› Divers › Discussion Libre › Le Vietnam, DP du 56 et les Bretons
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23 mai 2012 à 16h22 #10559
Bonjor DP
– Si vous êtes du 56 , vous êtes concerné par cette revue littéraire bretonne de très haute tenue : cf la une du n°76
Pour oser poser de telles questions , à mon avis il ne faut pas être très très sûr de la réponse !!!
– reprenons notre « couplet ethnologique » favori:
. les Bigoudens sont l’aristocratie des Bretons;..
. les Bretons sont l’aristocratie des Français .. etc etc
Qu’en pensez-vous SVP ?
Vous avez bien choisi votre région ? -
23 mai 2012 à 16h54 #149240
@robin des bois 146803 wrote:
Bonjor DP
– Si vous êtes du 56 , vous êtes concerné par cette revue littéraire bretonne de très haute tenue : cf la une du n°76
Pour oser poser de telles questions , à mon avis il ne faut pas être très très sûr de la réponse !!!
– reprenons notre « couplet ethnologique » favori:
. les Bigoudens sont l’aristocratie des Bretons;..
. les Bretons sont l’aristocratie des Français .. etc etc
Qu’en pensez-vous SVP ?
Vous avez bien choisi votre région ?
Cher Vendéen de Nantes,
Je n’en pense rien du tout, n’étant pas lecteur de cette revue (et rarement lecteur de Ouest-France, la maison-mère de cette revue : je préfère le Télégramme – pub gratos !).
Par contre, je peux vous dire que le hasard de la vie m’a amené dans cette belle région, et elle m’a très bien reçu et nourri depuis 43 ans.
En outre, elle a généreusement accueilli ma famille (des boat people de 1975) en lui fournissant un logement et du travail à feu mon père (alors déjà âgé de 60 ans).
C’est pourquoi, si je raconte le Viêt Nam, je chante aussi la Bretagne à travers mes bouquins. Par reconnaissance, bien sûr.
Vous savez tout maintenant !
Bien cordialement.
Dông Phong -
23 mai 2012 à 17h19 #149241
@Dông Phong 146804 wrote:
Cher Vendéen de Nantes,
Je n’en pense rien du tout, n’étant pas lecteur de cette revue (et rarement lecteur de Ouest-France, la maison-mère de cette revue : je préfère le Télégramme – pub gratos !).Par contre, je peux vous dire que le hasard de la vie m’a amené dans cette belle région, et elle m’a très bien reçu et nourri depuis 43 ans.
C’est pourquoi, si je raconte le Viêt Nam, je chante aussi la Bretagne à travers mes bouquins. Par reconnaissance, bien sûr.
.
Dông PhongLe Télégramme , c’est très bien .
Ouest-France a tué toute la « presse locale de caractère »
Moi je suis « Ventre à choux«Selon vous « le Littéraire » , quelle est la signification de cette expression ?
(ps : y aura pas de » filets garnis de conserves de sardines de La Belle Iloise » à gagner, vu que plusieurs interprétations sont possibles .. mais perso j’ai une préference )
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23 mai 2012 à 17h30 #149242
@robin des bois 146805 wrote:
Le Télégramme , c’est très bien .
Ouest-France a tué toute la « presse locale de caractère »
Moi je suis « Ventre à choux«Selon vous « le Littéraire » , quelle est la signification de cette expression ?
(ps : y aura pas de » filets garnis de conserves de sardines de La Belle Iloise » à gagner, vu que plusieurs interprétations sont possibles .. mais perso j’ai une préference )
Cher ventre à choux,
N’ayant aucune connaissance de votre belle région d’origine, je laisse des Vendéens répondre à ma place.
DP« Ventre à choux » est le sobriquet le plus communément attribué aux vendéens. L’origine obscure de ce doux surnom a donné lieu a de multiples explications, souvent farfelues.Par exemple ; d’aucuns attestent que ce serait du à l’usage de la feuille de choux comme remède miracle contre la diarrhée des nourissons. Une application de feuille de choux sur le bedon suffisant à endiguer le flux intestinal. D’autres anoblissent l’expression en situant ses origines à la guerre de Vendée. Les insurgés se mettant à plat ventre dans les champs de choux à la vue d’une patrouille de bleus. Mouais….L’explication la plus plausible, laquelle nous avalisons de notre autorité, met en scène nos voisins charentais. Au début du XXème siècle, les vendéens du bocage s’en furent repeupler Les 2 Charente. Il existait d’ailleurs des « foires aux vendéens » où des « recruteurs » venaient engager les bras surnuméraires. Les familles catholiques du bocage battaient des records nationaux de fécondité, quand les charentais se gardaient de procréer outrancièrement , afin de ne point diviser les héritages. Bilan des courses : les fermes des 2 Charente manquaient de bras. On offrait donc des conditions inespérées aux vendéens qui n’avaient pour toute richesse que leur seule réputation de travailleurs acharnés. Tel qui vivotait sur quelques arpents ingrats se voyait confier une riche terre de 60 hectares. Au bout de quelques années de labeur, il acquérait un train de vie digne d’un « Monsieur ».Seulement, nos vendéens apportaient dans leurs valises leur bétail et leurs modes de cultures. Et parmi celles-ci, le fameux « choux fourager », dont ils plantaient de grandes quantités pour leurs bovins. Ce qu’ignorant, les Charentais supputèrent que ce devait être là la principale, sinon unique, source d’alimentation des migrants… » des ventres à choux , ces gens-là. »
(Source : Origine du surnom » ventre à choux » ) -
23 mai 2012 à 18h28 #149243
@Dông Phong 146806 wrote:
« – d’aucuns attestent que ce serait du à l’usage de la feuille de choux comme remède miracle contre la diarrhée des nourissons.– D’autres anoblissent l’expression en situant ses origines à la guerre de Vendée. Les insurgés se mettant à plat ventre dans les champs de choux à la vue d’une patrouille de bleus. Mouais….L
– L’explication la plus plausible, laquelle nous avalisons de notre autorité, met en scène nos voisins charentais. ….. ».Seulement, nos vendéens apportaient dans leurs valises leur bétail et leurs modes de cultures. Et parmi celles-ci, le fameux « choux fourager », dont ils plantaient de grandes quantités pour leurs bovins. Ce qu’ignorant, les Charentais supputèrent que ce devait être là la principale, sinon unique, source d’alimentation des migrants… » des ventres à choux , ces gens-là. »
(Source : Origine du surnom » ventre à choux »Pas mal : les 2 premières versions sont effectivement « bidon « selon moi
La 3eme est très proche de ma « version préférée », qui s’appuie sur le constat que le terme « ventre à choux » était péjoratif, voire utilisé comme une injure à légard des Vendéens.
– Oui , les Vendéens utilisaient beaucoup le « chou vert » dit « chou fourrage » pour alimenter leur bétail ; c’est la vocation première de cette culture
– mais probablement , à cause de la pauvreté qui régnait souvent et des grandes familles .. et le fait aussi que ceraines cuisinières avaient du talent, la partie centrale du chou -surtout après des gelées – était prélevée et servait de nourriture pour les Vendéens .
CQFD : un fourrage pour bétail qui pouvait servir aussi à nourrir des paysans vendéens , çà la foutait mal pour les « gens de la ville «Ceci dit , c’est très bon de la manière suivante :
– faire boullir cette partie centrale du chou vert -fourrage ,avec des p. de terre .Y mettre de l’ail
– récuperer chous égouttés et p.de terre , les mettre dans un plat à grattin
– faire une sauce type béchamel, ou à base de crème fraiche plus une couche de fromage rappé à la surface– passer au four .
Et c’est délicieux ….
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23 mai 2012 à 20h17 #149245
@robin des bois 146807 wrote:
Pas mal : les 2 premières versions sont effectivement « bidon « selon moi
La 3eme est très proche de ma « version préférée », qui s’appuie sur le constat que le terme « ventre à choux » était péjoratif, voire utilisé comme une injure à légard des Vendéens.
– Oui , les Vendéens utilisaient beaucoup le « chou vert » dit « chou fourrage » pour alimenter leur bétail ; c’est la vocation première de cette culture
– mais probablement , à cause de la pauvreté qui régnait souvent et des grandes familles .. et le fait aussi que ceraines cuisinières avaient du talent, la partie centrale du chou -surtout après des gelées – était prélevée et servait de nourriture pour les Vendéens .
CQFD : un fourrage pour bétail qui pouvait servir aussi à nourrir des paysans vendéens , çà la foutait mal pour les « gens de la ville «Ceci dit , c’est très bon de la manière suivante :
– faire boullir cette partie centrale du chou vert -fourrage ,avec des p. de terre .Y mettre de l’ail
– récuperer chous égouttés et p.de terre , les mettre dans un plat à grattin
– faire une sauce type béchamel, ou à base de crème fraiche plus une couche de fromage rappé à la surface– passer au four .
Et c’est délicieux ….
Cher ventre à choux,
15 partout !
Si les Charentais appellent leurs voisins Vendéens des « ventres à choux », les Vietnamiens du Sud appellent ceux du Nord (dont je suis !) des « rau muống » ou liseron d’eau.
En effet, dans le Nord, les pauvres se contentent de riz et de liseron d’eau (le plus souvent bouilli dans l’eau puis trempé dans du nước mắm ou du soja fermenté appelé tương).
C’est aussi une plante dont on nourrit les cochons.
Mais dans Paris 13ème, le liseron d’eau coûte aussi cher que la viande (et même parfois plus !).
Ma recette préférée : faire sauter le liseron d’eau dans une poêle avec du saindoux, de l’ail et un jet de nước mắm). J’en réclame chaque fois que je pars en mission au VN.
Bon appétit !
Dông Phong -
24 mai 2012 à 5h33 #149251
Source : image Google
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