Le Vietnam et la délocalisations de ses entreprises

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- 4 juin 2007 à 15h35 #36835
  BenP
  Moi, cela me semble aller en accord avec la politique du gouvernement vietnamien, très protectionniste…
  Tout est fait pour que les richesses restent dans le pays, afin qu’elles bénéficient mieux au peuple vietnamien. Les sous restent ainsi en circuit fermé, et contribuent au développement…
  Les entreprises sont-elles forcément plus rentables avec les délocalisations ? Normalement oui (sinon, elles ne chercheraient pas à délocaliser, bougre d’imbécile de Ben !!!).
  Cela voudrait dire que le vietnam est prêt à sacrifier un peu de sa productivité en faveur de l’emploi…
  On sent qu’il y a un arbitrage à faire, là… Le gouvernement a-t-il choisi la meilleure solution ???
- 4 juin 2007 à 17h41 #36859
  abgech
  BenP;26504 wrote:
  
  …
  Les entreprises sont-elles forcément plus rentables avec les délocalisations ? Normalement oui (sinon, elles ne chercheraient pas à délocaliser, bougre d’imbécile de Ben !!!).
  
  Parce que tu crois au comportement rationnel des entreprises ?
  
  Attends de travailler un peu dans un cadre « économique » (je mets économique entre « , parce que ce terme me parait totalement usurpé) normal, tu auras tout le temps de changer d’avis.
  
  Tiens, il me vient un exemple. Il y a une vingaine d’années, Une entreprise US qui avait son siège européen à Genève déménage ledit siège à Bruxelles parce l’imposition y était plus favorable. Une année et demi après, nouveau déménagement, cette foi de Bruxelles à Genève, parce qu’on y trouve une main d’oeuvre plus qualifiée. Je te laisse imaginer la facture de deux déménagements d’une entreprise et de ses 500 à 600 collaborateurs pour, au final, revenir à l’état antérieur.
- 5 juin 2007 à 2h53 #36896
  BenP
  abgech;26527 wrote:
  
  Parce que tu crois au comportement rationnel des entreprises ?
  
  Oh que non ! C’est bien pour cela que j’ai du mal avec les entreprises et que j’ai decide de consacrer ma vie aux ONG…
  Leur seul comportement rationnel consiste a faire toujours plus de profits, et encore, elles se plantent souvent royalement… J’ai le meme avis sur la finance : les boursicoteurs qui se plaignent des fluctuations du marche et de perdre de l’argent parce qu’ils veulent aller plus vite que la musique me rendent assez malade…
  
  Je sais que je porte un jugement severe, mais c’est le mien. A vous de me prouver le contraire !
  
  abgech;26527 wrote:
  
  Tiens, il me vient un exemple. Il y a une vingaine d’années, Une entreprise US qui avait son siège européen à Genève déménage ledit siège à Bruxelles parce l’imposition y était plus favorable. Une année et demi après, nouveau déménagement, cette foi de Bruxelles à Genève, parce qu’on y trouve une main d’oeuvre plus qualifiée. Je te laisse imaginer la facture de deux déménagements d’une entreprise et de ses 500 à 600 collaborateurs pour, au final, revenir à l’état antérieur.
  
  Un bel exemple de rationalite…
  Bon, les contre-exemples existent aussi, mais…
- 5 juin 2007 à 9h57 #36918
  Nem Chua
  Participant
  Parce que tu crois au comportement rationnel des ONG?
  :bigsmile:
- 6 juin 2007 à 11h18 #37035
  BenP
  Nem Chua;26593 wrote:
  
  Parce que tu crois au comportement rationnel des ONG?
  :bigsmile:
  
  Oh, c’est super bien repris, cela !!!
  
  Et c’est vrai qu’on se pose parfois la question, quand on voit se qui se passe a l’interieur…
- 18 juin 2007 à 9h53 #38004
  mike
  Modérateur
  Ciné-croque Attac Paris 11 : Nord-sud, les victimes de la délocalisation
  
  Attac Paris vous invite à son prochain ciné-croque, mardi 20 juin :
  NORD-SUD, LES VICTIMES DE LA DÉLOCALISATION d’Alain Pitten. Projection suivie d’un débat et d’un buffet participatif.
  
  Mardi 20 juin 2007 à 19h30
  Mairie du 11e, Salle Roussel / Métro Voltaire
  
  Au Nord, des millions d’ouvriers désespèrent de la vie parce qu’ils sont sans travail. Au Sud, des millions d’ouvriers désespèrent de la vie parce qu’ils ont trop de travail. Ce paradoxe porte un nom, la mondialisation. Au Vietnam, un jeune chef d’entreprise a accepté le projet du réalisateur. Seul, il a décidé de rompre la loi du silence.
  Il témoigne des pratiques des donneurs d’ordre et pose à voix haute une question : Ai-je le choix ? Est-il possible de m’opposer au diktat des donneurs d’ordre ? Est-il possible de ne pas faire travailler mes ouvriers comme des esclaves ? Ai-je le choix ? En France, le réalisateur a rencontré les ex-ouvrières de chez Levi’s. Une dizaine témoigneront. Depuis la fermeture de leur entreprise en 1999 elles vivent du chômage et de petits boulots. Pour ne pas sombrer, elles ont écrit un livre et monté deux pièces de théâtre.
  Tout les sépare, les dix-huit heures d’avion, les cultures, la religion, le système politique des dirigeants et bien d’autres valeurs… Cependant elles ont un point commun : le travail. Qu’il soit en excès ou totalement absent, il est source d’angoisse et de souffrance.
  
  Source : [FONT=&quot]W.Maurin[/FONT]
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