamental, même si c’est celui que touchent du plus près Aristote et la notion d’hubris.
Mais ce qui me chiffonne, c’est qu’on l’applique à une pseudo-science décorrélée de la réalité et de la volonté politique. L’acceptabilité sociale de la finance ne tient qu’à deux choses:
D’une part, la pub: on n’en présente jamais que les bons côtés: le glamour de la City de Londres et des voitures chic, les histoires de succès qui font rêver le commun des mortels, les exemples de privés qui en vivent bien voire très bien. Il vaut mieux faire envie que pitié, et ceux qui en ont les moyens ne se privent pas de le montrer, alors qu’on voit beaucoup moins les déchus, les échecs, sujets de honte.
D’autre part, et c’est là l’essentiel, le seuil de réaction individuel des victimes de la finance. Si je gagne €1000 en extrayant €0,10 de chacun d’un million de personnes(*), ça ne vaut le coup pour personne d’engager une procédure. Tout l’art est de savoir mutualiser la perte et privatiser le profit, en somme diluer le mal qu’on fait.
(*) je sais bien qu’en réalité ce n’est pas aussi simple, ça ressemble plus à faire croître artificiellement un PIB en concurrençant les activités matérielles. Ça revient au même.
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8 novembre 2008 à 7h22 #80334
Je suis un peu largué lorsque l’on parle de philosophie. C’est sans doute dû au fait que dans ma tendre jeunesse, les seules choses qui me passionnaient, c’était les sciences dites « dures » (math, physique, chimie) et que je tenais les sciences humaines pour quantité négligeable. Maintenant, l’âge et la sagesse (hum) venus, je suis un peu plus nuancé.
Nem Chua;70094 wrote:Mai, tu mets le doigt sur ce qui me gênait dans le texte d’Abgech.Je ne remets pas en question la notion qu’on donne à la logique brute un pouvoir et un respect qu’elle ne mérite pas, mais je pense aussi que ce n’est pas ça le problème fondamental, même si c’est celui que touchent du plus près Aristote et la notion d’hubris.
C’est à mon tour de ne pas comprendre que tu ne me comprennes pas.
Je pensais pourtant avoir été assez clair en disant (à propos de Friedman) :Quote:C’est de bonne guerre, dans une pseudo-science comme l’économie (de l’esbrouffe en fait*), pour pouvoir faire son trou à l’université, …Il me semblait que je montrais bien la piètre estime que j’avais à l’égard de la « science » économique, même si, et surtout parce que, je l’ai étudiée.
Les prémisses de la théorie classique sont fallacieuses.Elles présupposent un comportement rationnel des acteurs économiques.
Rien de plus faux.
La plupart du temps les acteurs économiques ont un comportement irrationnel. À titre d’exemple, je ne voudrais pas parler des soubresauts boursiers actuels, ce serait trop facile. Je voudrais parler du comportement d’une grande partie des consommateurs face aux « marques », à qualités intrinsèques identiques, ils choisiront toujours le produit de marque, plus cher. Plus fort, ils le choisiront encore, même si ce produit de marque est de moindre qualité et de prix bien plus élevé. Comportement totalement irrationnel, que Nem Chua met en évidence avec le premier point de son dernier message, point parlant de la pub.
Il ne suffirait que de cela pour démolir complètement la théorie économique qui ne se construit que sur des comportements rationnels.J’aime beaucoup le deuxième point de Nem Chua, très pédagogique. Je me suis souvent dis que si chaque Suisse me donnait 1 francs (0,6 €, qu’est-ce qu’un franc ?), je serais définitivement à l’abri du besoin pour tout le temps qu’il me reste à vivre !
Alors, amis qui me lisez, vous savez ce qu’il vous reste à faire (j’essaie, on ne sait jamais …). :MdrDevil:
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8 novembre 2008 à 9h05 #80343
Bonjour Abgech,
Tu dis : « Les prémisses de la théorie classique sont fallacieuses.Elles présupposent un comportement rationnel des acteurs économiques.
Rien de plus faux.
La plupart du temps les acteurs économiques ont un comportement irrationnel. À titre d’exemple, je ne voudrais pas parler des soubresauts boursiers actuels, ce serait trop facile. Je voudrais parler du comportement d’une grande partie des consommateurs face aux « marques », à qualités intrinsèques identiques, ils choisiront toujours le produit de marque, plus cher. Plus fort, ils le choisiront encore, même si ce produit de marque est de moindre qualité et de prix bien plus élevé. Comportement totalement irrationnel, que Nem Chua met en évidence avec le premier point de son dernier message, point parlant de la pub.
Il ne suffirait que de cela pour démolir complètement la théorie économique qui ne se construit que sur des comportements rationnels ».C’est une constatation que je partage, mais je me suis toujours demandé pourquoi ces gens avaient cette envie de porter des produits de marque ? Est-ce pour essayer de faire voir aux autres « la valeur marchande » qu’ils se donnent, à défaut de croire en leurs propres valeurs ? Pour moi, cela pourrait être un comportement adolescent : on a besoin de faire savoir aux autres qu’on fait partie de la « même bande »… Comportement qui devrait se terminer à l’âge adulte où, en principe, on a trouvé ses propres valeurs…
Comme tu le dis, c’est un comportement irrationnel, mais compréhensible à l’adolescence… Alors, doit-on en conclure que le monde est peuplé en majorité d’adolescents attardés, dont les marchands tirent les ficelles ? :wink2:
Allez, Messieurs les économistes « distingués » (pourquoi d’ailleurs le mot « distingué » est-il souvent employé pour les économistes ?), continuez à décrypter l’économie pour la béotienne que je suis. :confused::bigsmile: Je vous lis avec toujours beaucoup d’intérêt. :bye:
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10 novembre 2008 à 1h31 #80412
Comme tu le soulignes, BuuHoa, et comme l’ont deja exprime Nem Chua et Abgech, les comportements des individus sont bien loin d’etre aisement « categorisables »…
La theorie classique « supposait » les agents rationnels. C’etait aussi pour simplifier les calculs et les previsions… Apres, est-ce que c’est realiste… Il est clair que non…
Aujourd’hui, les partisans de la theorie classique defendent encore ce principe en affirmant que, si les agents ne sont peut-etre pas tous rationnels, l’aggregation de leur comportement l’est tout de meme (en clair : si on fait une moyenne generale, les agents sont rationnels, et les comportement rationnels plutot marginaux…). Personnellement, je vois mal comment on peut foncierement croire en cela, mais bon… C’est un point de vue different du mien que je me dois de respecter…Au final, comme je le dis toujours, la realite economique est bien plus complexe que ce que l’on essaie de « modeliser ». Evidemment, c’est facile de faire des graphes « aggregation » et de poser des hypotheses simplificatrices (reductrices ?)… Apres, faut voir ce que ca donne sur le terrain…
L’effet de marque dont tu parles, BuuHoa, est tres connu en economie… C’est L’UN DES COMPORTEMENTS qui prouvent que l’agent n’est pas toujours « rationnel » (au sens des classiques, parce que, pour moi, ca reste rationnel quand meme… Etre « rationnel » ne veut pas forcement dire « payer le moins cher possible » !!! Il y a d’autres facteurs a prendre en compte…).
Bref, s’il fallait s’attarder sur TOUTES les deficiences des theories, on n’en finirait pas…
Il faut seulement en etre conscient, et c’est tout… Et ne pas prendre les gens pour des imbeciles…
Allez, une citation, pour finir (parce que je l’adore !) :
« Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons… mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont ! »
(Les Inconnus, dans leur sketche sur les publicitaires…)
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10 novembre 2008 à 8h01 #80423BenP;70184 wrote:Comme tu le soulignes, BuuHoa, et comme l’ont deja exprime Nem Chua et Abgech, les comportements des individus sont bien loin d’etre aisement « categorisables »…
La theorie classique « supposait » les agents rationnels. C’etait aussi pour simplifier les calculs et les previsions… Apres, est-ce que c’est realiste… Il est clair que non…
Aujourd’hui, les partisans de la theorie classique defendent encore ce principe en affirmant que, si les agents ne sont peut-etre pas tous rationnels, l’aggregation de leur comportement l’est tout de meme (en clair : si on fait une moyenne generale, les agents sont rationnels, et les comportement rationnels plutot marginaux…). Personnellement, je vois mal comment on peut foncierement croire en cela, mais bon… C’est un point de vue different du mien que je me dois de respecter…Au final, comme je le dis toujours, la realite economique est bien plus complexe que ce que l’on essaie de « modeliser ». Evidemment, c’est facile de faire des graphes « aggregation » et de poser des hypotheses simplificatrices (reductrices ?)… Apres, faut voir ce que ca donne sur le terrain…
L’effet de marque dont tu parles, BuuHoa, est tres connu en economie… C’est L’UN DES COMPORTEMENTS qui prouvent que l’agent n’est pas toujours « rationnel » (au sens des classiques, parce que, pour moi, ca reste rationnel quand meme… Etre « rationnel » ne veut pas forcement dire « payer le moins cher possible » !!! Il y a d’autres facteurs a prendre en compte…).
Bref, s’il fallait s’attarder sur TOUTES les deficiences des theories, on n’en finirait pas…
Il faut seulement en etre conscient, et c’est tout… Et ne pas prendre les gens pour des imbeciles…
Allez, une citation, pour finir (parce que je l’adore !) :
« Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons… mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont ! »
(Les Inconnus, dans leur sketche sur les publicitaires…)
Bonjour BenP,
Ravie de voir que tu postes encore en Français ! (Tu dois avoir pitié de mes neurones en surchauffe !). :bigsmile:
Moi aussi j’étais fan des Inconnus et leur phrase est toujours pleine de bon sens : « Il ne faut jamais prendre les gens pour des cons… mais il ne faut pas oublier qu’ils le sont ! »
J’ajouterai : « Il ne faut pas se prendre la tête : de toute façon, on est toujours le con de quelqu’un ! » :bigsmile:
Pour ma part, je suis fière d’avoir réussi à faire accepter à mes enfants pourquoi je ne leur offrais pas de vêtements de marque (ni de Barbie à ma fille…), pourtant, la pression était forte ! Comme quoi, on peut résister aux marchands du Temple et aux sirènes de la publicité pour nous inciter à consommer. (Heureusement, je n’avais que 2 enfants : la tâche aurait été peut-être plus difficile si j’en avais eu plus !!! :bigsmile:)
Merci pour ta petite leçon d’économie ! :friends:
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10 novembre 2008 à 10h54 #80435
Coucou Buuhoa, :bye:
Buuhoa;70196 wrote:Bonjour BenP,Ravie de voir que tu postes encore en Français ! (Tu dois avoir pitié de mes neurones en surchauffe !). :bigsmile:
+1
Buuhoa;70196 wrote:J’ajouterai : « Il ne faut pas se prendre la tête : de toute façon, on est toujours le con de quelqu’un ! » :bigsmile:+1
Buuhoa;70196 wrote:Pour ma part, je suis fière d’avoir réussi à faire accepter à mes enfants pourquoi je ne leur offrais pas de vêtements de marque (ni de Barbie à ma fille…), pourtant, la pression était forte ! Comme quoi, on peut résister aux marchands du Temple et aux sirènes de la publicité pour nous inciter à consommer. (Heureusement, je n’avais que 2 enfants : la tâche aurait été peut-être plus difficile si j’en avais eu plus !!! :bigsmile:)J’ai fais la même chose avec mes filles (pour les Barbies, 2 fois plus de pression) aujourd’hui elles travaillent, n’achètent pas de vêtements ou d’équipements de marque. Comme quoi, les choses bien expliquées aux enfants peuvent engendrer à une génération de consommateurs réfléchis.
Pierre.:jap:
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10 novembre 2008 à 11h22 #80438
Bonjour tout le monde,
C’est très bien de voir que vous y arriver avec vos enfants … Je me rappelle quand mes parents venaient d’arriver en France, nous nous contentons de vêtements donnés par le secours catholique à l’époque ; à l’école, les enfants se moquaient de moi et dans les rues, les gens nous regardaient comme des bêtes de foires … Ce n’est pas simple !!!
La nouvelle génération de jeunes a beaucoup changé dans le mauvais sens à mon humble avis car le phénomène de mode et celui des marques marche si bien grâce à eux justement !!!
Et puis , il ne faut pas oublier , que certaines marques sont synonymes d’appartenance à une certaines catégories socio …
Pour le moment, mes deux enfants ne sont pas en âge de réclamer telle ou telle marque et puis avec moi comme maman ça va être très difficile !! Ma grande qui a 5 ans , le sais très bien. Ce genre de choses ne passe pas avec nous comme parents.
Kim Sang:bye:
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10 novembre 2008 à 15h33 #80443kimsang;70211 wrote:Bonjour tout le monde,
C’est très bien de voir que vous y arriver avec vos enfants … Je me rappelle quand mes parents venaient d’arriver en France, nous nous contentons de vêtements donnés par le secours catholique à l’époque ; à l’école, les enfants se moquaient de moi et dans les rues, les gens nous regardaient comme des bêtes de foires … Ce n’est pas simple !!!
La nouvelle génération de jeunes a beaucoup changé dans le mauvais sens à mon humble avis car le phénomène de mode et celui des marques marche si bien grâce à eux justement !!!
Et puis , il ne faut pas oublier , que certaines marques sont synonymes d’appartenance à une certaines catégories socio …
Pour le moment, mes deux enfants ne sont pas en âge de réclamer telle ou telle marque et puis avec moi comme maman ça va être très difficile !! Ma grande qui a 5 ans , le sais très bien. Ce genre de choses ne passe pas avec nous comme parents.
Kim Sang:bye:
Bonjour Kim Sang,
Tu dis : « La nouvelle génération de jeunes a beaucoup changé, dans le mauvais sens… », mais qui achète les objets à la mode ? Les parents ! Je sais qu’actuellement les enfants sont très sollicités par la TV et autres médias, certainement plus que quand les miens étaient jeunes, mais c’est une question d’éducation aussi. Les parents peuvent quand même résister aux demandes de leurs enfants, tu ne penses pas ?
Je sais bien que ce n’est pas évident, mais c’est là que réside le défi de tout éducateur : faire prendre conscience aux enfants des enjeux et des messages véhiculés pour faire acheter plus que de besoin. Je ne crois pas avoir traumatisé mes enfants en leur expliquant mes refus de leur acheter telle ou telle chose.
Mais, peut-être suis-je d’une autre génération et que je ne peux comprendre vraiment ce qui se passe avec les enfants actuels… Quoi que ! Ma petite-fille, qui a 7 ans, comprend déjà très bien mon point de vue (pour le moment !) :bigsmile:
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10 novembre 2008 à 15h50 #80444esox1;70208 wrote:Coucou Buuhoa, :bye:
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J’ai fais la même chose avec mes filles (pour les Barbies, 2 fois plus de pression) aujourd’hui elles travaillent, n’achètent pas de vêtements ou d’équipements de marque. Comme quoi, les choses bien expliquées aux enfants peuvent engendrer à une génération de consommateurs réfléchis.
Pierre.:jap:
Coucou Pierre,
Sympa de voir que, encore une fois, nous partageons « les mêmes valeurs » comme dirait Mme Rillettes ! :bigsmile:
De plus, avec le temps, je deviens de plus en plus optimiste et je gage qu’il se trouvera beaucoup de jeunes parents qui sauront inculquer à leurs enfants la bonne manière de consommer consciente et responsable.
:jap: :bye:
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10 novembre 2008 à 17h21 #80450Buuhoa;70216 wrote:Mais, peut-être suis-je d’une autre génération et que je ne peux comprendre vraiment ce qui se passe avec les enfants actuels… Quoi que ! Ma petite-fille, qui a 7 ans, comprend déjà très bien mon point de vue (pour le moment !) :bigsmile:
Je ne crois pas que ce soit un problème de génération. Avec ma fille de 14 ans, ça se passe très bien et elle n’a pas été brimée pour cela. Elle sait faire la part des choses à un âge particulièrement sensible à ce phénomène, lequel existait déjà depuis longtemps avec peut-être, toutefois, une moindre pression publicitaire. Je pense donc que le rôle des parents est primordial mais il ne s’agit pas non plus de tomber dans l’excès.
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11 novembre 2008 à 5h48 #80486Buuhoa;70216 wrote:Bonjour Kim Sang,
Tu dis : « La nouvelle génération de jeunes a beaucoup changé, dans le mauvais sens… », mais qui achète les objets à la mode ? Les parents ! Je sais qu’actuellement les enfants sont très sollicités par la TV et autres médias, certainement plus que quand les miens étaient jeunes, mais c’est une question d’éducation aussi. Les parents peuvent quand même résister aux demandes de leurs enfants, tu ne penses pas ?
Je sais bien que ce n’est pas évident, mais c’est là que réside le défi de tout éducateur : faire prendre conscience aux enfants des enjeux et des messages véhiculés pour faire acheter plus que de besoin. Je ne crois pas avoir traumatisé mes enfants en leur expliquant mes refus de leur acheter telle ou telle chose.
Mais, peut-être suis-je d’une autre génération et que je ne peux comprendre vraiment ce qui se passe avec les enfants actuels… Quoi que ! Ma petite-fille, qui a 7 ans, comprend déjà très bien mon point de vue (pour le moment !) :bigsmile:
Bonjour Buuhoa,
Je suis entièrement d’accord avec toi la dessus qu’il s’agit surtout d’éducation et non pas de problème de génération. Mes parents m’ont appris la notion de valeur, du mérite de chaque chose que l’on possède … Aujourd’hui, je suis parent et je transmets la même chose à mes enfants. Mais il faut reconnaitre , qu’aujourd’hui, certaines valeurs se perdent !!!
Je te donne un point de vu générale de ce que je constate dans le comportement des jeunes de nos jours. Je suis dans le marketing et je sais que les consommateurs sont tès sollicités par différents moyens de communication. Mais il ne faut pas oublier aussi que les jeunes sont très méchants entre eux … et parfois c’est difficile de résister aux phénomènes de modes et donc certains parents cèdent malheureusement.
Pour revenir au Vietnam , je l’ai connu dépourvu de tout il y a quelques années de ça et aujourd’hui je constate l’évolution …D’un point de vu touristique, j’ai parfois la nostalgie du Vietnam d’avant quand je constate que mon pays est rentré dans l’air du business !!!
A Saigon comme Hanoi, les enfants des « nouveaux riches », cette jeunesse dorée vietnamienne, limite indécente, s’exhibent dans les rues … Ils ont oubliés certaines valeurs et certaines règles. Comme par exemple, que l’argent se mérite mais ne s’étale pas forcement, surtout dans des rues ou « triment » encore des petites vieilles usées et rabougries par le poids des années et des charges qu’elles se tirent encore à la force du poignet…..un autre monde mais tellement intéressant !!!
Kim Sang:jap:
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11 novembre 2008 à 11h35 #80523Buuhoa;70216 wrote:Tu dis : « La nouvelle génération de jeunes a beaucoup changé, dans le mauvais sens… », mais qui achète les objets à la mode ? Les parents ! Je sais qu’actuellement les enfants sont très sollicités par la TV et autres médias, certainement plus que quand les miens étaient jeunes, mais c’est une question d’éducation aussi. Les parents peuvent quand même résister aux demandes de leurs enfants, tu ne penses pas ?
Je pense même que si les parents donnent un exemple crédible à leurs enfants, et s’ils sont disponibles pour expliquer, discuter et mettre en perspective les valeurs qu’ils proposent à leurs enfants, la majorité d’entre elles leur est accessible directement et sans besoin de « résister ».
La pression des pairs à l’école est une chose, mais un enfant éprouve le besoin d’être habillé avec des marques surtout si ses parents ont eux aussi besoin de s’affirmer dans la société par des marques de succès pré-mâchées.
Dans ce sens, je trouve que l’école vietnamienne, avec ses uniformes, allège le travail d’éducation parentale en effaçant une part des différences. On y trouve par contre des spectacles de pub orchestrés par des marques, des subventions lourdes à des écoles sous réserve de pub systématique et autres, ce qui dans un pays socialiste me surprend quand-même pas mal. Et pour ce que les parents d’élèves s’en fichent…
Pour en revenir au sujet, la richesse intérieure des enfants et celle qu’on peut leur apporter culturellement les désengagent de cette course à l’image extérieure, qui peut se manifester de nombreuses manières, que ce soit par l’appartenance à des clubs, où la participation à des activités sociales « feel good », mais qui chez des enfants, se manifestera plus au premier degré par des marques ou de l’image extérieure.
Kim Sang manifeste son désaccord quand des fils de nouveaux-riches étalent leur argent devant des petites vieilles usées. Je suis d’accord, mais attention aussi à ne pas proposer à nos enfants qu’il y a les riches d’un côté et les pauvres rabougris de l’autre. Je veux dire qu’on peut travailler durement et mériter son revenu et aussi vivre une vie riche et enthousiasmante.
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11 novembre 2008 à 12h06 #80524
Pour revenir à ce que disait KimSang, et qui est très juste, sur la nouvelle génération de jeunes qui change et pour le pire, c’est assez vrai.
Mais c’est beaucoup faute d’exemple parental solide. Je n’en veux pas à ces parents, qui n’ont peut-être pas eu non plus l’exemple constructeur de leurs propres parents partis en guerre, mais il faut reconnaître qu’aujourd’hui pas mal de monde se moque de comment leurs enfants se comportent: tant qu’ils vont à l’école (question de fierté parentale), pas mal d’enfants –surtout les garçons– sont traités comme des rois et tout leur est passé.
Gâter, ça veut dire aussi pourrir.
La télé vietnamienne, allumée qu’on la regarde ou non, ne fait pas grand-chose pour redresser la barre.
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11 novembre 2008 à 12h14 #80525Nem Chua;70307 wrote:La télé vietnamienne, allumée qu’on la regarde ou non, ne fait pas grand-chose pour redresser la barre.
Pour les jeunes en France, la télé Française n’est pas mieux.
Pierre.:jap:
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11 novembre 2008 à 13h08 #80529
Nous sommes d’accord.
(Par principe. Je ne connais plus la télé française)
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11 novembre 2008 à 16h19 #80547Nem Chua;70306 wrote:Je pense même que si les parents donnent un exemple crédible à leurs enfants, et s’ils sont disponibles pour expliquer, discuter et mettre en perspective les valeurs qu’ils proposent à leurs enfants, la majorité d’entre elles leur est accessible directement et sans besoin de « résister ».
La pression des pairs à l’école est une chose, mais un enfant éprouve le besoin d’être habillé avec des marques surtout si ses parents ont eux aussi besoin de s’affirmer dans la société par des marques de succès pré-mâchées.
Dans ce sens, je trouve que l’école vietnamienne, avec ses uniformes, allège le travail d’éducation parentale en effaçant une part des différences. On y trouve par contre des spectacles de pub orchestrés par des marques, des subventions lourdes à des écoles sous réserve de pub systématique et autres, ce qui dans un pays socialiste me surprend quand-même pas mal. Et pour ce que les parents d’élèves s’en fichent…
Pour en revenir au sujet, la richesse intérieure des enfants et celle qu’on peut leur apporter culturellement les désengagent de cette course à l’image extérieure, qui peut se manifester de nombreuses manières, que ce soit par l’appartenance à des clubs, où la participation à des activités sociales « feel good », mais qui chez des enfants, se manifestera plus au premier degré par des marques ou de l’image extérieure.
Kim Sang manifeste son désaccord quand des fils de nouveaux-riches étalent leur argent devant des petites vieilles usées. Je suis d’accord, mais attention aussi à ne pas proposer à nos enfants qu’il y a les riches d’un côté et les pauvres rabougris de l’autre. Je veux dire qu’on peut travailler durement et mériter son revenu et aussi vivre une vie riche et enthousiasmante.
Salut Nem Chua,
Je rejoins ton point de vue et j’ajouterai que cela dépend aussi du sens que l’on donne au mot richesse… :wink2: On peut vivre une vie qui paraît rabougrie aux yeux de ceux pour qui la richesse n’est qu’extérieure… :bye:
Quand mes enfants étaient petits, j’avais fait le choix de m’arrêter quelques années pour m’occuper d’eux, mais ma fille, comme toutes les petites filles, avait envie de ce qu’avaient certaines de ses camarades. Alors, je me contentais de lui demander : « Qu’est-ce que tu préfères ? Avoir une maman qui travaille et toutes ces choses qui te font envie ou avoir ta maman à la maison ? » Que pensez-vous que ma fille me répondait ?
Bien sûr, ce choix n’est plus aussi facile de nos jours : avec le chômage qui menace tous les secteurs, mieux vaut avoir deux parents qui travaillent ! :wink2:
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11 novembre 2008 à 16h24 #80548esox1;70308 wrote:Pour les jeunes en France, la télé Française n’est pas mieux.
Pierre.:jap:
Quel pessimisme Pierre ! Il y a toujours de bons programmes, mais il faut faire un choix et, surtout, être là quand les enfants regardent pour pouvoir partager et discuter avec eux.
Je n’ai pas la chance de voir toutes les semaines mes petits-enfants, mais je pense à eux : quand je vois un bon programme, je le magnétoscope et nous le partageons quand ils viennent à la maison ! Mais, c’est vrai qu’avec mon statut de retraitée, je suis beaucoup plus disponible que vous, les actifs ! :bye:
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12 novembre 2008 à 2h47 #80561Buuhoa;70333 wrote:Nem Chua;70306 wrote:[…]attention aussi à ne pas proposer à nos enfants qu’il y a les riches d’un côté et les pauvres rabougris de l’autre. Je veux dire qu’on peut travailler durement et mériter son revenu et aussi vivre une vie riche et enthousiasmante.
Salut Nem Chua,
Je rejoins ton point de vue et j’ajouterai que cela dépend aussi du sens que l’on donne au mot richesse… :wink2: On peut vivre une vie qui paraît rabougrie aux yeux de ceux pour qui la richesse n’est qu’extérieure… :bye:
[…]Oui, nous sommes bien d’accord.:friends:
Ma dernière phrase n’était pas claire, il s’agissait de richesse au sens large, le sens premier de richesse. Étonnant comme le sens commun de « richesse » s’est restreint à la finance, alors qu' »investir » et « investisseur » se sont élargis à la finance pour inclure les actionnaires et détenteurs de titres, ce qui n’est bien sur pas de l’investissement. Il y a un magnétisme à l’œuvre ici.:jap:
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12 novembre 2008 à 10h55 #80585Nem Chua;70306 wrote:Je pense même que si les parents donnent un exemple crédible à leurs enfants, et s’ils sont disponibles pour expliquer, discuter et mettre en perspective les valeurs qu’ils proposent à leurs enfants, la majorité d’entre elles leur est accessible directement et sans besoin de « résister ».
La pression des pairs à l’école est une chose, mais un enfant éprouve le besoin d’être habillé avec des marques surtout si ses parents ont eux aussi besoin de s’affirmer dans la société par des marques de succès pré-mâchées.
Dans ce sens, je trouve que l’école vietnamienne, avec ses uniformes, allège le travail d’éducation parentale en effaçant une part des différences. On y trouve par contre des spectacles de pub orchestrés par des marques, des subventions lourdes à des écoles sous réserve de pub systématique et autres, ce qui dans un pays socialiste me surprend quand-même pas mal. Et pour ce que les parents d’élèves s’en fichent…
Pour en revenir au sujet, la richesse intérieure des enfants et celle qu’on peut leur apporter culturellement les désengagent de cette course à l’image extérieure, qui peut se manifester de nombreuses manières, que ce soit par l’appartenance à des clubs, où la participation à des activités sociales « feel good », mais qui chez des enfants, se manifestera plus au premier degré par des marques ou de l’image extérieure.
Kim Sang manifeste son désaccord quand des fils de nouveaux-riches étalent leur argent devant des petites vieilles usées. Je suis d’accord, mais attention aussi à ne pas proposer à nos enfants qu’il y a les riches d’un côté et les pauvres rabougris de l’autre. Je veux dire qu’on peut travailler durement et mériter son revenu et aussi vivre une vie riche et enthousiasmante.
Bonjour tout le monde,
Oui Nem Chua, je suis d’accord avec toi sur le fait que les parents doivent être vraiment présents auprès de leurs enfants.
Je suis à 200% pour l’uniforme à l’école ce qui permet déjà aux élèves d’être au même niveau afin d’éviter toutes formes de distinction ou de discrimination.
Je prime avant tout, comme tu le dis si bien, la richesse intérieure pour les enfants afin de leur permettre de s’épanouir au mieux.
Pour le dernier point, je ne veux surtout pas une vision les riches d’un côté et les pauvres de l’autre. Attention, je donnais cette exemple parce que justement je trouvais cela frappant au VN le comportement de la jeunesse dorée et même celui des nouveaux riches qui selon moi , ont oublié d’où ils viennent.
Mais je suis persuadée comme tu le dis et je cite « qu’on peut travailler durement et mériter son revenu et aussi vivre une vie riche et enthousiasmante. »
Kim Sang:jap:
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12 novembre 2008 à 19h30 #80615
Les marchés européens clôturent en baisse dans le sillage de Wall Street
LEMONDE.FR avec AFP | 12.11.08 | 18h12 •
Bon ben depuis le temps que çà dure, çà ne devient pas marrant!!!
Je trouve même que çà reflète bien la connerie humaine« Y a-t-il un pilote dans l’avion » pour sauver la Finance (ou la Queen )svp ?
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18 novembre 2008 à 21h57 #81049
Entre crise mondiale et inflation, Hanoï dans un exercice d’équilibriste
HANOI, 16 novembre 2008 (AFP) – Le Vietnam est confronté à un exercice d’équilibriste, contraint d’apporter de l’oxygène à une économie affaiblie par des mois de rigueur monétaire et les premiers effets de la crise mondiale, sans faire repartir de plus belle l’inflation à la hausse. Les économistes s’accordent pour dire que le pays communiste, au système bancaire encore peu développé, ne risque que des répercussions indirectes de la débâcle financière qui secoue le monde. Mais les premiers effets se font déjà sentir, en particulier dans le domaine clé des exportations, relèvent-ils.
En septembre et octobre, les ventes à l’étranger ont rapporté au Vietnam 5,27 et 5,1 milliards de dollars (4,18 et 4,04 milliards d’euros), contre 6,54 et 6,01 milliards de dollars (5,19 et 4,77 milliards d’euros) en juillet puis août.
Dans ce contexte, et alors que le pays affichait encore une inflation de 26,7% sur un an en octobre, la Banque centrale a abaissé deux fois en quelques jours son taux de référence, de 14% à 12%. Et d’autres baisses pourraient suivre, a prévenu jeudi le Premier ministre, Nguyen Tan Dung.
« Ils pourraient encore réduire le taux d’intérêt de base de deux points de pourcentage dans les trois prochains mois », estime Pham Do Chi, chef économiste au fonds d’investissement VinaCapital. « L’économie vietnamienne peut absorber cela parce que nous voyons que l’inflation recule et que l’économie refroidit ».
Le gouvernement, au prix d’un resserrement monétaire, d’un assèchement du crédit parfois violent pour les plus petites entreprises, a réussi à stopper la dérive d’une économie en surchauffe, dont certains craignaient qu’elle ne reproduise la crise thaïlandaise de 1997, reconnaissent les économistes.
La hausse des prix commence à ralentir — les prix ont même reculé de 0,2% en octobre sur un mois. Hanoï table désormais sur une inflation de 23 à 24% sur l’ensemble de 2008 puis de moins de 15% en 2009.
Le pays a peu à peu revu à la baisse ses objectifs de croissance pour 2008, ne visant plus qu’une hausse du produit intérieur brut (PIB) d’environ 6,5%, contre 8,5% en 2007. Côté exportations, Hanoï prévoit une hausse, en valeur, de 13% en 2009, contre un peu plus de 33% pour 2008.
Pour les experts, relâcher la politique monétaire est d’autant plus opportun qu’avec l’entrée en récession d’importants partenaires commerciaux du Vietnam comme les Etats-Unis et une partie de l’Europe, et le récent recul des prix pétroliers et des céréales, les pressions inflationnistes externes diminuent.
« Comme la donne a complètement changé en l’espace de trois, quatre mois, le fait de baisser les taux va plutôt dans la bonne direction », estime Sébastien Barbe, économiste chez Calyon (Crédit Agricole). Plus de 20% d’inflation, « c’est énorme, mais ce sera de moins en moins un souci parce que les forces désinflationnistes à l’oeuvre un peu partout sont très, très puissantes ».
La marge de manoeuvre du gouvernement reste toutefois limitée car le risque de nouvelles pressions inflationnistes n’a pas été totalement balayé dans le pays. Certains experts mettent notamment en garde contre des effets de rattrapage salarial dans le public en 2009.
« Le principal défi est de gérer la situation macroéconomique de façon à faire face au ralentissement mondial (…) sans raviver les pressions inflationnistes du passé », résume Pham Do Chi de VinaCapital.
Pour Vo Tri Thanh, directeur de recherche à l’Institut central pour la gestion économique (CIEM, organisme du ministère du Plan et de l’Investissement), « c’est le bon moment (…) de relâcher, mais prudemment, la politique macroéconomique ».
Un assouplissement contrôlé est selon lui d’autant plus important que des « problèmes sociaux ont maintenant émergé », comme la multiplication des grèves et, déjà, affirme-t-il, une progression du chômage. -
19 novembre 2008 à 9h00 #81077robin des bois;69527 wrote:trinhdung;69511 wrote:Comme on dit qui ressemble s’assemble.Les hommes intelligents sont ensembles et ils deviennent encore plus intelligents,pendant que les cxxx préfèrent rester ensemble et deviennent encore plus cxxx.
Trinh Dung
Excusez-moi.. mais j’ai du rater un chapitre..
pourriez-vous préciser svp dans quelle catégorie vous vous classez vous-même ?Merci d’avance
Robin, en te lisant, là, je ne résiste pas à l’envie de citer Coluche, qui est d’accord avec toi: (de mémoire) L’intelligence est la chose la mieux répartie au monde, vu que c’est avec ça qu’on juge.
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