Lord Longford(Frank Pakenham)

Earl of Longford
Lord Longford
privy seal

quand il est premier ministre, il fait une tentative de paix pour le Vietnam

« The North Vietnamese Government are extremely difficult to deal with. »

Une de ses filles :
Antonia Fraser РWikip̩dia
Lady Antonia est née dans une famille de gens de lettres. Son père, Frank Pakenham, septième comte de Longford (1905-2001), était un homme politique et un essayiste. Sa mère, née Elizabeth Harman (1906-2002), apparentée à Joseph Chamberlain, était une biographe connue sous le nom d’Elizabeth Longford, auteur notamment d’une vie de la reine Victoria qui remporta le James Tait Black Memorial Prize en 1964.

Deux des plus récents de ses treize livres de littérature non-romanesque sont Marie Antoinette: The Journey (2001, 2002), qui est devenu le film Marie Antoinette, dirigé par Sofia Coppola, avec Kirsten Dunst dans le rôle-titre,

C’est ce que je vous disais : Bonjour le Vietnam et les hélicoptères en colères, c’est comme dans un film de Sofia Coppola qui mange du kérosène le matin au petit déjeuné.

Dans cette discussion, je recherche des information sur un évènement historique : la tentative de négociation de paix en juillet 1965 du 1er ministre (travailliste) anglais Frank Pakenham, septième comte de Longford (1905-2001)
C’est une histoire rocambolesque. Le contexte :
Au printemps 65, le gouvernement vietnamien qui s’est fâché avec les Chinois et s’est tourné vers les Soviétiques reçoit la visite
@DédéHeo 97660 wrote:

je cherche encore mais…
Ce n’est pas cette Фото là non plus
[IMG]http://visualrian.ru/storage/PreviewWM/0895/53/089553.jpg?1112036400[/IMG]Kossiguine visite au Vietnam
Description: Membre du Politburo du Parti des travailleurs du Vietnam, le Premier ministre Pham Van Dong (à gauche) se félicite de Kossiguine (à droite).
Lieu: Vietnam
Date de l’événement: 01/02/1965
Auteur: RIA Novosti, STF
Source: RIA Novosti
Source: 6×6 négatifs
Date de publication: 28/03/2005
Archives numéro: RIA05-040142, A205014
Ce qui me parait bizarre est que sur ma Фото, l’homme paraissait plus jeune et les costumes plus légers ; je croyais qu’il faisait chaud se jour là. Mais la couleur est bonne : un costume de couleur claire.
…) elle est drôle et le bonhomme semblait plutôt sympathique.

Avec Kossiguine, les Nord Vietnamiens reçoivent l’assurance de percevoir un armement moderne qui leur permettra de vaincre les Américains.

Les mois suivants, les Américains déclenchent la 1ère campagne de bombardement massif. Les familles doivent évacuer Hanoi pour se répartir dans la campagne environnante.

Le gouvernement anglais affiche clairement son opposition à la politique américaine (c’est rare).

Comme il n’y a pas encore de représentation diplomatique à Londres, 2 journalistes nord-vietnamiens invitent une délégation anglaise de 2 personnes.

Lord Pakenham choisi :

Sir Harold Davies, Baron Davies de Leek – Wikipedia

Harold Davies, Baron Davies of Leek, PC (31 July 1904 – 28 October 1985) was a British Labour Party politician.

He was elected at the 1945 general election as Member of Parliament (MP) for Leek in Staffordshire, and held the seat until his defeat at the 1970 general election by the Conservative candidate David Knox. Davies was subsequently given a life peerage, as Baron Davies of Leek, of Leek in the County of Staffordshire.

He was Parliamentary Secretary to the Ministry of Pensions from 1964 to 1966, and then Parliamentary Secretary to the Minister of Social Security until 1967. He was made a Privy Councillor in 1969.

Alors le ministre des retraites, connu pour son opposition aux Américains.

Qui doit être secondé par un diplomate Sir Donald Murray, ministre des Affaires Etrangères, qui est plus expérimenté car il a été ambassadeur à Saigon en 1962

Sir Donald Frederick Murray, diplomat: born London 14 June 1924; Head of Chancery, Saigon 1962; Counsellor, Tehran 1969-72; CMG 1973; ambassador to Libya 1974-76; Assistant Under-Secretary of State, Foreign and Commonwealth Office 1977-80; ambassador to Sweden 1980-84; KCVO 1983; Assessor Chairman, Civil Service Selection Board 1984-86; Channel Tunnel Complaints Commissioner 1987-95; married 1949 Marjorie Culverwell (three sons, one daughter); died Rye, East Sussex 8 January 1998.

Arrivés à Vientiane, Laos, la dernière escale, le gouvernement vietnamien refuse d’accorder un visa pour Donald Murray. Harold Davies se rendra seul à Hanoi. C’est l’homme sur ma photo de famille. En fait il y a un conflit à l’intérieur du gouvernement Vietnamien : Certains n’ont pas du tout envie de recevoir des négociateurs de paix de l’Ouest.

Aussi les gens de la maison présidentiel ne se précipite pas pour aller accueillir Harold Davies à l’aéroport car comme il n’est pas un citoyen des Pays Frères, cela pourrait être dangereux pour leur carrière. Alors on envoi le papa de madame DD et sa petite famille 😆

Les minutes de la discussion à la Chambre Haute (~Sénat) où on parle du voyage d’Harold Davies le 12 juillet 1965 :
VIETNAM: MR. HAROLD DAVIES’S VISIT (Hansard, 12 July 1965)

Mais je cherche quelques infos sur le déroulement de son séjour

Frank Pakenham est un homme paradoxal. Il a reçu une éducation très conservatrice et est franchement à droite puis en 1931 sa future femme le persuade de devenir socialiste.
Un peu comme Daniel Ellsberg, l’homme qui a fait tomber Nixon.
http://www.forumvietnam.fr/forum-vietnam/discussion-libre-thao-luan-tu-do/8010-reportage-lhomme-qui-fait-tomber-nixon.html

Il a lancé une campagne anti-pornographie. Il a décidé d’étudier la chose concrètement et a visité pas mal d’établissements de striptease et a du y prendre goût si bien que la presse la surnommé Lord Porn.

Mais l’opinion, l’a surtout détesté pour sa conviction qu’il était possible de réhabilité la criminelle Myra Hindley (un couple sadique comme FOURNIRET/OLIVIER qui s’est livré à des expériences de torture et ont tué 5 enfants.

on a même fait un film : Longford
[2006]

Réalisé par Tom Hooper
avec Jim Broadbent, Lindsay Duncan, Samantha Morton

Chronique des relations unissant l’avocat britannique Lord Frank Pakenham, 7ème Comte de Longford, et l’une des criminelles les plus haïe d’Angleterre, Myra Hindley, dans les années 70.

Frank Pakenham, 7th Earl of Longford (1905-2001), fut un politicien anglais qui occupa des postes à grande visibilité pendant sa longue carrière publique, notamment celui de Représentant de la Chambre des Lords entre 1964 et 1968, au moment-même de l’affaire des « Les meurtres de la Lande ». Personnalité complexe et paradoxale, catholique fervent, activiste très controversé des Droits de l’Homme (ce qui ne l’empêchait pas d’être un farouche opposant aux droits des Gay), il fut aussi visiteur de prison pendant plusieurs décennies. C’est à ce titre qu’il reçut un jour une lettre de Myra Hindley (1942-2002), qui était alors la plus célèbre et la plus haïe des détenues britanniques. Emprisonnée à vie avec son amant Ian Brady en 1966 pour le meurtre de plusieurs enfants et adolescents entre 1963 et 1965 près de Manchester (les « Moors Murders »), elle lui écrivait pour qu’il vienne la visiter à la prison d’Holloway. Longford répondit à la requête de la criminelle malgré l’opposition de ses proches. Convaincu que l’être humain était intrinsèquement bon, que la rédemption était possible et que le pardon était nécessaire, Longford s’engagea dans une relation à très long terme avec Hindley, entre visites au parloir et correspondance soutenue. Sous l’influence de Longford qui lui apportait un soutien amical et moral doublé d’un accès à la religion et à la culture, Hindley se convertit au catholicisme et engagea un travail en profondeur sur elle-même. Longford, touché par l’évolution spirituelle et morale de Hindley, décida de faire jouer ses réseaux et les recours en justice pour essayer de lui obtenir la libération sous parole et, à terme, la réhabilitation. Une longue croisade solitaire (et perdue d’avance, Hindley étant des criminels qu’aucune instance ne se risquerait à libérer) qui provoqua pendant presque trente ans la fureur des médias et de l’opinion publique, l’incompréhension de l’entourage de Longford et l’embarras de toute la classe politique anglaise. Un retournement de situation devait plonger plonger tout le monde dans la stupeur…

Ian Brady Myra Hindley, tueurs de la lande – Enqutes et Faits Divers le blog d’Ikky et Kropotkine. E&FD, Affaires ciminelles, 11 septembre 2001

Je ne peux pas édité le titre, il serait mieux de changer le sobriquet Lord Porn en (Frank Pakenham) Lord Longford

Lord Longford a été un membre fondateur du New Bridge, une organisation fondée en 1956, qui vise à aider les détenus à rester en contact avec la société et a les réintégrés.

On a fait un film de l’échec de sa tentative de réhabilitation de la meurtrière la plus haïe d’Angleterre. Une meurtrière sadique comme la femme de Fourniret qui est morte en prison mais plusieurs familles avaient déclaré attendre sa sortie pour l’abattre.

Frank Pakenham, 7th Earl of Longford – Wikipedia

Francis Pakenham, 7ème comte de Longford (1905, 3 août 2001), connu sous le nom de Lord Pakenham de 1945 à 1961, était un homme politique britannique, auteur et réformateur social.
He was a Labour minister who attracted much controversy with his unsuccessful campaign for the release of Moors murderer Myra Hindley from prison, and also for his high-profile opposition to the gay rights movement.
C’était un ministre Travailliste qui a attiré beaucoup de controverse avec sa campagne infructueuse pour la réhabilitation et la libération de la « meurtrière de la Lande » Myra Hindley, et aussi pour son opposition totale aux droits des Gays.

He was also criticised by the media for touring the sex clubs of Europe which he had attempted to close down.
Il a également été critiqué par les médias pour visiter les clubs de sexe de l’Europe alors qu’il avait tenté de fermer ceux d’Angleterre.
Both of these campaigns led to him being the target of a particularly high level of ridicule and criticism from the tabloid media.
Ces deux campagnes l’ont conduit à être la cible des critiques des médias à sensation avec un niveau particulièrement élevé de ridicule.

Lord Porn : Seigneur du Porno

Travailliste mais catholique fervent, en 1971, il lance une grande campagne anti-pornographie : le Festival National de la Lumière, pour protester contre l’exploitation commerciale du sexe et de violence en Grande-Bretagne, et en préconisant l’enseignement du Christ comme la clé de rédemption pour la stabilité morale de la nation.

La presse fit grand cas de ses visites aux club de stripteases à Copenhague et lui donna le sobriquet de Lord Porn : Seigneur du Porno.

La presse lui donna aussi le sobriquet « Lord Wrongford » Seigneur l’Erreur-ford pour sa tentative de libération de la meurtrière.

Mais ce qui nous concerne est la tentative de négociation de paix de juillet 1965

Le contexte de la guerre américo-vietnamienne en 1965, l’un des pire moment, l’opération Rolling Thunder

Le 6 février 1965, 300 Viêt Cong attaquaient le Camp Holloway, à Pleiku, provoquant la mort de huit Américains. En février, le général Khan était éliminé. Le 10 février, le Viêt Cong attaquait Qui Nhon et provoquait la mort de 21 Américains. Deux bataillons de missiles sol-air Hawk étaient installés sur la base de Da Nang très proche de la frontière de la RDVN. Lyndon Johnson franchissait une nouvelle étape le 13 février en ordonnant des raids aériens plus étendus sur le Nord (Opération Rolling Thunder). En raison de mauvaises conditions météorologiques, les raids aériens ne commenceront que le 2 mars. Cette opération durera 38 mois et déversera un demi-million de tonnes de bombes. Le 7 mars, Johnson ordonnait le déploiement terrestre d’une brigade de 3 500 Marines en vue de protéger la base de Da Nang, celle-ci débarquait le lendemain. Le 9 mars, Johnson autorisait l’usage du napalm.

En avril 1965, la RDVN décrètait la mobilisation générale et décidait de faire intervenir des unités régulières de l’armée populaire vietnamienne au Sud.

Simultanément, et à l’insu de l’opinion publique américaine[réf. nécessaire], le Pentagone et le président Johnson prenaient la décision d’engager les États-Unis dans la bataille terrestre au Sud avec pour ordre une mission offensive de « recherche et destruction » (search and destroy) afin d’écraser la rébellion. En juin, le général Nguyễn Văn Thiệu était nommé Chef de l’État par un comité militaire avec le général Nguyễn Cao Kỳ comme Premier Ministre. En juillet, le président Johnson annoncait que les forces américaines seraient portées à 125 000 hommes. En octobre se déroulait le premier combat terrestre entre Américains et soldats réguliers du Nord à Pleime sur les plateaux du Centre-Annam, culminant en la bataille de la vallée de Ia Drang. En décembre 1965, les effectifs américains étaient de 185 000 hommes.

Il envoi 2 hommes : Monsieur Harold Davies et un ministre des Affaires Étrangère. Le gouvernement RSVN qui n’a pas reçu d’Occidentaux depuis 10 ans refuse de donner un visa à l’homme des Affaire Étrangères et accepte Mr Davies seul.

Pendant ce temps là, voici les questions cons de l’opposition Conservateur aux quelles doit répondre Longford à la Chambre Haute (~ Senat):

VIETNAM: MR. HAROLD DAVIES’S VISIT (Hansard, 12 July 1965)

BARONESS HORSBRUGH

My Lords, may I ask the noble Earl one further question? Can he say whether Mr. Davies went as a Government representative, and therefore has his expenses paid by the Foreign Office, or as an individual paying his own? The reason why I refer to expenses is that I should like to find out, 28 as we have not yet been able to do, whether he went as an individual or representing Her Majesty’s Government.

THE EARL OF LONGFORD

My Lords, Mr. Davies of course went as a Minister, and the noble Baroness can easily work out what that will mean in terms of expenses.

LORD ALPORT

My Lords, if he went as a Minister, may I ask whether it would not have been more appropriate if a Minister in the Foreign Office had undertaken this mission?

THE EARL OF LONGFORD

My Lords, that raises such an obvious point that I am surprised the noble Lord would think it worth ventilating. The answer is perfectly clear. Here was a Minister who we were told would be welcome in Hanoi. It is extremely difficult, putting it bluntly, to get anybody into Hanoi to find out the position and to put the case for the Commonwealth Mission.

Le Baron HORSBRUGH : Mr Davis part-il pour lui même ou pour le gouvernement (nota : en vacances pour écouter « Rolling Thunder » le tonnerre des B52.) sur quel budget

Lord LONGFORD : Il est en tant que ministre, réfléchissez à ce que ça suppose coté budget

LORD ALPORT : Si on envoi un Ministre pourquoi pas celui des Affaire Étrangères ?

😆 Allez demander au gouvernement Nord Vietnamien !

Merci Thuong19
Je viens de voir que le film Longford (où le conte de Longford essaye désespérément de réhabiliter une criminele démoniaque) passe à la TV ce soir : arte 22h25

C’est lui qui a envoyé son ministre des Affaires Sociales et son ministre des Affaires Etrangère faire une tentative de négociation de paix à Hanoi le 10 juillet 1965

Le ministre des Affaires Etrangère n’a pas été reçu (pas de visa) car il est l’ancien ambassadeur UK à Saigon et cela provoque la fureur de l’entourage du président HCM

VIETNAM: MR. HAROLD DAVIES’S VISIT (Hansard, 12 July 1965)

Même personne ne veut recevoir Harold Davies alors c’est madame DDH qui offre le bouquet de fleurs de bienvenu au nom du Gouv

Hou la la, ce film là si tu ne connais pas l’histoire, tu n’y comprends rien

Lord Longford entre dans un bar avec sa femme et sur le mur, il y a écrit cette phrase là :

I am an angry passionate soul crying out in this torturous mediocrity.

Comme je voudrais comprendre, je la google. il me répond : baidu (le google chinois) la connait ; 2 occurrences :
I am an angry passionate soul crying out in this_°Ù¶ÈÖªµÀ
我是在这残酷平庸中呼喊的一个愤怒而热情的灵魂!

la traduction chinoise est exacte mais je ne sais toujours pas de qui vient cette phrase anglaise

LORD CARRINGTON

My Lords, this is the latest chapter in a really extraordinary story. May I ask the Leader of the House a number of questions? First of all, who informed the Government that Mr. Davies would be welcome in Hanoi, and for what purpose would he be welcome? Is it not the case that he was welcome in Hanoi precisely because it was widely known that he was opposed to the American Government policy in South Vietnam? I am bound to say that if this is true (and the reports from Hanoi show that quite clearly it is true) then the choice of Mr. Davies, even if he is Parliamentary Secretary to the Ministry of Pensions, to represent the Prime Minister and the Government is an odd one and not very reassuring. All of us, wherever we sit in the House, want to see an end 25 to the war in Vietnam and South Vietnam, but I think I speak for those who sit on these Benches when I say that we do not think that this will necessarily come about by this sort of strategy.

§ LORD BOWLES

It might.

§ THE EARL OF LONGFORD

My Lords, the noble Lord the Leader of the Opposition has asked me certain questions. First, who informed our Government that Mr. Davies would be welcome in Hanoi? I understand that this information was given by two North Vietnamese journalists in London. I was then asked: for what purpose would he be welcome? I am not quite sure what would be in the minds of the people who said he would be welcome, but the purpose of his going there was to set up a case for the reception of the Commonwealth Mission. That has been the sole object of his visit. The noble Lord the Leader of the Opposition then asked me whether Mr. Davies was selected for this purpose because he was known to be opposed to American policy. I have no knowledge of what was in the minds of the people in North Vietnam. I have no reason whatever to suppose that any member of the Government has given any evidence of his being opposed to the policy of Her Majesty’s Government.

§ LORD CARRINGTON

My Lords, may I ask another question? As soon as Mr. Davies got to Hanoi, the North Vietnam authorities stated that in no circumstances was his visit connected with the Commonwealth Peace Mission. Did the noble Earl and the Prime Minister know that before he went there and, if they did, would it not have been wiser to find out?

§ THE EARL OF LONGFORD

My Lords, I should be very much surprised if the noble Lord or any Member of your Lordships’ House, whatever he may think of Her Majesty’s Government, was prepared to take the word of the Government of Hanoi against the word of Her Majesty’s Government.

§ LORD CARRINGTON

My Lords, with respect, I think that the noble Earl has misunderstood my question. I was not for one moment doubting the word of the noble Earl. What I said was that as soon as Mr. Davies got to Hanoi, the 26 North Vietnam authorities stated that in no circumstances was his visit connected with the Commonwealth Peace Mission. They had not changed their mind about receiving the mission. Did the Government know about that before Mr. Davies went and would it not have been wiser to find out what the attitude of the North Vietnam authorities was before sending Mr. Davies?

§ THE EARL OF LONGFORD

My Lords, of course, that is an arguable matter. One can perhaps argue that any peace mission is something of a hazard. But I think that there are a great many people in this country, not confined to any one Party, who think that a great deal must be risked in order to achieve peace at the present time.

§ LORD BLYTON

My Lords, is my noble friend aware that the people of Britain are prepared to accept any avenue if it will bring this calamitous war to an end?

§ THE EARL OF LONGFORD

My Lords, I am sure that what my noble friend has said is the view of a great many people, perhaps the majority of people, in this country.

§ THE MARQUESS OF SALISBURY

My Lords, if I may intervene for one moment, am I to understand that no invitation was ever sent by the North Vietnam Government,

Pendant ce débat houleux à la chambre Haute = Senat, Anglais
Mr. Davies arrive à Hanoi
Normalement, il doit offrir un bouquet de fleur à ma grande pétasse de grande sœur.
Papa a perçu 2 costumes : Une jupette et une salopette ; Grande Sœur est plus jolie que moi, alors Elle en jupe et moi en salopette.
On va à l’airport Gia Lam aqueuillir le sénateur anglais

Après beaucoup d’escales et de problèmes techniques (c’est des avions genre Dakota, 10 escales pour faire Londres – Hanoi) Le Sénateur Harold Davies arrive à Hanoi avec un super bouquet de fleur.

Il est tres tres fatigué :
– Franchement, j’aimerais mieux offrir se bouquet de fleur symbole de paix à un petit garçon vietnamien.

Conciliabule dans le protocole : »Ton autre fille à une salopette, ça va le faire, une sorte de garçon…« 

Alors, je dois faire mon « garçon manqué« 
Je reçoi le bouquet de fleur du sénateur (thuong nhi si) qui me prend pour un garçon.
Et Grande Sœur chiale comme une madeleine, verte de jalousie.

Apres à la maison, on a fait une baston générale :
– Tu la veux ma jupe ? Tien voilà, Pan sur ton nez !
Et mon pantalon ! « Bam » voilà dans ta bouche

Apres Maman intervient pour faire « la paix des Nation Unis » :

– Celle là la salopette
– Celle là, la jupe
– J’en veux plus ! (Grande Sœur dit ça)

Maman: Bon faite l’échange et la paix

Et voila comment j’ai gagnée une jupe

Dites ? Finalement, je me demande si ce sénateur très courageux n’était pas homosexuel ? Normalement, c’est les filles qui reçoivent les bouquet de fleur ?
PS) Ce débat est consigné dans les anales de la Chambre Hautes :
HL Deb 12 July 1965 vol 268 cc23-9 23

§ 3.47 p.m.

Voilà, dans une démocratie, République ou Monarchie, tous les débats entre représentant du peuple sont accessibles à tous et consignés.
En France, vous avez la chaine télé LCP

C’est ma sœur qui avait l’unique jupe du Vietnam (l’unique jupe du Vietnam Démocratique République) et c’est à moi qu’on offre les fleurs.
Regarde la gueule de chialeuse en jupe qu’elle fait sur la foto.
A cette époque c’est le début de la guerre ; Il est membre de la Chambre Haute et ministre des affaires sociales, envoyé par le gouvernement travailliste anglais du duc de Longford (Frank Pakenham)

Si c’était un vrai Communiste Stalinien Ruscov, on aurait été plus nombreuses.

Avec elle :

– Le sénateur me donne les fleurs, na na nère

Après elle me donne la jupe et je lui refile le pantalon