Les prix en forte hausse à Hanoi et Hô Chi Minh-Ville

Il y a eu un article fort intéressant dans  » le Monde » (supplément Argent)du 09/03/2008 sur les prix du riz et intitulé: « Riz amer« 

– Riz amer €

LE MONDE ARGENT | 9 mars 2008 | ALAIN FAUJAS | 340 mots
LA PÉNURIE de riz est là. Les prix le disent aussi bien à Chicago, où la tonne est passée en six mois de 420 dollars à 570 dollars, qu’à Bangkok où ils ont bondi de 330 à 470 dollars. Toutes variétés confondues, la céréale la plus consommée au monde a vu ses cours progresser de 35 % au cours des…

(désolé mais l’article est devenu payant..!!)

A la fin de l ‘article, il était précisé que le Vietnam avait bloqué ses exportations de riz pour essayer de maitriser la situation intérieure de cette denrée alimentaire essentielle à la survie quotidienne..

(Au Cambodge c’est entrain de devenir dramatique pour les pauvres gens..)

[IMG]http://www.commodafrica.com/images/images_pages/17-actualites.jpg?1175161121[/IMG] Malgré la fermeté des cours, la demande africaine en riz est soutenue

Le riz au plus haut en ce début décembre

(10/12/07)
En novembre, les cours mondiaux du riz ont connu une forte hausse en raison d’une demande d’importation très soutenue et des défaillances de certains pays exportateurs où les disponibilités exportables restent très réduites, notamment au Vietnam et en Inde, explique Patricio Méndez del Villar du Cirad.
Seuls la Thaïlande et les Etats-Unis disposent de disponibilités et les acheteurs se tournent en priorité vers ces exportateurs pour s’approvisionner. La tendance haussière mondiale devrait se poursuivre au moins jusqu’à la fin de l’année 2007.
En novembre, l’indice OSIRIZ/InfoArroz (IPO) a fortement progressé de 6,7 points à 154,5 points
(base 100 = janvier 2000) contre 147,8 points en octobre. Début décembre l’indice avait dépassait le seuil historique de 160 points.
En Thaïlande, les cours ont progressé une nouvelle fois entre 5 et 6% selon les catégories de riz. Le gouvernement thaïlandais a commencé à puiser sur ces stocks pour répondre à la demande d’importation qui arrive massivement du Sud-est asiatique et d’Afrique Subsaharienne. En novembre, le Thaï 100%B a coté $ 356 la tonne Fob contre $ 338 en octobre. Les cours des brisures A1 Super ont progressé à $ 301/t contre 285/t en octobre.

Au Vietnam, les prix indicatifs à l’exportation ont progressé de 2 à 3%. Malgré l’interdiction de
nouvelles exportations, les exportateurs continuent à chercher du riz sur le marché local pour honorer les contrats passés avant l’interdiction. En novembre, le Viet 5% a coté $ 328/t contre 320 en octobre. Le Viet 25% a coté $ 310/t contre 300$.

Au Pakistan, les cours continuent à progresser profitant de la défaillance de son concurrent indien. En novembre, le Pak 25% a coté $ 338/t contre $ 309, soit une hausse de 10% en un mois.
En Inde, les prix indicatifs à l’exportation sont restés une nouvelle fois inchangés en raison de l’arrêt des exportations décrété par les autorités indiennes afin d’assurer, comme au Vietnam, l’approvisionnement du marché national. Ces mesures sont en grande partie à l’origine de l’envolée des prix mondiaux sur l’ensemble des marchés.
Aux Etats-Unis, les prix indicatifs ont connu une nouvelle inflation bénéficiant de la tendance
haussière des marchés asiatiques et de la reprise de la demande d’importation des pays d’Amérique
centrale. En novembre, le riz Long Grain 2/4 a coté $ 494/t contre 461/t en octobre.
Dans le Mercosur, les marchés à l’exportation ont été plus actifs avec les prix plutôt fermes. Début décembre la tendance à la hausse se poursuivait.
En Afrique, malgré la hausse des prix mondiaux, la demande d’importation reste soutenue. Rappelons
que les importations de riz couvrent près de deux tiers des besoins de consommation de l’Afrique
subsaharienne.

On en parlait il y a pas deux ans, ici-même. Rappelez-vous, à propos de l’empreinte écologique.

Quand ca arrive en vrai, on est quand-même surpris.

Ca devrait en tout cas relancer le débat. Doit-on continuer notre petite vie ou est-ce le moment de se préparer à la fin du XXème siècle.

c’est inquiétant de voir tout les mouvements de prix , et les inflations dans la vie quotidien des vn .merci pour les info .

Un autre article paru dans le Courrier du Viêtnam concernant des hausses de prix à la consommation inquiétantes,et qui ne concerne pas que le riz.

Prix à la hausse dans des supermarchés à Hô Chi Minh-Ville – 21/03/2008


L’augmentation du prix de l’essence a des répercussions sur la consommation à Hô Chi Minh-Ville. On constate en effet une hausse moyenne de 5% à 15% du prix d’une centaine de produits dans de nombreux supermarchés.
Après la majoration du tarif des taxis et du prix des matériaux de construction (acier, fer, ciment, briques…), ce sont les supermarchés qui changent maintenant leurs étiquettes. « Ces 2 dernières semaines, environ 250 fabricants et distributeurs nous ont proposé une augmentation des prix », avance Huynh Huu Tuân, manager du supermarché Citimart. Chez Coopmart, les prix ont augmenté de 5-15% pour tous les produits (+ 10% pour les produits alimentaires frais, + 15% pour les congelés, + 20% pour l’huile de table…).
« Plus de 300 fournisseurs nous avons informé d’une prochaine hausse des prix », fait savoir Nguyên Anh Hông, responsable de la chaîne Maximark. Elle pense même que « cette tendance se poursuivra jusqu’à la fin avril ».
Les marchés en gros sont aussi touchés. L’exemple se trouve au marché Trân Chanh Chiêu où s’écoulent chaque jour environ 270 tonnes de riz. Le prix de ce produit a augmenté de 300-400 dôngs le kilo ces derniers jours. « En un mois à peine, le prix du riz a connu 3 réajustements, de 1.000 à 1.500 dôngs de plus le kilo, soit une hausse de 30-40% par rapport à la fin de l’année passée », selon Nguyên Chi Trung, chef du comité de gestion du marché Trân Chanh Hiêu. D’autres marchandises (produits aquatiques, sucre, viande…) n’échappent pas à cette tendance.
Face à ce constat, d’après Trân Du Lich, directeur de l’Institut économique de Hô Chi Minh-Ville, « la mesure la plus efficace est de demander aux distributeurs et vendeurs d’afficher les prix réajustés, notamment dans les supermarchés et marchés en gros ». Il juge nécessaire pour les autorités locales et notamment le service de gestion du marché de renforcer les contrôles et lourdement sanctionner les infractions.
Quê Anh/CVN
(21/03/2008)

Bonjour

Oui, effectivement l’inflation galope, un petit exemple revelateur du probleme, qui
peut parfois se reveler insoluble. Dans un parc de Saigon que je connais bien, le petit cornet de glace est passe il y a 2 semaine de 2000 a 3000 vnd soit 50% d’augmentation.. oups ca fait une sacre surprise, et en meme temps ici, je parle au vietnam, le probleme n’est pas simple, au niveau des petits commerces, impossible par exemple d’appliquer une hausse raisonnable par exemple de 10%,
ce qui nous aurait fait le cornet de glace a 2200 vnd….. pourquoi me direz vous et bien mecaniquement c’est ingerable…. c’est parfois la course a la monnaie et les pieces et billets de 200 vnd ne sont vraiment pas monnaie courante… donc on arrondi !!!

Concernant la penurie de matiere premiere (vitale) il y a eu aussi il y a quelques mois une crise au mexique concernant la hausse du prix des tortillas, et tout recemment, je n’ai pas retrouve l’article, mais le pdg de Nestle (du groupe des profiteurs et ou instigateurs peut etre !) commence a s’inquieter d’une eventuelle penurie alimentaire !!!

Serait ce le commencement de la fin, toujours est il que ca sent mauvais !!!

Amicalement.

salut Stephanesaigon ,le sujet que tu cherche concernant la crise au mexique est comme ceci ; depuis que on prends le « mais » pour transformer en « méthanol » 1 produit énergique ,les producteurs des céréales préferent vendre ça à 1 autre besoin avec 1 prix élevé .Les mexicains en souffrent car les tortillas sont faits à base de  » mais  » .Nous ici les éleveurs des viandes ont goûté à l’inflation du coût :bye:

Bonsoir StephaneSaigon, bonsoir NVTL,

A ma connaissances, les banques et les organismes gouvernementaux ne peuvent pas réellement prévoir l’inflation réelle car il y a énormément de facteurs qui rentrent en compte.

A lire les exemples, il est vrai que les prix ont augmenté mais je ne pensait pas d’autant comme nous le fait remarquer StéphaneSaigon.

La France subit cela de plein fouet et le Vietnam est en train de connaitre ce phénomène aussi. J’ose espérer qu’au Vietnam, le salaire augmentera aussi en conséquence… parce qu’en France , c’est la misère pour beaucoup. Dur dur tout de même.

C’est pas grave si les pauvres n’ont pas à manger, tant qu’on peut remplir nos réservoirs avec du bio-carburant pour se donner bonne conscience. C’est tellement plus simple que de réduire sa consommation.

oui Nca78 on applique le dicton « faites ce que je dis mais regarde pas ce que je fais « .

Mais malgré tout ce que vous venez d’évoquer concernant la flambée des prix, pourtant lors de sa visite historique de la Corée du Nord, Nông Duc Manh n’a pas hésité à offrir en cadeau deux milles tonne de riz à son copain Kim Jong Il.:Vietnam:

C, est toujours 1 question politique sur le plan international ,ilya toujours des manitous qui conseillent le comment faire et le pourquoi il faut faire .:jap:

Intéressant, merci pour l’info

L’essence grimpe, le riz, le gaz aussi (beaucoup reviennent au cylindre de charbon pour la cuisine), etc,…
Vu le niveau du SMIC ici, il faut s’attendre a des problemes sociaux assez rapidement.
Mais, ca ne prendra peut-etre pas la meme forme qu’en France.
Par exemple, apres le Tet, un tas de salaries ne sont pas revenus travailler dans leurs usines : ils sont partis bosser ailleurs ou se mettre a leur compte,…
Quand on est en periode de croissance, il y a de l’inflation, mais il ya aussi du plein emploi. Donc, les gens bougent.
Il n’y a pas besoin de luttes syndicales : vous voulez garder votre personnel, vous le payez correctement, sinon il se casse. C’est tout!
Bien sur, ceux qui n’ont rien de special a vendre vont plus souffrir.
Ca. c’est le progres et la croissance : ca cree des decalages.
Et beaucoup de croissance cree beaucoup de decalage.

Il est vrai que les prix de l’immobilier son encore en pleine expansion !!! pour limiter cela, le gouvernement vietnamien avait réduit fortement l’obtention de prêt à la banque, mais devant le tollé général que cela avait provoqué, il a dû faire machine arrière… les banques essayent aussi de leur côté d’attirer les investisseurs avec des taux de remunération de leur livret (équivalent du livret A) de 12 % net, mais les Vietnamiens continuent d’investir dans la pierre. En quelque mois un terrain ou une maison peut doubler de prix.

Je ne pense pas qu’il soit intéressant actuellement d’investir à Saigon ou à Hanoi, l’immobilier est devenu hors de prix. Les prix s’effondreront un jour ou l’autre.:wink2:

Salut Pierre,
Merci de nous donner quelques explications de ce qui se passe sur le terrain.j’ ai lu par contre, l’article qui suit dans le Courrier du Viêtnam,il y a aussi des laissés pour compte par l’effet de l’inflation . Il est certain qu’eux aussi vont bouger…

Les travailleurs libres face à la hausse des prix – 20/03/2008
[IMG]http://lecourrier.vnagency.com.vn/news/Image/2008/03/Vietnam/Societe/Vie/4354.a01as.JPG[/IMG]

Plus d’un mois après le Têt, plusieurs marchés du travail ou pensions destinées aux travailleurs immigrés sont toujours calmes. Les travailleurs de la campagne ne veulent pas reprendre leur ancienne occupation à Hanoi du fait de l’augmentation des prix.

Sur les 300 mètres de la rue Pham Van Dông, arrondissement de Câu Giây, où, avant le Têt, plus d’une centaine d’hommes et de femmes attendaient de l’aube jusqu’à la tombée de la nuit toutes sortes de tâches, on n’en trouve ces derniers temps que quelques-uns. « Après le Têt, en raison de la forte augmentation des prix, plusieurs travailleurs comme moi ne veulent pas retourner en ville car on ne peut plus faire des économies pour sa famille », explique Quang, un journalier originaire de la province de Nam Dinh (Nord).
Le calme règne également dans les pensions du quartier de Quan Hoa, arrondissement de Câu Giây. Nguyên Thanh Mai, originaire de Nam Dinh aussi et qui récupère les déchets, indique que, dans cette rangée de 7 pensions, 5 restent fermées. « Avant le Têt, nous 3, tous originaires de la même province, avons quitté notre village natal pour louer ces pensions afin de gagner notre vie dans la capitale. Mais après le Têt, à cause de l’augmentation des prix, mes amis ne veulent pas revenir à Hanoi », avoue Mme Mai.
Cette femme se plaint qu’outre l’augmentation des loyers des pensions, le coût de vie ait aussi fortement augmenté. Avec le modique salaire d’un journalier, il est difficile d’économiser pour la famille, dit-elle. Pourtant, « je dois retourner à la capitale parce qu’à cause des vagues de grand froid, les plantes et animaux dans mon village sont morts. Toute ma famille de 6 personnes m’attend », explique Mme Mai.
Mme Tham, originaire de la province de Thanh Hoa, est dans la même situation. Journalière dans le bâtiment, elle sait que son patron se préoccupe du retard des journaliers qu’il ne peut dès lors employer pour l’ouvrage. « C’est vrai. Plusieurs travailleurs ne veulent pas revenir parce que le salaire n’est que d’un million de dôngs alors que les prix de tous les articles de consommation ont augmenté », précise Mme Tham. Elle ajoute que chaque fois qu’elle va au marché, elle doit payer 3.000 dôngs de plus qu’avant le Têt pour un gramme de viande de porc.
La stabilisation des prix est le souhait de tous les consommateurs, notamment les travailleurs ruraux. À cause du temps peu clément, les paysans rencontrent beaucoup de difficultés dans les cultures et l’élevage. Mme Lan, vendeuse ambulante de fruits, dit qu’à la fin de ce mois, elle retournera dans son village natal pour élever des porcs et cultiver le riz. Malgré de plus faibles revenus à la campagne, les prix sont bien moins élevés qu’en ville. En ville « avec un revenu de 20.000 dôngs par jour, je ne peux pas y arriver. Je ne sais pas quand les prix se stabiliseront », ajoute-t-elle.
Comme les travailleurs libres, un grand nombre d’ouvriers des zones industrielles ne sont pas revenus à leurs postes. Plusieurs compagnies sont dans une situation critique en raison du manque de personnel. À la différence des autres années, un mois après le Têt, les pensions attendent les clients. « Les loyers sont plus élevés du fait de la forte augmentation de toutes les marchandises », déclare M. Minh, patron d’une pension dans le quartier de Quan Hoa, Câu Giây.
En février, l’indice des prix à la consommation a connu une hausse de 6,02%. Afin de maîtriser cette inflation galopante sans porter atteinte à la croissance économique, une série de mesures a été proposée par le gouvernement.
Dang Huê/CVN

Il n’y a pas besoin de luttes syndicales : vous voulez garder votre personnel, vous le payez correctement, sinon il se casse. C’est tout!

… C’est exactement!

la hausse des prix n’est pas une bonne nouvelle..et cela n’augure pas de bonnes perspectives..:cray:

Et Comme d’habitude, c’est toujours les plus démunis (classes moyennes et pauvres..) qui trinquent et vont trinquer encore plus…..:cray:

Food prices rising across the world – CNN.com

euh, 3000 dongs DE PLUS pour 1 SEUL gramme de porc ?

Il doit s’agir d’une erreur, on doit probablement parler de kilo là..

salut Dinesh
j’avais noté comme toi cette erreur.Mais je n’ai pas voulu modifier le chiffre donné par le journaliste.Ne connaissant pas le prix du kilo de porc à Hanoï je me suis abstenu de risquer d’écrire une deuxième erreur. Attendons plutôt des rectifications de gens vivant au pays:bye:

Je ne pense pas qu’il soit intéressant actuellement d’investir à Saigon ou à Hanoi, l’immobilier est devenu hors de prix. Les prix s’effondreront un jour ou l’autre.:wink2:

Salut bob,

Je suis d’accord avec toi!

En ce moment Les Saigonais partent à Dong Nai, Nhon Trach, Binh Duong et Long an
pour acheter les terrains….C’est un investissement à plus ou moins long terme!!

Non, non, c’est le prix goret. Cochon qui s’en dedit.
C’est quand meme moins cher que le gramme de coke.

En fait, ca doit etre 3000 VND les 100 grs, ce qui fait le kilo the tit lon a 30,000 VND, ce qui se tient a peu pres.

Pour un Francais, ca fait pas cher du kilo, mais quand le kilo de porc te coute une journee de salaire,…

Je pense qu’il s’agit d’un kilo, ce qui représente entre 10 et 15% d’augmentation du prix entre avant et après le Tết, sans compter le prix transitoire au moment du Tết.

@Nem Chua 49042 wrote:

Je pense qu’il s’agit d’un kilo,

Hi hi
Quand je vais au marché comme tout le monde(petite gens hihi), je sais que l’unité des Vietnamiens n’est ni le gramme, ni le kilo mais le lang
1 lang = 100 grammes = 0,1 kilo
C’est une erreur de traduction du journaliste qui doit être jeune et dont la maman va au marché pour lui/elle

Salut Pierre, salut Nem chua
En croisant vos données,en considérant le prix du kilo de Thịt Lợn aux environs de 30000 Đồng et une augmentation de 10% ça fait le compte, 3000 Đồng de plus par kilo. (Le cas pour 100g ne représenterait qu’une augmentation de 1% peu vraisemblable) .
En tout cas vous êtes meilleurs que notre ministre des Finances Mme Lagarde ; elle ne savait même pas que dans un supermarché, après avoir fait les courses, il fallait sortir son porte-monnaie à la caisse.Alors que penser de ses connaissances des prix alimentaires!…

Elle ajoute que chaque fois qu’elle va au marché, elle doit payer 3.000 dôngs de plus qu’avant le Têt pour un gramme de viande de porc.

Pouf, pouf, on reprend tous ensemble.
Le porc, c’est ce qu’il y a de moins cher a part le poulet (qui est 2 fois moins cher).

Actuellement la viande de porc est autour de 55,000VND en super marché et entre 45 a 50,000 au marché.

Si l’augmentation du gramme de porc était de 3,000 VND, ça nous ferait une augmentation de 3 millions VND par kilo !!!
C’est de-deheo-lirant!

Si l’augmentation du gramme de porc était de 300 vnd, ça nous ferait une augmentation de 300.000 VND par kilo !!!
Autant acheter du bœuf neo zélandais ou de la grosses crevettes, c’est moins cher.
Si l’augmentation des 100 grammes de porc était à 3000 vnd, ça nous ferait une augmentation de 30,000 VND au kilo !!!

Ça signifie une augmentation de 60%

Si l’augmentation du kilo de porc a ete de 3,000 vnd, ça nous fait une augmentation d’environ 6 % !!!
Comme ca, sur un coup de Tet.On a vu pire en France avec l’Euro, mais ici, avec des budgets tres tres serres, ca fait mal.

NOTA J’ai pas de merite, je viens de demande a la comptable!:wink2:

actuellement a Hanoi le porc (ba chi = bonne qualité)80,000 d/kg
le bœuf : thit bo: 130,000/kg

Donc 8000 đồng/lạng au marché
NOTA J’ai pas de merite non plus, je viens de demande a ma femme !
Mais pendant le Tet, les prix doublent (+7000 đồng/lạng et il reste une hausse de 15%
ce qui pourrait etre une hausse de 1000 dong/lang
Alors, allez deviner ce qu’a voulut dire le traducteur-qui-va-pas-au-marché et à quel période il se réfère

salut Pierre,
et merci à ta comptable.
En conclusion, c’est bien une augmentation de 3000VND par kilo qui est la plus vraisemblable.
Et comme tu dis pour les budgets serrés des ménages ça fait mal.
Ici, les pâtes ont pris 30% depuis juillet, les produits laitiers plus de 15%,…..
Ici ça fait mal aussi pour les budgets serrés.Je n’essaye pas de faire une comparaison, mais je me dis quand même , que quelque soit le taux d’inflation des pays,ce sont toujours les budgets serrés qui trinquent. :friends:

Bonjour à tous,

Je réagis parce que la discussion est grave : le sujet des bio-carburants abordé rappelle que nous, les consommateurs, sommes une fois de plus les jouets des industriels de la pétrochimie et de l’automobile, qui décident de notre comportement. Ils achètent depuis des années tous les brevets de moteur alternatifs, qui couperaient les ventes de carburant, maintenant ils nous orientent vers les bio-carburants, qui détournent les céréales de notre alimentation, provoquant une flambée des prix. On va arriver au résultat absurde de sacrifier l’homme au profit de la voiture ! Profit, façon de parler, bien sûr, car on sait bien à qui cette conversion profite, en réalité.

Ensuite, la question de l’inflation est vraiment alarmante, quand on constate qu’elle n’épargne aucun pays, quand on avait pu croire, au débit de la crise des marchés financiers, que les pays à forte croissance passeraient au travers. Or, les bourses asiatiques connaissent la même tendance à la chute que les occidentales, à cause du Dollar US qui les fragilisent. Voilà où mène la mondialisation basée sur le billet vert… Ce n’est pas moi qui profiterais de la faiblesse du dollar US pour faire un voyage aux E. U.

Quant à la hausse des prix alimentaires, la solution consiste à changer de régime alimentaire Laisse tomber le cochon, Dédé Héo, deviens végétarien ! Bienheureux les propriétaires d’un potager, je vous le dis ! Malheureux les habitants des villes, dépendants des approvisonnements extérieurs ! La pauvreté est un concept éminemment fluctuant.

Amicalement,

Thu Huong

C’est marrant que tu soulèves ce problème, justement hier je parlais avec la sœur de ma cousine qui connaît bien Guy nègre, l’inventeur du moteur à air comprimé (elle a écrit un article sur lui). Elle me disait qu’au dernier salon de l’automobile, Renault ou Peugeot, lui aurait proposé de racheter tous ses brevets, afin qu’il ne signe pas avec la compagnie indienne TATA , et ainsi l’empêcher de sortir son véhicule écologique.

Je vous rassure, il a refusé, mais cela démontre bien la volonté de nos industriels de ne pas changer leur politique, et prouve encore, le pouvoir qu’ont les lobbys pétroliers…

http://ecologie.caradisiac.com/Tata-Motors-et-Guy-Negre-moteur-a-air-comprime-pour-faire-respirer-l-ecologie-823

Je ne pense pas que cela soit un problème de taxe pour le gouvernement français, sachant que le pourcentage de voiture vendu par Guy Nègre ne dépasserait pas les 1%… En fait même s’il est impossible de taxer le courant pour alimenter son véhicule, la France est en surproduction d’électricité, ça serait donc à mon avis, une aubaine pour eux…

Prenons l’exemple de la société d’automobile américaine Général Motors. Il y a plusieurs années, ils ont investi des sommes colossales pour le développement du moteur à hydrogène. Je dirais même qu’ils étaient les pionniers en ce domaine. Alors qu’ont-ils fait de leur avance technologique, ont-ils sortit une voiture sur le marché malgré les promesses qu’ils avaient faites … ben non, rien de rien !!! ils n’ont fait que blindé leurs brevets à fin que d’autres entreprises ne puissent utiliser leur découverte (obligation de développer leur moteur différemment) et mettre sur le marché un véhicule à un prix acceptable.

Alors on ne s’étonnera pas d’apprendre que Géneral motors est très proche financièrement de la firme pétrolière Texaco.

Si chacun se recharge chez soi, je ne vois pas comment taxer le particulier.

Si tous les vehicules urbains (et suburbains) se mettaient a adopter le moteur a air comprime, ca ferait bien plus que 1 % de TIPP perdue.

Je vien de voir à Hanoi :
ITB= invitation to bidder, pour un gros projet qui produira « ethanol fuel »
Probablement une usine de bio carburant avec de la canne à sucre vina. Le riz n’a pas fini de monter !

En fait, l’écologie a du bon, avec la voiture de Guy nègre, non seulement cette voiture ne vous coûtera rien a l’achat, mais elle vous rapportera 1500 euros.
Non, non, vous ne rêvez pas, et je vous rassure, je ne suis pas devenu fou…

Je m’explique : Le gouvernement offre une prime (écotaxe) allant jusqu’à 5000 euros, pour l’achat d’une voiture dite propre. La Onecat un dès modèle de Guy nègre ne coûte que 3500 euros, cette voiture ne rejetant que 60 grammes de co2 au km, elle a donc droit à la prime maximale, soit 5000 euros. Une petite soustraction, et vous remarquerez que non seulement cette voiture devient gratuite à l’achat, mais qu’en plus elle vous fait gagner 1500 euros… pas mal non !!!
Je ne suis pas sûr que le gouvernement français avait pensé à ça !!! :petard:

Un reportage vidéo de France 2, très intéressant sur cette voiture et sa future commercialisation.
http://light.vpod.tv/?s=0.0.401316